Dans le bimensuel « L’Homme Nouveau » du 22 octobre 2011 l’abbé Claude Barthe a constitué un excellent dossier sur l’œuvre missionnaire de l’évêque de Toulon-Fréjus, Mgr Dominique Rey. Abordant, entre autres, la question liturgique, ce dernier déclare que le chantier de la réforme de la nouvelle messe « s’inscrit dans l’esprit du motu proprio Summorum Pontificum, c'est-à-dire dans le souci de l’enrichissement mutuel des deux formes du rite romain. Mais c’est un long chemin qui est à parcourir, où en tout premier lieu la dimension sacrificielle et la dimension communautaire inhérentes à la célébration eucharistique doivent être retrouvées ensemble ».
« Ce sujet, poursuit l’évêque, recouvre en réalité de nombreux domaines de réflexion, de portée inégale. Dans la suite des travaux de Joseph Ratzinger devenu Benoît XVI, il faut rappeler que la position traditionnelle du prêtre à l’autel durant l’offertoire et l’anaphore ne peut que favoriser le sens de l’adoration et du religieux respect dans la célébration eucharistique. Cela vaut dans les deux formes du rite romain. Le Saint-Père donne aussi l’exemple de la remise en valeur de la communion sur les lèvres et si possible à genoux.(…) On peut aussi souhaiter une place éminente pour le tabernacle, vu comme tente de la Présence, et sur l’autel lorsque c’est encore possible, comme particulièrement éducative pour la foi des fidèles (cf. Sacramentum Caritatis, n° 69).
« Une mère spirituelle pour de nombreux chrétiens »
Découvert sur le Forum Catholique, ce bel article de Jean Madiran paru dans le quotidien « Présent » de ce 22 octobre :
Le grégorien : pour qui, pourquoi ? outre sa principale fonction de servir la liturgie, le chant grégorien occupe une place primordiale dans l’histoire et le patrimoine musical de l’Occident. Or, il n’existe en Wallonie et à Bruxelles, aucune école ou académie où il soit enseigné.
Ce cycle illustrera « Les quatre saisons du plain-chant » (les plus belles monodies et diaphonies de l’année liturgique) en douze leçons dirigées par Stéphan Junker, professeur au conservatoire de Verviers : de 15 à 17h30 les samedis 12/11/11, 26/11/11, 10/12/11, 14/1/12, 28/1/12, 11/2/12, 3/3/12, 17/3/12, 31/3/12, 28/4/12, 5/5/12 et le jeudi soir 10/5/12. La journée festive de clôture aura lieu le samedi 12 mai 2012.
Il est un mot d’amour, aussi vieux que le monde, que l’Ange du Seigneur, un matin radieux, auréolé d’azur et de lumière blonde, nous apporta des cieux : Maman
Sait-on combien Liszt fut un compositeur religieux et tout particulièrement catholique ?
Nonobstant les instructions et autres « motu proprio » par lesquels Rome s’efforce maintenant de libéraliser l’usage de la forme traditionnelle de la liturgie, rien n’y fait : les évêques restent les maîtres absolus de celle-ci dans leurs diocèses respectifs et le font bien voir : ainsi, dans tel évêché de Belgique autrefois fort libéral à l’égard de l’usus antiquior, les choses sont paradoxalement devenues très difficiles aujourd’hui, alors que dans tel autre diocèse du même pays la situation s’est au contraire débloquée comme par enchantement, à l’arrivée du nouvel évêque. En fait, Rome est loin et sans autorité réelle sur le terrain. En charge du dossier, sa commission « Ecclesia Dei », même dotée de pouvoirs juridictionnels pour contraindre les récalcitrants, redoute d’affronter ceux-ci et laisse traîner les recours.