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Spiritualité - Page 191

  • Le message du pape pour la journée des grands-parents et des personnes âgées

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    D'Anita Bourdin sur zenit.org :

    Journée des grands-parents et des personnes âgées: message du pape François

    “Je suis avec toi tous les jours”

    Le pape recommande aux grands-parents et aux personnes âgées ce triple programme de lecture biblique: « Lisons chaque jour une page de l’Évangile, prions les Psaumes, lisons les Prophètes ! Nous serons surpris par la fidélité du Seigneur. »

    Dans son message pour la première Journée mondiale des grands-parents et des personnes âgées qui aura lieu dans un mois environ, le 25 juillet 2021, le pape les invite en effet à lire les Ecritures, en clef missionnaire.

    Dans ce message publié ce mardi 22 juin 2021, le pape ajoute que la Parole de Dieu éclairera leur mission, en ce nouvel âge: « Les Écritures nous aideront également à comprendre ce que le Seigneur attend de notre vie aujourd’hui. En effet, il envoie les ouvriers à sa vigne à toutes les heures de la journée, à chaque saison de la vie. »

    Le pape date son message de la fête de la Visitation de Marie à sa cousine Elisabeth « avancée en âge », le 31 mai dernier: une invitation à la « Visitation »!

    Comme couverture du message imprimé, le pape a choisi le songe de Joachim, grand-père de Jésus, visité par un ange consolateur, comme il l’explique en y faisant allusion dans son message.

    Voici le texte complet de ce message, dans une traduction officielle en français.

    AB

    MESSAGE DU SAINT-PÈRE

    Journée Mondiale des grands-parents et des personnes âgées

    “Je suis avec toi tous les jours”

    Chers grands-pères, Chères grands-mères!

    “Je suis avec toi tous les jours” (cf. Mt 28, 20) ! Telle est la promesse que le Seigneur a faite à ses disciples avant de monter au ciel et c’est la même promesse qu’il te répète aussi aujourd’hui, cher grand-père et chère grand-mère. À toi. “Je suis avec toi tous les jours” sont aussi les paroles qu’en tant qu’Evêque de Rome, et en tant que personne âgée comme toi, je voudrais t’adresser à l’occasion de cette première Journée Mondiale des Grands-parents et des Personnes âgées. Toute l’Eglise est proche de toi –disons-le mieux, elle nous est proche – : elle a souci de toi, elle t’aime et ne veut pas te laisser seul !

    Je sais bien que ce message te parvient à un moment difficile : la pandémie a été une tempête inattendue et furieuse, une dure épreuve qui s’est abattue sur la vie de tout le monde, mais qui a réservé un traitement spécial, un traitement encore plus rude à nous, les personnes âgées. Beaucoup d’entre nous sont tombés malades ; nombreux ont perdu la vie ou ont vu mourir leur conjoint ou leurs proches ; d’autres encore ont été contraints à la solitude pendant une très longue période, isolés.

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  • La Prière litanique d’intercession universelle de Saint Gélase Ier (Ϯ 496)

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    La « Prière litanique » du Pape Gélase Ier

    Voici la Prière litanique d’intercession universelle « Prions avec foi le Père tout-puissant, prions Jésus, le Fils unique, prions le Saint Esprit de Dieu » de Saint Gélase Ier (Ϯ 496), conseiller du Pape Felix III qui lui succède de 492 à 496 comme 49ième Pape sur le trône de Saint Pierre.

    La Prière d’intercession du Pape Gélase Ier « Prions avec foi le Père tout-puissant, prions Jésus, le Fils unique, prions le Saint Esprit de Dieu » :

    Invitatoire :

    Prions avec foi le Père tout-puissant, prions Jésus, le Fils unique, prions le Saint Esprit de Dieu.

    1. Pour l'Eglise immaculée du Dieu vivant, répandue par tout l'univers, invoquons la richesse des Grâces divines.
    R./ : Ô Seigneur, écoute et prends pitié !

    2. Pour les ministres consacrés au Seigneur, pour le peuple qui adore Dieu en vérité, supplions le Christ, notre Seigneur.
    R./ : Ô Seigneur, écoute et prends pitié !

    3. Pour ceux qui dispensent fidèlement la Parole, demandons la Sagesse infinie du Verbe de Dieu.
    R./ : Ô Seigneur, écoute et prends pitié !

    4. Pour les vierges d'esprit et de corps à cause du règne de Dieu, pour ceux qui peinent sur le chemin de la vie parfaite, prions Celui qui donne l'Esprit.
    R./ : Ô Seigneur, écoute et prends pitié !

