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Spiritualité - Page 191

  • Sub tuum praesidium : invoquer Marie au temps de l'épreuve

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    Sub Tuum Praesidium by Aodhagain on DeviantArt

    D'Aurelio Porfiri sur la Nuova Bussola Quotidiana :

    Sub tuum praesidium, invoquer Marie au temps de l'épreuve

    01-05-2021

    Née à une époque où les chrétiens étaient durement persécutés, le "Sub tuum praesidium"* est la plus ancienne prière à Marie connue, datant du troisième siècle. Il rappelle l'importance d'invoquer Notre Dame, Mère de Dieu et notre Mère. Il est particulièrement opportun pour les temps d'épreuve dans lesquels nous vivons. Au début du mois de Marie, nous vous racontons son histoire.

    Dans l'un de ses livres intitulé The Greatest Prayers to Mary, Anthony M. Buono nous demande de manière rhétorique de nommer la plus ancienne prière à la Vierge Marie. Il affirme que la plupart des gens répondraient l'Ave Maria, mais ils auraient tort, car cette prière prend sa forme actuelle à l'époque de la Renaissance. En fait, la plus ancienne prière est le Sub tuum praesidium (Sous ta protection) qui remonte au 3ème siècle. Cette prière est moins connue que d'autres antiennes mariales mais elle est très belle et, pour les temps que nous vivons, très actuelle.

    Cette prière est née à une époque où le christianisme était persécuté, probablement sous les empereurs Septime Sévère (†211) ou Dèce (†251). Elle est née en Égypte et s'est ensuite répandue dans le monde catholique. Les mots, dans une version italienne, sont les suivants :

    Sous l'abri de ta miséricorde, nous nous réfugions,
    Sainte Mère de Dieu.
    Ne méprise pas nos prières
    quand nous sommes dans l'épreuve,
    mais de tous les dangers,
    délivre-nous toujours,
    Vierge glorieuse et bénie.

    Pier Luigi Guiducci résume ainsi l'histoire de cette antienne : " Dans les premiers siècles, on s'adressait à la Vierge avec de courtes formules, ou avec une prière écrite en Égypte. Ce dernier, à partir des premiers mots de la traduction latine ultérieure, a reçu le titre : Sub tuum praesidium ("Sous ta protection"). Cette prière s'est ensuite répandue en Orient (liturgies byzantine, arménienne, syro-antiochienne, syro-chaldéenne et malarabique, maronite, éthiopienne...), et en Occident (romaine, ambrosienne...). Chaque communauté a fait sa propre traduction. Malheureusement, les savants n'ont pas eu la possibilité de connaître immédiatement le texte primitif, le texte égyptien. Pour cette raison, Sub tuum praesidium a été considéré comme un texte médiéval (période carolingienne, 800-888), utilisé, avec plus de variations, dans les Églises locales. En 1917, cependant, un chercheur anglais a pu acquérir un lot de papyri en Égypte. Parmi celles-ci, une en grec avec le texte de l'ancienne prière a été incluse. Cela prouve l'origine de la prière. La découverte, qui est conservée au Royaume-Uni, est cataloguée Papyrus Rylands 470" (historian.org).

    Le papyrus Rylands 470 a fait l'objet de diverses études de datation, notamment dans le contexte anglais ; certains chercheurs tendent à le placer au quatrième siècle plutôt qu'au troisième, précisément en raison de l'invocation de Marie comme " Mère de Dieu ", Theotókos, qui aurait été considérée comme prématurée au troisième siècle (le dogme correspondant a été proclamé solennellement en 431). Mais ensuite, le consensus des spécialistes s'est porté sur une datation du 3ème siècle, en tenant compte également de certaines données paléographiques.

    Cette antienne est courte mais possède une grande richesse. En 2018, le pape François a invité à la récitation de cette ancienne prière pour implorer la protection de la Vierge Marie, Mère de Dieu, afin que nos supplications au moment de l'épreuve trouvent une écoute auprès de Celle qui peut intervenir et nous délivrer de tout danger. Un texte mis à disposition par le monastère carmélite "Janua Coeli" commente ainsi la prière :

    "La beauté du terme praesidium va au-delà de la connotation du lexique militaire et signifie exactement "lieu défendu par une garnison" mais dans le sens plus large il indique de sauvegarder, protéger, garder. La Vierge Marie est considérée comme un puissante refuge pour les chrétiens, elle est la Mère vers laquelle ils peuvent se tourner pour être accueillis et soutenus dans les moments difficiles du voyage, elle est celle qui intercède pour chacun avec son Fils. Elle est la Vierge Mère qui est sainte, "seulement pure", et "bénie". Cette ancienne prière fait allusion à la sainteté totale et à la virginité perpétuelle de Marie. C'est précisément à la Virgo Purissima que s'adresse la supplication des fidèles qui vivent dans le danger et l'épreuve" (monasterocarmelitane.it).

