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Spiritualité - Page 433

  • Les intentions de prière du pape pour le mois de septembre

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    INTENTIONS DE PRIERE POUR SEPTEMBRE

    L'intention de prière générale du Saint-Père pour septembre est:

    "Pour que les handicapés mentaux reçoivent l'amour et l'aide dont ils ont besoin pour une vie digne".

    Son intention missionnaire est:

    "Pour que, inspirés par la Parole, les chrétiens s'engagent au service des pauvres et de qui souffre".

  • Adsum (un film sur le prêtre)

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    Vu sur le site de la Communauté Saint-Martin:

    JPSC

  • Le catéchisme « Les Trois Blancheurs » fait peau neuve et reçoit l’imprimatur… de Mgr Aillet

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    nouveau-visuel-les-trois-blancheurs-2_article_large (1).jpgLu dans l’hebdomadaire « Famille Chrétienne » :

    Le 29 juin dernier, Mgr Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron a accordé son imprimatur aux deux premiers cycles du parcours catéchétique « Les Trois Blancheurs », une collection co-dirigée par deux prêtres de la Fraternité Saint-Pierre. Elle sort en librairie le 25 août prochain dans une version entièrement modernisée.

    C’est un précieux label. À l’occasion de sa refonte, le parcours catéchétique « Les Trois Blancheurs » (1) a reçu par décret, le 29 juin dernier, l’imprimatur de l’évêque de Bayonne, Lescar et Oloron, Mgr Marc Aillet.

    Délivré par l’évêque, l’imprimatur est un certificat attestant la conformité d’une publication à l’enseignement de l’Église catholique. Elle est obligatoire pour l’édition de tout catéchisme ou tout écrit touchant à l’enseignement catéchétique (can. 827 du Code de droit canonique). En l’absence de ce label, les ouvrages catéchétiques publiés ne peuvent avoir recours à l’appellation officielle de « catéchisme », ce qui peut dissuader les parents ou les catéchistes d’y avoir recours.

    Une collection réputée pour sa solidité

    De pédagogie classique, chaque leçon comporte des questions à mémoriser par cœur. Réputée pour la solidité de son contenu, la collection « Les Trois Blancheurs » est codirigée par deux prêtres de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre, les abbés Jacques Olivier et Alexis Garnier. Conçue à l’origine, en 1997, comme un « complément à la formation catéchétique » par correspondance, elle a très rapidement séduit de nombreuses familles.

    Désormais déclinée en albums richement illustrés et colorés (2), assortis de cahiers d’exercices attrayants, elle s’adresse aux enfants du CP à la Terminale et se divise en 4 cycles. À ce jour, seuls les deux premiers cycles (du CP à la 6e) ont été réactualisés et, à cette occasion, labélisés par l’imprimatur de Mgr Aillet. Ses auteurs travaillent désormais à la refonte des deux derniers cycles à destination des collégiens et lycéens.

    Mgr Marc Aillet : « La transmission de la foi est la vocation première de toute catéchèse »

    -Pour quelles raisons avez-vous donné votre imprimatur à ces six volumes des « Trois blancheurs » ?

    Dans mon diocèse, de nombreuses familles utilisent « Les Trois blancheurs » pour transmettre la foi à leurs enfants. J’ai jugé nécessaire qu’elles aient la certitude que ces documents étaient conformes à la foi et à la morale catholiques, ce qu’atteste l’imprimatur. À la demande de l’un de ses auteurs, qui exerce son ministère de prêtre dans mon diocèse, j’ai pris connaissance du contenu de ce parcours catéchétique avant de le transmettre pour avis à la Commission épiscopale de la catéchèse et du catéchuménat (CECC). J’ai ensuite transmis aux auteurs de cette collection le rapport d'expertise remis à la CECC par le Service national catéchèse et catéchuménat pour correction. Après avoir vérifié que les modifications demandées avaient bien été prises en compte, j’ai pris la décision d’accorder mon imprimatur à ces ouvrages.

