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Spiritualité - Page 144

  • Numérique : s’imaginer que l’on peut dématérialiser l’expérience chrétienne est un leurre absolu

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    L’autrice Natalia Trouiller (1) dénonce dans ce texte les erreurs des communautés chrétiennes dans leurs approches du numérique. Alors qu’elles vivaient de l’espoir que les réseaux sociaux deviennent lieu d’évangélisation, ceux-ci se révèlent des espaces très communautaires.

    2/06/2022

    Quelque chose a changé en profondeur dans nos communautés chrétiennes au cours des vingt dernières années. Ce n’est pas tant leur taille ; bien sûr, elles sont de plus en plus petites. Ce n’est pas non plus leur moyenne d’âge – oui, globalement elles vieillissent. Ce n’est pas non plus leur sociologie : s’il n’y avait l’apport migratoire, nous peinerions toujours à parler aux classes populaires.

    Le vrai changement est ailleurs. Il est dans cette révolution anthropologique sur laquelle nous, chrétiens, n’avons toujours pas de réflexion théologique en profondeur : la révolution numérique et ses bonds technologiques. Si l’on caricature, la réception de ce changement de paradigme a été accueillie de deux manières dans nos communautés.

    - Le numérique est un grave danger pour nos enfants, du fait de l’addiction aux jeux, aux réseaux sociaux, à la pornographie, etc.

    - Le numérique va nous ouvrir des méthodes d’évangélisation ultra-performantes et nous allons pouvoir défricher de façon industrielle des champs qui nous étaient jusque-là inaccessibles.

    Deux erreurs

    Les deux tendances se sont trompées. La première parce qu’elle a vu un phénomène générationnel là où toute la société était affectée. Faire des enfants les seules victimes des jeux, du porno ou du harcèlement en ligne, c’est se cacher derrière son petit doigt ; c’est se rassurer à bon compte en s’imaginant que le problème vient de l’usage et non de l’outil ; c’est se défausser sur les jeunes générations de nos propres failles. Comme s’il n’y avait pas eu dans notre société, avant l’arrivée du numérique, un énorme problème avec les addictions de tous types et un abandon massif du corps féminin.

    La seconde tendance s’est également fourvoyée. Nos applis cathos sont des applis communautaires. Sur les réseaux sociaux, nous ne parvenons à évangéliser que ceux qui auraient de toute façon poussé la porte d’une église. S’imaginer que l’on peut dématérialiser l’expérience chrétienne est un leurre absolu : on l’a bien vu durant les deux confinements.

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  • « Prions pour les familles chrétiennes du monde entier » (juin 2022)

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    De Marina Droujinina sur zenit.org :

    Intention de prière en juin : « Prions pour les familles chrétiennes du monde entier »

    Rencontre mondiale des familles à Rome du 22 au 26 juin

    Au mois de juin, le pape François demande aux fidèles de prier pour « les familles chrétiennes du monde entier ». À l’initiative du pape, la dixième rencontre mondiale des familles se tiendra à Rome du 22 au 26 juin prochain, rappelle le Réseau Mondial de Prière du Pape.

    Voici l’intention de prière du mois : « Prions pour les familles chrétiennes du monde entier, afin qu’elles puissent vivre la gratuité de l’amour et la sainteté dans leur vie quotidienne. »

    Dans son édito, le p. Daniel Régent sj, directeur du Réseau Mondial de Prière du Pape en France, explique que l’expression « familles chrétiennes » ne sélectionne pas les familles pour lesquelles prier. « La référence chrétienne, lit-on, permet d’introduire le mot ‘sainteté’ et les valeurs qui y sont associées. Ces repères sont précieux pour tous. »

    Voici un souhait exprimé par le Réseau Mondial de Prière du Pape: « Que les familles du monde entier puissent être des lieux de croissance, de ressourcement, de chasteté dans les relations, et de pardon ; en un mot, qu’elles vivent la sainteté au quotidien. »

  • Le nouvel abbé de Solesmes répond aux questions de Famille Chrétienne

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    Du site de Famille Chrétienne :

    Dom Geoffroy, père abbé de Solesmes : « la liturgie ne peut pas être un self-service ! »

    30/05/2022

    Quel est votre vœu le plus cher en tant que nouveau Père abbé de Solesmes ?