    Un chant dans lequel il est fait allusion à la maternité de Marie, mais aussi à sa virginité, donc. La mélodie avec laquelle cette prière est connue dans le répertoire grégorien sonne douce et confiante, presque comme pour désigner la confiance déterminée qui accompagne les demandes des fidèles chrétiens. Une mélodie simple qui peut être mémorisée avec une grande facilité. Bien entendu, il existe également de nombreuses versions polyphoniques de cette antienne.

    Comment ne pas penser à une telle prière à l'heure où le monde entier est soumis à une terrible épreuve ? Comment ne pas souhaiter une protection plus intense de Marie Mère de Dieu ? Combien de fois entendons-nous aujourd'hui parler de se protéger du virus, de se protéger de l'infection ! Certes, nous essayons tous d'être prudents et de ne pas nous exposer à cette maladie, mais c'est précisément pour cette raison qu'il ne sera pas mauvais de compter de plus en plus sur l'aide surnaturelle que nous offre notre foi. Rappelons que dans la célèbre prière de saint Bernard à la Vierge, il est dit : "Souviens-toi, ô très pieuse Vierge Marie, qu'il n'a jamais été entendu dans le monde que quelqu'un ait eu recours à ton patronage, imploré ton aide, demandé ta protection et ait été abandonné". C'est notre consolation et notre espoir.

    * Sub tuum præsidium confugimus,
    sancta Dei Genitrix ;
    nostras deprecationes
    ne despicias in necessitatibus ;
    sed a periculis cunctis
    libera nos semper,
    Virgo gloriosa et benedicta.

    Lire aussi : https://schola-sainte-cecile.com/2011/01/31/sub-tuum-praesidium-la-plus-ancienne-priere-a-la-tres-sainte-vierge-marie/

  • "Un cheminement spirituel vers l'intérieur" : un nouveau livre du Frère René Stockman

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    Un cheminement spirituel vers l'intérieur (€ 18,00)
     
    Un nouveau livre a été publié par Fr. René Stockman: « Un cheminement spirituel vers l'intérieur ».

    Le livre s’efforce avant tout d’aborder ce premier mouvement de notre chemin vers la sainteté : le chemin de la prière, de la contemplation, de la croissance en intimité avec le Père. C’est le chemin de Jésus vers la montagne, vers l’isolement pour, de là, rempli de l’amour de Dieu, aller au monde.

    D’abord, nous nous demandons comment nous pouvons nous ouvrir à cette grande réalité que nous pouvons appeler Dieu. Il s’agit alors d’arriver à une relation avec Dieu, que nous pouvons appeler Père et qui nous invite à entrer dans son amour. Cette ouverture et cette entrée dans une relation d’amour avec Dieu, nous l’appelons prière. Une prière incarnée, où notre vie de prière auprès de Dieu aboutit là où elle doit toujours aboutir : à l’homme, qui nous met à nouveau en chemin vers Dieu. 
     
    Le second mouvement, le mouvement vers l’extérieur, c’est un cheminement spirituel qui doit justement nous rendre plus sensibles et attentifs aux personnes qui nous entourent, au monde dans lequel nous vivons.
     
    Le livre est publié par Parole et Silence, qui a également édité deux autres livres de Fr. René Stockman: « Soyez miséricordieux, comme votre Père est miséricordieux » et 
    « Qu'aucun de ces petits ne se perde ».
     
    Vous pouvez commander le livre auprès de l'éditeur ou bien auprès du secrétariat de l’administration générale via ce lien.
     
    Parole et Silence – 2021 – 217 p.

    Généralat Frères de la Charité

    Service Communication
    Stropstraat 146
    9000 GENT
  • "J'élève mon enfant avec le Christ" : un guide de l'éducation chrétienne

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    De Transmettre :

    J'élève mon enfant avec le Christ

    J'élève mon enfant avec le Christ

    Guide de l'éducation chrétienne

    Comment faire grandir ses enfants dans une vision catholique? Voici le premier guide qui propose non seulement des éléments d'analyse sur les fondamentaux de l'éducation chrétienne et les étapes de la croissance psychologique et spirituelle, mais aussi des conseils pratiques sur la formation religieuse, la prière en famille et la liturgie de l 'Église, ainsi que des questions / réponses complètes sur les sacrements.

