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Spiritualité - Page 219

  • L'Immaculée Conception de la Vierge Marie; catéchèses de Jean-Paul II (feuillet pour le temps du confinement)

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  • Le journal de prison du cardinal Pell en avant-première

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    De Sandro Magister (Settimo Cielo); traduction de Diakonos.be :

    En avant-première.  Le journal de prison du cardinal Pell

    Remis en liberté le 7 avril par la Haute Cour australienne qui a reconnu à l’unanimité les incohérences des accusations portées contre lui, le cardinal George Pell, 79 ans, a remis les journaux intimes qu’il a rédigés en prison à Ignatius Press, la maison d’édition fondée et dirigée par le jésuite Joseph Fessio, disciple de longue date de Joseph Ratzinger et membre de son « Schulekreis », pour qu’ils soient publiés.

    Et le voilà exaucé.  Le premier volume du « Prison Journal » de Pell sortira le 15 décembre et Settimo Cielo vous en fait découvrir ici quelques passages, avec la permission de l’éditeur.

    Le livre, qui contient 350 pages, couvre les cinq premiers mois des quelque 404 jours que le cardinal a passé en cellule d’isolement, à la Melbourne Assessment Prison.

    Chaque soir, Pell rédigeait le journal de sa journée, deux ou trois petites pages qui commençaient presque toujours par ses réflexions sur les deux lectures matinales du bréviaire, l’une tirée de la Bible et l’autre des Pères de l’Église, et qui s’achevaient par une prière.

    La Bible et le bréviaire – avec les laudes, les vêpres et l’office des lectures – étaient deux des six livres de son choix, pas plus, qu’on lui autorisait à garder avec lui en prison.  Il avait également choisi « Guerre et paix » de Léon Tolstoï.

    Sa cellule était longue d’environ 7-8 mètres et large d’à peine plus de 2 mètres, avec un lit, une chaise, une tablette, un lavabo, une toilette, une douche et la télévision.  La fenêtre, fermée par des barreaux et une vitre teintée, était fermée en permanence.  Dans les cellules de la même aile que lui, il y avait des assassins et des terroristes, dont certains étaient musulmans, et le cardinal Pell pouvait entendre aussi bien leur prières que leurs cris.  Deux fois par jour, on lui permettait de sortir une demi-heure dans une petite cour entourée d’une haute enceinte, là encore tout seul, et c’était également le seul moment où il pouvait téléphoner.  Deux fois par semaine, il recevait des visites et de temps à autre, une religieuse lui apportait la communion.

    Il n’était pas autorisé à célébrer la messe, il regardait la messe du dimanche à la télévision.  Il recevait beaucoup de courrier, même de certains de ses voisins de cellule et sa famille et ses amis lui faisaient parvenir des journaux, des coupures de presse, des impressions de pages web, y compris celles de Settimo Cielo.  Il portait le même uniforme que les autres détenus, sans ceinture pour raisons de sécurité, et, comme eux, il était soumis à de fréquents contrôles anti-drogue et à des fouilles corporelles.

    Et pourtant, ses journaux intimes n’ont rien de déprimant.  Au contraire, ils sont paisibles et rassurants, avec ça et là un trait d’ironie.  Les matches de football australien et de rugby trouvaient en lui un commentateur enthousiaste.  Le style est à la fois simple et profond.  Il ne se plaint jamais.  Et même quand il esquisse des critiques contre François et Benoît XVI, celles-ci sont mesurées et impartiales, comme on peut le constater dans les passages ci-dessous.

    Concernant les scandales financiers à la Curie qui l’avaient tant tourmenté à Rome, il y a encore moins dans son journal intime que les quelques mots que le cardinal avait prononcés il y a quelques jours lors une interview à Nicole Winfield pour Associated Press, c’est-à-dire que oui, il n’avait jamais pensé « que ça aurait été haut en couleurs comme on l’a vu » mais que « peut-être qu’il ne s’agissait que d’une incompétence déconcertante », malheureusement avec « beaucoup de criminalité impliquée ».  Et quant à une possible collaboration du Vatican à la campagne menée contre lui en Australie, il espère que ce n’a pas été le cas, mais « je pense que nous découvrirons si elle a vraiment eu lieu » parce que, quoiqu’il en soit, « la fête n’est pas finie ».

    Mais laissons à présent la parole au cardinal Pell, dans cette petite anthologie de son « Prison Journal ».

