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Spiritualité - Page 185

  • Le message du pape pour la journée mondiale des missions 2022

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    MESSAGE DU SAINT-PÈRE FRANÇOIS
    POUR LA JOURNÉE MONDIALE DES MISSIONS 2022

    « Vous serez mes témoins » (Ac 1, 8)

    Chers frères et sœurs !

    Ces paroles sont celles de la dernière conversation de Jésus Ressuscité avec ses disciples, avant de monter au Ciel, telle qu'elle est décrite dans les Actes des Apôtres : « Vous allez recevoir une force quand le Saint-Esprit viendra sur vous ; vous serez alors mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre » (Ac 1, 8). Et c'est aussi le thème de la Journée Mondiale des Missions 2022 qui nous aide, comme toujours, à vivre le fait que l'Eglise est missionnaire par nature. Cette année, elle nous donne l'occasion de commémorer quelques anniversaires importants pour la vie et la mission de l'Église : la fondation, il y a 400 ans, de la Congrégation de Propaganda Fide - aujourd'hui pour l'Evangélisation des Peuples - et, il y a 200 ans, l’Œuvre pour la Propagation de la Foi qui, avec l’Œuvre de la Sainte enfance et l’Œuvre de Saint Pierre Apôtre, a obtenu il y a 100 ans la reconnaissance "Pontificale".

    Arrêtons-nous sur ces trois expressions clé qui résument les trois fondements de la vie et de la mission des disciples : « Vous serez mes témoins », « jusqu’aux extrémités de la terre » et « vous allez recevoir une force quand le Saint-Esprit viendra sur vous ».

    1. « Vous serez mes témoins » - L'appel de tous les chrétiens à témoigner du Christ

    C’est le point central, le cœur de l'enseignement de Jésus aux disciples en vue de leur mission dans le monde. Tous les disciples seront témoins de Jésus grâce au Saint-Esprit qu'ils recevront : ils seront constitués comme tels par grâce. Où qu'ils aillent, où qu'ils soient. De même que le Christ est le premier envoyé, c'est-à-dire missionnaire du Père (cf. Jn 20, 21) et, en tant que tel, son « témoin fidèle » (cf. Ap 1, 5), de même tout chrétien est appelé à être un missionnaire et un témoin du Christ. Et l'Église, communauté des disciples du Christ, n'a d'autre mission que celle d’évangéliser le monde en témoignant du Christ. L'identité de l'Église est d'évangéliser.

    Une relecture d'ensemble plus approfondie éclaire certains aspects toujours actuels pour la mission confiée par le Christ à ses disciples : « Vous serez mes témoins ». La forme plurielle souligne le caractère communautaire-ecclésial de l'appel missionnaire des disciples. Tout baptisé est appelé à la mission dans l'Église et par mandat de l'Église : la mission se fait donc ensemble, et non individuellement, en communion avec la communauté ecclésiale et non de sa propre initiative. Et même s'il y a quelqu'un qui, dans une situation très particulière, accomplit seul la mission d'évangélisation, il l'accomplit et devra toujours l'accomplir en communion avec l'Église qui l'a envoyé. Comme l'enseigne saint Paul VI dans l'Exhortation apostolique Evangelii nuntiandi, un document qui m'est très cher : « Evangéliser n’est pour personne un acte individuel et isolé, mais c’est un acte profondément ecclésial. Lorsque le plus obscur prédicateur, catéchiste ou pasteur, dans la contrée la plus lointaine, prêche l’Evangile, rassemble sa petite communauté ou confère un sacrement, même seul, il fait un acte d’Eglise et son geste se rattache certainement, par des rapports institutionnels, mais aussi par des liens invisibles et par des racines souterraines de l’ordre de la grâce, à l’activité évangélisatrice de toute l’Eglise » (n. 60). En effet, ce n'est pas un hasard si le Seigneur Jésus a envoyé ses disciples en mission deux par deux. Le témoignage des chrétiens au Christ a un caractère essentiellement communautaire. D'où l'importance essentielle de la présence d'une communauté, même petite, dans la réalisation de la mission.