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  • Incontournable, la Croix (22e dimanche du temps ordinaire)

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    Du Frère Pavel Syssoev o.p. (Dominicains de Bordeaux)
    Qu’il prenne sa croix et me suive…
    Incontournable, la Croix. Pas d’autre voie pour suivre le Christ. « Tu es le Messie ». Il leur défendit alors vivement de parler de lui à personne. Et, pour la première fois, il leur enseigna qu’il fallait que le Fils de l’homme souffre beaucoup… Jésus disait cela ouvertement. Ma royauté, je vous défends d’en parler pour instant, mais la Croix, la Croix – parlons-en. Pierre lui barre le passage. Que cela ne t’advienne pas, Seigneur ! Que cela ne nous advienne ! Un cœur généreux, magnanime. Son Maître ne doit pas souffrir. Nous ne devons pas souffrir, car Pierre entrevoit avec justesse que si le Christ établit son Règne par sa mort sur une croix, nous ne pourrons pas y accéder autrement. La réponse de Jésus, nette et tranchée : « Passe derrière moi, Satan ! Tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes ».
    A quoi le Christ reconnait-il la marque de Satan ? Au goût de la possession et de la volonté propre. Tout selon mon désir, tout selon ma mesure. La royauté et la loi, l’ordre que j’impose aux éléments, au monde, à mon prochain - tout me sera soumis. Je m’appartiens ! Le monde m’appartient ! Il n’y a pas de place pour la Croix ici. Vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal.
    Le Christ, lui, ne cherche pas à être comme Dieu. Lui, étant de condition divine, se dépouille avec une générosité sans réserve jusqu’à déposer sa vie. Non pas volonté, mais la tienne ! Par amour du Père, par amour pour nous, il se perd, certes, mais c’est ainsi qu’il nous sauve.
    Celui qui m’aime, qu’il me suive ! Si quelqu’un veut marcher derrière moi, qu’il renonce à lui-même… Il y a quelque chose de vertigineux dans ce « si quelqu’un veut ». Si tu veux être avec moi. Si seulement tu veux marcher à ma suite. Si tu veux être là, où je suis, alors renonce à toi-même. Le prince de ce monde s’impose. Dieu se propose. La toute-puissance de Dieu suscite la liberté de l’homme, la tyrannie usurpatoire du démon le réduit en esclavage.
    Si quelqu’un veut marcher derrière moi, qu’il renonce à lui-même… C’est à tous que le Christ s’adresse. Aux apôtres, aux disciples, à la foule, et à travers les âges à la multitude que nul ne peut dénombrer. Le salut, et donc la Croix, est pour tous ; non pas pour quelques élus, quelques génies mystiques, mais pour toute âme, car tout toute âme est rachetée par la Croix. Toute existence chrétienne est marquée par la Croix, nulle n’en est privée. Inutile de la chercher, elle s’impose par elle-même. Paradoxalement, la recherche des exploits extraordinaires peut devenir pour nous une fuite de notre croix bien réelle, bien proche, toute banale, et précisément pour cela insupportable. Qu’il prenne sa croix. La sienne propre, l’unique. L’enfant malade, le conjoint difficile à porter, la prière aride, la Cité qui sombre dans la barbarie… Tout proche, tout banal. Ce divin quotidien qui seul peut forger en nous la vie divine.
    Si quelqu’un veut marcher derrière moi, qu’il renonce à lui-même… Celui qui veut sauver sa vie la perdra. Que signifie ici sauver sa vie et donc la perdre ? Refuser tout renoncement, s’obstiner à imposer la volonté propre coute que coute à tout ce qui nous entoure. Dicter sa propre loi sans tenir compte de Dieu, du monde, du prochain – voilà le chemin le plus simple pour transformer sa vie et la vie de ses proches en enfer.
    Celui qui perdra sa vie pour moi et pour l’Evangile la sauvera. Il ne suffit pas de perdre sa vie, pour la sauver. Faut-il encore la perdre pour le Christ, et non pas pour un Christ imaginaire, mais pour son Evangile. Il y a dans l’Evangile des choses qui ne sont pas à notre goût, tout comme la Croix répugne à Pierre. N’est-ce pas précisément cela, la conversion : conformer ses pensées à celles de Dieu et non pas réduire la pensée de Dieu à notre bon plaisir ? Une Croix bien lourde. Une Croix salutaire.
    Incontournable, la Croix. Elle semble obstruer la route vers le bonheur. Comment croire qu’elle est la voie de béatitude ?

