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Spiritualité - Page 453

  • Je crois en l'Eglise, catholique

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    (V.I.S.) Durant l'audience générale tenue ce mercredi 9 octobre sous la pluie Place St.Pierre, le Pape a traité de la catholicité et de l'être catholique. Pour ce il a développé trois réflexions à partir du mot grec Katholòn signifiant totalité. L'Eglise est catholique, a-t-il dit, car elle constitue l'espace dans lequel la foi est intégralement annoncée et où le salut apporté par le Christ est offert à tous... Chacun de nous trouve dans l'Eglise ce dont il a besoin pour croire, vivre chrétiennement, devenir saint et avancer quelque soit le lieu et le temps... L'Eglise est catholique parce qu'elle est universelle, diffuse de par le monde pour annoncer à tout homme l'Evangile. Elle n'est pas une élite, elle n'est pas fermée et s'adresse à l'humanité toute entière. Cette unique Eglise est présente jusque dans les plus petites expressions ecclésiales... Elle embrasse une variété de peuples professant la même foi, se nourrissant de la même Eucharistie, servis par les mêmes pasteurs... L'Eglise est catholique parce qu'elle est une demeure d'harmonie, où unité et diversité se conjuguent pour être richesse". Pour exécuter une symphonie, les instruments doivent jouer à l'unisson, chacun dans son registre, mais sous la direction d'un chef d'orchestre qui créé l'unité harmonique de toutes ces diversités. L'harmonie ne détruit pas le timbre particulier des divers instruments. Dans le grand orchestre de l'Eglise "nous sommes tous égaux malgré notre diversité. Il n'y a ni conflit ni contraposition...dans une harmonie qui vient de l'Esprit. Lui qui est l'harmonie même est le véritable Maestro. C'est à lui qu'il nous fait demander de vivre en harmonie, dans l'acceptation de l'autre et de la diversité afin de ne pas tomber dans l'uniformité. Prions donc l'Esprit pour qu'il nous rende toujours plus catholiques!".

  • Banneux Notre-Dame - 12 octobre : Veillée mariale mondiale avec le Pape François en liaison par satellite

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    Communiqué de Presse

    PRECISIONS

     

     

     

    Sanctuaire de la Vierge des Pauvres

    Banneux Notre-Dame

     

    Veillée mariale mondiale avec le Pape François

    en liaison par satellite avec Banneux

     

    12 octobre 2013

    Grande Eglise de Banneux

    De 18h00 à 22h00

     

    Dans le cadre de l’année de la Foi,

    le Pape François consacre le monde à la Vierge Marie.

    Il invite 10 sanctuaires marials dans le monde, dont Banneux, à participer à une veillée mariale internationale par satellite (multiplex) et en Eurovision

     

    A Banneux, Mgr Jean-Pierre Delville (Evêque de Liège)

    et Mgr Giacinto Berloco (Nonce Apostolique) participeront à cette veillée

     

    Présence à Rome de la statue originale de la Vierge de Fatima

     

     

    Dans le courant du mois d’août, le Sanctuaire de Banneux a  reçu de Rome une demande particulière accueillie avec une grande joie. Le Pape François invite le Sanctuaire de Banneux à participer le samedi 12 octobre, de 18h00 à 22h00, à la diffusion télévisée d’un chapelet international entre le Vatican et dix sanctuaires marials importants dans le monde, à l’occasion de la journée mariale internationale.

     

    La Journée Mariale est l’un des grands événements pontificaux prévus dans le calendrier de la célébration de l’Année de la Foi. Elle rassemblera à Rome des centaines de mouvements et d’institutions liées à la dévotion mariale.

     

    Unis par satellite avec Banneux et le Pape François à Rome, les sanctuaires de Lourdes (France), Czestochowa (Pologne), Nazareth (Israël), Buenos Aires (Argentine), Aparecida (Brésil), Nairobi (Kenya), Akita (Japon), Vailankanny (Inde), Washington, D.C. (U.S.A.) prieront simultanément les mystères joyeux du chapelet diffusé en direct.

