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Solidarité - Page 15

  • Inondations : le communiqué de l'évêque de Liège

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    Diocèse de Liège – Communiqué de l’évêque

     

     

    Chers Frères et Sœurs,

     

    Les inondations de plus en plus catastrophiques de ces derniers jours ont provoqué de grandes souffrances dans la population de notre province. De nombreux endroits sont inondés, comme les centres-villes d’Eupen-bas, de Verviers, de Spa, de Theux, de Chaudfontaine, de Chênée, d’Angleur. La ville de Liège est menacée aussi. Nous déplorons le décès de plusieurs personnes. Nos autorités font le maximum pour venir en aide à chacun, nous les en remercions de tout cœur. Elles sont évidemment limitées dans leurs moyens par la violence des éléments naturels. Merci aussi à tous les bénévoles qui s’emploient à secourir leurs proches.

    L’angoisse étreint beaucoup de familles au vu des dégâts dus aux eaux et sous la menace d’une crue plus forte encore. C’est pourquoi nous invitons chacun à la solidarité avec ses proches et avec les personnes dans le besoin. Les locaux paroissiaux ou les églises peuvent être mis à la disposition des personnes nécessiteuses s’ils sont protégés contre les eaux. Malheureusement de nombreuses églises sont inondées à leur tour.

    Que cela ne nous empêche pas de nous porter mutuellement dans la prière. Vous trouverez ci joint un texte de prière préparé par l’abbé Pierre Hannosset, curé de l’UP Notre-Dame des Sources – Chaudfontaine-Trooz, et disponible sur le site http://www.ndds.be/images/Annoncer/meditations/2021-07-14b.pdf. Merci à lui de nous aider à prier en ces temps pénibles, à garder espoir et confiance dans l’épreuve. Soyons confiants dans la force du Seigneur, communiquée à nous par son Esprit-Saint. Prions par l’intercession de Marie, la Vierge des Pauvres, elle qui nous a précédés dans la voie des épreuves et qui nous protège dans l’adversité.

    Courage à tous !

    Jean-Pierre Delville, évêque de Liège

    Liège, jeudi 15 juillet

     

    Et aussi : Inondations en Belgique : le card. Jozef De Kesel appelle à la solidarité

  • Pie XII, le pape calomnié

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    De France Catholique :

    Pie XII (1876-1958)

    Le pape calomnié

    propos recueillis par Constantin de Vergennes

    vendredi 18 juin 2021

    Pie XII en 1939.

    Cible de graves accusations sur son action durant la Seconde Guerre mondiale, Pie XII fut en réalité une figure de courage et d’habileté, comme le révèlent les archives du Vatican qui viennent de s’ouvrir. Entretien avec Johan Ickx, responsable des Archives historiques de la Secrétairerie d’État, et auteur de Le Bureau. Les juifs de Pie XII (éd. Michel Lafon).

    Avant de devenir le pape Pie XII, Eugenio Pacelli a été marqué par l’action pour la paix de Benoît XV. En quoi a-t-il marqué son propre pontificat ?

    Johan Ickx : S’il existe un nombre très important de livres publiés sur Pie XII, il est surprenant de constater l’absence d’études sérieuses sur l’activité durant la Première Guerre d’Eugenio Pacelli, alors diplomate et secrétaire de la Congrégation pour les affaires ecclésiastiques extraordinaires – le ministère des Affaires étrangères du Saint-Siège de cette époque. Lors de la préparation du livre La guerre et le Vatican (éd. du Cerf), publié en 2018 à partir de sources disponibles depuis des décennies, j’ai été convaincu qu’il existait une anomalie – pour ne pas dire une distorsion idéologique – dans l’interprétation de l’œuvre du pape d’alors, Benoît XV, en faveur de la paix. Dans nos livres et cours d’histoire, à de rares exceptions près, ce pape fut appelé par l’historiographie belge et française «  der Moffenpapst  » : le «  pape des Boches  ». Ce refrain nous a été enseigné et répété depuis les années 1960 dans les universités comme une vérité définitive, acquise par la science historique.

