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Spiritualité - Page 143

  • "Il n'y a légitimement qu'un seul pape et il s'appelle François"

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    De Kath.Net/News :

    "Il n'y a légitimement qu'un seul pape et il s'appelle François".

    8 juin 2022

    "La démission du pape Benoît a introduit dans le principe pétrinien de l'unité de la foi et de la communion de l'Église une tension qui n'a pas de parallèle dans l'histoire". Par Gerhard Card. Müller

    Vatican (kath.net) : Kath.net met en ligne les paroles du cardinal Gerhard Müller, préfet émérite de la Congrégation pour la doctrine de la foi, à l'occasion de la présentation du livre "Benedetto XVI nove anni di papato-ombra" (Benoît XVI : neuf ans de papauté fantôme) de Massimo Franco (Milano 2022). Franco est un journaliste et auteur italien renommé, il écrit pour le Corriere della Sera et des médias internationaux tels que le Guardian britannique. Kath.net remercie S.E. le cardinal Müller de l'aimable autorisation de publier ses propos sur la présentation du livre.

    Personne ne pourra dévaloriser le nouveau livre de Massimo Franco comme un petit opuscule, comme cela est arrivé à Dario Viganò, alors préfet du dicastère du Vatican pour la communication, quand il a fait croire à l'approbation de Benoît XVI pour un panégyrique du "Nouveau Paradigme" de son successeur, auquel les médias ont donné l'aura du "grand réformateur" (p. 91).

    Nous avons plutôt affaire à un véritable livre de fond, qui ne fait pas la promotion d'une personne à des fins de propagande, mais qui se consacre au problème non résolu sur le plan théologique, sociologique et psychologique de la coexistence de deux papes dans l'Église catholique.

    Le fait que l'auteur m'ait justement demandé de participer à la présentation de son livre, remarquablement documenté, avec une connaissance détaillée des événements dramatiques des neuf dernières années, m'honore certes, mais m'expose aussi à un certain risque d'être mal compris de deux côtés. Après tout, c'est de ma position entre les foyers ecclésiaux de "Santa Marta" et du "Monasterium Mater ecclesiae" qu'il est le plus question dans ce livre de 250 pages. En effet, je rentre parfaitement dans le schéma narratif, dans la mesure où j'ai été nommé préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi par le pape Ratzinger et brusquement révoqué par papa François après le premier mandat de cinq ans qui s'est achevé. Depuis lors, selon la logique des jeux de pouvoir politiques, je suis soit considéré comme le chef de l'opposition à l'un, soit comme le dernier refuge de l'orthodoxie dans le sens de l'autre, ou encore on tente de m'instrumentaliser.

    Mais le lien effectif et affectif de chaque évêque avec le pape ne doit pas être confondu avec la servilité calculée des cours princières. La franchise apostolique avec laquelle Paul s'est jadis opposé au co-apôtre Pierre au sujet de la "vérité de l'Évangile" (Ga 2,14) n'a pas fait de Paul un négateur de la primauté pétrinienne ni empêché Pierre de corriger humblement son attitude peu claire. On sait que c'est ainsi que saint Augustin (ép. 82) a interprété, dans un échange avec saint Jérôme, le fameux passage de l'épître aux Galates. (Cf. Johann Adam Möhler, Hieronymus und Augustinus im Streit über Gal. 2, 14 : ders, Gesammelte Schriften und Aufsätze I, hg. v. Ign. Döllinger, Regensburg 1839, 1-18).

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  • Pèlerinage de Chrétienté à Chartres pour la Pentecôte : une belle vidéo de Boulevard Voltaire intitulée : Pour Dieu et pour la France, ils ont marché pendant 3 jours:

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    Pèlerinage de Chrétienté à Chartres pour la Pentecôte : une belle vidéo de Boulevard Voltaire intitulée : Pour Dieu et pour la France, ils ont marché pendant 3 jours. Pour Dieu, pour la France…et pour d’autres la Belgique que des Liégeois reconnaîtront sans peine, parmi tous ces témoignages à l’unisson glanés sur le site web « Riposte catholique » :

  • Cours de liturgie par Denis Crouan, docteur en théologie; 13ème leçon – L’histoire de la liturgie : la fin du Moyen âge et la dévotion expressive (XII° au XIV° s)

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    Liturgie 13 – L’histoire de la liturgie : la fin du Moyen âge et la dévotion expressive (XII° au XIV° s) (44 mn) 

    https://youtu.be/QS6MhU9of1I   

    Denis Crouan aborde dans cette leçon la liturgie à la fin du Moyen âge. Les fidèles développent progressivement un sens accru de la présence réelle du Christ. Cette adoration sacrée conduit à des dévotions plus marquées : 

    Encensement des offrandes (XIIe s)

    Tabernacle et réserve eucharistique

    Adoration du saint sacrement

    Exposition de l’hostie dans un ostensoir. 

