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Spiritualité - Page 187

  • À Liège, en l’église du Saint-Sacrement le samedi 25 décembre 2021 à 10h00 : messe du jour de Noël célébrée avec le concours de l’Ensemble polyphonique « Gaudete »

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    Eglise du Saint-Sacrement à Liège

    Boulevard d’Avroy, 132

    SAMEDI 25 DÉCEMBRE 2021 À 10 HEURES

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    MESSE DU JOUR DE LA FÊTE DE NOËL

    célébrée selon le missel de saint Jean XXIII

    avec le concours de l’Ensemble polyphonique liégeois « Gaudete »

    qui interprétera :

    Le Kyriale de la Messe de Baldassare Galuppi (Venise, 1706-1785)

    Kyrie, Gloria, Sanctus, Agnus Dei

    et

    Trois motets traditionnels du temps de Noël

    O come Emmanuel (mélodie anonyme, XIIIe siècle)

    If Ye Love Me (Thomas Tallis, 1505-1585)

    Gaudete (extrait des Piae cantiones, 1582) 

    Le propre grégorien de la messe sera assuré par la Schola du Saint-Sacrement

    À l’orgue : Patrick Wilwerth, professeur au conservatoire de Verviers

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    Plus d’informations : email sursumcorda@skynet.be

  • Liturgie : la congrégation romaine du culte divin ouvre les hostilités pratiques contre les « tradis » récalcitrants

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    Sur le site web du « salon beige », on peut découvrir le plus récent épisode de la guerre des deux messes déclarée par le pape François aux catholiques traditionalistes :

    « Ce matin, la Congrégation pour le culte divin a publié des réponses sur certaines dispositions de la Lettre Apostolique en forme de « Motu Proprio » Traditionis Custodes. Nous avons interrogé l’abbé Claude Barthe.

    M l’Abbé, l’offensive contre la liturgie traditionnelle semble s’intensifier considérablement à en juger par la publication, ce 18 décembre, de responsa, réponses à des questions posées ou censées avoir été posées à la Congrégation pour le Culte divin.

    En effet, les jusqu’au-boutistes romains sont extrêmement déterminés, comme le montre le déroulement programmé de leur action : disparition de la Commission ED ; enquête auprès des évêques ; motu proprio ; lettre du cardinal-vicaire de Rome ; réponses d’aujourd’hui qui explicitent Traditionis custodes. Ils veulent clairement créer l’irréversible. Ces réponses étaient connues pour l’essentiel par la lettre du Cardinal De Donatis du 7 octobre dernier pour le diocèse de Rome.

    Est-il possible que de simples réponses de Congrégation amplifient un motu proprio du pape ?

    Du point de vue technico-juridico, oui : l’Eglise est une monarchie absolue et les ministres du pape peuvent en son nom et sur son mandat dire la loi. En l’espèce, ils précisent l’intention du législateur. À peine pourra-t-on discuter parce que le pape a approuvé ces réponses en forme générique (une approbation faible) et non en forme spécifique (l’approbation maximale). Mais du point de vue juridico-théologique, non : si Summorum Pontificum avait constaté que la messe ancienne n’était pas abrogée et était une des expressions de la lex orandi, étendant ce constat par ses dispositions aux autres livres (bréviaire, pontifical, etc.), cela reposait sur un jugement doctrinal de fond. Toute « loi » contraire est sans force.

    Un constat de Summorum Pontificum qu’infirme pourtant Traditionis custodes.

    Et les responsa explicitent et soulignent : Traditionis custodes a posé que les livres liturgiques nouveaux sont la seule expression de la lex orandi ; était cependant toléré, provisoirement, pour « faciliter la communion ecclésiale », un usage plus restreint du missel ancien ; mais les autres livres liturgiques traditionnels (rituel, pontifical) n’entrent pas dans cette tolérance provisoire et sont donc interdits (sauf le rituel dans les paroisses personnelles et si l’évêque le permet).

