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Solidarité - Page 67

  • Euthanasier les mineurs d’âge en Belgique : vote en commission au Sénat de Belgique ce mercredi ?

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    Mercredi prochain, 27 novembre, les commissions réunies de la justice et des affaires sociales du sénat belge devraient voter, paraît-il, une proposition d’élargissement de l’euthanasie aux mineurs. L’émission télévisée « mise au point » de ce dimanche était consacrée à la question. Voici le résumé du débat proposé sur le site web de RTBF-info :

    Que faut-il faire si un enfant atteint d'une maladie incurable demande qu'on abrège ses souffrances? Une majorité se dessine au sein d'une commission du Sénat pour étendre la loi sur l'euthanasie aux mineurs. C'était l'objet d'un débat animé ce dimanche sur le plateau de Mise au Point, où les notions d'âge et de capacité de discernement des enfants dans leur décision d'en finir, ou encore de consentement des parents, ont été vivement discutées.

    Pour Philippe Mahoux, chef de groupe PS au Sénat, "le débat est mûr""Depuis de nombreuses années, dit-il, des pédiatres qui sont confrontés à des situations dramatiques nous demandent de poser ce geste ultime d’humanité pour les patients".

    Le cdH, qui fait partie de la majorité, s’oppose pourtant à la proposition telle qu'elle est formulée jusqu'ici. Faut-il avancer sans lui, en formant une majorité alternative à la majorité gouvernementale? "Pour des problèmes d’une telle envergure, on parle de convictions personnelles et non de majorité ou d’opposition", répond Philippe Mahoux, en évoquant une "solution humaine" partagée "par une majorité de collègues".

    Francis Delpérée, chef de groupe cdH au Sénat, rappelle que c’est une commission parlementaire qui devra d’abord prendre une décision, qui devra ensuite elle-même être votée en séance plénière au Sénat, puis à la Chambre. Enfin le gouvernement fédéral devra lui aussi se faire son propre jugement sur le sujet, dit-il en parlant d’"un périple qui doit encore être accompli".

    A-t-on une idée assez claire de la loi de 2002 pour l'élargir aux mineurs?

    Même s'il précise que le lancement du débat est selon lui "une excellente chose", Michel Dupuis, professeur d'éthique biomédicale à l'UCL et président du Comité consultatif de Bioéthique, veut adresser un message de prudence avant d'aller plus loin. "J’ai le sentiment qu’il est trop tôt pour une raison logique", déclare-t-il : "Après dix ans d’application de la loi, nombreux sont les professionnels soignants qui n’ont pas une idée claire de son fonctionnement". Or pour lui il est primordial de bien la comprendre avant de l’étendre.

    Mais quand Michel Dupuis veut temporiser, Jacques Brotchi, sénateur MR et neurochirurgien, voit plutôt une urgence. Il parle d'une pratique à laquelle on recourrait déjà abondamment, et dit préférer "la transparence à la clandestinité" "Je respecte les opinions de chacun, dit-il, mais je souhaite aussi qu’on entende celui qui veut mourir dans la dignité selon les critères qui sont les siens, exactement comme on entend celui qui réclame des soins palliatifs".

    Euthanasie ou soins palliatifs: y a-t-il un choix indigne?

    Benoît Beuselinck, oncologue et initiateur de la plateforme Euthanasie STOP qui craint que l'on banalise l'euthanasie en étendant progressivement la loi, insiste alors : pour lui, "les soins palliatifs sont aussi une façon très digne de mourir". Cette pratique est même selon lui "plus digne que d’administrer directement la mort au malade". Il ajoute même que les soins palliatifs sont souvent un facteur de "resserrement des liens familiaux".

    Mais ce débat sur la façon "la plus digne" d'accompagner le malade en fin de vie ne plaît pas à Jacqueline Herremans. La présidente de l'Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité, ne veut pas "qualifier de digne ou d’indigne tel ou tel choix""Ils le sont tous", insiste-t-elle. "Etre opposé à l’euthanasie est votre droit", dit-elle à Benoît Beuselinck. "Mais laissez au moins chacun faire ses propres choix. Notre attitude est inclusive, la vôtre est exclusive".

