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Patrimoine religieux - Page 113

  • Liège, dimanche 4 octobre 2020 à 10h00 : Messe en musique à l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132) : plain chant, orgue et violons

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    A Liège, Premier dimanche du mois en musique à l’église du Saint-Sacrement

    (Bd d’Avroy, 132) :

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    Le dimanche 4 octobre à 10h00l’organiste Patrick Wilwerth, professeur au conservatoire de Verviers ainsi que les violoncellistes Anne-Sylvie Primo et Frédéric Vandendunghen  interpréteront en trio des extraits d’une sonate à trois d’Antonio Caldara (1670-1736), célèbre précurseur du classicisme viennois, et de l’une des belles sonates d’église écrites par Mozart pour la célébration de la messe. Anne-Sylvie Primo est le  violon conducteur de l’Ensemble Darius, créé en 2004 : un petit groupe « à géométrie variable » dédié à la musique de chambre, trop souvent oubliée. Il offre un répertoire varié allant des grands classiques à la création d’œuvres nouvelles.

     Le propre grégorien de la messe «Da Pacem» du XVIIIe dimanche après la Pentecôte est chanté par les solistes de la Schola du Saint-Sacrement : il est dédié au thème de la parousie. La paix dont il est question ici évoque celle de la Jérusalem céleste exprimée par le chant de joie emblématique du psaume 121 : « De quelle joie mon cœur a tressailli à cette annonce : nous allons dans la maison de Dieu » que préfigure l’Eglise. Se chante également au cours de la liturgie du jour le Kyriale XI « Orbis factor » (XIVe s.) et le  célèbre « Salve Regina » » dédié à la Vierge Marie depuis le XIIe siècle.

    Pour mémoire:

    Les mesures sanitaires prescrites par le Conseil National de Sécurité (C.N.S.) pour juguler l’épidémie de Covid19 sont d’application comme d’habitude durant les concerts et offices religieux.

    Pour tout renseignement ou précision, laissez-nous votre message:

    par  téléphone 04 344 10 89  ou email  sursumcorda@skynet.be ou SMS : 04 70 94 70 05

    ____________

    20200330_155230 - Copie.jpgAppel pressant à tous nos amis : vous pouvez aussi faire un don fiscalement déductible pour la restauration de l’église du Saint-Sacrement (joyau de l’art classique du XVIIIe siècle) en versant un montant de votre choix au compte de projet : IBAN BE10 0000 0000 0404 – BIC BPOTBEB1 de la Fondation Roi Baudouin avec, en communication, la mention structurée (indispensable) : 128/2980/00091.

    Tout don de minimum 40 € est fiscalement déductible des revenus imposables à concurrence de 45% du montant effectivement versé (art. 145/33 du code de l’impôt sur les revenus).

    Dernière nouvelle :

    Exceptionnellement pour les dons de l’année 2020, le gouvernement vient de décider de porter cette déductibilité fiscale à 60% du montant versé.

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    la vidéo de notre projet est accessible en cliquant ici :

    https://www.youtube.com/watch?v=viKf2ESmNCQ

    diffusez-la, avec un mot de recommandation, dans le cercle de vos amis et connaissances

    Pour tous renseignements, vous pouvez contacter notre Secrétariat (04 344 10 89) qui se tient à votre disposition. 

    JPSC

  • "Sacrae Affectus" : une lettre apostolique du pape pour les 1600 ans de la mort de saint Jérôme

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    Saint Jérôme écrivant, Le Caravage (1606), galerie Borghèse à Rome.
    Saint Jérôme écrivant, Le Caravage (1606), galerie Borghèse à Rome. 

    De Tiziana Campisi sur Vatican News :

    Le Pape consacre une lettre à saint Jérôme, 1600 ans après sa mort
     
    En ce 30 septembre 2020, mémoire de saint Jérôme de Stridon, le Pape François a signé une Lettre apostolique consacrée à la figure de ce Père de l’Église occidentale. “Scripturae Sacrae affectus” – «Une affection pour la Sainte Écriture» - analyse la vie, l’œuvre et l’actualité de l’auteur de la Vulgate, et invite les croyants d’aujourd’hui à se plonger avec passion dans la Parole de Dieu.