    Parce que – notre cœur le sait bien - elle seule est digne de confiance. La Croix seule rend l’Evangile crédible. Pourquoi crois-tu cet homme ? Parce qu’il m’a aimé et s’est livré pour moi. Nul autre ne l’a fait. En lui seul je peux mettre toute ma confiance. Mais attention ! Une fois cette confiance accordée, elle bouleversera toute ma vie. Elle devra s’inscrire dans la multitude d’œuvres, d’actes concrets et simples où la volonté de Dieu passera avant la mienne propre. C’est cela, prendre sa croix jour après jour : sans cesse préférer l’amour de Dieu à ses convoitises. Serait-ce dur et pénible ? Il y a du tragique dans toute vie chrétienne, mais le cœur amoureux cherche à suivre celui qu’il aime, il n’est pas là pour marchander le prix. Comme le disait S. Augustin, celui qui aime comprendra ce que je dis. Suivons le Christ, et lui seul. Dans cette suite, la Croix nous séparera de tout ce qui n’est pas lui. Mais surtout elle nous unira à lui comme rien d’autre. 

    fr. Pavel Syssoev, op

  • Koekelberg, 31 août : veillée de prière aux intentions des Chrétiens d'Orient

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    INVITATION - 31 août 2014 - Koekelberg 

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    Les évêques de Belgique

    vous invitent

    le dimanche 31 août, à 18 heures, 

    à une veillée de prière

    à la Basilique de Koekelberg,

    sur le thème :

    "Chrétiens d’Orient unis aux Chrétiens d’Occident :

    une même foi, une même prière,

    une même solidarité

    pour la vie et la paix en Orient".

    •  

    Venez très nombreux avec vos conjoints, enfants, petits-enfants, amis.

  • Tongre-Notre-Dame (Chièvres), septembre : 233e pèlerinage auprès de Notre-Dame

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     cliquer sur l'image pour accéder aux informations

  • Ni se résigner ni se décourager

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    "Il n’y a plus rien à faire, tout fiche le camp... c’est le sens de l’histoire". Imaginez que Jean-Paul II ait dit cela, où en seraient les pays de l’est ? Si Mandela avait pensé cela, où en serait l’Afrique du Sud ? Quelques semaines après le déclenchement de la Seconde Guerre Mondiale, Pie XII écrivit une encyclique dénonçant si clairement le racisme, la guerre et le totalitarisme qu’elle fut interdite en Allemagne et que les Alliés en larguèrent des milliers d’exemplaires en allemand par avion au-dessus des villes de ce pays (alors qu’on ne dise pas cette contre-vérité que Pie XII ne fit rien contre le nazisme). Pie XII écrivait donc : "Dieu peut tout : il tient en ses mains non seulement la félicité et le sort des peuples, mais aussi les conseils humains ; et du côté qu’il veut, doucement il les incline : les obstacles même sont pour sa toute-puissance des moyens dont il se sert pour modeler les choses et les événements, tourner les esprits et les volontés libres à ses fins très hautes." (Summi Pontificatus, 20 octobre 1939). Nous croyons en un Christ vainqueur du péché et de la mort. Nous croyons qu’aucun homme n’est perdu ; tout homme, toute situation, toute société peut changer et vivre. Ne baissons pas les bras devant le délitement familial, la perte de la foi, la croissance de l’Islamisme, l’accroissement de la pauvreté. (...) Contre le découragement il y a l’espérance chrétienne et l’évangélisation. Relevons la tête, retroussons les manches, prions, croyons et espérons. (source)

  • Nos modernes plaies d'Egypte

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    "Plus que devant une crise de la foi, ne sommes-nous pas devant une crise d'espérance? Celle partout des jeunes devant leur avenir et devant leurs amours; celle, dans certains pays, d'êtres humains à la merci de massacres ou d'exploitations sans fin; celle chez nous et ailleurs des exclus de tout droit. "L'espoir serait-il plus vacillant que le désespoir?" (Françoise Mallet-Joris). Cette absence et ce vide de perspective est là; elle se lit dans les yeux de ceux qui, restés au bord du chemin, nous regardent passer. A coté d'un monde "de l'expansion qui façonne la grande aventure démiurge de l'humanité" se trouve le monde de "la déréliction, où sévissent nos modernes plaies d'Egypte : la faim, l'enfermement, la torture, la terreur, l'exode, l'abêtissement, la désespérance..." (E. Poulat).

