LE MOIS DU ROSAIRE
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SPLENDEURS DU ROSAIRE
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SPLENDEURS DU ROSAIRE
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De Missel.free.fr :
Encore que les Anges Gardiens sont absents de l’index thématique de l’édition française du Catéchisme de l’Eglise catholique, le texte, après avoir affirmé que de l’enfance au trépas, la vie humaine est entourée de leur garde et de leur intercession, cite un passage de l’Adversus Eunomium de saint Basile : Chaque fidèle a à ses côtés un ange comme protecteur et pasteur pour le conduire à la vie.
Sans doute est-il bon de rappeler ici que l’Ange Gardien est une vérité de foi fondée sur l’Ecriture. Dans ses versets 11 et 12, le psaume XC que nous aimons lire à la prière du soir, nous apprend que le Seigneur a prescrit pour nous à ses anges de nous garder dans tous nos chemins et de nous porter sur leurs mains pour que nos pieds ne heurtent quelque pierre. Dans l’évangile selon saint Matthieu, Jésus parle des anges des petits enfants qui voient sans cesse la face de Dieu dans le ciel (XVIII 10). L’apôtre Paul, dans l’épître aux Hébreux, affirme que les anges destinés à servir sont envoyés en mission à cause de ceux qui doivent hériter du salut (I 14) ; c’est ainsi que les Actes des Apôtres présentent la délivrance de saint Pierre (XII 16).
Les Pères de l’Eglise parlent de l’Ange Gardien, aide et protecteur de chaque fidèle. Déjà, au deuxième siècle, le Pasteur d’Hermas enseigne que tout homme à son Ange Gardien qui l’inspire et le conseille pour pratiquer la justice et fuir le mal. Au troisième siècle, la croyance à l’Ange Gardien est si ancrée dans l’esprit chrétien qu’Origène lui consacre de nombreux passages. Saint Hilaire de Poitiers, dans son commentaire de l’évangile selon saint Matthieu, montre l’Ange Gardien présidant aux prières des fidèles et les offrant à Dieu par le Christ Sauveur ; saint Grégoire de Nazianze, dans ses poèmes, présente l’Ange Gardien comme un guide qu’il demande au Christ pour être à l’abri des dangers et le conduire à la fin bienheureuse ; saint Grégoire de Nysse, dans son commentaire du Cantique des cantiques, voit dans l’Ange Gardien comme un bouclier qui entoure et protège la tour ; saint Cyrille d’Alexandrie, dans son traité contre Julien, l’Ange Gardien est le précepteur qui nous enseigne le culte et l’adoration. On peut regretter que saint Augustin n’ait pas consacré un ouvrage aux Anges Gardiens, mais on trouvera à travers ces œuvres de nombreuses indications : il souligne qu’ils nous sont envoyés pour veiller sans cesse sur nous pendant notre pèlerinage terrestre et qu’ils offrent nos prières à Dieu à qui, à la fin de notre vie, ils restitueront notre âme. C’est une grande dignité pour les âmes, écrit saint Jérôme dans son commentaire de l’évangile selon saint Matthieu, que chacune, depuis le jour de sa naissance, ait un ange préposé à sa garde.
Les Pères sont partagés à propos de l’attribution de l’Ange Gardien et il faudra attendre le douzième siècle pour que l’Eglise se rallie à la doctrine résumée par Honorius d’Autun : chaque âme, au moment où elle est introduite dans le corps, est confiée à un ange qui l’exite toujours au bien et rapporte ses actions à Dieu. Encore que saint Jérôme, dans son commentaire de Jérémie, a confirmé l’opinion de saint Basile qui enseignait, dans son commentaire des Psaumes, que l’Ange Gardien fuit le pécheur comme l’abeille la fumée, l’Eglise, à partir du treizième siècle, se rangeant, sous saint Albert le Grand et saint Thomas d’Aquin, à l’opinion de saint Pierre Damien, enseigne que l’Ange Gardien ne déserte pas l’âme pécheresse.