    «Sa figure demeure d’une grande actualité pour nous chrétiens du XXIème siècle». C'est pourquoi, mille six cents ans après sa mort, le Pape François a voulu dédier à saint Jérôme, l'un des quatre Pères de l'Église occidentale, la Lettre apostolique Scripturae Sacrae Affectus. C'est précisément l'affection, l'amour pour l'Écriture Sainte qui est l'héritage que Jérôme «a laissé à l'Église à travers sa vie et ses œuvres». «Infatigable chercheur, traducteur, exégète, profond connaisseur et vulgarisateur passionné de la Sainte Écriture»; «interprète raffiné des textes bibliques»;  «ardent et parfois impétueux défenseur de la vérité chrétienne»; «ermite ascétique intransigeant» et «guide spirituel expérimenté»: ainsi le Pape François décrit-il saint Jérôme.

    La vie de Jérôme

    Dans sa Lettre apostolique, le Saint-Père retrace la vie de Jérôme, rappelant sa solide éducation chrétienne et son sérieux dans les études, ses voyages, ses amitiés et ses expériences. Parmi celles-ci, on trouve le désert, qui par «la vie érémitique qui en résulte, est choisi et vécu par Jérôme dans son sens le plus profond: le lieu des choix existentiels fondamentaux, d’intimité et de rencontre avec Dieu, où, dans la contemplation, les épreuves intérieures, le combat spirituel, il arrive à la connaissance de la fragilité avec une conscience plus grande de ses limites et de celles d’autrui, et en reconnaissant l’importance des larmes».

    Et c'est dans le désert que le jeune homme originaire de Stridon fait l'expérience de «la présence concrète de Dieu, la relation nécessaire de l’être humain avec lui, sa consolation miséricordieuse». Jérôme, ami de jeunesse de Rufin d'Aquilée, connaît aussi Grégoire de Naziance, Didyme l'Aveugle, Épiphane de Salamine. Il rencontre Ambroise et entretient une correspondance étroite avec Augustin. Il consacre «son existence à rendre toujours plus accessibles aux autres les lettres divines, par son infatigable travail de traducteur et de commentateur».

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  • Pourquoi préférer l’usage du chant des textes de la liturgie à leur pure et simple récitation

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    D'Isidore de Kiev sur le site "Esprit de la Liturgie" :

    Pourquoi chanter à la Messe ?

    Ceux qui ont fait l’expérience de se rendre à une Messe célébrée dans un rite oriental (catholique ou non) auront remarqué que la liturgie y est intégralement chantée. On chante même les lectures, c’est dire ! Or, nous voyons rarement ce genre de choses dans nos paroisses. C’est même plutôt le contraire : même à la Messe du dimanche, nous récitons, sans chant, le signe de croix, les lectures, le Credo, les intentions de la prière universelle, voire le Notre Père. Pourtant, il ne devrait pas en être ainsi ; et ce qui est de facto propre aux orientaux sur ce point précis était commun à toutes les Eglises apostoliques… donc aussi à l’Eglise d’Occident, l’Eglise de Rome.

    Le texte qui va suivre a été écrit par M. Peter Kwasniewski, théologien américain et grand défenseur de la forme extraordinaire du rite romain. Dans cet article, publié sur le site américain « New Liturgical Movement » et traduit par nos soins, il défend l’usage du chant des textes de la liturgie à l’encontre de leur pure et simple récitation.

    Avant de vous laisser découvrir sa prose, nous précisons que nous ne sommes pas nécessairement d’accord avec tous les propos tenus par M. Kwasniewski. Celui-ci a notamment attaqué la forme ordinaire du rite romain d’une manière que nous ne partageons pas le moins du monde.

    Enfin, selon l’usage d’un vénérable site internet, nous nous autorisons des commentaires [placés entre crochets et en rouge].

    Pourquoi chanter les textes liturgiques ?

    L’on constate que toutes les religions du monde comportent le chant de textes sacrés [C’est là un fait indubitable et pratiquement universel que toutes les religions comportent le chant de leurs textes sacrés]. Une convergence aussi surprenante indique qu’il y a une connexion naturelle entre le culte du divin et le chant des textes impliqués dans les rites, à savoir, une connexion basée sur la nature de l’homme, du chant et de la parole.

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  • Le Grand Bonheur de Nicolas Diat

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    Du site des Editions Fayard :

    Le grand bonheur

    NICOLAS DIAT

    Le grand bonheur

     
    Dans un récit exceptionnel, l’écrivain Nicolas Diat pousse les portes de l’abbaye bénédictine de Fontgombault pour faire découvrir la vie de ses soixante moines, et nous aider à comprendre le mystère du bonheur si doux qui les habite.  
     