    5. Pour ceux qui gouvernent les peuples, pour que règnent la justice et le droit, demandons la Force de Dieu.
    R./ : Ô Seigneur, écoute et prends pitié !

    6. Pour l'alternance heureuse des saisons, pour les bienfaits de la pluie et des vents, invoquons le Seigneur qui gouverne le monde.
    R./ : Ô Seigneur, écoute et prends pitié !

    7. Pour ceux que le Père attire à son Fils et qui se préparent au Baptême, supplions la Bonté du Dieu tout-puissant.
    R./ : Ô Seigneur, écoute et prends pitié !

    8. Pour ceux que retiennent la faiblesse humaine, l'esprit de haine, d'envie et les erreurs du monde, implorons la Tendresse du Rédempteur.
    R./ : Ô Seigneur, écoute et prends pitié !

    9. Pour les absents, pour les prisonniers, pour le faible qu'on opprime, le juste persécuté, supplions Jésus, le Sauveur.
    R./ : Ô Seigneur, écoute et prends pitié !

    10. Pour les chrétiens divisés, pour les fils d'Israël, pour les musulmans, et les hommes de toutes religions, invoquons le Seigneur de Vérité.
    R./ : Ô Seigneur, écoute et prends pitié !

    11. Pour les ouvriers de l'Evangile, pour ceux qui servent leurs frères avec amour, prions le Dieu des Miséricordes.
    R./ : Ô Seigneur, écoute et prends pitié !

    12. Pour le repos des trépassés, invoquons le Seigneur des esprits et le Juge de toute chair.
    R./ : Ô Seigneur, écoute et prends pitié !

    13. Pour les frères et sœurs ici réunis, qu'une même foi a rassemblés, invoquons le Seigneur de gloire.
    R./ : Ô Seigneur, écoute et prends pitié !

    Saint Gélase Ier (Ϯ 496)

  • L’étrange prédication du pape François aux séminaristes d'Ancône

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    Lu sur "Actualités" (Site de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X) :

    L’étrange enseignement du pape François à des séminaristes

    14 JUIN 2021

    Le pape François a reçu en audience le jeudi 10 juin 2021 la communauté du séminaire pontifical des Marches, séminaire « Pie XI », sis à Ancône. Il a encouragé les responsables à imiter saint Joseph pour former ceux qui leur sont confiés, et les séminaristes à pratiquer la docilité.

    Dans ce discours du pape, il y a des encouragements judicieux. Telle cette exhortation aux formateurs du séminaire d’imiter la figure de saint Joseph : qu’ils pratiquent eux-mêmes l’obéissance, le dévouement, la générosité et la chasteté, entendue comme le détachement de tout.

    Ou encore, aux séminaristes, l’encouragement à une vraie docilité, vertu bien oubliée dans notre monde, et qui doit être à la base de la formation sacerdotale.

    Mais il se trouve malheureusement des éléments qui sont de véritables déviations.

    Une erreur doctrinale

    Le pape donne aux séminaristes l’exemple de Jésus appliqué à obéir à saint Joseph et à la sainte Vierge dans son enfance. Il développe : « Dès son plus jeune âge, il a dû (…) se poser les grandes questions de la vie » explique-t-il. Vraiment ?

    Le pape ajoute : « Peut-être n’avons-nous pas assez réfléchi sur le jeune Jésus, engagé dans le discernement de sa propre vocation, dans l’écoute et la confidence à Marie et Joseph, dans le dialogue avec le Père pour comprendre sa mission. »

    Dans une pareille expression, le Fils de Dieu semble déconnecté de son humanité. Car, qui cherche un discernement sur sa vocation ? L’humanité du Christ ? mais elle n’a pas de personne, pas de « je ». Serait-ce le Fils de Dieu lui-même ?

    Un peu de théologie

    Dans le Christ, il y a deux natures et une seule personne : la personne incréée du Verbe, du Fils de Dieu. Cette personne divine, qui est identique à la nature divine, assume une nature humaine en Jésus-Christ, le Verbe incarné.

    Il faut affirmer que la personne divine du Verbe, le seul « moi » ou « je » que possède Jésus-Christ, sait parfaitement qu’il est Dieu. Le Verbe de Dieu incarné a de plus conscience de son incarnation.

    Le Verbe de Dieu a ainsi conscience de soi jusque dans sa nature humaine. Il est le seul sujet conscient de cette nature consciemment assumée, et cela dès le premier instant de son incarnation. Tel est l’objet de notre foi, et c’est un mystère proprement dit que nul ne peut comprendre.