    Tout le dispositif est donc fondé sur le constat de Traditionis custodes qui prétend invalider celui de Summorum Pontificum, mais qui, par le fait se relativise lui-même, très exactement comme la liberté religieuse qui prétendait invalider le magistère antérieur jusqu’à Pie XII.

    Concrètement qu’est-ce qui sera interdit ? 

    Les conséquences les plus sensibles de ces mesures, si elles étaient acceptées par les intéressés, seraient : l’interdiction, sauf dans les paroisses personnelles, des mariages traditionnels (mais en fait, un certain nombre de curés, auxquels on demandera leur église pour les célébrer, fermeront les yeux) ; l’interdiction des confirmations traditionnelles (mais on peut penser que bien des parents d’enfants à confirmer vont s’adresser aux évêques de la FSSPX) ; et surtout l’interdiction des ordinations traditionnelles. C’est de loin le plus grave, car la spécificité même des séminaires traditionnels est ainsi visée. Les instituts Ecclesia Dei n’accepteront pas, pas plus qu’ils n’accepteront l’introduction de la messe nouvelle au côté de la messe traditionnelle dans leur séminaire, que les visites canoniques organisées par la Congrégation des Religieux voudront leur imposer. Ce serait un suicide : les candidats se retireraient et les vocations cesseraient d’affluer.

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  • LE livre à offrir pour les fêtes de fin d'année

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    De Jean de Saint-Chéron sur le site Aleteia.org :

    Quand le Verbe se donne à lire, à toucher, à contempler

    12/12/21

    Dieu a voulu se dire aux hommes par la parole et par le corps, par les gestes de l’amour et par la splendeur des œuvres qui parlent du Ciel et de la Terre. C’est de cela que "Jésus dans l’art et la littérature" (Éditions de La Martinière) rend compte aujourd’hui, magnifiquement.

    Proposer une authentique vie de Jésus, à la fois profondément chrétienne et capable de parler à tous, croyants ou non ; déployer un trésor d’œuvres d’art extraordinairement diverses (Fra Angelico, Chagall, La Hyre, Picasso, Goya, Rouault…), éblouissantes quoique souvent méconnues, toujours introduites par l’Écriture et assorties des brillants et très sensibles commentaires de l’auteur ; enrichir l’ensemble d’œuvres littéraires à la diversité également impressionnante (Pascal, Balzac, Dostoïevski, Verlaine, Bernanos ou Houellebecq !), tel est ici l’effort – et la prouesse – de Pierre-Marie Varennes. Il en résulte un livre somptueux. Ainsi offre-t-il aux chrétiens aussi bien qu’à ceux qui ne connaissent pas le Christ un éminent témoignage de la vie, de la mort et de la résurrection du Verbe incarné : un témoignage par la beauté.

    Comme toutes les œuvres qui parlent véritablement du christianisme, Jésus dans l’art et la littérature est un livre sur l’Incarnation. Le Verbe s’est fait chair. (Et comme tout livre chrétien, c’est un livre bien incarné – il pèse son poids !) Il faut le feuilleter, le lire, mais surtout l’admirer, pour entrer peu à peu dans l’infini mystère de l’Incarnation – mystère que tant de génies ont voulu transmettre au monde. Avec leur extraordinaire clairvoyance, les Pères de l’Église disaient déjà dans une intuition plus tard reprise par Jean-Paul II que le Fils s’était d’abord incarné dans un livre : la Bible. Car dans les saintes Écritures, c’est ce Dieu insaisissable, éternel, créateur des mondes, qui se met à la portée de notre langage et de notre intelligence pour que nous puissions le rencontrer.