    Deuxièmement, il est demandé aux disciples de vivre leur vie personnelle dans une optique de mission : ils sont envoyés par Jésus dans le monde non seulement pour faire la mission, mais aussi et surtout pour vivre la mission qui leur a été confiée ; non seulement pour rendre témoignage, mais aussi et surtout pour être des témoins du Christ. Comme le dit l'apôtre Paul avec des mots vraiment émouvants : « Toujours nous portons, dans notre corps, la mort de Jésus, afin que la vie de Jésus, elle aussi, soit manifestée dans notre corps. »  (2 Co 4, 10). L'essence de la mission est de rendre témoignage au Christ, c'est-à-dire à sa vie, sa passion, sa mort et sa résurrection par amour du Père et de l'humanité. Ce n'est pas un hasard si les Apôtres ont cherché à remplacer Judas parmi ceux qui, comme eux, avaient été « témoins de sa résurrection » (Ac 1, 22). C'est du Christ, et du Christ ressuscité dont nous devons témoigner et dont nous devons partager la vie. Les missionnaires du Christ ne sont pas envoyés pour se communiquer eux-mêmes, pour montrer leurs qualités et leurs capacités de persuasion ou leurs compétences en matière de gestion. Ils ont, au contraire, le grand honneur d'offrir le Christ, en paroles et en actes, en annonçant à tous la Bonne Nouvelle du salut avec joie et franchise, comme les premiers apôtres.

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  • L'Epiphanie, fête de l'Espérance

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    L'adoration des Mages par Giotto (chapelle des Scrovegni à Padoue)

    Homélie du Père Joseph-Marie Verlinde (FsJ) pour le jour de l'Epiphanie (homelies.fr - Archive 2008)

    Lectures du jour

    Les récits de l’enfance sont bien plus qu’une introduction aux évangiles de Luc ou de Matthieu, destinés à satisfaire notre curiosité sur ce que Jésus a vécu avant d’entrer dans sa vie publique. Ces quelques chapitres du premier et du troisième évangile nous parlent certes des ultimes préparatifs de l’incarnation du Verbe, de sa naissance et des premières années de sa vie parmi nous, mais leur but n’est pas anecdotique : Matthieu et Luc relisent la petite enfance du Sauveur à la lumière de Pâques, et nous font découvrir comment l’incarnation du Fils de Dieu est dès les origines orientée vers le mystère de notre Rédemption. Les titres de « Sauveur, Messie, Seigneur » que lui attribuent les Anges lors de l’annonciation aux bergers, sont des titres christologiques que la jeune Eglise attribuera au Ressuscité du matin de Pâques. C’est en relisant la vie de leur maître exalté à la droite du Père, à partir du témoignage de « ceux qui, dès le début, furent témoins oculaires et sont devenus les serviteurs de la Parole » (Lc 1, 2), que Luc et Matthieu ont composé leur évangile de l’enfance, dans lequel ils nous révèlent que celui qui sera un jour humilié sur la croix, avant d’être glorifié à la droite du Père, s’est fait d’abord petit enfant, afin d’épouser intégralement notre condition humaine. « Tout cela s’est fait ainsi, nous explique saint Athanase, pour que le Verbe, en assumant notre nature et en l’offrant en sacrifice, la fasse totalement sienne. Il a voulu nous revêtir ensuite de sa propre nature, ce qui permet à saint Paul de dire : “Il faut que cet être corruptible revête l’incorruptibilité, que cet être mortel revête l’immortalité”». 

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  • Neuvaine à la Vierge des Pauvres apparue à Banneux

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    Neuvaine à la Vierge des Pauvres (source)

    Le 15 janvier 1933 est la date de la première apparition de la Vierge à Banneux; c'est donc le moment de "faire" une neuvaine pendant les jours qui précèdent cet anniversaire. 

