Spiritualité - Page 220
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La visitation (crèche de l'église du Saint-Sacrement à Liège) (feuillet pour le temps du confinement)
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Primat de Dieu chez Benoît, primat de l'homme chez François...
Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso, traduction de Diakonos.be :
Deux papes, deux agendas. Pour Benoît la priorité c’est Dieu, pour François c’est l’homme
Ce qui frappe dans le magistère et dans les principaux actes de cette dernière phase du pontificat du Pape François, c’est la mise de côté de cette « priorité » qui, pour son prédécesseur Benoît XVI, « est au-dessus de toutes les autres », aujourd’hui plus que jamais, à une époque “où dans de vastes régions du monde, la foi est en danger de s’éteindre comme une flamme privée de nourriture”.
Donc – comme ce Pape l’avait écrit dans sa lettre aux évêques du 10 mars de 2009 – la priorité consistant à “rendre Dieu présent dans ce monde et à ouvrir aux hommes l’accès à Dieu. Et pas à n’importe quel Dieu mais à ce Dieu qui a parlé sur le Sinaï ; à ce Dieu sur le visage duquel nous reconnaissons l’amour poussé jusqu’à l’extrême, en Jésus crucifié et ressuscité”.
Noël approche. Mais de ce Dieu qui est né à Bethléem, il ne reste qu’une trace ténue dans la dernière encyclique « Fratelli tutti » de François, au point que Salvatore Natoli, un philosophe réputé, y a plutôt discerné l’image d’un Jésus qui n’est « rien d’autre qu’un homme », et dont la noble mission a simplement été de montrer aux hommes que « dans leur don réciproque, ils ont la possibilité des ‘dieux’ à la manière de Spinoza : ‘homo homini deus’ ».
Le silence total sur Dieu est tout aussi impressionnant dans le message vidéo avec lequel François a lancé le « Global Compact on Education », un plan ambitieux – et qu’il a ensuite mis en œuvre en cheville avec l’ONU – qu’il a lui-même offert à « toutes les personnalités publiques » engagées au niveau mondial dans le domaine de l’éducation, quelle que soit la religion à laquelle ils appartiennent.
Dans ce plan, les mots d’ordre sont tous exclusivement séculiers. La formule dominante est « nouvel humanisme », avec son cortège de « maison commune », de « solidarité universelle », de « fraternité », de « convergence », d’ « accueil »… Ni plus ni moins que pour cet autre réseau mondial de « Scholas Occurentes » créée par Jorge Mario Bergoglio en Argentine et qu’il a ensuite érigé, une fois devenu Pape, en fondation de droit pontifical avec siège dans la Cité du Vatican.
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"Le consumérisme a volé Noël"
De CNA (Catholic News Agency) :
Le pape François : "Le consumérisme a volé Noël".
Cité du Vatican, 20 déc 2020 (CNA) - Le pape François a conseillé aux catholiques, dimanche, de ne pas perdre de temps à se plaindre des restrictions concernant les coronavirus, mais de se concentrer plutôt sur l'aide aux personnes dans le besoin.S'exprimant depuis une fenêtre donnant sur la place Saint-Pierre le 20 décembre, le pape a encouragé les gens à imiter le "oui" de la Vierge Marie à Dieu lors de l'Annonciation.
"Quel est donc le "oui" que nous pouvons dire ?" a-t-il demandé. "Au lieu de nous plaindre en ces temps difficiles de ce que la pandémie nous empêche de faire, faisons quelque chose pour quelqu'un qui a moins : pas un énième cadeau pour nous-mêmes et nos amis, mais pour une personne dans le besoin à laquelle personne ne pense !
Il a dit qu'il souhaitait donner un autre conseil : pour que Jésus naisse en nous, nous devons consacrer du temps à la prière.
"Ne nous laissons pas emporter par le consumérisme. Ah, je dois acheter des cadeaux, je dois faire ceci et cela". Cette frénésie de faire des choses, de plus en plus. C'est Jésus qui est important", a-t-il souligné.