    La nature humaine n’est pas une personne. Dans le Christ, il y a des sentiments humains, une intelligence et des pensées humaines, une volonté et des vouloirs humains, mais qui sont assumés par la personne divine.

    Ainsi, affirmer que le Christ devait faire un discernement humain ou comprendre sa vocation, revient à penser soit que le Christ était une personne humaine, ce qui est une hérésie.

    Soit à penser qu’il ne pouvait pas savoir, en tant que Dieu, ce qui se passait dans la nature humaine qui lui était unie par l’union hypostatique, ce qui revient à une autre hérésie : penser que Dieu peut ignorer quoi que ce soit, qu’il n’est pas la Sagesse infinie qui sait tout.

    Ainsi, il faut affirmer que le Christ savait parfaitement qu’il était Dieu, puisque sa personne divine le savait parfaitement. Sa nature humaine en avait d’ailleurs une perception nette : en effet, dès le premier instant de sa conception, l’intelligence de la nature humaine du Christ possède la vision béatifique.

    Autrement dit, elle voit Dieu immédiatement, comme les saints du Ciel, et dans un degré qu’aucun saint n’atteindra jamais. Ainsi, même à travers son intelligence humaine, la personne du Verbe incarné possède la pleine possession de Dieu.

    Comment dès lors le Christ pourrait-il avoir besoin de « discerner sa vocation » et de « dialoguer avec le Père », alors qu’il n’a, en tant que Dieu, qu’une seule intelligence, une seule volonté, une seule nature avec son Père ?

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  • Irlande : des messes pour "le renouveau de la foi” sur les autels du temps de la persécution

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    Du blog de Jeanne Smits :

    Des messes dans toute l’Irlande sur les autels du temps de la persécution, pour "le renouveau de la foi”

    18 juin 2021


    Les 26 autels de pierre qui parsèment la campagne en Irlande, témoins des temps de persécution du XVIIe siècle où les catholiques se retrouvaient dans des lieux isolés pour assister clandestinement à la messe en plein air, ont tous renoué avec cette tradition ces derniers jours.
     
    C’est à l’initiative de l’Aide à l’Eglise en Détresse que les messes ont été organisées dans l’ensemble des diocèses d’Irlande sur les célèbres « Mass Rocks » diocésains – les « rochers pour la messe » – pour demander une grâce bien précise : « le renouveau de la foi » dans le pays.
     
    Celui-ci s’est vu envahir par la culture de mort à une vitesse vertigineuse, avec l’approbation par référendum de l’avortement légal, la légalisation du « mariage » des couples de même sexe, et le rejet croissant de l’Eglise catholique par la population jadis profondément croyante – mélange de sécularisme et de dégoût face aux multiples cas d’abus sexuels de mineurs ou de maltraitances de la part d’instituts religieux qui ont été mis au jour (et dûment exploités par la presse).
     

     
    Aide à l’Eglise en détresse a donc décidé de faire célébrer une messe dans chacun des diocèses d’Irlande pendant les jours qui mènent au 20 juin, fête des martyrs d’Irlande, afin d’obtenir par leur intercession un retour et un renouvellement de la foi. Il s’agit de catholiques tués en haine de la foi entre 1537 et 1714, tels Olivier Plunkett, archevêque d’Armargh, béatifié en 1920, canonisé en 1975, et une vingtaine d’autres Irlandais, prêtres ou religieux pour la plupart.
     
    Pour l’abbé Gerard Quirke, de l’archidiocèse de Tuam, ce ne fut pas une première, puisqu’il avait pris l’initiative d’aller dire sa messe de Pâques face au soleil levant en avril dernier en raison des restrictions COVID qui l’empêchaient de célébrer les offices publiquement en son église. Image poignante, qui témoignait d’une autre sorte de persécution que celle à laquelle l’Irlande catholique fut soumise il y a plus de trois siècles.
     
    Ces derniers jours, il s’est joint aux 25 autres prêtres et moines qui ont renoué avec la tradition de la messe célébrée sur un autel en pierre naturelle, parfois difficilement reconnaissable comme tel – il s’agissait de se cacher des autorité – et situé bien souvent sur une hauteur afin de permettre au célébrant et à l’assistance de surveiller les environs afin de pouvoir deviner l’ennemi au loin.
     

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  • Robert Schuman est désormais « vénérable »

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    De zenit.org () :

    Causes des saints : Robert Schuman désormais « vénérable »

    Un miracle, des martyres et les vertus héroïques de cinq baptisés

    En recevant le préfet de la Congrégation pour les causes des saints, le cardinal Marcello Semeraro, ce 19 juin 2021 au Vatican, le pape François a en effet approuvé la publication de sept décrets, concernant un miracle, des martyres et les vertus héroïques de cinq baptisés.

