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Patrimoine religieux - Page 118

  • La statue de la Vierge à la source du sanctuaire de Banneux a été sauvagement mutilée

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    La Vierge de Bann eux vénérée dans 134 pays (Sprimont)

    Des fidèles fréquentant le sanctuaire de Banneux nous ont fait part de leur indignation et de leur consternation : au début de cette semaine, durant la nuit, des individus s'en sont pris à la statue de la Vierge se trouvant à la source où les pèlerins sont invités à plonger leurs mains dans l'eau. La statue a été fortement dégradée, le visage étant particulièrement mutilé. La statue a été remplacée par une autre, identique. Le fait semble avoir échappé aux médias. Nous ignorons si cet acte manifestement sacrilège a fait l'objet d'une cérémonie de réparation.

  • Concert d'orgues exceptionnel à la cathédrale de Bruxelles - live des titulaires (14 juillet)

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    Organ concert 20 years Grenzing organ Cathedral Brussels

     

    Organ concert “20 years Grenzing organ Brussels”

    Xavier Deprez & Bart Jacobs, organ

    Program:

    Iberian organ music: 22:15 Batalha de 6° Ton – A. Correa de Braga (17th century)

    Organ music from the South Netherlands: 28:56

    Fantasia in d – A. Van den Kerckhoven (c.1618-1701) 33:43

    Seconda stravaganzza – G. De Macque (1548-1614)

    North German organ music: 37:01

    Praeludium in C, BuxWV 137 – D. Buxtehude (1637-1707)

    French Baroque organ music: 44:04 Les Boréades (Ouverture-Entrée des Airs) – J.-Ph. Rameau (1683-1764)

    Romantic organ music from Belgium: 50:32 Marche Nuptiale – A. De Boeck (1865-1937) 59:33

    Menuet- Scherzo – J. Jongen (1873-1953)

    Romantic organ music from France: 1:04:51

    Allegretto op. 1 (1894) – L. Vierne (1870-1937)

    Modern organ music from Switzerland: 1:11:26

    Tango de quinto tono, de mano izquierda – Guy Bovet (°1942)

    Modern organ music from the Netherlands: 1:18:47

    Capriccio on a Dutch folk song – Reitze Smits (°1956) 1:27:08

    Improvisation Livestreamed by Animato Music Productions (Marien Stouten) info@animato.nu

  • Statues de la Vierge dégradées et églises incendiées aux Etats-Unis

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    Du National Catholic Register :

    Statue of Mary outside Cathedral Prep School and Seminary, Queens, New York.

    Statue de Marie devant la Cathedral Prep School and Seminary, Queens, New York. (Diocèse de Brooklyn.)

    13 juillet 2020

    Les statues de Marie vandalisées ce week-end lors d'attaques d'églises catholiques

    L'incendie de Saint-Pierre est le dernier d'une série d'incendies et d'actes de vandalisme qui ont frappé les églises catholiques ces deux derniers jours.

    Catholic News Agency

    BOSTON, Ma - La police de Boston enquête sur l'incendie criminel d'une statue de la Vierge Marie samedi soir. C'est la deuxième attaque aux États-Unis d'une statue de la Vierge Marie en deux jours, et au cours du même week-end où deux incendies d'églises catholiques font l'objet d'une enquête pour incendie criminel.

    La police a été appelée à signaler un incendie dans la rue Bowdin, dans le quartier de Dorchester à Boston, vers 22 heures, le 11 juillet.

    La police locale a confirmé qu'une statue de la Sainte Vierge, située à l'extérieur de l'église de la paroisse de St Peter, avait été incendiée et avait subi des dommages. La police et les pompiers locaux ont répondu aux informations selon lesquelles un individu inconnu avait mis le feu à des fleurs en plastique dans les mains de la statue, causant des dommages dus à la fumée et aux flammes sur le visage, la tête et la partie supérieure du corps de la statue.

    L'incendie de Saint-Pierre est le dernier d'une série d'incendies et d'actes de vandalisme qui ont frappé les églises catholiques ces deux derniers jours.

    Le 10 juillet, le diocèse de Brooklyn a annoncé que la police de New York enquêtait sur le vandalisme d'une statue de la Vierge Marie à la Cathedral Prep School and Seminary dans le Queens.

    Les images de sécurité montrent un individu s'approchant de la statue centenaire peu après 3 heures du matin vendredi et en train de barbouiller le mot "IDOL" sur toute sa longueur.

