Une illustration exemplaire : l’université de la Sainte-Croix à Rome (voir le site web http://www.opusdei.be/fr-be/video/mailys/
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Une illustration exemplaire : l’université de la Sainte-Croix à Rome (voir le site web http://www.opusdei.be/fr-be/video/mailys/
Est-il moderne de croire en Dieu ? Croire à une seule vérité est-il intolérant ? Les chrétiens sont-ils ringards ? Le père Matthieu Rougé, qui vient de faire paraître L'Eglise n'a pas encore dit son dernier mot ! (Robert Laffont) est l'ancien responsable du Secrétariat pastoral d'études politiques du diocèse de Paris. Aujourd'hui, curé de Saint-Ferdinand-des-Ternes, il secoue les chrétiens de leur torpeur et nous propose une petite leçon d'optimisme face au défaitisme ambiant. Mais, pour changer le cours des évènements, "les chrétiens doivent se former humainement, politiquement et spirituellement"...
Pour en savoir plus : http://www.famillechretienne.fr/
Mgr Francesco Follo (Zenit.org)
1) Un pauvre qui demande pour pouvoir donner
Dans son exode, Jésus passe par la Samarie et s’arrête au puits de Jacob dans les environs de la ville de Sichar. Il s’assied sur le petit mur qui entoure le puits parce qu’il est fatigué de marcher, il a soif, mais il est pauvre et n’a pas de quoi puiser l’eau. Il attend que quelqu’un vienne puiser l’eau pour lui et le désaltérer, mais son humble requête est un « prétexte » pour pouvoir se donner lui-même.
Le Christ est tellement assoiffé de nous qu’il n’hésite pas à demander de l’eau pour son corps et pour pouvoir ainsi s’offrir lui-même comme la source d’eau qui désaltère à jamais, parce qu’il sait que ceux qui viennent chercher de l’eau au puits ont soif d’une autre eau, même s’ils croient qu’ils n’en ont pas besoin.
Le Christ a soif, pas seulement une soif physique mais une soif spirituelle : il a soif de nous qui sommes représentés, aujourd’hui, par la Samaritaine. Jésus se fait bon Samaritain pour la Samaritaine et, en lui proposant une soif qui désaltère aussi le cœur, il l’invite à la conversion…
Au fond, que signifie « conversion » ? Ce n’est pas seulement un acte de la volonté, mais c’est une réponse à l’amour de Dieu qui s’est fait la voie dans notre mode de vie souvent compliqué, confus ou désordonné, qui nous rend assoiffés de tout. Demandons au Christ de verser aussi dans nos cœurs le véritable amour pour que nous ayons un désir constant de lui, et de notre désert fleurira la vie et nous serons toujours dans ses mains amoureuses et fermes.
"Pères de famille en marche avec le pape François"
Les pères (et futurs pères) de familles de Belgique sont tous invités à participer à la 11ème marche organisée spécialement pour eux samedi 22 et dimanche 23 mars.
Ils pourront rejoindre des équipes de Bruxelles, Namur, Arlon, Liège qui se retrouveront pour arpenter les chemins de grande randonnée de cette belle région
Partant de Spa ils rejoindront le sanctuaire de Banneux. En cours de route, le frère Roger-Marie donnera différents enseignements sur le thème
"Pères de famille en marche avec le pape François". Le message du Pape François (notamment celui de la lettre apostolique 'la joie de l'Evangile') sera au coeur de cette marche.
Arrivés à Banneux, les pères reprendront des forces autour du désormais célèbre apéritif qui les y attend.
Ils pourront confier leur vie et leur famille au Coeur de Jésus au cours d'une veillée d'adoration qui suivra le souper.
Dans cette prière, comme le disait encore Benoît XVI, leur âme d’hommes continue à se nourrir « d’amour, de vérité, de paix; elle se nourrit d’espérance, parce que Celui devant lequel nous nous prosternons ne nous juge pas, ne nous écrase pas, mais nous libère et nous transforme. »
Dimanche 23 mars, les pères se rendront à Tancrémont avant de retourner au sanctuaire de Banneux pour partager un repas tiré du sac avec les familles qui les rejoindront.