    Facile à consulter et à lire, ce livre de référence est riche de nombreux encadrés, conseils de lecture, précisions de vocabulaire qui en font un outil accessible à tous.

    Un cadeau idéal de naissance ou de baptême !

    Vu dans la presse:

    "Un outil pratique, vraiment bien fait, à recommander" (La Nef).

    "Un guide complet qui traite de la question de l’éducation dans toutes ses dimensions (psy et spi)" (Famille chrétienne)

    "Croisant réflexions théologiques et psychologiques, assorties de conseils de lecture et de nombreux encadrés, c’est un précieux outil pédagogique" (France catholique)

    "Nous espérons que J’élève mon enfant avec le Christ deviendra une référence incontournable des familles" (Liberté politique)

    Pour feuilleter des extraits et commander

    Sommaire

    • Les fondamentaux de l’éducation chrétienne
    • Les étapes de la croissance psychologique et spirituelle
    • Transmettre la foi
    • La prière et la liturgie
    • Les sacrements en questions
    • Les grandes questions
    • Index

    www.transmettre.fr

    270 pages, 29 €,

  • Des nouvelles de Monseigneur Léonard...

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    De Pierre Nizet sur SudInfo.be :

    Reclus en campagne française, Mgr Léonard commente la situation actuelle: «Les gens ont peur de l’autre, ils ne s’embrassent plus, c’est terrible»

    André Léonard à Laus.
    André Léonard à Laus. - DR

    À bientôt 81 ans, il les fêtera le 6 mai, André Léonard « va bien, hormis quelques problèmes d’audition », confie-t-il depuis le presbytère où il a élu domicile. « J’ai levé le pied. Je ne me rends plus aussi souvent à Notre Dame de Laus qui ne manque pas de chapelains. Par contre, je continue d’exercer mon ministère à Savines-le-Lac et dans les paroisses avoisinantes, dans le Savinois et l’Embrunais. Il y a très peu de prêtres dans la région. Le doyen a dans les 70 ans, l’aumônier militaire en a 84. Parfois, on est aidé par un jeune prêtre ».

    La messe, il la donne tous les matins en semaine à Savines-le-Lac. « Ainsi que le samedi soir et le dimanche matin. Je me rends à tour de rôle dans les huit paroisses de la région ». Là-bas, André Léonard peut profiter d’un climat sain où les rayons de soleil ne manquent pas. « Je reçois pas mal de gens dans la salle paroissiale que j’ai aménagée ».

    ► Mgr Léonard commente la situation actuelle  : « Les gens ont peur de l’autre, ils ne s’embrassent plus, c’est terrible »

    ► Conscient de son âge avancé, l’archévêque a rédigé son testament  : « Je veux être enterré au cimetière du sanctuaire de Laus »

  • Les "jeudis du don" pour soutenir RCF

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    On nous demande de publier ce communiqué de presse, ce que nous faisons assez volontiers en précisant que cela n'implique pas, de la part de belgicatho, un soutien inconditionnel à toutes les émissions de toutes les antennes de RCF...

    téléchargement.jpgLES JEUDIS DU DON

    UN MOMENT PRIVILÉGIÉ ENTRE RCF ET SES AUDITEURS

    LES 15, 22, 29 AVRIL ET 6 MAI

     Bruxelles, Liège, Namur, Wavre, jeudi 22 avril 2012. Quatre jeudis de mobilisation exceptionnelle pour soutenir RCF. Quatre journées de programmation spéciale lors desquelles les 64 radios du réseau RCF expliqueront pourquoi elles ont besoin de vous.

    POURQUOI CETTE MOBILISATION ?

    Depuis un an, la crise fragilise fortement les médias chrétiens. Les 64 radios locales en France et en Belgique n’y échappent pas. Les équipes RCF se mobilisent pour accompagner les auditeurs et les aider à traverser cette période d'incertitude et, pour certains, de solitude, voire de détresse. Les Jeudis du don sont ainsi l'occasion d'évoquer, chaque semaine, l'engagement des équipes RCF et leurs besoins, notamment financiers.

    Quels sont les moyens mis en place dans les 64 radios du réseau, en France et en Belgique, pour s'adapter à cette période ? Comment RCF se fait l'écho de tous les élans de générosité sur nos territoires ? C’est l’occasion d’un temps privilégié pour permettre aux auditeurs de découvrir les coulisses de leur radio. Il y a 5 radios RCF en Belgique : le réseau 1RCF Belgique partout en DAB+ et 4 radios locales : Bruxelles 107.6FM, Liège 93.8FM, Namur 106.8FM couplée à Bastogne 105.4FM. Elles sont également toutes audibles par internet.

