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Solidarité - Page 69

  • Le sort des chrétiens du Kosovo intéresse-t-il encore quelqu'un ?

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    Via www.radinrue.com (Ivana GAJIC)

    Le Kosovo n’a pas failli à la règle. Après le martèlement médiatique qui avait accompagné la première guerre dite « humanitaire » en 1999, les projecteurs se sont éteints sur ce territoire d’Europe du sud-est, le plus pauvre du continent. Quinze ans après, que reste-t-il sous les décombres ? 2 millions d’habitants dont 120 000 Serbes, martyrs d’une revanche ethnique et religieuse sans écho. Car, non, le sort des chrétiens du Kosovo-Métochie n’émeut pas.

    Confinés dans des « enclaves », ces villages cernés de fils de barbelés, les Serbes du Kosovo-Métochie vivent isolés dans un circuit d’exclusion, sans accès à un emploi, au transport public ou encore à des soins médicaux. Un apartheid de facto auquel s’ajoute une violence antichrétienne. Multiforme. Permanente. Impunie.

    C’est pourtant sur ce territoire du Kosovo-Métochie dont l’origine grecque « métohia/on » désigne « la terre aux Églises », qu’autrefois, la densité d’Églises était la plus forte en Europe. Autrefois, c’était avant les pogroms antichrétiens de 2004. Au cours desquels pour la seule journée du 17 mars 2004, 19 personnes ont été tuées, 5 000 foyers chrétiens ont été chassés et 34 Églises ont été détruites.

    Si les actes de violence antichrétienne n’ont pas altéré la foi des Serbes du Kosovo-Métochie restée intacte, les îlots chrétiens qu’ils constituent s’engouffrent en revanche dans une situation humanitaire dramatique.

    C’est de cette urgence qu’est née l’association humanitaire Solidarité Kosovo en 2004.
    Secourir les foyers les plus démunis en leur apportant un réconfort moral et un soutien matériel, la volonté des débuts s’est inscrite dans le temps. Elle s’est d’abord traduite au travers des 26 convois humanitaires organisés dont ceux de Noël, devenus traditionnels. Chaque année depuis 2004, à la veille du jour de la Nativité, des bénévoles français prennent la route en direction des enclaves chrétiennes les plus reculées du Kosovo-Métochie pour apporter un secours de première nécessité, des denrées alimentaires, des vêtements chauds et des jouets pour les enfants.

    Grâce à la générosité de ses 7000 donateurs, l’engagement de Solidarité Kosovo en faveur des familles chrétiennes s’est prolongé au fil des années au travers de programmes dits de « post-crise ». Ainsi en complément aux interventions d’urgence, des foyers, des écoles et des clubs sportifs ont été équipés, des écoles élémentaires réhabilitées, des classes de mer organisées. La création d’une ferme alpine constitue le dernier chantier humanitaire en date. Son objectif central est d’assurer une autonomie alimentaire aux foyers chrétiens de la région grâce aux activités d’élevage et de production laitière qui y seront développées.

    Soucieuse de proximité, l’association a ouvert un bureau humanitaire à Gračanica. Son obstination à agir en direction de ces foyers les plus vulnérables a été reconnue. Grâce à elle, Solidarité Kosovo a conquis une légitimité indispensable en scellant en 2011 un partenariat exclusif avec l’Eglise orthodoxe, dont l’assise et l’organisation garantissent l’efficacité et l’utilité des actions humanitaires conjointement élaborées.

    Quinze ans après la guerre, les besoins sont immenses pour ceux qui, sous les décombres, sont enfermés dans leur souffrance. Le sort des chrétiens du Kosovo-Métochie n’est pas une fatalité, elle est indignation. Solidarité Kosovo est à leurs côtés. Agissons !

    Pour défendre la cause des plus vulnérables, soutenez, vous aussi, les actions de Solidarité Kosovo en adressant dès aujourd’hui un don. 

    Par chèque à l’ordre de « Solidarité Kosovo », BP 1777, 38220 Vizille. Par Internet, en cliquant sur le lien suivant, Paypal Solidarité Kosovo étant reconnue d’intérêt général, chaque don ouvre droit à une déduction d’impôt correspondant à 66% du montant du don. site internet : www.solidarite-kosovo.org
  • Rome, 1-5 octobre : pèlerinage pour les 100 ans de la naissance du Père Werenfried van Straaten

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    Pèlerinage à Rome de 600 donateurs, amis et collaborateurs de « L’Aide à l’Église en détresse »

    À l’occasion du 100ème anniversaire de la naissance du fondateur de « L’Aide à l’Église en détresse », le Père Werenfried van Straaten, l’œuvre internationale de bienfaisance catholique organisera un pèlerinage à Rome. Du 1er au 5 octobre, 600 donateurs, amis et collaborateurs venus du monde entier se rendront dans la capitale italienne. Sa Sainteté le Pape François accueillera les pèlerins le 2 octobre lors de son audience générale. En outre, des rencontres sont prévues avec Son Éminence le cardinal Kurt Koch, président du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens, ainsi qu’avec Mgr Tai-Fai Savio, secrétaire de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples.

