Spiritualité - Page 434
-
BXL, 7 mars : prier au coeur de la ville avec les Fraternités de Jérusalem
Lien permanent Catégories : Au rythme de l'année liturgique, Belgique, Eglise, Foi, Spiritualité 0 commentaire -
La prière pour les nuls – L’adoration : vous allez être transfigurés
Un dossier à lire dans l’hebdomadaire « Famille chrétienne » :
La prière d’adoration est un face-à-face entre l’homme et son Créateur. Cette relation nous transforme, et le monde avec nous. Explications avec Sœur Delphine, qui fait partie du monastère de l’Adoration réparatrice.
Cliquer ici :
La prière d’adoration, c’est quoi ?
Comment adorer Jésus dans l’Eucharistie ?
Lien permanent Catégories : Actualité, Belgique, Foi, Patrimoine religieux, Société, Spiritualité 0 commentaire -
A devenir fou
De notre ami Jean-Pierre Snyers :
A devenir fou
Excusez-moi de vous dire un « truc » tout net: si je ne croyais pas en Dieu, je pense que je serais devenu fou. Vous me direz que je le suis déjà...peut-être, mais ce qui est sûr, c'est que je le serais encore beaucoup plus ; vraiment beaucoup plus. Pourquoi ? Tout simplement parce que quand je prends conscience de toute la souffrance qui existe sur cette terre (tant d'enfants qui meurent de faim, tant de familles endeuillées, tant de malades incurables, tant de pauvres rejetés, tant de citoyens opprimés et, pourquoi ne pas le dire aussi, tant d'animaux qui sont maltraités), eh bien j'en viens à la conclusion que la vie est un cri. Ah, certes, il y en a qui sont heureux, mais peut-on être heureux en sachant que tant d'autres ne le sont pas ? Un jour, Quelqu'un a dit : « Tout ce que vous faites aux plus petits, c'est à Moi que vous le faites ». Superbe ! Oui, mais, quand je fais le bilan de ma vie, qu'ai-je fait de cette parole ? On me dira : même si tu vends tous tes biens pour les donner aux pauvres, tu n'apporteras jamais qu'une goutte d'eau dans l'océan. Hélas, c'est vrai. Même si je ne suis pas dispensé d'apporter cette goutte d'eau, je sais, comme chacun, que je n'arriverai jamais à extirper la souffrance de ce monde. Dès lors, quoi ? Se flinguer ? Se tirer une balle dans le ciboulot ? Eh bien, si j'étais athée, je pense que je le ferais. Seulement, je ne le suis pas. Je crois en un Dieu qui un jour, dans l'éternité, réparera toutes les souffrances et les injustices. Je crois que les humains les plus oubliés et les plus malchanceux sur cette terre seront enfin pleinement heureux et, (même si d'aucuns hausseront les épaules) qu'il me sera donné de retrouver mes chiens, mes chats, mes poules, mes lapins et tous les animaux de la création, dans un univers où tout sera transfiguré dans l'Eternel Amour. Cependant, en attendant ce jour, une question me taraude : qu'ai-je fait et que ferai-je demain pour soulager la souffrance ?
Jean-Pierre Snyers - http://jpsnyers.blogspot.be/
-
Au monastère maronite Saint-Charbel de Bois-Seigneur-Isaac
Lien permanent Catégories : Actualité, Belgique, Eglise, Enseignement - Education, Foi, Spiritualité 0 commentaire -
Cardinaux : le pape n'y va pas par quatre chemins
De Jean-Marie Guénois sur le Figaro :
Le pape François passe un « savon » à ses cardinaux
«Un cardinal entre dans l'Église de Rome, pas dans une cour.» Il faut remonter loin dans l'histoire pour trouver une telle admonestation publique du Pape contre les cardinaux. Et pourtant François l'a fait, dimanche matin, au lendemain de la création de 19 nouveaux cardinaux, lors de son homélie dans la basilique Saint-Pierre, en présence des promus mais aussi de tous les autres cardinaux qui l'ont élu il y a presque un an.