    «  Venez, et voyez Fontgombault. Oh, il ne se passera rien de spectaculaire. Mais nos cœurs se réchaufferont. Une petite grâce mystérieuse soufflera. Nous regarderons la lumière traverser l’abbatiale, les arbres des vergers danser dans le vent, les moines marcher au loin, vers les coteaux. Les notes grégoriennes s’élèveront dans les hauteurs mystiques. Nous serons des enfants subjugués par les processions splendides. Nous resterons silencieux. Et nous verrons le beau, le merveilleux, le doux sourire des moines.  »
    C’est par ces mots que Nicolas Diat ouvre Le Grand Bonheur. Ce livre est une invitation à la joie, une invitation à nous faire découvrir la vie des moines pour nous aider à comprendre la paix qui les habite.
    Nous pénétrons dans un monde intemporel, une cité interdite, une société idéale. Pendant une année, nous suivons les bénédictins d’un monastère perdu du Bas-Berry, de la ferme au réfectoire, des ateliers d’art aux salles de classe, de l’infirmerie à l’hôtellerie, de l’imprimerie à la bibliothèque, de l’église au cloître, de la sacristie au scriptorium.
    Ces existences confinées, que l’on pourrait imaginer monotones, sont en réalité extraordinairement riches.  
    Transportés à Fontgombault par la plume évocatrice et délicate de Nicolas Diat, nous ne serons plus tout à fait les mêmes en refermant ce livre, et les portes de l’abbaye.
      
    Nicolas Diat est écrivain et éditeur.  Il est l’auteur d’un livre de référence sur le pontificat de Benoît XVI,  L’Homme qui ne voulait pas être pape (Albin Michel, 2014  ; Pluriel, 2018), d’Un temps pour mourir (Fayard, 2018  ; Pluriel, 2019  ; Prix du cardinal Lustiger, Grand Prix de l’Académie française), et co-auteur, avec le cardinal Robert Sarah, de Dieu ou rien (Fayard, 2015  ; Pluriel, 2016),  La Force du silence (Fayard, 2016  ; Pluriel, 2017  ; Prix Spiritualités d’aujourd’hui du Centre méditerranéen de littérature) et Le soir approche et déjà le jour baisse (Fayard, 2019  ; Pluriel, 2020). Ses livres, qui ont été des succès de librairie, ont reçu un accueil critique formidable et sont traduits dans de nombreux pays.
  • Chine : l'Eglise catholique officielle théoriquement reconnue par l'Etat mais persécutée dans les faits

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    De YANG XIANGWEN sur Bitter Winter :

    Eglise catholique officielle : Approuvée par l'État, mais persécutée

    09/22/2020

    Le fait de rejoindre l'Association catholique patriotique chinoise ne signifie pas que les persécutions prennent fin : les lieux reconnnus par l'État sont également harcelés, indûment contrôlés et fermés.

    Depuis des années, les églises catholiques non enregistrées de toute la Chine subissent des pressions pour rejoindre l'Association catholique patriotique chinoise gérée par le gouvernement, avec des menaces et des intimidations, mais aussi la promesse d'une paix de l'esprit et d'un culte sans entrave tant qu'elles sont sous le contrôle de l'État. Mais la réalité est loin de là : de nombreux lieux de culte enregistrés sont harcelés et intimidés, quel que soit leur statut officiel.

    Le gouvernement du comté de Linyi à Dezhou, une ville au niveau de la préfecture dans la province orientale du Shandong, a fermé en juin deux églises affiliées à la CPCA (Eglise patriotique reconnue), affirmant que "peu de membres de la congrégation assistent aux rassemblements".

    Le 6 juin, toutes les croix, les autres symboles religieux et les bancs ont été retirés de l'église du village de Wangdangjia. Le panneau "Église catholique" au-dessus de son entrée a été recouvert de planches de bois. L'église catholique de la ruelle de Cuijia fut bientôt fermée de la même manière.

    Le 19 mai, les autorités locales ont ordonné de retirer la croix et la statue de la Vierge Marie qui se trouvaient au sommet de l'église catholique du village de Wuqiu, dans la ville de Jinling, administrée par le comté de Lanling de la ville de Linyi, au niveau de la préfecture, parce qu'elles "étaient plus hautes que le bâtiment du comité de village".

