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Solidarité - Page 67

  • Téléthon : un évêque souligne trois difficultés

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    Les questions de Mgr Aillet au Téléthon (via Liberté politique)

    Interrogé par ses diocésains sur le Téléthon, l’évêque de Bayonne soulève trois difficultés éthiques qui, sous réserve d’un changement de la politique de l’AFM, invitent à la plus grande prudence.

    À l’approche de la 27e édition du Téléthon, qui aura lieu le week-end des 6 et 7 décembre 2013, quelques diocésains ont souhaité connaitre ma position et celle de l’Eglise catholique à propos de cet événement dans lequel certains d’entre eux sont parfois impliqués.

    Je tiens avant toute chose à saluer le dévouement des bénévoles engagés dans la préparation du téléthon et bien entendu, la grande générosité des Français qui par solidarité vis-à-vis des personnes atteintes de myopathie et leurs familles, participent chaque année à cette formidable campagne médiatique de collecte de fonds au profit de la recherche médicale et de la lutte contre les maladies génétiques.

    Au cours des dernières années, l’Église catholique n’a cependant pas manqué d’exprimer, par la voix de plusieurs évêques ou de ses responsables, ses réserves et ses inquiétudes à propos du Téléthon. C’est ainsi que le cardinal Ricard, alors président de la conférence des évêques de France, considérait dès le mois de décembre 2006, qu’il était « légitime qu’à l’occasion du Téléthon, beaucoup de catholiques s’interrogent sur l’affectation de leurs dons », ou que le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, estimait il y a quelques années, qu’on ne saurait « signer des chèques en blanc » en faveur du Téléthon. De même, un communiqué de presse du 2 décembre 2011 disponible sur le site du diocèse de Paris souligne qu’il est nécessaire de « s’engager résolument pour des recherches qui respectent pleinement la vie humaine ».

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  • RDC : prions pour l’Est du Congo, en proie aux violences endémiques depuis l’indépendance de ce pays en 1960

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     Lu sur le site de Radio Okapi :

     MGR SIKULI.jpgLes trois prêtres de la paroisse catholique Notre Dame des Pauvres de Mbau kidnappés par des hommes armés dans leur couvent totalisent ce samedi 19 octobre une année entre les mains de leurs ravisseurs. Plusieurs messes sont prévues dans les paroisses catholiques du Diocèse de Butembo–Beni pour réclamer leur libération ainsi que celle de toutes les personnes kidnappées dans les territoires de Beni et Lubero. Depuis quelques mois, les hommes armés recourent régulièrement à des kidnappings dans cette zone.

    Les pères Jean Ndulani, Anselme Wasukundi et Edmond Kisughu ont été enlevés par des hommes armés le 19 octobre 2012 dans la soirée au couvent de leur paroisse.

    Malgré les enquêtes lancées par les autorités locales, ils restent introuvables jusqu’à ce jour.

     L’évêque du diocèse de Butembo–Beni, Monseigneur Paluku  Sikuly Melchisedeck (photo), a invité leurs ravisseurs à les libérer. Il a demandé également les chrétiens à prier pour obtenir la libération de ces trois prêtres et des autres personnes prises en otage par des groupes armés à Beni et Lubero.

    Selon des sources locales, des hommes armés procèdent régulièrement à deskidnappings dans cette zone  du Nord-Kivu, depuis plusieurs mois.

    La société civile du Nord-Kivu a souvent accusé les rebelles ougandais de l’ADF/Nalu et les miliciens Maï-Maï d’être auteurs de ces enlèvements. Selon son porte-parole, Omar Kavota, depuis le début de cette année, on compte environ quatre cents cas de kidnappings dans le territoire de Beni.

    Après l’enlèvement des trois prêtres, la Conférence épiscopale nationale du Congo(Cenco) avait condamné cet acte, appelant à leur libération « immédiate ».

    S’exprimant dans la foulée, le porte-parole de l’armée congolaise à Beni, le colonel Mutoto, avait également condamné cet enlèvement et promis que des stratégies seraient mises en place pour retrouver les trois otages.

