Spiritualité - Page 218
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Entourer ma cathédrale de prières pour la fin de l'épidémie et la messe pour tous
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Fête de Notre-Dame de Guadalupe : indulgence plénière élargie et à distance
D'Agnès Pinard Legry sur Aleteia.org :
Une indulgence plénière à ceux qui fêtent Notre-Dame de Guadalupe
11/12/20
La basilique Notre-Dame de Guadalupe (Mexique) étant fermée en raison de la crise sanitaire, le pape François accorde l’indulgence plénière aux fidèles ne pouvant effectuer le pèlerinage du 12 décembre mais aussi aux « catholiques du monde entier se joignant à la célébration en adhérant aux exigences de l’indulgence ».
C’est une indulgence plénière élargie et à distance que vont pouvoir obtenir les fidèles catholiques à l’occasion de la fête de Notre-Dame de Guadalupe ce samedi 12 décembre. Les millions de fidèles qui affluent normalement chaque année à la basilique Notre-Dame de Guadalupe, au Mexique, aux alentours du 12 décembre ne pourront pas s’y rendre cette année, la basilique ayant fermé ses portes en raison du contexte sanitaire. Mais cela ne les empêchera pas de recevoir les grâces liées à une telle démarche.
« À l’occasion du 125e anniversaire du couronnement canonique de la Vierge de Guadalupe, l’indulgence plénière est accordée à tous les fidèles n’ayant pas pu effectuer le pèlerinage physique en la Basilique nationale en raison de l’épidémie de Covid, et qui lui substitue un acte de miséricorde restant à la maison, vénérant une image sacrée de Notre-Dame de Guadalupe et, surtout, en suivant les célébrations par le biais des moyens de télécommunications (radio, télévision, « streaming live » et « diffusion ») », indique ainsi le décret du Grand Pénitencier apostolique, signé au nom du Saint-Père par le cardinal Mauro Piacenza, pénitencier majeur. Cette célébration, Aleteia vous propose de la suivre en direct grâce à la chaîne YouTube du sanctuaire.
Patronne des Amériques, Notre-Dame de Guadalupe est particulièrement aimée des Mexicains. Mais elle touche le cœur de nombreux fidèles à travers le monde. Ainsi, « conscient que la dévotion à notre Madone brune va au-delà de nos frontières, le Saint-Père a jugé bon d’offrir cette indulgence à tous les fidèles catholiques du monde entier se joignant à notre célébration en adhérant aux exigences de l’indulgence », a indiqué le cardinal Carlos Aguiar Retes, archevêque de Mexico et primat du Mexique.
Pour recevoir cette indulgence outre les conditions habituelles pour y accéder, les fidèles sont invités à préparer un lieu de prière à la Vierge de Guadalupe dans leur foyer et participer avec dévotion à travers les moyens de communication à l’une des messes qui auront lieu dans la basilique Notre-Dame de Guadalupe.
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10 décembre : mémoire de Notre-Dame de Lorette
De Vatican News :
La Bienheureuse Vierge Marie de Lorette inscrite au calendrier romain
Un décret de la Congrégation du Culte divin établit au 10 décembre la mémoire liturgique de la Vierge de Lorette, vénérée et célébrée chaque année par des milliers de pèlerins.Le cardinal Robert Sarah, Préfet de la Congrégation pour le Culte Divin et la discipline des Sacrements a signé un décret inscrivant la Bienheureuse Vierge de Lorette au calendrier romain général. C'est désormais le 10 décembre, jour où Notre-Dame de Lorette est fêtée dans son sanctuaire italien des Marches, que cette mémoire liturgique sera célébrée, rappelle le décret.
Situé non loin de la côte adriatique, le sanctuaire marial de Lorette est célèbre dans le monde entier pour abriter la "Maison sainte", celle où la Vierge Marie reçut l’Annonciation de l’Archange Gabriel.
Le Pape François s'était rendu le 25 mars dernier au sanctuaire de Lorette, jour de la solennité de l’Annonciation du Seigneur. En confiant à la Vierge toutes les vocations, le Saint-Père y avait signé l'exhortation apostolique post-synodale, rédigée suite au synode d'octobre 2018 sur "les jeunes, la foi et le discernement vocationnel".