    Le 10 novembre dernier, le gouvernement du comté de Tancheng s'est rendu dans une église catholique enregistrée pour démolir son clocher, une statue de Jésus et un pilier en ciment sur lequel se trouvait la croix précédemment enlevée. Ils ont déclaré que de telles structures religieuses n'étaient pas autorisées. L'église rectifiée ressemble maintenant à un bâtiment résidentiel ordinaire.

    Les lieux catholiques enregistrés sont également supprimés dans la province de Hebei, dans le nord du pays. Une église catholique du village de Zhangmengtun, dans la ville de Dingzhou, ouverte en 2017 avec l'approbation du gouvernement, a été construite dans le style occidental. Le 2 juin, les autorités municipales sont venues fermer l'église. Ils ont d'abord détruit certains des piliers de style roman de l'église, enlevé tous les symboles religieux à l'intérieur et à l'extérieur de l'église, y compris l'autel et le podium, les bancs et les images des 14 stations du chemin de croix, une colombe ornementale sur le toit de l'église, et repeint les symboles de la croix sur des tuiles de céramique.

    À la mi-mai, des fonctionnaires du United Front Work Department et d'autres institutions de l'État, accompagnés de la Brigade de sécurité nationale et de policiers, sont venus superviser le retrait de cinq croix d'une église catholique du comté de Julu, administré par la ville de Xingtai au niveau de la préfecture. Le panneau en caractères chinois indiquant "Église catholique" a également été retiré de ce lieu de 83 ans, approuvé par l'État.

    Le diacre d'une autre église de Hebei, dont la croix a été retirée, et une caméra de surveillance installée à l'entrée en juillet, a expliqué que l'église avait rejoint le CPCA, espérant être laissée en paix en organisant des cultes. "Mais la situation a changé, et les églises enregistrées sont parfois plus harcelées que les non enregistrées. Elles se font également retirer leurs croix", a déclaré le diacre. "Le gouvernement est encore plus confiant dans le contrôle des églises enregistrées. Si nous avions su cela à l'avance, nous n'aurions pas adhéré à la CPCA".

  • France : le combat des écologistes contre les racines culturelles

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    Une tribune de Xavier Patier sur Aleteia.org :

    Le déracinement, nouvel idéal écologique ?

    FredP / Shutterstock
    Un sapin de Noël devant la cathédrale Saint-André, à Bordeaux.
     
     
    Depuis quelques semaines, de nombreux Français se demandent quelle mouche a piqué les nouveaux maires verts de nos grandes villes qui semblent s’être lancés dans un concours de masochisme. Le maire écologiste de Lyon s’en prend au tour de France, évènement cycliste et populaire qu’il semble détester précisément parce qu’il est cycliste et populaire, alors que nous pensions que le vélo et le peuple avaient les verts avec eux.

    Le maire écologiste de Bordeaux s’en prend au sapin de Noël, élégamment qualifié d’ « arbre mort », mot funeste pour dénigrer la tradition vivante qui met un peu de vert dans le noir de nos villes en décembre. Et, cerise sur le gâteau, Laurent Hénart, qui était jusqu’à il y a quelques semaines maire de Nancy, et n’est pas écologiste mais reste toujours président des Radicaux, vient de proposer de supprimer parmi les fêtes chômées le lundi de Pâques, le jeudi de l’Ascension, le 15 août et la Toussaint. Une seule de nos « fêtes d’obligation », celle de Noël, est pour l’instant épargnée par Laurent Hénart, peut-être parce que le la suppression du sapin est pour lui une première étape.

    Anticléricalisme d’un autre âge

    Laurent Hénart, on peut le comprendre : il y a dans son souci d’éradiquer les traces du catholicisme quelque chose d’antique et de réconfortant, un relent de cette France à chapeau haut de forme et à barbichette du temps jadis qui bouffait du curé à la chambre des députés, comme si l’Église représentait encore un danger pour lui et ses amis, et comme s’il existait encore une armée de curés à se mettre sous la dent. La vérité est qu’il n’y a plus beaucoup de curés en France et que Laurent Hénart n’y a plus beaucoup d’amis.

    Ce que les nouveaux édiles reprochent au tour de France et au sapin de Noël, c’est moins l’obstacle qu’il mettent en travers du développement durable que la fidélité qu’ils expriment à une tradition.