    Mais à la fin des temps – nous y sommes maintenant depuis vingt siècles –, le Verbe éternel est venu nous rencontrer en personne. En chair et en os. Il a voulu prendre ce corps pétri du limon commun pour vraiment se faire connaître, c’est-à-dire pour nous manifester son amour. Cet événement énorme, œuvre de l’amour de Dieu, est le plus important de toute l’histoire du monde : le Fils de Dieu s’est incarné, a vécu avec nous, est mort, est ressuscité. C’est la seule nouvelle absolument « nouvelle » jamais annoncée aux hommes : l’un d’entre eux n’est pas resté au cimetière. Il a vaincu l’esclavage de la mort. Saisis par cette vérité inouïe, ainsi que par cette promesse d’un bonheur sans fin dans le Royaume des cieux, des hommes en ont rendu compte. Ce sont les témoins. Par leur vie, d’abord, puis par des textes, ils ont voulu nous transmettre ce Jésus. Vrai Dieu, vrai homme. Et dans les siècles qui suivirent, jusqu’à aujourd’hui, en dépit de tant de drames et de tant de misères bien humaines, l’Église fondée par le Verbe incarné n’a pas cessé de témoigner. Tout, dans le christianisme, est ordonné à l’amour. Or pour révéler la figure du Sauveur à tous les hommes, il ne faut pas oublier combien la voie des textes et des œuvres d’art s’est mise au service de l’amour.

    Par sa connaissance de la Bible et des artistes, sa finesse d’analyse et son amour de la culture des hommes, Pierre-Marie Varennes se fait témoin du Verbe éternel fait chair, pour nous mettre, à notre tour, sur le chemin de la contemplation.

    Lire également : Si vous ne faites qu’un seul cadeau… que ce soit celui-là !

    POUR ACHETER JÉSUS DANS L’ART ET LA LITTÉRATURE, CLIQUEZ ICI

    Jésus dans l’art et la littérature, Pierre-Marie Varennes, Éditions de La Martinière / Magnificat, 39,00 euros.

  • Quand François dialogue avec ses confrères jésuites d'Athènes

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    De Vatican News (Salvatore Cernuzio) :

    Le Pape aux jésuites : nous diminuons en nombre mais restons créatifs en Dieu

    La Civiltà Cattolica rapporte le dialogue qui s’est tenu entre le Pape François et les jésuites d’Athènes, lors de son récent voyage apostolique en Grèce. Compte-rendu.

    Les jésuites doivent être des «pères», et non des «maîtres», qui font bien les choses et se retirent ensuite «sans être possessifs». Mais ils doivent surtout être humbles, notamment face à la baisse des effectifs provoquée par la crise des vocations, à ne pas interpréter «au niveau de l'explication sociologique». Comme toujours, le Pape François a eu un dialogue libre et franc avec un groupe de sept jésuites de la communauté d'Athènes, qu'il a rencontré à la nonciature le samedi 4 décembre, au terme de sa première journée en Grèce. Comme de coutume, la conversation est rapportée en intégralité dans La Civiltà Cattolica par le père Antonio Spadaro.

    Réduction des effectifs

    François a salué ses confrères et a écouté leurs histoires : certains ont expliqué leur apostolat ou leur parcours académique, d'autres ont raconté qu'ils avaient été arrêtés parce qu'ils avaient été pris pour des trafiquants d'êtres humains. Coréens, polonais et belges, assis en cercle, ils ont posé des questions précises au Souverain Pontife. Comme le père Sébastien Freris, 84 ans, qui a accompli diverses tâches pastorales dans la paroisse et avec les jeunes, qui a dénoncé une «situation faible» de la communauté jésuite en Grèce, alors qu'auparavant ils étaient nombreux, actifs et offraient une grande contribution au pays sur le plan culturel et intellectuel, d'ouverture au dialogue. «Une chose qui attire l'attention est l'affaiblissement de la Compagnie» au niveau mondial, a commencé François, rappelant qu'à l'époque de son noviciat, il y avait 33 000 jésuites, aujourd'hui alors qu'il y en a «plus ou moins la moitié». «Et nous allons continuer à diminuer en nombre», a-t-il poursuivi.

