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Solidarité - Page 15

  • Une semaine mondiale de prière pour l'Eglise en Chine (23-30 mai)

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    Du site des Missions Etrangères de Paris :

    Le cardinal Charles Maung Bo inspire le lancement d’une semaine mondiale de prière pour la Chine

    12/05/2021

    Près de deux semaines avant la Journée mondiale de prière pour l’Église en Chine, célébrée le 24 mai à l’occasion de la fête de Notre-Dame de Sheshan, un groupe de laïcs chrétiens du monde entier a lancé une campagne de prière mondiale pour la Chine, en appelant à prier pour l’Église et le peuple chinois du 23 au 30 mai. Les membres de la coalition, parmi lesquels des personnalités politiques, avocats et militants pour la liberté religieuse et les droits de l’homme, expliquent s’inspirer d’un message publié en mars dernier par le cardinal Bo, appelant à une semaine mondiale de prière pour la Chine.

    Un groupe de laïcs chrétiens du monde entier a lancé une campagne de prière mondiale pour la Chine, en appelant les fidèles à prier du 23 au 30 mai pour l’Église et le peuple de Chine, y compris pour les Ouïghours persécutés au Xinjiang, pour les prisonniers d’opinion, pour les membres du clergé et pour les militants prodémocratie hongkongais détenus. Parmi les membres de la coalition à l’origine de cette initiative, on compte Chris Smith, du Congrès américain, Lord David Alton, un homme politique britannique, Garnett Genuis, un parlementaire canadien, Kevin Andrews, un député australien, Jane Adolphe, un professeur de droit, Nina Shea, une avocate américaine, et Benedict Rogers, un militant des droits de l’homme basé à Londres. Andrew Bennett, ancien ambassadeur du Canada pour la liberté religieuse (en tant que dirigeant de l’ancien Bureau pour la liberté de religion du Canada), est le porte-parole de la coalition. Leur campagne a pour but de fournir des informations sur les prisonniers politiques et religieux et sur la situation de la liberté religieuse en Chine.

    Prière à la Mère de la Chine et de l’Asie

    Leurs auteurs de cette initiative internationale cherchent également à organiser des veillées et des célébrations spéciales durant la dernière semaine du mois de mai. Ils expliquent s’inspirer d’un message du cardinal Charles Maung Bo, archevêque de Rangoun (Birmanie) et président de la FABC (Fédération des conférences épiscopales d’Asie), qui a lancé l’idée, en mars dernier, d’une semaine mondiale de prière pour l’Église et le peuple de Chine. La Journée mondiale de prière pour la Chine, établie par le pape Benoît XVI en 2007, est célébrée le 24 mai, le jour de la fête de Notre-Dame de Sheshan, également appelée « Marie Aide des Chrétiens », vénérée au sanctuaire marial de Sheshan, près de Shanghai. Afin d’expliquer les raisons de cette semaine de prière, le cardinal Bo a expliqué en mars dernier : « Je veux exprimer tout mon amour pour les peuples de Chine, mon respect pour leur civilisation multiséculaire et pour leur extraordinaire croissance économique, et mon espoir que leur pays continue de grandir en tant que puissance mondiale, pour qu’il devienne une force au service du bien et pour la protection des droits des plus vulnérables. » De même, le cardinal birman a invité les fidèles « à se joindre au pape François, au pape émérite Benoît XVI et à toute l’Église, pour demander, selon les mots de Benoît XVI, à la ‘Mère de la Chine et de l’Asie’ de soutenir les fidèles, afin ‘qu’ils ne craignent jamais de parler de Jésus au monde et du monde à Jésus’. Afin qu’ils soient ‘toujours des témoins crédibles de cet amour, les maintenant unis au roc qui est Pierre, sur lequel est construite l’Église’. » (Benoît XVI, Prière à Notre-Dame de Sheshan)

    (Avec Asianews)

  • 9 mai : Journée des Chrétiens d'Orient

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    De Vatican News (Adélaïde Patrignani) :

    Journée des chrétiens d’Orient: transformer la douleur en richesse spirituelle

    Ce 9 mai, 6e dimanche de Pâques, marque la 4e journée des Chrétiens d’Orient. Cette journée internationale de prière et de rencontres a pour but de renforcer le lien spirituel entre chrétiens d’Orient et d’Occident. Mgr Pascal Gollnisch est directeur de l’Œuvre d’Orient, entité coordinatrice de cette journée. Dans un contexte où de nombreux pays traversent une période d’épreuve, cette initiative vient établir une communion bienvenue, par-delà les frontières.