En 1411, la ville espagnole de Valence, délivrée du joug des musulmans, fit composer un office propre en l'honneur de son ange gardien ; l’exemple fut bientôt imité. En 1590, Sixte Quint accorda un tel office au Portugal dont la fête de l’ange gardien était célébrée depuis 1513. Il existai un tel office à Rodez que Léon X approuva en 1518. Depuis le XV° siècle, le lundi était un jour de dévotion à l’ange gardien, mais il fallut attendre le XVII° siècle pour que la fête devint universelle. A la requête de Ferdinand II, Paul V, en 1608, institua la fête des Saints Anges Gardiens, obligatoire dans le Saint-Empire Romain Germanique et facultative ailleurs. En 1667, Clément IX la ramena du 2 octobre au premier dimanche de septembre et l'enrichit d'un octave. Ce n'est que le 13 septembre 1670 que Clément X remettait la fête des Saints Anges Gardiens au 2 octobre et la rendait obligatoire pour l'Eglise Universelle, comme rite double, en attendant que Léon XIII l'éleva au rite double majeur, en 1883.
L'intention de prière universelle du pape pour le mois d'octobre 2014 est :
"Prions pour que le Seigneur accorde la paix aux régions du monde les plus atteintes par la guerre et la violence."
Sa seconde intention concerne la journée missionnaire mondiale :
"Prions pour que la Journée Missionnaire Mondiale réveille en nous la passion de porter l’Evangile au monde."
Le rosaire est le nom d’une prière composée de quatre chapelets d’oraisons. Consacré à Marie, mère de Jésus de Nazareth, il tire son nom du latin ecclésiastique rosarium qui désigne la guirlande de roses dont les représentations de la Vierge sont couronnées.
octobre, le mois du rosaire
Dans la tradition de l’Eglise, le mois d’octobre est plus particulièrement
consacré au Rosaire, c’est-à-dire à la prière par Marie.
Pourquoi un "mois du Rosaire" ?
En effet, il y a déjà un mois consacré à Notre-Dame, le mois de mai, pendant lequel nous lui exprimons tous les sentiments de notre filiale affection, notre confiance et notre plus profond respect.
Mais en ce mois d’octobre, l’Eglise honore plus particulièrement Marie comme celle qui nous obtient les victoires dans les situations les plus difficiles.
C’est encore la prière du Rosaire que la Vierge de Fatima, en 1917, a demandée avec instance pour sauver les âmes de l’enfer.
Elisabeth de Baudoüin, sur Aleteia.org (30.9.2013), souligne l'attachement du pape François à sainte Thérèse de Lisieux :
Thérèse de Lisieux, la rose blanche du pape François
Le cadeau d’un jardinier du Vatican au Pape et la fête de Sainte Thérèse, le 1er octobre, sont l’occasion de souligner l’attachement de François à la Carmélite française.
De nombreux papes ont été marqués par la figure de Sainte Thérèse de Lisieux. Pie X, qui avait lu avec enthousiasme « L’histoire d’une âme », n’hésita pas à en parler, avant même sa béatification, comme de « la plus grande sainte des temps modernes ». Pie XI, qui béatifia (1923), canonisa (1925) puis proclama cette petite carmélite morte à 24 ans patronne des missions (1927), l’appela « l’Etoile de mon pontificat ». Jean XXIII se rendit cinq fois à Lisieux. Paul VI, « né à l’Eglise le jour où la sainte est née au ciel » - ce sont ses mots - avait pour elle une grande dévotion. Jean Paul II, qui la proclama docteur de l’Eglise en 1997, fut également marqué par sa doctrine.