    La vénération médiévale de l’Eucharistie atteint son apogée avec l’introduction de la fête du « Corpus Christi » (Sainte Julienne de Cornillon, 1193-1258). 

    À la fin du Moyen Âge, on aime ce qui est expressif tant dans l’architecture sacrée que dans la liturgie : Définition des couleurs liturgiques, chasuble romaine amples). C’est là une des origines de la « scénographie » du culte : la liturgie devient une occasion de parader et le goût baroque en est l’une des plus belles expressions. 

    COURS DE LITURGIE, PAR DENIS CROUAN, DOCTEUR EN THEOLOGIE, 2022 

    https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_06CYFfUP8d6v_vzl9f4UbI 

    Cours donné par Denis Crouan, docteur en théologie, en entretien interactif avec Arnaud Dumouch. 

    Vidéo du site http://docteurangelique.free.fr/fichiers/InstitutDocteurAngelique.htm, les œuvres complètes en français de saint Thomas d'Aquin. 

    Denis Crouan 2022. 

    LA LISTE TOTALE ET DANS L'ORDRE DES COURS DEJA EN LIGNE : 

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  • Malgré les intempéries, les "tradis" ont réussi une belle démonstration de force lors du pèlerinage de Chartres

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    De Gabrielle Cluzel sur Boulevard Voltaire :

    Pèlerinage de Chartres : malgré les intempéries, une démonstration de force réussie pour les « tradis »

    Il fallait voir les Parisiens, sur le bord du trottoir, regarder s’ébranler, médusés, l’immense colonne du « pélé de Chartres », parti de Saint-Sulpice, samedi, au petit matin. Les bonnes têtes de gamins mal réveillés, les rires, les chants, les bannières au vent sont un immense souffle d’air pur après une semaine d’actualité focalisée sur les agressions du Stade de France. Si la France est désormais un archipel, selon la formule de Jérôme Fourquet, convenons qu’il est des îles plus paradisiaques que d’autres.

    L’âge et la joie des pèlerins désarment les préventions (de la plupart) des passants. Mais pas celle de la hiérarchie catholique. Car le temps n’est pas au beau fixe pour ceux que l’on appelle « les tradis ». Et l’on ne parle pas ici du déluge qui s’est abattu sur eux, samedi soir, les forçant à trouver refuge en catastrophe ailleurs que sur le bivouac habituel, complètement inondé. De cela, ils se fichent bien, ce sera le souvenir de l’édition 2022. Non, la foudre tombe bien d’en haut, mais vient d’ailleurs.

    Il y a eu, au mois de juillet dernier, le motu proprio Traditionis custodes, qui entend de toute évidence signer un coup d’arrêt à l’expansion du rite que Benoît XVI avait appelé extraordinaire. Il y a aujourd’hui la suspension soudaine des ordinations dans le diocèse de Toulon, qui touche, au-delà, des tradis, toute la mouvance conservatrice. Les « cathos identitaires », comme aime à les appeler Libération. Comme si l’identité, qui ne fait que caractériser chacun, était devenue un gros mot. Il y a, à Toulouse, plus anecdotique, mais révélatrice, l’exhortation faite par Monseigneur de Kérimel à ses séminaristes de ne plus porter la soutane.

    S’il s’agissait, après deux ans d’interruption liée au Covid et pour son 40e anniversaire, de faire de ce pèlerinage de Chartres une démonstration de force, le pari est réussi. On a retrouvé les jeunes pèlerins (20 ans de moyenne d’âge) encore plus nombreux que d’habitude : 17.000 inscrits, selon les organisateurs. On a retrouvé du côté de l’autel les bannières, les oriflammes, les croix et les statues de saints portées en procession, le faste, l’apparat, l’encens et les rites anciens. On a retrouvé du côté du bitume et des chemins de terre des pèlerins épuisés, éclopés, échevelés, trempés avec un coup de soleil sur le nez, des godasses crottées, mais toujours un restant de souffle pour épuiser le sommaire de leur carnet de chants, puisque selon saint Augustin, c'est prier deux fois. On ne sait si c’est le pèlerin qui porte, posée sur ses épaules, la Vierge sur son brancard en bois, ou la Vierge qui porte le pèlerin.

