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Spiritualité - Page 536

  • Monseigneur Rey, un évêque entreprenant et atypique

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    Nous trouvons ici ces extraits d'un article de l'Homme Nouveau consacré à l'évêque de Fréjus-Toulon :

    "L’Homme Nouveau a tracé un portrait de Mgr Dominique Rey, évêque actuel du diocèse de Fréjus-Toulon, qui pourrait être nommé prochainement à un poste plus prestigieux :

     Mgr Rey est né à Saint-Étienne en 1952. Il a fait des études très pointues de fiscalité et d’économie (maîtrise en économie politique, doctorat en économie fiscale), et a été inspecteur des finances durant trois ans. II s’est alors orienté vers le sacerdoce et est entré au séminaire de Paris, comme membre de la Communauté de l’Emmanuel, au cours de ce qu’il est convenu de qualifier « les années de plomb ». C’est le couvent des dominicains de la rue du Faubourg-Saint-Honoré qui l’a accueilli, avec d’autres séminaristes de même « profil ». Il obtint une licence de théologie et un diplôme en droit canonique (il obtiendra plus tard un doctorat en Droit canonique) à l’Institut catholique de Paris, et a été ordonné en 1984 par le cardinal Lustiger, pour le diocèse de Paris. D’abord aumônier à Stan (le lycée Stanislas, rue Notre-Dame-des-Champs), il devint ensuite vicaire à Sainte-Marie-des-Batignolles. Puis il quitta Paris de 1986 à 1988, pour devenir supérieur des chapelains de Paray-le-Monial, sanctuaire confié à sa Communauté. Il est ensuite rappelé à Paris, pour devenir curé de la très vivante paroisse de La Trinité, elle aussi confiée à l’Emmanuel, de 1995 à 2000.

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  • Quand l'oracle de Malèves Sainte-Marie évoque la Toussaint

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    C’est une fois de plus Gabriel Ringlet, présenté comme prêtre et écrivain par La Libre, qui est invité à livrer un commentaire intitulé "Toussaint ou Halloween" à propos d’une des fêtes qui rythme le cycle liturgique : la Toussaint.

    Commentaire que La Libre résume elle-même ainsi :

    « Il n’y a pas de laide ou de belle mort. Personne ne sait comment il va l’affronter. Il est très important de rendre la mort présente dans sa vie, quand il fait beau, ou que l’on est en forme. La mort est un appel à être plus vivant ».

    Les trois premières lignes de l’article résument parfaitement la tonalité du temps, et on oserait presque dire aussi l’aveuglement ou même l’absurde :

    Les fêtes de la Toussaint et des morts continuent-elles d’être des moments forts de la société en dépit de sa sécularisation ? Sur le plan quantitatif, non, évidemment. On voit bien, depuis quelques dizaines d’années, un désinvestissement.

    Et à la question de savoir si le rite de la mort a évolué, l’écrivain-prêtre préféré de La Libre, (journal qui fut catholique jusqu’au siècle dernier), il répond : Il a plutôt bien évolué. Du côté catholique, c’est une des plus belles réussites du concile Vatican II. On a quitté l’atmosphère de morbidité, le noir des tentures qui était aussi celui des discours, pour aller vers plus de lumière, plus de légèreté. Et l’écrivain-prêtre de se réjouir de l’évolution du rite de la mort, avec l’attention d’un anthropologue : « Ce qui me paraît très heureux, c’est que le rite évolue aussi du côté de la laïcité. Je trouve que la laïcité s’est mise à investir dans cette dimension anthropologique ».

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  • Jour des morts : quand le silence de Dieu est devenu presqu'une évidence

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    "Jour des morts" par Mgr Dubost

    « L’homme sans pouvoir était seul. Le temps de l’enfance était passé, où l’on tendait la main pour saisir une autre main, celle de sa mère, celle de la loi ou celle de Dieu. Certes, on pouvait tendre la main, mais on la tendait dans le vide. Toutes les victimes de ces années-là avaient tendu la main jusqu’à la dernière seconde où elles avaient crié ou prié, sur le gibet, sous la hache, sous la torture. Personne n’avait saisi cette main. Jusque dans mort, elle restait tendue, ouverte, ratatinée, seule. » Missa sine nomine, Calmann-Lévy, 1953

    Ces mots d’Ernst Wiechert, lus dans mon adolescence, sont restés dans ma mémoire. J’y ai pensé souvent. Et bien sûr à Auschwitz, à Dachau, mais aussi lors de morts que je n’ose qualifier d’ordinaire.

    Le monde a-t-il changé ? J’ai l’impression que beaucoup aujourd’hui, même s’ils le désiraient, n’osent plus tendre la main. Ils croient le monde vide et se résignent. S’ils veulent être brûlés et que leurs cendres soient dispersées, c’est pour rejoindre ce vide.