    Chrétiens orientaux, syriaques, coptes, maronites, grec-melkites, gréco-catholiques roumains et ukrainiens, éthiopiens, érythréens, syro-malankars, syro-malabars, chaldéens, arméniens… et latins: tous seront rassemblés de manière particulière dans la prière ce dimanche. La «Journée des chrétiens d’Orient» se vit à travers diverses initiatives proposées en France ou dans d’autres pays afin de favoriser la communion spirituelle, la découverte des origines du christianisme et la rencontre avec des catholiques issus de différents rites ou des chrétiens d’autres Églises.

    L’Œuvre d’Orient coordonne cette initiative qui se tient chaque 6e dimanche de Pâques. Mgr Pascal Gollnisch, son directeur, nous rappelle quelles situations particulières peuvent retenir l’attention des fidèles cette année.

    Cette journée est née du désir de beaucoup de fidèles, beaucoup de communautés chrétiennes, d’avoir un lien qui ne soit pas seulement un lien de solidarité, avec un aspect financier qui est tout de même très important, mais aussi un lien de communion. La Méditerranée nous sépare et nous unit. Il y a autour de la Méditerranée des forces de division, de violence, des forces de mort que le Pape François dénonce régulièrement. Les fidèles ont souhaité que soient manifestés aussi des liens de communion spirituelle. Cette année, après l’explosion du port de Beyrouth, après ce qu’il s’est passé en Arménie, en Éthiopie – même si ce n’est pas directement sur la Méditerranée, cela nous touche de près -, sachant tout ce qu’il y a encore en Syrie et en Irak – même si la visite du Pape François a été un moment tout à fait lumineux – nous sentons qu’il est bon qu’il y ait ce lien de communion spirituelle entre nous.

    Les chrétiens qui sont en France vont donc prier pour leurs frères d’Orient. Et ceux d’Orient, comment vont-ils vivre cette journée?

    C’est cela qui nous semble très intéressant. Ils sont de plus en plus nombreux à entrer dans la démarche de communion spirituelle. Ce n’est pas une journée pour les chrétiens d’Orient, c’est une journée avec les chrétiens d’Orient, donc ils vont prier pour nous, pour ceux qui sont au Nord, qui ont aussi leurs soucis, leurs difficultés, leur pauvreté à leur manière… Non seulement pour la France, bien sûr, mais aussi pour d’autres pays d’Europe qui entrent dans cette démarche: je pense au Royaume-Uni, à la Belgique, à la Suisse, à la Pologne, à l’Espagne aussi où cela commence. Nous construisons un pont spirituel, le Pape François nous appelle souvent à construire des ponts plutôt que des murs. Nous souhaitons faire un pont de communion spirituelle, dans les temps qui sont les nôtres, c’est tout à fait essentiel.

    Il s’agit donc de la quatrième édition. Sentez-vous que des fruits apparaissent au fil des années?

    Oui, bien sûr, parce que la prière nous rend frères. Si nous sommes frères, nous avons envie de prier les uns pour les autres, les uns avec les autres, mais en même temps la prière elle-même nous rend étonnamment proches. Nos frères de l’autre côté de la Méditerranée disent le Notre Père, ils prient avec Marie, lisent les mêmes pages de l’Évangile… Nous nous sentons tout à coup très proches. Chaque dimanche, nous nous retrouvons ensemble pour les mêmes célébrations et cette proximité spirituelle transperce toutes les différences culturelles, toutes les frontières, toutes les oppositions plus ou moins réelles et plus ou moins factices. Tout à coup nous devenons ensemble, tous ensemble, chrétiens d’Orient et d’Occident.

    La prière que L'Œuvre d’Orient propose cette année a été écrite par des réfugiés qui apprennent le français. Comment ont-ils vécu le fait de participer de cette manière-là à cette initiative?

    Pour ceux de nos frères qui ont dû se lancer dans l’aventure un peu incroyable d’une migration - aucun n’a migré de gaieté de cœur, un chrétien d’Irak c’est un Irakien qui aime son pays, un chrétien de Syrie, c’est quelqu’un qui aime son pays -, il faut transformer cette douleur en richesse. Et là aussi en richesse spirituelle. Ils sont parfois étonnés de notre vie spirituelle, de notre vie d’Église… Parfois certains s’attendaient à trouver une "chrétienté" plus ou moins imaginaire; d’autres pensaient qu’il n’y avait plus du tout de chrétiens en France et découvrent que c’est plus compliqué, plus riche. Je crois que c’est véritablement une incarnation de cette communion spirituelle.

    Voulez-vous ajouter un dernier mot?

    Si la prière nous rend frères, elle nous redonne une espérance commune. Tant en Europe qu’au Moyen-Orient, sous des modalités différentes bien sûr, nos peuples ont besoin de retrouver le chemin d’une espérance. C’est vrai au Liban par exemple, mais aussi parfois chez nous, où beaucoup ne voient plus leur espérance. Je crois que la prière est source d’espérance.