    Le père James Kuroly, recteur et président de Cathedral Prep, a qualifié l'incident d'"acte de haine".

    "Il est évident que cette tragédie nous attriste profondément, mais elle renouvelle aussi notre espoir et notre foi dans le Seigneur, car il a montré sa bonté aux nombreuses personnes qui nous ont déjà rejoints", a déclaré le père Kuroly. "Nous sommes sincèrement reconnaissants pour l'aide que nous avons reçue ainsi que pour les prières. Veuillez continuer à prier pour ceux qui ont commis cet acte de vandalisme et de haine envers Notre Dame et l'Église".

    En plus des attaques contre les deux statues de Marie, le samedi matin, les shérifs du comté de Marion, en Floride, ont rapporté que des députés ont été appelés à l'église catholique Reine de la Paix à Ocala, qui a été incendiée alors que les paroissiens à l'intérieur se préparaient pour la messe du matin.

    Stephen Anthony Shields, 24 ans, a ensuite été arrêté et accusé de tentative de meurtre, d'incendie criminel, de cambriolage et d'évasion, après avoir, semble-t-il, admis avoir percuté un minivan dans l'église et y avoir mis le feu.

    Selon une déclaration faite samedi soir par le bureau du shérif, Shields aurait versé de l'essence dans le foyer de l'église et l'aurait enflammée, après avoir fait s'écraser son minivan par la porte d'entrée de la paroisse. Shields s'est ensuite enfui dans le minivan, menant les officiers sur une courte piste avant d'être arrêté. Selon les médias locaux, Shields a déclaré à la police qu'on lui avait diagnostiqué une schizophrénie, mais qu'il ne prenait pas de médicaments prescrits pour le moment.

    Samedi également, un incendie a ravagé la mission de San Gabriel dans l'archidiocèse de Los Angeles, une mission de 249 ans fondée par St. Junípero Serra.

    L'archevêque Gomez a qualifié la mission de "pierre angulaire historique et le cœur spirituel de Los Angeles et de la communauté catholique ici".

    Les fonctionnaires fédéraux et locaux continuent d'enquêter sur les causes de l'incendie de la mission de San Gabriel, sans qu'aucune détermination ne soit encore faite. Dimanche, le Los Angeles Times a rapporté que des agents du Bureau fédéral de l'alcool, du tabac, des armes à feu et des explosifs enquêtaient sur la possibilité que l'incendie soit un incendie criminel.

    Ce week-end également, des responsables de la police de San Diego ont déclaré qu'un incendie à l'église Calvary Baptist à 12h30 dimanche matin était "suspect" et faisait l'objet d'une enquête par l'équipe d'intervention du département des incendies criminels du métro.

    Le Calvary est une église afro-américaine historique, bien que son site web affirme qu'elle est devenue une "communauté de foi multiculturelle" ces dernières années.

  • La vidéo virale d'un chant grégorien interprété dans une cage d'escalier

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    D'Aleteia.org (Timothée Dhellemmes) :

    Ils interprètent un chant grégorien dans une cage d’escalier, leur vidéo devient virale

    Kings Return Music

    06 juillet 2020

    Ce n’est pas la première fois que les quatre membres du groupe « Kings Return » publient une vidéo depuis leur cage d’escalier. Mais ce coup-ci, ils ne s’attendaient probablement pas à un tel engouement. Ils se présentent comme un groupe musical d’amis, créé en 2016, et expliquent ainsi le nom  « Kings Return » qu’ils ont choisi : « Cela nous rappelle d’être le gardien de notre frère et de rendre hommage à notre roi, Jésus, qui a lui-même promis de revenir ».

  • Etats-Unis : des églises catholiques incendiées

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    Deux cas :

  • Le pape déplore la reconversion de Sainte-Sophie en mosquée

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    De franceinfo Culture :

    Sainte-Sophie : le pape François "très affligé" par la décision turque de convertir l'ex-basilique en mosquée

    Le pape s'est exprimé pour la première fois sur la question à l'issue de la prière de l'Angélus, dimanche 12 juillet.

    Le pape François s'est dit "très affligé", dimanche 12 juillet, par la conversion de l'ex-basilique Sainte-Sophie en mosquée, décidée par la Turquie. "Ma pensée va à Istanbul, je pense à Sainte-Sophie. Je suis très affligé", a dit brièvement le pape argentin, sortant du discours prévu. Les paroles du pape représentent le premier commentaire du Vatican à la décision turque.

    L'Osservatore Romano, le quotidien du Vatican, avait rapporté la veille de manière factuelle les événements, citant les principales réactions internationales, mais sans commenter.