    Le silence de Dieu est devenu presqu’une évidence.

    L’inanité de toutes les promesses de vie, un Credo.

    La Toussaint, le jour des morts sont de discrets appels à résister.

    Il faut entendre dans nos déserts

    Dieu qui est là, présent... Une douce présence,

    une veilleuse qui fait entrevoir - le bonheur - la joie,

    Le caractère divin de notre humanité.

    Mgr Michel Dubost

    Évêque d’Évry - Corbeil-Essonnes

    Le 26 octobre 2011

    http://www.radinrue.com/breve6070.html

  • De la mort à la Vie

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    tombeau_vide.jpgLa fête de la Toussaint est celle de toutes les âmes sanctifiées qu’après la mort Jésus récapitule en Lui, jusqu’à ce que viennent les cieux nouveaux et la terre nouvelle du monde eschatologique: à la célébration de cette foi est aussi intimement liée la commémoration des défunts qui a lieu le lendemain.

    Comment accueillir ce mystère de la mort qui frappe toutes les formes éphémères de ce monde? Le site du magazine  "la Vie" nous invite aujourd’hui à y réfléchir. (lire la suite)

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  • Comment construire un royaume de paix dont le Christ soit le Roi ?

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    Au cours de l'audience du mercredi d'hier, le pape a, sans équivoque, fait de l'évangélisation la condition de l'édification de la paix dans le monde :

    "Mais comment pouvons-nous construire ce royaume de paix dont le Christ est le roi? Le commandement qu’Il laisse à ses apôtres et, à travers eux, à nous tous est: «Allez donc, de toutes nations faites des disciples... Et voici que je suis avec vous pour toujours jusqu'à la fin du monde» (Mt 28, 19). Comme Jésus, les messagers de paix de son royaume doivent se mettre en marche, doivent répondre à son invitation. Ils doivent partir, mais pas avec la puissance de la guerre ou avec la force du pouvoir. Dans le passage de l’Evangile que nous avons écouté, Jésus envoie soixante-douze disciples à la grande moisson qu’est le monde, en les invitant à prier le Maître de la moisson pour que les ouvriers ne manquent jamais à sa moisson (cf. Lc 10, 1-3); cependant il ne les envoie pas avec des moyens puissants, mais bien «comme des agneaux au milieu des loups» (v. 3), sans bourse, besace, ni sandales (cf. v. 4). Saint Jean Chrysostome, dans l’une de ses homélies, commente: «Tant que nous serons des agneaux, nous vaincrons et, même si nous sommes entourés par de nombreux loups, nous réussiront à les vaincre. Mais si nous devenons des loups, nous serons vaincus, car nous serons privés de l’aide du pasteur» (Homélie 33, 1: PG 57, 389). Les chrétiens ne doivent jamais céder à la tentation de devenir des loups parmi les loups; ce n’est pas avec le pouvoir, avec la force, avec la violence que le royaume de paix du Christ s’étend, mais avec le don de soi, avec l’amour porté à l’extrême, même à l’égard de ses ennemis. Jésus ne vainc pas le monde avec la force des armes, mais avec la force de la Croix, qui est la véritable garantie de la victoire. Et cela a pour conséquence pour celui qui veut être un disciple du Seigneur, son envoyé, d’être également prêt à la passion et au martyre, à perdre sa vie pour Lui, afin que dans le monde triomphent le bien, l’amour, la paix. Telle est la condition pour pouvoir dire, en entrant dans chaque réalité: «Paix à cette maison!» (Lc 10, 5).

    Voir l'intégralité de ce texte important ici : http://www.zenit.org/article-29322?l=french

  • La rencontre d'Assise : des éclaircissements opportuns

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    Sur chiesa.espresso.repubblica.it/, Sandro Magister remet les pendules à l'heure en rappelant les objectifs de la rencontre d'Assise tels que Benoît XVI les a définis pour éviter toute confusion, tout relativisme, tout syncrétisme. C'est assez différent de l'esprit dans lequel, ici et là, certains se sont crus obligés, à cette occasion, d'organiser des manifestations interreligieuses sans prendre les précautions nécessaires pour éviter de tomber dans ces pièges (confusion, relativisme, syncrétisme).

    Nous vous renvoyons aux deux notes successives que ce vaticaniste compétent et autorisé a mises en ligne (cliquer sur les titres en gras) :

    - Assise bis. Mais revu et corrigé : L'invitation a été adressée aussi aux non-croyants et la prière se fera dans le secret des chambres. Ce sont les deux nouveautés de la nouvelle édition de ce meeting. En arrière-plan: l'année de la foi et le martyre des chrétiens dans le monde...