    Zakia Khattabi, sénatrice Ecolo, soutient cette conception : "Notre travail n’est pas de porter un jugement mais bien de donner à chacun la possibilité de décider de la façon dont il souhaite partir". "Il ne s’agit pas d’imposer quelque chose à qui que ce soit", dit-elle en rappelant que depuis 2002, les médecins qui refusent de pratiquer l'euthanasie ne la pratiquent pas.

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  • Rester sur le marché en mettant au centre la dignité de la personne

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    (ZENIT.org) Le pape François s’est adressé aux participants du Troisième festival de la Doctrine sociale de l’Eglise (Vérone, 21-24 novembre), dans un message vidéo diffusé hier, jeudi 21 novembre, en soirée, en présence du cardinal Oscar Rodriguez Maradiaga, archevêque de Tegucigalpa (Honduras) et président du Conseil des huit cardinaux : c’est dire l’importance que le pape attache à la mise en œuvre de l’enseignement social de l’Eglise.

    Une égalité, sans homogénéité

    Pour le pape, le thème du congrès - « Moins d’inégalités, plus de différences » - met en relief « la richesse variée des personnes, expression des talents personnels » loins de « l’homogénéité qui mortifie et rend inégaux ».

    Le pape a filé l’image de la sphère et du polygone : « La sphère peut représenter l’homogénéité, comme une sorte de globalisation : elle est lisse, sans facettes, égale à elle-même sur toutes les parties. Le polygone a une forme semblable à la sphère, mais est composé de multiples faces ».

    « Il me plaît d’imaginer l’humanité comme un polygone, dont les formes multiples (…) constituent les éléments qui composent, dans la pluralité, l’unique famille humaine. Cela est une vraie mondialisation. L’autre globalisation – celle de la sphère – est une homogénéité », a fait observer le pape.

    Au contraire, le pape a fait observer que le monde des « coopératives » est « la route pour une égalité, mais non homogénéité, une égalité dans les différences »..

    Il confie qu'à 18 ans, en 1954, il a en entendu une conférence de son père « le la notion chrétienne de coopérative » : « cela m’a enthousiasmé », avoue-t-il, encore marqué par cette réflexion sur le travail solidaire.

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  • BXL, ce soir : "Les chrétiens d'Orient sont en danger"

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    Samedi 23 novembre à Bruxelles (Woluwe-St-Lambert)

    Conférence par Mgr Nasser Gemayel (sur la photo à droite, avec le Patriarche Bechara Raï), évêque de l’Eparchie maronite de France et visiteur apostolique pour l’Europe occidentale
    Titre 
    : « Les chrétiens d’Orient sont en danger. Défis et témoignages. »
    Lieu : Salle La Verrière. Cliniques universitaires Saint-Luc (Niveau 0) 10 Avenue Hippocrate, 1200 Bruxelles. 18:30 – 20:30

  • Penser aux chrétiens persécutés pour leur foi

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    Du VIS rapportant les propos du pape lors de l'Angelus du dimanche 17 novembre :

    ... Pensons aussi, a ajouté le Saint-Père, "à la quantité d'hommes et de femmes chrétiens qui sont persécutés à cause de leur foi. Il y en a beaucoup. Parfois plus qu'aux premiers siècles. Jésus est avec eux. Unissons-nous à eux par notre prière et notre affection. Leur courage et leur témoignage sont admirables. Ce sont nos frères et sœurs qui, dans de nombreuses parties du monde, souffrent à cause de leur fidélité à Jésus Christ. Souvenons-nous d'eux avec cœur et avec affection". Puis il a insisté sur la promesse que Jésus nous a fait comme garantie de victoire: "C'est par votre constance que vous sauverez vos vies". Cet appel à l'espérance et à la patience signifie "savoir attendre les fruits certains du salut, être confiant dans le sens profond de la vie et de l'histoire. Les épreuves et les difficultés font partie d'un dessein plus grand. Le Seigneur, maître de l'histoire, conduit tout à son accomplissement. Malgré les désordres et les catastrophes qui troublent le monde, le dessein de bonté et de miséricorde de Dieu s'accomplira!".