«Cette célébration aidera tout le monde, en particulier les familles, les jeunes, les religieux et les religieuses, à imiter les vertus de celle qui a été disciple parfaite de l’Évangile, la Vierge Marie qui, en concevant le chef de l’Église, nous a également accueillis chez elle» peut-on lire dans le décret.
En voici la traduction française:
DÉCRET d’inscription de la célébration de la bienheureuse Vierge Marie de Lorette dans le Calendrier Romain Général
La vénération de la Sainte Maison de Lorette a été, depuis le Moyen Âge, à l’origine de ce sanctuaire particulier, fréquenté, encore aujourd’hui, par de nombreux pèlerins pour nourrir leur foi en la Parole de Dieu faite chair pour nous.
Ce sanctuaire rappelle le mystère de l’Incarnation et pousse tous ceux qui le visitent à considérer la plénitude du temps, quand Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme, et à méditer à la fois sur les paroles de l’Ange qui annonce l’Evangile et sur les paroles de Vierge qui a répondu à l'appel divin. Adombrée par le Saint-Esprit, l'humble servante du Seigneur est devenue la maison de Dieu, l'image la plus pure de la sainte Église.
Le sanctuaire susmentionné, étroitement lié au Siège apostolique, loué par les Souverains Pontifes et connu dans le monde entier, a su illustrer de manière excellente au fil du temps, autant que Nazareth en Terre Sainte, les vertus évangéliques de la Sainte Famille.
Dans la Sainte Maison, devant l'effigie de la Mère du Rédempteur et de l'Église, les Saints et les Bienheureux ont répondu à leur vocation, les malades ont demandé la consolation dans la souffrance, le peuple de Dieu a commencé à louer et à supplier Sante Marie avec les Litanies de Lorette, connues dans le monde entier. D’une manière particulière, ceux qui voyagent en avion ont trouvé en elle leur patronne céleste.
En raison de tout cela, le Souverain Pontife François a décrété avec son autorité que la mémoire facultative de la Bienheureuse Vierge Marie de Lorette soit inscrite dans le calendrier romain le 10 décembre, jour de la fête à Lorette, et célébrée chaque année. Cette célébration aidera tout le monde, en particulier les familles, les jeunes, les religieux et les religieuses, à imiter les vertus de celle qui a été disciple parfaite de l’Évangile, la Vierge Marie qui, en concevant le chef de l’Église, nous a également accueillis chez elle.
La nouvelle mémoire doit donc apparaître dans tous les calendriers et livres liturgiques pour la célébration de la Messe et de la Liturgie des Heures; les textes liturgiques relatifs à cette célébration sont joints à ce décret et leurs traductions, approuvées par les Conférences épiscopales, seront publiées après la confirmation de ce Dicastère.
Nonobstant toute disposition contraire.
De la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements, le 7 octobre 2019, mémoire de la Bienheureuse Vierge Marie du Rosaire.
Robert Card. Sarah, Prefet
Arthur Roche, Archevêque Secrétaire
Un Jubilé pour Lorette
Le prochain 8 décembre débutera avec l'ouverture de la Porte Sainte le Jubilé de Lorette, convoqué pour célébrer les 100 ans de la proclamation de Notre-Dame-de-Lorette comme patronne des aviateurs. Cette Année Sainte se tiendra jusqu'au 10 décembre 2020. Ce 1er novembre, jour de la Toussaint, aura lieu la célébration de l'indiction du Jubilé, présidé par Mgr Krystof Nikiel.
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Louer le Saint-Sacrement avec Serge Barrault (feuillet pour le temps du confinement)
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Liberté de culte : y aura-t-il des messes à Noël?
L’arrêt surprise du Conseil d’Etat qui intime au Gouvernement de revoir son régime d’interdiction des cultes, ne fait pas suite à une requête catholique mais israélite. Une fois de plus, comme dirait saint Jean l’Evangéliste, « le salut vient des Juifs »…
S’interrogeant sur le suivi de l’arrêt judiciaire, le site web « Cathobel », organe de presse de l’Episcopat, adopte un ton interrogatif, dans la ligne de la réserve que la Conférence des Evêques a toujours observée depuis le début du confinement :
" En se réveillant ce matin, tout un chacun a cru entendre la bonne nouvelle: il y aura peut-être des messes à Noël. En effet, un arrêt du Conseil d’Etat ordonne au gouvernement de revoir les exceptions à l’interdiction d’exercice des cultes avant le 13 décembre 2020. Les autorités devront donc trouver l’équilibre entre respecter la liberté de culte (droit constitutionnel) et les mesures sanitaires. La prudence reste donc de mise. Analyse d’un possible retournement de situation.