    S'habituer à l'humiliation

    «Ce chiffre est commun à de nombreux ordres religieux et congrégations. Il a une signification, et nous devons nous demander quelle est cette signification. En définitive, cette diminution ne dépend pas de nous», a précisé le Pape. «Le Seigneur envoie la vocation. Si cela ne vient pas, cela ne dépend pas de nous». Le déclin général est donc «un enseignement pour la vie religieuse». Pour les jésuites, il a «une signification dans le sens de l'humiliation». «Sur la crise des vocations, le jésuite ne peut pas rester au niveau de l'explication sociologique. C'est, à la limite, la moitié de la vérité. La vérité plus profonde est que le Seigneur nous conduit à cette humiliation des nombres afin d'ouvrir à chacun la voie du 'troisième degré d'humilité', qui est la seule fécondité jésuite qui compte», a souligné François, en se référant aux Exercices spirituels de saint Ignace. «Nous devons nous habituer à l'humiliation», a-t-il remarqué.

    Non à la fatigue névrotique

    Et à côté de l'humiliation, il y a la «lassitude», la «bonne lassitude» de ceux qui ont donné leur vie. Comme dans le cas du père Tonny Cornoedus, un jésuite flamand, ancien missionnaire au Maroc puis curé en Belgique, qui travaille aujourd'hui avec des réfugiés à Athènes. Il s'est retrouvé une fois en prison parce qu'on l'avait pris pour un trafiquant. «Quand vous parliez, je pensais à la fin d'un jésuite : c'est d'arriver à la vieillesse plein de travail, peut-être fatigué, plein de contradictions, mais avec le sourire, avec la joie d'avoir fait son travail», a commenté François à la fin de son récit. «Il y a une fatigue laide, névrotique, qui n'aide pas. Mais il y a une bonne fatigue. Quand vous voyez cette vieillesse souriante, fatiguée, mais pas amère, alors vous êtes un chant d'espoir. Un jésuite qui atteint notre âge et continue à travailler, à souffrir des contradictions et à ne pas perdre son sourire, alors il devient un chant d'espoir». «Comme dans la vie, ainsi dans la mort, a poursuivi François, le jésuite doit témoigner de la suite de Jésus-Christ. Ce semis de joie, d'intelligence, de sourires est la grâce d'une vie pleine et entière. Une vie avec des péchés, certes, mais pleine de la joie de servir Dieu».

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  • Bruxelles, 17 décembre : procession aux flambeaux aux Minimes

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    Ce vendredi 17 décembre, le troisième vendredi de l’Avent, la Paroisse des Saints Jean et Etienne « aux Minimes » (rue des Minimes 62, 1000 Bruxelles) ouvre ses portes pour la troisième soirée « nocturne aux Minimes ». 

    Nous vous invitons à la Messe (à 18h30). Après la Messe nous partagerons la soupe populaire et pénitentielle afin de consentir un sacrifice alimentaire en ce jour de pénitence. Ensuite, cette soirée d’Avent pour le Seigneur se poursuivra avec la Procession aux flambeaux.

    Ce vendredi d’Avent « nocturne aux Minimes » est ouvert à tous. Venez nombreux et invitez largement autour de vous.  

  • Sur KTO : rencontre avec Bertrand Vergely

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    Sur KTO Télévision :

    Normalien, agrégé de philosophie, Bertrand Vergely est professeur en khâgne, mais aussi à l’Institut Saint-Serge, haut lieu de l’orthodoxie à Paris. Il aime se définir comme « artisan-philosophe » et s’intéresse aussi aux questions théologiques. Incomparable "vulgarisateur" de la philosophie, il interroge profondément son lien à la foi. Parmi ses livres récents : Notre vie a un sens (Albin), Obscures Lumières (Cerf), La Tentation de l’homme-Dieu (Le Passeur) ou Retour à l’émerveillement (Albin).