    RCF mobilise ainsi ses auditeurs lors de 4 jeudis exceptionnels pour prouver que cette vocation de radio de proximité est plus que jamais primordiale. Donner à RCF, c’est donner la possibilité d’être écoutée par tous ceux qui en ont le plus besoin – personnes malades, isolées, fragiles, âgées…- et de toucher un public toujours plus large. RCF, c’est une présence, des voix, des histoires, des moments de prière, une ouverture sur le monde, 10 bulletins d’actualités par jour. L’antenne souhaite interpeller particulièrement les « 9 auditeurs sur 10 qui ne donnent pas encore » via le slogan « j’écoute, je donne ».

    Lors du confinement, Philippe, auditeur a écrit : « Merci d’avoir su si bien et si vite vous adapter aux circonstances de l'épidémie, sans laisser les auditeurs en souffrance ! En ces temps de confinement vos émissions font du bien, elles positivent et permettent de s'évader et de rester en connexion avec le monde. En ce sens, elles sont un moyen d'échapper à la peur et à l'isolement. Merci pour votre engagement ! »

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  • Le sanctuaire de Banneux participera au "marathon de prière" voulu par le pape pour implorer la fin de la pandémie

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    De Vatican News :

    Maratona di preghiera per la fine della pandemia

    En mai, trente sanctuaires du monde reliés à la prière du Pape

    La liste des trente sanctuaires situés aux quatre coins du monde, du Japon à la Bosnie, du Nigéria à l'Argentine, a été dévoilée mardi 27 avril. Ils dirigeront la prière mariale chaque jour du mois de mai prochain, par laquelle les fidèles, en récitant le chapelet, invoqueront la fin de la pandémie et la reprise des activités sociales et professionnelles. Le Pape François ouvrira et clôturera ce mois de prière.

    Les yeux tournés vers le ciel, les mains jointes ou à genoux, à la maison, comme sur son lieu de travail, seul ou avec des proches. Selon le souhait du Saint-Père, le mois de mai sera consacré à un "marathon" de prière pour invoquer la fin de la pandémie, qui frappe le monde depuis plus d'un an, et la reprise des activités sociales et professionnelles.

    Le Pape François a voulu associer tous les sanctuaires du monde à cette initiative, afin qu'ils deviennent les instruments d'une prière de toute l'Église. L'initiative - lit-on dans le communiqué du conseil pontifical pour la Promotion de la Nouvelle Évangélisation - est réalisée à la lumière de l'expression biblique: "De toute l'Église montait sans cesse la prière vers Dieu" (Ac 12, 5).

    Chaque jour une intention de prière

    Le conseil pontifical pour la Promotion de la Nouvelle Évangélisation, chargé par le Pape d'organiser l'événement, a étendu l'invitation à tous les sanctuaires du monde, afin de promouvoir la diffusion de l'initiative dans les régions respectives, de manière à atteindre les prêtres, les familles et tous les fidèles, en les invitant à se joindre à cette prière d'intercession et d'espérance à la Sainte Vierge.

    Lire aussi : Un «marathon de prière» au mois de mai pour la fin de la pandémie

    Avec la prière du Rosaire, chaque jour du mois est caractérisé par une intention de prière pour les différentes catégories de personnes les plus touchées par le drame de la pandémie. Entre autres, des prières seront dites pour ceux qui n'ont pas pu dire au revoir à leurs proches, pour le personnel de santé, pour les pauvres, les sans-abri et les personnes en difficulté économique et pour tous les défunts.

    Les trente sanctuaires

    Les trente sanctuaires représentatifs choisis pour mener la prière mariale un jour du mois sont les suivants: Notre-Dame de Walsingham en Angleterre; Jésus le Sauveur et Mère Marie au Nigeria; Notre-Dame de Częstochowa en Pologne; basilique de l'Annonciation à Nazareth; Sainte Vierge du Rosaire en Corée du Sud; Notre-Dame Aparecida au Brésil; Notre-Dame de la Paix et du Bon Voyage aux Philippines; Notre-Dame de Lujan en Argentine; Sainte Maison de Lorette en Italie; Notre-Dame de Knock en Irlande; Notre-Dame des Pauvres à Banneux, Belgique (11 mai); Notre-Dame d'Afrique en Algérie; Notre-Dame du Rosaire de Fatima au Portugal; Notre-Dame de la Santé en Inde; Notre-Dame Reine de la Paix à Medjugorje, Bosnie; cathédrale Sainte-Marie en Australie; Immaculate Conception aux États-Unis; Notre-Dame de Lourdes en France; Meryem Ana en Turquie; Nuestra Señora de la Caridad del Cobre à Cuba; Notre-Dame de Nagasaki au Japon; Nuestra Señora de Montserrat en Espagne; Notre Dame du Cap au Canada; National Shrine Our Lady Ta' Pinu à Malte; Nuestra Señora de Guadalupe au Mexique; Mère de Dieu à Zarvantysia en Ukraine; la Vierge Noire d’Altötting en Allemagne; Notre-Dame du Liban; Notre-Dame du Rosaire de Pompei en Italie.

