Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Patrimoine religieux - Page 116

  • Liège, samedi 15 août 2020 à 10h00 : messe de l’Assomption chantée en grégorien et en polyphonie ancienne à l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132)

    IMPRIMER

    Invitation :  

    Partageons ce samedi 15 août 2020 à 10h00 une belle liturgie en grégorien et en polyphonie ancienne chantée en l’honneur de la Madone de l’Assomption !

    affiche_15 aout2020.jpg

    Compte tenu des mesures sanitaires édictées par le Conseil National de Sécurité (C.N.S.) pour juguler l’épidémie du Covid19,  le nombre de places disponible est limité à 100 et le port du masque est obligatoire.

    Pour tout renseignement ou précision, laissez-nous votre message par  téléphone 04 344 10 89  ou email  sursumcorda@skynet.be ou SMS : 04 70 94 70 05 

     

    °°°

    Faire un don pour le chantier de restauration de l'église

    20200330_155230 - Copie.jpg

    Vous pouvez aussi faire un don fiscalement déductible pour la restauration de l’église du Saint-Sacrement (joyau de l’art classique du XVIIIe siècle) en versant votre montant au compte de projet : IBAN BE10 0000 0000 0404 – BIC BPOTBEB1 de la Fondation Roi Baudouin avec, en communication, la mention structurée (indispensable) : 128/2980/00091.

    Tout don de minimum 40 € est fiscalement déductible des revenus imposables à concurrence de 45% du montant effectivement versé (art. 145/33 du code de l’impôt sur les revenus).

    Dernière nouvelle :

    Exceptionnellement pour les dons de l’année 2020, le gouvernement vient de décider de porter cette déductibilité fiscale à 60% du montant versé. 

    Saint Jean a Patmos.png

    la vidéo du projet en cours est accessible en cliquant ici :

    https://www.youtube.com/watch?v=viKf2ESmNCQ

    diffusez-la, avec un mot de recommandation, dans le cercle de vos amis et connaissances

    _________________

    Sursum Corda asbl, association pour la sauvegarde de l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy, 132 à Liège. Siège social : Rue Vinâve d’île, 20 bte 64. Tel. +32 (0)4 344.10.89 

    E-mail : sursumcorda@skynet.be

    Web : http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

    JPSC 

     

  • Le stade terminal de la déchristianisation ?

    IMPRIMER

    Lire la suite

  • Jean-Paul II, reviens !

    IMPRIMER

    Sur le site du magazine français « La Vie », ce billet d’Erwan Le Morhedec, avocat et essayiste :

    masques ou baillons téléchargement (1).jpg

    masques et/ou baillons ?

    « Dimanche 26 juillet, Gérald Darmanin, nouveau ministre de l’Intérieur, est venu saluer la mémoire de Jacques Hamel en même temps que la contribution des catholiques à l’unité du pays. Cet anniversaire intervenait à la veille du retour du projet de loi bioéthique devant l’Assemblée nationale, et il n’y a pas de hasard en politique : Gérald Darmanin a ainsi conforté les catholiques dans la fonction décorative qu’ils assurent à merveille.

    Jacques Hamel, symbole de fraternité et d’une part de “l’âme nationale“

    On se souvient alors du discours d’Emmanuel Macron aux Bernardins, le 9 avril 2018, dont la relecture est amère. Prenant à témoin son propre itinéraire, il affirmait : « C’est pourquoi, en écoutant l’Église sur ces sujets, nous ne haussons pas les épaules. » Et pourtant si, ils les ont haussées, et de quelle manière ! Alors si, par bienveillance et malgré l’habitude, nous répétons à chaque discours que nous jugerons aux actes, aujourd’hui, les actes sont posés et ils rendent définitivement caduc le discours.

    Il est en vérité bien vain de célébrer la contribution des catholiques à l’unité de la nation lorsqu’on ignore à ce point leur parole. Nombre d’entre eux vivent aujourd’hui un arrachement, un retour déchirant à la situation des premiers chrétiens selon Diognète, n’habitant leur pays que comme « des étrangers domiciliés (…) dans leur propre patrie ». La patrie semble s’en moquer. Peut-elle mépriser pour autant cette sécession triste ?