    Je voudrais que tous mes frères soient des passionnés de Dieu ! Qu’ils soient heureux sous le regard du Père et n’aillent pas chercher leur bonheur ailleurs. C’est ce que je demande plusieurs fois par jour dans ma prière.

    N’est-ce pas impressionnant d’accepter une telle charge sur vos épaules quand on pense au rayonnement de votre congrégation ?

    Pour dire la vérité, je me sens tellement soutenu par mes frères, par les différents Pères abbés de la congrégation que je ne suis pas écrasé. Je n’ai pas peur, même si je sais qu’il y aura forcément des combats.

    Et quel est votre premier combat ?

    La première fois que je me suis adressé aux Frères pendant le chapitre, je leur ai demandé de prier pour moi. Ce n’était pas une formule en l’air. J’ai mes fragilités. Les moines les voient ou pas [sourire]. J’ai un combat à mener, comme tous les chrétiens : celui de la cohérence entre ce que nous sommes et ce que nous faisons. Les abus dans l’Église ont montré de manière scandaleuse que des prêtres et des religieux pouvaient mener une double vie ! En tant que Père abbé, je n’imagine pas que tout soit écrit à l’avance. J’ai eu mes propres difficultés dans la vie monastique... Je suis entré à l’abbaye de Fontgombault avant de me réorienter vers Solesmes. Il y a toujours un chemin à faire dans la confiance. Pour autant, il ne faut pas se méfier de tout, sinon on n’avance pas.

    Pouvez-vous revenir sur votre propre vocation monastique ?

    Au départ, mon père a eu du mal à accepter ma vocation. Il a coincé parce qu’il ne voulait pas voir partir son fils aîné ! C’était un peu pour lui le sacrifice d’Abraham. A l’époque, il a même écrit au père abbé de Fontgombault… Je voulais rentrer à l’abbaye à 19 ans et il m’a fallu attendre encore une année. Sur le coup, je l’avais mauvaise !

    Comment concevez-vous votre nouvelle charge à la lumière de la tradition bénédictine ?

    J’ai choisi la devise « Fratres in unum ». Elle est inspirée du Psaume 132 : « Comme il est bon, comme il est heureux, d’habiter en frères tous ensemble. » On pourrait traduire cette devise par « Frères ensemble ! » Elle marque le désir de vivre dans l’unité, y compris au travers des épreuves. L’expression « in unum » signifie « vers un ». C’est le sens de notre vie contemplative. Nous ne sommes pas un groupe d’amis, mais des hommes tournés vers Dieu, polarisés par Lui. Nous voulons nous laisser illuminer comme les tournesols qui regardent le soleil.

  • "Aujourd'hui, en Europe ou en Amérique, quiconque est pro-vie se fait cracher dessus, insulter, persécuter, désavantager et exclure" (cardinal Müller)

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    Une prédication du cardinal Müller sur kath.net/news :

    Le pape François "a récemment attiré l'attention sur la catastrophe démographique qui nous attend".

    29 mai 2022

    "Aujourd'hui, en Europe ou en Amérique, celui qui est prolife se fait cracher dessus et insulter, persécuter, défavoriser et exclure, les juges prolife de la Cour suprême aux États-Unis sont menacés dans leur vie et leur intégrité physique". Prédication de Gerhard Card. Müller