    Cette historiographie a utilisé un grief formulé par un courant présent dans l’opinion publique française et belge après la Grande Guerre, qui voulait que le pape n’ait pas parlé, n’ait rien fait et soit resté inerte face à la brutalité de la fureur teutonique. Et ce sont les mêmes accusations qui seront portées, vingt ans après la Seconde Guerre mondiale, contre Pie XII. Or, on découvre que la diplomatie de Pacelli, pendant la Première Guerre mondiale, suivait une orientation inverse : une ouverture vers les forces alliées, la Belgique, la France et l’Angleterre. Parmi ses propres collaborateurs, il règne au contraire une singulière méfiance envers le mensonge teutonique, et même envers les éléments pro-allemands. Tout ceci a des répercussions sur l’historiographie du pontificat de Pie XII. Mais il faudra attendre de nouvelles études sur cette période spécifique pour comprendre totalement le jeune Pacelli.

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  • Le retour de la culture: à Liège, concert « Bach Inspiration » à l’église du Saint-Sacrement le dimanche 13 juin 2021 à 17 heures

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    Après tant de mois de silence forcé par la pandémie du coronavirus, le Choeur de Chambre Praeludium et son chef Patrick Wilwerth ont le plaisir de vous inviter à leur prochain concert qui aura lieu à l’église du Saint-Sacrement le dimanche 13 juin 2021 à 17 heures.

    Pour lui c’est une joie immense de pouvoir chanter et vous offrir, avec l’ensemble instrumental Darius, un moment de musique intense, des pages du plus grand musicien de tous les temps et fêter le retour de la Culture trop longtemps muselée.

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    Réservations : Tel. 0495/79 80 38 ou email patrickwilwerth@icloud.com

    Entrées : 10 € (étudiants – 26 ans : 5€)

    Paiement sur place ou versement  au compte bancaire n° : BE13 0004 5096 6639  au nom de l’asbl Tempus Musicale. En communication : concert 13 juin 21.

    JPSC

  • Ce 24 mai, prions pour les chrétiens de Chine

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    De KTO :

    Le 24 mai, prions pour les chrétiens de Chine

    À l’occasion de la Journée mondiale de prière pour l’Église de Chine, le 24 mai 2021, KTO vous propose une programmation spéciale pour prier et méditer pour les chrétiens chinois.

    Instaurée par Benoît XVI en 2007, la Journée mondiale de prière pour la Chine invite l'Église universelle à prier pour les fidèles catholiques chinois le 24 mai. Cette date marque également la fête de Notre-Dame de Sheshan, patronne de la Chine, dont le sanctuaire se trouve près de Shanghai. 

    Le pontife avait alors écrit une prière à Notre Dame de Sheshan pour soutenir « l'engagement de ceux qui, en Chine, parmi leurs travaux quotidiens, continuent à croire, à espérer, à aimer, afin qu'ils ne craignent jamais de parler de Jésus au monde et du monde à Jésus ». À la Vierge, il avait demandé d'aider « les catholiques à être toujours des témoins crédibles de l'amour, en restant unis au rocher de Pierre sur lequel l'Eglise est bâtie ».

    À 20h50, KTO diffuse un documentaire exceptionnel sur les sœurs de l'ombre, ces ordres religieux féminins présents en Chine, qui ont apporté une aide très concrète aux malades, aux pauvres, aux enfants abandonnés, et aux réfugiés souvent au péril de leur vie. 

    Sœurs de l'ombre, une coproduction KTO/Saison Cinq, réalisé par Sébastien Cassen.

    Le pape François porte une attention particulière à l'Église de Chine depuis le début de son pontificat. Après 70 ans de rupture et de tensions, la Chine et le Vatican ont signé en septembre 2018 un accord provisoire autorisant le Pape à nommer des évêques en concertation avec le Parti communiste chinois. « Il ne s'agit pas de nommer des fonctionnaires pour la gestion des questions religieuses, mais d'avoir des Pasteurs authentiques selon le cœur de Jésus, engagés à travailler généreusement au service du Peuple de Dieu », a écrit le Saint-Père dans son message aux catholiques chinois et à l'Église universelle, après la signature de l'accord.

    Pour célébrer cette journée, KTO donne la parole à des témoins du Christ dans l’Empire du Milieu.

    Des témoins du Christ en Chine

    L'artiste chinois Yin Xin, témoigne de son parcours et de son espérance pour la Chine, à travers la place qu'il donne au Christ dans ses oeuvres.

    Père Charbonnier : « Que l'amour fraternel entre les catholiques de Chine redevienne un témoignage

    Le père Jean Charbonnier, prêtre des Missions Étrangères de Paris, nous confie son expérience de l'Eglise en Chine en tant que missionnaire et son espérance pour les catholiques chinois.

    Père Lepeu : « Je suis émerveillé par la créativité des jeunes qui travaillent l'Église »

    Le Père Bruno Le Peu, prêtre des Missions Étrangères de Paris, coordinateur du service Chine des Missions Étrangères de Paris, nous confie son regard plein d'espérance pour l'Eglise de Chine face aux défis qu'elle doit relever.