La messe de clôture aura lieu à 14h30 au prieuré des frères de Saint-Jean - 50 rue de la Sapinière 4141 Banneux.
Inscription et renseignements - www.marchedesperes.be
Vierge à Jalhay: l'Evêque de Liège favorable à l'expertise de l'ULg
C'est ce mardi que le bourgmestre de Jalhay rencontre des représentants de l'Université de Liège afin de déterminer les modalités des analyses qui vont être effectuées sur la fameuse statuette de la vierge de Sart. Cette statuette lumineuse a fait se déplacer de nombreux curieux. Plusieurs scientifiques vont donc se pencher sur ce phénomène, que certains spécialistes attribuent déjà à de la peinture phosphorescente.
En tous les cas, cette expertise est appuyée favorablement par l'évêque de Liège. Selon lui, ces analyses s'imposaient: "Il y a eu un emballement à la fois médiatique et à la fois d'affluence autour de cette vierge. Il faut donc essayer de comprendre pourquoi les personnes viennent et il faut essayer aussi de canaliser tout cet essor de dévotion. Je crois que c'est important d'y voir clair sur l'origine du phénomène".
Lire la suite sur le site de la RTBF
On sait combien cette interrogation du pape a été médiatisée. Il y est revenu lors de l'homélie prononcée à Sainte-Marthe le 17 mars (zenit.org):
"Qui suis-je pour juger ?"
« Qui suis-je pour juger ? Qui suis-je pour médire... ? Qui suis-je, moi qui ai fait les mêmes choses ou pire ? » : c'est l'attitude « miséricordieuse » que le pape a recommandée, hier, 17 mars 2014, lors de la messe à Sainte-Marthe.
Le pape a commenté l’Évangile du jour, où Jésus exhorte la foule : « Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux » (Lc 6,36-38).
La honte est une grâce
« Pour être miséricordieux deux attitudes sont nécessaires » : « La première est la connaissance de soi ». Le chrétien est invité à reconnaître qu'il « a fait beaucoup de choses qui ne sont pas bonnes », qu'il est « pécheur ». Même s'il n'a pas commis « de meurtre », il commet « tant de petites choses, tant de péchés quotidiens, de tous les jours… » et il doit avoir conscience de sa responsabilité : « Peut-être l'autre m'a-t-il aidé, a facilité la route pour le faire, mais c'est moi qui l'ai fait. »
Il s'agit de constater que l'on a un « petit cœur » et d'en « avoir honte devant Dieu » car « cette honte est une grâce ». « C'est simple, mais si difficile de dire: ‘Je suis pécheur, j'ai honte devant Toi et je te demande pardon’ ». Avec « cette attitude de repentir », l'homme est plus à même « d’être miséricordieux », car il sent sur lui « la miséricorde de Dieu » : devant le repentir, « la justice de Dieu se transforme en miséricorde et pardon ».
Savoir élargir son cœur
Le pape a donné une deuxième attitude, qui découle de la première : « élargir son coeur », car « un petit cœur égoïste est incapable de miséricorde ». Le grand cœur au contraire « ne condamne pas mais il pardonne, il oublie », car « Dieu a oublié ses péchés. Dieu a pardonné ses péchés ». Si celui qui est pardonné ne pardonne pas à son tour, il risque d'être « hors jeu ».
« L'homme et la femme miséricordieux ont un coeur large : ils excusent toujours les autres et pensent à leurs péchés. "Tu as vu ce qu'il a fait ?". "Moi j'en ai assez avec ce que j'ai fait, je ne m'en mêle pas !" ». Le maître mot de cette attitude est : « Qui suis-je pour juger ? Qui suis-je pour médire sur cela ? Qui suis-je, moi qui ai fait les mêmes choses ou pire ? »
« Si tous les peuples, les personnes, les familles, les quartiers », laissaient « de la place à la compréhension et à la miséricorde », « que de paix il y aurait dans le monde, que de paix dans les cœurs ! Car la miséricorde porte à la paix. »
En outre, comme le dit le Seigneur : « Donnez, et vous recevrez : une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante, qui sera versée dans votre tablier » : « Plus ton coeur est large, grand, plus tu peux recevoir », a conclu le pape.
