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Solidarité - Page 69

  • La distinction Nansen attribuée à une religieuse congolaise

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    Lu ICI (Par Freddy Mulongo, mardi 17 septembre 2013)

    Soeur Angélique Namaika, religieuse congolaise est lauréate de la prestigieuse distinction Nansen du HCR

    Soeur Angélique Namaika
    Sœur Angélique, avec son Centre pour la réintégration et le développement, a transformé la vie de plus de 2 000 femmes et jeunes filles qui avaient été chassées de chez elles et brutalisées, principalement par les rebelles de la LRA. Beaucoup des femmes qu’elle a secourues témoignent d’enlèvements, de travail forcé, de coups, de meurtres, de viols et d’autres violations des droits fondamentaux.

    L’approche personnalisée mise en œuvre par la religieuse aide les survivantes à guérir de leurs traumatismes et des atteintes qu’elles ont subies. En plus des violences dont elles ont souffert, ces femmes et jeunes filles vulnérables sont souvent ostracisées par leur propre famille et leur communauté en raison des épreuves qu’elles ont traversées.

    Il faut des soins particuliers pour leur permettre de guérir et de recoller les morceaux de leur vie brisée. Sœur Angélique y parvient en leur donnant la possibilité d’apprendre un métier, de créer une petite entreprise ou de retourner à l’école. Les témoignages de ces femmes montrent les résultats remarquables de son travail pour les aider à prendre un nouveau départ. Beaucoup d’entre elles l’appellent d’ailleurs affectueusement « mère ».

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  • Egypte : comment concrétiser notre solidarité avec les Coptes

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    Cet appel de l'Aide à l'Eglise en Détresse (Belgique) :

    ÉGYPTE : AIDE D’URGENCE APRÈS DES ATTAQUES

    « L’Aide à l’Église en Détresse » promet 30.000 euros pour les familles coptes concernées

    À quoi pense un commerçant quand sa propriété, son magasin et son existence partent en fumée ? Comment va un père de famille qui sait qu’il ne peut plus nourrir sa famille ? C’est exactement ce qui est arrivé à A.W., et on s’imagine à peine ce qu’il a pu alors avoir à l’esprit. Ce copte a été victime des violents conflits qui ont lieu en Égypte.

    Les règles de base de la coexistence pacifique semblent ne plus exister dans les rues du Caire. Les frères musulmans ne cessent de manifester violemment depuis le renversement et l’incarcération de l’ex-Président Morsi. Des magasins et des immeubles sont incendiés, l’existence de nombreux égyptiens est brisée. « Dans notre diocèse, beaucoup de pères de famille ont perdu leur emploi et retiré leurs enfants de l’école pour des raisons économiques », explique Mgr. Ibrahim Isaak Sedrak, Patriarche de l’Église catholique copte. Ce dernier demande à « l’Aide à l’Église en Détresse » de soutenir les quatre familles concernées, dont celle de A.W.

    Jusqu’à tout récemment, ce père de famille de 40 ans et fervent chrétien tenait encore une librairie. Les affaires allaient bien, il nourrissait sa femme et ses trois enfants. Puis la « révolution arabe » a éclaté, il y a eu les premières agressions, le magasin a été incendié. Le coup a été rude, mais A.W. s’est rapidement relevé : grâce à un prêt, il a pu reconstruire son magasin. Les enfants grandissaient malgré la difficulté de la situation, A.W. respirait. Jusqu’à ce que son cauchemar se répète, le 14 août 2013 : l’existence de ce travailleur indépendant a été anéantie d’un coup. Pour la deuxième fois, A.W. a dû regarder ses moyens de subsistance partir en fumée. Cette fois-ci, il ne pouvait plus prendre aucun crédit. Car il a des dettes. « Je n’ai pas de travail, je n’ai pas de magasin. J’ai dû le liquider pour payer mes dettes. Je suis retourné chez mes parents afin de réduire les frais de subsistance de ma famille. Mes parents nous donnent à manger. La nouvelle année scolaire commence, mais je ne sais pas comment je vais payer les frais de scolarité de tous mes enfants. Et comme j’ai des dettes, personne ne me donne de travail », raconte-t-il pour décrire sa situation désespérée. Avec l’aide de « l’Aide à l’Église en Détresse », A.W. pourrait payer ses dettes et se reconstruire une existence. « Je prie Dieu qu’il aide ma famille et nous donne la possibilité de vivre ici en Egypte », dit-il en conclusion, en nous demandant de prier pour lui et sa famille.

