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Spiritualité - Page 534

  • Le carême, un grand lifting de l'âme...

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    nos_photos_10.jpgC'est ce que développe le Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine dans sa prédication du premier dimanche de carême. A écouter ici : delamoureneclats.fr/

    Comment se fait-il que cette église de Marseille soit noire de monde chaque dimanche que Dieu donne? N'y a-t-il pas là matière à réflexion alors que nos églises se vident, désespérément?

  • Saint Joseph à l'honneur

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    Les évêques de Belgique, placée sous le patronage de saint Joseph, pourraient s'inspirer de ce qui se fait dans le diocèse de Fréjus Toulon.

    Saint Joseph, « père de la nouvelle évangélisation » (ZENIT.ORG)

    Préparation de l'Année de la foi dans le diocèse de Fréjus-Toulon

    « Le mois de saint Joseph » - que l’Eglise fête le 19 mars -, c’est le mois de mars, qui commence jeudi. Or, saint Joseph,  qui a  été le saint protecteur de Vatican II,  semble pouvoir être considéré aujourd’hui comme le « père de la nouvelle évangélisation » et comme le « saint patron du troisième millénaire » : c’est ce que met en lumière une singulière initiative de Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon. Comme une « épiphanie » de saint Joseph, alors que l’Année de la foi se profile à l’horizon.

    L'anneau du pêcheur

    Le diocèse de Fréjus-Toulon sera en effet consacré à l’intercession de saint Joseph le 17 mars prochain et s’y préparera par une neuvaine que l’on peut trouver sur le site du diocèse : une démarche qui s’insère dans la tradition locale – le pèlerinage à Cotignac – et  la perspective de l’année de la foi, qui commence le 11 octobre, pour le 50e anniversaire de l’ouverture de Vatican II.

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  • Prier pour les chrétiens discriminés, persécutés et mis à mort en Asie

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    « Pour que le Saint-Esprit accorde la persévérance à ceux qui, particulièrement en Asie, sont discriminés, persécutés et mis à mort à cause du nom du Christ » - Commentaire à l’Intention missionnaire de mars 2012

    Cité du Vatican (Agence Fides) – Selon un rapport élaboré en 2010 par la Fondation pontificale « Aide à l’Eglise en Détresse », la persécution religieuse des catholiques est une réalité présente en Chine, en Inde, à Mindanao (Philippines) et en Indonésie, pour ne citer que quelques exemples de pays d’Asie. En Corée du Nord, être « découverts » alors que l’on participe à une Messe célébrée en dehors de l’unique église autorisée à célébrer le culte, peut comporter une peine de détention et, dans les pires cas, la torture et la peine capitale. On ne se trompe pas lorsque l’on affirme que la persécution est le creuset dans lequel sont forgés les vrais chrétiens. Lorsque dans une grande partie de l’Occident et des pays traditionnellement chrétiens, de nombreux croyants vivent une foi commode et marquée par la faiblesse qui prévaut dans l’environnement, les chrétiens persécutés resplendissent comme des astres dans la nuit.

    Ceux-ci ont nécessairement dû faire un choix radical en faveur du Christ, vivant un Evangile concret, avec toutes ses exigences. Nombre d’entre eux ont souffert l’emprisonnement, la perte de l’emploi, ont été injustement privés de l’accès à l’instruction et ont également parfois subi la violence physique ou la mort. Leur foi n’est pas une foi sociologique ou routinière mais il s’agit d’une foi profonde, engagée, persévérante même dans les adversités.

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  • 6 mars : "mardi de désert" au carmel de Méhagne

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    Bienvenue au Mardi de désert : Mardi 6 mars 2012
    au Carmel de Mehagne (Embourg) de 9h30 à 15h

    Thème : Dans notre chemin de carême...

    « Nous vous en supplions, au nom du Christ, laissez-vous réconcilier avec Dieu » (2 Co 5,20)

    • 9h30 : Office - 10h : Enseignement -
    • 11h : Prière personnelle/ confessions/ Adoration
    • 12h : Eucharistie -
    • 12h45 : repas simplifié en silence / café fraternel -
    • 14h : Video : "le pardon , une force qui libère"     
    Informations et inscriptions :  Communauté du Chemin Neuf / Carmel de Mehagne -27, Chemin du Carmel –  4053 Embourg / 04 365 10 81 carmelmehagne@chemin-neuf.be
     
    Participation libre : entre 10 et 15€
  • Medjugorge: le Vatican va-t-il enfin prendre position ?