    (Ces paroles sont de A. Gesché; il les a prononcées en ouverture d'un colloque tenu à Louvain-la Neuve en 1995 sur "La sagesse, une chance pour l'espérance".) (source)

  • Meeting de Rimini : 800.000 personnes attendues

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    Italie: Ouverture à Rimini de la 35e édition du Meeting pour l’Amitié entre les Peuples

    800’000 personnes sont attendues de 70 pays du monde entier   

    Rimini, 24 août 2014 (Apic) 800’000 personnes en provenance de 70 pays du monde entier sont attendues du 24 au 30 août dans la station balnéaire de Rimini, sur le littoral adriatique, pour la 35e édition du «Meeting pour l’Amitié entre les Peuples». Ce grand raout, à l’initiative du mouvement ecclésial «Communion et Libération», transforme depuis 1980 le paradis italien du farniente en un eldorado mondial de la culture et des rencontres spirituelles, rappelle Radio Vatican.

    La grande manifestation, qui se tient au centre «Rimini Fiera», prévoit cette année plus de 100 rencontres et tables rondes, 12 expositions, 23 spectacles, 17 rendez-vous sportifs et 3’500 m2 d’un espace réservé aux enfants. Elle a pour leitmotiv «Vers les périphéries du monde et de l'existence. Le destin n’a pas laissé l’homme seul».

    Communiquer avec un langage compréhensible les valeurs du christianisme

    Le message envoyé au Meeting par le pape François et écrit en son nom par le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’Etat du Saint-Siège, relève qu’«un monde en transformation rapide demande aux chrétiens d’être disposés à chercher des formes ou des moyens de communiquer avec un langage compréhensible la permanente nouveauté du christianisme».

    Dans cette lettre, rendue publique le 23 août par le Saint-Siège, le souverain pontife invite chacun à «ne jamais perdre le contact avec la réalité » et à «tenir toujours le regard fixé sur l’essentiel».

    Le «Meeting pour l’Amitié entre les Peuples», auquel participent non seulement les milliers de membres du mouvement, mais une foule de personnes intéressées, est une véritable institution en Italie. Chaque année, des personnalités du monde politique, économique ou encore culturel de premier plan y participent. En 1982, le pape Jean Paul II lui-même s’y était rendu.

    Lire la suite sur le site d'APIC

     

  • Marie Reine (22 août)

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    N.Dame couronnée.JPGLa mémoire obligatoire de Marie Reine a été instituée par le pape Pie XII en 1954, 100 ans après la promulgation du dogme de l'Immaculée Conception:

    « (…) L'argument principal sur lequel se fonde la dignité royale de Marie (...) est sans aucun doute sa Maternité Divine. Dans les Livres Saints, en effet, on affirme du Fils qui sera engendré par la Vierge : « Il sera appelé Fils du Très-Haut et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son père, et il régnera dans la maison de Jacob éternellement et son règne n'aura pas de fin » (Luc 1, 32-33) en outre, Marie est proclamée « Mère du Seigneur » (Luc 1, 43). Il s'ensuit logiquement qu'elle-même est Reine, puisqu'elle a donné la vie à un Fils qui, dès l'instant de sa conception, même comme homme, était, à cause de l'union hypostatique de la nature humaine avec le Verbe, Roi et Seigneur de toutes choses. Saint Jean Damascène a donc raison d'écrire : « Elle est vraiment devenue la Souveraine de toute la création au moment où elle devint Mère du Créateur » et l'Archange Gabriel lui-même peut-être appelé le premier héraut de la dignité royale de Marie. Cependant la Bienheureuse Vierge doit être proclamée Reine non seulement à cause de sa Maternité Divine mais aussi parce que selon la volonté de Dieu, elle joua, dans l'oeuvre de notre salut éternel, un rôle des plus éminents. (…) Dans l'accomplissement de la Rédemption, la Très Sainte Vierge fut étroitement associée au Christ (…). En effet, « comme le Christ pour nous avoir rachetés est notre Seigneur et notre Roi à un titre particulier, ainsi la Bienheureuse Vierge est aussi notre Reine et Souveraine à cause de la manière unique dont elle contribua à notre Rédemption, en donnant sa chair à son Fils et en l'offrant volontairement pour nous, désirant, demandant et procurant notre salut d'une manière toute spéciale » (F. SUAREZ, De mysteriis vitae Christi, disp. XXII, sect. II (ed. Vivès, XIX, 327). 

    De ces prémisses, on peut tirer l'argument suivant : dans l'oeuvre du salut spirituel, Marie fut, par la volonté de Dieu, associée au Christ Jésus, principe de salut, et cela d'une manière semblable à celle dont Ève fut associée à Adam, principe de mort, si bien que l'on peut dire de notre Rédemption qu'elle s'effectua selon une certaine "récapitulation" en vertu de laquelle le genre humain, assujetti à la mort par une vierge, se sauve aussi par l'intermédiaire d'une vierge ; en outre on peut dire que cette glorieuse Souveraine fut choisie comme Mère de Dieu précisément « pour être associée à lui dans la rédemption du genre humain » (Pie XI, Auspicatus profecio). Réellement « ce fut elle qui, exempte de toute faute personnelle ou héréditaire, toujours étroitement unie à son Fils, l'a offert sur le Golgotha au Père Éternel, sacrifiant en même temps son amour et ses droits maternels, comme une nouvelle Ève, pour toute la postérité d'Adam, souillée par sa chute misérable » (Mystici Corporis, Pie XII), on pourra donc légitimement en conclure que, comme le Christ, nouvel Adam, est notre Roi parce qu'il est non seulement Fils de Dieu, mais aussi notre Rédempteur, il est également permis d'affirmer, par une certaine analogie, que la Sainte Vierge est Reine, et parce qu'elle est Mère de Dieu et parce que, comme une nouvelle Ève, elle fut, associée au nouvel Adam. 

    Sans doute, seul Jésus-Christ, Dieu et homme, est Roi, au sens plein, propre et absolu du mot ; Marie, toutefois, participe aussi à sa dignité royale, bien que d'une manière limitée et analogique, parce qu'elle est la Mère du Christ Dieu et qu'elle est associée à l'oeuvre du Divin Rédempteur dans sa lutte contre ses ennemis et dans son triomphe remporté sur eux tous. En effet par cette union avec le Christ Roi, Elle atteint une gloire tellement sublime qu'elle dépasse l'excellence de toutes les choses créées : de cette même union avec le Christ, découle la puissance royale qui l'autorise à distribuer les trésors du Royaume du Divin Rédempteur ; enfin cette même union avec le Christ est source de l'efficacité inépuisable de son intercession maternelle auprès du Fils et du Père. Aucun doute par conséquent que la Sainte Vierge ne dépasse en dignité toute la création et n'ait sur tous, après son Fils, la primauté. « Toi enfin - chante Saint Sophrone - tu as dépassé de loin toute créature. Que peut-il exister de plus élevé que cette grâce dont toi seule as bénéficié de par la volonté de Dieu ? » Et Saint Germain va encore plus loin dans la louange : « Ta dignité te met au dessus de toutes les créatures ; ton excellence te rend supérieure aux anges ». Saint Jean Damascène ensuite en vient jusqu'à écrire cette phrase : « La différence entre les serviteurs de Dieu et sa Mère est infinie » (…). 