  • Se mobiliser pour les Philippines avec l'Aide à l'Eglise en Détresse

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    CONCEPTION-PREHOME3.jpg"Rappelons-nous les Philippines et toute la région frappée par le typhon Haiyan. Soyez généreux dans la prière et l'aide concrète.Pape François 
     

    Chers amis,

    Vendredi dernier, le terrible typhon Haiyan a dévasté les Philippines. Face à l'ampleur du cataclysme, l'AED a promis une aide d'urgence exceptionnelle, afin de permettre à la population en détresse de recevoir des denrées alimentaires et de l'eau, et de leur assurer des logements et des soins médicaux de base. Ces aides seront coordonnées par la conférence épiscopale catholique des Philippines et réparties sur les régions nécessitant de l'aide.

    D'après le Père Gariguez, qui coordonne l'aide, l'ampleur du désastre est encore plus grave que ce que les médias rapportent :il y a encore davantage de provinces et de petites îles qui sont touchées. "Il y a tant de gens qui demandent de l'aide, mais l'ampleur de ce désastre est telle que même le gouvernement reconnaît à quel point il est difficile d'atteindre toutes les victimes de ce typhon dévastateur. Nous sommes habitués aux typhons, mais celui-ci est absolument catastrophique. La population est si désespérée. Beaucoup recherchent leurs proches, et tant ont perdu la vie."

    L'AED va aider dans l'immédiat la population à survivre, mais aussi dans la durée. Le besoin en denrées alimentaires et en eau potable est urgent, mais nous continuerons comme auparavant à œuvrer pour la reconstruction des églises, des séminaires, des maisons diverses, etc. Le typhon a en effet détruit la plupart des bâtiments sur son passage. Ce sera un immense défi.


    Le Père Gariguez nous a chargés de vous remercier, de la part de la population des Philippines : "Faites savoir aux bienfaiteurs de l'AED que nous éprouvons à leur égard la plus profonde gratitude et leur sommes reconnaissants de leur solidarité, et d'être à nos côtés en ces temps si durs."


    Nous avons besoin de vous pour réunir rapidement 100 000 euros, et par avance je vous remercie de tout coeur, mes chers amis, pour votre prière et votre générosité. 

    Signature
    Marc Fromager

    Directeur de l'AED


    PS
     : Si vous souhaitez des informations complémentaires sur notre projet d'aide d'urgence, c'est ici

     

  • Philippines : « C’est le moment de montrer que l’amour est plus fort que les tremblements de terre ou les typhons »

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    Sur le site web d’ « Egises d’Asie » , ce 14 novembre :

    images (12).jpgUne semaine après que le typhon Haiyan a ravagé toute une partie des Visayas, au centre de l’archipel philippin, les secours et l’aide humanitaire sont acheminés avec beaucoup de difficultés auprès des survivants. Les responsables de l’Eglise catholique, outre une mobilisation des fidèles et de leurs réseaux pour réunir des secours au profit des victimes du typhon, appellent à la prière.

    S’exprimant le 12 novembre au micro de Radio Vatican, le cardinal Tagle, archevêque de Manille, n’a pas caché son émotion face à l’étendue des destructions et au nombre des victimes. « Pour être honnête avec vous, je pense que je ne suis pas le seul à dire qu’à chaque fois que nous regardons ces images de destruction, nous restons sans voix », a-t-il déclaré, ajoutant que, si peu de jours après le passage de Yolanda (le nom local donné au typhon Haiyan), les Philippins, pour ceux qui n’ont pas été directement touchés par la tempête, « en étaient encore à se remettre du choc émotionnel et psychologique ». Quant aux Philippins de Leyte, de Samar et de toutes les îles touchées par le typhon, le cardinal a précisé que la destruction des infrastructures, notamment de communication, rendait encore impossible l’établissement d’un bilan définitif. Cinq jours après le 8 novembre, l’Eglise était ainsi encore sans nouvelle de certains évêques et de bon nombre de ses prêtres et religieuses, ceux qui étaient présents au cœur des régions les plus touchées.

    Pour le cardinal toutefois, l’abattement et la sidération face à la catastrophe n’ont qu’un temps et les signes concrets de la mobilisation tant des Philippins eux-mêmes que de la communauté internationale pour venir en aide aux victimes sont « une consolation »« Je suis profondément consolé quand je vois et entends les témoignages de foi, tout spécialement ceux qu’expriment des victimes qui ont perdu leurs proches. Ils se tournent vers Dieu, et disent que c’est en Dieu que se trouve notre espérance », a témoigné Mgr Tagle.