    Retransmise en Eurovision par la télévision italienne (RAI), en collaboration avec le Centre de Télévision du Vatican (CTV), cette prière mariale internationale a lieu dans le cadre de l’année de la Foi. En effet, le Vatican avait décidé de consacrer les dates du 12 et du 13 octobre à une journée mariale internationale. Toutes les réalités liées au culte marial seront mises en évidence, avec la Vierge Marie, Mère de Dieu, comme icône de la foi des croyants.

     

    Pour répondre au désir du Pape François, le 12 octobre, à 17h00, jour de la retransmission télévisée, la statue originale de Notre-Dame de Fatima (celle dont la couronne est sertie de la balle offerte par Jean-Paul II suite à l’attentat dont il fut victime le 13 mai 1981 à Rome),arrivera Place Saint-Pierre, en présence du Pape François, qui dispensera alors une catéchèse mariale.

     

    Entre 18h30 et 19h00, la statue de la Vierge de Fatima sera accueillie au Sanctuaire Marie de l’Amour divin (http://www.santuariodivinoamore.it), à Rome, pour le début de la veillée mariale « Avec Marie au-delà de la nuit », avec le Pape. La veillée est organisée par le diocèse de Rome sous le patronage du Conseil Pontifical pour la promotion de la Nouvelle Evangélisation.

     

    Vers 19h00 débutera la récitation du chapelet en liaison permanente par satellite avec les dix sanctuaires marials choisis dans le monde, dont le Sanctuaire de la Vierge des Pauvres à Banneux. Chaque Sanctuaire invité sera présenté. Dans la soirée, le Pape François  fera également une allocution, suivie par un message du cardinal vicaire de Rome.

     

    Le 13 octobre, date de la dernière apparition de la Vierge Marie à Fatima (Portugal), le Pape François présidera une célébration sur la Place Saint-Pierre à 10h30.

     

    L’invitation aux pèlerins à rejoindre la grande église de Banneux est lancée à tous les diocèses belges. À l’honneur qui lui est réservé, le Sanctuaire de Banneux associe l’Eglise de Belgique et l’ensemble des sanctuaires belges.

     

    Le message de Banneux, à la portée internationale immense (plus de 90 nationalités représentées au Sanctuaire), trouve dans cette veillée mariale télévisée un merveilleux écho. Lors des Apparitions, la Vierge Marie a dit par trois fois à Mariette Beco Priez beaucoup, et a déclaré Je suis venue pour toutes les nations.

    La Vierge Marie avait demandé la consécration de la Russie et du monde, à Fatima le 13 juillet 1917 lors des apparitions aux trois pastoureaux Jacinta et Francisco et leur cousine Lucia (soeur Lucie), et de nouveau lors d'une apparition à Lucie, à Tuy, le 13 juin 1929, avec mission de transmettre au pape cette demande. En réponse à cette demande, le monde avait été consacré au Coeur Immaculé de Marie par Pie XII puis Jean-Paul II. Le Pape François s’apprête à renouveler cette consécration les 12 et 13 octobre.

    Les pèlerins qui désirent participer à cette veillée mariale sont invités à prendre place avant 18h00 dans la Grande Eglise. De grands écrans leur permettront de suivre toute la cérémonie en direct de Rome, ainsi que les interventions du Pape, tout en communiant par la prière et les moyens modernes de communication avec Marie, Mère de Dieu, et le monde entier.

     

    Lien vers le site de l’année de la Foi :

    http://www.annusfidei.va/content/novaevangelizatio/fr/eventi/giornatamariana.html

     

    Lien vers le site internet du Sanctuaire de Banneux

    www.banneux-nd.be

  • Egypte : d'après Amnesty, des chrétiens sont traités en boucs émissaires

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    Égypte : des chrétiens boucs émissaires (Amnesty international)

    Un nouveau rapport d’Amnesty International se penche sur les événements survenus pendant les attaques sectaires sans précédent qui ont fait suite à la dispersion de deux rassemblements pro-Morsi au Caire, le 14 août.