    Réf. RDC: trois prêtres catholiques de Mbau otages des hommes armés depuis une année. Les Belges ont une responsabilité toute particulière à l’égard du Congo qui fut le leur avant d’être livré à lui-même dans une précipitation inconsidérée et une impréparation coupable. Mais que fait-on exactement aujourd’hui pour sortir la région des Grands Lacs du drame qui est le sien depuis maintenant plusieurs générations ? Voici le dernier exemple en date de cette anarchie  endémique : vingt personnes, dont deux femmes, douze mineurs et six hommes ont été kidnappées, depuis le mercredi 16 octobre dernier dans le secteur Osso-Banyungu, en territoire de Masisi, à plus de 90 km au Nord-Ouest de Goma (Nord-Kivu). La société civile locale affirme que ces personnes ont été enlevées par les miliciens Nyatura du chef Mangara dans les localités de Ngululu, Mulema et Lutanda. Cette milice a kidnappé ces personnes après un affrontement avec les Raïa Mutomboki en secteur d’Ufamandu (Nord-Kivu). Qui s'en soucie ?

     JPSC

  • Rendre visite aux prêtres, religieux et religieuses en maison de retraite

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    Rendez visite aux prêtres en maison de retraite: des sanctuaires! (zenit.org)

    Lors de son homélie du 18 octobre, le pape a évoqué les prêtres et les religieuses qui vivent en maison de retraite et il a invité les catholiques à rendre visite à ces « sanctuaires de sainteté ».

    Le pape a fait observer qu'au début de la vie apostolique, les disciples sont « jeunes » et « forts » et même les « démons s’enfuient à leur prédication ». Mais la première lecture présente Paul à la fin de sa vie: "c’est le crépuscule de l’apôtre".

    "Et lorsque je pense au crépuscule de l’apôtre, il me vient dans le cœur le souvenir de ces sanctuaires d’apostolicité et de sainteté que sont les maisons de retraite des prêtres et des sœurs : de bons prêtres, de bonnes religieuses, qui ont vieilli, avec le poids de la solitude, dans l’attente que le Seigneur vienne frapper à la porte de leur cœur. Ce sont de véritables sanctuaires d’apostolicité et de sainteté que nous avons dans l’Église. Ne les oublions pas, hein !"

    Le pape invite à regarder au-delà des apparences pour découvrir la beauté de ces  lieux. "J’entends souvent, a-t-il dit, que l’on fait des pèlerinages au sanctuaire de la Vierge, de saint François, de saint Benoît, beaucoup de pèlerinages". "Mais je me demande si nous, chrétiens, nous avons envie de rendre une visite, qui sera un véritable pèlerinage, à ces sanctuaires de sainteté et d’apostolicité que sont les maisons de retraite des prêtres et des sœurs. Il y a quelques jours, l’un d’entre vous m’a dit que lorsqu’il allait dans un pays de mission, il allait au cimetière et il voyait toutes les tombes des vieux missionnaires, prêtres ou sœurs, qui étaient là depuis cinquante, cent, deux cents ans, inconnus. Et il m’a dit ‘Mais, on peut tous les canoniser, parce qu’à la fin, ce qui compte, c’est simplement cette sainteté au quotidien, cette sainteté de tous les jours’. Dans les maisons de retraite, ces sœurs et ces prêtres attendent le Seigneur un peu comme Paul, un peu tristes, c’est vrai, mais aussi avec une certaine paix, le visage joyeux." (...)

  • Urgence Egypte : un appel de l'Aide à l'Eglise en Détresse

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    Préhome1.jpg"Prions ensemble pour la paix, pour le dialogue et la réconciliation sur cette Terre bien-aimée, l'Égypte."
    Pape François 
     

    Chers amis,

    « Nous avons toujours peur de ce qui va se passer par la suite. Les Frères musulmans et d'autres extrémistes ont menacé d'attaquer des églises et des maisons chrétiennes. Nous ne savons jamais où ils frapperont la prochaine fois. » C'est en ces termes que le Père Rafik Greiche exprime l'inquiétude des chrétiens d'Égypte.