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  • BXL, 18 octobre : conférence de Lytta Basset sur la compassion

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    Communiqué de Presse : 

    Conférence Lytta Basset 18 oct. 2013 à Bruxelles 

    Valeur cardinale de bien des religions, la compassion est aujourd’hui mal comprise : on a en effet tendance à la confondre avec l’amour, la charité, la pitié ou l’empathie… Selon Lytta Basset, on ne décide pas d'être "pris de compassion" ou "pris aux entrailles", selon l'expression des évangiles. Cela peut arriver face à un "ennemi" ou une personne très dysfonctionnante! Sans préavis, on se met à com-pâtir: à vibrer/sentir/souffrir-avec autrui, pas à sa place,... et c'est par le corps que cela se passe. Désormais, on verra l'autre avec des yeux neufs: on aura partagé avec lui la plus grande vulnérabilité de la condition humaine ... jusque dans cette profondeur du cœur et du corps où se tient le Tout-Autre en Sa compassion.

    Philosophe et théologienne protestante, Lytta Basset est l’auteure d’une douzaine d’ouvrages. Elle s'est fait connaître du grand public par son approche renouvelée des thèmes bibliques. Parallèlement à son activité de professeure à l'Université de Neuchâtel (Suisse), elle donne de nombreuses conférences et anime des sessions de formation dans les pays francophones. Elle dirige la revue internationale de théologie et de spiritualité La Chair et le Souffle

    Thème :

    « La fragilité … tous concernés ?

    S’ouvrir à la compassion.»

    Venue : 18 oct. 2013 à 20h à l’ICHEC Montgomery rue du Duc, 132 à 1150 Bruxelles

    Prix : 8 € 

    Organisateurs : L’Arche, OCH, Foi et Lumière, avec le soutien de : Média Catholiques, Bayard, Rive Dieu

    Info : www.larche.be – 02/772 79 54

  • Ouvrir les couvents vides aux réfugiés

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    "Ouvrez vos couvents vides aux réfugiés!"

    Visite du pape François au Centre Astalli de Rome (zenit.org)

    Le pape a rendu une visite privée au Centre Astalli, centre d'accueil des réfugiés et demandeurs d'asile du Service des jésuites pour les réfugiés (JRS - Jesuit Refugee Service) à Rome, près de l'église du Gesù, ce mardi 10 septembre 2013.

    Le pape a prononcé une allocution dans laquelle il a notamment invité « de tout son cœur » les instituts religieux à lire « avec responsabilité » ces signes des temps : « le Seigneur appelle à vivre avec plus de courage et de générosité l’accueil dans les communautés, dans les maisons, dans les couvents vides… Très chers religieux et religieuses, les couvents vides ne servent pas à l’Église pour être transformés en hôtels et gagner de l'argent. Les couvents vides ne sont pas à nous, ils sont pour la chair du Christ que sont les réfugiés ».

    tout le compte-rendu de cette visite est ici : http://www.zenit.org/fr/articles/ouvrez-vos-couvents-vides-aux-refugies

  • "Brisons les chaînes"; 125e anniversaire du passage du Cardinal Lavigerie à BXL

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    lavig.jpg

    cliquer sur "l'affiche" pour accéder aux informations

  • Non aux frappes chirurgicales en Syrie

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    Non aux frappes chirurgicales en Syrie - groupe Amos (1) (source)