    Que l’on ne s’y trompe pas, tout cela n’est pas affaire de bondieuserie, de curé, d’effluves de sacristie, bref, de grenouille de bénitier, comme pourraient le laisser croire à certains ces quelques lignes, mais de chrétienté. Comme le nom de l’association qui organise le pèlerinage : Notre-Dame de chrétienté. Comme le titre du dernier essai de Chantal Delsol, La fin de la chrétienté, la disparition à bas bruit de cet humus commun dans lequel puisent nos mœurs, notre organisation sociale, qui refluent avec lui.

    Ces jeunes pousses qui repartent à la base du vieux tronc devraient réjouir comme une divine surprise. Paradoxalement, elles en irritent plus d'un. Consciemment ou non, certains croyaient que la relative tolérance dont avaient fait montre Jean-Paul II, la bienveillance de Benoît XVI étaient une transition compréhensive en attendant que les vieillards nostalgiques passent (et trépassent). Or, là où on voulait voir un centre de soins palliatifs, on a vu fleurir une pouponnière. Aujourd’hui, il est cruel pour un certain clergé français, qui avait cru en son temps être à la pointe du progrès, d'être perçu comme une assemblée de « boomers » dont les réformes liturgiques trop audacieuses ont figé dans un cadre seventies daté, et donc déjà démodé, une religion éternelle.

    Les lettres de fidèles apportées, à pied, par une délégation de mères de prêtres n’ont été considérées qu’avec une distraite attention. Bien sûr, la Fraternité Saint-Pierre a obtenu de haute lutte une dérogation, mais la situation reste précaire pour tous. Une supplique au pape François de catholiques varois concernant les ordinations en forme de pétition est en train de tourner. Que deviendront-ils demain, ô mon Dieu ? Ils l’ignorent, selon les mots d’abandon de Madame Élisabeth, attendant le couperet de la guillotine...

    Mais alors que la base des catholiques - cultuels comme culturels - se contracte, l’Église peut-elle s’offrir le luxe de laisser sur le bord du chemin ces familles, ces jeunes, ce clergé ? « Le mépris affiché pour les ultimes pratiquants est suicidaire », mettait en garde le sociologue Yann Raison du Cleuziou, le 20 novembre 2020, dans La Croix. Car la réalité démographique est là. Les « vétérans [du catholicisme de gauche] se trouvent sans postérité – ou presque – dans la jeunesse catholique résiduelle. » Les plus conservateurs, eux, ont transmis. Et ont eu beaucoup d’enfants.

    On peut aussi voir dans ces grandes manœuvres coercitives brutales au sommet, dans la « dureté glaciale » du motu proprio Traditionis custodes, pour reprendre les mots de Jean de Tauriers, président de Notre-Dame de chrétienté ce dimanche, la fébrilité d’une fin de règne : le clan progressiste veut verrouiller tant que le pape François est là, analysent certains. Éteindre la flamme de ces jeunes de Chartres s'annonce compliqué, même le violent orage, la grêle et les inondations de samedi soir n’y ont pas suffi. C’est dire.

  • Le grand retour de la Fête-Dieu à Liège

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    Lu sur le site web du diocèse de Liège :

    "Du 12 au 19 juin prochain, après deux ans de limitations à cause de l’épidémie du coronavirus, les célébrations à l’occasion de la Fête-Dieu auront bien lieu cette année; et ce, avec un programme complet et varié, ainsi que quelques nouveautés.

    La Fête-Dieu, fête du Corps et du Sang du Christ, est liée à la ville de Liège depuis plus de 770 ans. C’est en effet en 1246 qu’elle fut célébrée pour la première fois à Liège, après que l’évêque Robert de Thourotte ait reconnu les visions de Julienne de Cornillon dans lesquelles elle voyait une lune échancrée, rayonnante mais incomplète, qui représentait l’hostie. Cette fête solennelle en l’honneur du Saint-Sacrement fut instituée dans l’Eglise universelle en 1264.

    C’est le jeudi 16 juin que la Fête-Dieu sera célébrée cette année avec comme point d’orgue la traditionnelle eucharistie à la Basilique Saint-Martin, à 19h, concélébrée par Mgr Jean-Pierre Delville et le nonce apostolique Mgr Franco Coppola, arrivé en Belgique en novembre 2021.