    2021_05_09_09_01_39_Greenshot.pnghttps://oeuvre-orient.fr/vivre-la-journee-des-chretiens-dorient/

    https://www.ktotv.com/article/vivre-la-journee-des-chretiens-dorient

  • RDC : les islamistes redessinent l’est du pays : nouvel appel de l’évêque de Butembo-Beni

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    Relayé par Thomas Oswald sur le site web « Aleteia » ce 8 mai 2021 :

    Sikuli.jpgMgr Paluku Sikuli Melchisédech, évêque du diocèse de Butembo-Beni, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), dénonce la faillite de son gouvernement face aux défis auxquels il est confronté. Des terroristes chassent de chez elles les populations autochtones, des trafiquants exploitent les ressources minières congolaises, sans être inquiétés. Entretien:

    "Face à la dégradation rapide de la situation sécuritaire en République démocratique du Congo (RDC), l’armée vient de prendre la responsabilité de deux provinces de l’est du pays, le Nord Kivu et l’Ituri, où les populations sont à la merci de groupes armés dont les ADF (Allied Democratic Forces), lié depuis 2019 à l’État islamique (EI). « Lors de mon intronisation comme évêque, il y a vingt ans, on parlait déjà de « balkanisation » de la région », dénonce Mgr Paluku Sikuli Melchisédech, évêque du diocèse de Butembo-Beni, dans l’est du pays. « Je constate que l’expression s’applique toujours avec la même violence ! »

    Depuis le début du mois d’avril, une vague de manifestations, parfois violentes, secoue votre pays pour dénoncer l’insécurité. Quelle est votre position à l’égard de ces manifestants ?

    Mgr Paluku Sikuli Melchisédech : On ne peut pas demander aux gens qu’on est en train de tuer comme des bêtes de se taire et ne rien faire. C’est leur droit de réclamer la sécurité, c’est leur droit de réclamer la liberté mais nous voulons simplement que cela soit fait dans le respect de la loi, dans la paix, pas dans la violence.

    Il existe un projet de grande envergure pour islamiser ou chasser les populations autochtones.

    Que dénoncent-ils exactement ?

    L’absence d’efficacité de la mission de maintien de la paix de l’ONU. Mais plus largement, les conflits perpétuels, jamais réglés, qui perdurent dans l’est du pays. Lors de mon intronisation comme évêque, il y a 20 ans, on parlait déjà de « balkanisation » de la région. Je constate que l’expression s’applique toujours ! La Conférence épiscopale nationale congolaise calcule ainsi qu’il y a eu plus de 6.000 morts à Beni depuis 2013 et plus de 2.000 à Bunia pour la seule année 2020. On compte également au moins 3 millions de déplacés et environ 7.500 personnes kidnappées. Il existe un projet de grande envergure pour islamiser ou chasser les populations autochtones.

    Pourquoi parlez-vous d’islamisation ? La principale organisation en cause, l’ADF, ne se revendique pas comme une organisation islamique…

    Tous ceux qui ont été kidnappés par ces groupes terroristes et qui en sont sortis vivants rapportent la même histoire. Ils ont eu le choix entre la mort et la conversion à l’islam. On leur impose des noms musulmans, pour gommer leur identité. Par ailleurs, même les habitants du diocèse qui n’ont pas vécu cette expérience traumatisante peuvent constater que des mosquées poussent partout.

    Qui les finance ?

    En son temps, Mouammar Kadhafi se montrait très généreux pour bâtir ces mosquées. À présent, ce sont d’autres sources de financement qui permettent les constructions de ces lieux de culte.

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  • Covid 19 et alii : le pape François lance un marathon de prière pour en finir avec la pandémie

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    pape 5e87628c619c294b2a8b4575.jpgSelon I.Media  le pape François a décidé de consacrer le mois de mai à un "marathon de prière" afin de demander à Dieu la fin de la pandémie, a annoncé le Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation (21 avril) :

    « Face à la pandémie de Covid-19, le pape François sort l’artillerie lourde. Il a décidé de consacrer le mois de mai, mois de Marie, à un marathon de prière afin de demander à Dieu la fin de la pandémie, a annoncé le Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation ce 21 avril. Le thème choisi par le pontife, « La prière à Dieu montait sans cesse de toute l’Église » (Ac, 12,5), sera le fil rouge de l’initiative qui devrait impliquer une trentaine de sanctuaires du monde entier.

    L’initiative les encourage à promouvoir la récitation du chapelet auprès des fidèles, des familles et des communautés. Le pape François ouvrira en personne cette chaîne de prière le 1er mai et la conclura le 31 mai. 