    De plus, dans une lettre à son diocèse, le cardinal Tagle a appelé chacun à passer toute la journée du samedi 16 novembre en pénitence, dans le recueillement et le jeûne. Une journée de prière comme expression de la communion et de la solidarité avec les Philippins « qui souffrent, sont affligés ou déboussolés par la succession des calamités qui affectent le pays ». Après tant de désastres, nul ne peut penser d’abord à lui, mais doit se tourner vers les autres, explique le cardinal. « Il est temps de consoler et de prendre notre voisin dans les bras. Il est temps de montrer que l’amour est plus fort que les tremblements de terre ou les typhons. C’est par l’amour que les vies humaines seront restaurées et que notre nation sera reconstruite », écrit Mgr Tagle.

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  • Orthodoxes et catholiques ensemble pour défendre l'Europe chrétienne et protéger les minorités au Moyen-Orient et en Syrie

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    Un rapprochement, ou mieux une communion retrouvée, entre catholiques et orthodoxes serait assurément une chance pour la chrétienté. On y a beaucoup travaillé sous le pontificat précédent et ce qu'on lira ci-dessous montre que cette recherche d'unité est actuellement à l'ordre du jour :

    Lu sur Radio Vatican

    Le cardinal Scola a rencontré le patriarche Kirill: travailler ensemble pour la paix

    « Aujourd’hui plus que jamais, l’Église orthodoxe et l’Église catholique ont des occasions importantes pour travailler ensemble ». Voilà ce qu'a déclaré le patriarche de Moscou et de toutes les Russies, Kirill, durant sa rencontre mardi matin avec l’archevêque de Milan, le cardinal Angelo Scola. Selon le Chef de l’Église orthodoxe russe, un de ces devoirs communs « est la défense de l’Europe chrétienne et la protection des droits des minorités au Moyen-Orient et en Syrie ». Kirill a fait l’éloge des différentes prises de position du Pape François y compris à propos de la crise syrienne, ajoutant qu’il partage la ligne du Pontife ». « J’espère – a ajouté le patriarche russe- que nous pourrons continuer à travailler ensemble pour la paix sur ces terres ». À son tour, le cardinal Scola a également exprimé « sa préoccupation à propos de la situation des chrétiens au Moyen-Orient ». « En Occident, nous ne discutons pas assez de ce thème » a dit l’archevêque de Milan, en concluant sa visite de trois jours à Moscou. 