  • Une semaine mondiale de prière pour l'Eglise en Chine (23-30 mai)

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    Du site des Missions Etrangères de Paris :

    Le cardinal Charles Maung Bo inspire le lancement d’une semaine mondiale de prière pour la Chine

    12/05/2021

    Près de deux semaines avant la Journée mondiale de prière pour l’Église en Chine, célébrée le 24 mai à l’occasion de la fête de Notre-Dame de Sheshan, un groupe de laïcs chrétiens du monde entier a lancé une campagne de prière mondiale pour la Chine, en appelant à prier pour l’Église et le peuple chinois du 23 au 30 mai. Les membres de la coalition, parmi lesquels des personnalités politiques, avocats et militants pour la liberté religieuse et les droits de l’homme, expliquent s’inspirer d’un message publié en mars dernier par le cardinal Bo, appelant à une semaine mondiale de prière pour la Chine.

    Un groupe de laïcs chrétiens du monde entier a lancé une campagne de prière mondiale pour la Chine, en appelant les fidèles à prier du 23 au 30 mai pour l’Église et le peuple de Chine, y compris pour les Ouïghours persécutés au Xinjiang, pour les prisonniers d’opinion, pour les membres du clergé et pour les militants prodémocratie hongkongais détenus. Parmi les membres de la coalition à l’origine de cette initiative, on compte Chris Smith, du Congrès américain, Lord David Alton, un homme politique britannique, Garnett Genuis, un parlementaire canadien, Kevin Andrews, un député australien, Jane Adolphe, un professeur de droit, Nina Shea, une avocate américaine, et Benedict Rogers, un militant des droits de l’homme basé à Londres. Andrew Bennett, ancien ambassadeur du Canada pour la liberté religieuse (en tant que dirigeant de l’ancien Bureau pour la liberté de religion du Canada), est le porte-parole de la coalition. Leur campagne a pour but de fournir des informations sur les prisonniers politiques et religieux et sur la situation de la liberté religieuse en Chine.

    Prière à la Mère de la Chine et de l’Asie

    Leurs auteurs de cette initiative internationale cherchent également à organiser des veillées et des célébrations spéciales durant la dernière semaine du mois de mai. Ils expliquent s’inspirer d’un message du cardinal Charles Maung Bo, archevêque de Rangoun (Birmanie) et président de la FABC (Fédération des conférences épiscopales d’Asie), qui a lancé l’idée, en mars dernier, d’une semaine mondiale de prière pour l’Église et le peuple de Chine. La Journée mondiale de prière pour la Chine, établie par le pape Benoît XVI en 2007, est célébrée le 24 mai, le jour de la fête de Notre-Dame de Sheshan, également appelée « Marie Aide des Chrétiens », vénérée au sanctuaire marial de Sheshan, près de Shanghai. Afin d’expliquer les raisons de cette semaine de prière, le cardinal Bo a expliqué en mars dernier : « Je veux exprimer tout mon amour pour les peuples de Chine, mon respect pour leur civilisation multiséculaire et pour leur extraordinaire croissance économique, et mon espoir que leur pays continue de grandir en tant que puissance mondiale, pour qu’il devienne une force au service du bien et pour la protection des droits des plus vulnérables. » De même, le cardinal birman a invité les fidèles « à se joindre au pape François, au pape émérite Benoît XVI et à toute l’Église, pour demander, selon les mots de Benoît XVI, à la ‘Mère de la Chine et de l’Asie’ de soutenir les fidèles, afin ‘qu’ils ne craignent jamais de parler de Jésus au monde et du monde à Jésus’. Afin qu’ils soient ‘toujours des témoins crédibles de cet amour, les maintenant unis au roc qui est Pierre, sur lequel est construite l’Église’. » (Benoît XVI, Prière à Notre-Dame de Sheshan)

    (Avec Asianews)

  • 9 mai : Journée des Chrétiens d'Orient

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    De Vatican News (Adélaïde Patrignani) :

    Journée des chrétiens d’Orient: transformer la douleur en richesse spirituelle

    Ce 9 mai, 6e dimanche de Pâques, marque la 4e journée des Chrétiens d’Orient. Cette journée internationale de prière et de rencontres a pour but de renforcer le lien spirituel entre chrétiens d’Orient et d’Occident. Mgr Pascal Gollnisch est directeur de l’Œuvre d’Orient, entité coordinatrice de cette journée. Dans un contexte où de nombreux pays traversent une période d’épreuve, cette initiative vient établir une communion bienvenue, par-delà les frontières.