    Le père Werenfried van Straaten est né le 17 janvier 1913 à Mijdrecht, près d’Amsterdam (Pays-Bas). En 1934, il entra dans l’abbaye flamande des prémontrés de Tongerlo, en Belgique. Touché par la détresse indicible des 14 millions de réfugiés dans l’Allemagne d’après-guerre, dont environ six millions de catholiques, il appela à Noël 1947, dans un article du magazine de son abbaye, à la générosité des lecteurs pour aider les Allemands expulsés des territoires de l’Est. Il déclencha ainsi une vague de soutien dont résulta la fondation de « L’Aide à l’Église en détresse / Ostpriesterhilfe ». En 2012, Sa Sainteté le Pape émérite Benoît XVI éleva l’œuvre au rang de fondation de droit pontifical.

  • BXL, 29/9 - 6/10 : "Ville à vivre"

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    Carte-de-Visite-Ville-à-Vivre-640.jpgCommuniqué de presse

    29 septembre 2013 - 6 octobre 2013

     

    Tous les mois depuis trois ans, le site Ville à vivre propose aux internautes de découvrir un nouveau visage de Bruxelles. Pas de grands discours ni de leçons de morale : l’internaute découvre des personnes issues du quotidien : des jeunes, des adultes, des aînés de toutes origines. Derrière ces regards, des histoires simples, ancrées dans la ville. Des témoignages d’engagement, des partages de foi aussi.


    Ces différents portraits nous invitent à considérer Bruxelles comme une ville à construire ensemble, une ville solidaire où il fait bon vivre, une ville qui a le souci de mettre les uns en relation avec les autres. Une ville qui prend sur elle d’épauler, d’accompagner, de soutenir les personnes en marge, une ville enfin, qui cultive la chaleur humaine.


    C’est de cette Eglise à taille humaine que Ville à vivre veut être le reflet : une Eglise aux portes toujours ouvertes, pour qui s’adresse à elle.

     


    Cette nouvelle campagne vous propose une série de vidéos sur le deuil, ainsi que deux vidéos consacrées au monde de l’enseignement.

     

    25 interviews sont disponibles sur www.villeavivre.be, et sont axées sur :

    - les ‘sacrements’

    - la ‘foi et la vie quotidienne’,

    - les ‘jeunes’

    - les actes ‘solidaires’

    - ‘traverser le deuil’, en lien avec le blog http://deuiletesperance.blogspot.be

    - l’‘enseignement’

    Des outils sont également à votre disposition pour l’animation : des pistes pédagogiques à télécharger, un DVD qui permet d’utiliser ces vidéos offline, des cartes promotionnelles, etc.


    Chaque mois, un nouveau portrait, un nouveau témoignage sur 
    www.villeavivre.be


    Retrouvez Thérèse, Sébastien, Monica, Bernadette, France, Monique, Marie, Philippe et Francine, Dédée,

    Marie-Thérèse, André, René et Renée, Lucien, Ines…, et bien d’autres !


    Ville à vivre

    Responsable de projet : Marie-Françoise Boveroulle

    Rue de la Linière, 14 - 1060 Bruxellesmf.boveroulle@skynet.be

    Disponible pour interviews - prendre contact au 02/533.29.60 ou 0475/547.881

    www.villeavivre.be

  • Leuven (Park) : exposition d'icônes à l'Aide à l'Eglise en Détresse

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    Sans titre.jpg

    Où?: Aide à l'Église en Détresse Abdij van Park 5 3001 Louvain
    Quand?: 08/09/2013 - 29/09/2013 10:00-17:00 - Weekend:14:00-18:00

    Icônes - œuvres de Lucia Lipkens-Janssen

    Dimanche 8 septembre 2013 à 15h00 : Visite guidée par l'iconographe Lucia Janssen 
    Dimanche 15 septembre 2013 à 15h00 : D. Victor Yudin : Sur la liturgie orthodoxe
    Dimanche 22 septembre 2013 à 15h00 : Sur le soutien apporté par Aide à l'Église en Détresse à l'Église orthodoxe russe
    Samedi 28 septembre 2013 à 15h00 : Visite guidée par l'iconographe Lucia Janssen 
    Dimanche 29 septembre 2013 à 15h00 : Visite guidée par l'iconographe Lucia Janssen

    Saint Luc l'Évangéliste en tant qu'iconographe de la Sainte Mère de Dieu Hodegetria
    Sur l'icône, nous voyons Saint Luc tandis qu'il écrit la Sainte Mère de Dieu Hodegetria. Hodegetria signifie ‘Celle qui montre le Chemin’. L'icône est en outre Acheiropoiètos, ce qui veut dire qu'elle n'a pas été réalisée par la main de l'homme. D'après la tradition, un ange a interrompu Saint Luc et a achevé l'icône.