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  • Récits et expériences eucharistiques (17); Louis Manoha (feuillet pour le temps du confinement)

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  • Suivre ici en vidéo, dès aujourd’hui, la messe traditionnelle de ce dimanche 6 décembre 2020 en l’église du Saint-Sacrement à Liège :

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    Sion emission_radio_avent2_jose_leonardo_1635_losangeles_county_museumofart.jpgLes chants de la messe d’aujourd’hui, deuxième dimanche de l’Avent, sont entièrement consacrés à Jérusalem : « Peuple de Sion, le Seigneur va venir pour sauver les Gentils. Le Seigneur fait entendre sa voix pour la joie de votre cœur (Intr.). « De Sion resplendit l’éclat de Sa gloire : Dieu va venir, d’une manière visible. Rassemblez autour de lui ses saints qui ont conclu avec lui l’alliance du sacrifice » (Grad.). « Jérusalem lève-toi et monte à l’observatoire et vois la douceur qui va te venir de ton Dieu » (Comm.). Sion, ville de notre force, le Sauveur est en toi comme un mur et un avant-mur : ouvre largement tes portes car Dieu est avec nous, Alléluia » (Ant. laudes).

    Nous voyons d’abord apparaître la Jérusalem du pays de Judée, cette ville vénérable où le Seigneur Jésus a commencé sa mission de Rédempteur, où il a souffert, où il est mort. C’est la Jérusalem juive pour laquelle nous devons avoir un grand respect.

    Sur ces fondements, une autre Jérusalem s’est bâtie : la Jérusalem des chrétiens qui est le royaume de Dieu sur la terre, la sainte Église. Cette Jérusalem est toujours debout, c’est elle que le divin Roi doit visiter à Noël.

    Mais cette ville a encore un troisième étage. Au-dessus de la seconde Jérusalem s’en élèvera une troisième, la Jérusalem céleste, quand les temps seront accomplis. L’Église pense déjà à cette Jérusalem dans ses chants. Dans l’Avent nous attendons aussi le Sauveur qui doit venir au dernier jour pour nous introduire tous dans la Jérusalem céleste.

     Enfin nous pouvons découvrir une quatrième Jérusalem, c’est notre âme. Le Roi veut aussi faire son entrée dans cette Jérusalem et c’est cette Jérusalem qu’il nous importe spécialement d’orner et de préparer — cela aussi est une tâche de l’Avent.

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  • La crèche, la croix et le tabernacle (Père Chevrier) (feuillet pour le temps du confinement)

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  • "La figure du diable est indispensable pour comprendre le mystère de la foi"

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    De Solène Tadié sur le National Catholic Register :

    Exorciste depuis longtemps : Le satanisme se développe dans les sociétés occidentales

    Le père François-Marie Dermine, promoteur d'un cours international annuel sur l'exorcisme à Rome, parle de son récent travail populaire sur le diable, offrant des clés de discernement sur ce sujet controversé et sensible.

    4 décembre 2020

    La "mort" du diable dans l'esprit des gens accélère la "mort" de Dieu dans les sociétés occidentales déchristianisées. C'est pourquoi le père dominicain François-Marie Dermine a décidé, il y a 20 ans, de recatéchiser les catholiques par différentes initiatives. 

    Canadien de naissance, le père Dermine est exorciste pour plusieurs diocèses italiens depuis 1994. En 2003, il a contribué à la création du "Cours sur l'exorcisme et la prière de libération", un atelier interdisciplinaire d'une semaine sur l'exorcisme. Cet événement annuel, qui se tient à Rome, rassemble des prêtres, des femmes religieuses et des experts laïcs du monde entier pour se pencher sur l'activité satanique et le ministère officiel que l'Église a mis en place pour répondre à cette activité. 

    Le père Dermine est président de l'association catholique italienne GRIS (Groupe de recherche d'informations socio-religieuses) et professeur de théologie morale à la faculté de théologie d'Émilie-Romagne ; il est également l'auteur de plusieurs livres sur le ministère de l'exorcisme et les dangers entourant les croyances et pratiques obscures et dangereuses de l'occultisme. 

    Son dernier ouvrage, Ragioniamo sul demonio. Tra superstizioni, mito e realtà ("Raisonnons sur le diable : entre superstitions, mythes et réalité"), a été écrit sous forme de questions-réponses et vise à informer le public - croyants et non-croyants - sur la nature et la portée de l'activité satanique à une époque où l'existence même du diable est de plus en plus remise en question, même par les dirigeants catholiques. 

    En discutant du contenu de son livre avec le Register, le père Dermine a mis en garde les fidèles catholiques contre le fait de négliger l'éducation religieuse, qui est le premier rempart contre l'avancée du diable et du satanisme dans la société. 