    Peter Annegarn (CIL), Charles Delhez sj (Univ.Namur), Marie-Christine d’Ursel-ter Hark (Aumôneries de prisons), José Gérard (Couples et Familles), Alliette et Raymond Leleux (Baptisés en marche), Philippe Lemaître (CVX), Paul Löwenthal (UCL, CIL), Luc Maréchal (Église-Wallonie), Michel Molitor (UCL, Entraide et fraternité), Clotilde Nyssens (Altercité), Philippe van Meerbeeck (UCL), Baudouin van Overstraeten (Jesuit Refugee Sce) 

    Les croyants ont une manière originale de manifester : le jeûne et la prière. Ce samedi 7 septembre, le pape François y a invité non seulement les catholiques, mais aussi les croyants des autres religions et les non-croyants. La situation en Syrie est en effet plus que préoccupante. Beaucoup de chrétiens, dans notre pays, ont entendu cet appel et y ont répondu. Jeûner est un geste religieux riche de sens. Il signifie notamment que l’on a l’appétit coupé par une situation qui blesse notre humanité. Il libère un espace pour la prière. Par celle-ci, le croyant fait entendre son cri à Dieu – peut-il taire de telle préoccupations dans sa relation avec le divin ? – et il cultive en lui la meilleure part de lui-même, celle qui veut la paix. Plus il y aura des gens qui jeûnent et qui prient, moins il y en aura pour faire la guerre. « Fais la paix en toi et le monde sera sauvé », disait le moine russe Séraphin de Sarov. C’est notre monde qui est malade, habité par un esprit de violence et de mort. « Ce genre d’esprit ne peut sortir que par la prière et le jeûne », disait Jésus. Le pape lui-même s’est tenu en prière de 19 heures à minuit. « Que ce cri de la paix s’élève pour arriver au cœur de tous. Plus jamais la guerre ! », avait-il lancé le 1er septembre dernier après Paul VI et Jean-Paul II.

    Qui ne condamnerait pas l’utilisation du gaz comme arme de guerre ? Mais faut-il y répondre par la guerre ? La violence appelle la violence. Celle-ci, en l’occurrence, n’est-elle pas un abus de pouvoir de la part notamment des USA, la plus grande force militaire et économique de notre planète. Peut-on leur laisser ce rôle de grand frère d’un quartier qui s’appellerait le monde ? Le ressentiment de grand nombre de pays envers la puissance américaine ne fera qu’augmenter ainsi que l’agressivité des islamistes. L’initiative doit-elle venir du monde dit chrétien, la France et les USA ? Et ce d’autant plus que le passé récent nous a montré qu’ils ne disposaient toujours pas des preuves qu’ils avançaient. Dans la situation actuelle rappelons qu’il revient à l’ONU d’apporter les preuves fermes de l’utilisation de ces gaz et surtout de l’identité de ceux qui en ont fait usage. Et si c’était le fait des deux camps ? Tant que le conseil de Sécurité n’a pas donné son accord, nous sommes en dehors de la légalité. En sortir peut être dangereux au niveau international.

    Si le monde s’est insurgé, c’est à cause des victimes innocentes de ces méthodes guerrières. Des frappes punitives risquent de les atteindre à nouveau. On sait que les frappent chirurgicales ont toujours de gros « risques collatéraux », pour reprendre la formule euphémique. Or, le souci de tout homme devrait être d’alléger la souffrance, et non de l’augmenter. De plus, outre le danger sérieux de l’embrasement de tout le Moyen-Orient, il y a celui de détruire davantage ce pays – les pauvres sont ceux qui se débrouillent le moins bien en période de guerre – et d’accélérer l’exode massif de ses habitants. Au nom de la justice, peut-on planifier une attaque qui va augmenter la souffrance des victimes ?

    Il n’y a pas que la réaction qu’armée. Faut-il punir ou travailler de manière pacifique et diplomatique, par le dialogue et la négociation, à la réconciliation par-delà tous les intérêts (au niveau régional ou mondial) qui n’osent pas se dire ? Le temps du Tribunal international viendra. En attendant, on ne peut laisser notre monde devenir une jungle. « Paix aux hommes de bonne volonté » ! Ce souhait serait-il naïf ? Nous pensons qu’il serait tout aussi naïf de croire que la violence réglera les problèmes de violence.