    Rome (kath.net) Le Saint-Père a récemment attiré l'attention sur la catastrophe démographique qui nous attend inéluctablement en Europe et en Amérique. Mais il ne s'agit pas seulement, de manière utilitaire, de faire en sorte que l'économie et l'État aient à nouveau plus de futurs clients et contribuables. Nous argumentons théologiquement : "L'homme est plutôt la seule créature voulue par Dieu pour elle-même". ( Vatican II Gaudium et spes 24). En effet, chaque être humain individuel est "prédestiné par Dieu (à son existence effective sur terre) à participer à la nature et à la forme de son Fils, afin que celui-ci soit l'aîné d'une multitude de frères". (Rm 8, 29). Ainsi, chaque être humain est englobé dans la volonté salvatrice de Dieu depuis le premier instant de sa conception jusqu'à son dernier souffle. Tout acte d'injustice contre le corps et la vie d'un prochain, en particulier le meurtre d'un enfant dans le ventre de sa mère (ou même dans une éprouvette ou une couveuse) est un "crime abominable" (Gaudium et spes 51). Car la vie est sacrée et protégée par Dieu lui-même à travers son commandement :

    "Tu ne tueras pas !" (Dt 5, 17).

    Dans toutes les sociétés et tous les États, l'ordre juridique vise la cohabitation des hommes sur la base de la morale. La morale est l'orientation de nos actions vers le bien. Elle repose sur la reconnaissance de la dignité fondamentale et des droits de l'être humain, qui sont fondés sur sa nature et garantis par Dieu. En tant qu'êtres humains et chrétiens, nous sommes convaincus que l'homme réel (et non pas seulement imaginé de manière abstraite), incarné, n'existe jamais en tant que fin et instrument pour autre chose ou pour les intérêts d'autrui. C'est la base de notre conception de l'homme et le critère de toute éthique.

    Le contraire est le point de départ de tous les crimes contre l'humanité et du mépris cynique de l'homme. Joseph Staline estimait que les prisonniers du GOULAG n'avaient encore droit à la vie que dans la mesure où ils étaient utiles, par exemple, à la "construction du canal de la mer Blanche". Heinrich Himmler, le chef des infâmes SS de son maître Hitler, a déclaré qu'il ne s'intéressait à "la vie de mille femmes russes que tant qu'elles n'avaient pas terminé la construction d'un fossé antichar pour la Wehrmacht". Et ce ne sont là que deux exemples particulièrement drastiques du mépris abyssal de l'être humain dans les idéologies politiques de notre époque.

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  • La prière sacerdotale de Jésus (7e dimanche de Pâques)

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    Lors de l'audience générale ddu mercredi 25 janvier 2012, le pape Benoît XVI a consacré sa catéchèse à cette prière "sacerdotale" de Jésus dont l'évangile de ce 7e dimanche de Pâques reprend un passage clé :  

    Chers frères et sœurs,

    Dans la catéchèse d’aujourd’hui, nous concentrons notre attention sur la prière que Jésus adresse au Père à l’« Heure » de son élévation et de sa glorification (cf. Jn 17, 1-26). Comme l’affirme le Catéchisme de l’Eglise catholique : « La tradition chrétienne l’appelle à juste titre la prière “sacerdotale” de Jésus. Elle est celle de notre Grand Prêtre, elle est inséparable de son Sacrifice, de son “passage” [pâque] vers le Père où il est “consacré” tout entier au Père » (n. 2747).

    Cette prière de Jésus est compréhensible dans son extrême richesse surtout si nous l’inscrivons dans le cadre de la fête juive de l’expiation, le Yom kippour. Ce jour-là, le Grand Prêtre accomplit l’expiation d’abord pour lui-même, puis pour la classe sacerdotale et enfin pour toute la communauté du peuple. Le but est de redonner au peuple d’Israël, après les transgressions d’une année, la conscience de la réconciliation avec Dieu, la conscience d’être un peuple élu, un « peuple saint » au milieu des autres peuples. La prière de Jésus, présentée dans le chapitre 17 de l’Evangile selon saint Jean, reprend la structure de cette fête. Jésus, cette nuit-là, s’adresse au Père au moment où il s’offre lui-même. Lui, prêtre et victime, prie pour lui-même, pour les apôtres et pour tous ceux qui croient en Lui, pour l’Eglise de tous les temps (cf. Jn 17, 20).