En s'adressant directement aux cardinaux, les yeux dans les yeux, le Pape a lancé: «Jésus n'est pas venu pour nous enseigner les bonnes manières, des manières de salon! Pour cela, il n'y avait pas besoin qu'il descende du Ciel et meure sur la Croix. Le Christ est venu pour nous sauver, pour nous montrer le chemin, l'unique chemin de sortie des sables mouvants du péché, et ce chemin, c'est la miséricorde. Être saints n'est pas un luxe, c'est nécessaire pour le salut du monde.» Puis il a décliné ce qu'il lui apparaît comme la sainteté d'un cardinal: «La sainteté d'un cardinal consiste vraiment en ce supplément d'oblativité gratuite. Par conséquent, aimons ceux qui nous sont hostiles ; bénissons celui qui dit du mal de nous ; saluons d'un sourire celui qui peut-être ne le mérite pas ; n'aspirons pas à nous faire valoir, mais opposons la douceur à la tyrannie ; oublions les humiliations subies. Laissons-nous toujours guider par l'Esprit du Christ, qui s'est sacrifié lui-même sur la Croix, pour que nous puissions être des “canaux” par lesquels s'écoule sa charité. C'est l'attitude, c'est la conduite d'un cardinal.»
Aucune ambiguïté
Enfin, cette charge de François en réponse à cette semaine où les discussions entre cardinaux sur la réforme de l'Église et sur les perspectives concernant les divorcés remariés n'ont pas été tendres: «Le cardinal entre dans l'Église de Rome, il n'entre pas dans une cour. Tous évitons et entraidons-nous pour éviter des habitudes et des comportements de cour: intrigues, bavardages, cercles, favoritismes, préférences. Que notre langage soit celui de l'Évangile, nos attitudes celles des Béatitudes, et notre route celle de la sainteté.»
Si le Pape, en début d'homélie, avait insisté sur la «docilité» des hommes d'Église et de tous les fidèles à «l'Esprit de Dieu trois fois saint» alors que «nous sommes si différents, si égoïstes et orgueilleux», il a donc conclu son homélie par un appel sans ambiguïté - et étonnant si peu de temps après son élection le 13 mars 2013 - à «l'unité» des cardinaux mais aussi à leur fidélité: «Chers frères cardinaux, restons unis dans le Christ et entre nous! Je vous demande de me demeurer proches, par la prière, le conseil, la collaboration.»
-
Wisques : un moine au conseil municipal
Nous avons déjà signalé ici Ancien rite et nouveaux horaires pour l’abbaye de Wisques (Nord-Pas-de-Calais) l’essaimage survenu à l’automne dernier, de moines de l’abbaye bénédictine de Fontgombault à nos frontières, à Wisques, près d’Amiens, dans Nord-Pas-de-Calais. Le blog « Salon Beige » apporte quelques nouvelles plus récentes de cette vie locale revivifiée par leur présence :
« Il y a 19 moines à l’abbaye Saint-Paul à Wisques, dont 12 viennent de Fontgombault (il en reste 60 à Fontgombault). Il y a 22 religieuses dans l’abbaye Notre-Dame, voisine de quelques centaines de mètres. Sur les 204 électeurs de Wisques, cela représente 20% de religieux. Il y a donc 1 moine qui siège au conseil municipal wisquois. Gérard Wyckaërt, le maire, explique :
« Nous essayons d’avoir la représentation la plus correcte possible de la population. Or, nous avons deux abbayes. Il est donc logique d’avoir un de leurs représentants parmi nous ».
"Le père Yves Dissaux, qui représente l’abbaye au conseil, ne sera plus candidat en mars. Cette fois, c’est le père Éric Chevreau, un des 12 arrivés de Fontgombault, qui le sera. L’élection probable de ce moine issu de l’abbaye de l’Indre n’inquiète pas du tout le maire.
« Cela ne me gêne pas que ce soit quelqu’un de Fontgombault. Chacun sait qu’auconseil, on travaille pour la commune. Et personne ne fait état de ses opinions politiques. »
Réf. Wisques : un moine au conseil municipal
JPSC
-
Confession : le pape tape sur le clou
Lors de l'audience du mercredi à la place Saint-Pierre, le Pape François a encouragé les fidèles à fréquenter le sacrement du pardon, la confession: "N’ayez pas peur de la confession", “Ne perdez plus un jour, soyez courageux et allez-y" ,“Quand me suis-je confessé pour la dernière fois ? "
« Cité du Vatican, 19 février 2014 (VIS).
Le Pape François a consacré la catéchèse de l'audience générale tenue Place St.Pierre au sacrement de la pénitence et de la réconciliation: Nous ne pouvons pas, a-t-il dit, "nous administrer le pardon de nos propres péchés. Le pardon ne peut être le fruit de nos efforts car il ne peut venir que de l'Esprit, qui nous enveloppe de la miséricorde et de la grâce qui sourdent perpétuellement des blessures du Crucifié. C'est seulement en nous laissant réconcilier avec Dieu et nos frères dans le Seigneur que nous pouvons trouver la paix véritable".