    Le rapport, publié mercredi 9 octobre 2013, raconte en détail que les forces de sécurité ne sont pas intervenues pour empêcher des foules en colère de s'en prendre et de mettre le feu à des églises, à des écoles et à des bâtiments associatifs coptes, dont certains ont été entièrement détruits. Au moins quatre personnes ont été tuées.

    Il est extrêmement troublant qu'à travers toute l'Égypte la communauté chrétienne ait été prise à partie par des sympathisants du président destitué Mohamed Morsi qui voulaient se venger pour les événements du Caire ».

    Hassiba Hadj Sahraoui, directrice adjointe du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d'Amnesty International.

    Exigez la protection des Coptes en Egypte.

    Pétition au ministre égyptien de la défense

    SIGNEZ

    À la lumière des attaques qui avaient déjà eu lieu auparavant, surtout depuis la destitution de Mohamed Morsi le 3 juillet, il aurait fallu anticiper les représailles contre les coptes. Pourtant, les forces de sécurité n'ont pas empêché les attaques et ne sont pas intervenues pour faire cesser les violences.

    Amnesty International enjoint les autorités égyptiennes d'ouvrir une enquête indépendante et impartiale sur ces attaques sectaires et de prendre immédiatement des mesures pour empêcher qu'elles ne se reproduisent. Il faut mettre en place et appliquer une stratégie exhaustive visant à combattre les discriminations envers les minorités religieuses. Les lois et politiques discriminatoires doivent être abrogées et annulées.

    Ne pas poursuivre en justice les responsables présumés de ces attaques équivaut clairement à dire que les coptes et les autres minorités religieuses sont des cibles légitimes. Les autorités doivent veiller à ce qu'il soit parfaitement clair que des attaques sectaires ne seront en aucun cas tolérées ».

    Hassiba Hadj Sahraoui

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  • Le dimanche 29 septembre 2013, c'était le pèlerinage de Foy-Notre-Dame

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    Sans titre.pngDimanche 29 septembre 2013: Pèlerinage de Foy-Notre-Dame

    Cette édition 2013 du pèlerinage à Notre-Dame de Foy est à marquer d’une pierre blanche puisqu’il a débuté le samedi, et non le dimanche.

    Nous donnons d’abord la parole à Alix, une des jeunes participantes:

    « A l’occasion du 20e anniversaire de notre pèlerinage familial de Tradition, notre aumônier de la Fraternité Saint Pierre, l’abbé Hygonnet, nous avait lancé un défi : organiser une journée de pèlerinage spéciale jeunes qui nous mènerait de Namur à Leffe.

    Chacun a donc activé son carnet d’adresses pour y convier un maximum de bonnes volontés.

    C’est ainsi que samedi 28 septembre 2013, une quinzaine de jeunes se sont retrouvés à la chapelle Sainte-Thérèse à Namur pour entendre la Sainte Messe, recevoir la bénédiction des pèlerins et s’imprégner du bon topo d’envoi de l’abbé Bonechi.

    Nous avons longé les méandres de la Meuse sous un soleil radieux, récitant notre chapelet et entonnant des cantiques dans un répertoire aussi varié que « le chant des Belges à Notre-Dame », « les cosaques », ou encore, dans un autre registre « le doudou »! Nous étions accompagnés par l’abbé Bonechi, relayé ensuite par l’abbé Komorowski, assistant du Supérieur Général de la Fraternité à Fribourg et que les fidèles namurois connaissent bien.