    L’Église est inaudible et pourrait s’interroger sur ce qu’elle a jugé primordial de maintenir depuis 50 ans.

    Mais l’exécutif n’est pas seul en cause. Les catholiques aussi doivent s’interroger. Veulent-ils être prophètes, crier dans le désert, en accepter le sort, ou être efficaces ? Doivent-ils parler pour le principe de l’avoir fait, contempler l’inexorable régression de la dignité humaine avant de porter leur regard vers le front suivant, le recul d’après : demain, l’euthanasie ; après-demain, la GPA ? Nous sommes réduits à nous satisfaire de l’idée que la situation pourrait être pire sans nos mobilisations, en espérant seulement qu’elles ne facilitent pas l’adoption de ces textes. Quant à nos évêques, ils multiplient les tribunes, tantôt attristées tantôt courroucées, toujours impuissantes, qui parlent aux catholiques et sont ignorées de la société. L’Église est inaudible et pourrait s’interroger sur ce qu’elle a jugé primordial de maintenir depuis 50 ans et Humanæ vitæ… et ce qu’elle a regardé s’évanouir depuis, par voie de conséquence. Sauf bien sûr à se satisfaire de la figure plus romantique qu’évangélique du prophète maudit ».

    Ref Catholiques : prophètes ou potiches ?

    JPSC

  • L'Archevêque de Managua souligne le caractère terroriste de l'incendie de la Cathédrale

    IMPRIMER

    AMERIQUE/NICARAGUA - Déclarations de l'Archevêque de Managua sur le caractère terroriste de l'incendie de la Cathédrale

    samedi, 1 août 2020

    Dans le cadre d'une conférence de presse improvisée dans la cour de la Cathédrale, le Cardinal a déclaré que « il existe des indications selon lesquels l'incendie de l'un des biens les plus précieux des catholiques du Nicaragua a été planifié très calmement ». Il a lié l'incendie à un autre événement, intervenu quant à lui le 20 juillet, lorsqu'un homme dans une camionnette a détruit les portes de la Cathédrale, endommageant une partie des grilles. Ce passage a servi de voie d'extraction pour les personnes ayant provoqué l'incendie. « Ils ont tout calculer : où entrer, comment le faire puis comment et où s'enfuir. Tout était parfaitement planifié » a déclaré le Cardinal.
    De son coté, le Vice-président, Rosario Murillo, a déclaré que l'incendie a été le résultat d'un accident causé par les fidèles. « Ce feu a débuté à cause des cierges des fidèles qui ont brûlé les tentures et les fleurs » a-t-elle déclaré. La version officielle a cependant été démentie par l'Archevêque de Managua, lequel a confirmé : « Il n'y a pas de cierges et nous n'avons pas de tentures. Nous ne pouvons par suite pas penser que le feu puisse être le résultat d'un cierge qui tombe. Ceci a constitué un acte de terrorisme incendiaire causé par une bombe puissante » a souligné le Cardinal.

    Les rapports entre l'Eglise au Nicaragua et le Président Ortega se sont interrompues depuis que la majeure partie des religieux a risqué la vie pour sauver la vie de milliers de personnes participant aux protestations antigouvernementales de 2018 (voir Fides 22/10/2018), lesquelles se sont traduites par l'arrestation de centaines de personnes devenues prisonniers politiques, par des morts, des disparus et le départ pour l'exil de plus de 100.000 personnes.

    L'incendie arrive alors que différentes institutions gouvernementales ont promu des activités populaires dans le cadre des célébrations de Saint Dominique de Guzmán, patron de la capitale, sachant que celles-ci avaient été suspendues par l'Archidiocèse (voir Fides 16/07/2020). « Ce qui est arrivé a constitué une douloureuse blessure dans le cœur du peuple catholique du Nicaragua » a écrit l'Evêque auxiliaire de Managua, S.Exc. Mgr Silvio Báez, exilé depuis 2019 après avoir reçu des menaces de mort, probablement provenant de groupes liés au gouvernement.