"Le consumérisme, frères et sœurs, a volé Noël. Le consumérisme ne se trouve pas dans la crèche de Bethléem : il y a la réalité, la pauvreté, l'amour. Préparons nos cœurs à être comme ceux de Marie : libres du mal, accueillants, prêts à recevoir Dieu".
Dans son discours de l'Angélus, le pape a médité la lecture de l'Évangile du quatrième dimanche de l'Avent, le dernier dimanche avant Noël, qui décrit la rencontre de Marie avec l'ange Gabriel (Luc 1, 26-38).
Il a noté que l'ange a dit à Marie de se réjouir parce qu'elle allait concevoir un fils et l'appeler Jésus.
Il a dit : "Cela semble être une annonce de joie pure, destinée à rendre la Vierge heureuse. Parmi les femmes de cette époque, quelle femme ne rêvait pas de devenir la mère du Messie ?"
"Mais avec la joie, ces mots annoncent à Marie une grande épreuve. Pourquoi ? Parce qu'à ce moment-là, elle était "fiancée" à Joseph. Dans une telle situation, la loi de Moïse stipulait qu'il ne devait y avoir ni relations ni cohabitation. Par conséquent, en ayant un fils, Marie aurait transgressé la Loi, et le châtiment pour les femmes était terrible : la lapidation était envisagée".
Dire "oui" à Dieu était donc une décision de vie ou de mort pour Marie, a dit le pape.
"Certes, le message divin aurait rempli le cœur de Marie de lumière et de force ; néanmoins, elle s'est trouvée face à une décision cruciale : dire "oui" à Dieu, en risquant tout, même sa vie, ou décliner l'invitation et continuer sa vie ordinaire".
Le pape a rappelé que Marie a répondu en disant "Qu'il me soit fait selon ta parole" (Lc 1, 38).
"Mais dans la langue dans laquelle l'Évangile est écrit, il ne s'agit pas simplement de "laisser faire". L'expression indique un fort désir, elle indique la volonté que quelque chose arrive", a-t-il dit.
En d'autres termes, Marie ne dit pas : "S'il faut que cela arrive, qu'il arrive... s'il ne peut en être autrement..." Ce n'est pas de la résignation. Non, elle n'exprime pas une acceptation faible et soumise, mais elle exprime un désir fort, un désir vivace".
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O Oriens, splendor lucis aeternae et sol iustitiae
O ORIENS, splendor lucis aeternae et sol iustitiae:
veni et illumina sedentem in tenebris et umbra mortis.Ô Astre montant (Zacharie 3, 8; Jérémie 23, 5), splendeur de la lumière éternelle (Sagesse 7, 26) etsoleil de justice (Malachie 3, 20): viens éclairer ceux qui se trouvent dans les ténèbres et dans l’ombre de la mort (Isaïe 9, 1; Luc 1, 79).
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Que faire lorsque les “fondamentaux” se mettent à vaciller ?
D’après Armin Schwibach, à propos du cardinal Brandmüller, sur ProLiturgia.org :
Que faire lorsque les “fondamentaux” se mettent à vaciller ?
Observons le cardinal Brandmüller au travail. Et d’abord regardons son bureau. Sous ses armoiries est inscrit : « Ignem veni mittere in terram et quid volo si accendatur », c’est-à-dire « Je suis venu apporter un feu sur la terre, et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé ! » (Lc, 12, 49). Et de fait, la flamme ne quitte jamais le cardinal ; plus précisément la flamme de sa mission pastorale.
Ce même verset de l’Evangile de Saint Luc avait été choisi par Andrea Pozzo, jésuite et peintre du XVIIe siècle. Le fondateur de l’ordre des Jésuites lui-même, Saint Ignace de Loyola, y tenait beaucoup. Il s’agit d’une rencontre, d’une “coincidentia”, d’une parole évoquant pour le cardinal comme un pont entre les temps anciens et les temps nouveaux. A travers ces paroles, Jésus parlait aux siens de son destin futur : il pressentait la manière dont ce destin devrait s’accomplir.