    Chrétiens orientaux, syriaques, coptes, maronites, grec-melkites, gréco-catholiques roumains et ukrainiens, éthiopiens, érythréens, syro-malankars, syro-malabars, chaldéens, arméniens… et latins: tous seront rassemblés de manière particulière dans la prière ce dimanche. La «Journée des chrétiens d’Orient» se vit à travers diverses initiatives proposées en France ou dans d’autres pays afin de favoriser la communion spirituelle, la découverte des origines du christianisme et la rencontre avec des catholiques issus de différents rites ou des chrétiens d’autres Églises.

    L’Œuvre d’Orient coordonne cette initiative qui se tient chaque 6e dimanche de Pâques. Mgr Pascal Gollnisch, son directeur, nous rappelle quelles situations particulières peuvent retenir l’attention des fidèles cette année.

    Cette journée est née du désir de beaucoup de fidèles, beaucoup de communautés chrétiennes, d’avoir un lien qui ne soit pas seulement un lien de solidarité, avec un aspect financier qui est tout de même très important, mais aussi un lien de communion. La Méditerranée nous sépare et nous unit. Il y a autour de la Méditerranée des forces de division, de violence, des forces de mort que le Pape François dénonce régulièrement. Les fidèles ont souhaité que soient manifestés aussi des liens de communion spirituelle. Cette année, après l’explosion du port de Beyrouth, après ce qu’il s’est passé en Arménie, en Éthiopie – même si ce n’est pas directement sur la Méditerranée, cela nous touche de près -, sachant tout ce qu’il y a encore en Syrie et en Irak – même si la visite du Pape François a été un moment tout à fait lumineux – nous sentons qu’il est bon qu’il y ait ce lien de communion spirituelle entre nous.

    Les chrétiens qui sont en France vont donc prier pour leurs frères d’Orient. Et ceux d’Orient, comment vont-ils vivre cette journée?

    C’est cela qui nous semble très intéressant. Ils sont de plus en plus nombreux à entrer dans la démarche de communion spirituelle. Ce n’est pas une journée pour les chrétiens d’Orient, c’est une journée avec les chrétiens d’Orient, donc ils vont prier pour nous, pour ceux qui sont au Nord, qui ont aussi leurs soucis, leurs difficultés, leur pauvreté à leur manière… Non seulement pour la France, bien sûr, mais aussi pour d’autres pays d’Europe qui entrent dans cette démarche: je pense au Royaume-Uni, à la Belgique, à la Suisse, à la Pologne, à l’Espagne aussi où cela commence. Nous construisons un pont spirituel, le Pape François nous appelle souvent à construire des ponts plutôt que des murs. Nous souhaitons faire un pont de communion spirituelle, dans les temps qui sont les nôtres, c’est tout à fait essentiel.

    Il s’agit donc de la quatrième édition. Sentez-vous que des fruits apparaissent au fil des années?

    Oui, bien sûr, parce que la prière nous rend frères. Si nous sommes frères, nous avons envie de prier les uns pour les autres, les uns avec les autres, mais en même temps la prière elle-même nous rend étonnamment proches. Nos frères de l’autre côté de la Méditerranée disent le Notre Père, ils prient avec Marie, lisent les mêmes pages de l’Évangile… Nous nous sentons tout à coup très proches. Chaque dimanche, nous nous retrouvons ensemble pour les mêmes célébrations et cette proximité spirituelle transperce toutes les différences culturelles, toutes les frontières, toutes les oppositions plus ou moins réelles et plus ou moins factices. Tout à coup nous devenons ensemble, tous ensemble, chrétiens d’Orient et d’Occident.

    La prière que L'Œuvre d’Orient propose cette année a été écrite par des réfugiés qui apprennent le français. Comment ont-ils vécu le fait de participer de cette manière-là à cette initiative?

    Pour ceux de nos frères qui ont dû se lancer dans l’aventure un peu incroyable d’une migration - aucun n’a migré de gaieté de cœur, un chrétien d’Irak c’est un Irakien qui aime son pays, un chrétien de Syrie, c’est quelqu’un qui aime son pays -, il faut transformer cette douleur en richesse. Et là aussi en richesse spirituelle. Ils sont parfois étonnés de notre vie spirituelle, de notre vie d’Église… Parfois certains s’attendaient à trouver une "chrétienté" plus ou moins imaginaire; d’autres pensaient qu’il n’y avait plus du tout de chrétiens en France et découvrent que c’est plus compliqué, plus riche. Je crois que c’est véritablement une incarnation de cette communion spirituelle.