    Selon la presse locale, l'attaque vient s'ajouter à d'autres « actes de vandalisme perpétrés ces jours derniers à l'encontre d'églises d'autres villes du pays. Les faits représentent une grave persécution contre l'Eglise, ses responsables et les fidèles, attaquant la liberté religieuse reconnue par notre Constitution ». (CE) (Agence Fides 01/08/2020)

  • Nicaragua : attentat contre la cathédrale de Managua: «de la haine contre l'Eglise catholique»

    IMPRIMER

    De Vatican News :

    01/08/2020

    Attentat contre la cathédrale de Managua: «de la haine contre l'Eglise catholique»

    Un homme a lancé vendredi 31 juillet un cocktail Molotov dans l'église, provoquant un incendie qui a notamment endommagé un crucifix. Il n'y a pas eu de blessés, mais l'attentat a suscité une grande indignation dans la communauté catholique.

    Selon des témoins, un homme portant une capuche est entré dans l'église avant de lancer l'engin incendiaire, et a dit à haute voix : "Je viens au sang du Christ", c'est-à-dire au crucifix intitulé "Sang du Christ" situé dans la chapelle du même nom, et manifestement la cible du raid. Un sacristain et un croyant ont été témoins de la scène et ont donné l'alerte. L'incendie a été rapidement éteint mais les dégâts sont importants : le précieux crucifix, âgé de 382 ans, a été sérieusement endommagé. Les sources diocésaines expliquent qu'il est «totalement calciné».

    Le crucifix du Sang du Christ de Managua est très populaire dans le pays. Dans un communiqué, l'archidiocèse de Managua évoque une «action déplorable» qui «offense et blesse profondément» tous les catholiques car l'image de ce crucifix «est l'une des plus aimées et vénérées par les fidèles» nicaraguayens. 

    Ce n'est pas la première fois que des lieux de culte catholiques sont la cibles d'attaques dans le pays, divisé par une grave crise politique depuis le printemps 2018. En juin 2019, plusieurs fidèles avaient été blessés en sortant de la cathédrale de Léon, victimes de jets de pierres. Ils venaient d'assister à la messe célébrée à l’occasion du premier anniversaire de la mort d’un enfant de chœur. La cathédrale de Managua symbolise également les tensions entre le pouvoir et l'Eglise catholique locale. En novembre dernier, un prêtre et une religieuse avaient été agressés dans la cathédrale alors qu'elle abritait des militants de l'opposition. L'archidiocèse de Managua avait condamné à l'époque «ces actes d'intimidation qui ne contribuent pas à la paix» dans le pays

  • Construire une réplique de Sainte-Sophie ?

    IMPRIMER

    Une dépêche de l'Agence Fides :

    ASIE/SYRIE - Mise à l'étude de la construction d'une église, copie syrienne de Sainte Sophie, avec le soutien de bienfaiteurs russes

    29 juillet 2020
     
    Hama (Agence Fides) – Avec l'accord du gouvernement syrien et le soutien de secteurs du monde politique et militaire russes, pourrait rapidement entrer en phase opérationnelle la construction d'une église intitulée à la Divine Sagesse, érigée dans le but déclaré de reproduire, dans des dimensions réduites cependant, le profil architectonique de l'antique Basilique de Sainte Sophie de Constantinople, récemment reconvertie en mosquée par le autorités turques. La mini Sainte Sophie syrienne devrait, selon les promoteurs du projet, être construite dans la région de Hama. C'est ce qu'indiquent les moyens de communication syriens et libanais, citant des informations diffusées par des sources proches du gouvernement syrien, qui présentent l'opération comme une sorte de réponse russo-syrienne au choix tuc de rouvrir Sainte Sophie au culte islamique. Selon des informations non vérifiables reprises sur les réseaux sociaux par des activistes et propagandistes proches du gouvernement syrien, la pose de la première pierre de l'église en question aurait déjà eu lieu sur le site d'al Suqaylabiyah – une petite ville du gouvernorat de Hama habitée avant le conflit par quelques 20.000 chrétiens orthodoxes – en présence de représentants de la Douma russe et avec l'autorisation du Patriarcat grec orthodoxe d'Antioche, ayant son siège à Damas. Selon certains comptes-rendus, des militaires russes stationnés à la base de Latakieh, élaboreraient déjà les plans de construction de la nouvelle église.