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    medjugorje-visionaries.jpgSelon Il Messagero, la commission créée par Benoît XVI en mai 2010 pour enquêter sur les supposées apparitions de Medjugorje serait sur le point de rendre ses conclusions, après trois ans de travail en toute discrétion. Le phénomène attire des millions de personnes en Bosnie-Herzégovine depuis 1981 malgré le refus des évêques successifs de Mostar de cautionner la version des voyants (photo) à qui la Vierge aurait délivré plus de 40.000 messages. Devenus la plus grosse rentrée de devises de la Bosnie, les pèlerinages se font actuellement malgré les interdictions de l'évêque local.Ici: MEDJUGORJE: VERDICT DU VATICAN CETTE ANNEE

    Plus que les conflits entre le diocèse de Mostar et les franciscains, ce qui dérange ici c’est l’étrange et inextinguible  logorrhée de la “Gospa”: à ce jour, 40.000 messages où l’on trouve un peu de tout. La piété mariale des fervents adeptes de Medjugorge n’est pas en cause mais la crédulité des gens ne doit pas non plus être encouragée par un silence officiel persistant sur les raisons de douter, même si en toute hypothèse, nul n’est jamais tenu d’ajouter foi à des révélations privées…

  • Et les anges le servaient...

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    Homélie de Benoît XVI pour le premier dimanche de carême

    En ce premier dimanche de Carême, l’Evangile, dans le style sobre et concis de saint Marc, nous introduit dans le climat de ce temps liturgique : « L’Esprit pousse Jésus au désert. Et dans le désert il resta quarante jours, tenté par Satan » (Mc 1, 12). En Terre Sainte, à l’ouest du fleuve du Jourdain et de l’oasis de Jéricho, se trouve le désert de Judée dont les vallées pierreuses, dépassant un dénivelé d’environ mille mètres, montent jusqu’à Jérusalem. Après avoir reçu le baptême de Jean, Jésus s’enfonce dans cette solitude, conduit par ce même Esprit Saint qui s’était posé sur Lui en le consacrant et en le révélant comme Fils de Dieu. Dans le désert, lieu de l’épreuve, comme l’expérience du peuple d’Israël le montre, la réalité de la kenosi, du Christ qui s’est laissé vider, qui s’est dépouillé de la condition de Dieu (cf. Ph 2, 6-7), apparaît de manière dramatique. Lui, qui n’a pas péché et ne peut pécher, se soumet à l’épreuve et peut pour cela compatir à notre infirmité (cf. He 4, 15). Il se laisse tenter par Satan, l’adversaire qui dès le départ s’est opposé au dessein salvifique de Dieu en faveur des hommes.

    Les anges, figures lumineuses et mystérieuses, apparaissent presque à la hâte, dans la brièveté du récit, face à cette figure obscure et ténébreuse qui ose tenter le Seigneur. Les anges, dit l’Evangile, « servaient » Jésus (Mc 1, 13) ; ils sont le contrepoint de Satan. « Ange » veut dire « envoyé ». Nous trouvons ces figures, qui aident et guident les hommes au nom de Dieu, dans tout l’Ancien Testament. Il suffit de se souvenir du Livre de Tobie, dans lequel apparaît la figure de l’ange Raphaël, qui assiste le protagoniste dans tant de vicissitudes. La présence rassurante de l’ange du Seigneur accompagne le peuple d’Israël dans tous ses événements bons et mauvais. Au seuil du Nouveau Testament, Gabriel est envoyé pour annoncer à Zacharie et à Marie les heureux événements qui sont le début de notre salut ; et un ange, dont on ne dit pas le nom, avertit Joseph, l’orientant dans ce moment d’incertitude. Un chœur d’anges annoncent aux pasteurs la bonne nouvelle de la naissance du Sauveur ; ce sont aussi des anges qui annonceront aux femmes la joyeuse nouvelle de la résurrection. A la fin des temps, les anges accompagneront la venue de Jésus dans la gloire (cf. Mt 25, 31). Les anges servent Jésus, qui est certainement supérieur à eux, et sa dignité est ici, dans l’Evangile, proclamée de manière claire, quand bien même discrète. En effet, même dans une situation d’extrême pauvreté et d’humilité, quand il est tenté par Satan, Il reste le Fils de Dieu, le Messie, le Seigneur.