    Le produit de l'exposition est destiné au couvent Notre-Dame-de-la-Protection à Lviv (Ukraine). La communauté des sœurs contemplatives n'a que des revenus limités provenant, entre autres, de la création d'icônes. À peine de quoi couvrir la nourriture, l'électricité et le chauffage. L'abbesse, Mère Metodija, a demandé le soutien d'Aide à l'Église en Détresse pour les soins à prodiguer à 17 sœurs âgées et malades.

    Entrée gratuite

  • BXL, 18, 19, 20 octobre : "Attendez-moi, Chérie!" au profit de l'Arche

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    composition 70-16.jpg

  • De l'égalité et de la dignité humaine; l'éclairage de Jacques Fierens

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    Lu sur le site de l'Académie Royale de Belgique : Jacques Fierens. Au-delà du droit, l'engagement des valeurs.

    (...) l’enseignement de Jacques Fierens, avocat, docteur en droit avec thèse, est très concrètement axé vers l’action, en l’espèce contre la pauvreté et pour l’effectivité des droits de l’homme, débarrassés de leur formalisme : d’où ses redéfinitions des valeurs d’égalité et de dignité. Car ce juriste est en même temps orienté par la philosophie, dont il est licencié.

    Professeur extraordinaire à la Faculté de droit de l’Université de Namur, chargé de cours et titulaire du cours « Droit de l’aide sociale » à l’Université de Liège, il a multiplié les interventions en tant que professeur visiteur au Burkina Faso, au Rwanda, au Burundi et au Congo. (...)

    Comment vous est venue la vocation juridique et, dans cette voie, l’engagement prioritaire vers le droit à l’aide sociale, le droit de la famille et les droits de l’enfant, ensuite vers les droits de l’homme à l’échelon international, en particulier les terribles questions que posent les génocides ?

    Je suis juriste par accident, philosophe par amour, avocat par vocation. J’ai eu un excellent professeur de grec et de latin en rhétorique, M.  Michel Baguette, qui m’a décidé à étudier la philosophie. Mais je ne voulais pas être professeur. J’ai donc fait le droit par défaut, puis j’ai commencé la philo en cumulant les deux cursus. Inscrit au barreau, j’étais proche de l’association « ATD Quart Monde », association des pauvres eux-mêmes en lutte contre la pauvreté. Très vite, j’ai pris l’habitude de défendre les indésirables : les miséreux, les étrangers, les enfants délinquants. Assistant en droit, j’ai fait ma thèse sur le thème « Droit et pauvreté ». À l’Université de Liège, vingt ans plus tard, je donne toujours cours de « Droit de l’aide sociale » et, depuis les réformes du baccalauréat et du master, j’enseigne à l’Université de Namur le cours de « Droit de la famille », le cours de « Droit de la jeunesse » et un cours intitulé « Questions de droit naturel ». Ce dernier m’a permis de renouer avec ma vocation philosophique puisqu’il pose la question des fondements du droit. En même temps, mes domaines d’intérêt sont proches des associations militantes et de la coopération universitaire dans laquelle je suis engagé, surtout en Afrique centrale…

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  • Une pétition pour demander la libération d'un jeune Marocain de 34 ans converti au christianisme

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    C'est ici : https://secure.avaaz.org/fr/petition/Liberation_du_jeune_marocain_de_Taounate_converti_au_christianisme_et_accuse_de_proselytisme_emprisonne_a_Ain_Aicha/?fbdm

    Mohamed El Baldi, Marocain de 34 ans a été arrêté le 28 août 2013 et condamné le 2 septembre à 30 mois de prison parce qu'il s'est converti au christianisme.

