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Spiritualité - Page 551

  • Un saint de Belgique au Xe siècle : Gérard de Brogne (3 octobre)

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    300px-Gérard_de_Brogne_(Statue_moderne).JPGNous trouvons ici cette notice biographique de saint Gérard de Brogne qui doit beaucoup au sanctoral des RP Bénédictins, éditions Letouzey & Ané, 1952.

    Bien que l'Eglise [ en Occident] tombée au pouvoir des laïques ait vécu, au 10ième siècle, une des périodes les plus sombres de son histoire, elle cessa si peu de montrer la force du ferment qu'elle porte en elle que des saints purent s'épanouir dans ce milieu particulièrement ingrat et arrivèrent à la perfection malgré les abus innombrables.

    Gérard naquit sur la fin du 9ième siècle, à Stave, au canton de Fosses (Belgique), de parents appartenant à la haute noblesse = son père Santio aurait été "de la race d'Haganon, duc d'Austrasie (?) " ; sa mère, "Plectrude, soeur de l'évêque de Liège, Étienne". Gérard entra au service du comte de Lomme, Béranger, qui l'honora de sa confiance. A la lisière de la forêt de Marlagne, au milieu d'un vaste domaine que Gérard possédait de plein droit en qualité d'alleu, s'élevait un oratoire dont on attribuait la fondation à Pépin 2 et la dédicace à saint Lambert. Il était assez délabré et le pieux propriétaire voulut le reconstruire et l'agrandir aux dépens d'une maison voisine habitée par un prêtre nommé Anselme qui refusa de la quitter. Un dragon sorti du clocher vola sur son toit et se mit à cracher des flammes : le lendemain, un incendie détruisait sa demeure et les maçons arrivés aussitôt entreprenaient la construction de la nouvelle église; ils se rappelaient encore longtemps après que pas une goutte de pluie n'était venue contrarier leur travail (914).

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  • Octobre, mois du rosaire : "Récite ton chapelet, dit Dieu"

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    Récite ton chapelet, dit Dieu,
    et ne te soucie pas de ce que raconte tel écervelé :
    que c'est une dévotion passée et qu'on va abandonner.

    Cette prière-là, je te le dis
    est un rayon de l'Evangile :
    on ne me le changera pas.

    Ce que j'aime dans le chapelet, dit Dieu,
    c'est qu'il est simple et qu'il est humble.
    Comme fut mon Fils.
    Comme fut ma Mère.

    Récite ton chapelet : tu trouvera à tes côtés
    toute la compagnie rassemblée en l'Evangile :
    la pauvre veuve qui n'a pas fait d'études
    et le publicain repentant qu ne sait plus son catéchisme,
    la pécheresse effrayée qu'on voudrait accabler,
    et tous les éclopés que leur foi a sauvés,
    et les bons vieux bergers, comme ceux de Bethléem,
    qui découvrent mon Fils et sa Mère...

    Récite ton chapelet, dit Dieu,
    il faut que votre prière tourne, tourne et retourne,
    comme font entre vos doigts les grains du chapelet.

    Alors, quand je voudrai, je vous l'assure,
    vous recevrez la bonne nourriture,
    qui affermit le coeur et rassure l'âme.

    Allons, dit Dieu, récitez votre chapelet
    et gardez l'esprit en paix.

    Charles PEGUY

  • L'orgueil et l'égoïsme empêchent d'accueillir le Fils de Dieu

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    Radio Vatican synthétise le message du pape à l'occasion de l'Angelus :

    Benoît XVI est revenu Place Saint Pierre ce dimanche pour l’angélus. Méditant sur l’Evangile du jour le Pape a dénoncé "l’orgueil et l’égoïsme qui empêchent de reconnaître et d’accueillir jusqu’au don de Dieu le plus précieux: son fils unique".

    Benoit XVI a aussi relevé la grande responsabilité de ceux qui sont appelés à travailler dans la vigne du Seigneur, tout particulièrement ceux qui ont des "rôles d’autorité". Au premier jour de son pontificat, le 19 avril 2005, souvenez-vous, le Pape s’était présenté pour la première fois aux fidèles comme "un simple et humble travailleur de la vigne du Seigneur".
    Ce dimanche le pape a affirmé que Dieu avait un projet pour ses amis, mais que la réponse des hommes était souvent orientée vers l’infidélité, qui se traduit par le refus.
    S’adressant aux pèlerins de langue française, le pape a évoqué la rentrée universitaire et souligné que le savoir était important, mais plus encore la formation de la personne pour discerner où se trouve la vérité et faire des choix libres.