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  • La confession : une mise au point qui clarifie

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    la confession 061ce80b7ec4c9680cab8a2c568f84bd.jpgDans cet épisode de la Foi prise au mot (KTO), Régis Burnet se penche sur le sacrement de la confession.

    Quand a-t-il été institué ? Pourquoi l’Eglise recommande-t-elle son « usage » avant les grandes fêtes ? Est-il vraiment nécessaire à toute vie chrétienne ? Comment s’est-il pratiqué dans l’histoire ? Le sacrement du pardon est le premier reflet de l’amour et de la miséricorde de Dieu, preuve de sa patience et de sa bonté infinie pour son peuple.

      JPSC

  • La communauté Saint-Martin au Mont-Saint-Michel ... et quand chez nous ?

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    La Communauté Saint-Martin invitée au Mont-Saint-Michel... Et chez nous, qu'attendent nos évêques pour inviter cette jeune et dynamique communauté dans les diocèses de Belgique où le besoin d'une relève forte et déterminée se fait sentir ?

    Du site du journal La Croix (Youna Rivallain) :

    Un prêtre de la communauté Saint-Martin nommé recteur du sanctuaire du Mont-Saint-Michel

    Les faits 

    Le diocèse de Coutances, dont dépend le Mont-Saint-Michel, a annoncé la nomination de Don Maurice Franc, prêtre de la communauté Saint-Martin comme recteur du sanctuaire à compter du 1er septembre. Il devra étudier pendant un an les modalités d’implantation de la communauté sur le Mont et dans ses alentours.

     

    La communauté Saint-Martin au Mont-Saint-Michel ? C’est une piste envisagée par Mgr Laurent Le Boulc’h, évêque de Coutances et d’Avranches dont dépend le sanctuaire. En effet, à compter du 1er septembre 2021, Don Maurice Franc, prêtre de la communauté Saint-Martin et curé depuis neuf ans de la paroisse Notre-Dame du Rocher à Biarritz, sera nommé recteur du sanctuaire du Mont-Saint-Michel.

    Pendant un an, il devra « étudier les modalités d’implantation de la communauté Saint-Martin sur le sanctuaire et ses environs pour septembre 2022, » précise le site du diocèse.

    « Comme beaucoup d’autres diocèses en France, nous sommes confrontés au manque de prêtres diocésains. De son côté, la communauté Saint-Martin permet de fournir des prêtres pour les diocèses, » rappelle Bénédicte Palluat de Besset, responsable de la communication du diocèse.

    Une « mission exploratoire »

    L’évêque de Coutances a donc fait appel à cette communauté en forte croissance qui, en 2020, représentait un dixième des ordinations en France. « Il s’agit d’une mission exploratoire, explique Don Paul Préaux, modérateur général de la communauté Saint-Martin. Parce que ce projet autour du Mont-Saint-Michel est important, nous avons décidé d’un commun accord avec le diocèse, dans une démarche synodale, de venir un an pour réfléchir au périmètre et responsabilités pastorales liées à cette mission. » La communauté est déjà présente dans plusieurs sanctuaires, notamment à Montligeon (Orne), Lourdes (Hautes-Pyrénées) et L’Épine (Marne).

    Si le Mont-Saint-Michel peut être une vitrine pour la communauté, « cela ne se fera pas à n’importe quel prix, » annonce Don Maurice Franc, pour qui cette année s’annonce comme « un vrai défi et un projet fabuleux. » Un défi pour la communauté, mais également pour lui, qui a encore peu d’expérience des sanctuaires, si ce n’est quelques années à la grotte de Sainte Marie-Madeleine à la Sainte Baume (Var).

    Le travail du futur recteur doit permettre au diocèse et à la communauté de se prononcer sur une éventuelle implantation de la communauté au cœur et autour du sanctuaire. « D’ici février, nous allons devoir présenter un vrai projet cohérent à partir des éléments donnés par le diocèse, réfléchir à la pertinence de la communauté dans ce projet ainsi qu’à ma présence au Mont, si je suis d’accord pour y rester, » explique Don Maurice Franc.