    C'est honteux pour le Maroc d'avoir des lois moyenâgeuses et des pratiques de chasse aux sorcières dignes de l'Inquisition... Liberté de culte et de conscience au Maroc. Liberté à Mohamed El Baldi

    L’article 220 du Code pénal est honteux, injuste, et inapproprié :
    «Est puni d'emprisonnement de 6 mois à 3 ans et d'une amende de 100 à 500 dirhams, quiconque emploie des moyens de séduction dans le but d'ébranler la foi d'un musulman ou de le convertir à une autre religion, soit en exploitant sa faiblesse ou ses besoins, soit en utilisant à ces fins des établissements d'enseignement, de santé, des asiles ou des orphelinats ».

    Un texte qui aurait pu être revu et corrigé, mais opposé par le chef du gouvernement islamiste Abdelilah Benkirane, sur un article garantissant la liberté de culte et de conscience au Maroc, tel que figurant dans la première mouture de la Constitution. 
    L’article a finalement été supprimé et des Marocains continuent d’être condamnés sur la simple base de leurs croyances...

    "Quand on a arrêté les communistes, je n'ai rien dit, je n'étais pas communiste.
    Quand on a arrêté les socialistes, je n'ai rien dit, je n'étais pas socialiste.
    Quand on a arrêté les juifs, je n'ai rien dit, je n'étais pas juif.
    Quand on a arrêté les catholiques, je n'ai rien dit, je n'étais pas catholique,
    Et quand j'ai été à mon tour arrêté et déporté, il n'y avait plus personne pour élever la voix."

    PS: Article 18 de la Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen de 1948: "Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu'en privé, par l'enseignement, les pratiques, le culte et l'accomplissement des rites."

    Signer la pétition adressée au Roi Mohammed VI :

    Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Protecteur des droits et libertés des citoyens, groupes sociaux et collectivités nous peuple marocain vous sollicitons pour la mise en place et la garantie de la liberté de culte et de conscience au Maroc.


  • La distinction Nansen attribuée à une religieuse congolaise

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    Lu ICI (Par Freddy Mulongo, mardi 17 septembre 2013)

    Soeur Angélique Namaika, religieuse congolaise est lauréate de la prestigieuse distinction Nansen du HCR

    Soeur Angélique Namaika
    Sœur Angélique, avec son Centre pour la réintégration et le développement, a transformé la vie de plus de 2 000 femmes et jeunes filles qui avaient été chassées de chez elles et brutalisées, principalement par les rebelles de la LRA. Beaucoup des femmes qu’elle a secourues témoignent d’enlèvements, de travail forcé, de coups, de meurtres, de viols et d’autres violations des droits fondamentaux.

    L’approche personnalisée mise en œuvre par la religieuse aide les survivantes à guérir de leurs traumatismes et des atteintes qu’elles ont subies. En plus des violences dont elles ont souffert, ces femmes et jeunes filles vulnérables sont souvent ostracisées par leur propre famille et leur communauté en raison des épreuves qu’elles ont traversées.

    Il faut des soins particuliers pour leur permettre de guérir et de recoller les morceaux de leur vie brisée. Sœur Angélique y parvient en leur donnant la possibilité d’apprendre un métier, de créer une petite entreprise ou de retourner à l’école. Les témoignages de ces femmes montrent les résultats remarquables de son travail pour les aider à prendre un nouveau départ. Beaucoup d’entre elles l’appellent d’ailleurs affectueusement « mère ».

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  • Egypte : comment concrétiser notre solidarité avec les Coptes

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    Cet appel de l'Aide à l'Eglise en Détresse (Belgique) :

    ÉGYPTE : AIDE D’URGENCE APRÈS DES ATTAQUES

    « L’Aide à l’Église en Détresse » promet 30.000 euros pour les familles coptes concernées

    À quoi pense un commerçant quand sa propriété, son magasin et son existence partent en fumée ? Comment va un père de famille qui sait qu’il ne peut plus nourrir sa famille ? C’est exactement ce qui est arrivé à A.W., et on s’imagine à peine ce qu’il a pu alors avoir à l’esprit. Ce copte a été victime des violents conflits qui ont lieu en Égypte.

    Les règles de base de la coexistence pacifique semblent ne plus exister dans les rues du Caire. Les frères musulmans ne cessent de manifester violemment depuis le renversement et l’incarcération de l’ex-Président Morsi. Des magasins et des immeubles sont incendiés, l’existence de nombreux égyptiens est brisée. « Dans notre diocèse, beaucoup de pères de famille ont perdu leur emploi et retiré leurs enfants de l’école pour des raisons économiques », explique Mgr. Ibrahim Isaak Sedrak, Patriarche de l’Église catholique copte. Ce dernier demande à « l’Aide à l’Église en Détresse » de soutenir les quatre familles concernées, dont celle de A.W.