    A écouter ici : http://www.oecumene.radiovaticana.org/fr1/Articolo.asp?c=525538

  • "Tous les peuples sont destinataires de l'Evangile"

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    INTENTION MISSIONNAIRE pour le mois d'octobre :
    « Pour que la célébration de la Journée Missionnaire Mondiale accroisse dans le peuple de Dieu la passion de l'évangélisation et le soutien de l'activité missionnaire par la prière et l'aide économique aux Églises les plus pauvres » 
    Commentaire à l'Intention missionnaire d'octobre 2011 :

    Chaque année, l'Eglise célèbre la Journée missionnaire mondiale. Il s'agit d'une journée destinée à raviver en tous les fidèles, et également chez les pasteurs, la conscience du fait que l'Eglise est missionnaire de par son essence, de par sa nature, de par la volonté du Christ. L'Evangélisation n'est pas un devoir imposé de l'extérieur mais jaillit de l'être même de l'Eglise. Il n'est pas possible d'être authentiquement chrétiens et de ne pas être missionnaire, n'ayant pas le zèle apostolique, le désir de proclamer l'amour de Jésus Christ aux hommes. Nous pouvons affirmer de manière claire que le zèle missionnaire d'une communauté ou d'une Eglise locale constitue un signe de sa vitalité spirituelle. Dans le même temps, l'évangélisation est le meilleur moyen de renforcer la foi. Ainsi que l'indiquait le Bienheureux Pape Jean Paul II, la foi se renforce en la donnant (cf. RM, 2).

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  • Les Fraternités Notre-Dame de l'Etoile

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    C'est avec plaisir que nous relayons cette présentation des Fraternités Notre-Dame de l'Etoile :

    Bandeau site NDE - Web.png

    Que sont les Frat N-D de l'Etoile ?

     

    Nous sommes des chrétiens souffrant de maladies de l'intelligence : trisomie21, x-fragile... Baptisés, confirmés, nous voulons vivre pleinement notre vie de catholiques dans des petites fraternités de type familial.

    Qu'en tout homme grandisse tout l'homme (JPII)

    • - en approfondissant sans cesse nos apprentissages fondamentaux aussi bien que notre culture générale.
    • - par le travail qui nous aide à devenir pleinement responsables.
    • - en vivant d'une vie spirituelle ancrée dans l'Eglise, dans nos paroisses et avec des communautés religieuses où nous découvrons la joie de "servir par amour".

    Témoins de l'Amour de Dieu et fidèles servants du sacerdoce

    - par la prière, en particulier  pour les prêtres et pour les vocations.


    - par le service de l'autel.

    "Que le mot "Fraternité" devienne réalité" (J. Lejeune)

    - Chaque fraternité, de taille familiale, cherche à être comme une "petite Eglise domestique".

    - La fraternité qui nous unit trouve la source dans les liens avec les familles de chacun.

    - Notre sentiment de la fraternité résultant de notre conviction d'être tous fils d'une même Père nous ouvre sur les autres et sur le monde.

    Une même volonté nous anime :

    - par une attention toujours renouvelée aux projets personnels de vie de chacun, nous tentons de discerner progressivement nos vocations et d'y répondre de notre mieux.

    - dans l'abandon aux desseins d'Amour de Dieu sur nous, nous rendons grâces par l'Eucharistie, la prière des heures et la louange, tout en nous confiant à Jésus par Marie, particulièrement par le chapelet.

  • Ils ont vu Marie

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    show_image_in_imgtag.jpgIls ont vu Marie (Vincent Delannoy), L'Oeuvre (2010), 128 pages, ISBN : 978-2-35631-0651

    Présentation de l'éditeur : "Les apparitions de la Vierge Marie ont toujours été controversées, mais elles ont mené souvent à des phénomènes de masse planétaires. Lourdes et Fatima en sont les exemples les plus connus et les plus frappants, mais il y en a d’autres. En faisant l’inventaire des apparitions à travers les âges et les continents, l’auteur dresse une carte de la piété populaire, car le culte marial est avant tout l’affaire des « simples gens ». L’Église « officielle » s’est toujours sentie mal à l’aise avec ses manifestations inexpliquées. La petite Bernadette Soubirous, les trois pastoureaux de Fatima ont tous été d’abord soupçonnés par les instances de l’Église. L’auteur démontre à quel point le message de Vierge est dérangeant et souvent révolutionnaire."