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  • Le bienheureux John Henry Newman (9 octobre)

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    John-Henry-Newman.jpgL'homélie de Benoît XVI lors de la messe de béatification du vénérable cardinal John Henry Newman, à Birmingham, le 19 septembre 2010 :

    Chers Frères et Sœurs dans le Christ,

    ... c’est le jour qui voit le Cardinal John Henry Newman officiellement élevé aux honneurs des autels et proclamé Bienheureux.

    Je remercie Monseigneur Bernard Longley pour ses paroles de bienvenue au début de cette Messe. Et j’exprime mon appréciation à tous ceux qui ont travaillé fermement au long de nombreuses années pour promouvoir la Cause du Cardinal Newman, en particulier les Pères de l’Oratoire de Birmingham que les membres de la Famille spirituelle Das Werk (l’Œuvre). Je salue toutes les personnes présentes ici, de Grande-Bretagne, d’Irlande et d’ailleurs; je vous remercie d’être venus à cette célébration où nous rendons gloire et louange à Dieu pour la vertu héroïque d’un saint Anglais.

    L’Angleterre a une longue tradition de saints martyrs, dont le témoignage courageux a soutenu et inspiré la communauté catholique durant des siècles ici. Mais il est également juste et bon de reconnaître aujourd’hui la sainteté d’un confesseur, un fils de cette nation qui, bien qu’il n’ait pas été appelé à répandre son sang pour le Seigneur, lui a cependant rendu un témoignage éloquent durant une longue vie consacrée au ministère sacerdotal, et spécialement en prêchant, en enseignant et en écrivant. Il mérite bien de prendre place dans une longue lignée de saints et d’érudits de ces Iles, saint Bède, sainte Hilda, saint Aelred, le bienheureux Dun Scott, pour n’en nommer que quelques-uns. Dans la personne du bienheureux John Henry, cette tradition d’élégante érudition, de profonde sagesse humaine et d’ardent amour du Seigneur a porté des fruits abondants, signe de la présence pleine d’amour de l’Esprit Saint dans les profondeurs du cœur du peuple de Dieu, faisant mûrir d’abondants dons de sainteté.

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  • Octobre 2014 : synode extraordinaire sur la famille

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    Un synode extraordinaire sur la famille en octobre 2014

    Radio Vatican

    "Les défis pastoraux de la famille dans le contexte de l’évangélisation", c'est le thème du synode des évêques qui se tiendra du 5 au 19 octobre 2014. Troisième Assemblée Générale Extraordinaire du Synode des Evêques. Que le Pape en faisait une priorité était une évidence. Lors du long entretien donné à la presse internationale sur l'avion que le ramenait de Rio, le Pape avait évoqué le fonctionnement même des synodes, annonçant vouloir une réforme du Secrétariat du Synode, dans sa méthodologie, mais aussi de la Commission post-synodale qui devrait avoir un caractère permanent de consultation. Mais il faisait surtout savoir que le prochain synode des évêques aurait à traiter notamment de la pastorale du mariage, dans sa globalité, alors qu'on lui posait une question sur les divorcés remariés, théoriquement interdits de communion. 

    Plus récemment, lors de sa première rencontre avec les prêtres romains, le 16 septembre, le pape François, également évêque de Rome, les encourageait à davantage de "créativité courageuse", abordant, à nouveau cette question des divorcés-remariés. Plus globalement, il incitait les religieux à ouvrir l'Eglise sur les "périphéries existentielles", autrement dit les familles ou les personnes, qui ne vivent pas exactement selon les règles de l'Eglise. Lors de sa rencontre avec le clergé romain, François a également demandé aux prêtres de réserver un "accueil cordial" aux couples non mariés. 

    Expliquant la portée de cette annonce, qui était anticipée depuis quelque temps et a été l'un des grands thèmes de la réunion de la commission des cardinaux, de mardi à jeudi dernier, le père Lombardi, directeur de la Salle de presse du Saint-Siège, l'a qualifiée de "très importante". "C'est la manière dont le pape entend faire avancer la réflexion et le cheminement de la communauté de l'Eglise, avec la participation responsable de l'épiscopat des diverses parties du monde", a-t-il dit aux journalistes.