    Jusqu’à tout récemment, ce père de famille de 40 ans et fervent chrétien tenait encore une librairie. Les affaires allaient bien, il nourrissait sa femme et ses trois enfants. Puis la « révolution arabe » a éclaté, il y a eu les premières agressions, le magasin a été incendié. Le coup a été rude, mais A.W. s’est rapidement relevé : grâce à un prêt, il a pu reconstruire son magasin. Les enfants grandissaient malgré la difficulté de la situation, A.W. respirait. Jusqu’à ce que son cauchemar se répète, le 14 août 2013 : l’existence de ce travailleur indépendant a été anéantie d’un coup. Pour la deuxième fois, A.W. a dû regarder ses moyens de subsistance partir en fumée. Cette fois-ci, il ne pouvait plus prendre aucun crédit. Car il a des dettes. « Je n’ai pas de travail, je n’ai pas de magasin. J’ai dû le liquider pour payer mes dettes. Je suis retourné chez mes parents afin de réduire les frais de subsistance de ma famille. Mes parents nous donnent à manger. La nouvelle année scolaire commence, mais je ne sais pas comment je vais payer les frais de scolarité de tous mes enfants. Et comme j’ai des dettes, personne ne me donne de travail », raconte-t-il pour décrire sa situation désespérée. Avec l’aide de « l’Aide à l’Église en Détresse », A.W. pourrait payer ses dettes et se reconstruire une existence. « Je prie Dieu qu’il aide ma famille et nous donne la possibilité de vivre ici en Egypte », dit-il en conclusion, en nous demandant de prier pour lui et sa famille.

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  • BXL, 18 octobre : conférence de Lytta Basset sur la compassion

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    Communiqué de Presse : 

    Conférence Lytta Basset 18 oct. 2013 à Bruxelles 

    Valeur cardinale de bien des religions, la compassion est aujourd’hui mal comprise : on a en effet tendance à la confondre avec l’amour, la charité, la pitié ou l’empathie… Selon Lytta Basset, on ne décide pas d'être "pris de compassion" ou "pris aux entrailles", selon l'expression des évangiles. Cela peut arriver face à un "ennemi" ou une personne très dysfonctionnante! Sans préavis, on se met à com-pâtir: à vibrer/sentir/souffrir-avec autrui, pas à sa place,... et c'est par le corps que cela se passe. Désormais, on verra l'autre avec des yeux neufs: on aura partagé avec lui la plus grande vulnérabilité de la condition humaine ... jusque dans cette profondeur du cœur et du corps où se tient le Tout-Autre en Sa compassion.

    Philosophe et théologienne protestante, Lytta Basset est l’auteure d’une douzaine d’ouvrages. Elle s'est fait connaître du grand public par son approche renouvelée des thèmes bibliques. Parallèlement à son activité de professeure à l'Université de Neuchâtel (Suisse), elle donne de nombreuses conférences et anime des sessions de formation dans les pays francophones. Elle dirige la revue internationale de théologie et de spiritualité La Chair et le Souffle

    Thème :

    « La fragilité … tous concernés ?

    S’ouvrir à la compassion.»

    Venue : 18 oct. 2013 à 20h à l’ICHEC Montgomery rue du Duc, 132 à 1150 Bruxelles

    Prix : 8 € 

    Organisateurs : L’Arche, OCH, Foi et Lumière, avec le soutien de : Média Catholiques, Bayard, Rive Dieu

    Info : www.larche.be – 02/772 79 54

  • Ouvrir les couvents vides aux réfugiés

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    "Ouvrez vos couvents vides aux réfugiés!"

    Visite du pape François au Centre Astalli de Rome (zenit.org)

    Le pape a rendu une visite privée au Centre Astalli, centre d'accueil des réfugiés et demandeurs d'asile du Service des jésuites pour les réfugiés (JRS - Jesuit Refugee Service) à Rome, près de l'église du Gesù, ce mardi 10 septembre 2013.

    Le pape a prononcé une allocution dans laquelle il a notamment invité « de tout son cœur » les instituts religieux à lire « avec responsabilité » ces signes des temps : « le Seigneur appelle à vivre avec plus de courage et de générosité l’accueil dans les communautés, dans les maisons, dans les couvents vides… Très chers religieux et religieuses, les couvents vides ne servent pas à l’Église pour être transformés en hôtels et gagner de l'argent. Les couvents vides ne sont pas à nous, ils sont pour la chair du Christ que sont les réfugiés ».

    tout le compte-rendu de cette visite est ici : http://www.zenit.org/fr/articles/ouvrez-vos-couvents-vides-aux-refugies

  • "Brisons les chaînes"; 125e anniversaire du passage du Cardinal Lavigerie à BXL

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