    Une des principales attractions touristiques d'Istanbul

    Œuvre architecturale majeure construite au VIe siècle par les Byzantins qui y couronnaient leurs empereurs, Sainte-Sophie est un site classé au patrimoine mondial par l'Unesco, et l'une des principales attractions touristiques d'Istanbul avec quelque 3,8 millions de visiteurs en 2019.

    Siège du patriarche (chrétien orthodoxe) de Constantinople a été transformé, la basilique a été convertie en mosquée après la prise de Constantinople par les Ottomans en 1453, puis en musée en 1934 par le dirigeant de la jeune République turque, Mustafa Kemal, soucieux de "l'offrir à l'humanité".

    Plusieurs pays, notamment la Russie et la Grèce, qui suivent de près le sort du patrimoine byzantin en Turquie, ainsi que les Etats-Unis et la France, avaient notamment mis en garde Ankara contre la transformation de Sainte-Sophie en lieu de culte musulman, une mesure pour laquelle le président turc Recep Tayyip Erdogan, issu d'un parti islamo-conservateur, milite depuis des années.

    Vendredi, après la révocation par le Conseil d'Etat (plus haut tribunal administratif turc) du statut de musée de l'ex-basilique, Recep Tayyip  Erdogan a annoncé qu'elle serait ouverte aux prières musulmanes en tant que mosquée le vendredi 24 juillet. Il a rejeté en bloc le lendemain les condamnations internationales.

    La directrice de l'organisation de l'ONU pour l'éducation, la science et la culture (Unesco), Audrey Azoulay, a déploré cette décision "prise sans dialogue préalable" concernant "un chef d'oeuvre architectural et un témoignage unique de la rencontre de l'Europe et de l'Asie au cours des siècles".

    Le gouvernement grec a condamné "avec la plus grande fermeté" la décision turque, la ministre de la Culture Lina Mendoni la qualifiant de "provocation envers le monde civilisé".

    Outre "son impact dans les relations gréco-turques, ce choix "affecte les relations d'Ankara avec l'Union européenne, l'Unesco et la communauté mondiale", a fustigé le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis.

    Les Eglises orthodoxes réagisssent 

    Du côté des chrétiens orthodoxes, le patriarche Bartholomée de Constantinople a averti le mois dernier que la transformation de Sainte-Sophie en mosquée pourrait "tourner des millions de chrétiens dans le monde contre l'islam".

    "Nous constatons que l'inquiétude des millions de chrétiens n'a pas été entendue", a renchéri le porte-parole de l'Eglise orthodoxe russe Vladimir Legoïda.  Le patriarche russe Kirill avait dénoncé dès lundi dernier "toute tentative d'humilier ou de piétiner l'héritage spirituel millénaire de l'Eglise de Constantinople" dont la Russie se considère comme la principale héritière avec la Grèce.

    Le Kremlin avait pour sa part relevé que Sainte-Sophie avait "une valeur sacrée" pour les Russes, tout en jugeant que la question de la reconversion ou non du lieu relevait "des affaires intérieures de la Turquie".

    Washington s'est dit "déçu" et Paris "déplore" la décision turque, tandis que le Conseil oecuménique des Eglises, qui réunit environ 350 églises chrétiennes, notamment protestantes et orthodoxes, a exprimé samedi son "chagrin et consternation".

    Ces nombreuses critiques n'ont cependant pas fait bouger d'un millimètre le président turc. "Ceux qui ne bronchent pas contre l'islamophobie dans leurs propres pays (...) attaquent la volonté de la Turquie d'user de ses droits souverains", a déclaré M. Erdogan samedi au cours d'une cérémonie en visio-conférence. "Nous avons pris cette décision non pas par rapport à ce que les autres disent mais par rapport à nos droits, comme nous l'avons fait en Syrie, en Libye et ailleurs", a-t-il ajouté.

  • Sainte-Sophie : le chagrin et la consternation du Conseil oecuménique des Eglises

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    D'Ara Toranian sur le site de Nouvelles d'Arménie Magazine

    Sainte-Sophie : « Chagrin et consternation » du Conseil oecuménique des Eglises

    11 juillet 2020

    Le Conseil oecuménique des Eglises, qui réunit environ 350 églises chrétiennes, notamment protestantes et orthodoxes, a exprimé samedi son « chagrin et consternation » après la décision des autorités turques de transformer l’ex-basilique Sainte-Sophie d’Istanbul de musée en mosquée. Le secrétaire général par intérim du Conseil, le professeur Ioan Sauca, a fait part de cette réaction dans une lettre au président turc Recep Tayyip Erdogan, publiée sur le site de l’organisation basée à Genève et qui rassemble environ 500 millions de croyants. L’Eglise catholique n’en fait pas partie, mais collabore avec le Conseil sur certains dossiers.