Des Echos Sainte-Julienne (Salzinnes) - Dimanche n°2, mars-avril 2014 (version papier)
Benoît Mariage, un cinéaste à la messe
En pleine campagne promotionnelle de son film Les rayures du zèbre, Benoît Mariage évoque l'origine de son retour à la foi.
Benoît Mariage, vous allez à la messe ?
Benoît Mariage. Ça fait très longtemps que je n'y allais plus surtout. Plus de trente ans ! Pourtant, j'ai eu une éducation chrétienne, j'ai été enfant de chœur à la paroisse de Jambes Montagne, puis à l'adolescence, j'ai quitté l'église pour y retourner à cinquante ans...
Qu'est-ce qui s'est passé ?
En fait, j'ai très souvent ressenti une entrave profonde au bonheur, comme des blessures, des freins qui m'empêchaient d'être pleinement présent et d'avoir une vraie joie. Et je me suis dit : comment guérir de ces blessures ? Longtemps, j'ai consulté et ai été voir des thérapeutes. J'ai fait tout un travail psychologique où j'ai nommé les choses pour aller vers la vérité de mon histoire. Souvent, je me suis dit : «J'ai un cœur de pierre et qui va me guérir de ce cœur de pierre ?» Et je me suis tout doucement rapproché, par des lectures et des rencontres du spirituel, comme outil de guérison. Pour sauver, en quelque sorte ma peau... Aujourd'hui, très modestement, je prie et... je vais à la messe, malgré une vraie réticence de départ liée à un fort penchant à l'autonomie et l'individualité. Un ami m'a dit un jour : «Attends, être chrétien, ce n'est pas être seul dans son coin». Titillé par ces propos, je suis allé une première fois à la messe, et puis si j'y retourne aujourd'hui, c'est parce que l'office dégage beauté et profondeur. J'aime tout particulièrement la chorale, je suis sensible à la sensualité de cette messe...
L’indien Juan Diego et Notre-Dame de Guadalupe(source)
Auteur : | Jean Mathiot |
Editeur : | TEQUI |
Paru en : | mars 2014 |
15.50 € |
Le sanctuaire de Guadalupe, au Mexique, est le plus grand pèlerinage du monde : chaque année, plus de vingt millions de personnes viennent prier la Sainte Vierge, apparue en 1531 à un Aztèque parmi les plus humbles, Juan Diego.
Pourquoi Marie a-t-elle choisi d’apparaître à un modeste Indien de 57 ans ? Qui était-il et quelle fut la mission qui lui fut confiée, à lui, un simple laïc récemment converti ? Dans quel contexte historique et comment se sont déroulées ces apparitions, qui ont lancé en Amérique latine une immense vague d’évangélisation - neuf millions de baptêmes durant les neuf années qui suivirent ? Quels sont les mystères insondables de l’Image que la Vierge laissa sur la tunique de Juan Diego ? Quels miracles fait encore aujourd’hui sainte Marie de Guadalupe ?
Cet ouvrage, à la fois instructif et empreint de spiritualité, répond à toutes ces questions, avec clarté et simplicité. Par le témoignage de Juan Diego, il montre combien est immense le rôle apostolique des laïcs dans la vie de l’Église.
Cette nouvelle édition revue et augmentée intègre un encart photos couleur et donne aussi des explications sur le dernier miracle à Guadalupe, le 24 avril 2007.
À Banneux Notre-Dame
Du 30 juillet au 3 août 2014
« FESTIVAL MARIAL DES FAMILLES »
Thème : « Quelle place pour la famille dans le monde d’aujourd’hui ? »
« Devenez des fils de lumière » (Jean 12, 36)
Du 30 juillet au 3 août prochain aura lieu à Banneux la troisième édition du festival Marial des familles organisé par les prieurés de la communauté Saint Jean de Banneux, de Libramont et de Bruxelles.
Cinq jours de joie, de vie de famille, de vie de la foi, d’approfondissement et de réflexion sur des grands sujets qui touchent aujourd’hui les familles, les parents et les enfants. Tous les membres de la famille sont conviés, des bébés aux grands-parents, en couple ou famille monoparentale.