    Chers frères et sœurs, nous enlèverions une part importante de l’Evangile si nous laissions de côté ces êtres envoyés par Dieu, qui annoncent sa présence parmi nous et en sont un signe. Invoquons-les souvent, pour qu’ils nous soutiennent dans l’engagement de suivre Jésus jusqu’à nous identifier à Lui...

  • Dépendre des rumeurs du monde et de l'opinion prouve que la foi n'est pas adulte

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    Source : VIS, Benoît XVI et les curés de Rome

    Jeudi (le 23 février), "le Saint-Père a reçu le clergé de Rome, devant lequel il a tenu une Lectio Divina dont voici les points majeurs. Evoquant l'Epître aux Philippiens, où il est rappelé que le Fils s'est humilié jusqu'à la croix, Benoît XVI a rappelé que cette humilité est le chemin qu'il nous faut suivre : « Le contraire de l'humilité est la superbe, à la racine de tout péché, une arrogance qui tient au pouvoir et à l'apparence ». Celui qui en use « ne veut pas plaire à Dieu mais à lui même, pour être reconnu par les autres, voire adoré. Cet ego au cœur des choses provoque la superbe, le tout savoir. Etre chrétien signifie au contraire dépasser la tentation originaire qui est aussi le noyau du péché premier. Etre Dieu mais sans Dieu ! ». Or, l'humilité est avant tout vérité : « C'est seulement en reconnaissant être un fragment irremplaçable du monde bâti par Dieu, et être peu de chose, qu'on se grandit... Apprenons à ne pas apparaître mais à plaire à Dieu en faisant ce qu'il attend de moi, dans le respect de l'autre ».

    « Si le manque de vocations sacerdotales est une grande souffrance de l'Eglise en Europe et en Occident, le Seigneur appelle. C'est qu'on ne l'entend pas. Ayant entendu son appel, nous devons être attentifs à la voix que le Seigneur adresse aux autres, de manière à ce qu'ils l'entendent et y répondent eux aussi en acceptant l'appel » au sacerdoce... S'accepter soi même et accepter autrui va ensemble car ce n'est qu'en m'acceptant dans le dessein divin que je puis accepter les autres, avec qui je participe à la symphonie de l'Eglise et de la création ».

    L'Année de la foi sera en pratique l'année du catéchisme, a déclaré le Pape : « Un des graves problèmes de l'Eglise est la mauvaise connaissance de la foi, l'analphabétisme religieux...qui nous empêche de grandir... Il convient donc de nous réapproprier de cet argument, non comme liste de dogmes et de commandements mais richesse d'unité, comme une réalité unique révélée dans sa profondeur et dans sa splendeur. Faisons notre possible pour le renouveau catéchistique, afin que la foi soir connue et par elle Dieu et le Christ. Si la vérité est connue c'est l'unité dans la vérité qui grandit... Tout ce qui n'est pas humilité ou foi commune détruit l'unité et l'espérance, rend invisible le visage de Dieu... Avec compétence et conviction, il nous faut rendre visible la philosophie de la foi, sa grande sagesse et son rationalisme ». Dépendre des rumeurs du monde et « de ses opinions, de tout ce que pense et veut l'opinion, de la dictature médiatique » prouve que la foi n'est pas adulte. « Nous devons prier intensément le Seigneur pour qu'il nous aide à nous libérer de ce joug, et qu'il aide les autres à atteindre la véritable perfection... De nos jours le concept de vérité est suspect car il peut se combiner avec a violence. Dans l'histoire on a parfois tenté de défendre la vérité par la violence, alors qu'elles sont contradictoires. La vérité ne peut s'imposer que par elle même...par le biais de sa propre lumière. Nous avons besoin de la vérité...et savons que l'essentiel de la vérité réside dans le Christ... Là où il y a la vérité, peut naître la charité. Grâce à Dieu, cela se vérifie de siècle en siècle, et malgré des faits négatifs, les fruits de la charité continuent de se réaliser, comme dans les martyrs, les nombreux religieux et religieuses, prêtres et fidèles qui assistent humblement les pauvres et les malades, représentants de la charité du Christ. Cela est vraiment le signe que la vérité est présente ».