    Depuis 1934 - date de la transformation du temple en musée - Sainte-Sophie "a été un lieu d’ouverture, de rencontres et d’inspiration pour les gens de toutes les nations et toutes les religions", écrit M. Sauca, membre de l’Eglise orthodoxe roumaine, à M. Erdogan. C’était là une belle preuve de « l’attachement de la Turquie à la laïcité » et de son « désir de laisser derrière elle les conflits du passé », poursuit-il. Il reproche à M. Erdogan d’avoir "inversé ce signe positif de l’ouverture de la Turquie pour en faire un signe d’exclusion et de division". En outre, cette décision risque d’encourager "les ambitions d’autres groupes, ailleurs, qui cherchent à modifier le statu quo et promouvoir le renouvellement de divisions entre les communautés religieuses", avertit-il.

    Le président turc Recep Tayyip Erdogan a annoncé vendredi que l’ex-basilique byzantine de l’ancienne Constantinople serait ouverte aux prières musulmanes en tant que mosquée le vendredi 24 juillet, tout en restant ouverte aux visiteurs. Convertie en mosquée après la prise de Constantinople par les Ottomans en 1453, elle a été transformée en musée par le dirigeant de la jeune République turque, Mustafa Kemal, soucieux de « l’offrir à l’humanité ». Cette décision du président Erdogan a provoqué condamnations et regrets en Grèce, France, Russie, Etats-Unis mais également à l’Unesco, qui avait classé Sainte-Sophie au patrimoine mondial.

    Lire : Jean-François Colosimo: «Ne laissons pas Erdogan transformer la basilique Sainte-Sophie en mosquée!» (Le Figaro)

  • Erdogan rétablit le culte musulman dans la basilique Sainte-Sophie

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    De franceinfo Culture :

    Turquie : le président Erdogan redonne à Sainte-Sophie son statut de mosquée, l'Unesco exprime ses "vifs regrets"

    Après une décision de justice invalidant le statut de musée de l'ex-basilique, Recep Tayyip Erdogan a annoncé l'ouverture de Sainte-Sophie aux prières muslmanes. 

    Erdogan reprend la Basilique Sainte-Sophie pour la convertir en ...

    Basilique dans l'empire Byzantin, mosquée sous le règne Ottoman, Sainte-Sophie est finalement devenue un musée en 1934.

    Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a signé, vendredi 10 juillet, un décret rendant à l'ex-basilique Sainte-Sophie d'Istanbul son statut de mosquée, en dépit des inquiétudes exprimées par plusieurs pays ou institutions étrangers. Le décret a été pris une heure à peine après que la plus haute juridiction administrative turque a annulé un autre décret gouvernemental, datant cette fois de 1934 et ayant transformé l'édifice en musée.

    L'Unesco, l'agence de l'ONU en charge de la culture, a annoncé qu'elle "regrettait vivement" la décision des autorités turques, "prise sans dialogue préalable", de "modifier le statut" de ce site classé au patrimoine mondial de l'humanité. Exprimant leur déception, les Etats-Unis ont dit prendre acte "de l'engagement du gouvernement turc de garantir un accès à Sainte-Sophie à tous les visiteurs".

    Une première prière dans deux semaines

    Recep Tayyip Erdogan a annoncé que les premières prières collectives musulmanes auraient lieu le 24 juillet. Le dirigeant conservateur a précisé que l'ex-basilique "resterait ouverte à tous, Turcs et étrangers, musulmans et non-musulmans".

    Plusieurs pays, notamment la Russie et la Grèce, qui suivent de près le sort du patrimoine byzantin en Turquie, ainsi que les Etats-Unis et la France, avaient auparavant mis en garde Ankara contre la transformation de Sainte-Sophie en lieu de culte musulman, une mesure que le président islamo-conservateur Recep Tayyip Erdogan appellait de ses voeux depuis des années.

    Oeuvre architecturale majeure construite au VIe siècle par les Byzantins, qui y couronnaient leurs empereurs, Sainte-Sophie est un site classé au patrimoine mondial de l'Unesco et l'une des principales attractions touristiques d'Istanbul. Convertie en mosquée après la prise de Constantinople par les Ottomans au XVe siècle, elle a été transformée en musée en 1934 par le dirigeant de la jeune République turque, Mustafa Kemal, soucieux de "l'offrir à l'humanité".