    Introduction

    Au cours de ses huit apparitions à Banneux, la Vierge des Pauvres a lancé à trois reprises un appel pressant à la prière: «Priez beaucoup ».  Elle reprend une recommandation de Jésus lui-même qui parle de « la nécessité pour eux de toujours prier sans se décourager». (Luc 18,1)   Les apôtres ont répété le même conseil.  St Paul écrit : « soyez assidus à la prière» (Rom 12, 12), « Priez sans relâche » (1 Thess. 5, 17)  Après l’Ascension, les disciples ont consacré à la prière ces jours d’attente de la Pentecôte.  Ils ont demandé l’Esprit Saint.  Ils ont été exaucés.  Le résultat merveilleux de cette première neuvaine de jours est à l’origine de la pratique des neuvaines dans l’Eglise.  

    Marie participait à cette prière, elle qui avait fait l’expérience de toutes les mamans qui attendent pendant une neuvaine de mois, la naissance de l’enfant qu’elles portent.

    Prions avec confiance la Vierge des Pauvres:  demandons-lui de nous aider à prier et à nous laisser guider par l’Esprit dans la prière et dans notre vie.

    Invocations

    VIERGE DES PAUVRES conduis-nous à Jésus, Source de la grâce.

    VIERGE DES PAUVRES sauve les Nations.

    VIERGE DES PAUVRES soulage les malades.

    VIERGE DES PAUVRES soulage la souffrance.

    VIERGE DES PAUVRES prie pour chacun de nous.

    VIERGE DES PAUVRES nous croyons en Toi.

    VIERGE DES PAUVRES crois en nous.

    VIERGE DES PAUVRES nous prierons beaucoup.

    VIERGE DES PAUVRES  bénis-nous.

    VIERGE DES PAUVRES  Mère du Sauveur Mère de Dieu, merci!

    N.B. : Il est recommandé de réciter ces invocations chaque jour après la prière indiquée ci-dessous. On peut y ajouter une dizaine du chapelet, ou si possible, un chapelet entier.

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  • Communauté Saint-Martin : une piste française pour redresser l’Eglise qui s’effondre en Europe ?

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    Lu sur le site du journal « La Croix » cet article de Michael Corre (extrait) :

    « En quarante-cinq ans, cette communauté de prêtres classiques, née à Gênes (Italie), est devenue l’un des principaux pourvoyeurs du clergé français. Elle vient d’arriver au Mont-Saint-Michel et devrait prendre une place de plus en plus importante dans l’Église de France.

    Souvent, la communauté Saint-Martin crispe. Par exemple quand on annonce son arrivée imminente au Mont-Saint-Michel en remplacement d’un prêtre de la Mission de France. Faut-il imaginer une escouade d’abbés en soutane à l’assaut de l’abbatiale ? Certes, le débarquement est le mode de déplacement préféré de cette communauté, dont les statuts précisent que « la formation au séminaire a pour but de constituer un corps mobile (de prêtres) préparé au ministère diocésain ». La formulation est un peu martiale, à l’image de saint Martin, ancien légionnaire romain, et traduit bien la vocation originelle de cette communauté : former des curés prêts à débouler dans les paroisses où il n’y en a plus. SOS églises vides.

    Ce service et toute l’ingénierie des « Saint-Martin » – prêtres envoyés en petits groupes, règles de vie communautaire, formation continue, suivi, etc. – sont très prisés des évêques qui les jugent souvent « fiables », et même plus adaptables à la pastorale du diocèse que d’autres prêtres venus de communautés nouvelles. Une grosse vingtaine d’évêques a fait une demande, actuellement en attente. La liste reste à la discrétion du modérateur général de Saint-Martin, Don Paul Préaux, qui n’a pas souhaité la transmettre à La Croix. « Pour choisir, il faut prendre le temps de connaître les contenus de la mission, les collaborateurs et vérifier si le soutien de l’évêque se fera dans le temps long», note-t-il. L’attente dure en moyenne cinq ans. Déjà 168 prêtres de Saint-Martin sont installés dans trente diocèses.