    Un thème symboliquement fort

    Le verset retenu par le pape François pour ce marathon de prière – « La prière à Dieu montait sans cesse de toute l’Église » – est issu des Actes des apôtres. Ce livre du Nouveau Testament raconte les débuts de la communauté chrétienne après la résurrection du Christ et son ascension au Ciel.

    L’extrait choisi intervient alors que l’apôtre Pierre vient de se faire arrêter par le roi Hérode Agrippa. Le récit rapporte que tous les membres de la communauté chrétienne se mettent alors à prier pour lui. Et, la nuit précédant sa comparution, Pierre, qui était pourtant enchaîné et surveillé par deux soldats, est délivré par un ange ; preuve, pour l’Église, que la prière peut délivrer les hommes des pires turpitudes.

     Lire aussi :Joseph en mars, Marie en mai… à chaque mois de l’année, sa dévotion particulière

    Le mois de mai est traditionnellement consacré à la Vierge Marie. À cette occasion, l’intercession de la Mère du Christ est souvent demandée en récitant la prière mariale du chapelet.

    L’an passé, le pape François avait aussi dédié ce mois de prière à la fin de la pandémie. Le 30 mai 2020, il avait dirigé la prière du chapelet devant la reproduction de la grotte de Lourdes des jardins du Vatican, en communion avec de nombreux sanctuaires mariaux du monde entier. »

    Ref. le pape François lance un marathon de prière pour en finir avec la pandémie

    Lire aussi :Une prière pour les 100.000 morts du Covid-19 en France

    On cherche une initiative belge similaire pour les 24.000 personnes qui ont succombé à ce jour dans notre pays. 

    JPSC

  • Un modèle dans l’accompagnement des malades : saint Jean de Dieu (8 mars)

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    De Défendente Génolini sur France Catholique :

    Jean de Dieu

    Saint Jean de Dieu sauvant les malades de l’incendie de l’hôpital royal.
    © Musée des beaux-arts de Grenade

    Le fondateur des Frères hospitaliers, au XVIe siècle, est un modèle dans l’accompagnement des malades.

    « C’est un fou ! », un aliéné ou un révolutionnaire. Il croit à l’accompagnement thérapeutique et aux soins palliatifs. Il a une manière de parler aux malades, de tenir la main des mourants et de calmer les malades mentaux qui inquiète les partisans des saignées, clystères et camisoles de force. Nous sommes en 1537. Encore quelques siècles avant que sa méthode ne soit approuvée !

    Son père vendait des melons et des olives. Joao, petit Portugais de 8 ans, est kidnappé ou s’enfuit de la maison, nul ne le saura. Il est vendu à un Espagnol. Sa mère meurt de chagrin et son père entre chez les franciscains. Pendant 33 ans Jean vagabonde. Un temps dans les armées de Charles Quint. De petits métiers en expédients, à travers tout le pays. À Grenade, écoutant un sermon, son cœur est bouleversé. Il sort sur la place publique et confesse publiquement son égarement. On le prend pour un cinglé. Mais lui collecte des fonds pour les miséreux, ouvre des hôpitaux, recueille des mourants. On l’appelle « le pauvre des pauvres ». Des jeunes gens le suivent. Il crée les Frères hospitaliers qui portent son nom encore aujourd’hui. À 55 ans, il meurt d’épuisement, en 1550.

    Il est le patron des malades, des hôpitaux et des infirmiers. Mais aussi des imprimeurs.

    Héritage

    Quatre siècles et demi après saint Jean de Dieu, 1 100 Frères vivent, soignent, accueillent, prient, dans une cinquantaine de pays sur les cinq continents dans 450 centres et maisons de soins.
    Écoutons Jean de Dieu qui fait l’inventaire de sa première maison : « Nous avons ici 110 personnes : malades, bien portants, serviteurs, pèlerins, infirmes, mutilés, paralytiques, muets, fous, teigneux, vieillards, nombreux enfants et voyageurs, femmes retirées du vice et pauvres honteux. Tant de pauvres ! Comment les secourir ? »
    Les institutions créées par lui devinrent en France l’Assistance publique.

    Courte prière des infirmiers

    « Saint Jean de Dieu, céleste Patron des infirmiers et infirmières, s’il est triste de souffrir, il est plus triste encore de souffrir seul. Aussi voulons-nous être, jour et nuit, une présence attentive près des souffrants confiés à nos soins. »

  • Irak : le courage du pape

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    De zenit.org (Anita Bourdin) :

    Le « courage » du pape François: à Erbil, les remerciements de Mgr Warda

    Un « puissant » message de fraternité et de pardon à mettre en oeuvre

    A la lumière du soleil couchant, au terme de la messe présidée par le pape François, en ce 3e jour de son pèlerinage en Irak, ce dimanche 7 mars 2021, dans le stade Hariri d’Erbil, c’est Mgr Bachar Matti Warda, C.SS.R., archevêque chaldéen d’Erbil, qui a remercié le pape pour sa venue.