  • Jésus au crible de l’histoire

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    9782213654843.gifDans « Valeurs actuelles », Laurent Dandrieu parcourt une monumentale « biographie » signée Jean-Christian Petitfils. Elle fait le point des connaissances historiques sur le Christ. À l’opposé des démarches sensationnalistes trop souvent adoptées sur le sujet. Extraits relatifs à quelques unes des questions habituelles :

    Un homme se manifeste : quel âge ?

     Au début de l’an 30, alors que le mouvement de Jean [le Baptiste, NDLR] a pris de l’ampleur, un homme parmi la foule s’avance pour recevoir, lui aussi, le baptême. Il vient de Galilée, à trois jours de marche...

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  • Mardi 27 septembre : St Vincent de Paul, prêtre et fondateur (1581-1660)

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    Source : http://www.levangileauquotidien.org/

    St_Vincent_de_Paul.pngCe saint, dont le nom est devenu synonyme de charité, est l'une des plus pures gloires de la France et de l'humanité tout entière. Il naquit à Pouy, près de Dax (France), le 24 avril 1581. Ses parents faisaient valoir une petite ferme et vivaient du travail de leurs mains. Les premières années de Vincent se passèrent à la garde des troupeaux. Un jour qu'il avait ramassé jusqu'à trente sous, somme considérable pour lui, il la donna au malheureux qui lui parut le plus délaissé. Quand ses parents l'envoyaient au moulin, s'il rencontrait des pauvres sur sa route, il ouvrait le sac de farine et leur en donnait à discrétion.

     Son père, témoin de sa charité et devinant sa rare intelligence, résolut de s'imposer les plus durs sacrifices pour le faire étudier et le pousser au sacerdoce : « Il sera bon prêtre, disait-il, car il a le cœur tendre. »

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  • L'Eglise doit toujours, à nouveau, faire l'effort de se détacher de la mondanité du monde

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    Benoït XVI, au terme de son voyage en Allemagne, s'est adressé en ces termes aux représentants ecclésiastiques et laïcs de l'Eglise d'Allemagne :

    Chers Confrères dans le ministère épiscopal et sacerdotal !
    Mesdames et Messieurs !

    Je suis heureux de cette rencontre avec vous qui êtes engagés de multiples manières pour l’Église et la société. Ceci m’offre une occasion appréciée de vous remercier ici personnellement de tout cœur pour votre service et votre témoignage comme « hérauts puissants de la foi en ce qu’on espère » (Lumen gentium, n. 35). Dans votre milieu de travail vous défendez volontiers la cause de votre foi et de l’Église, chose qui n’est pas toujours facile dans les temps actuels.

    Depuis des décennies, nous assistons à une diminution de la pratique religieuse, nous constatons une croissante prise de distance de la vie de l’Église d’une partie notable de baptisés. Jaillit alors la question : est-ce que, par hasard, l’Église ne doit pas changer ? Est-ce que, par hasard, dans ses services et ses structures, elle ne doit pas s’adapter au temps présent, pour rejoindre les personnes d’aujourd’hui qui sont en recherche et dans le doute ?

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  • Un besoin d’églises

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    Nous avons déjà évoqué les enjeux liés à l’entretien des biens religieux, dans le contexte général de déclin des pratiques religieuses:

    cf.http://www.belgicatho.be/archive/2011/09/15/le-patrimoine-religieux-objet-de-concupiscences-socialistes.html).

    Dans Saint Matthieu, 24, le Seigneur annonçait aux disciples qu’à la place du temple, il ne resterait pas pierre sur pierre qui ne soit renversée. Les disciples, intrigués – on l’eût été pour moins – posèrent alors à Jésus la question suivante : « Dis-nous, quand cela arrivera-t-il, et quel sera le signe de ton avènement ? ». Ce à quoi Jésus répondit, avant même de donner  un signe : « Prenez garde que personne ne vous séduise ».

    Le Seigneur savait en effet que le signe de la fin des temps serait la séduction. Le verbe grec traduit par « séduire » signifie aussi: « Attirer dans l’erreur, éloigner du droit chemin, écarter de la vérité ».