  • Veni, Veni Emmanuel

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    Zoltán Kodály

    Veni, veni Emmanuel, Hymne de l'Avent des anciens livres liturgiques français - texte et mélodie du XVIIIème siècle, polyphonie adaptée d’après Zoltan Kodaly (1882 + 1967) – cet hymne énumère les 7 noms divins chantés par les grandes antiennes d’O, antiennes qui se chantent aux Magnificat des vêpres des 7 derniers jours avant Noël.

    1. Veni, veni Emmanuel,

    Captivum solve Israël,

    Qui gemit in exilio,

    Privatus Dei Filio.

    R/. Gaude ! Gaude !

    Emmanuel nascetur pro te Israël.

    Viens, viens Emmanuel

    Libère Israël captif

    Qui gémit en exil

    Privé du Fils de Dieu

    Réjouis-toi, réjouis-toi,

    l’Emmanuel naitra pour toi Israël.

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  • Les fins dernières : un entretien avec Mgr Léonard

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    De larges extraits d'un article paru sur le site de Présent sont reproduits sur le Forum Catholique :

    Entretien avec Mgr André Léonard

    extraits

    — Monseigneur, nous avons quitté le mois de novembre, mois spécialement dédié aux âmes du purgatoire. Est-ce à dire qu’il n’est plus besoin de prier pour elles ?

    — Non ! La prière pour ceux qui nous ont précédés dans la mort ne doit pas se limiter au 2 novembre, jour de la commémoraison des fidèles défunts, ni même à la totalité de ce mois. Elle peut être quotidienne. C’est le cas, tout spécialement, lors de la célébration de la messe. Lors de chaque Eucharistie, le prêtre et l’assemblée prient pour les défunts. (...)

    — Le purgatoire est une réalité bien oubliée de nos jours. Pourquoi cette amnésie ? Comment réagissent les jeunes à qui vous en parlez ?

    — Cet oubli est pour une part lié au fait que l’on parle relativement trop peu des « fins dernières » dans la prédication chrétienne en Occident, sous le prétexte fallacieux que priorité absolue doit être accordée à nos engagements terrestres. Mais les fidèles, eux, s’interrogent toujours sur le sort de leurs chers disparus. Ils n’ont pas tort. Quant aux jeunes, cette question les taraude chaque fois que décède un de leurs compagnons. Certains cherchent des réponses dans des pratiques dangereuses de spiritisme. D’autres croient trouver une solution dans la réincarnation, sous prétexte que la vie sur terre est trop courte pour s’ajuster à Dieu, s’il existe… Mais c’est peine perdue. Car, même après de multiples vies en ce monde, les créatures seront toujours aussi peu ajustées à l’infinité de Dieu. Il en va tout autrement de la purification exercée en direct par l’Amour de Dieu, au-delà des vicissitudes de la vie terrestre.

    — Garde-t-on un lien avec nos proches passés dans l’autre monde ?

    — Assurément ! Mais la bonne méthode n’est pas le spiritisme ou l’évocation des esprits, comme le roi Saül s’en rendit coupable (cf. 1 S, 28, 3-20). C’est plutôt la prière pour les défunts lors de la messe et, surtout, au moment de la communion. Nous y sommes en profonde communion avec Jésus. Et nos défunts sont aussi en communion avec lui dans l’au-delà. Nous leur sommes donc unis dans une même communion au Seigneur ! (...)

    Pourquoi l’Eglise refuse-t-elle la crémation des corps des défunts en temps normal ?

    — A vrai dire, elle ne refuse pas la crémation. Mais elle la tolère, tout en ayant une nette préférence pour l’inhumation. Car le symbolisme de l’enterrement est plus éloquent et encourageant que l’incinération. Celle-ci évoque une disparition pure et simple du corps, qui se dissout en fumée et en cendres. Tandis que l’inhumation évoque la semence jetée en terre, qui meurt et porte du fruit. Même si ce qui se passe dans un cercueil n’est pas joli, Paul Claudel a voulu que soit inscrit sur sa tombe : « Ici repose la semence de Paul Claudel. » Je note au passage que les musulmans et les juifs refusent presque tous d’être incinérés. Ils sont plus cohérents et courageux que les chrétiens qui choisissent la crémation parce qu’elle coûte moins cher… (...)