    Durant la rencontre, le patriarche russe a en outre condamné « la persécution cachée des chrétiens sous la bannière de la tolérance et du multiculturalisme. ». Selon Kirill, cette persécution arrive « par la substitution des symboles chrétiens, lorsqu’on interdit de prononcer le mot ‘Noël ‘, lorsque porter une croix au cou sur son lieu de travail devient une offense pour les non-chrétiens ». Le Chef de l’Église orthodoxe russe a souligné que « les médias, dans 90% de leurs reportages, montrent une image de la civilisation qui vit sans la présence de Dieu et où se réalise la vision du monde des non-croyants ». Et il a conclu : « Nous sommes en train de vivre dans une époque où les controverses historiques , dans les rapports entre les Églises, n’ont plus ce rôle critique qu’elles avaient par le passé. Aujourd’hui, nous sommes engagés à nous pencher ensemble sur beaucoup de questions et nous avons de nombreux objectifs en commun ». 
    Luca Collodi, de la rédaction italienne de Radio Vatican, a recueilli les impressions du Cardinal Scola.
    « Le climat a été très cordial. Et le patriarche Kirill a exprimé toute sa considération pour l’action du Pape ». Dans le dialogue qui a duré plus d’une heure, a surgi avec force « l’urgence de la réconciliation entre les chrétiens ». « Je crois que pour comprendre les délais et les modalités d’une rencontre entre le Saint-Père et le Patriarche Kirill, a ajouté le Cardinal, il faut être moins préoccupé par les stratégies politico-pragmatiques et aller, au contraire, plus à fond sur cette urgence missionnaire que doit assumer l’Église d’aujourd’hui, et qui est certainement un facteur puissant d’unification entre nous et nos frères orthodoxes. »
    Le tournant peut être facilité par les commissions-en parlant de doctrine et de théologie-ou bien par la rencontre des fidèles ?
    « Nous pensons vraiment que les commissions doctrinales et la réflexion théologique sont indispensables. Mais il existe une donnée de fait qui m’a beaucoup touché et dont j’ai parlé avec le patriarche : sur la base du mélange des peuples et des ethnies, de nombreux fidèles orthodoxes russes- mais pas seulement-sont parmi nous en Europe occidentale et beaucoup de catholiques provenant de pays asiatiques sont pour le moment en Russie. Donc , est en train de naître de fait « un œcuménisme du peuple » qui- surtout dans les relations entre l’Église orthodoxe russe et l’Église catholique latine que j’ai constaté à Moscou- m’a beaucoup impressionné. Il y avait un échange continu entre les fidèles à différents niveaux , sur diverses questions qui pour le moment occupent les deux Églises, ce qui me semble quelque chose de vraiment nouveau et chargé d’espoir. Du reste, cela survient également chez nous : pensons à Milan où nos frères russes ont quatre paroisses et une cinquième est en voie de formation. Il y a de nombreux échanges et de nombreux rapports de base. Nous pouvons donc dire que naît « un œcuménisme du peuple ». 
    Lors de votre voyage à Moscou, vous avez également rencontré les communautés catholiques. Comment vivent les catholiques en Russie ?
    « Ils sont une petite réalité. La diocèse de Moscou est immense, au moins presque une dizaine de fois plus grande que l’Italie ; il y a de petites communautés qui arrivent jusqu’au Pôle Nord. Mais j’ai été touché par les milliers de personnes qui ont participé dimanche dernier à la Sainte Messe dans la Cathédrale de la Mère de dieu avec une telle intensité dans les chants, dans la façon d’être impliqué…Ensuite, j’ai vu que toute une vie se déroule : j’ai eu une rencontre très intéressante, à l’intérieur de leur formation permanente, avec les prêtres et les religieuses à propos de la figure du laïc. J’ai vu l’urgence qu’ils ressentent, c’est-à-dire leur nécessité que le laïc ne soit pas considéré comme un client mais comme un sujet de l’Église. J’ai reçu une impression vraiment très significative de la réalité de l’Église catholique. »
    Regardons le Moyen-Orient qui est une région importante pour les chrétiens : selon vous, quel est le rôle des orthodoxes pour la paix au Moyen-Orient ? Je pense aussi à la Syrie….
    «Je dirais que c’est un rôle très décisif et nous en avons parlé avec le Patriarche Kirill : ils se sont révélés très sensibles, également je crois à cause de leur dramatique expérience sous le communisme. Ils sont beaucoup plus attentifs que nous, ils ont une forte sensibilité envers les chrétiens qui souffrent. Je dirais qu’elle est véritablement supérieure à la nôtre. »

  • Philippines : l'Ordre de Malte se mobilise

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    Typhon Haiyan : L’agence internationale de l’Ordre de Malte est prête à déployer des secours aux Philippines (sourceCologne, 11/11/2013

    Des experts de l’agence de secours internationale de l’Ordre Souverain de Malte, Malteser International, sont en route vers la province de Leyte, aux Philippines, où le typhon Haiyan a tout détruit derrière lui. Les autorités estiment qu’il y a eu jusqu’à 10 000 morts à Tacloban City et ailleurs. Des centaines de milliers de personnes sont déplacées. Aujourd’hui, les experts et les représentants de l’association philippine de l’Ordre de Malte procèderont à une évaluation des besoins dans la région la plus touchée autour de Tacloban City et prépareront des secours d’urgence pour les survivants.

    « Accéder à la région est extrêmement difficile pour le moment, depuis que l’aéroport de Tacloban a été détruit dans la tempête, nous devons donc trouver d’autres moyens d’y arriver », explique Cordula Wasser, directeur du programme Philippines pour Malteser International.

    Les partenaires locaux de Malteser International indiquent que Haiyan a également affecté les centres d’évacuation et les camps provisoires sur l’île voisine de Bohol, qui avait été récemment frappée par un tremblement de terre. « Pour cette raison, Malteser International va également étendre ses mesures de secours actuelles pour les survivants du tremblement de terre », dit Wasser.

    faire un don

  • Aider les Philippins

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    De la RTBF

    Plusieurs ONG et associations belges ont lancé des appels aux dons et mis diverses actions sur pied afin de venir en aide aux dizaines de milliers de victimes du typhon Haiyan, qui a frappé les Philippines samedi. B-FAST va installer un hôpital de campagne sur Leyte. Le Consortium pour les situations d'urgence, également connu sous l'appellation "Consortium 12-12", n'a pas activé de compte pouvant recueillir les dons des Belges pour les victimes du typhon, mais une décision à cet égard doit intervenir demain/mercredi.