    20 à 40 % du clergé dans trente ans

    Leur séminaire d’Évron (Mayenne) forme en ce moment une centaine de jeunes. C’est le plus gros de France, et de loin. Conscients de leur poids à venir, les responsables de la communauté se défendent d’avoir un agenda. « J’ai conscience que je forme des cadres. Certains seront peut-être nommés évêques, je m’en réjouirais, mais ce n’est pas un but en soi », jure Don Paul Préaux. « Ce qui m’importe, c’est surtout de former des pasteurs humbles et audacieux ».Selon les chiffres qui circulent jusqu’au sein de la Conférence des évêques de France, la communauté pourrait représenter entre 20 et 40 % du clergé dans trente ans (...) ».

    Ref. Communauté Saint-Martin, l’avenir de l’Église de France ?

     

  • Ecce, advénit dominátor Dóminus

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    Malach 3,1; 1 Par 29,12 Ecce, advénit dominátor Dóminus: et regnum in manu eius et potéstas et impérium

    Ps 71,1 Deus, iudícium tuum Regi da: et iustítiam tuam Fílio Regis. V. Glória Patri, et Fílio, et Spirítui Sancto. R. Sicut erat in princípio, et nunc, et semper, et in saecula saeculórum. Amen

    Malach 3,1; 1 Par 29,12 Ecce, advénit dominátor Dóminus: et regnum in manu eius et potéstas et impérium 

  • Liège, samedi 8 janvier 2022 à 17h00 en l’église du Saint-Sacrement : découvrir la crèche aux santons et fêter l’octave de l’Epiphanie en musique

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    EGLISE DU SAINT-SACREMENT

    Boulevard d’Avroy, 132 à Liège

    LE SAMEDI 8 JANVIER 2022 À 17 HEURES

    santons liégeois pour fêtes de  noël st sacrement DSC00444.JPG 

    PROCESSION À LA CRÈCHE SUIVIE DE LA MESSE FESTIVE

    dans l’octave de la fête de 

      L’ÉPIPHANIE

    célébrée avec le concours de

    L’Ensemble polyphonique « Praeludium » et Armand Rahier (hautbois)

     Direction : Patrick Wilwerth

    La Schola Feminea  du Gregoriaans Centrum de Drongen (Gand) 

    Direction : Peter Canniere

    À l’orgue, Patrick Wilwerth

    Professeur au conservatoire de Verviers

    et chef du chœur universitaire de Liège

    epiphanie2022.jpg

    Dans un décor à découvrir lors de cette messe, la crèche de noël offre aussi aux yeux du public

    de jolis santons habillés à l'ancienne pour illustrer l’histoire de la Nativité en 15 tableaux.

    affiche_santons 2022.jpg

    Respect des mesures sanitaires anti-covid 19 (masques, hygiène, ventilation des lieux)

    Plus de renseignements :

    sursumcorda@skynet.be

    http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com  

    Tel 04 344 10 89 

  • L’esprit de la liturgie, de Benoît XVI à François : deux mondes vers la rupture ?

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    Retour sur un entretien de KTO avec Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, lors de la démission du pape Benoît en 2013 :

  • Liturgie : se défier d'une pauvreté iscariote

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    Du Père Louis Bouyer (1913-2004) (source) :