    Le prêtre se prépare déjà à passer quelques semaines au Mont-Saint-Michel pendant l’été, période de forte affluence sur le promontoire rocheux, pour y observer les possibilités et les contraintes.

    Différentes sensibilités ecclésiales

    Depuis la mort du recteur le père André Fournier en février 2020, le sanctuaire du Mont-Saint-Michel était sous l’égide du père Henri Gesmier. Ce prêtre de la mission de France était présent au Mont depuis longtemps. Egalement prêtre exorciste et ancien éducateur à la prison de Fleury-Mérogis (Essonne), il serait appelé à quitter les lieux. « Il a une vraie présence au cœur du sanctuaire, c’est un véritable pasteur, dans l’écoute, qui sait parler du Christ quand il le faut », explique Don Maurice Franc, assurant qu’il n’est aisé de lui succéder.

    Si la communauté Saint-Martin rejoint le Mont, elle cohabitera avec les Fraternités monastiques de Jérusalem, en charge de l’abbaye, et avec la Fondation du Mont-Saint-Michel au prieuré d’Ardevon. Un large éventail de sensibilités ecclésiales.

    « Le Mont-Saint-Michel brasse et attire une population hétérogène en quête de sens, note Bénédicte Palluat de Besset. Nous pensons que ces différents charismes pourront être complémentaires et apporter leurs points de vue en bonne intelligence. »

    Un pari pour le futur recteur : « Le nombre d’intervenants autour de ce projet pourrait être un obstacle, mais je pense que si nous avons été rassemblés au Mont, c’est pour faire quelque chose de bien. »

  • Message du Pape pour la 58ème Journée Mondiale de Prière pour les Vocations

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    MESSAGE DU PAPE FRANÇOIS
    POUR LA 58
    éme JOURNÉE MONDIALE
    DE PRIÈRE POUR LES VOCATIONS

    Saint Joseph: le songe de la vocation

    Giotto di Bondone - Joachims Dream - Capella degli Scrovegni.jpg

    Chers frères et sœurs !

    Le 8 décembre dernier, à l’occasion du 150ème anniversaire de la proclamation de saint Joseph comme Patron de l’Eglise universelle, a commencé l’année spéciale qui lui est consacrée (cf. Décret de la Pénitencerie Apostolique, 8 décembre 2020). Pour ma part, j’ai écrit la Lettre apostolique Patris corde, dans le but d’« accroître l’amour envers ce grand Saint ». Il s’agit en effet d’une figure extraordinaire, en même temps « si proche de la condition humaine de chacun de nous ». Saint Joseph n’impressionnait pas, il n’était pas doté de charismes particuliers, il n’apparaissait pas exceptionnel aux yeux de celui qui le rencontrait. Il n’était pas célèbre et ne se faisait même pas remarquer : les Evangiles ne rapportent même pas une de ses paroles. Pourtant, à travers sa vie ordinaire, il a réalisé quelque chose d’extraordinaire aux yeux de Dieu.

    Dieu voit le cœur (cf. 1 S 16, 17) et en saint Joseph, il a reconnu un cœur de père, capable de donner et de susciter la vie dans le quotidien. C’est à cela que tendent les vocations : susciter et régénérer des vies chaque jour. Le Seigneur désire modeler des cœurs de pères, des cœurs de mères : des cœurs ouverts, capables de grands élans, généreux dans le don de soi, compatissants en réconfortant les angoisses et fermes pour renforcer les espérances. C’est de cela que le sacerdoce et la vie consacrée ont besoin, aujourd’hui de manière particulière, en des temps marqués par des fragilités et des souffrances dues aussi à la pandémie, qui a suscité des incertitudes et des peurs concernant l’avenir et le sens même de la vie. Saint Joseph vient à notre rencontre avec sa douceur, comme un saint de la porte d’à côté; en même temps, son témoignage fort peut nous orienter sur le chemin.

    Saint Joseph nous suggère trois paroles-clé pour la vocation de chacun. La première est rêve. Tout le monde dans la vie rêve de se réaliser. Et il est juste de nourrir de grandes attentes, des attentes élevées que des objectifs éphémères - comme le succès, l’argent et le plaisir - ne parviennent pas à satisfaire. En effet, si nous demandions aux personnes d’exprimer en un seul mot le rêve de leur vie, il ne serait pas difficile d’imaginer la réponse : “amour”. C’est l’amour qui donne sens à la vie, parce qu’il en révèle le mystère. En effet, la vie, on ne l’a que si on la donne, on ne possède vraiment que si on donne pleinement. Saint Joseph a beaucoup à nous dire à ce sujet, parce que, à travers les rêves que Dieu lui a inspirés, il a fait de son existence un don.