A l’origine de cet arrêt du Conseil d’Etat se trouve une requête en référé introduite par des organisations juives d’Anvers. Il est particulièrement mis en cause l’arrêté ministériel du 28 octobre 2020 portant sur des mesures d’urgence pour limiter la propagation du coronavirus COVID-19’.
Restriction disproportionnée
L’arrêt relève que, dans cet arrêté, l’autorité « n’a même pas prévu la possibilité d’exercer collectivement le culte, à titre exceptionnel et sous conditions, le cas échéant uniquement sur demande avec indication du lieu et du moment ». Il considère dès lors qu’il s’agit d’une restriction disproportionnée de la liberté de culte.
Le Conseil d’Etat a donc ordonné ce 8 décembre 2020, dans son arrêt n° 249.177, que « l’État belge modifie son régime d’interdiction des cultes, à tout le moins provisoirement, de sorte qu’une restriction éventuelle de l’exercice collectif du culte ne soit plus disproportionnée. » De nombreux pratiquants – toutes religions confondues – estiment en effet disproportionné d’être interdits de célébrer leur foi – en communauté restreinte – alors qu’il est à nouveau possible de faire ses courses. L’ultimatum du Conseil d’Etat a été fixé au 13 décembre.
Concertation avant tout
Ceci ne veut pas dire pour autant que les messes reprendront. En effet, le ministre de la justice, Vincent Van Quickenborne, organise ce mercredi à 14 heures une concertation avec les représentants des cultes reconnus afin de trouver « le juste équilibre entre la liberté de culte et la santé publique », selon ses propres mots. En effet, les chiffres de contamination progressent à nouveau. De nombreux spécialistes appellent donc à la plus grande prudence – sans vouloir pour autant durcir davantage les mesures – pour éviter une troisième vague. Ce besoin de concertation est aussi exprimé par les requérants – pour rappel un collectif juif d’Anvers. Cette communauté s’apprête par ailleurs à fêter Hanoukka du 10 au 18 décembre durant laquelle des prières collectives doivent être récitées par dix hommes.
Des mesures qui violent la liberté de culte?
Les requérants évoquent une violation de la liberté religieuse pourtant garantie par la Constitution belge, le Traité européen droits de l’homme ("CEDH”) et la Convention sur les droits civils et politiques (“BUPO”). Ils notent que « la reconnaissance de la liberté de culte faisait partie des principales exigences des insurgés belges en 1830. Cette garantie de la liberté de culte est devenue inviolable lors de la discussion de la Constitution de 1831. »
Estimant que le gouvernement a eu le temps depuis le mois de mars de réfléchir aux mesures, ils dénoncent le manque de proportionnalité des mesures drastiques édictées. L’interdiction pure et simple ne tenant pas compte des protocoles mis en place et consciencieusement appliqués durant la période entre le premier et deuxième confinement.
C’est pourquoi le Conseil d’État ordonne, « à titre de mesure provisoire, que le défendeur remplace, au plus tard le 13 décembre 2020, les articles 15(3) et 15(4), et 17 de l’arrêté ministériel du 28 octobre 2020 concernant ‘les mesures urgentes visant à contrôler la propagation du coronavirus COVID-19’, telle que modifiée par les décrets ministériels du 1er novembre 2020 et le 28 novembre 2020, par des mesures qui ne restreindront pas indûment l’exercice du culte ». Il invite les différentes communautés de foi à « élaborer un nouvel arrangement pour que les services de culte et les cérémonies de mariage religieux puissent avoir lieu à nouveau d’une manière correspondant aux règles de la foi, sous réserve du respect des règles de sécurité strictement nécessaires pour atteindre leur objectif, à savoir prévenir la propagation du Coronavirus ».
Rester prudents
Au vu des contaminations qui semblent à nouveau augmenter, on ne peut que conseiller à chacun de maintenir les plans actuels; à savoir repenser la célébration de Noël en mode confiné. Et, si la bonne nouvelle devait nous arriver que des célébrations puissent se dérouler en communautés, dans les églises, que chacun réfléchisse en âme et conscience sur la meilleure manière de prendre en compte les besoins collectifs et individuels. Affaire à suivre, donc.