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  • Vous avez dit : "reliques" ?

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    Reliques-Le-quatrieme-pouvoir-Philippe-George.jpgPrésentation de l'éditeur :

    RELIQUES. LE QUATRIÈME POUVOIR

    Philippe George

    Qu’est-ce qu’une relique ? À quoi servent les reliques ? Comment s’est développé leur culte ? Quelles sont les grandes reliques vénérées en Europe ? D’un abécédaire à un dictionnaire des grandes reliques, sous des allures à la fois de manuel ou d’ouvrage scientifique universitaire, ce livre se propose de répondre à tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le sujet.

    Le Moyen Âge a vécu un long développement du culte des saints, qui imprègne les mentalités. Les reliques y ont joué un rôle considérable, car le saint est considéré comme présent et puissant par leur intermédiaire. Si les ossements sont les reliques par excellence, il existe toute une série d’autres reliques. Le Saint Suaire et la Sainte Croix sont bien connus, et les ostensions ou les pèlerinages séculaires gardent parfois actualité. Trop souvent ne fut retenu que l’aspect spectaculaire des reliques : leur trafic passe pour scandaleux à nos yeux. Mais le domaine de recherche est immense et les centres d’intérêt historique multiples. Les reliques sont des instruments de communication exceptionnels et leur puissance médiatique est profonde dans la société. Le culte des reliques traverse toutes les périodes de l’histoire, depuis l’Antiquité tardive ; il concerne le Christ et chaque saint, groupes de saints, à travers la dévotion vouée par les religieux comme par les laïcs. Les reliques sont devenues un nouveau et vrai champ historique.

    La publication systématique des trésors d’églises en cours apporte de nouveaux documents. Ouvrir les châsses avec doigté archéologique permet d’en inventorier le contenu avec rigueur et d’en publier les résultats. Les sources écrites retrouvées éclairent parfois l’histoire d’un édifice religieux ou d’une œuvre d’art – le contenant, le reliquaire – et elles mentionnent des noms de saints, de lieux et de personnages, sans oublier leur intérêt paléographique évident. Les objets archéologiques les accompagnant sont divers. Ici se dessinent « les routes de la foi » et, plus largement, se révèlent les traces des contacts humains, un puzzle extraordinaire à reconstituer et qui sort largement du domaine strictement hagiologique. La circulation des biens et des personnes et les réseaux mis en place sont révélés par ces traces matérielles multiformes, qui concourent grandement à la connaissance du passé. Ici commence « le métier d’historien ».

    ISBN 979-10-90523-23-4 Nombre de pages 430   24,85 € (papier)  5 € (pdf)
  • Des prêtres diocésains, heureux de vivre en frères et de servir l'Eglise et le Christ

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    S'ils ne sont pas belges mais bien bretons, ce sont des prêtres catholiques enthousiastes et joyeux (merci Joseph!) :

  • France : un tiers des nouveaux séminaristes séculiers sont entrés cette année en dehors des structures diocésaines

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    Lu sur le site « Riposte Catholique » :

    En cette rentrée 2013, 9 nouveaux séminaristes français sont entrés au séminaire de l’Institut du Christ-Roi en Italie. 12 Français, sur 20 entrées, sont entrés au séminaire de la Fraternité Saint-Pierre en Allemagne. 12 Français sont également entrés dans le séminaire de la Fraternité Saint-Pie X à Flavigny. Voila pour les séminaristes français dans les instituts traditionalistes.

    De son côté la communauté Saint-Martin connait une rentrée exceptionnelle avec l’arrivée de 31 séminaristes.

    Ce qui fait donc un total de 64 nouveaux séminaristes français en dehors du circuit diocésain. Je ne parle pas ici des entrées dans les instituts religieux ; je me limite aux vocations séculières.