Le cardinal écrit toujours à la main, avec un crayon à papier soigneusement taillé, sur un papier de qualité. Ses manuscrits doivent ensuite être numérisés : pour cela il dispose d’une aide. Le numérique a toutefois ouvert un univers à cet homme cultivé : à 92 ans, le cardinal est un “user” qui surfe sur le net comme s’il avait grandi avec cette technologie. Mais composer un texte directement sur un ordinateur n’est pas vraiment sa tasse de thé ; le cardinal travaille donc de façon “classique”, un œil toujours attiré par la croix suspendue là, devant lui. Parfois, des mouettes s’aventurent jusque devant sa fenêtre pour le regarder travailler. Le cardinal, comme il se doit pour un des plus éminents spécialiste de l’histoire de l’Eglise, vit dans sa bibliothèque.
Les temps difficiles que nous vivons, difficiles aussi pour l’Eglise d’où semblent disparues toute idée de beauté, de fête et de célébration, ces temps de pandémie, n’ont pas eu raison du cardinal : il poursuit sa réflexion sur le présent et le futur. Et dans le flux constant des informations qui nous arrivent de partout, la réflexion le mène à une œuvre personnelle abondante et prophétique car essentiellement réaliste. Un véritable message pastoral.
Mais laissons-lui la parole :
Depuis quelques temps déjà, dans l’Eglise d’Occident tout au moins, n’émerge plus aucune voix épiscopale capable d’indiquer la route à suivre. Mis à part au sujet de l’éternel thème des abus sexuels - thème écœurant s’il en est - ne règne plus qu’un tonitruant “silence des agneaux” (d’après le film des années 1980). Ou plutôt le “silence des bergers”, pendant que les agneaux, inquiets, errent un peu partout, espérant peut-être toujours, de la part de leurs pasteurs, une parole forte proclamant la foi catholique. En attendant, dans nos régions, l’Eglise prend feu, comme la charpente de Notre-Dame de Paris. Les fidèles quittent l’Eglise en nombre croissant, et pas seulement à cause du virus ! La faible fréquentation des célébrations religieuses reflète l’indifférence d’au moins 90% de ceux qui se disent encore catholiques. Le thème de l’Eglise catholique n’a plus sa place dans nos préoccupations journalières. Dans certains pays, comme en Allemagne, ne demeure plus que la source jaillissante de l’impôt dû à l’Eglise qui rassure - mais pour combien de temps encore ? - l’appareil ecclésial. -
L'annonce de la naissance de Jésus faite à Joseph (feuillet pour le temps du confinement)
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Les trente ans d'un mensuel exemplaire
De Jacques de Guillebon sur le site de La Nef qui, pour son trentième anniversaire, nous offre gratuitement l'accès à son numéro de décembre (en pdf):
La Nef souffle ses trente bougies
La Nef c’est d’abord un homme. Ou plutôt deux. Jésus et Christophe Geffroy. Magnifique attelage, que demande le peuple ?
Tout commence, je crois, quand, après les sacres illicites de 1988, lorsque Mgr Lefebvre ayant ordonné quatre évêques pour lui succéder se met en porte-à-faux de Rome, un jeune homme fraîchement converti et qui se sent une vocation de journaliste malgré sa formation d’ingénieur se met en tête de lancer, quasiment seul, un organe de presse catholique, d’esprit traditionnel dans la fidélité au Magistère. Ou pour reprendre ses mots plus exacts : « dont l’un des charismes serait de défendre d’une manière non exclusive le maintien des formes liturgiques antérieures à la réforme de 1969 » (in La Nef, n°100, décembre 1999).