Nancy GOETHALS (avec JG) "
Ref. Liberté de culte : y aura-t-il des messes à Noël?
Bref, concluent les auteurs de ce texte, même si elle devait perdre le secours des ordonnances actuelles de son bras séculier, l’Eglise sera bien inspirée en se prescrivant à elle-même la ligne d'un rigoureux auto-confinement...
JPSC
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Chant sacré : la belle performance d'une famille versaillaise sur le plateau de M6
De Domitille Farret d'Astiès sur Aleteia.org :
"La France a un incroyable talent" : la famille Lefèvre en finale !
08/12/20
En lice lors de la demi-finale de "La France a un incroyable talent" diffusée le 8 décembre, la famille Lefèvre a choisi de mettre en valeur le chant sacré. Et le résultat a subjugué le jury.
Et c’est parti pour la finale ! Mardi soir, les huit membres de la famille Lefèvre affrontaient d’autres candidats lors de la demi-finale de « La France a un incroyable talent », devant un jury composé d’Hélène Ségara, Marianne James, Éric Antoine, Sugar Sammy, ainsi que de l’humoriste Issa Doumbia, invité spécial de cette deuxième demi-finale. Et leur prestation stupéfiante leur a valu de décrocher une place en finale.
Pour son deuxième passage, le chœur familial, qui s’est préparé avec David, coach musical, s’est lancé dans un mashup, mixant « Nearer, My God, to Thee », une hymne chrétienne, et le célèbre « Hallelujah » de Leonard Cohen revisité. Une prestation qui a fait mouche, bouleversant complètement le jury bouche bée qui s’est spontanément levé pour les ovationner.
À chaque fois, vous nous décapsulez le cœur. C’est magnifique, bravo !
« J’ai vraiment énormément aimé. Toujours je suis très émue », a applaudi une Marianne James admirative. « Bien évidemment que des groupes vocaux, des octuors, et même plus, on en a souvent entendu avec de très belles partitions. Mais je ne sais pas pourquoi, chez vous, il y a quelques chose en plus. […] Écoutez les Versaillais, à chaque fois, vous nous décapsulez le cœur. C’est magnifique, bravo ! ». « Ce genre de musique, c’est pas censé être ma came », a renchéri Sugar Sammy avec la franchise qu’on lui connaît, confessant avoir ressenti des « frissons ». « Il est hors de question que vous nous quittiez », a conclu Hélène Ségara à la fin de l’émission, signifiant par là aux huit choristes versaillais qu’ils étaient qualifiés pour la finale. Le chant sacré a encore de belles années devant lui.
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Du 8 décembre 2020 au 8 décembre 2021 : une année dédiée à saint Joseph
De Vatican News :
Le Pape décrète une année spéciale dédiée à saint Joseph
Avec la Lettre Apostolique Patris corde (avec un cœur de père), François rappelle le 150e anniversaire de la proclamation de saint Joseph comme Patron de l’Église universelle. À cette occasion, une «année spéciale saint Joseph» se tiendra du 8 décembre 2020 au 8 décembre 2021.Un père aimé, un père dans la tendresse, dans l’obéissance et dans l’accueil, un père au courage créatif, un travailleur, toujours dans l’ombre: ce sont avec ces mots, empreints de tendresse, que le Pape François décrit saint Joseph dans la Lettre apostolique Patris corde, publiée mardi 8 décembre à l’occasion du 150e anniversaire de la proclamation de l’Époux de la Vierge Marie comme Patron de l’Église universelle. C’est en effet par le décret “Quemadmodum Deus”, signé le 8 décembre 1870, que le bienheureux Pie IX a voulu que ce titre soit attribué à saint Joseph. Pour célébrer cet anniversaire, le Souverain pontife décrète une Année spéciale dédiée au père putatif de Jésus.
La pandémie de Covid-19, écrit le Pape, nous fait comprendre l’importance des personnes ordinaires, celles qui, éloignées des projecteurs, font preuve de patience, insufflent l’espérance et veillent à créer une vraie co-responsabilité. À l’image de saint Joseph, «l’homme qui passe inaperçu, l’homme de la présence quotidienne, discrète et cachée», et qui, pourtant, «joue un rôle inégalé dans l’histoire du salut».