    Voulez-vous ajouter un dernier mot?

    Si la prière nous rend frères, elle nous redonne une espérance commune. Tant en Europe qu’au Moyen-Orient, sous des modalités différentes bien sûr, nos peuples ont besoin de retrouver le chemin d’une espérance. C’est vrai au Liban par exemple, mais aussi parfois chez nous, où beaucoup ne voient plus leur espérance. Je crois que la prière est source d’espérance.


    2021_05_09_09_01_39_Greenshot.pnghttps://oeuvre-orient.fr/vivre-la-journee-des-chretiens-dorient/

    https://www.ktotv.com/article/vivre-la-journee-des-chretiens-dorient

  • RDC : les islamistes redessinent l’est du pays : nouvel appel de l’évêque de Butembo-Beni

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    Relayé par Thomas Oswald sur le site web « Aleteia » ce 8 mai 2021 :

    Sikuli.jpgMgr Paluku Sikuli Melchisédech, évêque du diocèse de Butembo-Beni, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), dénonce la faillite de son gouvernement face aux défis auxquels il est confronté. Des terroristes chassent de chez elles les populations autochtones, des trafiquants exploitent les ressources minières congolaises, sans être inquiétés. Entretien:

    "Face à la dégradation rapide de la situation sécuritaire en République démocratique du Congo (RDC), l’armée vient de prendre la responsabilité de deux provinces de l’est du pays, le Nord Kivu et l’Ituri, où les populations sont à la merci de groupes armés dont les ADF (Allied Democratic Forces), lié depuis 2019 à l’État islamique (EI). « Lors de mon intronisation comme évêque, il y a vingt ans, on parlait déjà de « balkanisation » de la région », dénonce Mgr Paluku Sikuli Melchisédech, évêque du diocèse de Butembo-Beni, dans l’est du pays. « Je constate que l’expression s’applique toujours avec la même violence ! »

    Depuis le début du mois d’avril, une vague de manifestations, parfois violentes, secoue votre pays pour dénoncer l’insécurité. Quelle est votre position à l’égard de ces manifestants ?

    Mgr Paluku Sikuli Melchisédech : On ne peut pas demander aux gens qu’on est en train de tuer comme des bêtes de se taire et ne rien faire. C’est leur droit de réclamer la sécurité, c’est leur droit de réclamer la liberté mais nous voulons simplement que cela soit fait dans le respect de la loi, dans la paix, pas dans la violence.

    Il existe un projet de grande envergure pour islamiser ou chasser les populations autochtones.

    Que dénoncent-ils exactement ?

    L’absence d’efficacité de la mission de maintien de la paix de l’ONU. Mais plus largement, les conflits perpétuels, jamais réglés, qui perdurent dans l’est du pays. Lors de mon intronisation comme évêque, il y a 20 ans, on parlait déjà de « balkanisation » de la région. Je constate que l’expression s’applique toujours ! La Conférence épiscopale nationale congolaise calcule ainsi qu’il y a eu plus de 6.000 morts à Beni depuis 2013 et plus de 2.000 à Bunia pour la seule année 2020. On compte également au moins 3 millions de déplacés et environ 7.500 personnes kidnappées. Il existe un projet de grande envergure pour islamiser ou chasser les populations autochtones.

    Pourquoi parlez-vous d’islamisation ? La principale organisation en cause, l’ADF, ne se revendique pas comme une organisation islamique…

    Tous ceux qui ont été kidnappés par ces groupes terroristes et qui en sont sortis vivants rapportent la même histoire. Ils ont eu le choix entre la mort et la conversion à l’islam. On leur impose des noms musulmans, pour gommer leur identité. Par ailleurs, même les habitants du diocèse qui n’ont pas vécu cette expérience traumatisante peuvent constater que des mosquées poussent partout.

    Qui les finance ?

    En son temps, Mouammar Kadhafi se montrait très généreux pour bâtir ces mosquées. À présent, ce sont d’autres sources de financement qui permettent les constructions de ces lieux de culte.