  • Des inédits très actuels de Mère Teresa

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    Teresa-198x300.jpgMère Teresa : Quand l’amour est là, Dieu est là

    C’est un gros livre, de plus de 400 pages, qui ne place plus le lecteur face à l’aridité d’un foi vécue dans la souffrance mais aborde les grandes questions de l’existence et montre les réponses apportées par Mère Teresa. Toutes se résument en Dieu, même si les situations concrètes abordées sont bien humaines. Il s’agit pour Mère Teresa de conduire le lecteur à une plus grande union avec Dieu, laquelle permet de faire rayonner véritablement l’amour dans le monde. 

    « Dans la mesure où elle se trouvait constamment en relation avec des gens d’origines et de milieux divers, aucune situation ne lui était étrangère »,  précise dans sa préface le Père Brian Kolodiejchuk, missionnaire de la Charité et postulateur de la cause de canonisation de la bienheureuse de Calcutta. D’inspiration très clairement ignacienne, cette spiritualité s’énonce parfois avec des formules fortes.

    Mère Teresa n’hésite pas, par exemple, à faire l’éloge du silence afin de se « débarrasser de l’amertume et de la haine », souligne que « Cela n’a pas de sens d’entrer dans une congrégation religieuse si vous ne voulez pas être saintes »  ou que l’adoration, qu’elle avait instituée en 1973 a des effets très concrets : « Depuis ce temps, l’amour intime de Jésus a beaucoup grandi. Nous avons une meilleure compréhension de la souffrance des pauvres, de la façon de leur donner. » Sans oublier, bien sûr, l’avortement : « tout pays qui accepte l’avortement enseigne à ses citoyens à recourir à n’importe quelle violence pour obtenir ce qu’ils veulent » ; le divorce : « parce que les familles ne prient plus elles ne peuvent pas rester ensemble » ou la femme : « la maternité est le don de Dieu aux femmes ; nous pouvons détruire ce don en pensant qu’un emploi et un poste sont plus importants qu’aimer et se donner aux autres. »

  • Itinéraire de carême à l'église des carmes de Bruxelles

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    Itinéraire du Carême 2012

    PORTRAITS DE SAINTS

    Tous les jeudis de Carême à 19h30
    CELEBRATION EUCHARISTIQUE
     
    Le 1 mars                                                          Le 15 mars
    THOMAS MORE                                         EDITH STEIN

    Le 8 mars                                                           Le 22 mars
      JEAN BOSCO                            GIANNA BERETTA-MOLLA

    Le 29 mars
                          CHIARA « LUCE » BADANO
     
    Orgue : Guy Van Waas
    Violon : Sr. Klari Toth
    Hautbois : Enzo Pezzini
    Chorale « Mater Amabilis »
     
    MOUVEMENT ECCLESIAL CARMELITAIN
     EGLISE DES CARMES
    Avenue de la Toison d’Or 45
    1050 – Bruxelles
    METRO Ligne 2 / 6 – Station LOUISE
    www.carmesbruxelles.be

     

  • Quel dialogue entre Rome et Moscou ?

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    HilarionWhite.jpgLu sur les matinales du site de “La Vie” :

    “A l'occasion des premières journées du livre orthodoxe à Paris, samedi 18 février, dont La Vie était partenaire, Mgr Hilarion Alfeyev, métropolite de Volokolamsk et président du département des relations extérieures du Patriarcat de Moscou, a visité le séminaire russe en France, inauguré il y a deux ans à Epinay-sous-Sénart. Une arrivée tout en sobriété qui n'a pas manqué pourtant de susciter une vague de respect parmi les séminaristes. Il faut dire que l'homme en impose par son parcours et le fait qu'il est aujourd'hui considéré comme le numéro deux d'une Eglise où le nombre de monastères est passé de 18 à plus de 800 en 25 ans depuis la fin de l'oppression soviétique. "Et nos monastères sont vraiment pleins ! a-t-il lancé avec une pointe d'humour. Nous ne connaissons pas vraiment de crise des vocations..." (…)

    Diplômé de l'Académie théologique de Moscou, polyglotte, il maîtrise le grec ancien et et le syriaque et il est l'auteur d'une trentaine de livres. Musicien hors pair, il a étudié le piano et le violon au conservatoire de Moscou, avant de composer une « Passion selon saint Matthieu » et un « Oratorio de Noёl »... Son amour de la musique a d'ailleurs beaucoup compté lors de ses rencontres avec Benoît XVI. 