    Nadel al Abdullah se présente en particulier comme promoteur de l'initiative. Il est connu pour avoir conduit une milice qui se présentait comme force d'autodéfense composée de chrétiens orthodoxes faisant partie des groupes paramilitaires progouvernementaux dans le cadre du conflit contre les djihadistes du prétendu « Etat islamique » et de Jabhat al Nusra. Nadel al Abdullah déclare avoir mis à disposition le terrain sur lequel devrait être construite la mini Sainte Sophie syrienne. Des moyens de communication syriens et libanais reprennent également les déclarations du parlementaire russe Vitaly Milonov, connu en Russie notamment pour les campagnes visant à reprendre, dans les publications officielles russes, l'antique nom de Constantinople pour indiquer l'actuelle ville turque d'Istanbul, et pour avoir porté un t-shirt portant l'inscription « L'orthodoxie ou la mort » selon lequel les orthodoxes russes seraient prêts à soutenir généreusement la construction en Syrie d'une église ressemblant à Sainte Sophie. Une telle option est présentée par les moyens de communication syriens comme une réponse au choix des autorités turques de ré islamiser l'antique Basilique devenue mosquée après la prise de Constantinople par les ottomans avant de devenir un simple musée en 1934 sur décision du fondateur de la Turquie moderne, Mustafa Kemal. Le parlementaire russe a également souligné, en polémique avec le Président turc, que le Président syrien, Bachar el-Assad, n'a jamais pensé convertir les temples d'une communauté de foi déterminée en lieux de culte liés à d'autres appartenances religieuses.
    L'affaire de la réouverture de Sainte Sophie au culte islamique et plus généralement la condition des chrétiens dans de nombreux pays du Proche-Orient deviennent de manière toujours plus évidente un terrain fertile pour des opérations géopolitiques en tout genre, avec des conséquences pour l'heure indéchiffrables sur le présent et l'avenir des baptisés dans ces régions. (GV) (Agence Fides 29/07/2020)

  • Après Sainte-Sophie, la cathédrale de Cordoue ?

    IMPRIMER

    Lu ICI :

    Après Sainte-Sophie, Cordoue ? 

    28 JUILLET, 2020
    PROVENANCE: FSSPX.NEWS

    La reconversion de Sainte-Sophie en mosquée, voulue par le président turc Erdogan, suscite des demandes similaires pour d’autres lieux. La plus emblématique concerne la cathédrale de Cordoue. 

    Le 21 juillet 2020, l’un des sept princes des Emirats arabes unis a réclamé que le culte musulman puisse être célébré dans la cathédrale de Cordoue. Le cheikh Sultan bin Muhammad Al-Qasimi, émir de Sharjah, a été clair : « Nous exigeons au moins le retour de la mosquée de Cordoue », a-t-il souligné dans une interview à la télévision locale, arguant de la forte présence musulmane immigrée en Espagne pour appuyer sa demande. 

    Retour sur une histoire mouvementée 

    En 572, la ville de Cordoue est prise par les Wisigoths. Convertis de l’arianisme, ils construisent en 584, sur l’emplacement d’un temple païen, l’église Saint-Vincent dédiée au martyr de Saragosse. 

    Après la conquête musulmane au VIIIe siècle, la construction de la mosquée de Cordoue débute en 756 pour remplacer l’église Saint Vincent. Toutes les églises attenantes sont détruites, et réutilisées comme matériau. C’est ainsi que des éléments architecturaux importants, datant de l’époque romaine et paléochrétienne, furent réemployés dans la nouvelle mosquée. 

    Celle-ci fut agrandie par la suite, et couvrit jusqu’à 2,3 hectares pour devenir la plus grande mosquée du monde après celle de La Mecque. 