    Parmi ces derniers, Robert Schuman, l’un des fondateurs de l’Union européenne. Il faudra la reconnaissance d’un miracle attribué à son intercession pour qu’il soit béatifié.

    Né à Clausen (Luxembourg) et mort à Scy-Chazelles (France), Robert Schuman a été ministre français des Affaires étrangères entre 1948 et 1952 ainsi que président du Parlement européen de 1958 à 1960.

    Déporté en Allemagne en 1940, il réussit à fuir et s’unit à la résistance française, mais les souffrances vécues sous le nazisme l’ont convaincu que l’unité de l’Europe ne pouvait être solide que basée sur une réconciliation durable avec l’Allemagne.

    En collaboration avec Jean Monnet, il rédige la Déclaration Schuman prononcée le 9 mai 1950, considéré comme la date de naissance de l’Union européenne. La Déclaration reste une référence, notamment pour ces passages : « La paix mondiale ne saurait être sauvegardée sans des efforts créateurs à la mesure des dangers qui la menacent.. […] L’Europe ne se fera pas d’un coup, ni dans une construction d’ensemble: elle se fera par des réalisations concrètes créant d’abord une solidarité de fait ».

    Robert Schuman y propose la création d’une « Communauté européenne du charbon et de l’acier » (CECA), dont les pays membres mettraient en commun leur production de charbon et d’acier, non seulement pour un avantage économique, mais pour transformer les rivalités – notamment entre la France et l’Allemagne – en collaboration.

    En 1951, la France, l’Allemagne, l’Italie, la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas adhèrent à l’accord pour la création de la CECA.

    Le procès diocésain pour la canonisation de Robert Schuman a été clôturé en mai 2004.

    Six autres décrets

    Le dicastère publie aussi les décrets regardant :

    – un miracle attribué à l’intercession du vénérable Johann Philipp Jeningen, prêtre jésuite allemand du XVIIe siècle (1642-1704). Cette reconnaissance ouvre la voie à sa béatification.

    – le martyre de Paschalina Jahn (de son nom de naissance Maria Maddalena) et de 9 compagnes, religieuses de la Congrégation des Soeurs de Sainte-Elisabeth, tuées en haine de la foi en Pologne, en 1945. Elles pourront donc être béatifiées prochainement.

    – les vertus héroïques du prêtre diocésain italien Severino Fabriani, fondateur de la Congrégation des “Filles de la Providence pour les sourds-muets” (1792-1849).

    – les vertus héroïques d’Angela Rosa Godecka, fondatrice del la Congrégation des Petites Soeurs du Coeur Immaculé de Marie, née en 1861 à Korczew nad Wołgą en Russie et morte en Pologne à Częstochowa en 1937.

    – les vertus héroïques d’Orsola Donati, religieuse italienne de la Congrégation des Suore Minime dell’Addolorata (1849-1935).

    – les vertus héroïques de Maria Stella di Jesus (de son nom de naissance Maria Aurelia Iglesias Fidalgo), religieuse espagnole de la Congrégation des religieuses de Marie Immaculée (1899-1982).

    Lire : «Robert Schuman a créé une société dans laquelle l’homme a pu s’épanouir»

  • Autriche : le président coréen Moon Jae-in et le président fédéral Alexander Van der Bellen ont visité l'abbaye de Heiligenkreuz

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    Heiligenkreuz (kath.net/pm)
    Dans le cadre de la visite d'État du président coréen Moon Jae-in en Autriche cette semaine, le président de la République de Corée avec son épouse Kim Jung-sook, le ministre des Affaires étrangères Chung Eui-Yong et le président autrichien Alexander Van der Bellen se sont rendus à l'abbaye de Heiligenkreuz . Après avoir été accueillis par l'abbé Maximilian Heim, les invités ont participé à la prière du chœur des moines en chant grégorien et à un concert sur notre célèbre orgue Kober avec chant par la schola des moines dans l'église abbatiale. Ensuite, il y a eu une visite guidée du monastère et une rencontre avec des étudiants prêtres, d'autres étudiants et des enseignants de l'Université des sciences appliquées de Heiligenkreuz. Les mots du président Moon Jae-in étaient touchants, qui a décrit sa foi catholique comme la base de sa vie et de son action politique et a demandé la prière pour le processus de paix dans la péninsule coréenne. C'était aussi émouvant de voir le couple présidentiel en prière silencieuse à l'église.