  • Restauration de Notre-Dame : quand le bon sens l'emporte

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    Du site de Valeurs Actuelles :

    Notre-Dame : la cathédrale sera reconstruite à l’identique

    9 juillet 2020
     
    Notre-Dame de Paris : « Cette cathédrale, nous la rebâtirons tous ...

    Emmanuel Macron a tranché : le joyau architectural parisien sera restauré tel qu’il était avant l’incendie.

    Après de longs mois d’hésitation, le sort de la cathédrale Notre-Dame est enfin arrêté : l’édifice sera reconstruit à l’identique, selon la décision d’Emmanuel Macron annoncée ce jeudi 9 juillet, rapporte notamment Le Point.

    « Le président a fait confiance aux experts »

    Le président a « acquis la conviction » que la cathédrale doit être restaurée à l’identique, a fait savoir l’Élysée dans la soirée, après une réunion de la Commission nationale du patrimoine et de l'architecture (CNPA). Elle rassemblait des élus, experts et architectes du chantier. Le palais présidentiel ajoute : « Le président a fait confiance aux experts et préapprouvé dans les grandes lignes le projet présenté par l'architecte en chef (Philippe Villeneuve), qui prévoit de reconstruire la flèche à l'identique ». 

    Après l’incendie du 15 avril 2019, le chef de l’État avait pourtant émis l’hypothèse d'« un geste architectural contemporain » pour rebâtir la cathédrale. Des projets avaient alors émergé, prévoyant une flèche en verre, ou encore une terrasse panoramique. Finalement, au terme de la réunion de la CNPA, cette dernière a « approuvé à l'unanimité le parti de restauration proposé consistant à rétablir l'architecture de Viollet-le-Duc, en ce qui concerne la couverture et la flèche dans le respect des matériaux d'origine », a expliqué le sénateur Jean-Pierre Leleux, à la tête de la commission.

  • La crise du coronavirus : rien ne sera plus comme avant ?

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    De Bernard Dumont in Revue « Catholica », n° 148 (juin 2020) :

    Couverture_148.jpg« La crise du coronavirus et, surtout, les réactions qu’elle a suscitées ont une grande valeur révélatrice. Il est incontestable que cette période aura constitué un moment important dans ce XXIe siècle déjà ouvert par le choc du 11 septembre 2001. Événement majeur annonçant l’accès à un gouvernement mondial, ou basculement dans le chaos achevant la décomposition postmoderne des sociétés ? Ou peut-être les deux à la fois ? Il est trop tôt pour trancher. Encore peut-on émettre quelques remarques et entrevoir la confirmation de certaines tendances qui ne manqueront pas de peser dans l’avenir. On ne nous en voudra pas de prendre pour appui principal le cas de la France, même si des faits comparables affectent la plus grande partie de la planète.

    L’urgence et l’exception

    L’expression « régime d’exception » se réfère immédiatement aux mesures de crise sortant de la légalité du temps ordinaire. Il serait plus approprié de parler de régime d’urgence, que les systèmes constitutionnels actuels prévoient tous sensiblement de la même manière, et pour lequel ils se sont d’ailleurs pour la plupart engagés à respecter des limites définies par un Pacte international[1]. Le pouvoir est alors concentré dans la direction de l’État (le pouvoir exécutif) et peut jouir de prérogatives spéciales, généralement après y avoir été autorisé par les représentants élus du peuple réputé souverain, avant de devoir rendre des comptes sur ses actions au terme d’une période courte mais renouvelable.

    Ainsi le recours à l’exception ne constitue pas en lui-même une forme choquante de violation des règles, encore moins une surprise, puisque la possibilité d’y recourir est prévue dans les textes et supposée connue de tous. Dans le principe, les contraintes sont régulières du point de vue formel, puisque l’urgence peut fonder la limitation des libertés habituellement reconnues en raison des risques, d’ordre sanitaire dans le cas concret. Autre est l’appréciation susceptible d’être portée sur le choix de telle et telle mesure, sur leur extension, leur proportion, leur généralisation abusive et la possibilité entrevue de leur maintien ultérieur lorsqu’il sera estimé que ces conditions d’urgence auront disparu [2]. Cela sans omettre le caractère discutable de certaines dispositions pratiques et de la manière brutale et simplificatrice de les mettre en œuvre. Il s’agit là d’un problème de décision d’opportunité plus que d’une question de non-conformité aux normes du régime constitutionnel, censées connues et consenties de tous.