    « Pape François, alors que vous terminez votre visite historique avec nous, nous offrons nos plus sincères remerciements au nom de toutes les personnes rassemblées ici et de ceux qui nous regardent dans le monde », a dit l’archevêque en anglais.

    Le rédemptoriste a évoqué les dangers affrontés par le pape: « Tout d’abord, nous vous remercions pour votre courage, le fait que vous êtes venu ici, sur notre terre troublée, une terre si remplie de violence, ce lieu de conflits sans fin, de déplacements et de souffrances parmi les peuples, et que vous le faites en cette période de pandémie et crise mondiales, rend réel pour nous maintenant les paroles du Christ: «N’ayez pas peur.» Pape François, nous savons que le Christ et vous êtes avec nous. Votre courage coule maintenant en nous. »

    L’archevêque chaldéen a aussi remercié le pape pour son souci des « persécutés » et pour sa prière: « Ensuite, nous vous remercions pour vos prières pour les persécutés et les marginalisés, ici en Irak et dans le monde. Nous savons que vous avez continué à prier pour nous pendant toutes nos temps d’obscurité. Nous savons que grâce à vos prières, nous n’avons jamais été oubliés. Nous savons que par vos prières, vous continuez à pousser ce monde brisé et cette terre brisée à un temps de paix, d’humilité et de prospérité, avec une vie et des objectifs dignes pour tous. »

    Mgr Warda insiste sur le « puissant » message de fraternité et de pardon du pape François, à mettre maintenant en pratique: « Enfin, nous rendons grâce pour le message de paix que vous avez apporté à Erbil et à l’ensemble de l’Irak. Votre puissant message de fraternité et de pardon est maintenant un cadeau pour tout le peuple irakien, ce qui nous laisse, chacun d’entre nous sur cette terre, avec la responsabilité durable de donner vie à votre message dans notre vie quotidienne à partir d’aujourd’hui. »

    « Que Dieu vous accorde la sécurité dans vos voyages. Vous serez pour toujours dans nos prières », a conclu Mgr Warda.

  • Irak : "le Christ vit et travaille dans son peuple saint et fidèle"

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    De Nico Spuntoni sur le site de la Nuova Bussola Quotidiana :

    Irak : "le Christ vit et travaille dans son peuple saint et fidèle"

    08-03-2021

    "Aujourd'hui, je peux voir et toucher de mes propres mains que l'Église en Irak est vivante, que le Christ vit et travaille dans son peuple saint et fidèle". Les paroles du pape dans l'homélie finale témoignent de sa satisfaction quant à l'issue du premier voyage apostolique après le déclenchement de la pandémie. Un voyage difficile, incertain jusqu'au dernier moment et qui lui a coûté non seulement des efforts physiques, mais aussi quelques critiques.

    Mais cela en valait la peine, surtout à cause de la rencontre avec l'Eglise irakienne qui souffre, si loin des "suggestions néfastes de pouvoir et d'argent" accusées dans l'homélie. Francis a applaudi le peuple chrétien d'Irak, décrit comme "les instruments de la paix et de la miséricorde de Dieu, les artisans patients et courageux d'un nouvel ordre social". Dans sa salutation finale au stade Hariri, le Pontife a fait allusion à l'œcuménisme du sang, disant qu'il voulait embrasser "les chrétiens des différentes confessions" qui, pour beaucoup, "ont versé du sang sur le même sol" et "brillent ensemble, étoiles dans le même ciel". A la fin du dernier engagement public de ses trois jours (+1) en Irak, Francis est apparu fatigué mais heureux et a salué les personnes présentes en portant la main à son cœur. Dans son homélie, il a répété certains des thèmes qui lui sont chers, expliquant alors qu'il avait souhaité ce pèlerinage avec tant de force, notamment en raison de la solidarité dont l'Église irakienne fait preuve envers les pauvres et les personnes qui souffrent.

    Avant Erbil, il y a eu une visite à la communauté de Qaraqosh, un village où historiquement la présence chrétienne a toujours été massive. Dans la cathédrale catholique syrienne de l'Immaculée Conception, dévastée par les terroristes d'Isis qui en ont fait un champ de tir et restaurée après la libération de 2017, le Souverain Pontife a déclaré que la réunion d'hier "montre que le terrorisme et la mort n'ont jamais le dernier mot" car "le dernier mot appartient à Dieu". Aux fidèles vétérans des souffrances de l'occupation islamiste, François a prêché le pardon qui "est nécessaire pour rester chrétien", tout en disant qu'il était conscient de la difficulté de la tâche. Il n'a pas manqué de les inviter à dire non au terrorisme et à l'instrumentalisation de la religion. Pour le 8 mars, le Pape a une pensée particulière pour les femmes, principales victimes de ces dernières décennies de guerre : "A toutes les mères et les femmes de ce pays, femmes courageuses qui continuent à donner la vie malgré les abus et les blessures - a dit Bergoglio - que les femmes soient respectées et protégées ! Qu'on leur accorde de l'attention et des opportunités".