    Pourquoi avez-vous écrit ce livre, qui s'adresse à un large public ? 

    Tout d'abord, je l'ai écrit parce qu'il y a beaucoup de préjugés, d'ignorance et de confusions à traiter. En effet, je suis un exorciste, et cela me fait vraiment mal d'entendre les gens en général et les prêtres en particulier nier l'action concrète du diable dans nos vies. Je ne pouvais plus supporter cette situation. C'est la raison fondamentale pour laquelle j'ai écrit ce livre. La foi privée de la croyance en l'existence du diable n'est pas authentique car l'existence des anges est une vérité de foi, et le diable est un ange déchu. De ce point de vue, je suis très clair. Quiconque nie l'existence du diable est un hérétique. Il est évident que le diable n'est pas au centre de la foi, mais sa figure est indispensable pour comprendre le mystère de la foi.

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  • Les martyrs scillitains (en 180 à Carthage) (feuillet pour le temps du confinement)

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  • Le temps de la grande épreuve

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    Lu sur le site du mensuel « La Nef » cette interview de Mgr Rougé, évêque de Nanterre

    Mgr Matthieu Rougé est évêque de Nanterre depuis 2018. Il vient de publier un essai tonique inspiré par le confinement vécu au printemps dernier. Entretien autour de cet ouvrage (1).

    La Nef – À propos de l’idée que la pandémie de Covid-19 serait un « châtiment divin », idée fréquente dans la Bible, vous écrivez que « cette réaction est moins chrétienne que païenne » : pourriez-vous nous expliquer cela ?
    Mgr Matthieu Rougé
     – Dieu ne nous veut que du bien. Sa « colère » ne s’exerce que contre le mal comme tel. Le grand théologien Hans Urs von Balthasar définit la colère de Dieu comme son « non absolu au péché ». En un sens, l’histoire tout entière est le temps de la colère de Dieu parce qu’elle est aussi et d’abord le temps de sa miséricorde, de sa révélation, de son salut. Les événements particulièrement forts de l’histoire, comme la crise sanitaire actuelle, peuvent constituer des occasions singulières de percevoir et l’énigme du péché et le mystère de la grâce pour que nous puissions progresser sur le chemin du salut.

    Nos gouvernants ont géré la crise de Covid avec l’obsession de sauver la vie dans sa dimension physiologique, et cela continue : comment expliquer ce regard réducteur sur notre humanité ?
    L’expression « sauver des vies », qui constitue un leitmotiv de la crise sanitaire, est certes pleine d’ambiguïtés mais aussi et d’abord de promesses. Il est bienfaisant que la thématique du salut, parfois peu présente non seulement dans la mentalité contemporaine mais aussi dans la prédication chrétienne habituelle, retrouve droit de cité. Il est heureux que le caractère sacré de toute vie humaine soit affirmé et défendu. Encore faut-il qu’on ne confonde pas salut des personnes et survie des corps. Par sa mort et sa résurrection, le Christ nous délivre du péché et de la mort et nous ouvre les portes de la conversion du cœur et de la vie éternelle. C’est à l’aune de cette profondeur, de cette ampleur de salut que l’authenticité du soin temporel des personnes doit être mesurée.

    La pandémie a mis en lumière notre fragilité et notre dépendance quand nous pensions être tout-puissants : en a-t-on tiré des conclusions ?
    C’est le chemin qui s’ouvre devant nous. Comment mieux assumer la bienheureuse fragilité qui fait partie de notre condition humaine ? En donnant davantage leur place dans notre société aux personnes fragiles, âgées, malades, handicapées ; en rééquilibrant nos existences à chacun entre vie spirituelle, familiale, professionnelle, intellectuelle, caritative ; en intégrant la part de risque et d’échec possible inhérente à nos projets et à nos réalisations ; en acceptant que la mort fasse partie du mystère de la vie, ce qui n’est pas une mauvaise nouvelle puisque le Christ l’a vaincue par sa résurrection et ouverte sur la vie éternelle.

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  • Les promesses du Sacré-Coeur dans les apparitions de Paray-le-Monial (feuillet pour le temps du confinement)

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  • Le journal de prison du cardinal George Pell est une lecture passionnante

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    De Joan Frawley Desmond sur le National Catholic Register :

    "Je suis pris dans la lutte entre le bien et le mal" : Le journal de prison du cardinal George Pell est une lecture passionnante

    Dans la première partie, le cardinal George Pell parle de son séjour en prison du 27 février au 13 juillet 2019.