    La prière que Jésus fait pour lui-même est la demande de sa propre glorification, de son « élévation » à son « Heure ». En réalité c’est davantage qu’une demande et qu’une déclaration de pleine disponibilité à entrer, librement et généreusement, dans le dessein de Dieu le Père qui s’accomplit dans le fait de se remettre et dans la mort et la résurrection. Cette « Heure » a commencé avec la trahison de Judas (cf. Jn 13, 31) et culminera dans la montée de Jésus ressuscité vers le Père (Jn 20, 17). La sortie de Judas du cénacle est commentée par Jésus avec ces mots : « Maintenant le Fils de l’homme est glorifié, et Dieu est glorifié en lui » (Jn 13, 31). Ce n’est pas par hasard qu’il commence la prière sacerdotale en disant : « Père, l’heure est venue. Glorifie ton Fils, afin que le Fils te glorifie » (Jn 17, 1). La glorification que Jésus demande pour lui-même, en tant que Grand Prêtre, c’est l’entrée dans une pleine obéissance au Père, une obéissance qui le conduit à la pleine condition filiale : « Toi, Père, glorifie-moi maintenant auprès de toi : donne-moi la gloire que j’avais auprès de toi avant le commencement du monde » (Jn 17, 5). Cette disponibilité et cette requête sont le premier acte du sacerdoce nouveau de Jésus qui est un don de soi total sur la croix, et c’est sur la croix — l’acte d’amour suprême — qu’Il est glorifié, parce que l’amour est la gloire véritable, la gloire divine.

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  • Liège : Bach inspiration le dimanche 12 juin 2022 à 17h00 en l’église du Saint-Sacrement,Bd d’Avroy, 132 :

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    icone 300px.jpgDans le cadre de l’ouverture de la Semaine liégeoise de la Fête-Dieu (12-19 juin 2022) nous vous invitons à un après-midi musical autour de Jean-Sébastien Bach dans la jolie église du Saint-Sacrement:

    Bach inspiration 20190623_175956.jpg

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  • "Claire de Castelbajac", le 7e livre-CD de la collection "Graines de Saints"

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    Découvrez dès aujourd'hui "Claire de Castelbajac", le 7e livre-CD de la collection "Graines de Saints". Un concentré de joie, d'émerveillement et de sérénité ! 

    En vente en librairie et sur internet dès le 27 mai 2022.

    Un avant-goût, en images et en musique, du 7e livre-CD de la collection «Graines de saints», consacré à Claire de Castelbajac ! Disponible en librairie et en ligne à partir du 27 mai 2022.

  • Vivante Afrique : Jubilé d’or de l’Abbaye de Keur Moussa

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    L'abbaye de Keur Moussa fut fondée à Keur Moussa, au Sénégal, par neuf moines de l'ordre de Saint-Benoît venus de Solesmes. Les bâtiments furent inaugurés le 23 juin 1963 en présence du président du Sénégal, Léopold Sédar Senghor.

    Formée de neuf moines bénédictins à l'origine, la communauté s'est fort agrandie et compte aujourd'hui une quarantaine de membres. Elle présente un caractère international. En effet, si les deux tiers d'entre eux sont de nationalité sénégalaise, on y dénombre en 2020 deux Béninois, deux Camerounais, un Congolais (Brazzaville), deux Français, deux Gabonais et un Guinéen.

    Le 30 janvier 1984, le monastère devient une abbaye autonome de la Congrégation de Solesmes.

    Le 8 mai 2000, le père Ange-Marie Niouky, Sénégalais, succède au premier abbé, le père Philippe Champetier de Ribes, décédé six ans plus tard (2006).

    En 2003, quatre moines sont détachés pour une nouvelle fondation à Saint-Joseph de Séguéya, en Guinée.