    Quand Cordoue fut reprise aux musulmans par le roi Ferdinand III de Castille en 1236, la mosquée redevint église, puis cathédrale. Quelques rangées de colonnes furent abattues pour dégager la place de la chapelle royale, où furent enterrés Alphonse XI et Ferdinand IV de Castille en 1371. 

    Au XVIe siècle, les chanoines firent démolir une partie importante du centre de l’édifice pour y édifier une cathédrale qui se trouve comme incrustée dans la mosquée. Ce monument magnifiquement décoré allie les styles gothique, renaissance et baroque. 

    Revendications récentes 

    Depuis 1236, la « mosquée » de Cordoue est devenue officiellement un lieu de culte catholique. Propriété de l'Eglise catholique, elle a le titre de cathédrale. La pratique du culte musulman y est formellement interdite. Le culte catholique y est assuré de manière ininterrompue depuis huit siècles. 

    En 2004, la Commission islamique d’Espagne, « soutenue par le parti socialiste espagnol », réclame l’autorisation d’y prier. En 2007, la Ligue arabe fait de même auprès de l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe. La Commission islamique d’Espagne lance un appel en ce sens à l'UNESCO en 2008. Toutes ces demandes sont rejetées par l’évêque de Cordoue, qui a reçu l’appui de la municipalité en 2019. 

    Les revendications islamiques sont soutenues par la gauche espagnole, qui lutte pour une séparation de l'Eglise et de l'Etat et combat la loi qui permet à l'Eglise de devenir propriétaire de ses lieux de culte. 

    Dans la version arabe de son discours marquant la conversion de Sainte-Sophie en mosquée, le vendredi 24 juillet, le président turc Erdogan a parlé de la première étape d'une "renaissance" islamique qui devrait s'étendre de Boukhara, en Ouzbékistan, à Al Andalus [Cordoue], en Espagne. 

    « Cette renaissance est notre devoir », a-t-il ajouté. Le président turc s’inscrit ainsi dans le sillage de tous les dirigeants arabes ou ottomans ayant œuvré pour étendre le domaine de l’islam. Voilà qui a le mérite d’être clair… 

    (Sources  : Wikipedia/Religion digital – FSSPX.Actualités - 28/07/2020)

  • Une église du VIe siècle découverte près du Mont Tabor

    IMPRIMER

    D' sur le site du Times of Israël :

    Découverte d’une église près du site de la Transfiguration de Jésus

    Les fouilles de l'Autorité israélienne des Antiquités avant la construction d'un terrain de jeu dans le village de Kfar Kama en Galilée révèlent un monastère jusqu'alors inconnu

    Le mont Tabor est mentionné dans les livres de Marc, Matthieu et Luc comme le site où Jésus a emmené ses disciples Pierre, Jacques et Jean lorsqu’ils ont vu le visage et les vêtements de leur maître briller d’une lumière éblouissante. Selon l’Encyclopaedia Britannica, la Fête de la Transfiguration « célèbre la révélation de la gloire éternelle de la Deuxième Personne de la Trinité, qui était normalement voilée pendant la vie du Christ sur terre ».

    Sur la base des résultats des fouilles, les chercheurs de l’AIA et le professeur Moti Aviam du Kinneret Academic College pensent que l’enceinte de l’église était probablement un monastère qui a été construit à la périphérie de l’ancien village.

    Grâce à ce qu’il a appelé une « grande et inhabituelle coopération », les fouilles de l’AIA ont été rejointes par Aviam, qui dirige un projet de recherche à long terme avec Jacob Ashkenazi, également du Kinneret Institute of Galilean Archaeology. Leurs recherches de grande envergure sur les églises de Terre Sainte et de Méditerranée orientale sont soutenues par la Israel Science Foundation, qui a également contribué au financement de cette fouille de Kfar Kama.

    « Nos recherches tentent de trouver le lien entre la ville/village et l’arrière-pays », a déclaré M. Aviam. « Si Kfar Kama dans l’Antiquité était une ville importante, quel est le lien avec les villages qui l’entourent ? Quel est le lien entre la ville et les moines ?