    Comment faire un don pour les Philippines ?

    SOS Villages d'enfants, active aux Philippines depuis plus de 45 ans, travaille avec des locaux et a rapidement pu démarrer un programme d'aide d'urgence pour offrir un toit et de la nourriture aux familles les plus touchées. Les infrastructures de la fondation ont toutefois été endommagées. Des dons peuvent être versés sur le compte BE17 3100 4034 5521 (avec "SOS Philippines" en communication).

    Plan Belgique, également sur place, se concentre sur la distribution d'abris et de kits d'hygiène, l'approvisionnement en eau salubre, les soins de santé, la mise en place d'espaces de protection des enfants et le retour à l'éducation le plus rapide possible. Un appel aux dons a été lancé via le compte : BE84 0000 0001 5659 avec en communication "Fonds d'urgence Philippines".

    La Croix-Rouge coordonne pour sa part la mise en place des abris d'urgence dans tout le pays. Elle estime que vu l'ampleur du désastre, 70 millions d'euros sont nécessaires pour fournir nourriture, tentes, abris d'urgence, bâches, aide médicale et psychosociale à quelque 500 000 personnes. Tous les dons recueillis sur le compte d'urgence BE72 0000 0000 1616 seront reversés intégralement à la Croix-Rouge aux Philippines. L'équipe belge de première urgence se tient prête à partir, dès que la Croix-Rouge aux Philippines demandera son intervention.

    Les équipes de Médecins sans frontière sont quant à elles déjà sur place. L'ONG fait appel aux dons d'urgence sur le compte: BE73 0000 0000 6060. Du matériel médical et logistique provenant de MSF Supply, la centrale d'approvisionnement de MSF à Bruxelles, a été chargé dans deux avions cargos qui ont décollé d'Ostende ce matin.

    La branche belge de Caritas International a par ailleurs libéré 100.000 euros au profit des opérations aux Philippines. A la demande de Mgr Léonard et des évêques de Belgique, une collecte spéciale sera aussi faite dans les paroisses belges au profit de l'organisation. "L'ampleur de la catastrophe a dépassé les prévisions. De nombreuses personnes sont encore coupées du monde extérieur et un certain nombre de petites îles risquent d'être oubliées", peut-on lire sur le site de l'ONG. Une récolte de fonds a également été lancée pour contribuer à une réponse humanitaire à la hauteur des besoins. Les dons sont les bienvenus sur le compte : BE88 0000 0000 4141 avec la mention "Urgence Philippines".

    Enfin, l'Unicef, le Fonds des Nations unies pour l'enfance, évalue à 25 millions d'euros le montant nécessaire à l'aide d'urgence. L'organisation vise à fournir une assistance vitale - médicaments de base, nourriture, eau potable et matériel d'hygiène - aux enfants et aux familles. Selon elle, 40% des victimes du typhon sont des enfants. Les dons peuvent être versés sur le compte: BE31 0000 0000 5555.

    Le Consortium 12-12, composé de Caritas International, Médecins du monde, Handicap International, Oxfam Solidarité et Unicef Belgique, communiquera demain/mercredi sur l'ouverture éventuelle d'un compte commun pour recueillir les fonds destinés aux Philippines.

  • Soeur Marie-Stella : une religieuse africaine sur le front du SIDA

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    Lu ICI :

    Africaine, religieuse et infirmière, elle combat le SIDA avec la raison et la foi

    Une formule journalistique et, hop, c'est dans le sac : Sœur Marie Stella, c'est la Mère Teresa africaine. On a tout dit ? On n'a rien dit. Car le témoignage recueilli par Sophie Laurant, journaliste à l'hebdomadaire Pèlerin, est un document comme on a peu l'occasion d'en lire sur la montée de l'épidémie de sida en Afrique et les solutions, d'abord dérisoires, puis de plus en plus efficaces, mises en place pour l'enrayer.