    La situation est dramatique : nombre d'églises, de monastères, d'hôpitaux et d'écoles chrétiennes ont été violemment attaqués à la suite de la chute de l'ex-président Morsi. Une trentaine d'églises ont même été totalement rasées. Cette violence a également affecté de nombreuses familles coptes, dont les maisons et magasins ont été incendiés. Dans de telles conditions, comment nourrir sa famille ?

    Très attaché à son pays, un père de famille nous confie "Je prie Dieu qu'il aide ma famille et nous donne la possibilité de vivre ici en Egypte"Sœur Amal, une religieuse égyptienne, nous demande de "dire la vérité sur ce que vivent les chrétiens d'Egypte, contrairement aux médias européens"Cette vérité est la peur du lendemain, la violence, la misère.

    C'est pourquoi le Patriarche d'Alexandrie nous a fait une demande d'aide d'urgence, pour venir au secours des familles coptes les plus touchées : nous avons besoin de vous pour réunir 30 000 €.

    Je compte sur vous, chers amis, pour ne pas les oublier et prier ardemment le Seigneur de les aider à surmonter la persécution qu'ils subissent dans leur pays.

    Fraternellement en Christ,

    Signature
    Marc Fromager
    Directeur de l'AED


    PS
     : Pour en savoir plus, je vous invite à voir cette vidéo.

  • A Liège : une académie pour entrepreneurs sociaux

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    Lu sur la Libre du lundi 15 octobre cet article qui rend compte d'une initiative visant à concilier l'économique et le social :

    L’académie pour entrepreneurs sociaux (BOUTSEN BRUNO)

    ECONOMIE - Entrepreneuriat

    Business et social : deux termes qui, a priori, ne vont pas vraiment ensemble. Mais, depuis plusieurs années, il est un secteur qui a, pour ainsi dire, le vent en poupe en Belgique, à savoir l’économie dite sociale. Bien entendu, ce secteur est à la croisée du marchand et du non-marchand et il recouvre de multiples formes, ce qui le rend donc parfois difficile à cerner pour le commun des mortels. Compte tenu d’une multiplication constatée des initiatives en la matière et du poids économique de l’économie sociale, qui représenterait entre 250 000 et 300 000 travailleurs et environ 15 000 entreprises, le Centre d’économie sociale de l’Université de Liège (ULg) vient de porter sur les fonts baptismaux une Académie. Dédiée aux entrepreneurs sociaux et conçue comme une plate-forme, cette dernière a été lancée officiellement, mercredi dernier, par le Centre d’économie sociale de l’ULg, fondé en 1993 par le Professeur Jacques Defourny et qui constitue, aujourd’hui, le plus important centre de recherches existant au sein de l’Alma Mater liégeoise. Ainsi qu’expliqué par Sybille Mertens et Benjamin Huybrechts, professeurs aux HEC et coordinateurs du projet, la structure créée correspond à un besoin de fédération et de structuration du secteur et son but est de rassembler les activités de formation, de soutien et de mise en réseau des entrepreneurs sociaux développés par le Centre ad hoc.

    Lire la suite sur le site de lalibre.be

  • Le syndrome de Jonas

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    (Radio VaticanIl faut combattre le ‘syndrome de Jonas’ qui nous porte à penser hypocritement que pour nous sauver nos œuvres suffisent.

    Dans son homélie durant la messe célébrée ce lundi matin en la chapelle de la Maison Sainte Marthe, le Pape a déclaré : « Jonas avait les choses bien au clair à l’esprit: la doctrine c’est cela et c’est cela qu’il faut faire, que les pécheurs se débrouillent, moi je m’en vais. Ceux qui vivent selon ce ‘syndrome’, Jésus les appelle hypocrites, parce qu’ils ne cherchent pas le salut de petites gens, des ignorants et des pécheurs. »

    « Et ce ‘ syndrome de Jonas ‘ ne fait pas preuve de zèle pour la conversion des gens, il cherche une sainteté de ‘teinturerie’, belle et bien faite, mais sans ce zèle d’aller annoncer le Seigneur ».