    Vue aérienne d’une église vieille de 1 300 ans dans le village de Kfar Kama, près du Mont Tabor. (Alex Wiegmann, Autorité israélienne des Antiquités)

    Lire la suite

  • Célébration de la forme extraordinaire : clôture des 7èmes ateliers liturgiques d'"Ars Celebrandi"

    IMPRIMER

    Du blog "Rorate caeli" :

    25 juillet 2020

    Les 7e ateliers liturgiques "Ars Celebrandi" se sont terminés à Licheń (Pologne).

    Les ateliers liturgiques "Ars Celebrandi" ont eu lieu pour la septième fois au sanctuaire marial de Licheń. Tout au long de la semaine, du 9 au 16 juillet 2020, près de 150 personnes venues de toute la Pologne, et de plusieurs autres pays, ont appris toutes les compétences nécessaires pour célébrer la Messe sous la forme extraordinaire du Rite Romain. La pandémie de coronavirus a limité le nombre de participants à 150 (contre 230 les années précédentes) et exigé des règles sanitaires strictes (désinfection régulière, port de masques - conformément à la réglementation, distance sociale), mais la nature et le programme de l'atelier n'ont pas été réduits. Malgré les restrictions de voyage, certains participants d'autres pays (Allemagne, France, République tchèque, Lettonie, Lituanie) sont arrivés, bien qu'ils aient été moins nombreux que les années précédentes.

    Son Excellence l'évêque Wiesław Mering, ordinaire du diocèse de Włocławek, a envoyé sa bénédiction aux participants, exprimant sa joie que les ateliers se déroulent à nouveau dans son diocèse. L'évêque Wiesław Mering accorde son patronage honoraire aux ateliers "Ars Celebrandi" depuis le tout début.

    Les ateliers "Ars Celebrandi" sont organisés par l'association "Una Voce Polonia" et comprennent des ateliers de célébration de la Messe basse et de la Messe haute (atelier accessible aux prêtres et aux diacres), de service de l'autel, de chant grégorien (séparément pour les hommes et les femmes), ainsi que d'anciens chants de dévotion polonais, qui étaient chantés par les gens simples pendant la Messe, selon la tradition polonaise. Cette année, un apprentissage supplémentaire pour célébrer le baptême, les funérailles, l'onction des malades et le sacrement de mariage a été proposé pour la première fois.

    Lire la suite

  • Quand l'Islam reprend possession de la basilique chrétienne de Sainte-Sophie

    IMPRIMER

    De Lorenza Formicola sur le site de la Nuova Bussola Quotidiana (traduction de "Benoît et moi") :

    L’Islam est de retour à Sainte Sophie, et ne s’arrête pas là

    25 juillet 2020

    Après 86 ans, l’Islam prie à nouveau dans ce qui était l’église la plus importante de la chrétienté, mais pour l’Occident, cela n’a pas semblé un événement méritant d’élever la voix. Erdogan se réjouit du triomphe islamiste et annonce des travaux pour déchristianiser la basilique et débarquer même en Andalousie.

    Quand la première prière du vendredi à Sainte-Sophie s’est terminée, il a fallu un certain temps avant que toute la foule s’écoule. Après 86 ans, l’Islam prie à nouveau dans ce qui était autrefois l’église la plus importante de la chrétienté, mais pour l’Occident, ce n’était pas un événement qui justifiait qu’on élève la voix. Pourtant, quelque chose d’aussi symbolique, dans le monde, ne s’était pas produit depuis des années: seul le terrorisme islamique, de temps en temps, avait réussi à frapper aussi bien au cœur de la chrétienté.

    Les images qui sont arrivées de Turquie hier, tout au long de la journée, rappellent l’effervescence et la ferveur typiques des grands rassemblements musicaux. Les seuls, aujourd’hui, qui font que les jeunes, et pas seulement eux, viennent du monde entier pour apercevoir leur idole à quelques kilomètres de distance.