    (1) AMOS est un groupe de chrétiens de sensibilités différentes qui diffuse une libre parole sur des enjeux de société.

  • G20 : le pape s'adresse au Président Poutine

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    (VIS) A l'occasion du G20 de St.Petersbourg (Russie) qu'il préside ces jours-ci, le Saint-Père a écrit au Président russe M. Vladimir Poutine. En voici le texte:

    "Dans l'actuel contexte de forte interdépendance un cadre financier mondial doit disposer de règles claires et appropriées en vue d'un monde plus juste et solidaire où la faim sera éradiquée, où il sera possible de donner à tous un emploi digne, un logement correct et une assistance sanitaire de qualité. Votre présidence du G20 s'est engagée à renforcer la réforme des organismes financiers internationaux et à parvenir à un consensus sur des normes financières adaptées à la situation mondiale. L'économie mondiale ne pourra se développer que dans la mesure où elle permettra à chaque être humain d'avoir une vie digne, de l'enfant à naître à la personne âgée, et au-delà des pays du G20 à tous les habitants de la terre, jusqu'à qui se trouve dans la pire situation sociale".

    "Il est clair dans cette perspective que les conflits armés sont dans l'existence des peuples une totale négation de leur concorde. Ils créent de profondes divisions et lacérations, nécessitant des années et des années pour le rétablissement de leurs effets. La guerre est le refus d'oeuvrer aux grands projets socio-économiques que la communauté internationale s'est donnée, tels l'Objectif Millenium. Malheureusement, nombre de conflits affligent actuellement le monde, avec leurs images de misère, de famine, de maladie et de mort. Sans la paix, aucun développement n'est possible. La violence interdit la paix qui est la première condition de tout développement économique. Si la rencontre des chefs d'état et de gouvernement des vingt plus importantes économies, représentant les deux tiers de la population mondiale et 90% du PIL mondial, n'a pas pour but la sécurité internationale, elle ne pourra éviter d'aborder la situation proche-orientale et le cas syrien en particulier. Je déplore que trop d'intérêts partisans aient prévalu depuis le début de cette crise, qui ont empêché une solution capable d'éviter l'inutile massacre auquel nous assistons. Que les leaders du G20 ne restent pas passifs face au drame infini de la population syrienne et au risque de voir toute une région déjà affligée et besogneuse de paix subir de nouvelles souffrances. J'adresse un vibrant appel à chacun d'eux afin qu'ils favorisent le dépassement des diverses oppositions et renoncent les vaines prétentions à une intervention militaire. Il est besoin au contraire d'un nouvel engagement, courageux et déterminé, en faveur d'une solution pacifique passant par le dialogue et la négociation entre les parties en cause et le soutien de la communauté internationale. Il est du devoir moral de tous les gouvernements de favoriser toute initiative capable de renforcer l'assistance humanitaire envers tous ceux qui souffrent de ce conflit, en Syrie comme hors de ce pays". Le Pape François conclut en assurant prier pour le succès du G20 de St.Petersbourg.

  • Les chrétiens de Syrie : une extrême urgence

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    Nous relayons volontiers cet appel de Mgr Gollnisch (L'Oeuvre d'Orient) :

    SYRIE : EXTREME URGENCE : un appel des chrétiens syriens !

    Alors que les violences perpétrées contre les coptes en Egypte mobilisent à juste titre les médias, n'oublions pas le drame des Chrétiens de Syrie.

    Chers amis, 

    La Syrie brûle ! Son économie s’effondre !  100 000 morts, 600 000 blessés. Un million de réfugiés à l’étranger. 4 millions de déplacés dans leur propre pays. « Il n’y a plus ni travail, ni nourriture !  Les conséquences de cette guerre sont catastrophiques », nous écrit Mgr Samir Nassar, l’archevêque maronite de Damas.