    Perçant, son regard pétille lorsqu'il évoque le sujet : "Au niveau personnel, la musique a été l'un des facteurs du rapprochement. Une fois, j'ai même organisé un concert au Vatican avec de la musique russe... Le Pape a accepté cette initiative avec bienveillance". Aussitôt il ajoute : "En dehors des sympathies personnelles qui peuvent exister, nous recevons de manière très positive les pas que fait Benoît XVI pour sauvegarder des valeurs traditionnelles comme la famille et la fidélité conjugale".

    En revanche, lorsqu'on l'interroge sur l'éventuelle rencontre du Pape et du Patriarche de Moscou, il sourit : "Je me serais étonné que vous ne posiez pas la question... Il n'y a rien de vraiment nouveau : nous pensons que cette rencontre est tout a fait possible mais elle ne nous intéresse pas si elle n'est que protocolaire. Il reste des points importants sur lesquels nous nous trouvons en désaccord, des questions qui influencent la vie de nos fidèles, comme celle de l'église gréco-catholique en Ukraine. Nous attendons des pas concrets de l'Eglise catholique pour créer une atmosphère bienveillante et propice.(…)”

    Voir ici: Le numéro deux de l'Eglise russe demande aux catholiques des "pas concrets" vers le dialogue

    Et Moscou est la troisième Rome après Constantinople ? Le dialogue œcuménique (et a fortiori le dialogue interreligieux) est une entreprise difficile dès lors qu’il faut gérer la cohabitation de communautés religieuses sur un même territoire et presqu’ impossible dès qu’on touche au cœur de différends dogmatiques multiséculaires. On voit déjà ce qu’il en est au sein même de l’Eglise romaine après quarante ans de disputes sur l’herméneutique de simples textes  « pastoraux » formulés par le Concile « Vatican II » en des matières aussi délicates que le dialogue interreligieux, l’œcuménisme ou la liberté religieuse.

    Mais que reste-t-il alors ? Entre chrétiens, un large patrimoine doctrinal commun et avec tous à approfondir ensemble le sens des valeurs déduites des options religieuses de base : là, comme disait Benoît XVI au sénateur Pera, le dialogue, la correction mutuelle et un enrichissement réciproque sont possibles et nécessaires. Et ce dialogue-là n’est pas rien pour éclairer les conduites humaines face au sécularisme libertaire de la (post)modernité avancée

     

  • Les chrétiens appelés à "l'objection de croissance" ?

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    Sur son blog, "Pneumatis" développe une réflexion sur "l'objection de croissance", une attitude à laquelle les chrétiens d'aujourd'hui seraient invités pour vivre - socialement et économiquement - en conformité avec l'appel de l'Evangile :

    "L'objection de croissance, nouvel horizon des chrétiens en politique ? (1ère partie)

    Parce que « la conformation au Christ et la contemplation de son Visage  insufflent chez le chrétien un désir irrépressible d'anticiper dans ce monde, au sein des relations humaines, ce qui sera réalité dans le monde définitif » les chrétiens regardent avec une vibrante attention les paradigmes économiques propres à satisfaire les exigences de vie évangélique. C’est en ce sens que le choix de l’objection de croissance, éclairé par l’évangile et le magistère de l’Eglise, s’inscrit dans le champ bien plus vaste de l’économie du salut.

    L'objection de croissance, au sens où nous l’entendons, rejoint au fond  une démarche de foi et de découverte du mystère de l’incarnation et de la rédemption. Elle nous appelle à faire le choix radical de la sobriété partagée et vécue dans la confiance en la divine providence. Nous la reconnaissons dans l'esprit de fraternité qui animait les premières communautés chrétiennes, dans le témoignage d’un saint François et chez tous ceux qui depuis des siècles à la suite du Christ s’engagent à vivre quel que soit leur état de vie le conseil de pauvreté évangélique." ...

    Lire cette réflexion, du plus haut intérêt, ici : l'objection de croissance

  • D'autres propositions pour le carême

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    Aux carêmes en ligne signalés hier, s'ajoutent d'autres propositions :

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    (cliquer sur les logos pour accéder aux sites)

    ou encore, celle de l'Aide à l'Eglise en Détresse :

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