Confession individuelle
Ce sacrement, a ensuite rappelé le Pape, "est passé d'une forme publique à celle, privée, que nous connaissons. La confession auriculaire ne saurait toutefois faire perdre la valeur ecclésiale du sacrement, qui demeure vitale. En effet la communauté chrétienne est l'espace dans lequel l'Esprit rénove les coeurs dans l'amour de Dieu et des frères, dans lequel il fait de nous tous une chose seule en Jésus-Christ.
La honte et l'humilité
C'est pourquoi il ne suffit pas de demander pardon au Seigneur par nous mêmes, et qu'il est nécessaire de recourir humblement à la confession de nos péchés devant un ministre de l'Eglise". Par ailleurs, "le sacerdoce représentent Dieu et la communauté à la fois. Si quelqu'un pense pouvoir se confesseur directement à Dieu, il devrait savoir que ses péchés ont été commis contre ses frères et contre l'Eglise, auxquels il est nécessaire de demander le pardon, même si on a honte. La honte est bienvenue car elle porte à l'humilité... Le prêtre reçoit la confession avec amour et il pardonne au nom de Dieu. Humainement il est bon de parler avec le frère qu'est le prêtre et lui confier ce qu'on a sur le coeur. »
Toujours bienvenus
Se confesser devant Dieu, avec l'Eglise, avec un frère, qu'y a-t-il de meilleur?". Puis le Pape a interpellé l'assemblée en demandant à chacun quand il s'était confessé pour la dernière fois: "Ne perdez plus de temps et vous verrez que Jésus, qui est encore meilleur que les prêtres, vous accueillera avec un grand amour. Soyez courageux et allez vous confesser!... Recourir au sacrement de la réconciliation signifie recevoir une chaleureuse accolade, celle de l'infinie miséricorde du Père... Allons donc tous de l'avant dans cette direction".
Réf. sur le blog du « Suisse Romain » : Plaidoyer du Pape François pour la confession
Rappelons aux Liégeois qu’à Liège-Centre une permanence de confesseurs a été rétablie à l’église Saint-Denis tous les matins du lundi au vendredi(de 10h à 12h, avec la Messe à 11h30) et tous les après-midis du lundi au vendredi (de 15h à 17h). Place Saint-Denis et Rue Cathédrale, 66, 4000 Liège. Citons aussi l’église du Saint-Sacrement, Boulevard d’Avroy 132 à 4000 Liège, confessions tous les mardis de 17h à 18h45 (avec l’adoration eucharistique de 17h00 à 19h00). JPSC
Lien permanent Catégories : Actualité, Belgique, Eglise, Enseignement - Education, Foi, Spiritualité 0 commentaire -
A l’Université de Liège : Mgr Delville a ouvert un nouveau cycle de lunchs débats sur le rôle de l’humanisme chrétien dans la société.
Le nouvel évêque de Liège, Monseigneur Jean-Pierre Delville, a inauguré un nouveau cycle de lunchs débats à l’Université de Liège. Le cycle est organisé par le groupe « éthique sociale » de l’Union des étudiants catholiques, sur le thème « Humanisme chrétien, Travail et Société ».
La conférence de Mgr Delville était intitulée « l’humanisme dans l’engagement social de l’Eglise, hier et aujourd’hui ». Docteur en Philosophe (UCL), théologien (Université grégorienne à Rome) et musicien (prix d’orgue du Conservatoire royal de Liège), Mgr Delville est aussi licencié en histoire de l’Université de Liège. Au moment de sa nomination épiscopale (31 mai 2013), il était professeur ordinaire à l’Université catholique de Louvain, où il enseigna l’histoire du christianisme.
« Deus caritas est » : C’est le lien de l’amour qui constitue l’unicité de Dieu dans l’altérité des personnes trinitaires. À la suite de saint Jean, Benoît XVI, dans sa première encyclique, a développé les conséquences cette affirmation, avec beaucoup d'intelligence et de fraîcheur d’âme.
De là résulte que l’autre, dans la foi, est toujours pour nous le visage de Dieu, même s’il est parfois bien défiguré.