    Le premier engagement de sa troisième journée irakienne a cependant eu lieu à Mossoul, ville-symbole d'abord de l'avancée d'Isis puis de sa défaite. C'est ici que François a présidé une prière de suffrage pour les victimes de la guerre à Hosh al-Bieaa et a soulevé la question de la disparition des chrétiens au Moyen-Orient, déclarant que "la réduction tragique des disciples du Christ est un dommage incalculable non seulement pour les individus et les communautés concernés, mais pour la société même qu'ils laissent derrière eux". Le Saint-Père a également réitéré sa conviction que "la fraternité est plus forte que le fratricide, que l'espoir est plus fort que la mort, que la paix est plus forte que la guerre". Une conviction qui, selon le Pape, "ne peut jamais être étouffée dans le sang versé par ceux qui pervertissent le nom de Dieu en suivant des chemins de destruction". De retour à Bagdad hier soir, François reviendra à Rome ce matin, mettant ainsi fin à son 33ème voyage apostolique. Un voyage qu'il n'oubliera pas de sitôt. 

  • Entre ministres et virologues: voici l’évêque d’Anvers, Johan Bonny, en campagne vaccinatoire anti-covid 19

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    Une information de Sarah Poucet publiée le 5 mars sur le site cathobel, organe officiel de presse interdiocésain :

    « Dans un message vidéo, l’évêque Johan Bonny, accompagné du virologue Steven Van Gucht, a encouragé la communauté catholique à se faire vacciner.

    His_Master's_Voice.jpgSteven Van Gucht assure que le vaccin est sûr et ce, peu importe la marque. Après la période compliquée que nous avons vécue, le début vaccination est un signe d’espoir, souligne-t-il. L’évêque d’Anvers, pour sa part rappelle que nous avons reçu la vie de Dieu et que nous sommes tenus d’en prendre soin. Il appelle la communauté à se faire vacciner. C’est aussi la seule façon d’atteindre un seuil de sécurité suffisant que pour reprendre les activités au sein de l’Église, précise-t-il.

    Selon Kerknet, cette vidéo est une initiative du cabinet de Bart Somers, ministre flamand du Vivre ensemble et des Affaires intérieures soutenue par Vincent van Quickenborne, ministre de la Justice »

    Ref. L’évêque Johan Bonny appelle à se faire vacciner

    Pendant ce temps, la ministre régionale wallonne de la santé était interpellée par Mathilde Vandorpe (cdh) concernant la mise à l’écart des maisons de repos pour religieux du plan de vaccination.  Même si elle est « consciente du problème », Christie Morreale a expliqué que « le manque d’uniformité entre les structures l’empêche de prendre une décision » : la stratégie de vaccination ne sera donc pas modifiée. On joue à quoi exactement ?

    JPSC

  • Belgique : les maisons de religieux exclues des priorités de vaccination contre la pandémie de coronavirus

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    Les Belges sont-ils tous égaux devant les normes sanitaires ministérielles et autres relatives à la pandémie de coronavirus ? Après le numerus clausus impraticable limitant à 15 le nombre de fidèles autorisés à prendre part ensemble à un acte du culte dans une église, quelle qu’en soit la dimension, les pouvoirs publics en Wallonie et à Bruxelles auraient, maintenant, exclu des priorités de vaccination les résidents des maisons de repos de congrégations catholiques constituées pour les religieuses et religieux âgés. Un article de Sarah Poucet publié par le site web « cathobel » ce 24 février 2021 :

    mains-agees-275x150.jpg« Les maisons de repos de congrégations catholiques, accueillant religieux et religieuses, ne sont pas comprises dans les premières phases des plans de vaccinations bruxellois et wallon, alors que les maisons de repos classiques le sont. Discrimination ? L’affaire sera bientôt discutée au Parlement wallon.

    La Maison Saint-Claude La Colombière, située à Bruxelles, accueille une quarantaine de jésuites âgés qui terminent leur vie dans une maison qu’ils partagent. Comme dans des maisons de repos ordinaires, les résidents bénéficient de soins infirmiers avec un personnel soignant, de cuisine et d’entretien. Pourtant, les résidents de cette maison ne sont pas encore vaccinés. Après s’être adressé à Iris Care, en charge de la vaccination à Bruxelles, les responsables de l’établissement ont reçu une réponse indiquant que le vaccin arriverait en février. Depuis, plus de nouvelles et aucun vaccin à l’horizon. Si la Colombière a décidé de ne pas s’inquiéter et d’attendre patiemment, ce n’est pas le cas de tous les lieux de séjour pour religieux et religieuses. En effet, ils sont tous écartés des premières phases des campagnes de vaccination (wallonne et bruxelloise) qui concernent les homes et les collectivités comme les maisons pour personnes handicapées.