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  • Covid 19 et alii : le pape François lance un marathon de prière pour en finir avec la pandémie

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    pape 5e87628c619c294b2a8b4575.jpgSelon I.Media  le pape François a décidé de consacrer le mois de mai à un "marathon de prière" afin de demander à Dieu la fin de la pandémie, a annoncé le Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation (21 avril) :

    « Face à la pandémie de Covid-19, le pape François sort l’artillerie lourde. Il a décidé de consacrer le mois de mai, mois de Marie, à un marathon de prière afin de demander à Dieu la fin de la pandémie, a annoncé le Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation ce 21 avril. Le thème choisi par le pontife, « La prière à Dieu montait sans cesse de toute l’Église » (Ac, 12,5), sera le fil rouge de l’initiative qui devrait impliquer une trentaine de sanctuaires du monde entier.

    L’initiative les encourage à promouvoir la récitation du chapelet auprès des fidèles, des familles et des communautés. Le pape François ouvrira en personne cette chaîne de prière le 1er mai et la conclura le 31 mai. 

    Un thème symboliquement fort

    Le verset retenu par le pape François pour ce marathon de prière – « La prière à Dieu montait sans cesse de toute l’Église » – est issu des Actes des apôtres. Ce livre du Nouveau Testament raconte les débuts de la communauté chrétienne après la résurrection du Christ et son ascension au Ciel.

    L’extrait choisi intervient alors que l’apôtre Pierre vient de se faire arrêter par le roi Hérode Agrippa. Le récit rapporte que tous les membres de la communauté chrétienne se mettent alors à prier pour lui. Et, la nuit précédant sa comparution, Pierre, qui était pourtant enchaîné et surveillé par deux soldats, est délivré par un ange ; preuve, pour l’Église, que la prière peut délivrer les hommes des pires turpitudes.

     Lire aussi :Joseph en mars, Marie en mai… à chaque mois de l’année, sa dévotion particulière

    Le mois de mai est traditionnellement consacré à la Vierge Marie. À cette occasion, l’intercession de la Mère du Christ est souvent demandée en récitant la prière mariale du chapelet.

    L’an passé, le pape François avait aussi dédié ce mois de prière à la fin de la pandémie. Le 30 mai 2020, il avait dirigé la prière du chapelet devant la reproduction de la grotte de Lourdes des jardins du Vatican, en communion avec de nombreux sanctuaires mariaux du monde entier. »

    Ref. le pape François lance un marathon de prière pour en finir avec la pandémie

    Lire aussi :Une prière pour les 100.000 morts du Covid-19 en France

    On cherche une initiative belge similaire pour les 24.000 personnes qui ont succombé à ce jour dans notre pays. 

    JPSC

  • Un modèle dans l’accompagnement des malades : saint Jean de Dieu (8 mars)

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    De Défendente Génolini sur France Catholique :

    Jean de Dieu

    Saint Jean de Dieu sauvant les malades de l’incendie de l’hôpital royal.
    © Musée des beaux-arts de Grenade

    Le fondateur des Frères hospitaliers, au XVIe siècle, est un modèle dans l’accompagnement des malades.

    « C’est un fou ! », un aliéné ou un révolutionnaire. Il croit à l’accompagnement thérapeutique et aux soins palliatifs. Il a une manière de parler aux malades, de tenir la main des mourants et de calmer les malades mentaux qui inquiète les partisans des saignées, clystères et camisoles de force. Nous sommes en 1537. Encore quelques siècles avant que sa méthode ne soit approuvée !

    Son père vendait des melons et des olives. Joao, petit Portugais de 8 ans, est kidnappé ou s’enfuit de la maison, nul ne le saura. Il est vendu à un Espagnol. Sa mère meurt de chagrin et son père entre chez les franciscains. Pendant 33 ans Jean vagabonde. Un temps dans les armées de Charles Quint. De petits métiers en expédients, à travers tout le pays. À Grenade, écoutant un sermon, son cœur est bouleversé. Il sort sur la place publique et confesse publiquement son égarement. On le prend pour un cinglé. Mais lui collecte des fonds pour les miséreux, ouvre des hôpitaux, recueille des mourants. On l’appelle « le pauvre des pauvres ». Des jeunes gens le suivent. Il crée les Frères hospitaliers qui portent son nom encore aujourd’hui. À 55 ans, il meurt d’épuisement, en 1550.

    Il est le patron des malades, des hôpitaux et des infirmiers. Mais aussi des imprimeurs.