    Pour la prière silencieuse à l'abbaye de Heiligenkreuz

    Spiritus ubi vult spirat : deflorescit in Europa, efflorescit in Asia…

    JPSC

  • A télécharger : l'Appel de Chartres (juin 2021)

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    cliquer sur l'image pour télécharger la publication

    Au sommaire:

    • Edito de Joseph Darantière
    • En revenant de Chartres: Jean de Tauriers, Président de NDC
    • Reconstruire: Philippe Maxence
    • La semaine Aquinas: Père Augustin-Marie
    • Portrait de pèlerin: Hervé, restaurateur du 7ème Vin
  • A propos de saint Jean Chrysostome

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  • Les évêques de Pologne ont renouvelé l'acte de consécration de la nation polonaise au Sacré-Cœur de Jésus

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    Les évêques de Pologne ont renouvelé l'acte de consécration de la nation polonaise au Sacré-Cœur de Jésus

    Le 11 juin 2021, en la solennité du Sacré-Cœur de Jésus, a eu lieu le renouvellement de l'acte de consécration de la nation polonaise au Sacré-Cœur de Jésus dans la basilique du Sacré-Cœur de Jésus à Cracovie, lors du 100e anniversaire de cet événement.

    La messe était présidée par Mgr Stanisław Gądecki, président de la Conférence Épiscopale de Pologne, qui a également prononcé l'acte de renouvellement. "Nous Te confions toute notre vie personnelle, familiale et sociale, que nous désirons fonder sur les principes durables de l'Évangile. De même qu'il y a cent ans, nous nous consacrons avec humilité à Ton Sacré-Cœur, abandonnant notre patrie entre Tes mains" a déclaré le président de l'Épiscopat en lisant l'acte.

    "Jésus, rends notre cœur semblable à Ton Cœur, afin que nous sachions perdre notre vie au service des plus démunis, des plus faibles et sans défense. En ces temps difficiles de pandémie, conduis-nous vers les malades, les personnes âgées ainsi que vers ceux qui pleurent leurs défunts. Ouvre nos cœurs à ceux qui ont été douloureusement blessés dans la communauté de l'Église, afin que, par Ta grâce, leurs blessures guérissent et qu'ils puissent à nouveau connaître la paix", peut-on lire dans l'Acte.

    Le père Jaroslaw Paszynski SJ, provincial de la province polonaise du Sud de la Compagnie de Jésus, a souligné durant l'homélie que "le cœur de Jésus est le cœur de l'Église". "Le culte du Sacré-Cœur de Jésus met en lumière ce qui est le cœur de l'Église, l'amour de Dieu envers nous et notre réponse à cet amour à l'exemple de l'amour de Jésus. Saint Jean-Paul II a appelé cette civilisation du Cœur du Christ, la civilisation de l'amour", a-t-il dit. Et il a ajouté que, pour construire cette civilisation, un programme de formation spirituelle contenant trois choses peut être utile : l'adoration, la communion et la réparation.

    Ont participé à l'eucharistie tous les évêques, réunis à l'occasion de la 389e Assemblée Plénière de la Conférence Épiscopale de Pologne, qui s'est tenu du 11 au 12 juin 2021 dans l'archidiocèse de Cracovie.

    Le 27 juillet 1920, à Jasna Góra, l'épiscopat polonais avait consacré la Patrie au Sacré-Cœur de Jésus. Cet acte a été renouvelé un an plus tard à Cracovie, dans la basilique du Sacré-Cœur de Jésus, à l'occasion de la consécration de cette église.

  • Le cardinal Joseph Zen s'inquiète des éventuelles restrictions que François pourrait imposer à la messe traditionnelle en latin

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    Traduction d'un article de Gloria.tv via Le Forum catholique :

    Le cardinal Zen défend la messe latine contre la croisade de François

    ''Le cardinal de Hong Kong, Joseph Zen (89 ans), s'inquiète des éventuelles restrictions que François pourrait imposer à la messe traditionnelle en latin.

    Sur son blog OldYosef.hkdavc.com (12 juin) ICI, il tient à souligner qu'il n'est "clairement pas considéré comme un extrémiste" du rite romain (dans la forme extraordinaire) et qu'il a travaillé activement pour le Novus Ordo en tant que prêtre et évêque.

    Néanmoins, le Cardinal Zen ne peut nier le bien qui est venu du Motu Proprio Summorum Pontificum. Grâce au rite romain (dans sa forme extraordinaire), de nombreux jeunes de Hong Kong ont «redécouvert le sens de l'adoration et du respect que nous devons à Dieu, notre Créateur».

    Le Cardinal Zen écrit qu'il "ne peut pas oublier" la messe de son enfance. A Shanghai, son père l'emmenait à la messe tous les jours et à cinq messes le dimanche (...).