    Le Coreb, la Conférence des Religieux et Religieuses en Belgique, a décidé de fédérer les inquiétudes des différentes congrégations. Elle a envoyé ce vendredi 19 février une lettre aux ministres de la santé, dont Franck Vandenbroucke (sp.a), demandant que ces 1750 religieux et religieuses tout comme le personnel soignant de ces établissements, soient reconnus comme personnes à risque. Elle demande de mettre fin à cette différence de traitement avec les homes traditionnels en procurant rapidement le vaccin aux médecins référents de chaque communauté.

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  • La reconnaissance des vertus héroïques de trois missionnaires italiennes mortes d'Ebola au Congo

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    Dépêche de l'Agence Fides :

    VATICAN - Reconnaissance des vertus héroïques de trois missionnaires italiennes mortes d'Ebola au Congo

    lundi, 22 février 2021

    Le 20 février, le Saint-Père François a autorisé la Congrégation pour la Cause des Saints à promulguer un certain nombre de décrets dont ceux concernant la reconnaissance des vertus héroïques de trois religieuses missionnaires italiennes appartenant à la Congrégation des Sœurs des Pauvres, Institut Palazzolo, mortes en République démocratique du Congo – alors Zaïre – en 1995 suite à l'épidémie d'Ebola. Les religieuses, qui avaient passé plusieurs décennies en mission en Afrique, engagées dans l'assistance sanitaire, trouvèrent la mort pour ne pas laisser sans soin ceux qui avaient été contaminés. A Kikwit, l'Ebola fit 220 victimes dont 176 moururent des suites de la maladie.

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  • Diocèse de Liège : reprise des activités paroissiales au seuil du carême

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    Lu sur le site web officiel du diocèse :

    diocese-150x150.jpg« A l’approche du Carême, alors que le protocole pour les cultes n’a pratiquement pas changé  depuis deux mois, les responsables du diocèse de Liège souhaitent une reprise progressive des activités et célébrations, tout en invitant les acteurs pastoraux à faire preuve de créativité.

    Dans une lettre publiée cette semaine et adressée à tous les acteurs paroissiaux du diocèse, y compris les Fabriques d’église, le vicaire général du diocèse de Liège, Eric de Beukelaer, souhaite que partout, on reprenne « un rythme de vie pastorale, dans le respect des règles sanitaires qui risquent de durer ».

    Au centre évidemment, les eucharisties dominicales, qui ont déjà repris dans un grand nombre de paroisses. Actuellement et jusqu’à nouvel ordre, les assemblées ne peuvent pas dépasser 15 personnes. Malgré cette limitation, le vicaire général souhaite que l’eucharistie soit de nouveau célébrée partout, normalement sur réservation. Il est même permis d’agrandir le nombre de messes, « mais en veillant de ne pas dépasser le doublement du nombre de messes normalement célébrées ».

    Cendres sans messe ?

    Le Carême commence par le grand geste du Mercredi des Cendres. Comment faire en sorte qu’un maximum de paroissiens puisse recevoir les cendres? Réponse du chanoine de Beukelaer: « Dans toutes les églises, il est suggéré de déléguer une équipe de fidèles pour imposer les cendres à diverses heures, au cours d’une célébration de la parole dépouillée, permettant à un maximum de groupes de 15 personnes de vivre ce moment fort de l’entrée en carême. »

    Les baptêmes, mariages et funérailles peuvent être célébrés dans le respect des restrictions sanitaires. Mais qu’en est-il des premières communions, professions de foi et confirmations? Après les annulations en 2020, le retard n’avait pas été rattrapé partout. « Il n’est pas bon de continuer à remettre indéfiniment ces étapes dans le parcours chrétien des jeunes », lit-on dans la lettre aux acteurs pastoraux.  « Nous vous invitons donc à célébrer les premières communions avec une ou maximum deux familles. Pour les professions de foi, on peut imaginer une proclamation des jeunes filmée par vidéo et diffusée sur les réseaux sociaux et un accueil individualisé dans l’église de chaque jeune avec sa famille et parrains. Pour les confirmations, quelque chose de similaire peut être mis en œuvre, le confirmateur accueillant, tour à tour, chaque jeune et sa famille dans l’église. »

    Le texte complet de cette lettre des responsables diocésains peut être consulté en français ou allemand en cliquant ici.