    Je n’ai pas les chiffres des entrées dans les séminaires diocésains, mais le nombre d’entrées en 2012 était de 127 (contre 247 en 1995). En estimant que le nombre d’entrées reste constant, on s’aperçoit qu’un séminariste sur 3 entre dans un institut indépendant des diocèses.

    Dans La Nef, l’abbé Spriet, ancien de la Fraternité Saint-Pierre, devenu diocésain, écrit :

    « Où se situe le problème ? La raréfaction des entrées au séminaire en France ne s’explique pas par une diminution des personnes appelées : le Seigneur ne cesse pas d’inviter les âmes à le servir dans le ministère presbytéral. La difficulté se trouve du côté des hommes. À cet égard la parabole du semeur peut nous éclairer. La semence de la vocation tombe dans des cœurs plus ou moins disposés. Le démon existe et il agit. Le monde aussi qu’il soit « moderne » ou maintenant « postmoderne ». Nous pouvons donc nous demander : qu’est-ce qui empêche la semence de porter du fruit ? Mais aussi : qu’est-ce qui aide la semence à germer ?

    Le rapport au monde. Les jeunes qui entendaient un appel dans les années 50-60 étaient fascinés par la modernité. Ils voulaient rejoindre le monde pour l’évangéliser et, pour ce faire, supprimer ce qui leur semblait un obstacle pour atteindre cet objectif : quitter la soutane, être « prêtre-ouvrier », désacraliser la liturgie… Aujourd’hui il n’en est plus ainsi. La modernité ne fascine plus. Elle a montré ses limites et ses faiblesses. Le temps de l’euphorie et d’une certaine naïveté est passé. Les jeunes qui entrent au séminaire veulent même réagir face à la sécularisation de notre France. Avec le même souci apostolique au cœur que leurs aînés, ils prennent le chemin inverse : remettre la soutane, annoncer explicitement l’Évangile, célébrer la liturgie selon les directives de l’Église et la resacraliser. Les nouveaux prêtres de Michel de Saint Pierre (1964) sont les prêtres âgés d’aujourd’hui… Aussi tous les séminaires diocésains qui ressemblent encore de près ou de loin au schéma sacerdotal des années 60-70 n’attirent plus. Aujourd’hui, les jeunes n’ont pas envie de se battre pour pouvoir réciter le chapelet au séminaire ou rendre compte de leur désir d’adorer le Seigneur à la chapelle… Au contraire, ils recherchent des séminaires qui offrent une liturgie soignée (voire grégorienne et latine), une formation solide et une piété authentique. »

    POSTED ON 5 OCTOBRE 2013 BY MAXIMILIEN BERNARD

    Séminaires : un tiers des entrées en dehors des diocèses

    Et pendant ce temps à Rome et ailleurs, on ressort entre vieilles personnes les vieilles rengaines sur les réformes de structures, l’identité et le statut du prêtre, l’ordination des femmes et des hommes mariés au sein d’une Eglise plus papotante que jamais. JPSC

  • La mission de Bruno (6 octobre)

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    De Benoît XVI (6 octobre 2006) :

    La mission de saint Bruno, le saint du jour, apparaît avec clarté, elle est - pouvons-nous dire - interprétée dans la prière de ce jour qui, même si elle est assez différente dans le texte italien, nous rappelle que sa mission fut faite de silence et de contemplation. Mais silence et contemplation ont un but:  ils servent à conserver, dans la dispersion de la vie quotidienne, une union permanente avec Dieu. Tel est le but:  que dans notre âme soit toujours présente l'union avec Dieu et qu'elle transforme tout notre être.

    Silence et contemplation - une caractéristique de saint Bruno - servent à pouvoir trouver dans la dispersion de chaque jour cette union profonde, continuelle, avec Dieu. Silence et contemplation:  la belle vocation du théologien est de parler. Telle est sa mission:  dans la logorée de notre époque, et d'autres époques, dans l'inflation des paroles, rendre présentes les paroles essentielles. Dans les paroles, rendre présente la Parole, la Parole qui vient de Dieu, la Parole qui est Dieu.