    Enfant, Zen ressentait la profonde vénération du rite romain (traditionnel) et était fasciné par la beauté du chant grégorien. Cette expérience a nourri sa vocation au sacerdoce, «comme pour tant d'autres». (Source)

    Voici une traduction de l'article du Cardinal Zen:

    Quel mal y a-t-il à rendre accessible à tous la forme extraordinaire du rite romain ?

    J'ai lu dans les journaux des nouvelles assez inquiétantes sur d'éventuelles restrictions à la célébration de la messe tridentine (ce que nous appelons maintenant la forme extraordinaire du rite romain).

    Je tiens à préciser que je ne peux pas être considéré comme un extrémiste de cette forme liturgique et que j'ai travaillé activement, en tant que prêtre et en tant qu'évêque, pour la réforme liturgique après Vatican II, essayant également de freiner les excès et les abus qui, malheureusement, n'ont pas manqué dans mon diocèse. Je ne serai donc pas accusé de facticité. Mais je ne peux pas nier, d'après mon expérience à Hong Kong, tout le bien qui est sorti du motu proprio Summorum Pontificum et de la célébration de la messe tridentine. Il y a ici un groupe de fidèles qui, depuis des décennies, participe à cette forme qui vient à nous grâce aux richesses liturgiques de notre Tradition, un groupe qui n'a jamais créé de problèmes pour le diocèse et dont les participants n'ont jamais remis en cause la légitimité de la messe renouvelée. Dans la communauté qui participe à la forme extraordinaire à Hong Kong, de nombreux jeunes y sont passés et qui, à travers cette messe, ont retrouvé le sens de l'adoration et de révérence que nous devons à Dieu, notre Créateur.

    J'ai travaillé pour la réforme liturgique, comme je l'ai dit, mais je ne peux pas oublier la messe de mon enfance, je ne peux pas oublier quand, enfant à Shanghai, mon père, un fervent catholique, m'emmenait à la messe tous les jours, et le dimanche il me faisait assister à cinq messes! J'ai ressenti une telle révérence, j'ai été si fascinée (et je le suis toujours!) par la beauté du chant grégorien, que je pense que cette expérience a nourri ma vocation sacerdotale, comme pour tant d'autres. Je me souviens des nombreux fidèles chinois (et je ne pense pas que tous connaissaient le latin…) participant à ces cérémonies liturgiques avec beaucoup d'enthousiasme, tout comme je peux maintenant en témoigner concernant la communauté qui participe à la messe tridentine à Hong Kong.

    La messe tridentine ne divise pas; au contraire, elle nous unit à nos frères et sœurs de tous âges, aux saints et martyrs de tous les temps, à ceux qui ont combattu pour leur foi et qui y ont trouvé une nourriture spirituelle inépuisable.''

    Source

  • À Liège, ce samedi 12 juin 2021 à 18h en l’église du Saint-Sacrement, Mgr. Delville a commémoré solennellement la Fête-Dieu et béni les portes monumentales restaurées de l’église.

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    Nonobstant les contraintes en tous genres (spatiales en particulier) imposées par les normes sanitaires anticovid 19, limitant le nombre de fidèles dans la nef à 100 personnes (dont 20 choristes et instrumentistes), la messe s’est déroulée dans une atmosphère très participative, en particulier parmi les jeunes.

    Le reportage audiovisuel ci-dessous (cliquer sur le lien  https://youtu.be/Lc8ctnDmLnk) illustre la qualité de la musique liturgique (Sextuor grégorien de Drongen réuni et dirigé par Peter Canniere, Ensemble instrumental Darius, Choeur polyphonique Praeludium dir. Patrick Wilwerth, organiste) rehaussant une belle liturgie. Il se termine dans le narthex de l’église, avec le rite peu usité de la bénédiction des portes restaurées du sanctuaire, ouvertes à deux battants sur le Boulevard d’Avroy, en pleine circulation du samedi soir.

    On lira ci-dessous le texte de l’homélie prononcée par l’évêque de Liège au cours de cette messe commémorative de la Fête du Corps et du Sang du Christ célébrée dans la forme extraordinaire du rite romain :

    « Chers Frères et Sœurs,

    Cette messe du S.-Sacrement est placée sous le signe des retrouvailles. C’est la première fête que nous pouvons célébrer depuis huit mois en étant nombreux dans cette église. Nous avons découvert durant la période de confinement combien la participation directe à la liturgie nous manquait et combien nous désirions communier au corps du Christ. Le sens même du sacrement, comme signe sacré et efficace de la grâce de Dieu, nous apparaissait d’autant plus que nous en étions privés.