                                                                                                               Ralph SCHMEDER »

    Ref. : Diocèse de Liège : reprise des activités paroissiales au seuil du carême

    Voir aussi : ouverture du carême 2021 : célébrations du mercredi des cendres à l’église du saint-sacrement à Liège

    Le mouvement se prouve en marchant : il avait déjà largement et spontanément anticipé les souhaits officiels qui l’entérinent maintenant et en attendant mieux que la jauge sanitaire absurde prescrite par les arrêtés ministériels qui l’entravent encore aujourd’hui.

    Faut-il rappeler ici ce que déclarait avant-hier le pape François au corps diplomatique accrédité auprès du Saint-Siège à propos de l’importance de la liberté du culte dans le cadre de la crise sanitaire :

    « […] Les exigences pour contenir la diffusion du virus ont aussi eu des conséquences sur diverses libertés fondamentales, y compris la liberté de religion, en limitant le culte et les activités éducatives et caritatives des communautés de foi. Il ne faut pas négliger cependant le fait que la dimension religieuse constitue un aspect fondamental de la personnalité humaine et de la société, qui ne peut être effacé ; et que, alors que l’on cherche à protéger les vies humaines de la diffusion du virus, on ne peut considérer la dimension spirituelle et morale de la personne comme secondaire par rapport à la santé physique.

    La liberté de culte n’est pas un corollaire de la liberté de réunion mais dérive essentiellement du droit à la liberté religieuse qui est le premier et plus fondamental droit humain. Il est donc nécessaire que celle-ci soit respectée, protégée et défendue par les Autorités civiles, comme la santé et l’intégrité physique. D’ailleurs, un bon soin du corps ne peut jamais faire abstraction du soin de l’âme… ».

    JPSC

  • Sœur Gloria Cecilia Narváez retenue en otage depuis quatre ans entre les mains de djihadistes

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    De Lucie Sarr sur le site de La Croix Africa

    Sœur Gloria Cecilia Narváez, quatre ans entre les mains de djihadistes

    La religiosa colombiana Gloria Cecilia Narváez Argoty

    Voilà désormais 4 ans que sœur Gloria Cecilia Narváez, religieuse colombienne a été enlevée au Mali, le 7 février 2017.

    Les dernières nouvelles de cette consacrée datent d’octobre lorsque Sophie Pétronin, ex-otage libérée par les djihadistes du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (Gsim) a alerté sur son état de santé.

    Sœur Gloria Cecilia Narváez, enlevée le 7 février 2017, à Karangasso, dans le sud du Mali où elle était en mission depuis plus de 10 ans, est encore entre les mains des djihadistes du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (Gsim).

    Libérée le 8 octobre 2020, Sophie Pétronin, ex-otage française, a donné des nouvelles de la religieuse colombienne de la congrégation des sœurs franciscaines de Marie Immaculée. Les deux femmes avaient passé une grande partie de leur captivité ensemble. Selon Sophie Pétronin, sœur Gloria, malade, a demandé au président français Emmanuel Macron d’agir. Sophie Pétronin a aussi raconté qu’ensemble, elles ont traversé de nombreux camps et partagé couvertures, nourriture et eau. Selon l’ex-otage, la religieuse avait été ligotée pendant trois jours parce qu’elle s’était perdue au cours d’une promenade.

    Demande d’aide

    Dans un message vidéo publié le 29 janvier 2018, Sœur Gloria Cecilia Narvaez Argoti sollicitait l’aide du pape François. On la voyait, en habit religieux, l’air fatigué, implorant, les mains jointes, l’aide du pape pour sa libération. En septembre 2017, les autorités colombiennes avaient évoqué sa santé précaire. « Elle est vivante mais son état de santé n’est pas bon. Elle a des problèmes à une jambe et à un rein ».

    Pétition

    Dès le lendemain de son enlèvement, l’Église malienne s’était mobilisée pour la libération de la religieuse. En mai 2017, la congrégation des sœurs franciscaines de Marie Immaculée avait lancé une pétition pour la libération de Sœur Gloria. Celle-ci avait recueilli plus de 90 000 signatures.

    En mars de la même année, la Conférence des évêques du Mali avait également lancé un « plan d’urgence » pour qu’elle retrouve la liberté. Il s’agissait de diffuser dans tous les médias maliens un message exigeant la libération de l’otage colombien. L’épiscopat malien avait également demandé à tous les fidèles de prier quotidiennement pour qu’elle soit libérée.

    Sa maman est décédée

    Rosita Argoty de Narváez, 87 ans, la mère de sœur Gloria Cecilia Narváez, est décédée fin septembre 2020 sans avoir pu revoir sa fille qu’elle rêvait d’embrasser avant de s’éteindre.

    Lire aussi : AFRIQUE/MALI - Appel en faveur de la libération rapide d'une religieuse enlevée... voici quatre ans