Je vous demande prière et sacrifice, les deux armes invincibles de Thérèse
Dans ce domaine, le Pape François n’est pas l’exception qui confirme la règle. A Buenos Aires, l’attachement du Cardinal Bergoglio à la sainte française était bien connu, en particulier de ses prêtres et il avait beaucoup fait pour que sa « petite voie » se répande dans les bidonvilles. Quand il écrivait à quelqu’un, même trois lignes, il joignait toujours à la lettre une image de la sainte. Et quand il venait à Rome, il allait, entre deux rendez-vous ou réunions, prier devant sa statue, dans une église du Borgo, près du Tibre, tenue par des franciscains (cf. site du Sanctuaire de Lisieux, « le Pape François et Thérèse », par Stefania Falasca, journaliste italienne et amie du Pape). Quand, enfin, il écrivit aux carmélites de Buenos Aires, au moment du vote par le sénat de la loi visant à légaliser le mariage homosexuel, il fit référence à la carmélite normande : « Je [vous] demande prière et sacrifice, les deux armes invincibles de Sainte Thérèse » (lettre du 22 juin 2010).
Aumônerie générale assurée par la Fraternité Saint-Pierre
Bicentenaire du rétablissement de la Compagnie de Jésus
Cité du Vatican, 27 septembre 2014 (VIS). Cet après-midi en l'église du Gesù, le Pape François a présidé la liturgie de remerciement à l'occasion du 200e anniversaire du rétablissement de la Compagnie de Jésus par Pie VII en 1814. Au cours de la liturgie composée des vêpres et du Te Deum, après l'Evangile et avant le renouvellement des promesses des jésuites présents, le Saint-Père a prononcé une homélie dont voici de larges extraits:
"La Compagnie portant le nom de Jésus a vécu des temps difficiles, de persécution. Au cours du généralat du P.Lorenzo Ricci, les ennemis de l'Eglise réussirent à obtenir la suppression de la Compagnie par mon prédécesseur Clément XIV. Aujourd'hui, en souvenir de son rétablissement, nous sommes appelés à faire un effort de mémoire, nous souvenant des bénéfices reçus et des dons particuliers... Aux époques de tribulation et de troubles apparaissent toujours des nuages de doutes et de souffrances, et il n'est pas facile d'aller de l'avant, de poursuivre son chemin. C'est surtout dans les moments difficiles et de crises que les tentations arrivent: se contenter de débats d'idées, se laisser transporter par la désolation, s'arrêter sur notre sort de persécutés et ne rien voir d'autre... Le P.Ricci qui écrivait aux jésuites d'alors...à une époque de confusion et de trouble a fait preuve de discernement. Il n'a pas perdu son temps dans des discussions d'idées et autres lamentations, mais il a pris en charge la vocation de la compagnie". La Compagnie "a pleinement vécu le conflit...en vivant l'humiliation avec le Christ humilié. Elle a obéi. Nul ne se sauve du conflit par la ruse et par des stratagèmes pour résister. Dans la confusion et face à l'humiliation, la Compagnie a préféré vivre le discernement de la volonté de Dieu, sans chercher à sortir du conflit de façon apparemment tranquille. Ce n'est jamais la tranquillité apparente qui assouvit nos coeurs mais la véritable paix qui est don de Dieu. On ne doit jamais chercher le compromis facile... Seul le discernement nous sauve du vrai déracinement, de la vraie suppression du cœur qu'est l'égoïsme, la mondanité, la perte de nos repères, de notre espérance qui est Jésus, qui est seulement Jésus. Ainsi, le P.Ricci et la Compagnie en phase de suppression a privilégié l'histoire à une probable historiette grise, sachant que c'est l'amour qui juge l'histoire et que l'espérance, même dans l'obscurité, est la plus grande de nos attentes... C'est pourquoi, le P.Ricci profita de cette période de confusion et d'égarement pour parler des péchés des jésuites... Se regarder en face en se reconnaissant pécheurs évite de se mettre en condition de victimes devant un bourreau. Se reconnaître pécheurs, se reconnaître vraiment pécheurs, signifie se mettre dans l'attitude juste pour recevoir du réconfort".