    « Tellement de chrétiens, a fait remarquer le Pape, - et il y en a tellement – pensent qu’ils seront sauvés juste par ce qu’ils auront fait, par leurs œuvres. Les œuvres sont nécessaires, mais sont une conséquence, une réponse à cet amour miséricordieux qui nous sauve. Car les œuvres seules, sans cet amour miséricordieux ne servent à rien. Et ce ‘ syndrome de Jonas ‘ , justement, n’a seulement confiance qu’en la justice personnelle, dans ses œuvres ».

    « Donc, le ‘ syndrome de Jonas ‘, a souligné le Pape, nous pousse à l’hypocrisie, à la suffisance d’être des chrétiens tout propres, parfaits, parce que nous faisons ces œuvres : nous accomplissons les commandements, tout . Mais c’est une sérieuse maladie » ! 

  • Une pétition pour soutenir les Chrétiens d'Orient en danger

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    Pétition

    Les Chrétiens d'Orient en danger

    Villages rasés, massacres collectifs, meurtres de religieux et de civils (femmes, enfants, vieillards), viols,enlèvements, persécutions à grande échelle, églises incendiées, monastères et écoles détruites, les Chrétiens d'Orient vivent aujourd'hui dans l'angoisse du lendemain, dans la peur et la souffrance quotidiennes.

    Une épuration religieuse massive et silencieuse est en cours en Egypte, en Irak, en Syrie et bientôt peut-être au Liban.

    Une stratégie de la terreur est déployée dans cette région du monde, elle vise à éliminer toute présence chrétienne, toute identité multiple, tout souvenir du christianisme et de son rôle historique dans la construction de ces peuples et de ces Etats. Elle vise à rendre cet espace géopolitique hostile et impénétrable à l’Occident.

    Et que font les diplomaties européennes ? Elles regardent ailleurs. Elles ne veulent pas entendre l’indicible ou voir l’impensable et se rendent coupables de complicité de crimes à grande échelle, qui prennent le caractère de crimes contre l’humanité.
    Elles parlent des droits de l’homme, de démocratie et dans le même temps, elles mènent des politiques qui sont dans les faits aveugles et sourdes à la souffrance humaine lorsqu’il s’agit de Chrétiens. Elles combattent à juste titre des régimes au nom des idéaux démocratiques et détournent le regard lorsque des alliés directs ou indirects massacrent uniquement en raison de la religion.

    En Egypte, pourquoi ne pas condamner les églises incendiées, les écoles brûlées, les exactions quotidiennes contre les Coptes exercées par les milices des Frères musulmans ?

    En Irak, combien d’écoles, d’églises détruites et de massacres impunis de Chrétiens sont intervenus par la suite dans l’indifférence de l’Occident ?

    Faut-il rester indifférents aux massacres de Syriens, uniquement parce qu’ils sont chrétiens, et à l’enlèvement des deux Evêques d’Alep et de prêtres, par les groupes islamistes ?

    En Terre Sainte, le nombre de Chrétiens ne cesse de diminuer.

    Au Liban, pays francophone, les Chrétiens deviendront bientôt une minorité ; leur situation instable et précaire conduit nombre d’entre eux à préférer l’exil aux incertitudes sécuritaires et aux pressions des islamistes radicaux.

    Nulle pression, nulle protestation ! Les puissances occidentales restent sourdes aux suppliques des responsables et des organisations représentatives, laïcs et religieux, qui tirent les sonnettes d’alarme et demandent une réaction de la France et de l’Europe.

    Pourquoi ?

    Ont-ils anticipé la disparition des Chrétiens en Orient ? Ont-ils fait le deuil d’une présence antérieure à l’implantation de l’Islam, d’un peuplement historiquement ouvert et bienveillant envers l’Occident ?

    Nous lançons un appel à la France, aux Français et à l’ensemble des nations européennes afin que la diplomatie prenne en compte l’existence de populations chrétiennes, de problématiques spécifiques, d’un Orient divers et agissent désormais pour faire respecter les droits des Chrétiens en Orient.

    C’est l’intérêt de la France, de l’Europe, et de la communauté internationale. Les Chrétiens d’Orient ont toujours représenté l’antidote de l’extrémisme ainsi qu’un vecteur de tolérance entre les communautés. Leur disparition aboutira à l’exacerbation de l’intolérance et de la violence aux portes de l’Europe.