    « (…) Les antiquaires dénués de scrupules n’ont jamais connu d’aussi beaux jours que depuis qu’on leur liquide les quelques belles choses qui pouvaient demeurer dans les sanctuaires – dont le prêtre pourtant n’est que le gardien – pour payer les caisses à savons dont on construira le « podium », où se dresseront les tréteaux baptisés « autel face au peuple », plus les quelques blouses de garçons épiciers qui feront les « aubes » nécessaires à la figuration. Après quoi, il ne reste plus qu’à planter le micro pour la messe-crochet radiophonique. En ces temps où, comble d’ironie, on ne parle que de « promotion des laïcs », le cléricalisme le plus ingénu se donnera libre cours dans ce décor fait par lui et pour lui. L’intarissable « commentateur », occultant sans peine l’officiant falot qui expédie derrière lui les exigences rubricales, pourra imposer enfin sans contrainte au bon peuple chrétien la religion de M. le Curé ou de M. le Vicaire à la place de celle de l’Église… L’ennui que dégagent ces « célébrations » a fait rejoindre d’un coup au catholicisme le plus évolutif ce que le protestantisme le plus rétrograde pouvait connaître de désolante pauvreté. (…) Il paraît que l’Église convertirait tout le monde si seulement les Évêques coupaient leur cappa magna. Reste à savoir si, pour restituer à l’Église l’esprit de pauvreté des Béatitudes, il suffit de la mettre en savate. Et, quand tel serait le cas, il faudrait encore être sûr que la pauvreté doive être présente d’abord dans le culte, et non dans la vie des chrétiens. C’est un peu facile de se faire une bonne conscience sur ce point en louant Dieu dans une bicoque pour ensuite retrouver chez soi sa télévision, son frigidaire, son chauffage central, toutes choses dont il ne peut être question pour personne de se priver au nom de quelques conseils évangéliques, trop évidemment dépassés par la « planétisation » contemporaine ! Osons donc mettre en doute deux préjugés qui font de la liturgie catholique, de nos jours, trop souvent, la plus triste chose qu’elle ait jamais été. Le premier, c’est qu’elle ne peut être évangélique qu’en étant pauvre. Et le second, c’est que la pauvreté, c’est le négligé. (…) La pauvreté dans le culte ne signifie point le laisser-aller (qui produit régulièrement les formes de laideur les plus sinistres), et un culte authentiquement pauvre, même s’il répond à certaines exigences de la foi, ne répond pas à toutes. (…) Défions-nous d’une pauvreté iscariote, qui lésine au nom des pauvres sur les frais du culte, quoi qu’elle ne se fasse aucun scrupule de jeter l’argent par les fenêtres pour toutes sortes d’inutilités qui n’ont pas l’excuse (ou le tort) d’être belles. »

  • 2021 - 2022 au Grand Séminaire francophone de Belgique (Namur)

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    De la lettre adressée le 30/11/2021 par le Recteur du Grand Séminaire de Namur aux amis de celui-ci :

    Le Grand Séminaire francophone de Belgique (Namur) en 2021-2022

    " (...) Depuis plusieurs années, les séminaristes des quatre diocèses francophones de Belgique sont  regroupés à Namur pour leur formation. La formation au ministère presbytéral se déploie sur quatre étapes : propédeutique, philosophie, théologie, stage pastoral.

    Actuellement, on compte : 24 séminaristes diocésains : 6 pour Namur ; 6 pour Malines-Bruxelles (F), dont 2 étudient à Paris; 4 pour Tournai; 8 pour Liège, dont 1 est formé en Allemagne. 13 séminaristes diocésains appartenant au chemin néo-catéchuménal (Séminaire Redemptoris Mater) : 6 pour Namur et 7 pour Malines-Bruxelles. Une quinzaine de religieux, confiés par leurs supérieurs au Séminaire pour leur formation : des moines et des moniales (Maredsous, Maredret, Scourmont-Chimay, …), des membres de diverses communautés. Nous accueillons ainsi une salésienne de Don Bosco et 5 postulants franciscains de Bruxelles.

    (...)