    Bientôt, notre vocation chrétienne ne sera signalée que par les reliquats sporadiques d’anticléricalisme qu’elle suscite. Tout cela ne nous émeut pas beaucoup, nous qui croyons que l’Église du Christ ne mourra pas. Les forces du Parti radical ne l’emporteront pas sur elle, le Christ nous l’a promis, et c’est ce qui chagrine le président des Radicaux. Il s’en prend aux vacances non pas parce qu’elles sont improductives, mais parce qu’elles sont religieuses. Rien de neuf. Rien d’alarmant.

    La haine de soi

    Mais les sapins, mais les vélos ! Cachez-moi ce sapin que je ne saurais voir ! Rangez-moi ces vélos ! Ce syndrome municipal a un nom : il s’appelle la haine de soi. Ce que les nouveaux édiles reprochent au tour de France et au sapin de Noël, c’est moins l’obstacle qu’il mettent en travers du développement durable que la fidélité qu’ils expriment à une tradition. Ces écologistes veulent nous empêcher d’être heureux. Maurras rêvait de débarrasser le message catholique du « venin du magnificat ». Les ayatollahs verts rêvent de débarrasser Laudato si’ du venin de la joie. Leur obsession écologique est à ce point forcenée que pour finir l’écologie n’a plus grand chose à voir avec elle. Ce qu’ils veulent, c’est des coupables à punir. Les coupables, c’est nous. Voilà des mandatures qui promettent d’être gaies.

  • Liège, dimanche 20 septembre 2020 : Solennité de la Fête de saint Lambert en l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132)

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    Messe en grégorien, plain-chant liégeois et orgue  

    Exposition photographique

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    consacrée à la châsse et au reliquaire du saint Patron du diocèse de Liège

    Ce dimanche 20 septembre 2020 à 10h00, l’église du Saint-Sacrement (Bd d'Avroy, 132 à 4000 Liège) organise la célébration de la Solennité de la Fête de saint Lambert, dont le martyre au lieu même de la place qui porte aujourd’hui son nom au cœur de la Cité ardente est à l’origine de la Ville de Liège devenue ensuite le siège du diocèse.

    La messe sera chantée en grégorien et en plain-chant liégeois, accompagnés à l’orgue par Patrick Wilwerth.

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  • Y a-t-il un génie du catholicisme ?

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    Aymeric Pourbaix et ses invités Jean-Robert Pitte, géographe, l’Abbé William Slattery​​, théologien, et Véronique Jacquier, journaliste, abordent ensemble le sujet du génie catholique (via Le Salon Beige):

  • En France, deux églises catholiques sont souillées, détruites ou profanées chaque jour

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    De KathNet :

    En France, deux églises catholiques sont souillées, détruites ou profanées chaque jour.

    Chaque année, 40 à 50 églises sont perdues. Dans le même temps, une nouvelle mosquée est construite toutes les deux semaines

    En France, deux églises catholiques sont souillées, détruites ou profanées chaque jour. En 2018, plus de 1000 "actes antichrétiens" ont été enregistrés, contre 541 pour l'antisémitisme et 100 pour l'islamophobie. Chaque année, 40 à 50 églises sont perdues. Dans le même temps, une nouvelle mosquée est construite toutes les deux semaines, selon le "Welt am Sonntag". Edouard de Lamaze, catholique et président de l'Observatoire du patrimoine religieux, ne veut pas parler d'"anti-christianisme", mais il met également en garde contre la naïveté. En France, le processus de déchristianisation qui a commencé dans les années 1960 est d'ailleurs en voie d'achèvement, selon le politologue et enquêteur Jérôme Fourquet. Selon Fourquet, le nombre de catholiques pratiquants ne représente que six pour cent de la population.

  • Le cours en ligne sur la messe : une façon originale d’approfondir sa foi

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    Une information rédigée par Odon de Cacqueray et publiée ce 08 septembre 2020 sur le site web du mensuel « L’Homme Nouveau » :  

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    « Plus de 76 % des catholiques souhaitent aujourd’hui approfondir le sens de la messe et de l'Eucharistie, fondement de la Foi. C'est à ce besoin que s'efforcera de répondre, dès le 28 septembre 2020, une formation gratuite et en ligne intitulée « MOOC de la messe », MOOC étant l’acronyme de Massive Open Online Course qui signifie « cours en ligne ouvert à tous ».

    Entretien avec Emmanuelle Bergerault, Guillaume Arnaud et Romain Lizé. Propos recueillis par Odon de Cacqueray :

    Le MOOC des catéchistes lancé en 2017 a-t-il inspiré le projet du MOOC de la messe ?