  • Se dépouiller de l'esprit du monde

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    ea34b0d7e8cba7af344ef82e1890c7c71.jpgSE DEPOUILLER DE L'ESPRIT DU MONDE

    Cité du Vatican, 4 octobre 2013 (VIS). Le Saint-Père a accompli la seconde étape de sa visite à l'évêché d'Assise, dans la salle où en 1206 François se dépouilla publiquement de ses biens et de ses vêtements, reniant son père Pierre qui l'avait traîné devant le tribunal ecclésiastique et proclamant Dieu comme son véritable père. Là le Pape François, le premier Pape à visiter cette salle, a retrouvé les pauvres assistés par la Caritas. Improvisant de nouveau il a évoqué la presse qui n'a cessé ces derniers temps d'annoncer qu'en ce lieu il aurait dépouillé l'Eglise: "Mais de quoi le Pape pourrait donc dépouiller l'Eglise? Les vêtements du Pape, des Cardinaux et des Evêques!". Il se dépouillera lui même, assuraient certains journalistes. "Mais l'Eglise, c'est nous tous les baptisés qui devons suivre le chemin de Jésus, un chemin de dépouillement jusqu'à l'humiliation de la croix. Pour être vraiment des chrétiens, il n'existe pas d'autre voie. Serait-il possible d'avoir un christianisme plus humain, se demandent certains, c'est à dire sans croix, sans Jésus et sans dépouillement? Ce serait alors un christianisme de vitrine, doucereux, où les chrétiens seraient comme de jolis gâteaux en devanture. Un christianisme peut-être superbe mais pas chrétien. Alors de quoi donc l'Eglise devrait-elle se dépouiller? Je réponds qu'elle doit se dépouiller maintenant d'un gravissime péché, qui menace chacun de ses membres. Ce danger c'est la mondanité, l'esprit du monde. Le chrétien ne peut le suivre et le rechercher car il porte à la vanité, à l'arrogance et à l'orgueil. Cet esprit n'est pas Dieu mais une idole, et l'idolâtrie est le suprême péché".

    "Lorsque les media parlent d'elle, ils croient que l'Eglise ne sont que le clergé et les religieux, les évêques, les Cardinaux et le Pape. Or, comme je viens de le dire, l'Eglise c'est nous tous. Nous devons donc tous nous dépouiller de l'esprit du monde qui est contraire aux Béatitudes et à l'Esprit de Jésus. Cet esprit mondain nous rend malades. Quelle tristesse qu'un chrétien croyant dans la sécurité que lui donnerait à la fois le monde et la foi! Non, on ne peut mêler les deux esprits. L'Eglise ne peut que rejeter l'esprit du monde qui porte à l'idolâtrie. Jésus a bien dit qu'on ne saurait servir deux maîtres. Soit Dieu soit l'Argent, qui est rempli de l'esprit du monde. Les chrétiens ne peuvent suivre la voie de l'argent, de la vanité et de l'orgueil. Quelle tristesse d'effacer d'une main ce que l'autre écrit. Seulement Dieu et l'Evangile! Jésus, qui s'est fait serviteur, n'a pas suivi l'esprit du monde... Tant de vous ont été dépouillés par la sauvagerie de ce monde, qui n'offre rien ni assistance ni travail, qui ne se préoccupe pas qu'il y ait des enfants mourant de faim, des familles privées de la dignité de nourrir ses membres, tant de personnes forcées de fuir à la recherche de la liberté". Quelle horreur de voir tous ces gens morts hier devant Lampedusa! Aujourd'hui est un jour de deuil. Voilà à quoi conduit l'esprit du monde. Il est vraiment ridicule qu'un chrétien, qu'il soit ecclésiastique, religieux ou laïc, suive cette voie homicide. La mondanité spirituelle tue elle aussi, elle tue l'âme, elle tue les gens, elle tue l'Eglise! Lorsqu'en ce lieu François se dépouilla...c'est Dieu qui lui procura la force de rappeler ainsi ce que Jésus disait de l'esprit de ce monde, de sa prière pour que nous soyons sauvés de cet esprit. Sollicitons encore aujourd'hui la grâce du Seigneur pour que chacun de nous ait la force de se dépouiller, non de quelques sous mais de l'esprit du monde, véritable lèpre et cancer de la société, véritable ennemi de Jésus et de la Révélation". A la conclusion de la rencontre, le Pape François a remercié l'assistance de l'avoir accueilli et demandé qu'on prie pour lui: "Priez pour moi qui en ai tant besoin"