Ainsi, ni une, ni deux, en décembre 1990, il y a trente ans, Christophe Geffroy, sa femme, et un disciple du nom de Thomas Grimaux, lançaient sur le marché un mensuel à la couverture monochrome et au logo en friselis, sur quoi flottait fièrement La Nef, c’est-à-dire le navire de Pierre survivant à la tempête, soulignée de la magnifique phrase du Christ de saint Jean : « Il y a des demeures nombreuses dans la maison de mon père » (Jn 14, 2). Dans l’une de ces demeures, on s’en doute, se trouvaient les catholiques attachés à ce qui deviendra la forme extraordinaire de l’unique rite romain, quand Benoît XVI aura enfin mis bon ordre à la querelle, et c’était d’eux que Christophe Geffroy et son journal se firent notamment les porte-parole – La Nef ayant toujours plaidé pour les deux formes liturgiques et leur paisible cohabitation, se voulant un pont entre des mondes qui s’ignoraient alors. Incroyable temps et rude époque que celle de ces débats minutieux, non seulement sur le rite mais encore et surtout sur les échappées de Vatican II, notamment sur la liberté religieuse, qui aura vu une génération entière de catholiques, surtout en France, à la suite de Mgr Lefebvre, s’écharper et pour certains rester fidèles au pape, pour d’autres s’en éloigner, quitte à y revenir. Formidable période dont sont demeurées quelques cicatrices, quoique le temps ait fait son œuvre, et que des imprécisions eussent depuis été reformulées, des quiproquos levés, des contradictions résolues, formidable période que La Nef, à la suite de son capitaine, traversa avec fougue, courage, et dans une quête rare de la vérité.
Car La Nef n’a jamais été seulement ça, si l’on ose dire, quoique ce fût déjà beaucoup mais qui l’aurait condamnée à épuiser rapidement son sujet : La Nef donc a aussi été, et demeure, un merveilleux lieu de débat, où côtoyant les profonds pères abbés des grandes abbayes bénédictines, cisterciennes ou autres de notre temps, des intellectuels, des écrivains, des politiques, des cardinaux, dont le moins célèbre n’est pas Joseph Ratzinger, firent et font vivre la pensée, à travers les vicissitudes du temps.
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Crèche de l'église du Saint-Sacrement à Liège : l'annonce faite à Marie (feuillet pour le temps du confinement)
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Crèche de l'église de Saint-Sacrement à Liège : l'annonce à Zacharie (feuillet pour le temps du confinement)
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Arlon : une célébration en "drive-in" pour Noël
De Vatican News :
Une messe drive-in à Arlon pour Noël
Combiner respect des règles sanitaires anti-covid et volonté d'offrir la communion aux fidèles à Noël : la paroisse Saint-Martin d'Arlon, en Belgique, a décidé d'organiser une célébration «drive-in» pour permettre au plus grand nombre possible de personnes d'assister à la messe du 24 décembre.
Ce n'est certes pas une nouveauté, mais pour une messe de Noël c'est sans doute une première, en tout cas en Belgique. Les autorités limitent à quinze personnes le nombre de fidèles pouvant assister à la messe à cause de la pandémie de covid-19, ce qui est très peu. L'équipe pastorale de Saint-Martin, à Arlon propose donc une célébration de Noël en mode «drive-in» accueillant sur un parking un maximum de deux cents véhicules, comme l'indique Cathobel.
Vitres fermées, les occupants des voitures écouteront la messe à la radio à 18h. Le doyen Pascal Roger célébrera la messe sur une estrade ou une remorque de camion face aux véhicules stationnés. La communion sera donnée aux fidèles par la vitre précise le portail de l'épiscopat belge. Son prévus également pour animer l'office, des choristes et des musiciens, ainsi qu'une crèche vivante.
Une messe exceptionnelle
«Quand on suit la messe à la télévision, même si on est en communion avec les autres, nous sommes tout seul. Or dans les célébrations chrétiennes, c’est quand même important de vivre quelque chose ensemble. La communauté est rassemblée. C’est ce qu’on a recherché en organisant cette messe,» souligne Karine Burnotte, assistante paroissiale, citée par Cathobel.
Si cette célébration n'est pas une première, l'expérience ayant été menée en France au mois de mai et aux États-Unis, elle ne sera pas répétée à Arlon en raison de la lourdeur de l'organisation. Mais cela permettra aux paroissiens de Saint-Martin de célébrer la venue du Seigneur tous ensemble mais à distance.