Informations lues sur le web du « Suisse Romain » :
Photo: "regnare Christum volumus"
Madrid: ce samedi 27 septembre 2014, Mgr Alvaro del Portillo, premier successeur de Saint Josémaria à la tête de l'Opus Dei, de 1975 jusqu'à sa mort en 1994, a été béatifié lors d'une cérémonie présidée par un représentant du Pape, le cardinal Angelo Amato, en présence de 300 cardinaux, évêques et archevêques, 1.300 prêtres et 200.000 fidèles.
Au lendemain de la béatification, le pape François a souligné lors de la prière de l’Angélus, le dimanche 28 septembre, "le témoignage chrétien et sacerdotal exemplaire" du premier successeur de saint Josémaria Escriva (1902-1975) à la tête de l’Opus Dei.
La veille, dans une lettre envoyée à Mgr Javier Echevarria, Prélat de l’Opus Dei, le pape avait jugé que l’amour de cet évêque pour l’Eglise était “remarquable“.
“Il l’a servie avec un cœur dépouillé d’intérêts mondains, notait le pape, loin de toute discorde, accueillant envers tous et recherchant toujours ce qu’il y a de positif chez les autres, ce qui unit, ce qui construit“.
Plus de 200 000 fidèles étaient présents à Madrid, lire ici : ( La Croix )
JPSC
Face à la pénurie des vocations sacerdotales, l’idée de permettre l’ordination d’hommes mariés fait son chemin dans l’Eglise. La question d’un changement ou du moins d’une inflexion de la discipline de l’Eglise catholique sur le célibat sacerdotal est aujourd’hui posée ouvertement par des évêques et par le pape François lui-même. Le célibat sacerdotal passe pour être un caillou dans la chaussure de l’Eglise, un archaïsme cruel responsable de la crise des vocations et des scandales pédophiles. Des lieux communs qu’explore et démonte une passionnante enquête de Jean Mercier
Journaliste, rédacteur en chef adjoint à l’hebdomadaire La Vie, en charge des questions religieuses, Jean Mercier ne se satisfait pas des lieux communs et des idées toutes faites. Lu sur le site « aleteia », cette interview de l’auteur par Ph. Oswald (extraits) :
Questions à Jean Mercier :
(…)
-On présente « le mariage des prêtres » comme « la » solution à la crise des vocations et « la » réponse aux scandales sexuels qui secouent l’Eglise. Double illusion ?
-Oui. Le “mariage” des prêtres n’a jamais existé, sauf en France au moment de la Révolution ! C’est très différent de l’ordination d’hommes mariés. La crise des vocations est complexe…Le problème est d’abord la crise de la masculinité vis à vis du don de soi. On ne trouve que très peu d’hommes prêts à devenir enseignants, par exemple, bien que mariés.
Par ailleurs, le sacerdoce est dévalorisé chez les catholiques. Ils n’ont pas envie que leur fils, ayant fait de belles études, se fasse curé. Là est le nœud.
Quand à imaginer que l’existence de prêtres mariés pourrait éviter les scandales sexuels des clercs, on rêve… La pédophilie est une perversion qui concerne majoritairement des hommes mariés.
-Pressés de se prononcer sur l’«ouverture» de l’Eglise à un assouplissement de la règle du célibat, de nombreux évêques et le pape François lui-même commencent par répondre que celui-ci est une mesure disciplinaire et non dogmatique. Mais vous semblez les contredire en répondant : « quasi dogmatique » !
-Oui, parce que nous sommes dans une zone grise entre le dogme et la discipline. Dire que le célibat n’est qu’une règle disciplinaire est vrai sur la forme, mais pas sur le fond. Le célibat est une tradition profondément enracinée dans la culture du catholicisme, et aussi dans la tête des non-catholiques. Le célibat est au cœur de l’identité du prêtre. Ce n’est pas en bousculant celle-ci qu’on remplirait les séminaires. Au contraire !
-Votre enquête croise les aspects historiques, sociologiques, psychologiques, théologiques, mais finalement, n’est-ce pas l’aspect mystique qui justifie ultimement le célibat : le prêtre configuré au Christ ?
