Sur chiesa.espresso.repubblica.it/, Sandro Magister remet les pendules à l'heure en rappelant les objectifs de la rencontre d'Assise tels que Benoît XVI les a définis pour éviter toute confusion, tout relativisme, tout syncrétisme. C'est assez différent de l'esprit dans lequel, ici et là, certains se sont crus obligés, à cette occasion, d'organiser des manifestations interreligieuses sans prendre les précautions nécessaires pour éviter de tomber dans ces pièges (confusion, relativisme, syncrétisme).
Nous vous renvoyons aux deux notes successives que ce vaticaniste compétent et autorisé a mises en ligne (cliquer sur les titres en gras) :
- Assise bis. Mais revu et corrigé : L'invitation a été adressée aussi aux non-croyants et la prière se fera dans le secret des chambres. Ce sont les deux nouveautés de la nouvelle édition de ce meeting. En arrière-plan: l'année de la foi et le martyre des chrétiens dans le monde...
- La vérité à propos d'Assise. Un inédit de Benoît XVI : "Je ferai tout ce que je pourrai pour qu'une interprétation syncrétiste ou relativiste de l’événement soit impossible". Dans une lettre adressée par le pape à un pasteur luthérien, le véritable motif de la convocation à la rencontre.
Le Bayerische Staatsoper et le Jugendchorakademie de Munich, dirigés par Kent Nagano et Martin Steidler, ont offert un concert au Pape, Salle Paul VI, avec la neuvième symphonie et le Te Deum d'Anton Bruckner. Après avoir remercié les exécutants, Benoît XVI a dit qu'écouter Bruckner, "c'est comme se trouver dans une cathédrale, observer chacune de ses structures portantes qui nous dominent, nous enveloppent et nous élèvent. Au-delà des émotions que produisent ses oeuvres, symphoniques ou religieuses, il y la foi de ce musicien, une foi simple et solide qui l'a accompagné toute sa vie... Le grand chef d'orchestre Bruno Walter a dit que Malher, un autre maître de la musique romantique, a toujours été à la recherche de Dieu, tandis que Bruckner l'avait trouvé. La symphonie que nous venons d'entendre est dédiée au Bon Dieu, comme si Bruckner avait voulu confier le sommet de son art à celui en qui il avait toujours cru, le seul interlocuteur à qui s'adresser à la fin de sa vie... Il demandait ainsi à Dieu de pouvoir accéder à son mystère...de pouvoir louer le Seigneur au ciel comme il l'avait fait sur terre dans sa musique. Son grandiose Te Deum..., qui a été écrit d'un jet, puis peaufiné pendant quinze ans pour louer au mieux le Seigneur, résume la foi de ce grand musicien" autrichien. Il nous encourage "à nous ouvrir spirituellement pour penser à la vie éternelle, non pour fuir un présent fait de problèmes et de difficultés, mais pour le vivre plus intensément avec plus de lumière, d'espérance et d'amour".
Dans le bimensuel « L’Homme Nouveau » du 22 octobre 2011 l’abbé Claude Barthe a constitué un excellent dossier sur l’œuvre missionnaire de l’évêque de Toulon-Fréjus, Mgr Dominique Rey. Abordant, entre autres, la question liturgique, ce dernier déclare que le chantier de la réforme de la nouvelle messe « s’inscrit dans l’esprit du motu proprio Summorum Pontificum, c'est-à-dire dans le souci de l’enrichissement mutuel des deux formes du rite romain. Mais c’est un long chemin qui est à parcourir, où en tout premier lieu la dimension sacrificielle et la dimension communautaire inhérentes à la célébration eucharistique doivent être retrouvées ensemble ».
« Une mère spirituelle pour de nombreux chrétiens »
Découvert sur le Forum Catholique, ce bel article de Jean Madiran paru dans le quotidien « Présent » de ce 22 octobre :
Le grégorien : pour qui, pourquoi ? outre sa principale fonction de servir la liturgie, le chant grégorien occupe une place primordiale dans l’histoire et le patrimoine musical de l’Occident. Or, il n’existe en Wallonie et à Bruxelles, aucune école ou académie où il soit enseigné.
Ce cycle illustrera « Les quatre saisons du plain-chant » (les plus belles monodies et diaphonies de l’année liturgique) en douze leçons dirigées par Stéphan Junker, professeur au conservatoire de Verviers : de 15 à 17h30 les samedis 12/11/11, 26/11/11, 10/12/11, 14/1/12, 28/1/12, 11/2/12, 3/3/12, 17/3/12, 31/3/12, 28/4/12, 5/5/12 et le jeudi soir 10/5/12. La journée festive de clôture aura lieu le samedi 12 mai 2012.
Il est un mot d’amour, aussi vieux que le monde, que l’Ange du Seigneur, un matin radieux, auréolé d’azur et de lumière blonde, nous apporta des cieux : Maman
Sait-on combien Liszt fut un compositeur religieux et tout particulièrement catholique ?
Nonobstant les instructions et autres « motu proprio » par lesquels Rome s’efforce maintenant de libéraliser l’usage de la forme traditionnelle de la liturgie, rien n’y fait : les évêques restent les maîtres absolus de celle-ci dans leurs diocèses respectifs et le font bien voir : ainsi, dans tel évêché de Belgique autrefois fort libéral à l’égard de l’usus antiquior, les choses sont paradoxalement devenues très difficiles aujourd’hui, alors que dans tel autre diocèse du même pays la situation s’est au contraire débloquée comme par enchantement, à l’arrivée du nouvel évêque. En fait, Rome est loin et sans autorité réelle sur le terrain. En charge du dossier, sa commission « Ecclesia Dei », même dotée de pouvoirs juridictionnels pour contraindre les récalcitrants, redoute d’affronter ceux-ci et laisse traîner les recours.