    C’est aussi l’intérêt des populations de cette région du monde. Les Chrétiens d’Orient ont toujours vécu en harmonie avec les Musulmans et les Juifs et ils doivent pouvoir continuer à vivre de façon conviviale et paisible avec toutes les communautés, afin de sauvegarder un Orient multiculturel, qui porte un message universel de paix, de dialogue fécond des cultures et de vivre-ensemble.
    La France et l’Europe doivent évaluer leur politique dans cette région du monde et prendre en compte ses impacts et ses conséquences pour les populations chrétiennes concernées.

    Les gouvernements de ces pays, à l’instar de leurs oppositions, doivent désormais être comptables de la survie et de la sécurité des Chrétiens. La France comme l’Europe doivent lier leur aide et leur appui certes à la démocratie, aux droits des femmes mais aussi à la défense des communautés chrétiennes et à leur droit de vivre leur différence dans un espace qu’ils habitent depuis près de deux millénaires.

    Pétition lancée par les personnalités suivantes : cliquez pour voir la liste

    Signer la pétition

  • Wavre, octobre : concert des "Sept Couleurs du Chant" au profit de Simba Mosala

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    7couleursChant-LOGO.jpgProchain concert le 19 octobre à Wavre

    Le concert des Sept Couleurs du Chant créé à la cathédrale de Bruxelles en mars de cette année et qui a conquis plus de 2300 personnes sera chanté en l'église Saint-Jean-Baptiste, Place Cardinal Mercier à 1300  Wavre, le samedi 19 octobre 2013 à 20h00.

    Le chœur sera plus réduit mais gageons que l'enthousiasme sera identique !

    Le concert sera donné au profit de Simba Mosala, centre d’accueil des jeunes des rues à Kikwit (RDC).

    Informations pratiques, réservations et présentation de Simba Mosala

  • Le sort des chrétiens du Kosovo intéresse-t-il encore quelqu'un ?

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    Via www.radinrue.com (Ivana GAJIC)

    Le Kosovo n’a pas failli à la règle. Après le martèlement médiatique qui avait accompagné la première guerre dite « humanitaire » en 1999, les projecteurs se sont éteints sur ce territoire d’Europe du sud-est, le plus pauvre du continent. Quinze ans après, que reste-t-il sous les décombres ? 2 millions d’habitants dont 120 000 Serbes, martyrs d’une revanche ethnique et religieuse sans écho. Car, non, le sort des chrétiens du Kosovo-Métochie n’émeut pas.

    Confinés dans des « enclaves », ces villages cernés de fils de barbelés, les Serbes du Kosovo-Métochie vivent isolés dans un circuit d’exclusion, sans accès à un emploi, au transport public ou encore à des soins médicaux. Un apartheid de facto auquel s’ajoute une violence antichrétienne. Multiforme. Permanente. Impunie.

    C’est pourtant sur ce territoire du Kosovo-Métochie dont l’origine grecque « métohia/on » désigne « la terre aux Églises », qu’autrefois, la densité d’Églises était la plus forte en Europe. Autrefois, c’était avant les pogroms antichrétiens de 2004. Au cours desquels pour la seule journée du 17 mars 2004, 19 personnes ont été tuées, 5 000 foyers chrétiens ont été chassés et 34 Églises ont été détruites.

    Si les actes de violence antichrétienne n’ont pas altéré la foi des Serbes du Kosovo-Métochie restée intacte, les îlots chrétiens qu’ils constituent s’engouffrent en revanche dans une situation humanitaire dramatique.

    C’est de cette urgence qu’est née l’association humanitaire Solidarité Kosovo en 2004.
    Secourir les foyers les plus démunis en leur apportant un réconfort moral et un soutien matériel, la volonté des débuts s’est inscrite dans le temps. Elle s’est d’abord traduite au travers des 26 convois humanitaires organisés dont ceux de Noël, devenus traditionnels. Chaque année depuis 2004, à la veille du jour de la Nativité, des bénévoles français prennent la route en direction des enclaves chrétiennes les plus reculées du Kosovo-Métochie pour apporter un secours de première nécessité, des denrées alimentaires, des vêtements chauds et des jouets pour les enfants.