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"Dieu existe, je l'ai rencontré"
De KTO :
Jean-Marie Twanbazemungu "Dieu existe, je l’ai rencontré"
15/12/2020
Né dans une famille catholique pratiquante et une maman très fervente, le rwandais Jean-Marie Twanbazemungu se plonge dans la Bible à 12 ans et la lit de bout en bout. Il y découvre des histoires d’hommes, des vies proches de la sienne. Plus grand, à la lecture du Nouveau Testament, il aspire à vivre lui aussi auprès du Christ. Mais un jour, son père se fait assassiner pour des questions d’héritage. Où est le Dieu vengeur ? Comment peut-il me demander de pardonner ? Le jeune homme ne trouve plus le sommeil. La tristesse grandit en lui et il s’éloigne de Dieu. A ce moment, Dieu lui fait signe... Enregistré en février 2020 au Forum d’Hiver à Paray-le-Monial (Bourgogne).
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Le nouvel archevêque de Lyon : "Nous ne sommes pas là pour gérer la fermeture de l’usine mais pour annoncer le Christ qui vient sauver le monde !"
Du site de Famille Chrétienne :
16 décembre 2020
Mgr Olivier de Germay à Lyon : "Je ne sais pas ce qui m’attend"
À vue humaine, cela peut paraître fou. Mais le jour de mon ordination, j’ai remis ma vie dans les mains du Seigneur. J’ai choisi de me laisser guider par lui, d’être disponible pour la mission. En 2012, lorsque le nonce m’a dit que le Pape m’avait nommé évêque de Corse, j’ai dit oui tout de suite. Cette année, en rencontrant le nonce, j’étais dans le même état d’esprit. Mais j’avoue avoir été tellement surpris de sa demande, que j’ai mis 24 heures avant de donner ma réponse. Je ne sais pas ce qui m’attend. Des épreuves ou de grandes joies ? L’important c’est de faire la volonté du Seigneur.
En devenant Primat des Gaules, c’est une histoire et une tradition dont vous allez hériter, dans quelle démarche vous inscrivez-vous ?
Le christianisme à Lyon est très ancien. S’inscrire dans cette tradition est un honneur ; c’est aussi une responsabilité qui m’impressionne. J’essaierai de me laisser guider par l’Esprit Saint, lui qui fait toutes choses nouvelles !
Et peut-être aussi par Saint Irénée ? Le connaissez-vous et vous inspire-t-il ?
J’ai lu des choses sur saint Pothin et les premiers martyrs de Lyon. Je découvre effectivement la vie de saint Irénée, en particulier grâce à une BD ! Son combat contre les gnoses est finalement plutôt d’actualité. Aujourd’hui encore il existe cette tentation de vouloir tout expliquer par une simple connaissance humaine. La science est parfois considérée comme la seule source de vérité, la seule connaissance digne de foi…
Le Primat des Gaules a une responsabilité spirituelle nationale. Vous y avez songé ?
Cela me met la pression ! (rire) Honnêtement il s’agit plus d’un titre honorifique qu’autre chose. Ma priorité sera de me consacrer au diocèse de Lyon. J’aurai également des responsabilités au niveau de la province ecclésiastique. Pour le reste, on verra…
Avez-vous rencontré votre prédécesseur le cardinal Barbarin ?
Je l’ai bien entendu rencontré. Mgr Barbarin m’a parlé avec passion du diocèse de Lyon. On sent qu’il s’est beaucoup investi dans cette mission. Nous avons évoqué un certain nombre de dossiers en cours. J’ai été impressionné par le dynamisme de ce diocèse ! Je pense par exemple à la pastorale des jeunes, aux initiatives en faveur des plus pauvres, aux missions d’évangélisation, aux entretiens de Valpré, etc. On ne peut évidemment pas réduire l’épiscopat du cardinal Barbarin aux affaires douloureuses qui ont eu lieu ces dernières années, même si c’est une réalité à prendre en compte.
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