Jésus est formel. Au jour du jugement, lorsque toutes les nations seront rassemblées devant lui, il dira à ceux qui sont à sa droite : « j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ; j’étais nu, et vous m’avez habillé ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi : chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait » Et aux autres : « Allez-vous-en loin de moi, maudits, dans le feu éternel préparé pour le démon et ses anges » (cfr Matthieu, 25, 31-46)
De cette Parole, qui émaille aussi sous d’autres formes tous les textes évangéliques, procède une double démarche : l’amour inconditionnel des pauvres, quels qu’ils soient, et la recherche de la pauvreté spirituelle qui purifie l’âme. Au fil de son histoire, même peuplée par tous les vices des cercles de l’enfer de Dante, la chrétienté l’a toujours su et exalté cet idéal. C’est ce que nous rappelle d’abord l’orateur.
Mais, au XVIIIe siècle, dans la société occidentale, a pris naissance un profond bouleversement de la condition humaine issu de ce que Paul Hazard a appelé « la crise de la conscience européenne » : la révolution des lumières philosophiques et celle de l’industrialisation qui s’en suivirent ont introduit dans la vie sociale une rupture inédite, exaltant la liberté de l’homme pour mieux l’asservir. Aux idéologies contradictoires qui l’expriment et ambitionnent de tenir lieu de religion à l’ère du progrès industriel et technique, l’Eglise a opposé une doctrine sociale tirée de l’Evangile. Monseigneur Delville nous montre en quoi il ne s’agit pas d’une idéologie de plus.
JPSC
On lira ci-dessous la transcription in extenso de l’enregistrement de sa conférence (les intertitres sont de notre fait) :
-
Le secret de Padre Pio
Le secret de Padre Pio
Auteur : Antonio Socci Editeur : TEQUI Paru en : juin 2013 Prix :
22 €
Présentation de l'éditeur :
Résumé :
Le 13 mai 1981, Ali Agca tire sur Jean-Paul II. C’est un excellent tireur et pourtant cet assassinat échoue. Le tueur turc révèle alors : « (...) à côté de moi, il y avait une sœur qui, à un certain moment, m’a pris le bras droit, c’est pourquoi je n’ai pu continuer à tirer. Autrement, j’aurais tué le Pape. »
Antonio Socci, en lisant ces mots, est saisi : qui est cette sœur ? Il mène alors l’enquête et remonte à sœur Rita, fille spirituelle de Padre Pio. Comment obtint-elle le « salut » d’un grand pape ? Quel sens donner aux nombreux charismes de Padre Pio (1887-1968) - miracles, guérisons, conversions d’ennemis de l’Église, stigmates - et à ceux de ses fils spirituels, qui rayonnent maintenant dans le monde entier ?
Ce livre nous ouvre à la réalité spirituelle où toute contribution invisible, telle que la prière, la confiance en Dieu, le sacrifice, etc., a une répercussion dans le monde visible, pouvant avoir un impact historique et une valeur rédemptrice.
Cet ouvrage est un reportage vivant et bouleversant sur celui qui a ému l’Église universelle durant trois générations, arrachant au Ciel des grâces innombrables pour les souffrants et pour l’Église. Nourri de témoignages, de révélations des disciples de Padre Pio, il est une référence incontournable pour s’approcher du mystère de la souffrance, qui peut devenir signe authentique de l’amour vrai, comme nous l’a rappelé récemment le Pape François.
Aujourd’hui encore, Padre Pio agit, intercède. Il poursuit sa mission, rendant visibles l’amour et la gloire du Christ toujours victorieux du mal.
L’auteur
Antonio Socci est un journaliste catholique italien, originaire de Sienne. Il travaille aujourd’hui pour la Rai (radiotélévision italienne) et dirige l’École supérieure de journalisme de Pérouse. Il a publié de nombreux ouvrages, dont I segreti di Karol Wojtyla (Les secrets de Karol Wojtyla, Rizzoli). Son ouvrage Il segreto di Padre Pio s’est vendu à 50 000 exemplaires en Italie.
-
Le buzz du pape autour de la liturgie traditionnelle
Comme nous l'avons relaté ici La liturgie traditionnelle : une mode ? les évêques de la République Tchèque ont fait leurs visites « ad limina » à Rome et, à cette occasion, Mgr Jan Graubner, Archevêque d’Olomouc, a interrogé le pape François au sujet de la « forme extraordinaire » de la Messe.
Dans une assez longue déclaration, ce dernier a répondu que s'il comprenait les fidèles des anciennes générations qui souhaitent revenir à ce qu’ils avaient connu, il ne pouvait par contre pas comprendre les jeunes qui s’attachaient à cette forme :
« Lorsque je cherche en profondeur, je vois qu’il s’agit là d’une mode. Et s’il ne s’agit que d’une mode, il ne faut pas y porter davantage d’attention. Il est juste nécessaire de faire preuve de patience et de délicatesse avec ces personnes qui sont attachées à une certaine mode. Cependant, je considère qu’il est très important d’étudier les choses en profondeur ; car si nous ne le faisons pas, alors aucune liturgie, qu’elle soit dans cette forme ou dans une autre, ne pourra nous sauver ».