    — Un thème qui prime dans notre monde actuel est le sauvetage de la planète, sujet fort bon en lui-même. Mais ne décèle-t-on pas une tendance à la déification de « Mère Nature » ?

    — Notre planète doit être traitée avec ménagement et sobriété, car nous n’en avons qu’une, si bien qu’il importe de transmettre aux générations qui nous suivront une Terre habitable. Mais ceci n’implique aucune « vénération » de la Terre-Mère. Car celle-ci est aussi une marâtre impitoyable. Elle appartient à ce monde déchu qu’évoque admirablement Paul dans sa lettre aux Romains (Rm 8, 18-27). Un monde livré à la vanité et à la servitude de la corruption, où les vivants sont voués à la mort et ne survivent qu’en tuant d’autres vivants, plantes ou animaux. Donc, de grâce, pas de vénération de la Pachamama, fût-ce en Amazonie. De tout temps, notre planète, qui nous nourrit et a ses beaux côtés, est aussi sauvagement meurtrière. De tout temps, elle est riche en moyens de nous détruire : tremblements de terre, tsunamis, éruptions volcaniques, inondations à répétition, virus dangereux, bactéries nocives, etc.

    Quel sera le sort de la nature, des animaux, par exemple, à la fin du monde ?

    — J’espère de toute mon âme que les cieux nouveaux et la terre nouvelle dont parle l’Apocalypse (cf. Ap 21, 1) comporteront un monde végétal et animal, et pas seulement un univers humain. Je rêve d’y retrouver, notamment, les animaux domestiques avec qui nous aurons eu un lien familier. Mais ne me demandez pas sous quelle forme précise ! Je n’ai pas encore été voir… Un peu de patience. Je sais seulement ceci : « Ce que l’œil n’a pas vu, ce que l’oreille n’a pas entendu, ce qui n’est même pas monté dans le cœur de l’homme, voilà ce que Dieu a préparé pour ceux qui l’aiment » (cf. 1 Co, 2, 9).

  • Pour Fabrice Hadjadj, Harry Potter est une histoire profondémment christique

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    Du site "Présence" (Canada) :

    «Harry Potter est une histoire profondément christique»

    Entrevue avec le philosophe Fabrice Hadjadj

    Il y a vingt ans sortait Harry Potter à l’école des sorciers, le premier film adapté de la saga de J.K. Rowling. Le magicien à lunettes divisait alors les chrétiens: les uns y voyaient un corrupteur de la jeunesse, les autres saluaient un héros christique. Deux décennies plus tard, le philosophe Fabrice Hadjadj appartient clairement à la seconde catégorie.

    Par Christine Mo Costabella 

    C’est peut-être parce qu’il partage avec lui les binocles et la coupe échevelée que Fabrice Hadjadj est intarissable sur Harry Potter. Père de neuf enfants, il n’a pas pu échapper au phénomène. Et directeur de l’Institut Philanthropos, école d’anthropologie chrétienne à Fribourg, il porte un regard de philosophe sur ce véritable mythe moderne. Attention, divulgâcheur!

    Est-ce bien sérieux, pour un philosophe, de s’intéresser à Harry Potter?

    Fabrice Hadjadj: Il n’y a pas des choses philosophiques et d’autres qui ne le sont pas. De la fermeture éclair au bouton d’ascenseur, on peut tout interroger. Harry Potter peut être un objet de philosophie des plus sérieux. Aristote dit que le philosophe est un «philomythos», un ami des mythes. Ceux-ci posent des questions fondamentales : les mortels et les dieux, l’amour et le pouvoir, la liberté et le destin… Or, Harry Potter correspond à ce qu’on pourrait appeler un mythe contemporain, comme Don Quichotte est un mythe moderne.