    Dans ce contexte terrifiant, les chrétiens se sentent très seuls ! Ils ne peuvent s’appuyer que sur leurs communautés. Mais tous ces prêtres, ces religieux  et ces religieuses au courage exemplaire manquent de moyens ! Débordés par l’ampleur de la catastrophe, ils nous appellent à l’aide !

    « Les ¾ des familles “moyennes“ sont passées sous le seuil de la pauvreté et sont venues s’ajouter à celles que nous aidions déjà. Les prix ont été multiplié par dix. Depuis trois mois il n’y a plus de lait pour les bébés. On a besoin de tout. Pour 400 familles, il nous faut 10 000 € par mois » nous dit Mgr Benham Hindo, archevêque d’Hassaké. 

    « Dans certains quartiers de Homs, les gens vont bientôt s’entretuer pour de la nourriture » nous confiait  récemment un prêtre. Se nourrir est devenu une véritable obsession pour les familles. Les paniers alimentaires qui leur sont distribués par les communautés religieuses sont leur seul secours. Mais pour combien de temps encore ? Faute de soutien, les Maristes bleus d’Alep, comme tant d’autres, risquent de devoir arrêter leur distribution. Que va-t-il advenir de ces familles sans notre aide ? 

    Les médicaments sont aussi rares. Heureusement, les dispensaires et les hôpitaux des religieuses fonctionnent encore. La responsable de l’hôpital St-Louis de Damas demande de l’aide pour « acheter le matériel de premiers soins des blessés »

    Au Liban, en Jordanie et en Turquie, les chrétiens ne se sentent pas bienvenus dans les  camps et préfèrent se réfugier dans les paroisses, les écoles,  les monastères, les jardins… Les problèmes sont les mêmes qu’en Syrie : logement, nourriture, soins, déscolarisation des enfants…

    Nos frères vivent l’apocalypse ! Notre devoir de chrétiens est de les aider. « Nous n’avons pas de mots pour vous remercier de votre solidarité et de vos prières », nous écrit Sr Marguerite Slim, directrice  de l’hôpital St-Louis d’Alep.

    Ajoutons à nos prières une aide concrète. 

    Chaque intention, chaque euro seront un miracle pour eux.

    N’abandonnons pas les chrétiens de Syrie à leur sort. Donnons-leur un signe d’espérance ! 

    Merci infiniment.                                                       

    Mgr Pascal Gollnisch - Directeur général

    Vous voulez aider les chrétiens syriens ? 

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  • Combattre l'esclavage moderne

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    Le Vatican déclare la guerre à l'esclavage moderne

    Radio Vatican

    A l’occasion de la célébration, le vendredi 23 août, de la journée internationale de commémoration des victimes de l’esclavage, instituée en 1994 par l’UNESCO, le Vatican a annoncé la convocation d’une conférence sur ce thème, à la demande du pape François. Cette conférence se tiendra les 2 et 3 novembre au Vatican sous les auspices des Académies pontificales des Sciences et des Sciences sociales, avec la collaboration de la Fédération Mondiale des Associations Médicales Catholiques.

    Le pape François a toujours été sensible au thème de l’esclavage moderne : trafics d’êtres humains, exploitation sexuelle, travail domestique forcé…. qui figurent, selon lui, parmi les principaux scandales du monde contemporain. A sa demande, un groupe de travail sera mis en place pour analyser l’étendue de ce fléau et mettre au point un plan d’action international de lutte contre cette pratique. Selon Mgr Marcelo Sànchez Sorondo, chancelier de l’Académie des sciences, la traite des personnes pourrait dépasser dans un proche avenir le trafic de drogue et le commerce illégal des armes, devenant l’activité criminelle la plus lucrative au monde.