Père aimé, tendre et obéissant
Saint Joseph, en effet, a exprimé concrètement sa paternité en ayant «fait de sa vie une oblation de soi, de son cœur et de toute capacité d’amour mise au service du Messie» (Paul VI, homélie, 19 mars 1966). C’est précisément en raison de son «rôle charnière qui unit l’Ancien et le Nouveau testament» qu’il a «toujours été très aimé par le peuple chrétien». En lui, «Jésus a vu la tendresse de Dieu», «celle qui nous fait accueillir notre faiblesse», parce c’est «à travers, et en dépit de notre faiblesse» que se réalise la plus grande partie des desseins de Dieu. «Seule la tendresse nous sauvera de l’œuvre de l’Accusateur», souligne le Saint-Père, et c’est en rencontrant la miséricorde de Dieu, «notamment dans le Sacrement de la Réconciliation, que nous pouvons faire une expérience de vérité et de tendresse», parce que «Dieu ne nous condamne pas, mais nous accueille, nous embrasse, nous soutient, nous pardonne». Joseph est également père dans l’obéissance à Dieu : avec son “fiat”, il sauve Marie et Jésus et enseigne à son Fils à «faire la volonté du Père». Appelé par Dieu à servir la mission de Jésus, «il coopère dans la plénitude du temps au grand mystère de la Rédemption et il est véritablement ministre du salut».
Un père qui accueille la volonté de Dieu et du prochain
Dans le même temps, Joseph est «père dans l’accueil», parce qu’il reçoit Marie «sans conditions préalables», un geste important encore aujourd’hui, «en ce monde où la violence psychologique, verbale et physique envers la femme est patente». L’Époux de Marie est celui qui, confiant dans le Seigneur, accueille dans sa vie des événements qu’il ne comprend pas, laissant de côté ses raisonnements et se réconciliant avec sa propre histoire. La vie spirituelle de Joseph «n’est pas un chemin qui explique, mais un chemin qui accueille», ce qui ne fait pas de lui un «homme passivement résigné» pour autant. Au contraire: «il est fortement et courageusement engagé», car avec la force pleine d’espérance de l’Esprit-saint, Joseph a su faire aussi place «à cette partie contradictoire, inattendue, décevante de l’existence».
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La figure et les enseignements de sainte Hildegarde (Benoît XVI) (feuillet pour le temps du confinement)
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Belgique : un retour des messes avant 2021?
Publiée le 2 décembre, une carte blanche réclamant la reprise du culte en Belgique a réuni plus de 10.000 signatures en à peine deux jours
La veille, les évêques de Belgique demandaient au gouvernement une concertation sur un retour des célébrations religieuses publiques.
Le 7 décembre, sur le site « Cathobel », le Père Tommy Scholtes, s.j., (porte-parole francophone de la Conférence des évêques de Belgique) et l’abbé Benoît de Baenst, (co-auteur de la carte blanche) ont échangé leurs points de vue sur cette question qui anime le monde catholique belge. Le débat était présenté par Manu Van Lier :
La question reste posée de savoir si la conviction de la conférence épiscopale, interlocuteur naturel des autorités gouvernementales, pèsera au moins le même poids que celle du lobby des coiffeurs dont on dit qu’ils pourraient obtenir gain de cause le 18 décembre.
Entretemps les signatures au bas de la carte blanche adressée au Premier Ministre approcheront bientôt le nombre de 15.000…
Ref. un retour des messes avant 2021?
JPSC
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Le pape n'a pas manqué son rendez-vous du 8 décembre place d'Espagne
De Vatican News :
Immaculée Conception: le Pape confie le monde à la Vierge Marie
En ce 8 décembre, le Saint-Père s’est finalement rendu sur la Place d’Espagne au pied de la colonne de l’Immaculée, puis à la Basilique de Sainte Marie Majeure où il a célébré la messe.Il y a quelques jours, la Salle de presse du Saint-Siège avait informé que le Pape François ne se rendrait pas sur la Place d’Espagne cette année pour éviter des rassemblements propices à la propagation du virus. Mais le choix d’un horaire matinal a finalement permis à l’évêque de Rome ne de pas déroger à cette belle tradition.