    Comment avez-vous commencé à vous y plonger?

    En voyant l’engouement de mes filles pour ces gros livres de plusieurs centaines de pages. J’y ai vu un lieu pour «penser avec» mes enfants. De manière analogue, j’ai regardé la série des Avengers – Marvel – avec mes garçons. On peut en faire une lecture qui donne à s’interroger sur la condition humaine. L’éducation ne consiste pas de réduire les contacts de nos enfants avec le monde. Elle invite à se confronter à la culture commune des jeunes et à l’interpréter, à y discerner ce qui est bon. Dieu est toujours à l’œuvre, partout, dans toute la création. Il faut apprendre à le voir. A l’inverse, des œuvres bien estampillées «catho» peuvent s’avérer très mauvaises.

    Qu’est-ce qui vous a séduit dans la saga de J.K. Rowling?

    Rowling est un très bon écrivain. Elle assume trois grands genres de la littérature anglaise: l’humour, le roman gothique (les monstres, les vampires…) et le roman policier. Outre le burlesque, l’épouvante et le suspens, elle a le sens de la composition, sait nous mettre sur de fausses pistes pour nous découvrir l’évidence cachée.

    Et vous y avez décelé des valeurs chrétiennes?

    Je ne sais pas très bien ce qu’on entend par «valeurs chrétiennes». Dans la lettre aux Colossiens, saint Paul affirme: «Tout subsiste en lui.»

    Une œuvre est chrétienne dès qu’elle nous met en contact avec la réalité.

    Justement, le monde de la magie, ce n’est pas la réalité…

    Oui, ça a pu faire se cabrer un certain nombre de chrétiens, qui y voit le recours à l’irrationnel ou aux démons… Mais Harry Potter est un conte, pas un roman naturaliste. Et puis, d’emblée, l’amour y est présenté comme une force plus puissante que la magie. Si Harry est un survivant, s’il a échappé, bébé, à un sortilège de mort, c’est que l’amour de sa mère l’a protégé, on ne sait trop comment.

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  • Dix diocèses du nord du Vietnam auront 137 nouveaux prêtres et 43 nouveaux diacres

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    Du site des Missions Etrangères de Paris :

    De nouveaux prêtres vietnamiens inspirés par le zèle missionnaire de saint François-Xavier

    7/12/2021

    Le 3 décembre à Hanoï, en la fête de saint François-Xavier, patron des missions, Mgr Joseph Vu Van Thien, archevêque de Hanoï, a ordonné 15 nouveaux prêtres. De son côté, dans le diocèse de Lang Son Cao Bang, Mgr Joseph Chau Ngoc Tri a ordonné neuf nouveaux prêtres. Le 8 décembre, Mgr Pierre Nguyen Van De ordonnera également prêtres et 24 diacres. Le 10 décembre, huit autres prêtres seront ordonnés à Hai Phong. Ainsi, bien que 2021 ait été une nouvelle fois affectée par le Covid-19, dix diocèses du nord ont cette année 137 nouveaux prêtres et 43 nouveaux diacres.

    Le 3 décembre à Hanoï, dans l’église de Hoang Nguyen, des parents offrent leurs chasubles aux nouveaux prêtres.

    Le 3 décembre, jour de la fête de saint François-Xavier, patron de toutes les missions catholiques, Mgr Joseph Vu Van Thien, archevêque de Hanoï, a ordonné 15 nouveaux prêtres dans l’église de Hoang Nguyen, dans la capitale Vietnamienne. Les ordinants, issus de deux diocèses du nord du pays, ont été appelés à répandre la Parole de Dieu et à transmettre les valeurs catholiques auprès des habitants de la région.