    Le maintien sans nécessité obvie de certaines dispositions contraignantes au-delà de l’urgence est donc un vrai sujet de préoccupation : on se trouverait alors en présence d’une violation délibérée avec intention d’imposer un fait accompli, un changement de régime ne disant pas son nom, exécuté parallèlement au respect des règles formelles, nécessairement, dans un tel cas, avec la complicité de beaucoup d’acteurs théoriquement indépendants les uns des autres (juges, majorité parlementaire, autorités administratives, médias et instances supranationales). Le cas n’est certes pas inédit[3] et reste possible, même si les gouvernements devront répondre de leurs choix devant les partis de leurs propres majorités, eux-mêmes dépendants d’électeurs fortement perturbés. Cela du moins tant que la formalité « démocratique » demeurera intouchée.

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  • Le patriarche de Constantinople met en garde contre la reconversion de Sainte-Sophie en mosquée

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    Dépêche de l'Agence Fides :

    ASIE/TURQUIE - La reconversion de Sainte Sophie en mosquée, source de discorde entre chrétiens et musulmans selon le Patriarche oecuménique de Constantinople

    mercredi, 1 juillet 2020
    Hagia Sofia, Istanbul

    Istanbul (Agence Fides) – L'éventuelle reconversion en mosquée du complexe monumental de Sainte Sophie à Istanbul « pousserait des millions de chrétiens dans le monde entier contre l'islam » : tel est le dramatique cri d'alarme lancé par le Patriarche oecuménique de Constantinople, Bartholomé I°, à la veille de la décision du Conseil d'Etat turc prévue en audience demain 2 juillet relative à la possibilité d'ouvrir à nouveau au culte islamique le complexe de Sainte Sophie, abrogeant la décision par laquelle, en 1934, le gouvernement turc avait converti en simple musée l'ancienne Basilique byzantine devenue mosquée après la chute de Constantinople en 1453. Les paroles fortes du Patriarche oecuménique de Constantinople ont été prononcées durant l'homélie donnée au cours de la divine liturgie du 30 juin célébrée en l'église des Saints Apôtres du quartier de Feriköy, à Istanbul. Sainte Sophie, en vertu de sa sacralité – a remarqué Bartholomé I° - est un centre de vie « dans lequel s'embrassent l'Orient et l'Occident » et son éventuelle reconversion en lieu de culte islamique « serait cause de rupture entre des deux mondes. Au XXI° siècle – a continué le Patriarche oecuménique de Constantinople – il est « absurde et dommageable que Sainte Sophie, de lieu qui, maintenant, permet à deux peuples de se rencontrer et d'admirer sa grandeur, puisse de nouveau devenir un motif d'opposition et d'affrontement ». Dans l'homélie, le Patriarche oecuménique de Constantinople a répété avec fougue que Sainte Sophie « n'appartient pas seulement à ceux qui la possèdent en ce moment mais à toute l'humanité et que « le peuple turc a la grande responsabilité et l'honneur de faire resplendir l'universalité de ce monument magnifique » attendu que Sainte Sophie « en tant que musée constitue le lieu symbole de la rencontre, du dialogue, de la solidarité et de la compréhension réciproque entre le Christianisme et l'islam ».

    Au début du mois de juin, ainsi que l'a indiqué l'Agence Fides, (voir Fides 06 et 10/06/2020), les moyens de communication turcs ont publié des indiscrétions selon lesquelles le Président Erdogan en personne dans le cadre d'une réunion du comité exécutif central de son Parti, l’AKP (Parti de la justice et du développement) aux affaires en Turquie depuis 2002. Selon les sources anonymes, le Président turc aurait donné mandat de « commencer à travailler » à la recherche d'une formule qui rende possible ce changement, en tenant compte du fait que l'éventuel passage de Sainte Sophie à lieu de culte islamique pourrait avoir lieu sans pour autant fermer l'édifice aux visites des touristes. La décision du Conseil d'Etat turc, attendue pour le 2 juillet, représentera une réponse institutionnelle forte, qui permettra d'évaluer les possibilités réelles de succès des pressions mises en œuvre par des secteurs politiques actuellement aux affaires en Turquie. (GV) (Agence Fides 01/07/2020)

  • Chine : plus de 500 croix retirées des clochers dans la province de l'Anhui

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