    Or Jésus a voulu, lors de la dernière Cène, donner un signe d’espérance à ses disciples et il leur a demandé de le reproduire en disant : « Faites cela en mémoire de moi ». Jésus a affirmé que le pain rompu était son corps et que la coupe de vin était « la nouvelle alliance en son sang » (1 Co 11,23-29). Cela signifie qu’il voyait son corps, bientôt rompu par sa mort sur la croix, comme une offrande brûlée en holocauste sur l’autel, comme l’agneau immolé qu’on offrait à Dieu dans le temple de Jérusalem : c’est un don fait à Dieu, qui est aussi un don de soi ; il monte vers Dieu, comme une fragile fumée d’encens monte vers le ciel. Quant à son sang versé, Jésus l’a vu comme le sang du sacrifice, le sang qui appartient à Dieu et qui retourne à Dieu. Cela manifeste que la force de vie de Dieu est présente dans ce sang et l’emportera sur la mort. C’est pourquoi il ajoute : « Chaque fois que vous mangerez ce pain et boirez cette coupe, vous annoncerez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il revienne. Jésus annonçait ainsi reviendrait ressuscité.

    Quant à nous, quand nous célébrons l’eucharistie, nous vivons aussi cette offrande et recevons le don de vie. Quand nous apportons à l’autel nos offrandes, le pain, le vin, parfois d’autres fruits de la terre, et même la collecte, nous offrons au Seigneur ce qui nous est cher, nous lui offrons toute notre vie, nous lui ouvrons notre cœur. Ce mouvement est souligné par la fumée de l’encens qui est répandue sur les offrandes et qui montre que nos dons sont agréés par Dieu. Puis, au moment de la consécration, le pain et le vin posés sur l’autel deviennent le corps et le sang du Christ, ils manifestent que la vie de Dieu est rendue présente en eux. Ce don s’accomplit dans la communion au corps et au sang du Christ, par laquelle Dieu fait alliance avec nous et nous fait entrer dans sa vie divine. Comme le disait Jésus dans l’évangile (Jn 6,56-59) : « Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi et moi en lui. Celui qui mange ce pain vivra éternellement ». Dans la communion au Christ nous trouvons la vraie vie, et dans la communion à celui qui souffre, nous trouvons la vraie joie.

    Pour valoriser ce don que Dieu nous fait, nous célébrons avec solennité l’eucharistie dans cette église du Saint-Sacrement, dans la forme extraordinaire du rite romain, parce qu’elle a nous permet de garder la richesse de la liturgie ancienne, dans la beauté de ses gestes, de ses mots et de ses chants, qui évoquent le mystère d’amour de Dieu qui se donne à nous. Nous inaugurons aussi la fin des travaux réalisés en cette église du S.-Sacrement. La voûte et le toit ont été restaurés : cela ne se voit pas, mais cela vous garantit qu’ils ne vous tomberont pas sur la tête ! Mais ce qu’on voit, c’est la façade, magnifiquement restaurée, avec ses deux portes majestueuses, qui sont les plus grandes de Wallonie à être faites dans une seule pièce de bois. Leur restauration a été l’objet d’un travail minutieux réalisé par un ébéniste, de sorte qu’aujourd’hui on peut les pousser sans effort et sans les faire grincer. Nous les bénirons à la fin de cette célébration.

    Si sainte Julienne de Cornillon a reçu l’inspiration de faire célébrer la fête du Saint-Sacrement, c’est qu’elle avait compris combien le sacrement actualise en nous la vie du Christ. En effet la vie du Christ ne se résume pas à son aspect historique ; elle se prolonge en chacun de nous par un signe qui nourrit chacune de nos vies. Comme le Christ s’est livré à nous et s’est donné à nous, il nous invite à nous donner aux autres. Nous rejoignons l’intuition de sainte Julienne de Cornillon qui était d’abord au service des malades comme directrice d’un hôpital, la léproserie de Cornillon, avant d’être aussi la promotrice de la fête du Saint-Sacrement, fête destinée à favoriser l’union du chrétien au Christ par la communion eucharistique. Et nous portons fortement dans notre prière tous ceux qui se sont donnés pour leurs frères et sœurs durant cette crise du coronavirus. Je pense au personnel soignant, aux personnels des maisons de retraite, à tous ceux qui ont accompagné une personne en difficulté et à tous ceux qui ont souffert durant cette pandémie. Cette période difficile nous a aussi stimulés à trouver des gestes nouveaux pour nous soutenir les uns les autres. Elle a fait apparaître l’importance de l’affection et de la solidarité.