    La joie des ordinations

    Enfin, au terme de cette année bousculée par la pandémie, rendons grâces pour toutes les ordinations (diaconales et presbytérales) que nous avons pu vivre en différents lieux. Tous les séminaristes ci-dessous ont suivi leur formation au Séminaire à Namur :
    • Joseph-François NGUYEN VAN HUNG et Joseph-Marie TRAN MINH THANH ont été ordonnés diacres à Namur le 24 janvier 2021 et prêtres pour leur diocèse de Thanh Hóa (Vietnam) le 29 octobre dernier.
    • Isaac TORRES a été ordonné diacre à Namur le 24 janvier 2021 et prêtre pour le même diocèse le 27 juin.    
    • Frère Jean-Baptiste, o.s.b., a été ordonné diacre en vue du presbytérat le 1er mai 2021 en son abbaye de Maredsous.
    • Antonio LUQUE a été ordonné prêtre le 20 juin 2021 à Bruxelles, pour l’archidiocèse de Malines-Bruxelles.
    • Ignace AMETONOU a été ordonné prêtre le 26 juin 2021 à Liège, pour le même diocèse.
    • Allan AZOFEIFA a été ordonné diacre en vue du presbytérat le 19 septembre 2021 à Arras, pour ce même diocèse.
    • Marc GIRAUD a été ordonné diacre en vue du presbytérat le 10 octobre 2021 à Jette, pour l’archidiocèse de Malines-Bruxelles.
    • Guillaume GIROUL a été ordonné diacre en vue du presbytérat le 13 novembre 2021 à Aywaille, pour le diocèse de Liège.
    • Boris HOUENGNISSOU sera ordonné diacre en vue du presbytérat le 23 janvier 2022 à Martelange, pour le diocèse de Namur.

    Mentionnons enfin la présence de 9 propédeutes de la communauté de l’Emmanuel accueillis à la Maison St Joseph (Salzinnes),  qui suivent un cours au Séminaire.    

    Au total, le Séminaire accueille donc cette année une soixantaine de séminaristes et religieux en formation. À ceux-ci s’ajoutent également quelques dizaines d’étudiants de l’Institut Diocésain de Formation (IDF), qui suivent des cours en vue de devenir professeur de religion ou assistant paroissial."

  • La fuite en Egypte et le massacre des innocents

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    Du Père Simon Noël osb (sur son blog) :

    Fuite en Egypte et massacre des innocents

     
    Le lendemain de Noël, dans le rite byzantin, nous fêtons la Mère de Dieu, la Très Sainte Vierge Marie. Et le dimanche qui suit Noël, nous fêtons toute la famille humaine de Notre-Seigneur, en premier lieu Saint Joseph. Le récit de la fuite en Egypte et celui du massacre des innocents souligne la solidarité de Jésus avec les souffrances passées, présentes et à venir de son peuple. Pensons à l'extermination de millions d'Israélites lors de la seconde guerre mondiale. Pensons aussi à ce massacre des innocents que constitue la légalisation de l'IVG, sans juger qui que ce soit. Deux prophètes sont cités, Osée et Jérémie: d'Egypte, j'ai rappelé mon fils et Rachel (femme de Jacob, enterrée à Bethléem) pleure ses enfants. L'Ancien Testament avait prophétisé la fuite en Egypte et le massacre des innocents

    Jésus ira donc en exil. Il sera ainsi solidaire de tous les persécutés et de tous les migrants. Les papes, de Pie XII à François, nous ont sans cesse exhorté à avoir le plus d'humanité possible avec les émigrés. La Sainte Famille connaîtra l'angoisse, qui est celle de tant de gens aujourd'hui., La persécution de Jésus commence donc dès sa naissance et se poursuivra jusqu'à sa mort. Hérode n'est pas pire que les dirigeants de notre époque, qui tiennent aux privilèges du pouvoir plus qu'ils ne cherchent à servir. Mais les ennemis de l'Eglise ne pourront jamais étouffer l'Evangile et contrecarrer le plan de Dieu. Dans le cas de Joseph, nous voyons que souvent c'est par ses anges que Dieu vient au secours des siens et protège son dessein de salut. N'hésitons pas à beaucoup prier notre ange gardien.