    Grâce à la générosité de ses 7000 donateurs, l’engagement de Solidarité Kosovo en faveur des familles chrétiennes s’est prolongé au fil des années au travers de programmes dits de « post-crise ». Ainsi en complément aux interventions d’urgence, des foyers, des écoles et des clubs sportifs ont été équipés, des écoles élémentaires réhabilitées, des classes de mer organisées. La création d’une ferme alpine constitue le dernier chantier humanitaire en date. Son objectif central est d’assurer une autonomie alimentaire aux foyers chrétiens de la région grâce aux activités d’élevage et de production laitière qui y seront développées.

    Soucieuse de proximité, l’association a ouvert un bureau humanitaire à Gračanica. Son obstination à agir en direction de ces foyers les plus vulnérables a été reconnue. Grâce à elle, Solidarité Kosovo a conquis une légitimité indispensable en scellant en 2011 un partenariat exclusif avec l’Eglise orthodoxe, dont l’assise et l’organisation garantissent l’efficacité et l’utilité des actions humanitaires conjointement élaborées.

    Quinze ans après la guerre, les besoins sont immenses pour ceux qui, sous les décombres, sont enfermés dans leur souffrance. Le sort des chrétiens du Kosovo-Métochie n’est pas une fatalité, elle est indignation. Solidarité Kosovo est à leurs côtés. Agissons !

    Pour défendre la cause des plus vulnérables, soutenez, vous aussi, les actions de Solidarité Kosovo en adressant dès aujourd’hui un don. 

    Par chèque à l’ordre de « Solidarité Kosovo », BP 1777, 38220 Vizille. Par Internet, en cliquant sur le lien suivant, Paypal Solidarité Kosovo étant reconnue d’intérêt général, chaque don ouvre droit à une déduction d’impôt correspondant à 66% du montant du don. site internet : www.solidarite-kosovo.org
  • Rome, 1-5 octobre : pèlerinage pour les 100 ans de la naissance du Père Werenfried van Straaten

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    Pèlerinage à Rome de 600 donateurs, amis et collaborateurs de « L’Aide à l’Église en détresse »

    À l’occasion du 100ème anniversaire de la naissance du fondateur de « L’Aide à l’Église en détresse », le Père Werenfried van Straaten, l’œuvre internationale de bienfaisance catholique organisera un pèlerinage à Rome. Du 1er au 5 octobre, 600 donateurs, amis et collaborateurs venus du monde entier se rendront dans la capitale italienne. Sa Sainteté le Pape François accueillera les pèlerins le 2 octobre lors de son audience générale. En outre, des rencontres sont prévues avec Son Éminence le cardinal Kurt Koch, président du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens, ainsi qu’avec Mgr Tai-Fai Savio, secrétaire de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples.

    Le père Werenfried van Straaten est né le 17 janvier 1913 à Mijdrecht, près d’Amsterdam (Pays-Bas). En 1934, il entra dans l’abbaye flamande des prémontrés de Tongerlo, en Belgique. Touché par la détresse indicible des 14 millions de réfugiés dans l’Allemagne d’après-guerre, dont environ six millions de catholiques, il appela à Noël 1947, dans un article du magazine de son abbaye, à la générosité des lecteurs pour aider les Allemands expulsés des territoires de l’Est. Il déclencha ainsi une vague de soutien dont résulta la fondation de « L’Aide à l’Église en détresse / Ostpriesterhilfe ». En 2012, Sa Sainteté le Pape émérite Benoît XVI éleva l’œuvre au rang de fondation de droit pontifical.

  • BXL, 29/9 - 6/10 : "Ville à vivre"

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    Carte-de-Visite-Ville-à-Vivre-640.jpgCommuniqué de presse

    29 septembre 2013 - 6 octobre 2013

     

    Tous les mois depuis trois ans, le site Ville à vivre propose aux internautes de découvrir un nouveau visage de Bruxelles. Pas de grands discours ni de leçons de morale : l’internaute découvre des personnes issues du quotidien : des jeunes, des adultes, des aînés de toutes origines. Derrière ces regards, des histoires simples, ancrées dans la ville. Des témoignages d’engagement, des partages de foi aussi.