    Le MOOC des catéchistes a été lancé avec le Vicariat Enfance Adolescence du Vicariat de Paris dont la mission est de former des catéchistes. Bien souvent, les catéchistes sont des personnes très actives, avec peu de temps libre et une grande soif de formation. Le principe du MOOC répond à leur attente, c’est une formation qui est disponible pour eux et non l’inverse. L'ADN de ce MOOC réside dans sa dimension pratique plus qu’universitaire, il est à la portée de tous et ne nécessite aucun pré-requis, mais doit surtout toucher les cœurs !

    Il y a une dimension autant spirituelle qu'intellectuelle qui nous a permis d’attirer des personnes très diverses tant sur le plan sociologique que sur le plan théologique.

     Qu’est-ce qui vous a poussé à lancer un second MOOC ? 

    Le MOOC des catéchistes était destiné à l'origine au diocèse de Paris mais il s'est diffusé bien au-delà et aremporté un succès inattendu. Non seulement nous touchions bien plus que des catéchistes (des parents, par exemple, qui transmettent ensuite à leurs enfants), mais nous répondions surtout à un besoin en termes de contenu de Foi et d'outils pédagogiques. 

    C’est là une dimension que nous souhaitons creuser encore, en plus de notre désir d’approfondir le sens de la messe qui est le fondement et la source de toute notre Foi.

    Ce projet s'adresse-t-il à un public en particulier ?

    Cette formation n'est pas destinée aux enfants mais à tous les adultes à partir du lycée. 

    Comment se déroule le MOOC de la messe et par qui est-il animé ?

    Le MOOC peut se suivre de façon souple : de chez soi ou animé en paroisse par exemple. Il est gratuit et repose sur deux piliers, la transmission et l'interactivité. La transmission consiste en un enseignement mis en ligne progressivement tout au long des six semaines du MOOC, avec des vidéos, des reportages et des ressources écrites. L’interactivité résidera dans des quizz et un forum permettant d’échanger et de poser des questions à l’équipe pédagogique. 

    Une équipe sera mobilisée en temps réel au cours des semaines de formation et pourra donc répondre aux questions posées sur le forum et corriger les quizz. Elle sera composée principalement de l'évêque de Nanterre, Mgr Matthieu Rougé, et du père Gilles Drouin, prêtre du diocèse d'Evry et directeur de l’Institut supérieur de liturgie. Ils seront secondés par d'autres intervenants laïcs ou religieux comme le père Barthélémy Porte, qui donnera un témoignage sur la « messe des curieux » ou sœur Marie-Aimée Manchon, professeur de liturgie et de philosophie.  

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  • Sainte-Sophie et Saint-Sauveur-in-Chora : le Père Daniel-Ange fustige la passivité occidentale

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    Du Père Daniel Ange sur France Catholique :

    Sainte-Sophie et Saint-Sauveur-in-Chora

    «  Il ne reste qu’à protester et à pleurer »

    vendredi 4 septembre 2020

    P. Deliss / Godong

    Révolté par la transformation de Sainte-Sophie en mosquée sur demande du président turc en juillet, le Père Daniel-Ange fustige la passivité occidentale.

    Bouleversés, sidérés, traumatisés, nous le sommes tous. Violé, le voilà donc à nouveau, ce chef-d’œuvre d’entre toutes les merveilles de l’humanité. Cette basilique, sainte entre toutes, qui a été le cœur palpitant de toute la chrétienté au long de plus de dix siècles. Lorsque Rome était occupée par les barbares, la «  Haghia Sophia  », la «  sagesse de Dieu  » en grec, demeurait à Constantinople le symbole majestueux et de l’Empire romain et surtout de l’Église encore indivise. Cela pendant cinq siècles, jusqu’à la douloureuse déchirure du grand schisme d’Orient, en 1054.

    C’est en elle, ou la jouxtant dans l’église impériale des Blachernes, que le très saint Linceul du Seigneur a été vénéré avec tant d’amour pendant 259 ans, depuis son accueil triomphal le 15 août 944, jusqu’à l’atroce saccage – satanique, infernal – de la Cité sainte en 1204 par les hordes des croisés devenus barbares et excommuniés de fait par le pape.