    L'Eglise sait que les enfants innocents massacrés sans l'avoir voulu partagent maintenant la Gloire du Christ sans l'avoir mérité. Cela illustre la gratuité absolue de la Divine Miséricorde et que l'amour de Dieu enveloppe toutes les destinées humaines, même celles dont toutes les destinées ont été écrasées par une mort prématurée. Les parents qui ont perdu un enfant ne doivent pas perdre espoir, car Dieu tient en main toutes choses.

    Le récit se termine par le retour à Nazareth. Il annonce ainsi la mission du Christ: Sauveur méconnu par les siens, poursuivi par le pouvoir, il se tournera vers les nations païennes. Jésus devait passer 30 ans dans ce village de Galilée, considérée par la Judée comme une province à moitié étrangère et païenne. Alors que le monde attend le salut, Jésus commence à vivre 30 ans comme un charpentier. Jésus a fait sienne la culture de son peuple, vécu les événements qui touchaient sa nation, fait l'expérience du travail et des relations humaines. On ne soulignera jamais assez ce fait: la presque totalité de la vie du Christ est constituée, non par son ministère, mais par une vie humble et cachée au sein de la Sainte Famille. La dévotion à la Sainte Famille (Jésus; Marie, Joseph) a donc toute une véritable profondeur. La vie d'une humble mère de famille qui fait son ménage et élève ses enfants, la vie d'un homme qui travaille en usine, a peut-être plus de valeur que celle d'une actrice célèbre ou que celle d'un homme politique au sommet du pouvoir.

    Et si notre vie à nous est toute banale et ordinaire, sachons qu'il en fut ainsi pour le Sauveur du genre humain. 

  • La lettre du pape aux époux à l'occasion de l'année "Famille Amoris Laetitia"

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    Année de la famille: « Lettre du pape François aux Epoux » (texte complet - source)

    « Chers époux, participez à la vie de l’Église! »

    LETTRE DU SAINT-PÈRE FRANÇOIS AUX ÉPOUX
    À L’OCCASION DE L’ANNÉE “FAMILLE AMORIS LAETITIA”

    Chers époux du monde entier,

    à l’occasion de l’Année “Famille Amoris laetitia”, je me tourne vers vous pour vous exprimer toute mon affection et ma proximité en ce moment très particulier que nous vivons. J’ai toujours pensé aux familles dans mes prières, mais plus encore pendant la pandémie qui a mis tout le monde à rude épreuve, surtout les plus vulnérables. Le moment que nous traversons me pousse à m’approcher avec humilité, affection et en accueillant chaque personne, chaque couple marié et chaque famille, dans les situations qui sont les vôtres.

    Ce contexte particulier nous invite à vivre les paroles par lesquelles le Seigneur appela Abraham à quitter sa patrie et la maison de son père pour une terre inconnue qu’il lui a montrée (cf. Gn 12, 1). Nous aussi, nous avons vécu plus que jamais l’incertitude, la solitude, la perte d’êtres chers, et nous avons été poussés à sortir de nos sécurités, de nos « zones de confort » de nos façons de faire, de nos ambitions, pour nous soucier non seulement du bien de notre famille mais aussi de celui de la société, qui dépend également de nos comportements personnels.

    Notre relation avec Dieu nous façonne, nous accompagne et nous met en mouvement en tant que personnes et nous aide en fin de compte à “quitter notre terre”, avec souvent une certaine crainte et même la peur de l’inconnu. Cependant nous savons, grâce à notre foi chrétienne, que nous ne sommes pas seuls car Dieu est en nous, avec nous et parmi nous : dans la famille, dans le quartier, sur le lieu de travail ou d’étude, dans la ville où nous vivons.