Diverses activités sont prévues en fonction des âges des enfants, ceux-ci étant pris en charge par des frères et sœurs de la communauté ainsi que par des jeunes. Les tout petits sont confiés à une équipe de nurserie. Pour les adultes, sont programmés des conférences, des ateliers thématiques et des temps en couple, le tout entouré de moment de prière et de fête.
Pour plus de renseignements et inscriptions, rendez-vous sur le site :
Réservation auprès de frère Marie-Thomas d’Aquin au +32 (0)471 68 90 70.
Retrouver ce communiqué de presse sur KTO à partir du lien ci-dessous : séquence 2’25 à 3, 25 : http://www.ktotv.com/videos-chretiennes/emissions/agenda/agenda-agenda-du-21-fevrier-2014/00082638
Lu sur le site de l’agence EDA (missions étrangères de Paris) :
« Au mois de septembre dernier, huit religieux vietnamiens originaires du monastère cistercien de Don Duong à une vingtaine de kilomètres de Dalat, sont venus s’installer au monastère de Nothgottes (photo), dans la vallée rhénane, sur le territoire du diocèse de Limburg en Allemagne, pour y mener leur vie religieuse.
D’ici quelque temps, huit autres religieux issus du même monastère viendront rejoindre cette nouvelle communauté. Répondant à une invitation du diocèse, ils viennent prendre le relais de religieux de spiritualité différente, qui dans le passé ont vécu en ce lieu (1).
Les bâtiments de leur nouveau monastère se trouvent dans le très ancien centre de pèlerinage de Nothgottes dans la vallée rhénane, une région qui, depuis 2002, est classée « patrimoine mondial » par l’Unesco.
En 1390, une chapelle fut édifiée par les seigneurs locaux pour y commémorer un événement extraordinaire rapporté par la tradition orale. Un paysan du lieu, alors qu’il travaillait aux champs, découvrit une statue représentant le Christ transpirant du sang lors de son agonie au jardin des oliviers. Dès le XVe siècle, la chapelle était devenue une église accueillant des pèlerins de plus en plus nombreux.
Aux alentours de 1620-1622, une communauté de religieux capucins y fonda un monastère. Ils y menèrent une vie religieuse paisible pendant près de deux siècles jusqu’à 1813. De retour dans les années 1930, les religieux quittèrent définitivement Nothgottes en 1951 après avoir transmis la propriété des bâtiments au diocèse. Celui-ci les utilisa un temps comme maison de retraite, puis comme centre de sessions d’étude avant d’y accueillir pendant six ans (2006 - 2012), par la communauté des Béatitudes. C’est après leur départ que le diocèse se tourna vers les religieux cisterciens vietnamiens, une congrégation en plein développement au Vietnam, qui accueille chaque année de nombreuses vocations.
Le monastère de Don Duong, d’où viennent les religieux vietnamiens, est situé sur les derniers contreforts des Hauts plateaux du Centre - Vietnam, une région forestière et verdoyante. Les religieux de ce monastère appartiennent à la congrégation cistercienne de la Sainte-Croix.
Cette congrégation fut fondée en 1918 dans une région reculée de la province du Quang Tri au nord du fleuve Ben Hai qui, après les accords de Genève de 1954, servit pendant un temps de frontière entre le Nord et le Sud -Vietnam. Ce premier monastère, appelé Phuoc Son ( ‘la montagne du bonheur'), fut créé à l'initiative du P. Henri Denis, prêtre des Missions étrangères de Paris (MEP). À l’invitation de l’évêque de Huê, le missionnaire se fit religieux sous le nom de P. Benoît pour mener à bien cette fondation et assurer la formation des premiers membres de la congrégation. Il en fut aussi le premier abbé.
En 1936, le monastère de Phuoc Son essaima une première fois. La nouvelle communauté s’établit au pied d'une montagne appelée ‘la Montagne de la perle’ (Châu Son), dans le diocèse de Phat Diêm situé dans la province de Ninh Binh. Son premier abbé fut le père Thaddée Lê Huu Tu, qui devint plus tard évêque de Phat Diêm et se fit connaître par le rôle important qu'il joua dans l'histoire de l'époque. Le monastère était en pleine prospérité en 1954 avec 200 religieux dans ses murs. Lors de l'exode vers le sud qui suivit les accords de Genève, toute la communauté, sauf un religieux, se joignit à la vague des réfugiés.