    Les Evangiles racontent quatre songes (cf. Mt 1, 20 ; 2, 13.19.22). C’étaient des appels divins, mais ils ne furent pas faciles à accueillir. Après chaque songe, Joseph a dû changer ses plans et se remettre en cause, sacrifiant ses projets pour satisfaire ceux, mystérieux, de Dieu. Il a fait confiance jusqu’au bout. Mais nous pouvons nous demander : "Qu’était un rêve nocturne pour y placer tant de confiance ?". Bien que l’on y prêtât beaucoup d’attention dans le passé, ce n’était quand même pas grand-chose face à la réalité concrète de la vie. Pourtant saint Joseph se laissa guider par ses songes sans hésiter. Pourquoi ? Parce que son cœur était orienté vers Dieu, il était déjà disposé à son égard. Sa vigilante “oreille intérieure” n’avait besoin que d’un petit signe pour reconnaître la voix. Cela vaut également pour les appels qui nous sont adressés : Dieu n’aime pas se révéler de manière spectaculaire, en forçant notre liberté. Il nous transmet ses projets avec douceur; il ne nous foudroie pas avec des visions éclatantes, mais il s’adresse avec délicatesse à notre intériorité, en se faisant intime à nous et en nous parlant à travers nos pensées et nos sentiments. Et ainsi, comme il le fit avec saint Joseph, il nous propose des objectifs élevés et surprenants.

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  • Ego sum pastor bonus

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    Ego sum pastor bonus

  • Nouveau décret de la Congrégation pour les Causes des Saints; douze religieux espagnols morts en haine de la foi lors de la guerre civile seront béatifiés

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    De Vatican News :

    La Congrégation pour les Causes des Saints publie un nouveau décret

    Le Pape François a approuvé la canonisation équipollente d'une religieuse italienne, la béatification de douze martyrs de la guerre d'Espagne et reconnaît également cinq vénérables, des religieuses et religieux ainsi que trois laïcs espagnols et italiens.

    Le Pape François a autorisé ce 24 avril la Congrégation de la Cause des saints à promulguer des décrets concernant une canonisation équipollente (sans miracle reconnu), douze nouveaux Bienheureux et cinq nouveaux Vénérables, parmis lesquels trois laïcs.

    Par ce décret, le Saint-Père y reconnait le martyre de douze religieux espagnols morts en haine de la foi lors de la guerre civile en 1936 qui seront béatifiés.

    -Canonisation équipollente

    La bienheureuse Marguerite de Città di Castello (ou Marguerite de Metola) est née vers 1287 dans le village fortifié de Metola (Urbino, Italie). Née aveugle et difforme, elle a été enfermée par son père dans une petite cellule construite près de l'église du château afin qu'elle reste cachée aux yeux du monde. À l'âge de cinq ans, ses parents l'emmènent à Città di Castello, dans l'église de San Francesco, sur la tombe d'un frère franciscain laïc, Giacomo da Città di Castello, mort en 1292 en état de sainteté, dans l'espoir d'obtenir un miracle de la vue pour leur fille. Mais le miracle attendu ne se produisant pas, les parents ont décidé d'abandonner définitivement leur fille et de la confier à la solidarité des habitants de Città di Castello.

    La jeune fille a vécu quelque temps en mendiant dans les rues de la ville, avant d'être recueillie par des religieuses de la petite communauté de Santa Margherita. Elle entre dans le Tiers-Ordre dominicain. Elle se consacre à la prière assidue, à la confession quotidienne, à la communion fréquente, à la récitation de l'office de la Vierge et du psautier, et à la méditation constante du mystère de l'Incarnation. 

    -Sont reconnus Bienheureux:

    Don Vicente Nicasio Renuncio Toribio et ses onze compagnons, martyrs de la guerre civile espagnols, morts en haine de la foi en 1936. Ils sont reconnus bienheureux. La persécution contre l'Église à Madrid a été particulièrement sanglante. Plusieurs couvents ont été attaqués et incendiés, de nombreuses églises pillées et divers objets sacrés profanés. 

    -Sont reconnus Vénérabes : 

    Pietro Marcellino Corradini, évêque de Frascati, cardinal de la Sainte Église romaine, fondateur de la Congrégation des Sœurs Collégiennes de la Sainte Famille ; né le 2 juin 1658 à Sezze, Italie, et mort à Rome, Italie, le 8 février 1743.

    Emanuele Stablum, religieux de la Congrégation des Fils de l'Immaculée Conception, né le 10 juin 1895 à Terzolas (Italie) et décédé à Rome (Italie) le 16 mars 1950. 