-Le prêtre n’est pas seulement, comme tout baptisé, un “autre Christ”. Il est Jésus “lui-même” quand il célèbre la messe et qu’il pardonne les péchés. Il assume totalement le “je” de Jésus. Le célibat n’a de sens que dans l’étroite identification qui existe entre le prêtre et Jésus. Le prêtre partage, de façon mystique, l’union conjugale qui existe entre le Christ et l’Eglise. Ce n’est pas qu’une définition théologique mais une réalité existentielle, que les prêtres vivent selon des modalités diverses.
-Votre pronostic sur la probabilité que l’Eglise décide d’ordonner prêtres des « viri probati », c’est-à-dire des hommes mariés ayant fait leurs preuves, parallèlement à des célibataires ?
-Si j’en crois ce que semble penser le Pape, cette évolution se ferait à partir des Eglises locales, et ne serait pas décidée d’en haut. La sagesse voudrait que Rome maintienne la règle du célibat, quitte à étendre le champ des dérogations pour ordonner des hommes mariés, en reconnaissant des vocations très ciblées, discernées avec grand soin. Rien ne serait plus grave que de transformer, à tour de bras, d’excellents laïcs en médiocres curés. L’enjeu de fond de la pénurie de prêtres est la foi, c’est-à-dire la confiance que Dieu donne un vrai bonheur à ceux qui s’engagent dans la prêtrise, et donc le célibat.
Célibat des prêtres. La discipline de l’Eglise doit-elle changer ? Jean Mercier, éditions DDB Desclée de Brouwer, 350 pages, 19,90 €
Réf. Célibat des prêtres : stop ou encore ?
Les grasses sont de notre fait. JPSC
C'est ce samedi 20 septembre 2014, lors d’une messe célébrée au monastère de l’Annonciade à Thiais, que Mgr Santier , évêque de Creteil, annonce l’ouverture de l’enquête pour la canonisation du père Popieluszko. Lu sur « aleteia » :
"On est toujours trop petit pour une telle grâce. Devant le passage de Dieu, on se sent tout petit", confie Mgr Michel Santier, au micro de Cyprien Viet, de Radio Vatican. L'évêque de Créteil ne cache pas son émotion face à cette étonnante aventure spirituelle (lire notre article à ce sujet), lui qui avait justement confié son diocèse à l’intercession du martyr polonais lors d’un voyage en Pologne, un an avant cette guérison, le 14 septembre 2012.
Ce samedi, lors d’une messe célébrée au monastère de l’Annonciade à Thiais, dans le département français du Val-de-Marne, l’évêque de Créteil annonce donc officiellement que la Congrégation pour la cause des saints a ouvert la procédure de canonisation du Père Jerzy Popieluszko. Le monde entier se souvient de ce prêtre polonais, torturé et tué par la police politique polonaise en 1984. Il était alors devenu l’icône de la résistance polonaise au régime communiste.
Le Père Jerzy Popieluszko avait été béatifié en 2010 lors d’une cérémonie organisée à Varsovie, à laquelle avait assisté sa mère, décédée depuis. " Il est déjà béatifié, mais il n'y a pas eu besoin de miracle puisqu'il est martyr", explique Mgr Santier. Mais il n'en va pas de même pour la canonisation. Et c’est justement une guérison aussi étonnante que soudaine, qui pourrait bien être reconnue comme le miracle initiant la procédure.
"La guérison s'est passée dans le diocèse, à l'hôpital Albert-Chenevier,raconte l'évêque de Créteil. La personne présumée guérie souffrait d'un cancer. Les médecins avaient décidé d'arrêter le traitement, et avaient dit à son épouse que c'était la fin. Elle avait déjà pris contact avec les pompes funèbres." Mais une soeur polonaise de l'aumônerie de l'hôpital l'a convaincue de faire appel à un prêtre. "Le père Bernard Brien, qui venait tout juste d’être ordonné prêtre en « vocation tardive » était né le même jour que le martyr polonais, le 14 septembre 1947. Il lui a donné le sacrement des malades, et a terminé en sortant une image du père Popieluzko. Il a prié, il s'est adressé au Seigneur en disant "aujourd'hui c'est notre anniversaire. Il faut que tu fasses quelque chose, c'est le moment d'intervenir." L'épouse que j'ai reçu m'a dit qu'aussitôt après, il avait ouvert les yeux. Le lendemain, la soeur est venue le visiter ; elle a vu qu'il n'était pas dans son lit, et a cru qu'il était décédé. Puis elle a vu qu'il était débout et qu'il marchait. Le rapport des médecins a constaté qu'il n'y avait plus de cellules cancéreuses."