  • Les homélies d'un jeune curé

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    D'Eric de Beukelaer, sur son blog :

    Homélies d’un jeune Curé – recueil en trois volumes, éditions « Croix du Salut »

    Les éditions « Croix du Salut » sont des éditions on-line.  Elles m’ont contacté il y a quelques mois, en me proposant de publier les homélies de mes débuts. Il s’agit d’un recueil de sermons qui furent prononcés (principalement) entre 1995 et 1998 à la paroisse Saint-Hubert du Sart-Tilman (faubourg sud de la ville de Liège) – la première paroisse dont je fus Curé. Le texte de ces prédications fut jadis rassemblé et corrigé par un dévoué paroissien, Monsieur Léon Verstraelen. Il fut ensuite publié une première fois sous forme de collection privée. Le fruit de la vente fut intégralement reversé aux Conférences Saint-Vincent-de-Paul du Sart-Tilman.

    Grâce aux éditions « Croix du Salut », ce recueil est désormais publié en trois volume. Il peut être commandé, soit par internet, soit via votre libraire habituel. La différence de prix entre chaque volume s’explique – je pense – par la taille du livre. Les profits de la vente seront intégralement reversés par les éditions « Croix du salut » aux Conférences Saint-Vincent-de-Paul du Sart-Tilman. Ces dernières font un travail remarquable auprès des plus démunis du sud de Liège.

    Homélies d’un jeune Curé, Année A : Le cycle saint Matthieu, est vendu au prix de 29 euro.

    Homélies d’un jeune Curé, Année B : Le cycle saint Marc est vendu au prix de 19,8 euro

    Homélies d’un jeune Curé, Année C : Le cycle saint Luc est vendu au prix de 24,8 euro

  • La véritable Eglise des pauvres

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    Lu sur le site de Radio-Vatican :

    « Les conditions de vie de la population sont de plus en plus difficiles dans la province du Nord-Kivu en République Démocratique du Congo. La lutte entre les milices armées et l’armée gouvernementale fait rage depuis trois ans dans cette région des Grands Lacs, en particulier autour de la ville de Goma, la capitale régionale. En RDC, plus vaste pays d’Afrique, les groupes armés, les convoitises des pays voisins et les violences récurrentes laissent une population civile dans le plus grand dénuement. Le président du Secours Catholique François Soulage s’est rendu en République démocratique du Congo (RDC) au début du mois de juillet. Il dresse un constat alarmant de la situation. 

    Le Nord-Est de la RDC est devenu au fil des mois un pays de déplacés. Ainsi, Goma a accueilli près d’un million de déplacés, des populations venues des montagnes de l’intérieur du Congo qui ont fui les groupes armés. « Les réfugiés vivent dans une trentaine de camps de tentes, envahissant tous les espaces possibles et coupant les arbres autour pour se chauffer » explique François Soulage, ils n’ont aucune ressource et dépendent du Programme alimentaire mondial (PAM), avec qui la Caritas Goma travaille pour la distribution de nourriture.

    Des villes qui se transforment en camps de réfugiés

    Le Président du Secours Catholique revient sur le pillage en règle des groupes armés qui terrorisent la région : les paysans n’ont plus d’outil, ni tracteurs et attelages de bœufs. Tout a été pris par les groupes armés. La situation est également critique à Bukavu, dans le Sud-Kivu. Il y a dix ans, explique François Soulage, cette ville de 200 000 habitants avait l’eau et l’électricité courantes. Aujourd’hui, avec un million de personnes en plus, il y a des coupures d’électricité constantes et quasiment pas d’eau potable.

    Dans ce pays où l’État a disparu, les ONG sont le seul recours pour ces populations, et l’Église ne ménage pas ses efforts, notamment à travers le réseau des Caritas locales, qui sont soutenues par le Secours Catholique. La priorité actuelle est de travailler sur l’accès et la qualité de l’eau. Pour gérer cet outil hydraulique, les villageois doivent constituer un comité de gestion. Les personnes le composant sont rémunérées par les petites cotisations que versent les usagers. On sort ainsi du système de la gratuité, cela implique les habitants.