    Le 19 janvier 2019, le Père Olivier-Marie SARR succède au père Ange-Niouky, comme troisième Abbé de Keur Moussa

  • Canonisation de Charles de Foucauld : une claire intention missionnaire

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    Lu sur le site web du mensuel « La Nef »

    Charles de Foucald téléchargement (5).jpgL’exceptionnel retentissement religieux et médiatique qui a accompagné la canonisation de saint Charles de Foucauld, célébrée à Rome le 15 mai dernier en présence de 5000 Français dont plusieurs évêques, confère à cet événement une signification éloquente pour notre temps. L’histoire chrétienne montre d’ailleurs comment la Providence suscite les saints dont l’Église a besoin à chaque étape de son pèlerinage terrestre. Or, la sainteté de celui qui se faisait appeler « frère universel » s’est manifestée dans un contexte précurseur de celui que nous vivons aujourd’hui : une mondialisation qui favorise plus que jamais le mélange des peuples, des cultures et des religions, notamment du christianisme et de l’islam, avec les risques d’indifférentisme et de confusions doctrinales susceptibles d’en résulter ; mais aussi une laïcisation qui, du moins en Occident, engendre une sécularisation entraînant l’oubli, l’incompréhension, voire le rejet du devoir missionnaire auquel les catholiques sont appelés par leur baptême.

    La proclamation urbi et orbi de la sainteté de Frère Charles de Jésus par l’autorité magistérielle du Souverain Pontife nous invite à puiser dans sa vie, sa spiritualité, ses intuitions et ses enseignements pour réfléchir à notre manière d’aborder en chrétiens ces réalités. Il s’agit donc de retrouver la fidélité à un héritage qui n’a pas toujours été compris dans sa vérité et ses profondeurs quand il n’a pas été récupéré à des fins idéologiques. Reprenons les deux points énoncés plus haut.

    La rencontre avec l’islam

    On a souvent attribué la conversion de Charles de Foucauld à sa rencontre avec l’islam. En réalité, c’est l’attitude religieuse des musulmans, notamment leur soumission au Dieu du Coran et à sa Loi, dont il fut le témoin impressionné durant sa première campagne en Algérie puis durant son expédition au Maroc, qui a suscité en lui l’interrogation fondamentale sur la dimension religieuse de l’existence. Non seulement il n’a pas été convaincu par le contenu de la doctrine islamique mais, une fois revenu à la foi de son baptême, il a reconnu qu’elle « était sans fondement divin et que là n’était pas la vérité » (1). Preuve de sa clarté, le nouveau saint a d’ailleurs refusé à l’orientaliste Louis Massignon d’avaliser l’idée de ce dernier selon laquelle l’islam s’enracinerait dans une filiation abrahamique, l’apparentant ainsi au christianisme (2). Aucune confusion donc dans l’approche foucauldienne de l’islam comme dans les égarements moraux justifiés par cette religion.

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  • Neuf jours pour préparer la Pentecôte avec la Vierge des Pauvres

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    Du site du Sanctuaire de Banneux (cliquer sur l'image ci-dessous pour accéder au PDF) :

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  • Le Pape lance un rosaire pour la paix dans le monde

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    De Vatican News :

    Le Pape François lance un rosaire pour la paix dans le monde

    Mardi 31 mai à 18h00, le Pape François récitera la prière du Rosaire pour la paix en la basilique de Sainte Marie Majeure de Rome. Un acte d'espérance pour le monde, auquel sont conviés tous les fidèles.

    En conclusion du mois marial, le Pape François désire offrir un signe d’espérance au monde, traversé par la guerre en Ukraine et profondément blessé par la violence des nombreux théâtres de guerre. Mardi 31 mai, à 18h00, le Saint-Père récitera dans ce cadre la prière du Rosaire en la basilique de Sainte-Marie-Majeure de Rome, a indiqué ce 26 mai le Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation. 

    Plusieurs catégories de participants seront présents aux côtés du Souverain pontife, en signe de proximité avec les victimes de pays frappés par la guerre. Parmi elles, des familles de la communauté ukrainienne de Rome, des représentants de la Jeunesse ardente mariale (GAM), des groupes de jeunes scouts, un groupe d’aumôniers militaires ou encore des personnes anciennement victimes de conflits à travers le monde.