    Prier pour la paix

    A la suite de l’eucharistie, la procession du Saint-Sacrement descendra vers la ville pour arriver à la Cathédrale Saint-Paul. La soirée s’y poursuivra avec la NightFever, à partir de 21h, une veillée de prière et d’adoration, avec animation musicale et la possibilité pour tous de venir allumer une bougie pour la paix, comme signe d’espérance face à l’obscurité de la guerre, particulièrement en Ukraine. 

    L’église du Saint Sacrement à Liège est un autre lieu où la fête du Corpus Christi est particulièrement célébrée. Le dimanche 12 juin, aura lieu le vernissage de l’exposition “La Fête-Dieu, mémoire de Liège: souvenirs et traditions populaires, accessible toute la semaine. Le samedi 18 juin, à 18h, la Solennité de la Fête-Dieu y sera célébrée selon le missel de 1962 par Mgr Delville

    Le Sanctuaire Sainte Julienne de Cornillon propose également un programme accessible à tous, le samedi 18 juin avec, entre autres, un colloque sur l’origine du Sanctuaire et une animation pour les familles et enfants. 

    Une nouveauté cette année: la renaissance de la confrérie du saint Sacrement (1575) qui sera présentée lors d’une conférence, le lundi 13 juin, à 20h, à la Basilique Saint-Martin.

    Et un peu partout dans le diocèse auront lieu des temps d’adoration. Des processions traverseront villes et villages, en particulier dans les paroisses germanophones, comme à La Calamine ou à Burg-Reuland.

    François DELOOZ"

    Le programme complet est en ligne sur: www.liegefetedieu.be.

  • Archie Battersbee : une conversion qui transforme aussi le combat pour la vie

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    Archie Battersbee, 12 ans, de Southend (Essex), n’a pas repris conscience après avoir subi des lésions cérébrales lors d’un accident à domicile il y a deux mois.

    De Patricia Gooding-Williams sur le Daily Compass :

    Archie Battersbee : une conversion qui transforme aussi le combat pour la vie

    4-6-2022

    Dans l'attente de la décision du juge de la Haute Cour de mettre fin ou non à la vie d'Archie, 12 ans, que les médecins considèrent en état de mort cérébrale, sa famille apporte un témoignage important : convertie au catholicisme après l'accident, elle demande des prières et non des protestations publiques. C'est une reconnaissance publique de qui est le véritable Seigneur de la vie.

    L'histoire d'Archie Battersbee, l'enfant de 12 ans dont le destin sera décidé lors d'une audience finale les 6 et 7 juin, est semblable à tous les autres cas poignants de fin de vie qui ont fait la une des journaux et que le Daily Compass a relatés. Pourtant, l'histoire d'Archie présente une particularité qui la rend également unique. Cette particularité tient au fait que son accident tragique a entraîné la conversion de toute la famille à la foi chrétienne. C'est cette nouveauté qui a convaincu Hollie que le seul moyen de combattre la cause d'Archie et d'obtenir une victoire juridique était la prière et non les protestations publiques.

    Quiconque a fait l'expérience traumatisante d'avoir un enfant gravement malade ou dont la vie est en grave danger, peut témoigner de la complexité et de la difficulté angoissante de considérer cet enfant sous l'angle de la vie éternelle. Pourtant, c'est la décision que la famille d'Archie a prise le lundi de Pâques dernier. Un jour exactement après le baptême d'Archie, le dimanche de Pâques, chaque membre de la famille a été baptisé catholique. C'est la clé de la manière radicale dont Hollie Dance juge les durs événements de sa vie quotidienne. À de nombreuses reprises lors d'interviews télévisées, déchirée par l'émotion et en larmes, elle répète aux téléspectateurs : "Dieu est le seul qui devrait prendre la vie de mon fils".

    Depuis le rétablissement d'Archie à l'hôpital, Hollie et ses enfants utilisent les médias sociaux pour tenir leurs amis et leur famille informés des progrès d'Archie et pour inviter tous ceux qui lisent leurs posts à prier pour Archie. En moins de deux semaines, des groupes de prière de nombreux pays du monde entier ont répondu à la demande d'Hollie Dance. Ella, la belle-sœur d'Archie, a déclaré au Daily Compass : "Ils n'ont jamais imaginé qu'ils recevraient une telle réponse, il y a d'innombrables messages portant le symbole des mains en prière de personnes en Italie, en Espagne, en Amérique, en Angleterre, en Australie et en Ukraine". "Tous ces messages d'amour donnent de la force à Hollie et à la famille, c'est bouleversant".