    Mille ans de Divine Liturgie

    Ainsi, de sa dédicace en 537 jusqu’à sa première transformation en mosquée en 1453 suite à la prise de Constantinople par les Ottomans, ses murs et ses coupoles ont retenti des chants célestes de la Divine Liturgie selon saint Jean Chrysostome ou saint Basile, se sont imbibés du parfum des acclamations de louange ou des cris de détresse du peuple de Dieu. Ses murs se sont couverts de fresques flamboyantes, dont les rescapées ont été voilées ce 25 juillet sur décision de la Turquie. Ah ! Si Erdogan l’avait magnanimement restituée à ce Patriarcat œcuménique tant et tant humilié (réduit sur place à quelque 3 000 fidèles et dont le séminaire est toujours fermé !) : quel fantastique impact cela aurait eu sur nos dialogues inter-religieux !

    Or voici que devant ce nouveau viol, notre Occident latin, toujours aussi lâche, réagit si timidement, si faiblement. Combien de chefs d’État ont-ils hurlé ? Ah ! si toutes les Églises catholiques, anglicanes, protestantes avaient sonné le glas, mis drapeaux en berne, à l’unisson de nos bien-aimés frères de Grèce : quel formidable signe de communion fraternelle, de solidarité ecclésiale, de proximité familiale cela aurait été, parlant plus fort que toutes nos rencontres officielles au sommet ! Quel acte fantastique de réparation de notre couardise de 1453, et de nos horreurs de 1204 !

    Nos frères orthodoxes oubliés

    Mais, hélas ! combien de nos épiscopats ont-ils publié des réactions unanimes ? Combien de nos chers évêques et prêtres se sont-ils précipités dans nos paroisses et monastères orientaux – catholiques, mais surtout orthodoxes qui fleurissent dans nos pays – pour simplement pleurer avec eux ? Combien de nos moines-moniales ont-ils écrit ou téléphoné à leurs frères et sœurs de la Sainte Montagne ? Combien de nos bergers ont-ils écrit aux Patriarches, surtout ceux de Constantinople et de Moscou, sans oublier Kiev ? Nos frères des saintes Églises orthodoxes ont déjà été si cruellement humiliés par notre arrogance romaine et latine, au long des siècles ! Nous avions là une occasion en or d’au moins leur manifester notre communion tout aimante et fraternelle ! Nous l’avons laissé passer, les laissant croire à notre indifférence. Comme en 1453 ! Kyrie eleison ! Un million de fois Kyrie eleison !

    En attendant, il ne reste qu’à protester et surtout à pleurer, en chantant le psaume 136 : « Au bord des fleuves de Babylone nous étions assis et nous pleurions, nous souvenant de Sion…  »

     

    Lire également : Les profondes racines chrétiennes de la Turquie

  • Mgr Gollnisch : « Il est dangereux de remettre en cause le système confessionnel libanais ! »

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    Lu sur le site web du magazine « Famille Chrétienne » :

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    « Mgr Pascal Gollnsich, directeur de l'Œuvre d’Orient, accompagne Emmanuel Macron en voyage à Beyrouth, ce 31 août. Alors que le président libanais, Michel Aoun, vient d'appeler à la proclamation d'un « État laïc » au Liban, Mgr Gollnisch rappelle que le modèle confessionnel actuel garantit un équilibre entre dix-huit confessions et a fait du Liban le seul pays du Moyen-Orient où se vit « une pleine citoyenneté » et une « pleine liberté religieuse ».

    Le président Michel Aoun a appelé de ses vœux la mise en place d’un « État laïc » au Liban. Comment réagissez-vous à cette déclaration historique ?  

    Au Liban, depuis plusieurs mois, les manifestants réclament la lutte contre la corruption et le renouvellement de la classe politique par des dirigeants capables de mener des réformes profondes. Il ne m’a pas semblé que le refus du système confessionnel était dans les priorités. Ensuite, prenons bien conscience que le Liban est le seul pays du Moyen-Orient qui vit réellement une pleine citoyenneté pour chaque habitant. Dans les autres pays, mis à part Israël, il n’y a pas de vraie liberté religieuse, c’est-à-dire, cette possibilité de changer de religion, de ne pas en avoir, d’être musulman et de devenir chrétien, d’être chrétien et d’épouser une musulmane, etc. Il n’y a qu’au Liban que cela est possible !

    Enfin, le système confessionnel maintient un équilibre entre dix-huit confessions. On y retrouve principalement les sunnites, les chiites, les chrétiens et les Druzes. L’appartenance religieuse traduit quelque chose de très profond au Liban. J’estime qu’il serait dangereux de toucher à cet équilibre, cela risquerait de détruire le Liban des libertés religieuses et de la pleine citoyenneté pour tous.