    Des centaines de milliers de personnes sont venues de toute la Turquie pour assister à la première prière du vendredi à Sainte-Sophie. Selon Erdogan, hier, 350 000 musulmans ont prié Allah avec lui. Peut-être n’étaient-ils pas aussi nombreux, mais l’étendue des corps, à l’intérieur et à l’extérieur de Sainte-Sophie, a fait une telle impression qu’il est étonnant qu’aucun article n’ait paru dans la presse internationale pour dénoncer l’irresponsabilité des fidèles à la barbe du coronavirus.

    L’aspirant sultan Erdogan était au premier rang, bien en vue des caméras, accompagné des ministres de son gouvernement et d’Ali Erbas, le chef de la Diyanet, la Direction turque pour les affaires religieuses, la prière collective islamique et la récitation de versets du Coran. À l’extérieur du monument millénaire, des milliers de fidèles ont envahi les rues environnantes – certains sont arrivés la veille et ont prié toute la nuit pour remercier Allah de cette immense faveur et pour s’assurer une meilleure place près de l’ex-basilique.

    Le président turc, accompagné de 500 dignitaires, était tendu et ému tandis que résonnait l’adhan – l’appel islamique à la prière – et qu’était dévoilée la grande plaque d’or sur laquelle on peut lire « La Grande Mosquée d’Hagia Sophia » dans ce qu’il a lui-même décrit comme le « rêve de notre jeunesse » ancré dans le mouvement islamique turc.

    Lire la suite

  • R.D.C. : Le clergé kinois soutient le Cardinal Fridolin Ambongo

    IMPRIMER

    D’Aimé Mbala, le 17 juillet 2020 sur le site Afrique Espoir :

    Ambongo 200717020622_Leclergekinois.jpg

    (photo de Lwanga Kakule, lors d'une ordination à Kinshasa)

    « Dans un message intitulé «Dans le monde vous aurez à souffrir. Mais gardez courage, j’ai vécu le monde!» (Jn 16,33) adressé au Cardinal Fridolin Ambongo, le 14 juillet, les prêtres de l'archidiocèse de Kinshasa apportent leur soutien à leur pasteur suite à la campagne de ce qu’ils qualifient de «dénigrement» contre sa personne depuis qu’il a prononcé, le 30 juin dernier, son homélie à l’occasion de la célébration du 60ème anniversaire de l’indépendance de la RD Congo (*)

    Pour les membres du clergé, la campagne contre le Cardinal est une expression de mauvaise foi et d'absence de culture démocratique. C’est la raison pour laquelle ils lui assurent leur soutien et promettent de retransmettre son message aux fidèles: «Face à ce matraquage médiatique, nous tenons à vous exprimer notre totale adhésion à votre message prophétique, qui éveille les consciences aux valeurs de vérité et de justice. Dans notre action pastorale, nous veillerons à répercuter votre interpellation de telle sorte qu'elle ait un impact profond dans notre société.»

    En effet, dans l’homélie du 30 juin, le cardinal Ambongo avait dressé un bilan négatif de la gestion du pays depuis l’indépendance et a condamné la classe politique congolaise: “Nous avons connu la succession des régimes autocratiques, qui arrivent au pouvoir comme les colons sans aucun souci de la volonté du peuple, et cela continue jusqu’aujourd’hui : par la force, les guerres ou par la ruse, la fraude et en installant un système égoïste dans la gestion de la chose publique au lieu de promouvoir le bien-être commun du peuple congolais … A cela s’ajoute la culture de l’impunité pour les grands. On sanctionne le petit qui vole une poule, qui vole une chèvre ou qui donne un coup à quelqu’un. Il peut se retrouver à la Prison Centrale de Kinshasa –Makala-. Les grands, c’est l’impunité totale”, avait-il dit.