    Héritage

    Quatre siècles et demi après saint Jean de Dieu, 1 100 Frères vivent, soignent, accueillent, prient, dans une cinquantaine de pays sur les cinq continents dans 450 centres et maisons de soins.
    Écoutons Jean de Dieu qui fait l’inventaire de sa première maison : « Nous avons ici 110 personnes : malades, bien portants, serviteurs, pèlerins, infirmes, mutilés, paralytiques, muets, fous, teigneux, vieillards, nombreux enfants et voyageurs, femmes retirées du vice et pauvres honteux. Tant de pauvres ! Comment les secourir ? »
    Les institutions créées par lui devinrent en France l’Assistance publique.

    Courte prière des infirmiers

    « Saint Jean de Dieu, céleste Patron des infirmiers et infirmières, s’il est triste de souffrir, il est plus triste encore de souffrir seul. Aussi voulons-nous être, jour et nuit, une présence attentive près des souffrants confiés à nos soins. »

  • Irak : le courage du pape

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    De zenit.org (Anita Bourdin) :

    Le « courage » du pape François: à Erbil, les remerciements de Mgr Warda

    Un « puissant » message de fraternité et de pardon à mettre en oeuvre

    A la lumière du soleil couchant, au terme de la messe présidée par le pape François, en ce 3e jour de son pèlerinage en Irak, ce dimanche 7 mars 2021, dans le stade Hariri d’Erbil, c’est Mgr Bachar Matti Warda, C.SS.R., archevêque chaldéen d’Erbil, qui a remercié le pape pour sa venue.

    « Pape François, alors que vous terminez votre visite historique avec nous, nous offrons nos plus sincères remerciements au nom de toutes les personnes rassemblées ici et de ceux qui nous regardent dans le monde », a dit l’archevêque en anglais.

    Le rédemptoriste a évoqué les dangers affrontés par le pape: « Tout d’abord, nous vous remercions pour votre courage, le fait que vous êtes venu ici, sur notre terre troublée, une terre si remplie de violence, ce lieu de conflits sans fin, de déplacements et de souffrances parmi les peuples, et que vous le faites en cette période de pandémie et crise mondiales, rend réel pour nous maintenant les paroles du Christ: «N’ayez pas peur.» Pape François, nous savons que le Christ et vous êtes avec nous. Votre courage coule maintenant en nous. »

    L’archevêque chaldéen a aussi remercié le pape pour son souci des « persécutés » et pour sa prière: « Ensuite, nous vous remercions pour vos prières pour les persécutés et les marginalisés, ici en Irak et dans le monde. Nous savons que vous avez continué à prier pour nous pendant toutes nos temps d’obscurité. Nous savons que grâce à vos prières, nous n’avons jamais été oubliés. Nous savons que par vos prières, vous continuez à pousser ce monde brisé et cette terre brisée à un temps de paix, d’humilité et de prospérité, avec une vie et des objectifs dignes pour tous. »

    Mgr Warda insiste sur le « puissant » message de fraternité et de pardon du pape François, à mettre maintenant en pratique: « Enfin, nous rendons grâce pour le message de paix que vous avez apporté à Erbil et à l’ensemble de l’Irak. Votre puissant message de fraternité et de pardon est maintenant un cadeau pour tout le peuple irakien, ce qui nous laisse, chacun d’entre nous sur cette terre, avec la responsabilité durable de donner vie à votre message dans notre vie quotidienne à partir d’aujourd’hui. »

    « Que Dieu vous accorde la sécurité dans vos voyages. Vous serez pour toujours dans nos prières », a conclu Mgr Warda.

  • Irak : "le Christ vit et travaille dans son peuple saint et fidèle"

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    De Nico Spuntoni sur le site de la Nuova Bussola Quotidiana :

    Irak : "le Christ vit et travaille dans son peuple saint et fidèle"

    08-03-2021

    "Aujourd'hui, je peux voir et toucher de mes propres mains que l'Église en Irak est vivante, que le Christ vit et travaille dans son peuple saint et fidèle". Les paroles du pape dans l'homélie finale témoignent de sa satisfaction quant à l'issue du premier voyage apostolique après le déclenchement de la pandémie. Un voyage difficile, incertain jusqu'au dernier moment et qui lui a coûté non seulement des efforts physiques, mais aussi quelques critiques.