  • Quand François évoque François

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    Homélie du pape François à Assise, ce 4 octobre 2013

    « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits » (Mt 11, 25).

    Paix et bien à tous ! Par cette salutation franciscaine je vous remercie d’être venus ici, sur cette place chargée d’histoire et de foi, pour prier ensemble.

    Aujourd’hui, moi aussi, comme beaucoup de pèlerins, je suis venu proclamer la louange du Père pour tout ce qu’il a voulu révéler à l’un de ces « tout-petits » dont nous parle l’Évangile : François, fils d’un riche commerçant d’Assise. La rencontre avec Jésus le conduisit à se dépouiller d’une vie aisée et insouciante, pour épouser « Dame Pauvreté » et vivre en vrai fils du Père qui est aux cieux. Pour saint François, ce choix indiquait une manière radicale d’imiter le Christ, de se revêtir de Celui qui, de riche qu’il était, s’est fait pauvre afin de nous enrichir par sa pauvreté (cf. 2Co 8, 9). Dans toute la vie de François l’amour pour les pauvres et l’imitation du Christ pauvre sont deux éléments inséparablement unis, les deux faces d’une même médaille.

    Quel témoignage François nous donne-t-il aujourd’hui ? Que nous dit-il, non par ses paroles – cela est facile – mais par sa vie ?

    1. La première chose, la réalité fondamentale qu’il nous donne en témoignage est ceci : être chrétien c’est une relation vitale avec la Personne de Jésus, c’est se revêtir de Lui, c’est s’assimiler à Lui.

    D’où part le chemin de François vers le Christ ? Il part du regard de Jésus sur la croix. Se laisser regarder par Lui au moment où il donne sa vie pour nous et nous attire à Lui. François a fait cette expérience particulièrement dans la petite église de saint Damien, durant sa prière devant le crucifix, que moi aussi je pourrai vénérer aujourd’hui. Sur ce crucifix Jésus n’apparaît pas mort, mais vivant ! Le sang coule des blessures de ses mains, de ses pieds et de son côté, mais ce sang exprime la vie. Jésus n’a pas les yeux fermés, mais ouverts, grand ouverts : un regard qui parle au cœur. Et le Crucifié ne nous parle ni de défaite, ni d’échec ; paradoxalement, il nous parle d’une mort qui est vie, qui enfante la vie, parce qu’elle nous parle d’amour, parce que c’est l’Amour de Dieu incarné, et l’Amour ne meurt pas, au contraire, il triomphe du mal et de la mort. Celui qui se laisse regarder par Jésus crucifié est re-créé, il devient une « nouvelle créature ». Tout part de là : c’est l’expérience de la Grâce qui transforme, le fait d’être aimés sans mérite, tout en étant pécheurs. C’est pourquoi François peut dire, comme saint Paul : «  Pour moi, que jamais je ne me glorifie sinon dans la croix de notre Seigneur Jésus Christ » (Ga 6, 14).

    Nous nous adressons à toi, François, et nous te demandons : apprends-nous à rester devant le Crucifié, à nous laisser regarder par Lui, à nous laisser pardonner et recréer par son amour.

    2. Dans l’Évangile nous avons écouté ces paroles : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos » (Mt 11, 28-29).

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