    Comme Abraham, chaque époux quitte sa terre dès qu’il entend l’appel à l’amour conjugal et qu’il décide de se donner à l’autre sans réserve. De même, les fiançailles impliquent déjà de quitter sa terre, car elles supposent de parcourir ensemble le chemin qui mène au mariage. Les différentes situations de la vie, les jours qui passent, l’arrivée des enfants, le travail, les maladies, sont les circonstances dans lesquelles l’engagement pris l’un envers l’autre implique pour chacun le devoir d’abandonner ses inerties, ses certitudes, ses zones de confort, et de sortir vers la terre que Dieu promet : être deux dans le Christ, deux en un. Une seule vie, un seul “nous” dans la communion de l’amour avec Jésus, vivant et présent à chaque instant de votre existence. Dieu vous accompagne, il vous aime inconditionnellement. Vous n’êtes pas seuls !

    Chers époux, sachez que vos enfants – surtout les plus jeunes – vous observent attentivement et cherchent en vous le témoignage d’un amour fort et crédible. « Comme il est important, pour les jeunes, de voir de leurs propres yeux l’amour du Christ vivant et présent dans l’amour des époux, qui témoignent à travers leur vie concrète que l’amour pour toujours est possible» ! [1] Les enfants sont un cadeau, toujours. Ils changent l’histoire de la famille. Ils ont soif d’amour, de reconnaissance, d’estime et de confiance. La paternité et la maternité vous appellent à être géniteurs pour donner à vos enfants la joie de se découvrir enfants de Dieu, enfants d’un Père qui, dès le premier instant, les aime tendrement et les prend chaque jour par la main. Cette découverte peut donner à vos enfants la foi et la capacité de faire confiance à Dieu.

    Bien sûr, élever des enfants n’est en rien facile. Mais n’oublions pas qu’ils nous éduquent aussi. Le premier environnement éducatif reste toujours la famille, à travers de petits gestes qui sont plus éloquents que les mots. Éduquer, c’est avant tout accompagner les processus de croissance, c’est être présent de multiples façons de telle sorte que les enfants puissent compter sur leurs parents à tout moment. L’éducateur est une personne qui “engendre” au sens spirituel, et surtout qui “se met en jeu” en entrant en relation. En tant que père et mère, il est important d’établir des relations avec vos enfants à partir d’une autorité acquise jour après jour. Ils ont besoin d’une sécurité qui les aide à avoir confiance en vous, en la beauté de votre vie, en la certitude de n’être jamais seuls, quoiqu’il arrive.

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  • Jean l'évangéliste (27 décembre)

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    Lors de l'audience général du mercredi 5 juillet 2006, Benoît XVI a consacré sa catéchèse à saint Jean, fils de Zébédée :

    Chers frères et soeurs,

    Nous consacrons notre rencontre d'aujourd'hui au souvenir d'un autre membre très important du collège apostolique: Jean, fils de Zébédée et frère de Jacques. Son nom, typiquement juif, signifie "le Seigneur a fait grâce". Il était en train de réparer les filets sur la rive du lac de Tibériade, quand Jésus l'appela avec son frère (cf. Mt 4, 21; Mc 1, 19). Jean appartient lui aussi au petit groupe que Jésus emmène avec lui en des occasions particulières. Il se trouve avec Pierre et Jacques quand Jésus, à Capharnaüm, entre dans la maison de Pierre pour guérir sa belle-mère (cf. Mc 1, 29); avec les deux autres, il suit le Maître dans la maison du chef de la synagogue Jaïre, dont la fille sera rendue à la vie (cf. Mc 5, 37); il le suit lorsqu'il gravit la montagne pour être transfiguré (cf. Mc 9, 2); il est à ses côtés sur le Mont des Oliviers lorsque, devant l'aspect imposant du Temple de Jérusalem, Jésus prononce le discours sur la fin de la ville et du monde (cf. Mc 13, 3); et, enfin, il est proche de lui quand, dans le jardin de Gethsémani, il s'isole pour prier le Père avant la Passion (cf. Mc 14, 33). Peu avant Pâques, lorsque Jésus choisit deux disciples pour les envoyer préparer la salle pour la Cène, c'est à lui et à Pierre qu'il confie cette tâche (cf. 22, 8).

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