Une partie de la communauté s'installa à Don Duong, dans la province de Lâm Dông. L’isolement des lieux rendit difficile la vie de la communauté au cours de la seconde guerre du Vietnam. Durant les quinze années qui suivirent la réunification du pays en 1975, les limitations apportées à la liberté religieuse par le nouveau régime ont freiné le développement de la communauté.
Depuis 1990, les vocations affluent à nouveau, ce qui a permis au monastère de Don Duong d’envoyer un groupe de religieux dans le monastère allemand.
(eda/jm)
Notes
(1) Ces informations ont été rapportées par l’agence Vietcatholic News, en langue vietnamienne, le 8 mars 2014http://vietcatholic.net/News/Html/121955.htm
"Rome n’est plus dans Rome" : ce sont les « périphéries » d’Afrique et d’Asie qui ré-évangéliseront le « centre » historique du christianisme, car ce sont elles qui ont hérité de la foi de l’Eglise dans son expression la plus classique. JPSC
Pour la journée des femmes, ce très beau texte de Benoît XVI, prononcé lors de l'audience générale du mercredi 14 février 2007 :
Les femmes au service de l'Evangile
Chers frères et sœurs,
Nous sommes parvenus aujourd'hui au terme de notre parcours parmi les témoins des débuts du christianisme que mentionnent les écrits néo-testamentaires. Et au cours de la dernière étape de ce premier parcours, nous consacrerons notre attention aux nombreuses figures de femmes qui ont accompli un rôle efficace et précieux dans la diffusion de l'Evangile. Leur témoignage ne peut être oublié, conformément à ce que Jésus lui-même dit de la femme qui lui versa de huile sur la tête, peu avant la Passion: "En vérité, je vous le dis, partout où sera proclamé cet Evangile, dans le monde entier, on redira aussi, à sa mémoire, ce qu'elle vient de faire" (Mt 26, 13; Mc 14, 9). Le Seigneur veut que ces témoins de l'Evangile, ces figures qui ont apporté une contribution afin de faire croître la foi en Lui, soient connues et que leur mémoire soit vivante dans l'Eglise. Sur le plan historique, nous pouvons distinguer le rôle des femmes dans le christianisme des origines, au cours de la vie terrestre de Jésus et au cours des événements de la première génération chrétienne.
Bien sûr, comme nous le savons, Jésus choisit parmi ses disciples douze hommes comme Pères de la nouvelle Israël; il les choisit pour "être ses compagnons et pour les envoyer prêcher" (Mc 3, 14-15). Ce fait est évident mais, outre les Douze, piliers de l'Eglise, pères du nouveau Peuple de Dieu, de nombreuses femmes sont également choisies au nombre des disciples. Je n'évoquerai que très brièvement celles qui se trouvent sur le chemin de Jésus lui-même, en commençant par la prophétesse Anne (cf. Lc 2, 36-38) jusqu'à la Samaritaine (cf. Jn 4, 1-39), à la femme syrophénicienne (cf. Mc 7, 24-30), à l'hémorroïsse (cf. Mt 9, 20-22) et à la pécheresse pardonnée (cf. Lc 7, 36-50). Je ne me réfère pas non plus aux protagonistes de certaines paraboles efficaces, par exemple la femme qui fait le pain (Mt 13, 33), la femme qui perd une drachme (Lc 15, 8-10), la veuve qui importune le juge (Lc 18, 1-8). Les femmes qui ont joué un rôle actif dans le cadre de la mission de Jésus sont plus importantes pour notre réflexion. En premier lieu, ma pensée se tourne naturellement vers la Vierge Marie, qui à travers sa foi et son oeuvre maternelle, collabora de façon unique à notre Rédemption, au point qu'Elisabeth put la proclamer "bénie entre les femmes" (Lc 1, 42), en ajoutant "bienheureuse celle qui a cru" (Lc 1, 45). Devenue disciple du Fils, Marie manifesta à Cana une entière confiance en Lui (cf. Jn 2, 5) et le suivit jusque sous la Croix, où elle reçut de Lui une mission maternelle pour tous ses disciples de tout temps, représentés par Jean (cf. Jn 19, 25-27).