    La femme qui parle à la première personne raconte avec simplicité sa vie : Stella Innocente, née à Dapaong, dans le nord du Togo en 1967, fille d'un instituteur catholique et d'une musulmane convertie, est la quatrième des huit enfants du couple... mais il y a seize enfants en tout en comptant ceux des deuxième et troisième épouses. Impossible de les nourrir tous. Ils sont aimés, pourtant. Avec un petit frère elle est envoyée chez un oncle, puis chez sa grande sœur. Les études, la foi religieuse, le soutien de son père, elle deviendra sœur-infirmière au service des malades. Les Hospitalières du Sacré Cœur de Jésus, dont elle fait partie, est un ordre augustinien. Sœur Marie Stella dit que sa vocation a été déterminée par une phrase de Saint Augustin : « Aime et dis-le par ta vie ».

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  • Le Pape prie pour les Philippines, la Caritas se mobilise

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    Radio Vatican :


    Le pape François est proche de la population des Philippines ; l’archipel a été ravagé par le passage d’un typhon d’une rare puissance qui a provoqué une véritable hécatombe et semé la désolation. Les victimes sont nombreuses, les dégâts énormes. Le Souverain pontife a profité de la prière de l’Angélus ce dimanche à midi, pour inviter les catholiques à prier pour les personnes touchées par cette catastrophe et à s’efforcer de leur faire parvenir une aide concrète. Il a demandé aux quelque 60 000 personnes massées sur la place Saint-Pierre, de prier en silence. Par l’intermédiaire du Secrétaire d’Etat, Mgr Parolin, le pape François a fait également parvenir un télégramme de condoléances au président philippin Benigno Aquino. En priant pour tout le peuple des Philippines, le Saint-Père adresse ses encouragements aux autorités civiles et aux personnels d'urgence engagés dans les secours aux victimes de la tempête. Il invoque les dons divins de la force et de la consolation pour la nation philippine. Samedi, le pape François avait publié un tweet en solidarité avec les victimes. 

    L'une des pires catastrophes ayant frappées le pays

    C’est la catastrophe naturelle la plus meurtrière de l’histoire récente des Philippines, le pays le plus catholique d’Asie. Les témoins décrivent un paysage qui rappelle les destructions causées par le tsunami de décembre 2004 en Asie. Des régions entières restent encore coupées du monde et les autorités semblent dépassées par l'ampleur de la catastrophe et le nombre de survivants à secourir. Les Caritas du monde entier, dont le Secours catholique en France, sont mobilisées pour répondre à l’appel à l’aide lancé par la Caritas Philippines dont les équipes sont déjà à pied d’œuvre. Dans les zones les plus touchées, elle est épaulée par la Caritas américaine, CRS tandis qu’à Rome, Caritas internationalis suit de près la situation mais il est actuellement très difficile, voire impossible, de communiquer avec les zones les plus reculées de l’archipel. Les zones affectées sont essentiellement rurales, avec une population très pauvre qui vit dans des maisons très fragiles. Le secrétaire général de Caritas Philippines, le frère Edwin Gariguez, affirmait dimanche que les besoins sont énormes. Le directeur des programmes de CRS explique que rien n’a pu contrer la violence du typhon, les pluies torrentielles et les vents. Les Etats-Unis vont fournir des hélicoptères, des avions, des navires et des équipements destinés à la recherche et au sauvetage.

    http://cnsblog.wordpress.com/2013/11/11/where-to-give-to-help-typhoon-haiyan-victims/

  • BXL, 9 décembre : soirée ciné-débat consacrée à la détention des étrangers

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    A loccasion du 65ème anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de lHomme,

    le Jesuit Refugee Service Belgium vous invite à une soirée ciné-débat sur la détention des étrangers comme instrument de la politique migratoire.

     

    5 centres fermés pour étrangers en Belgique :

    le saviez-vous ?

     

    Chaque année, 7000 personnes sont détenues en Belgique en vue de leur expulsion.

    Est-ce une nécessité ?  A quel prix ?

     

    Lundi 9 décembre au Cinéma des Galeries

    Galerie de la Reine, 26 à 1000 Bruxelles

     

    18h30 Film « The Visitor » de Thomas Mc Carthy

    20h30 Sandwich-bar

    21h00 Témoignage - Débat

     

    Merci de diffuser cette invitation via votre mailing-list ou votre page facebook (lien : 7000 étrangers en détention)

     

      

    PAF libre - Réservation souhaitée avant le 4 décembre : barbara@jrsbelgium.org