    Comme le nombre de fidèles priant pour Archie augmentait, Hollie a décidé d'inviter tout le monde à prier ensemble une fois par semaine. Chaque dimanche soir à 19 heures au Royaume-Uni, un service de prière a lieu à côté du lit d'Archie sur la page Facebook d'Hollie. Tandis que la caméra reste fixée sur une petite table de peluches, sous un tableau d'affichage rempli de cartes et de lettres de rétablissement, on peut entendre la voix paisible de l'aumônier de l'hôpital qui offre des prières de guérison pour Archie. Et tandis qu'Archie repose dans son lit d'hôpital, il est lui aussi devenu un instrument d'évangélisation et d'espoir pour le monde. Alors qu'Hollie est devenue un point de référence pour des milliers de personnes.

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  • Pentecostes : Factus est repente, de caelo sonus advenientis spiritus vehementis…

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    Soudain, il se fit du ciel le bruit de l’arrivée d’un vent impétueux, là où ils étaient assis, alleluia : tous furent remplis du Saint-Esprit et professant les merveilles de Dieu¨ : une composition musicale de l’un des plus jeunes musiciens écossais, James MacMillan. « Jeune », c’est une façon de parler puisqu’il est né en 1959 ! Mais voilà, en musique la jeunesse n’a pas d’âge. MacMillan est un homme de convictions: politiques (très « à gauche ») et religieuses (catholique dans un pays protestant): Son épouse et lui sont tertiaires dominicains, c’est dire s’ils sont engagés. La référence au sacré est de fait omniprésente dans son œuvre. Ici la superbe « transfiguration » et non défiguration du propre de l’antienne de communion de la messe grégorienne traditionnelle de la Pentecôte.

     

  • Pentecôte : les dons de l'Esprit Saint

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    Les dons du Saint-Esprit

    par Stéphane Seminckx (Didoc)

    A la Pentecôte, Jésus nous envoie son Esprit.

    Par la grâce et les dons que la troisième Personne de la Sainte Trinité nous accorde, nous pouvons nous identifier pleinement au Christ, le Fils éternel du Père.

    Le Seigneur, qui nous a aimés jusqu’au bout (cf. Jn 13, 1), ne s’est pas contenté de nous offrir sa vie, ce qui est déjà la marque suprême de l’amour (cf. Jn 15, 13). Dans l’Eucharistie, Il nous donne littéralement sa vie, en nous offrant son Corps et son Sang (ainsi que Sa Parole, dans la liturgie de la Parole). Sur la croix, Il nous a donné ce qu’il avait de plus cher sur la terre, sa propre Mère. Il a permis que son Cœur soit transpercé, pour livrer tout ce qu’il contient, le sang et l’eau, figure de l’Eucharistie et du Baptême, et, avec eux, de tous les sacrements. A l’Ascension, il a élevé notre condition humaine jusqu’à la droite du Père, où siège maintenant Jésus, vrai Dieu et vrai homme.

    Enfin, à la Pentecôte, Jésus nous communique son Esprit : « le Consolateur, l’Esprit-Saint, que mon Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit » (Jn 14, 26). L’Esprit nous enseigne et nous communique la plénitude de la charité et de la vérité.

    Les dons du Saint-Esprit sont comme le vent qui souffle dans les voiles du bateau de notre existence. Ils nous permettent d’aller plus vite et plus loin dans notre identification au Christ. Autrement dit, dans la vie chrétienne, nous n’en sommes pas réduits à ramer, c’est-à-dire à compter sur nos seules forces humaines.

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  • Qui est l'Esprit Saint ?

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    Qui est l’Esprit-Saint ? (source)

    L’Esprit Saint un grand inconnu ? Un fantôme ? Le Saint-Esprit quelque chose de nébuleux sans grande importance ou inaccessible ? Découverte de quelqu’un qui nous est très proche !

    « Nous tous, qui le visage dévoilé, reflétons comme un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur, l’Esprit. » (2 Cor. 3:18). Mais qui est-il cet Esprit ?

    Nombreux sont ceux qui se sentent mal à l’aise lorsqu’on parle de l’Esprit Saint (ou du Saint-Esprit) :

    - Pour certains, l’Esprit Saint est une force, une force divine, englobant tout et déterminant le cours des événements humains.

    - D’autres conçoivent l’Esprit Saint non comme une force impersonnelle mais comme une personne, un agent envoyé par Dieu pour accomplir sa volonté, en quelque sorte un des anges principaux.

    - Pour d’autres encore, l’Esprit est simplement un autre nom du seul vrai Dieu, un nom qui souligne sa nature invisible.