    Alors recevons avec foi le corps du Christ qui nous est donné en communion et, dans ce monde qui passe, soyons des témoins de la vie qui ne passe pas !

    Amen ! Alleluia ! »

    Delville au Saint-Sacrement 200590396_573497010283243_324568287904989590_n.jpg

    JPSC

  • Les jeunes et le satanisme; une réflexion du p. Francesco Bamonte, exorciste

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    D' sur zenit.org :

    Les jeunes et le satanisme, une réflexion du p. Francesco Bamonte, exorciste

    Un «véritable endoctrinement ésotérique et satanique» et sr Maria Laura

    Le p. Bamonte revient, en italien, dans l’hebdomadaire du diocèse de Rome « Roma Sette » du 7 juin 2021, sur le martyre et la béatification de soeur Laura Mainetti, religieuse italienne de la Congrégation des Filles de la Croix, qui travaillait comme éducatrice et enseignante à Chiavenna: elle a été assassinée par trois adolescentes, le 6 juin 2000, dans le cadre d’un rite satanique, à l’âge de 60 ans.

    L’exorciste déplore que l’on « sous-estime trop » le « véritable endoctrinement ésotérique et satanique » qui est actuellement « en cours » parmi les jeunes: « Nous assistons, de plus en plus inconscients, à une véritable escalade de messages ésotériques et sataniques insistants ».

    Il exprime trois recommandations pour contrer ce mouvement destructeur.

    Le p. Bamonte est l’auteur, notamment, du livre: « La Vierge Marie et le diable dans les exorcismes » (Ed. bénédictinesjanvier 2012).

    Voici la réflexion du p. Bamonte sur les jeunes et le satanisme, dans notre traduction rapide, de travail.

    *****

    L’exemple de sœur Mainetti contre l’endoctrinement satanique

    C’est Satan qui menace la liberté, le bonheur, le salut de tout homme et le progrès de l’humanité. L’adhésion à Dieu nous rend libres, car le bonheur authentique est en Dieu.

    Sœur Maria Laura Mainetti, victime sacrificielle d’un rite satanique accompli par trois adolescentes, a été béatifiée dimanche 6 juin 2021. Le 6 juin 2000, après l’avoir attirée dans un endroit isolé par une tromperie, les adolescentes l’ont attaquée à coups de pierres, puis elles l’ont traînée, blessée, dans un endroit plus isolé, où chacune d’elles lui a infligé six coups de couteau. Pour rappeler le nombre 666 de la bête satanique du livre de l’Apocalypse, elles avaient en effet établi que le rituel d’offrande de la religieuse au diable devait être caractérisé par le nombre des coups. Sœur Maria Laura mourut en invoquant le pardon de Dieu pour elles. Après avoir purgé leur peine, les trois jeunes-filles se sont mariées, elles eurent des enfants et elles travaillent. Le pardon de la religieuse mourante a aussi été le point pour faire repartir leur vie.

    La béatification de sœur Maria Laura Mainetti doit nous faire réfléchir sérieusement sur le dénouement dramatique auquel peuvent conduire non seulement le vide des valeurs et l’ennui qui caractérisent la vie de tant de jeunes, mais aussi ce bombardement médiatique infâme auquel ils sont soumis. Un rythme incessant qui vise à susciter en eux la fascination de la transgression : des « défis »  (challenge) extrêmes, à la recherche continue de propositions hors du commun et au-delà de toutes limites, qui incluent également le culte du démon, avec des rituels aberrants de toutes sortes qui promettent non seulement des émotions intenses mais l’appropriation de sa force maléfique, de ses pouvoirs (comme s’ils étaient des pouvoirs divins et ils ne le sont pas), de ses prestations ésotériques.

    Un nombre croissant de jeunes, et pas seulement, subjugués par ce martèlement médiatique se retrouvent à emprunter des chemins qui s’avèrent être de véritables pièges qui les conduisent à un égarement et les conduisent au blasphème, aux jurons, au vandalisme, à la violence, au meurtre, au suicide. En cela, l’occultisme ésotérique et le satanisme tendent à devenir de véritables voies préférentielles et la communication médiatique, associée au marketing, constitue l’un des canaux privilégiés pour la diffusion de tels parcours. En fait, nous assistons, de plus en plus inconscients, à une véritable escalade de messages ésotériques et sataniques insistants. Romans, musique, jeux vidéo, mode, films, séries télévisées, publicités mettent en branle un turn-over au niveau planétaire où le démoniaque est présenté de manière positive : fascinant, captivant, permissif. Un aspect qui attire fortement les jeunes générations, sans se soucier des résultats éducatifs dévastateurs.

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