C’est donc aux aurores et sous une pluie battante qu’il s’est rendu devant la colonne de l’Immaculée Conception et a déposé un bouquet de roses blanches à ses pieds, précise un communiqué de la Salle de presse du Saint-Siège. Durant cet acte de dévotion privé, il s’est «tourné vers elle en prière, afin qu’elle veille avec amour sur Rome et ses habitants, et lui a confié tous ceux qui, dans cette ville et dans le monde, sont affligés par la maladie et le découragement».
Vers 7h15, après avoir quitté la Place d’Espagne sous les applaudissements des pompiers présents, François a gagné la Basilique de Sainte Marie Majeure où il s’est recueilli en prière devant l’icône de la «Salus Populi Romani» (Salut du peuple romain), avant de célébrer la messe dans la chapelle de la Nativité.
La vénération de la Vierge, place d’Espagne, le 8 décembre se déroule d’habitude dans l’après-midi, selon une tradition romaine qui remonte à la moitié du XXe siècle. Le Pape Pie XII avait fait déposer des fleurs au pied de la colonne de l’Immaculée Conception dans les années 1950. Cette œuvre de l’architecte Luigi Poletti (1792-1869) inaugurée en 1857, est un cadeau de Ferdinand II des Deux-Siciles au Pape Pie IX, au terme d’un litige entre le Royaume de Naples et le Saint-Siège.
En 1958, le Pape Jean XXIII se rendit à son tour place d’Espagne, comme le firent après lui, chaque année, tous ses successeurs au siège de Pierre.
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Le 150ème anniversaire de la proclamation de saint Joseph comme patron de l'Eglise universelle
D'Anita Bourdin sur zenit.org :
Le 8 décembre 1870, S. Joseph est proclamé patron de l’Église universelle
Et il y a 30 ans, publication de Redemptoris Custos par Jean-Paul II
On célèbre donc, ce 8 décembre 2020 le 150e anniversaire de cette proclamation, au moment où l’Eglise et le monde traversent une autre période critique notamment en raison de la pandémie.
En 2019, on a fêté les 30 ans de la publication de l’exhortation apostolique de saint Jean-Paul II sur saint Joseph, Redemptoris Custos : le Gardien du Rédempteur.
Le p. Jan Pelczarski, supérieur général des Oblats de saint Joseph, fondés à Asti en 1878 par saint Joseph Marello, rappelle ces deux anniversaires dans un entretien publié par le quotidien catholique italien Avvenire (Enrico Lenzi), le 5 décembre 2020 (avec une traduction de Zenit , Hélène Ginabat).
« Nous traversons un temps marqué par la crise de la foi en Dieu, par la fragilité à laquelle sont exposées les familles et par diverses formes de pauvreté. L’espérance est que notre engagement et l’intercession du patron de l’Église universelle puisse aider à renouveler l’esprit de foi et à créer un monde plus juste et fraternel », déclare le p. Pelczarski.
Une simplicité fascinante
Il cite les encouragements du pape François à sa Congrégation: « Nous trouvons également un stimulant dans les paroles du pape François qui nous a dit, après notre Chapitre général, à l’audience du 30 août 2018 : « J’aime saint Joseph, il est si “puissant” ! Depuis plus de quarante ans, je récite une prière que j’ai trouvée dans un vieux missel français, qui dit de saint Joseph : “ … dont la puissance sait rendre possibles les choses impossibles“. Le pouvoir de saint Joseph. Jamais, jamais il n’a dit non. Nous devons y puiser notre courage ». »
Un congrès a été organisé le week end passé par les Instituts religieux qui s’inspirent de saint Joseph, de façon à « approfondir une lecture christocentrique de sa figure et inviter à invoquer son patronage de celui qui, à son époque, savait accompagner Jésus avec un amour paternel et prendre soin de lui ».
Le p. Tarcisio Stramare, mort cette année de covid-19, disait que « saint Joseph est très aimé mais peu connu »: c’est un bibliste insigne et parmi les plus grands experts de saint Joseph, qui « constatait la réticence d’une certaine théologie vis à vis du Gardien du Rédempteur »: « Dans sa vaste production théologique, il faisait émerger une figure de saint Joseph d’une simplicité fascinante et capable d’interpeller également le croyant d’aujourd’hui. Il ne se lassait pas de souligner le fait que sa vocation se cache dans la lumière du mystère du Verbe incarné et entre les quelques lignes de l’Évangile qui, au passage, tracent les traits essentiels de sa personnalité spirituelle. »