    Extrait de l’Encyclique de Sa Sainteté le Pape Pie XII « Ad Coeli Reginam » (11 octobre 1954)

  • James Foley : le témoignage de deux journalistes anciens otages détenus avec lui par les islamistes

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    « Le grand reporter d’Europe 1 Didier François est revenu mercredi sur la mort de James Foley, ce journaliste américain que les djihadistes de l’Etat islamique affirment avoir décapité. Ancien otage, Didier François avait été détenu avec lui mais n’avait rien dit par souci de sécurité de son compagnon d’infortune, comme il l'a expliqué dans Europe Midi.

    Un compagnon de cellule. "Pour des raisons évidentes de sécurité, les ravisseurs nous avaient menacé de représailles sur les otages restants si nous nous exprimions là-dessus. Ce n’est pas du tout pour cacher quoique ce soit à nos auditeurs", explique Didier François. "Nous avions bien sûr contacté la famille de James Foley et les autorités américaines. Mais publiquement, nous avions gardé le silence". Après une première rencontre, très rapide, pendant l'été 2013, "nous avons été séparés avant de nous retrouver à nouveau ensemble au mois de septembre, jusqu'à ma libération" au mois d'avril 2014.

    "Un garçon extraordinaire". Le grand reporter d’Europe 1 se souvient de James Foley, avec qui il a passé plus de huit mois. "C’était un garçon extraordinaire, un superbe journaliste, quelqu’un d’extrêmement fort, qui n’a jamais craqué (malgré) des conditions extrêmement difficiles". Didier François raconte qu'il "était agréable de partager avec lui ces longues heures difficiles". "C'était un excellent compagnon de cellule, extrêmement collectif", doté d'un "grand courage". "Il faisait partie de ces prisonniers qui, malgré les interdictions, continuaient à réclamer, toujours pour les autres : du pain quand on avait faim, des tours de toilettes supplémentaires...", se souvient Didier François pour qui James Foley était "l'un des piliers du groupe". Le journaliste a une pensée particulière pour la "famille et les proches" de James Foley", ainsi que pour les "autres otages qui restent, puisque l'Etat islamique revendique dans la vidéo l'enlèvement d'un second journaliste américain".

    Le reporter Didier François a été détenu avec... par Europe1fr


    Les conditions de son enlèvement. Didier François parle d'un "journaliste expérimenté, qui assumait les choix qu'il avait faits". "Il était déjà venu plusieurs fois (en Syrie, ndlr.)", continue le reporter d'Europe 1, qui détaille les conditions de l'enlèvement de James Foley, le 22 novembre 2012. "Il rentrait d'un reportage de plusieurs semaines (dans la région d'Idlib, ndlr.), vers la Turquie. Il s'était arrêté rapidement dans un café internet, dans une ville frontalière, pour envoyer un message à sa rédaction et sa famille", raconte-t-il. "En sortant du café, il a été intercepté par des gens de l'armée islamique" qui l'ont kidnappé.

     >> LIRE AUSSI - Le djihadiste qui a décapité James Foley est britannique

    "Je pense qu'ils avaient décidé de l'exécuter". A son retour en France, Didier François expliquait avoir subi des simulacres d'exécution. James Foley aussi, raconte le grand reporter d'Europe 1, qui se souvient : "une des dernières fois où je l'ai vu avant de partir, ce groupe, qui a le goût du macabre, l'avait fait prendre une pose, crucifié contre un mur". "C'est pour cela que, quand on me demande ce que je pense du motif avancé par les ravisseurs pour l'exécuter, je pense qu'ils avaient décidé de l'exécuter, point", assène-t-il. Les djihadistes ont "ensuite cherché des excuses pour justifier cet assassinat que rien ne justifie" : "ce qui a été donné après comme explications, ne sont que de vaines tentatives d'essayer de masquer leur crime, mais c'est un crime".

     >> LIRE AUSSI - Les Etats-Unis avaient tenté de libérer James Foley  » 

    Ref.http://www.europe1.fr/international/le-journaliste-james-foley-2206701

    Le journaliste français Nicolas Hénin a aussi été otage pendant sept mois avec le reporter James Foley. Après l'exécution de l'Américain, revendiquée par les djihadistes de l'Etat Islamique dans une vidéo, il témoigne pour L'Express. En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/monde/proche-moyen-orient/james-foley-etait-le-souffre-douleur-des-geoliers-mais-il-restait-impassible_1569303.html#ipOupboWc9TRsep4.99

    Dans cette interview, relevons notamment ceci :

    Question : James Foley était-il davantage maltraité que les autres otages?