Il revient donc à l’ordinaire du lieu, en l’occurrence l’évêque de Créteil, d’annoncer officiellement l’ouverture de l’enquête pour la canonisation du père Popieluszko. " La soeur polonaise était très heureuse, c'est elle qui a prévenu Varsovie, se souvient Mgr Santier. A la demande du cardinal Nisz, archevêque de Varsovie, qui a prévenu la congrégation des saints, nous allons ouvrir cette enquête ce samedi, en vue de la reconnaissance d'une guérison miraculeuse mais présumée, C'est la cause des saints qui instruira et la présentera au Pape, qui en définitive prend la décision. Après, si cette guérison est reconnue, cela initiera le processus de canonisation du père Popieluszko."
Ref. Un miracle dans le Val-de-Marne ouvre la voie à la canonisation du Père Jerzy Popieluszko
JPSC
L'abbé Christophe Cossement, sur son site donchristophe.be, affronte les grandes questions relatives au mariage en prévision du prochain Synode :
Le mariage dans tous ses états
Le mariage est une réalité si grande et si mal comprise à la fois. Les débats actuels autour des préparatifs du Synode d’octobre 2014 sur la famille m’ont poussé à écrire ce texte, où je dis un tout petit peu du mariage et surtout de ce qui lui arrive de difficile et de ce que la foi permet alors. Dieu a fait un don si grand aux hommes et aux femmes quand il leur a permis de dire une parole qui mobilise le ciel et la terre pour toute leur vie. Surtout dans les épreuves il ne retire pas son don et il continue à nous interpeller. Car il est le Dieu de la vie.
Question 1
Pourquoi les divorcés-remariés sont-ils exclus des sacrements ? pourquoi l’église refuse-t-elle le pardon à leur égard en les excluant ? le Christ accueille tout le monde mais l’Église rejette ! l’Église doit évoluer dans un contexte où 1 mariage sur 2 se solde par un divorce ! tout le monde peut se tromper, le divorce n’est-il donc pas une liberté fondamentale ?
Question 2
Pourquoi l’Église défend-elle un modèle familial traditionnel alors qu’aujourd’hui de nombreux nouveaux modèles existent ? pourquoi l’Église ne s’adresse-t-elle qu’à la famille traditionnelle ? aujourd’hui, ce qui définit la famille, c’est davantage un état de fait à un moment donné : ceux qui vivent sous un même toit — pourquoi l’Église n’évolue-t-elle pas sur cette définition ?
Lire les réponses sur le site de l'abbé Cosement
Après 3 années de fermeture…
Merci aux 11.300 signataires de la pétition* : « NON à la désacralisation de Sainte-Catherine ! »
Merci à tous ceux qui, de Belgique ou de l’étranger, nous ont fidèlement accompagnés de leurs compétences, conseils et prières !
Merci aux (plus de) 70 bénévoles (parmi lesquels des frères et sœurs orthodoxes et protestants) qui depuis le 23 août, se sont donnés généreusement pour remettre l’église en ordre, la récurer, la cirer, etc… !; la barre des 1000 heures de services bénévoles a été depuis lors largement dépassée. NB : RV jeudi pour un dernier coup de fraîcheur. S’annoncer si possible par sms +32 478 31 33 45
Quelques photos Cfr : http://www.eglisesaintecatherinebruxelles.be/article-55-benevoles-800-heures-de-travail-une-semaine-plus-tard-ste-catherine-rajeunie-124470387.html