    Enrico Ernesto Shaw, laïc fidèle et père de famille ; né le 26 février 1921 à Paris, France, décédé le 27 août 1962 à Buenos Aires, Argentine.

    María de los Desamparados Portilla Crespo, fidèle laïque et mère de famille ; née le 26 mai 1925 à Valence, Espagne et décédée à Madrid, Espagne le 10 mai 1996

    Anfrosina Berardi, fidèle laïque, née le 6 décembre 1920 à San Marco di Preturo (Italie) et morte le 13 mars 1933 dans cette même ville.

  • Le cardinal Stefan Wyszyński, ancien primat de Pologne qui a héroïquement résisté au communisme, sera béatifié le dimanche 12 septembre

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    De Catholic News Agency :

    LE CARDINAL WYSZYNSKI, "PRIMAT DU MILLÉNAIRE" POLONAIS, SERA BÉATIFIÉ EN SEPTEMBRE PROCHAIN

    23 avril 2021

    La béatification du cardinal Stefan Wyszyński, l'ancien primat de Pologne qui a héroïquement résisté au communisme, aura lieu le dimanche 12 septembre.

    Le cardinal Kazimierz Nycz a annoncé le 23 avril que la cérémonie de béatification aurait lieu dans la capitale polonaise, Varsovie, à midi, heure locale.

    M. Nycz, l'archevêque de Varsovie, a déclaré que M. Wyszyński serait béatifié aux côtés de Sœur Róża Maria Czacka, une religieuse polonaise décédée en 1961 après avoir passé sa vie au service des aveugles.

    "Au cours de la cérémonie de septembre, le pape François sera représenté par le cardinal Marcello Semeraro, préfet de la Congrégation pour les causes des saints, qui promulguera le décret de béatification", a-t-il déclaré dans un communiqué.

    Nycz a annoncé en avril dernier que la béatification de Wyszyński, initialement prévue le 7 juin 2020 sur la place Piłsudski de Varsovie, avait été reportée sine die en raison de la crise du coronavirus.

    "Une pandémie menaçant la santé et la vie des gens rend impossible la préparation et la réalisation de cette cérémonie", avait-il déclaré à l'époque. "La première priorité doit être le souci de la sécurité des personnes".

    Wyszyński est crédité d'avoir contribué à préserver et à renforcer le christianisme en Pologne malgré les persécutions du régime communiste à partir de 1945.

    Il est connu comme le "primat du millénaire" car, en tant que primat de Pologne, il a supervisé un programme de préparation de neuf ans qui a culminé avec une célébration nationale du millénaire du baptême de la Pologne en 1966.

    En 1953, Wyszyński a été placé en résidence surveillée par les autorités communistes pendant trois ans pour avoir refusé de punir les prêtres actifs dans la résistance polonaise contre le régime communiste.

    Il a également contribué à obtenir l'approbation de Karol Wojtyła comme archevêque de Cracovie en 1964, ce qui a finalement conduit à l'élection de Wojtyła comme pape Jean-Paul II en 1978.

    Wyszyński est mort le 28 mai 1981, 15 jours après que le pape Jean-Paul II ait été atteint lors d'une tentative d'assassinat. Dans l'impossibilité d'assister aux funérailles du cardinal, Jean-Paul II a écrit dans une lettre au peuple polonais : "Méditez particulièrement sur la figure de l'inoubliable primat, le cardinal Stefan Wyszyński de vénérée mémoire, sa personne, son enseignement, son rôle dans une période si difficile de notre histoire."

    Le Vatican a annoncé l'approbation d'un miracle attribué à l'intercession de Wyszyński en octobre dernier.

    Ce miracle concernait la guérison d'une jeune femme de 19 ans d'un cancer de la thyroïde en 1989. Après que la jeune femme a reçu le diagnostic incurable, un groupe de religieuses polonaises a commencé à prier pour sa guérison par l'intercession de Wyszyński, qui est décédé d'un cancer de l'abdomen.

    Le parlement polonais a déclaré 2021 "Année du cardinal Stefan Wyszyński", en prévision de sa béatification.

    Dans sa déclaration de vendredi, M. Nycz a déclaré : "Le comité d'organisation reprend son travail et fournira bientôt de plus amples détails concernant l'organisation de la cérémonie de béatification."

    "J'exprime ma gratitude au Saint-Père, François, pour avoir fixé la date de la béatification. Je demande à tous les fidèles de prier pour les fruits bénis de la béatification des serviteurs de Dieu, le cardinal Stefan Wyszyński et Sœur Róża Maria Czacka."