    En réalité, ces différentes façons de parler de l’Esprit Saint sont inexactes et enferme l’Esprit Saint dans nos propres pensées alors que le Saint-Esprit souffle où il veut.

    Un peu d’exégèse

    Le mot hébreu qui désigne l’Esprit Saint dans la Bible est rouâch, en grec πνεῦμα / pneũma, qui signifie très concrètement le souffle, ce qui est insufflé dans les poumons. Il ne s’agit donc pas, comme la traduction française (Saint-Esprit) ou anglaise (Holy Ghost) pourraient le laisser entendre, d’un fantôme ou d’un esprit immatériel.

    Dans le livre de la Genèse, c’est l’esprit de Dieu qui plane comme un vent sur les eaux au commencement de la création (1:2), Dieu donne la vie à Adam en lui insufflant son haleine (2:7). L’esprit de Dieu inspire aux hommes la sagesse (p. ex. Genèse 41:38 ; Exode 31:3), la prophétie (p. ex. Nombres 11:25s ; Isaïe 61:1), des prouesses (p. ex. Juges 14:6), etc. L’expression ‘Esprit Saint’, rare dans l’Ancien Testament, fréquente dans le Nouveau, est utilisée dans le même sens. C’est par la puissance créatrice de l’Esprit Saint que Marie se trouve enceinte (Matthieu 1:18), que Jésus libère les hommes des démons (Matthieu 12:22 - 32) ; c’est l’Esprit qui donne aux chrétiens de dire ‘Jésus est Seigneur’ (1 Corinthiens 12:3).

    En réalité, c’est surtout là où Dieu touche le monde, et en particulier la vie humaine, que la Bible et l’Église parlent de l’esprit de Dieu ou de l’Esprit Saint. C’est pourquoi l’Esprit Saint est parfois appelé ‘le doigt de Dieu’. L’Esprit Saint transforme la vie humaine. La Bible en parle souvent. St Paul dit par exemple : ‘le fruit de l’Esprit est charité, joie, paix, longanimité, serviabilité, bonté, confiance dans les autres, douceur, maîtrise de soi’ (Galates 5:22 - 23). Quand nous voyons la charité, la paix, la bonté, etc. dans la vie de quelqu’un, nous voyons Dieu, l’Esprit Saint, qui le touche.

    Jésus promet l’Esprit Saint

    Avant sa mort, Jésus a promis que lui et le Père enverraient à ses disciples « une autre aide » (Jean 14:16 ;15 : 26). Le mot grec traduit par « aide » est PARAKLETOS. Ce mot peut vouloir dire un avocat ou un assistant pour des questions légales. Dans un contexte plus large, il signifie une personne qui donne encouragement, conseil et force. L’oeuvre d’un aide est celle d’une personne.

    L’Esprit Saint est Dieu

    L’Esprit Saint n’est pas une simple aide, il est Dieu. L’Esprit Saint est Dieu de la même manière et au même niveau que le Père et le Fils. Différentes références à l’Esprit Saint sont interchangeables avec celles faites à Dieu (Actes 5:3-4). L’Esprit Saint est associé au Père et au Fils sur la base d’une égalité (Matthieu 28:19). Il partage la même divinité et possède les mêmes attributs que les autres membres de la Trinité tout en gardant des aspects spécifiques de sa propre personne. Il est le garant de l’unité au sein de la trinité, le lien d’amour et de communion étroite entre le Père et le Fils. Il est le Dieu qui agit, la personne qui atteste que la Parole vient du Père par le Fils.

    L’Esprit Saint est une personne

    Comme vous pouvez le constater, l’Esprit Saint est une personne. Il est Dieu. Cependant, il est distinct du Père et du Fils. Une division de responsabilité existe entre le Père, le Fils et l’Esprit. En quelque sorte, le rôle de l’Esprit Saint est celui d’un exécutif, de quelqu’un désigné pour exécuter les desseins de Dieu.

    L’Esprit Saint le grand oublié ?

    Il existe une certaine tension concernant le Saint-Esprit. Puisque Jésus-Christ est le centre de notre foi, nous pouvons facilement ignorer l’Esprit et le traiter comme s’il n’existait pas. Nous pouvons aussi aller à l’autre extrême et centraliser notre attention tellement sur lui que nous oublions que l’Esprit a été donné pour glorifier le Fils. Il est même possible d’essayer d’utiliser l’Esprit en attendant de lui ce qu’il n’a jamais dit qu’il ferait.

    En réalité tout est question d’équilibre. En effet, L’Esprit Saint ne va pas sans le Christ et le Père et vis versa.