La liturgie, une simple affaire de mode, vraiment ? sur son site « Pro Liturgia », Denis Crouan (lui-même cependant adepte de la nouvelle forme de la messe) rétorque :
« Lorsqu’il était archevêque de Buenos Aires, Mgr Bergoglio a dû recevoir la Lettre que Benoît XVI avait envoyée à tous les évêques pour leur expliquer le sens du motu proprio « Summorum pontificum ». Or dans cette Lettre se trouve un passage qui explique pourquoi des fidèles de tous âges se sont tournés vers la liturgie ancienne qu’on appelle « forme extraordinaire » du rite romain : « Cela s’est produit - écrit Benoît XVI - avant tout parce qu’en de nombreux endroits on ne célébrait pas fidèlement selon les prescriptions du nouveau Missel ; au contraire, celui-ci finissait par être interprété comme une autorisation, voire même une obligation de créativité ; cette créativité a souvent porté à des déformations de la liturgie à la limite du supportable. Je parle d’expérience, parce que j’ai vécu moi aussi cette période, avec toutes ses attentes et ses confusions. Et j’ai constaté combien les déformations arbitraires de la Liturgie ont profondément blessé des personnes qui étaient totalement enracinées dans la foi de l’Eglise »
-
Le temps de la Septuagésime
Ce dimanche, dans la liturgie traditionnelle, commencent les trois semaines préparatoires au Carême : septagésime, sexagésime, quinquagésime, les ornements violets et les chants sont déjà ceux de la pénitence : plus de gloria ni d’alleluia. Un commentaire monastique de Dom Pius Parsch nous rappelle le sens de cet alleluia qui ne reviendra pas avant la nuit de Pâques :
« Avec la Septuagésime se produit, dans la liturgie, un changement brusque de sentiments; c'est alors que disparait des chants liturgiques un petit motif. Enfants d'un siècle de peu de foi, nous n'en sommes pas frappés; mais le Moyen Age croyant ressentait vivement ce changement: l'Alleluia cesse et nous ne l'entendrons plus que dans la nuit de Pâques.
A la messe, le Roi divin, qui fait son entrée au moment de l'Evangile, n'est plus salué par le chant de l'Alleluia. De même les huit Heures de prière du jour ne commencent plus par l'Alleluia. On le remplace par le chant ou la récitation de cette formule: Louange à toi, Seigneur, Roi de la gloire éternelle. C'est assurément un beau salut; mais ce n'est qu'un supplément qui nous fait deviner toute l'importance que l'Eglise attribue à l'Alleluia.
Lien permanent Catégories : Actualité, Culture, Eglise, liturgie, Patrimoine religieux, Spiritualité 0 commentaire -
Liège, 26 février : veillée de prière avec Louis et Zélie Martin
Le reliquaire des parents de sainte Thérèse de Lisieux, les bienheureux Louis et Zélie Martin, sera l'hôte de l'église Saint-Nicolas (Outremeuse) le mercredi 26 février prochain.
C'est une occasion unique de découvrir sous un autre angle, à travers les joies et les peines de la famille Martin (ils ont perdu 4 enfants en bas âge; Zélie est morte d'un cancer du sein à 46 ans; Louis a dû être interné à la fin de sa vie) les beautés et les difficultés des couples et des familles d'aujourd'hui.
Venez découvrir leur vie ainsi que la puissance de leur intercession. "Les saints sont nos intercesseurs, parce qu'ils nous comprennent." Sûr que Louis et Zélie Martin peuvent comprendre vos difficultés, vos inquiétudes, vos espérances aujourd'hui !
Abbé Jean Pierre PirePour tout renseignement:
Secrétariat Doyenné Liège Rive Droite
Rue Jean d'Outremeuse, 61
4020 - Liège
04 343 26 3517h00 : Accueil du reliquaire
17h10 : Chapelet médité
17h30 : Vêpres
18h00 : Eucharistie
19h00 : Diaporama
19h45 : Conférence par le Père Francis Goossens : Un couple pour les couples d’aujourd’hui
20h45 : Complies
21h00 : Prière libre
(avec sacrement de réconciliation)
22h30 : Fin