    Ces différents portraits nous invitent à considérer Bruxelles comme une ville à construire ensemble, une ville solidaire où il fait bon vivre, une ville qui a le souci de mettre les uns en relation avec les autres. Une ville qui prend sur elle d’épauler, d’accompagner, de soutenir les personnes en marge, une ville enfin, qui cultive la chaleur humaine.


    C’est de cette Eglise à taille humaine que Ville à vivre veut être le reflet : une Eglise aux portes toujours ouvertes, pour qui s’adresse à elle.

     


    Cette nouvelle campagne vous propose une série de vidéos sur le deuil, ainsi que deux vidéos consacrées au monde de l’enseignement.

     

    25 interviews sont disponibles sur www.villeavivre.be, et sont axées sur :

    - les ‘sacrements’

    - la ‘foi et la vie quotidienne’,

    - les ‘jeunes’

    - les actes ‘solidaires’

    - ‘traverser le deuil’, en lien avec le blog http://deuiletesperance.blogspot.be

    - l’‘enseignement’

    Des outils sont également à votre disposition pour l’animation : des pistes pédagogiques à télécharger, un DVD qui permet d’utiliser ces vidéos offline, des cartes promotionnelles, etc.


    Chaque mois, un nouveau portrait, un nouveau témoignage sur 
    www.villeavivre.be


    Retrouvez Thérèse, Sébastien, Monica, Bernadette, France, Monique, Marie, Philippe et Francine, Dédée,

    Marie-Thérèse, André, René et Renée, Lucien, Ines…, et bien d’autres !


    Ville à vivre

    Responsable de projet : Marie-Françoise Boveroulle

    Rue de la Linière, 14 - 1060 Bruxellesmf.boveroulle@skynet.be

    Disponible pour interviews - prendre contact au 02/533.29.60 ou 0475/547.881

    www.villeavivre.be

  • Leuven (Park) : exposition d'icônes à l'Aide à l'Eglise en Détresse

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    Sans titre.jpg

    Où?: Aide à l'Église en Détresse Abdij van Park 5 3001 Louvain
    Quand?: 08/09/2013 - 29/09/2013 10:00-17:00 - Weekend:14:00-18:00

    Icônes - œuvres de Lucia Lipkens-Janssen

    Dimanche 8 septembre 2013 à 15h00 : Visite guidée par l'iconographe Lucia Janssen 
    Dimanche 15 septembre 2013 à 15h00 : D. Victor Yudin : Sur la liturgie orthodoxe
    Dimanche 22 septembre 2013 à 15h00 : Sur le soutien apporté par Aide à l'Église en Détresse à l'Église orthodoxe russe
    Samedi 28 septembre 2013 à 15h00 : Visite guidée par l'iconographe Lucia Janssen 
    Dimanche 29 septembre 2013 à 15h00 : Visite guidée par l'iconographe Lucia Janssen

    Saint Luc l'Évangéliste en tant qu'iconographe de la Sainte Mère de Dieu Hodegetria
    Sur l'icône, nous voyons Saint Luc tandis qu'il écrit la Sainte Mère de Dieu Hodegetria. Hodegetria signifie ‘Celle qui montre le Chemin’. L'icône est en outre Acheiropoiètos, ce qui veut dire qu'elle n'a pas été réalisée par la main de l'homme. D'après la tradition, un ange a interrompu Saint Luc et a achevé l'icône.


    Le produit de l'exposition est destiné au couvent Notre-Dame-de-la-Protection à Lviv (Ukraine). La communauté des sœurs contemplatives n'a que des revenus limités provenant, entre autres, de la création d'icônes. À peine de quoi couvrir la nourriture, l'électricité et le chauffage. L'abbesse, Mère Metodija, a demandé le soutien d'Aide à l'Église en Détresse pour les soins à prodiguer à 17 sœurs âgées et malades.

    Entrée gratuite