    L’oeuvre du Saint-Esprit

    Lorsque Dieu veut agir dans notre vie, il le fait par le Saint-Esprit. Son oeuvre principale consiste à transformer les croyants en l’image de Christ. Il enseigne, instruit et conduit dans la vérité (Jn 16:13-15). Il produit le fruit de l’Esprit dans notre vie (Gal. 5:22-23) et il accorde les dons et capacités spirituels pour le service du Royaume (1 Cor. 12:4, 7,11). Dans toute l’histoire du salut, l’Esprit Saint guide les hommes :

    - A la création, il participe à la création du monde, en donnant la vie à ce que le Père et le Fils ont créé (Gn 1 et 2).

    - Dans l’Ancien Testament, il choisit et équipe des hommes et des femmes pour le service de Dieu, en leur accordant différents dons. De plus, il inspire les paroles des prophètes et les Ecritures.

    - Dans la vie de Jésus-Christ : l’Esprit Saint conçoit Jésus en Marie. Il l’oint en vue de l’accomplissement de son ministère en harmonie avec la volonté du Père.

    - Dans la vie du croyant : c’est par l’oeuvre intérieure de l’Esprit Saint que le croyant est sauvé et régénéré. Il sanctifie le croyant progressivement pour que sa vie devienne de plus en plus un reflet de l’amour de Dieu.

    - Dans l’Eglise : à la Pentecôte l’Esprit est donné en abondance et d’une manière permanente à l’Eglise afin d’être fidèle à l’enseignement de Christ.

    - Dans le monde : aujourd’hui, l’Esprit Saint suscite des hommes de paix et de bien partout dans le monde sans distinction de religion.

    Vivons de l’Esprit

    En somme, par son souffle, l’Esprit Saint nous fait entrer, vivre, communier à l’Amour même de Dieu. Toute la puissance d’aimer que les hommes ont pu déployer depuis le commencement des siècles (des parents pour leurs enfants, des mamans pour leur bébé, des fiancés et des gens mariés, ...), tout cela ne donne qu’une petite idée de l’Amour de l’Esprit Saint.

    Cet amour est en nous et pour nous. Est-ce que nous lui permettons d’agir ? N’ayons pas peur ! Personne, mieux que l’Esprit Saint ne respecte notre liberté, sinon l’amour ne serait pas vrai, pas total. Dieu ne peut rien contre notre liberté. Il ne peut rien sans nous ... ni nous sans lui. Si je n’accepte pas de me laisser conduire là où il veut, rien ne se passera. Il faut donc lui dire : « Seigneur, viens brûler mon coeur au feu de ton amour ! ». C’est à nous de décider...

  • Belgique : TV-Il était une foi… Georges-Louis Bouchez

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    Dans une interview récente le président du MR déclarait: « Je crois en moi. Et je crois en Dieu ». Qui est Dieu pour Georges-Louis Bouchez ? La quête de sens peut-elle inspirer la politique ? Les religions peuvent-elles contribuer aux débats de société ? Découvrez les réponses de l’homme politique.

    Explicitation dans un entretien réalisé par le site web des diocèses francophones de Belgique : propos recueillis par Christophe HERINCKX

     

    Ref. TV-Il était une foi… Georges-Louis Bouchez

  • Un entretien exceptionnel avec Peter Seewald, le biographe de Benoît XVI

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    De KTO Télévision :

    Entretien exceptionnel avec Peter Seewald, le biographe de Benoît XVI

    01/06/2022

    KTO propose un entretien exceptionnel avec Peter Seewald à l’occasion de la publication du premier tome de sa biographie du pape émérite. Le journaliste allemand raconte le contenu de ce livre de 600 pages et revient sur sa rencontre en 1996 avec Joseph Ratzinger, ce théologien exceptionnel qui lui a permis de retrouver sa foi chrétienne. Il raconte Benoît XVI, les cabales, la démission inattendue, les récentes attaques en lien avec des affaires pédocriminelles et termine en évoquant discrètement la santé actuelle du pape émérite.

  • Le pèlerinage Notre-Dame de chrétienté fête ses 40 ans

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    Pèlerinage de Chartres 2016

    Un entretien recueilli par Xavier Le Normand sur le site du journal La Croix :

    Depuis 40 ans, des catholiques attachés à la forme traditionnelle marchent de Paris à Chartres lors du week-end de la Pentecôte, avec le pèlerinage Notre-Dame de chrétienté. « Nous avons besoin d’être encouragés, pas sanctionnés », demande Jean de Tauriers, directeur du pèlerinage, après la décision du pape François de restreindre fortement la possibilité de célébrer selon la forme traditionnelle.