    C’est un verbe qui a un sens similaire à celui du verbe traduit par « apostasier », et qui signifie: « abandonner la vérité, faire défection, chuter dans l’erreur et le mensonge ». Autrement dit, Jésus dit à ses disciples : « Prenez garde que personne ne vous fasse tomber dans l’apostasie ». Et l’apostasie, c’est l’abandon de la foi.

    Cette digression par les Ecritures étant faite, nous signalons des considérations plus immédiates, sous la plume de Paul Vaute, publiées dans la Libre Belgique- Gazette de Liège  de ce samedi 24 septembre, où il est question d’attachement au patrimoine via des soutiens inattendus, de perspectives symboliques ayant un impact fort et d’une réflexion sur une possible fonction mixte dévolue à certains lieux, alliant le culturel et l’ecclésial.

    Lire l’article ici : Un besoin d’églises

    Nous y reviendrons…

     

  • Benoît XVI a rencontré à Erfurt les victimes d’abus sexuels

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    Le journal « La Croix » relate ce jour que «  compte tenu de l’ampleur de la crise des abus sexuels dans son propre pays, Benoît XVI se devait, comme il l’avait fait aux États-Unis, en Australie, à Malte et à Londres, de recevoir personnellement des représentants des victimes et de leurs familles. Trois hommes et deux femmes l’attendaient donc vendredi soir, au séminaire d’Erfurt, à son retour, tardif, des vêpres mariales célébrées dans l’enclave catholique d’Etzlesbach (…). Cette rencontre fut, comme l’a toujours voulu Benoît XVI, personnelle et dense. Elle s’inscrit, à la suite de ses déclarations dans l’avion, dans la liste des « accusés de réception » qu’il envoie, posément, aux catholiques allemands. Mais si le pape prend en compte inquiétudes, révoltes et revendications, il n’engage ni négociation, ni dialogue. Il braque le projecteur sur ce qui est pour lui l’essentiel de l’ouverture que permet la foi : la relation avec le Christ. Ce fut encore palpable vendredi soir, à Etzelsbach, où les blessures de la dictature communiste sont encore vives. Alors qu’il venait de recevoir, face à 70 000 fidèles réunis en plein champ, une croix faite des barbelés de l’ancienne frontière entre les deux Allemagnes, Benoît XVI a rappelé : « Sous deux dictatures sans Dieu qui voulaient prendre aux hommes leur foi ancestrale », cette chapelle mariale était « une porte ouverte et un lieu de paix intérieure ». Aujourd’hui encore, « là où nous laissons l’amour de Dieu agir totalement dans notre vie, là le ciel est ouvert. Là, il est possible de modeler le présent de façon à ce qu’il corresponde toujours plus à la Bonne Nouvelle (…) »

    La suite ici , sous la signature de Frédéric Mounier : Benoît XVI a rencontré à Erfurt les victimes d’abus sexuels | La-Croix.com

  • Benoît XVI en Allemagne: deuxième jour

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    Excellent, comme toujours, Jean-Marie Guénois, a relevé l’essentiel avec une grande lucidité : la fin (espérons-le) d’un œcuménisme papotant dans l’équivoque, la méthode Benoît XVI (une sorte de judo intellectuel) et la présence d’un catholicisme traditionnel (à côté des poses « conciliaires » et sécularistes). Voici son point de vue :

     - La fin d'un certain œcuménisme. Ce mot compliqué désigne le travail de rapprochement effectué depuis le Concile Vatican II par les Eglises chrétiennes. En rendant hommage à Martin Luther dans la ville même, Erfurt, où il fut ordonné prêtre en 1507, Benoît XVI, a pris les protestants à témoin. (Merci de lire l'article que j'ai rédigé à ce sujet). Oui, a-t-il reconnu, les questions spirituelles qui hantaient ce moine étaient pertinentes. Notamment sur la question du mal et du salut.

    Pertinentes au point qu'elles se posent toujours aujourd'hui sauf que ces thèmes sont considérés comme dépassés par une majorité de protestants eux-mêmes et par bon nombre de catholiques. Le Pape, en épousant le questionnement spirituel de Luther, a donc invité les protestants à un examen de conscience sur leurs propres racines et sur leur héritage mystique.

    Ce qui est une façon pour lui de poser autrement les bases de l'œcuménisme, non plus de négociations pour aboutir à un compromis, mais pourrait-on dire, de communion spirituelle autour de la personne du Christ

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