    Réponse : Oui. Il était vraiment plus maltraité. En fouillant dans son ordinateur, ils ont découvert que son frère travaillait dans l'US Air Force. A cause de cela et en tant qu'Américain, il a eu droit "à un traitement de faveur". Il est devenu le souffre-douleur des geôliers. Il s'en prenait plein la gueule mais il restait impassible. 

    Question : James Foley vous a-t-il dit ce qu'il aurait aimé faire une fois libéré?

    Réponse : Oui, il avait deux envies. Soit bosser au Committee to protect journalists (CPJ). Soit faire du dialogue interreligieux et contribuer au rétablissement de ponts entre les mondes chrétien et musulman. A ce titre, j'ai été révolté de la flambée d'islamophobie sur Twitter après la diffusion de la vidéo de son assassinat. Les mecs qui l'ont tué ont réussi leur coup: renforcer les populismes et les clichés réciproques. C'était contre cela que James voulait justement s'engager. 

     JPSC

  • Le voyage du pape en Corée (mise à jour 18/8)

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    Sur Eglise d'Asie :

    Avant de quitter Séoul, le pape prie pour le « pardon » au sein de « l’unique peuple » coréen

    • Dernière étape de son séjour en Corée du Sud, le pape François a présidé une messe pour la « réconciliation » de la péninsule, dans la cathédrale Myeongdong de Séoul, dans la matinée du 18 août 2014...

    A Haemi, le pape demande aux jeunes d’Asie de bâtir une Eglise « plus sainte, plus missionnaire et humble »

    • Le 17 août 2014, au quatrième et avant-dernier jour de sa visite en Corée du Sud, à Haemi, le pape François a célébré la messe devant plus de 50 000 jeunes de Corée et du continent asiatique. Il les...

    Devant les évêques d’Asie, le pape souhaite l’ouverture de relations diplomatiques avec des pays comme la Chine et le Vietnam

    • Lors d’une rencontre avec près de 70 évêques asiatiques à Haemi, le pape François a exprimé avec fermeté le souhait que les pays du continent qui n’ont pas encore de relations diplomatiques avec le ...

    Discours aux religieux : le pape fustige « l’hypocrisie » de ceux qui font vœu de pauvreté et « vivent comme des riches »

    • Le pape François a rencontré quelque 5 000 religieuses et des centaines de religieux coréens qu'il a appelés à un « témoignage joyeux » dans la chasteté, la pauvreté et l’obéissance, au village comm...

    Visite émouvante du pape François dans un centre pour personnes handicapées à Kkottongnae

    • Pour le troisième jour de sa visite en Corée du Sud, après avoir présidé la messe de béatification de 124 martyrs à Séoul , le pape François s’est rendu dans l’après-midi du 16 août 2014 dans un ce...

    En béatifiant 124 martyrs, le pape exhorte les fidèles à suivre le Christ plutôt que « le monde »

    • Le pape François a célébré la béatification de 124 martyrs coréens des XVIIIème et XIXème siècles le 16 août 2014 au centre de Séoul, devant quelque 800 000 fidèles. A cette occasion, il a appelé l...

    Aux jeunes d’Asie, le pape demande d’être missionnaires dans un « désert spirituel » croissant

    • Au deuxième jour de sa visite en Corée du Sud, le pape François a rencontré les quelque 6 000 participants aux VIèmes Journées asiatiques de la jeunesse, au sanctuaire de Solmoe, dans l’après-midi d...

    A Daejeon, le pape François fustige « les modèles économiques inhumains » et « la culture de la mort »

    • Célébrant la messe de l’Assomption dans le World Cup Stadium de Daejeon, le 15 août 2014, le pape François a demandé aux chrétiens de s’opposer aux « modèles économiques inhumains » qui créent « de ...