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  • Douze moines de l’abbaye de Fontgombault vont relancer celle de Wisques cet automne

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    car2.jpgNous l’avions déjà annoncé ici Confirmé : l’abbaye de Wisques (Pas-de-Calais) passe à la forme extraordinaire des rites liturgiques, mais le numéro d’été de la revue « Una Voce »  (une nouvelle présentation très réussie, tant sur le plan rédactionnel que pour la mise en page) nous apporte toutes les précisions (signées J. Dh.) : l’abbaye bénédictine de Wisques, près de Saint-Omer dans le Pas-de-Calais (diocèse d’Arras) va recevoir, dès cet automne, une douzaine de moines de Fontgombault : une excellente nouvelle qui réjouit aussi les Belges attachés à la grande tradition de l’Eglise :

    « Les fils de Solesmes s’entraident. L’Abbaye Notre-Dame de Fontgombault a déjà fait plusieurs fondations : trois en France (Randol, Triors et Donezan (Ariège) et une aux Etats-Unis. Douze moines âgés s’efforçent de maintenir Saint-Paul de Wisques en vie, mais ils ont besoin d’aide. Aussi Fontgombault, forte de 70 moines, va-t-elle partager.

    « Nous nous posions la question : Wisques a adopté le nouvel « ordo ». Comment la communauté va-t-elle s’organiser ? La réponse nous a été donnée par le Père Abbé de Fontgombault, Dom Jean Pateau lui-même dans une interview qu’il a accordée au Baptistère (avril-mai  2013) :

    Au sein de la Congrégation de Solesmes, Fontgombault et ses filles célèbrent la messe dans la forme extraordinaire du rite romain et utilisent également le bréviaire monastique traditionnel. Ces spécificités seront conservées : c’est une condition de la reprise de l’abbaye Saint-Paul. L’observance, tant monastique que liturgique, sera celle de Fontgombault. Néanmoins chez nos sœurs moniales de l’Abbaye Notre-Dame, qui usent  de la forme ordinaire, les moines de Saint-Paul célébreront selon cette forme.

    Compte tenu de la différence d’observance entre les deux communautés, le Père Abbé de Solesmes, Président de notre Congrégation, a laissé aux moines de Wisques la possibilité de demeurer dans le monastère de leur profession ou de gagner un autre monastère de la Congrégation. Six moines ont choisi de rester. Notre devoir est de leur faciliter ce choix. Si aujourd’hui nous pouvons venir à Saint-Paul de Wisques, c’est parce que les moines de cette abbaye ont tenu dans les épreuves que la communauté a traversées ‘

    Quand les moniales de l’Abbaye Notre-Dame, fondation de Sainte-Cécile de Solesmes, se sont installées à Wisques, elles ont eu besoin d’aumoniers et elles furent ainsi à l’origine du monastère Saint-Paul. Saint Benoît répondait à l’appel de sa sœur Scholastique. Les moines s’installèrent d’abord dans un petit château, mais les lois anti-catholiques de 1901 les chassèrent en Belgique où ils fondèrent l’abbaye Saint-Paul d’Oosterhout. Ils purent rentrer en France en 1920. C’est alors que fut construite l’abbaye en briques avec des effets de couleurs et de style original que l’on peut toujours admirer. Des agrandissements ont été réalisés en 1957 et 1968. Avec l’arrivée de moines de Fontgombault, les menaces de disparition sont dissipées ».  

     (Una Voce, Juillet-Août 2013, 42, rue de la Procession,  F 75015 Paris Tél : (00.33) (0)1 42 93 40 18. Courriel : unavoce@orange.fr

    Voilà un arrangement qui change du récent « dictatus papae »  (Liturgie de la messe : François en contradiction avec Benoît XVI ?)  à la Congrégation des Franciscains de l’Immaculée.

    A propos d’Una Voce, rappelons qu’il s’agit d’une  fédération internationale de sociétés laïques catholiques attachées à la forme extraordinaire du rite romain. Elle a été fondée en 1964 et inclut des organismes dans vingt-huit pays à travers le monde. Son nom provient de la préface du canon romain. En plus de promouvoir la messe codifiée par le pape saint Pie V, elle soutient activement le chant grégorien et la polyphonie sacrée dans la liturgie catholique traditionnelle. En savoir plus, sur son site web français : www.unavoce.fr

    JPSC