    - La vérité à propos d'Assise. Un inédit de Benoît XVI : "Je ferai tout ce que je pourrai pour qu'une interprétation syncrétiste ou relativiste de l’événement soit impossible". Dans une lettre adressée par le pape à un pasteur luthérien, le véritable motif de la convocation à la rencontre.

  • Le "Forum catholique romain"

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    Belgicatho touche principalement les catholiques belges francophones. C'est dommage mais notre équipe n'est pas suffisamment étoffée et ne maîtrise pas assez aisément le néerlandais pour que ce blog puisse être bilingue. Par bonheur, des amis ont constitué un "Rooms – Katholiek lekenforum - Forum Catholique Romain" et lui ont assigné une ligne et des objectifs assez voisins des nôtres.

    Ainsi, dans la récente cabale qui a été montée contre Monseigneur Léonard, nos amis du Forum ont mis en ligne des informations et des prises de position claires pour défendre le prélat malmené. Ils ont également entrepris des démarches auprès de l'évêque référendaire pour l'enseignement en Région flamande.

    Vous pouvez accéder à ce site en cliquant sur le lien suivant : http://www.katholiekforum.be/index.php?lang=fr et choisir votre langue.

  • C'est comme se trouver dans une cathédrale...

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    Cathedrale-Auch-Gd.gifLe Bayerische Staatsoper et le Jugendchorakademie de Munich, dirigés par Kent Nagano et Martin Steidler, ont offert un concert au Pape, Salle Paul VI, avec la neuvième symphonie et le Te Deum d'Anton Bruckner. Après avoir remercié les exécutants, Benoît XVI a dit qu'écouter Bruckner, "c'est comme se trouver dans une cathédrale, observer chacune de ses structures portantes qui nous dominent, nous enveloppent et nous élèvent. Au-delà des émotions que produisent ses oeuvres, symphoniques ou religieuses, il y la foi de ce musicien, une foi simple et solide qui l'a accompagné toute sa vie... Le grand chef d'orchestre Bruno Walter a dit que Malher, un autre maître de la musique romantique, a toujours été à la recherche de Dieu, tandis que  Bruckner l'avait trouvé. La symphonie que nous venons d'entendre est dédiée au Bon Dieu, comme si Bruckner avait voulu confier le sommet de son art à celui en qui il avait toujours cru, le seul interlocuteur à qui s'adresser à la fin de sa vie... Il demandait ainsi à Dieu de pouvoir accéder à son mystère...de pouvoir louer le Seigneur au ciel comme il l'avait fait sur terre dans sa musique. Son grandiose Te Deum..., qui a été écrit d'un jet, puis peaufiné pendant quinze ans pour louer au mieux le Seigneur, résume la foi de ce grand musicien" autrichien. Il nous encourage "à nous ouvrir spirituellement pour penser à la vie éternelle, non pour fuir un présent fait de problèmes et de difficultés, mais pour le vivre plus intensément avec plus de lumière, d'espérance et d'amour".

    BXVI-CONCERT/                                  VIS 20111024 (280) 

  • Mgr Rey : propositions pour la réforme de la réforme liturgique

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    arton55-cf691.jpgDans le bimensuel « L’Homme Nouveau » du 22 octobre 2011 l’abbé Claude Barthe a constitué un excellent dossier sur l’œuvre missionnaire de l’évêque de Toulon-Fréjus, Mgr Dominique Rey.  Abordant, entre autres, la question liturgique, ce dernier déclare que le chantier de la réforme de la nouvelle messe « s’inscrit dans l’esprit du motu proprio Summorum Pontificum, c'est-à-dire dans le souci de l’enrichissement mutuel des deux formes du rite romain. Mais c’est un long chemin qui est à parcourir, où en tout premier lieu la dimension sacrificielle et la dimension communautaire  inhérentes à la célébration eucharistique doivent être retrouvées ensemble ».

    « Ce sujet, poursuit l’évêque, recouvre en réalité de nombreux domaines de réflexion, de portée inégale. Dans la suite des travaux de Joseph Ratzinger devenu Benoît XVI, il faut rappeler que la position traditionnelle du prêtre à l’autel durant l’offertoire et l’anaphore ne peut que favoriser le sens de l’adoration et du religieux respect dans la célébration eucharistique. Cela vaut dans les deux formes du rite romain. Le Saint-Père donne aussi l’exemple de la remise en valeur de la communion sur les lèvres et si possible à genoux.(…)  On peut aussi souhaiter une place éminente pour le tabernacle, vu comme tente de la Présence, et sur l’autel lorsque c’est encore possible, comme particulièrement éducative pour la foi des fidèles (cf. Sacramentum Caritatis, n° 69).