    Participation des sanctuaires internationaux

    Des sanctuaires du monde entier réciteront en même temps que le Saint-Père la prière du rosaire, reliés en streaming depuis Rome. Une démarche commune de paix, alors que certains lieux de pélérinages sont toujours situés dans des pays en conflit ou en forte instabilité politique. Ainsi du sanctuaire de la Mère de Dieu en Ukraine, de la cathédrale de Sayidat al-Najat (Notre-Dame du Salut) en Irak, de la cathédrale Notre-Dame de la Paix en Syrie ou encore de la cathédrale Marie Reine d’Arabie, à Bahreïn. D'autres sanctuaires mariaux internationaux retransmettront également l'événement en direct, parmi lesquels Our Lady of Peace and Good Voyage de Manille, le sanctuaire de Jasna Góra en Pologne, Notre-Dame de Guadalupe au Mexique et Notre-Dame de Lourdes, en France.

    Retransmission en direct

    Tous les fidèles du monde entier sont invités à soutenir le Pape François dans cette prière à la Reine de la Paix, a indiqué le Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation. Le rosaire sera retransmis en direct sur les canaux officiels du Saint-Siège, et également accessible aux personnes sourdes et malentendantes à travers la traduction en langue des signes italienne. 

  • Le « traditionalisme » américain est fort diversifié

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    Abbaye-Clear-Creek©Elvir-Tabakovic-620x330.jpg

    Lu sur le site du mensuel « La Nef » :

    « L’abbaye bénédictine Notre-Dame de l’Annonciation de Clear Creek, dans l’Oklahoma aux États-Unis, est à l’origine une fondation de Fontgombault (1999) érigée en abbaye en 2010. Elle compte aujourd’hui plus de 50 moines. Son Père Abbé, Dom Philippe Anderson, nous explique cette fondation et nous éclaire sur la situation du « traditionalisme » américain dont on a dit qu’il était visé par le pape François dans Traditionis custodes.

    La Nef – Pourriez-vous nous dire d’abord un mot de votre abbaye : comment est-elle née et pourquoi cette implantation à Clear Creek ?

    TRP Philippe Anderson – L’abbaye Notre-Dame de Clear Creek est née de deux projets de vie monastique – un grand et un petit –qui se sont rencontrés pour réaliser, au seuil du troisième millénaire, une seule aventure spirituelle au Nouveau Monde. En ce qui concerne le « grand projet », le Père Abbé Jean Roy de l’abbaye N.-D. de Fontgombault, restaurée en 1948 par l’abbaye de Solesmes, pensait déjà au début des années 1970 qu’il serait bon de faire une fondation aux États-Unis. Il voyait l’influence plutôt matérialiste toujours grandissante de notre côté de l’Atlantique, et il jugeait opportun d’offrir à cette partie du Nouveau Monde ce que pouvait lui apporter la vie contemplative bénédictine.

    Quant au « petit projet », il s’agissait d’un groupe de jeunes Américains, anciens élèves de l’université du Kansas, pour la plupart des convertis au catholicisme, qui cherchaient à cette même époque, suivant la suggestion d’un de leurs professeurs, John Senior, à fonder un monastère dans le Kansas. Comme ça ! Cette nouvelle fondation serait, pensaient-ils, une sorte d’aboutissement de leur démarche de foi comme convertis et de leur amour pour la culture chrétienne rencontrée dans leurs études littéraires. Ils espéraient trouver en Europe un moine capable de les aider. Le Père sous-prieur de Fontgombault de l’époque, Dom Antoine Forgeot, qui avait accueilli alors deux Américains « chercheurs », leur a expliqué qu’ils ne pouvaient pas prendre avec eux un moine tout simplement, mais que, s’ils entraient comme postulants à Fontgombault, après quelques années, une fondation pourrait se faire aux États-Unis. Le Père Abbé Roy, ayant été mis au courant de la visite des Américains, pensait de même. Pour leur part, les Américains, après quelques séjours à Fontgombault, voyaient que la vie qu’ils rencontraient dans cette abbaye serait bien adaptée à leur projet. Par la suite, plusieurs Américains sont rentrés à Fontgombault et y ont fait profession, mais il a fallu un quart de siècle avant que ce grand rêve de fondation bénédictine aux États-Unis devienne une réalité, non pas au Kansas finalement mais dans l’Oklahoma tout proche.

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