    Les nouveaux prêtres ont majoritairement la trentaine, sauf l’un d’entre eux qui a 57 ans. Ils sont diplômés des universités locales dans plusieurs disciplines dont l’électronique, l’anglais, le français, l’histoire, les technologies de l’information, les relations internationales, la linguistique, la psychologie, la sociologie et les études vietnamiennes – des études qu’ils ont suivies avant leur parcours de huit ans en philosophie et de théologie au grand séminaire Saint-Joseph.

    Mgr Thien a invité les jeunes prêtres à suivre l’exemple d’évangélisation de saint François-Xavier, qui a donné sa vie pour annoncer la foi catholique à de nombreuses personnes à travers l’Asie, et qui est décédé d’une forte fièvre avant d’atteindre la Chine. L’archevêque a rappelé que l’Église locale a déclaré 2022 comme « Année de l’évangélisation » dans le cadre d’un plan pastoral de trois ans. Les deux années précédentes ont été consacrées à la communion et à la sainteté. L’évêque a ajouté que les prêtres du monde entier sont invités à s’engager auprès des pauvres et des minorités, et à garder vivante la Parole de Jésus, venu pour sauver toute l’humanité.

    « C’est toute la beauté de la mission des prêtres. Nous prions pour que nos prêtres deviennent de bons pasteurs, afin de guérir les blessures spirituelles et physiques des fidèles », a-t-il poursuivi, en soulignant que la mission des prêtres découle de la miséricorde divine. Il a également averti les ordinants d’éviter de se mettre en avant et de se vanter de leur érudition, pour se concentrer sur le témoignage du Christ par leur vie et leurs services.

    Il a ajouté que les prêtres ont reçu librement la grâce de Dieu et qu’ils doivent la transmettre gratuitement à leurs frères et sœurs, en regardant Jésus comme le but de leur vie. Il a également appelé les nouveaux prêtres à travailler avec les laïcs afin que les activités pastorales soient fructueuses. Le 4 décembre, les nouveaux prêtres ont célébré leurs premières messes dans leurs paroisses, et ils commenceront leur service comme vicaires dès le 12 décembre. L’archidiocèse de Hanoï compte 203 prêtres pour 171 paroisses et 320 000 catholiques.

    137 nouveaux prêtres et 43 nouveaux diacres pour dix diocèses du nord

    Mgr Joseph Chau Ngoc Tri, évêque de Lang Son Cao Bang, a ordonné neuf prêtres dans la cathédrale de Cua Nam, le 3 décembre à Lang Son, dans le nord du Vietnam. Mgr Tri a demandé aux nouveaux prêtres, de plusieurs diocèses et congrégations, de travailler avec toutes les communautés locales, y compris les groupes ethniques aux coutumes différentes. Il les a appelé à suivre l’exemple de saint François-Xavier en semant la foi dans les provinces montagneuses de Lang Son et de Cao Bang. L’évêque leur a demandé de coopérer avec lui en mettant leur esprit, leur cœur et leurs mains au service de tous. Il les a également invités à s’efforcer de construire la fraternité entre les prêtres et avec les autres religieux et séminaristes. « Nous venons de différentes villes et de différentes familles, mais nous avons choisi ce diocèse comme notre famille spirituelle, et nous sommes frères et sœurs dans le Christ, comme une grande famille d’Église. En montrant cet exemple éclairant, nous pouvons avoir suffisamment de force pour amener beaucoup de personnes à Dieu. »

    Par ailleurs, Mgr Pierre Nguyen Van De prévoit également d’ordonner 15 prêtres et 24 diacres en vue du sacerdoce le 8 décembre prochain. Deux jours plus tard, Mgr Joseph Vu Van Thien, administrateur apostolique de Haïphong, ordonnera huit autres prêtres. Ainsi, malgré le fait que cette année ait été une nouvelle fois affectée par la pandémie de Covid-19, les dix diocèses du nord du pays auront 137 nouveaux prêtres et 43 nouveaux diacres.

    (Avec Ucanews)

  • Horion-Hozémont (16-24 décembre) : Neuvaine de Noël au Sanctuaire de l'Enfant Jésus de Prague

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