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  • Le 550e anniversaire de la canonisation de Catherine de Sienne, docteur de l'Eglise et patronne de l'Italie

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    catherine_de_sienne-71bdd.jpg« Une mère spirituelle pour de nombreux chrétiens »

    Le Vatican organise un congrès international sur Catherine de Sienne à l’occasion du 550e anniversaire de sa canonisation. Une sainte à la foi inébranlable » qui fut une « une mère spirituelle pour de nombreux chrétiens », a expliqué le P. Bernard Ardura, président du Comité pontifical des sciences historiques, au cours de la conférence de presse de présentation de ce congrès.

    Le congrès dédié à sainte Catherine de Sienne et à son héritage est organisé par le Comité pontifical des sciences historiques, en collaboration avec l’ordre dominicain, l’archidiocèse de Sienne et le centre international des Etudes sur Catherine de Sienne. Son thème : « Virgo digna coelo : Catherine et son héritage. 550e anniversaire de la canonisation de sainte Catherine de Sienne » (Rome-Sienne, 27-29 octobre 2011).

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  • Le scandale des prêtres et le mystère de la sainteté de l'Eglise

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    Le hasard de nos recherches sur le net nous a fait amenés sur un site où figure la synthèse (juin 2010) consacrée au drame des abus sexuels reproduite ci-dessous. Nous nous permettons de l'emprunter et de la proposer à votre lecture tant nous savons quels ravages ces faits ont provoqué dans notre pays et quels effets désastreux ils ont eu sur l'opinion publique et sur les croyants eux-mêmes. L'Eglise de Belgique semble avoir du mal à sortir de l'accablement dans lequel ces révélations l'ont plongée et ses adversaires, qui le savent, n'hésitent pas à "remettre le couvert" dès que l'occasion s'en présente. Profitons que cette question ne soit pas à la une pour le moment pour nous y arrêter en-dehors des polémiques.

    Scandale des prêtres et mystère de la sainteté de l'Eglise

    Un flash back et une remontée vers les cimes

    La révélation publique d'abus sexuels perpétrés par des prêtres sur des mineurs ont fini par « interpeller » les croyants, notamment les jeunes qui manifestent encore, dans ce temps d'abandon des repères, une soif d'absolu.

    Comme l'a exprimé le saint Père dans sa lettre pastorale du 19 mars 2010 aux catholiques irlandais, comment ne ressentiraient-ils pas comme une vive blessure la révélation des « actes scandaleux et criminels » commis par des clercs et ne seraient-ils pas « bouleversés » par leur « trahison » et par les ravages causés dans les jeunes victimes ?

    Pour autant, si grande que soit notre déception, il ne nous parait ni chrétien ni même simplement juste de nous réfugier dans une attitude de méfiance envers l’Eglise dans son essence et sa vocation salvatrice. Gardons-nous d’ajouter à la trahison des coupables notre complicité avec ceux qui se frottent les mains de la crise que traverserait un certain milieu catholique et attisent des sentiments de haine et d’exclusion envers l'Eglise. Ce n’est pas en désertant - comme ces rats qui quittent le navire dès qu’il a pris un peu l’eau - que nous pourrons guérir la blessure qui est en nous, mais en nous efforçant de procéder, sous le regard du Christ et à la lumière de l’Esprit Saint, à une analyse lucide de la nature, de la dimension et des causes réelles des scandales sexuels impliquant des membres du clergé.

    Donc, essayons d'y voir clair. Que penser de ces faits ?

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  • La prière pour quelle paix ?

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    2597529104_1.jpgDécouvert sur le Forum Catholique, ce bel article de Jean Madiran  paru dans le quotidien « Présent » de ce 22 octobre :

    « Nous allons avoir un peu partout des prières pour la paix, annoncées comme organisées « en lien » avec la commémoration d’Assise, le 27 octobre. Justement l’introït du XVIIIe dimanche après la Pentecôte était déjà une prière pour la paix :

    « Da pacem, Domine, sustinentibus te, ut prophetae tui fideles inveniantur… Donnez la paix, Seigneur, à ceux qui espèrent en vous, afin que vos prophètes soient trouvés fidèles… »

    Cette prière est tirée du livre de l’Ecclésiastique. Mais pourquoi le don de la paix apportera-t-il une preuve de la vérité des prophéties de l’Ancien Testament ?

    Le P. Emmanuel (du Mesnil Saint-Loup) nous en donne la raison. Les prophéties annonçaient la venue du Sauveur. Or les prophètes appelaient le Sauveur : « la Paix ». Isaïe prophétisant le Sauveur avait dit : « Il sera appelé le Prince de la Paix. » (Is 9,5.) Michée avait dit : « Il sera la Paix. » (Mi 5,4.)

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