    Vous êtes donc très réservé sur le principe d’un État laïc…

    Mais de quelle laïcité parlons-nous ? Ce mot recouvre des tas d’applications ! La laïcité en France n’est pas la même que la laïcité en Grande-Bretagne ou celle des États-Unis. Si, pour le Liban, on décide d’une laïcité rigoriste à la française, cela me semble voué à l’échec. Si on entend par laïcité le fait que l’État n’intervient pas dans les affaires religieuses et qu’il assure simplement l’équilibre permettant la pleine citoyenneté pour tous, alors « oui » ! Cette laïcité ne s’oppose pas au système confessionnel.

    Mais beaucoup disent que ce système confessionnel favorise les réflexes claniques et la corruption ?

    Je n’en suis pas certain. L’équilibre confessionnel n’est pas nécessairement synonyme de corruption ou de copinage. Il peut même être un contrepoids à un système tribal et clanique. Regardez par exemple les nombreuses oppositions internes dans le « camp » chrétien – Aounistes, Forces libanaises, etc. En l’occurrence, c’est le patriarche maronite qui a aidé à ce qu’on dépasse les guerres de clans.

    Je ne dis pas que le système actuel est parfait. Je dis qu’il faut le purifier afin qu’il renouvelle la classe politique avec des personnes capables de relever le Liban. Mais attention : l’équilibre confessionnel a permis au Liban d’être le pays le plus libre qui soit. Prenons bien garde à ne pas jouer avec des allumettes dans une grange ! La question est extrêmement délicate !

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    « L’attitude de la France a été remarquable »

    Emmanuel Macron se rend à nouveau à Beyrouth. Craignez-vous que la France ait la tentation d’exporter son modèle de la laïcité ?

    La France n’a jamais voulu imposer un système laïc au Liban. Lorsque Gambetta était au pouvoir sous la très laïque IIIe République, il disait bien que l’anticléricalisme n’était pas un produit d’exportation ! Comme lui, je crois qu’un système laïciste raide n’est pas un produit d’exportation judicieux pour le Moyen-Orient, a fortiori pour le Liban. Encore une fois, cela ne signifie pas d’abandonner le principe de laïcité. Mais cette laïcité devra valider un équilibre confessionnel existant et précieux, qui fait que chacun peut arriver au pouvoir. Y renoncer, c’est prendre le risque que le plus fort s’empare du pouvoir et fasse disparaître cette liberté. Concrètement, aujourd’hui, c’est prendre le risque de voir arriver plus fort encore le Hezbollah.

    La France multiplie les signes d’amitié avec le Liban depuis la catastrophe du 4 août. Quel regard portez-vous sur l’attitude du président Français ?

    L’attitude de la France a été remarquable. Le président Emmanuel Macron et le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, n’ont pas appelé à l’instauration d’un laïcisme pur et dur au Liban. Le discours de la France est d’abord de dire qu’elle se trouve aux côtés de ce pays meurtri avec qui elle entretient une longue relation d’amitié. Ensuite, la France a réussi, avec la communauté internationale, à réunir 11 milliards de dollars pour venir en aide au peuple libanais. Ces milliards sont conditionnés à des réformes qui permettront notamment de lutter contre la corruption – nous n’allons tout de même pas prendre le risque de voir ces milliards partir dans la poche de mafieux...  Enfin, Emmanuel Macron a bien dit que c’était aux Libanais de se prendre en main et d’entamer les réformes nécessaires. Il n’y a donc pas d’ingérence française dans les affaires du Liban !

    Vous faites partie de la délégation présidentielle… Pourquoi Emmanuel Macron invite-il le directeur de l’Œuvre d’Orient avec lui ?

    Ma présence souligne que des œuvres catholiques sont présentes pour aider les Libanais dans l’épreuve qu’ils traversent aujourd’hui. Ces œuvres sont présentes depuis des années. Ce voyage d’Emmanuel Macron montre que des liens étroits existent entre la France et le Liban, mais également entre l’Église de France, les évêques de France, et les chrétiens du Liban.

    Enfin, l’Œuvre d’Orient est très investie sur la question de la francophonie au Moyen-Orient, une francophonie essentiellement portée par les congrégations religieuses. Emmanuel Macron y est très attentif et a accordé un fonds pour soutenir ces établissements.

    Propos recueillis par Hugues Lefèvre »

    Ref. Mgr Gollnisch : « Il est dangereux de remettre en cause le système confessionnel libanais ! »

    JPSC