    Mais cela en valait la peine, surtout à cause de la rencontre avec l'Eglise irakienne qui souffre, si loin des "suggestions néfastes de pouvoir et d'argent" accusées dans l'homélie. Francis a applaudi le peuple chrétien d'Irak, décrit comme "les instruments de la paix et de la miséricorde de Dieu, les artisans patients et courageux d'un nouvel ordre social". Dans sa salutation finale au stade Hariri, le Pontife a fait allusion à l'œcuménisme du sang, disant qu'il voulait embrasser "les chrétiens des différentes confessions" qui, pour beaucoup, "ont versé du sang sur le même sol" et "brillent ensemble, étoiles dans le même ciel". A la fin du dernier engagement public de ses trois jours (+1) en Irak, Francis est apparu fatigué mais heureux et a salué les personnes présentes en portant la main à son cœur. Dans son homélie, il a répété certains des thèmes qui lui sont chers, expliquant alors qu'il avait souhaité ce pèlerinage avec tant de force, notamment en raison de la solidarité dont l'Église irakienne fait preuve envers les pauvres et les personnes qui souffrent.

    Avant Erbil, il y a eu une visite à la communauté de Qaraqosh, un village où historiquement la présence chrétienne a toujours été massive. Dans la cathédrale catholique syrienne de l'Immaculée Conception, dévastée par les terroristes d'Isis qui en ont fait un champ de tir et restaurée après la libération de 2017, le Souverain Pontife a déclaré que la réunion d'hier "montre que le terrorisme et la mort n'ont jamais le dernier mot" car "le dernier mot appartient à Dieu". Aux fidèles vétérans des souffrances de l'occupation islamiste, François a prêché le pardon qui "est nécessaire pour rester chrétien", tout en disant qu'il était conscient de la difficulté de la tâche. Il n'a pas manqué de les inviter à dire non au terrorisme et à l'instrumentalisation de la religion. Pour le 8 mars, le Pape a une pensée particulière pour les femmes, principales victimes de ces dernières décennies de guerre : "A toutes les mères et les femmes de ce pays, femmes courageuses qui continuent à donner la vie malgré les abus et les blessures - a dit Bergoglio - que les femmes soient respectées et protégées ! Qu'on leur accorde de l'attention et des opportunités".

    Le premier engagement de sa troisième journée irakienne a cependant eu lieu à Mossoul, ville-symbole d'abord de l'avancée d'Isis puis de sa défaite. C'est ici que François a présidé une prière de suffrage pour les victimes de la guerre à Hosh al-Bieaa et a soulevé la question de la disparition des chrétiens au Moyen-Orient, déclarant que "la réduction tragique des disciples du Christ est un dommage incalculable non seulement pour les individus et les communautés concernés, mais pour la société même qu'ils laissent derrière eux". Le Saint-Père a également réitéré sa conviction que "la fraternité est plus forte que le fratricide, que l'espoir est plus fort que la mort, que la paix est plus forte que la guerre". Une conviction qui, selon le Pape, "ne peut jamais être étouffée dans le sang versé par ceux qui pervertissent le nom de Dieu en suivant des chemins de destruction". De retour à Bagdad hier soir, François reviendra à Rome ce matin, mettant ainsi fin à son 33ème voyage apostolique. Un voyage qu'il n'oubliera pas de sitôt. 

  • Entre ministres et virologues: voici l’évêque d’Anvers, Johan Bonny, en campagne vaccinatoire anti-covid 19

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    Une information de Sarah Poucet publiée le 5 mars sur le site cathobel, organe officiel de presse interdiocésain :

    « Dans un message vidéo, l’évêque Johan Bonny, accompagné du virologue Steven Van Gucht, a encouragé la communauté catholique à se faire vacciner.

    His_Master's_Voice.jpgSteven Van Gucht assure que le vaccin est sûr et ce, peu importe la marque. Après la période compliquée que nous avons vécue, le début vaccination est un signe d’espoir, souligne-t-il. L’évêque d’Anvers, pour sa part rappelle que nous avons reçu la vie de Dieu et que nous sommes tenus d’en prendre soin. Il appelle la communauté à se faire vacciner. C’est aussi la seule façon d’atteindre un seuil de sécurité suffisant que pour reprendre les activités au sein de l’Église, précise-t-il.

    Selon Kerknet, cette vidéo est une initiative du cabinet de Bart Somers, ministre flamand du Vivre ensemble et des Affaires intérieures soutenue par Vincent van Quickenborne, ministre de la Justice »

    Ref. L’évêque Johan Bonny appelle à se faire vacciner

    Pendant ce temps, la ministre régionale wallonne de la santé était interpellée par Mathilde Vandorpe (cdh) concernant la mise à l’écart des maisons de repos pour religieux du plan de vaccination.  Même si elle est « consciente du problème », Christie Morreale a expliqué que « le manque d’uniformité entre les structures l’empêche de prendre une décision » : la stratégie de vaccination ne sera donc pas modifiée. On joue à quoi exactement ?

    JPSC