    La Croix : Le pèlerinage Notre-Dame de chrétienté fête ses 40 ans. Pourquoi marcher de Paris à Chartres ?

    Jean de Tauriers : Faire un pèlerinage, c’est avant tout faire une retraite spirituelle. Cela peut être un moment entre amis, mais c’est avant tout un moment physiquement difficile et spirituellement exigeant. Faire un pèlerinage, c’est faire l’expérience que la fatigue physique permet d’élever l’âme, de rapprocher de Dieu. Nous le vivons particulièrement le samedi soir, avec un salut au Saint-Sacrement, dans le silence et la fatigue de cette première journée de marche.

    Marcher vers Chartres, c’est aussi s’inscrire dans le pèlerinage marial historique de France, vers une des plus anciennes et plus belles cathédrales du pays. Nous partons du cœur de Paris et avançons dans les pas de ceux qui ont parcouru ce chemin depuis plus de 1 000 ans. Nous ne sommes que l’un de ces nombreux pèlerinages, sur cette route suivie par tant de personnes, connues ou inconnues, dont Charles Péguy qui a écrit dessus de très beaux vers.

    Qui sont les pèlerins de Notre-Dame de chrétienté ?

    J.T. : Nous principale caractéristique est que nous sommes des pèlerins attachés à la forme traditionnelle du rite romain. C’est le charisme propre de cette marche et c’est pour cela que les personnes veulent aller à Chartres avec Notre-Dame de chrétienté. Les gens viennent souvent en famille ou entre amis. Certains viennent pour y confier leur mariage à venir, d’autres y voient éclore une vocation religieuse. La moitié des participants a moins de vingt ans.

    Il faut aussi compter les non-marcheurs, c’est-à-dire les personnes qui prient pour nous sans participer physiquement au pèlerinage. Il peut s’agir de personnes à l’étranger, isolés, âgés ou encore de prisonniers. Au total, nous devrions être autour de 20 000. À cela, s’ajoutent encore ceux qui suivent la retransmission en direct sur Internet de notre messe de clôture à Chartres. Ils sont également autour de 20 000 chaque année.

    Après deux années de pèlerinages locaux en raison des restrictions sanitaires, nous pouvons enfin nous retrouver. C’est également une année importante pour nous, car c’est le 40e anniversaire de notre marche, mais c’est également une année troublée, avec les décisions du pape François par son motu proprio Traditionis custodes, de juillet dernier.

    Cette décision du pape vient fortement restreindre l’autorisation de célébrer selon la forme traditionnelle. Comment est-elle vécue par les pèlerins de Notre-Dame de chrétienté ?

    J.T. : C’est avant tout l’incompréhension et la tristesse. Nous sommes en quelque sorte les héritiers de ceux à qui en 1988 le pape Jean-Paul II et le cardinal Ratzinger ont fait des promesses très fortes en leur disant qu’ils avaient toute leur place dans l’Église (1). Les mots du pape François dans Traditionis custodes sont très vifs, blessants, même s’il y a depuis eu un adoucissement avec l’exemption accordée aux prêtres de la Fraternité Saint-Pierre.

    Ce n’est pas nos habitudes car je n’estime pas représenter qui que ce soit, mais samedi soir, j’adresserai directement quelques mots au pape François. Je lui dirai simplement qui nous sommes, à savoir des catholiques qui essayons d’élever nos enfants dans la foi et d’évangéliser du mieux que nous pouvons. Mais pour cela nous avons besoin d’être encouragés, pas sanctionnés.

    Nous ne sommes pas à part, nous sommes dans l’Église. Notre pèlerinage le montre bien, par exemple avec les célébrants de nos cérémonies, équitablement répartis entre clergé diocésain et prêtre d’instituts de forme traditionnelle. Notre messe de départ à Paris sera ainsi célébrée par Mgr Éric Aumonier, évêque émérite de Versailles, tandis qu’à l’arrivée l’évêque de Chartres Mgr Philippe Christory marchera avec nous et prononcera l’homélie de la messe de clôture. Cela témoigne d’une bienveillance à notre égard.

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    (1) En 1988, Mgr Lefebvre, chef de ceux qui refusent la réforme liturgique, ordonne quatre évêques sans mandat du Saint-Siège. Certains proches refusent de le suivre pour rester unis à Rome, qui les permet de continuer à célébrer selon la liturgie préconciliaire. Traditionis custodes est largement revenu sur cette autorisation.