    Le message de soutien au Cardinal tombe dans un contexte de turbulence politique en RD Congo, où deux dossiers troublent l’opinion publique: un projet de réforme de la justice et la désignation d’un nouveau président pour la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI). Des manifestations ont été organisées à travers le pays pour protester contre l’entérinement, par l’Assemblée Nationale, de Ronsard Malonda comme nouveau président de la CENI. Les manifestants exigent des réformes au sein de cette institution, avant les élections de son président, ainsi que le retrait des projets de loi visant la réforme de la justice, car ils le jugent non conforme à la Constitution et inopportun. Une autre marche est pour ce 19 juillet 2020, organisée par le Comité Laïc de Coordination, une structure proche de l’Eglise Catholique"

    Ref. R.D.C. : Le clergé kinois soutient le Cardinal Fridolin Ambongo

    (*) Belgicatho a publié ici cette homélie d’une vérité sans concession qui dérange un certain establishment auquel on doit aussi une manipulation politicienne de l’histoire coloniale du Congo.

    JPSC

  • Sainte-Sophie : rouvrir les plaies et intensifier les divisions

    IMPRIMER

    2020_07_25_07_57_35_Greenshot.png

    Du National Catholic Register :

    24 juillet 2020

    Cardinal Bo : la conversion de Sainte-Sophie en mosquée va "rouvrir les plaies".

    Le président turc Recep Tayyip Erdoğan a signé un décret le 10 juillet pour convertir Sainte-Sophie en mosquée, quelques heures après qu'un tribunal ait déclaré que la conversion du bâtiment en musée en 1934 était illégale.

    YANGON, Myanmar - Alors que Sainte-Sophie a ouvert la prière musulmane vendredi pour la première fois depuis 86 ans, un cardinal asiatique de premier plan a déclaré que la décision de transformer à nouveau le bâtiment en mosquée rouvrirait les blessures et intensifierait les divisions.

    Dans une déclaration envoyée par e-mail le 24 juillet, le cardinal Charles Maung Bo a déclaré qu'il était affligé par la décision de la Turquie de changer le statut de la cathédrale byzantine du sixième siècle.

    "Comment la transformation de ce qui était autrefois la plus grande cathédrale du monde en une mosquée peut-elle faire autre chose que de semer des tensions, diviser les gens et leur infliger des souffrances ? a demandé le cardinal birman.

    "En quoi le fait de mettre Sainte-Sophie entre les mains de personnes qui n'ont aucun sens de son histoire et de son héritage et qui détruiront son identité chrétienne contribue-t-il à rapprocher les gens ? En quoi le fait de saisir Sainte-Sophie fait-il respecter l'article 18 de la Déclaration universelle des droits de l'homme ?

    "Elle ne le fait pas. Elle ne fait que rouvrir des blessures et exacerber les divisions à un moment où nous devrions guérir l'humanité".

    L'archevêque de Yangon, la capitale du Myanmar, a déclaré qu'il s'était exprimé "avec constance et passion" pour défendre la liberté religieuse dans son pays et ailleurs en Asie.

    "En effet, j'ai souvent pris la parole pour défendre les peuples musulmans persécutés au Myanmar, et je continuerai à le faire sans hésitation et sans équivoque", a-t-il déclaré.

    "Car la véritable liberté de religion exige le respect de la liberté de pratique des autres, ainsi que l'exercice et la défense de sa propre liberté".

    "C'est pourquoi la décision de transformer en mosquée ce qui a été pendant 1000 ans la plus grande cathédrale du monde - Sainte-Sophie - m'attriste."

    Le cardinal Bo, qui a été élu président de la Fédération des conférences épiscopales d'Asie en 2018, a poursuivi : "Cela me chagrine non pas parce que je veux refuser à mes frères et sœurs musulmans des lieux de culte. Au contraire, je défends leur droit de le faire autant que je défends celui de chacun".

    "Rien de ce que je dis ici ne devrait être pris par ceux qui persécutent les musulmans - au Myanmar ou ailleurs - comme une justification de leurs actions : cela ne peut jamais être. Toute persécution, quelle qu'elle soit, doit être combattue par des gens de foi, d'espoir et d'amour et par l'humanité."

    "Mais la décision de transformer Sainte-Sophie en mosquée ne peut pas non plus être considérée comme autre chose qu'une atteinte inutile à la liberté de religion ou de croyance."

    Lire la suite