    1er décembre 2020

    In the first installment, Cardinal George Pell writes of his time in prison from Feb. 27 to July 13, 2019.

    Journal de la prison, Vol. 1, Le Cardinal fait appel, par le cardinal George Pell, Ignatius Press, 2020, 348 pages

    Quelques jours après que le cardinal George Pell ait commencé sa peine de six ans de prison en février 2019, après qu'un jury l'ait déclaré coupable d'avoir abusé sexuellement de deux mineurs en 1996, il a repris son bréviaire et s'est penché sur les lectures sinistrement appropriées de la semaine, tirées du Livre de Job.

    Les "ennuis de Job ne font que commencer". Tout est à venir pour lui", s'exclame l'auteur dans "The Cardinal Makes His Appeal", le premier volume de son journal de prison qui couvre les cinq premiers mois de son incarcération, du 27 février au 13 juillet 2019.

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  • Le rite zaïrois : une «voie prometteuse» pour un rite amazonien

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    De Vatican News :

    Le Pape présente le rite zaïrois comme une «voie prometteuse» pour un rite amazonien

    La LEV (Libraire Éditrice Vaticane) publie un livre intitulé "Le Pape François et le Missel romain pour les diocèses du Zaïre", rédigé par sœur Rita Mboshu Kongo, professeur de Théologie spirituelle et de formation à la Vie consacrée à l’Université Pontificale Urbanienne. La préface du Pape François lui donne l’occasion de développer sa vision de l’inculturation dans le domaine liturgique.

    Ce livre qui sortira en librairie (en italien) le 9 décembre et qui est présenté ce mardi après-midi à 15h30 en Salle Marconi au Vatican, explore différents aspects du Missel Romain pour les diocèses du Zaïre, approuvé en 1988 par la Congrégation pour le Culte divin. Il y a exactement un an, le dimanche 1er décembre 2019, le Pape François avait ouvert le temps de l’Avent en célébrant une messe en rite zaïrois à la basilique Saint-Pierre, à l’occasion du Jubilé de l’aumônerie congolaise de Rome.

    Dans sa préface de ce livre, qui a pour sous-titre «un rite prometteur pour d’autres cultures», le Pape François présente le rite zaïrois comme «un exemple d’inculturation liturgique» qui pourrait donc représenter une source d’inspiration pour d’autres aires géographiques, comme l’Amazonie. Dans son exhortation Querida Amazonia, le Pape argentin invitait à intégrer dans la liturgie «beaucoup d’éléments propres de l’expérience des indigènes dans leur contact intime avec la nature et à favoriser des expressions autochtones en chants, danses, rites, gestes et symboles. Déjà, le Concile Vatican II avait demandé cet effort d’inculturation de la liturgie chez les peuples autochtones, mais plus de cinquante ans se sont écoulés et nous avons fait peu de progrès dans cette ligne», reconnaissait le Pape dans ce texte.

    Reconnaître et intégrer les spécificités culturelles

    Mais dans cette préface, le Pape écrit que «le cas du rite zaïrois suggère une voie prometteuse également pour l'élaboration éventuelle d'un rite amazonien, dans la mesure où les besoins culturels d'une zone spécifique du contexte africain sont pris en compte, sans bouleverser la nature du Missel romain, comme garantie de continuité avec la tradition ancienne et universelle de l'Église».

    Cette forme de célébration met en valeur «une culture et une spiritualité animées par des chants religieux au rythme africain, le son des tambours et autres instruments de musique qui constituent un réel progrès pour l'enracinement du message chrétien dans l'âme congolaise». Toujours attaché à la piété populaire, François souligne que chaque peuple ayant rencontré Jésus-Christ doit pouvoir chercher à «invoquer Dieu, qui s'est révélé par Jésus-Christ avec ses paroles, avec son langage religieux, poétique, métaphorique, symbolique et narratif».

    Le christianisme peut s’enraciner dans plusieurs cultures

    En référence à l’exhortation apostolique Evangelii Gaudium, le Pape rappelle que «le christianisme n'a pas un modèle culturel unique», mais «restant pleinement lui-même, dans une fidélité totale à l'annonce de l'Évangile et à la tradition ecclésiale, il apportera aussi le visage des nombreuses cultures et des nombreux peuples dans lesquels il est accueilli et enraciné».

    Ainsi, dans les différents peuples qui font l'expérience du don de Dieu selon leur propre culture, «l’Église exprime son authentique catholicité» et montre «la beauté de ce visage multiforme». Ainsi, «l'Esprit Saint embellit l'Église en lui montrant les nouveaux aspects de la Révélation et en lui donnant un nouveau visage».