Nous trouvons ici cette notice biographique de saint Gérard de Brogne qui doit beaucoup au sanctoral des RP Bénédictins, éditions Letouzey & Ané, 1952.
Bien que l'Eglise [ en Occident] tombée au pouvoir des laïques ait vécu, au 10ième siècle, une des périodes les plus sombres de son histoire, elle cessa si peu de montrer la force du ferment qu'elle porte en elle que des saints purent s'épanouir dans ce milieu particulièrement ingrat et arrivèrent à la perfection malgré les abus innombrables.
Gérard naquit sur la fin du 9ième siècle, à Stave, au canton de Fosses (Belgique), de parents appartenant à la haute noblesse = son père Santio aurait été "de la race d'Haganon, duc d'Austrasie (?) " ; sa mère, "Plectrude, soeur de l'évêque de Liège, Étienne". Gérard entra au service du comte de Lomme, Béranger, qui l'honora de sa confiance. A la lisière de la forêt de Marlagne, au milieu d'un vaste domaine que Gérard possédait de plein droit en qualité d'alleu, s'élevait un oratoire dont on attribuait la fondation à Pépin 2 et la dédicace à saint Lambert. Il était assez délabré et le pieux propriétaire voulut le reconstruire et l'agrandir aux dépens d'une maison voisine habitée par un prêtre nommé Anselme qui refusa de la quitter. Un dragon sorti du clocher vola sur son toit et se mit à cracher des flammes : le lendemain, un incendie détruisait sa demeure et les maçons arrivés aussitôt entreprenaient la construction de la nouvelle église; ils se rappelaient encore longtemps après que pas une goutte de pluie n'était venue contrarier leur travail (914).

Ils ont vu Marie (Vincent Delannoy), L'Oeuvre (2010), 128 pages, ISBN : 978-2-35631-0651
Dans « Valeurs actuelles », Laurent Dandrieu parcourt une monumentale « biographie » signée Jean-Christian Petitfils. Elle fait le point des connaissances historiques sur le Christ. À l’opposé des démarches sensationnalistes trop souvent adoptées sur le sujet. Extraits relatifs à quelques unes des questions habituelles :
Ce saint, dont le nom est devenu synonyme de charité, est l'une des plus pures gloires de la France et de l'humanité tout entière. Il naquit à Pouy, près de Dax (France), le 24 avril 1581. Ses parents faisaient valoir une petite ferme et vivaient du travail de leurs mains. Les premières années de Vincent se passèrent à la garde des troupeaux. Un jour qu'il avait ramassé jusqu'à trente sous, somme considérable pour lui, il la donna au malheureux qui lui parut le plus délaissé. Quand ses parents l'envoyaient au moulin, s'il rencontrait des pauvres sur sa route, il ouvrait le sac de farine et leur en donnait à discrétion.