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Patrimoine religieux - Page 153

  • Irak : Une croix géante érigée face à Mossoul

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    Lu sur le « Forum Catholique » :

    croix géante.jpg

    Il y a quelques jours, après une messe dans l'église Saint-Georges, remise autant qu'il était possible en état par les Français de SOS Chrétiens d'Orient, bénissant cette croix érigée face à Mossoul à Telekuf-Tesqopa, SB le patriarche catholique chaldéen Mgr Louis Sako de Bagdad a déclaré en substance (info transmise en direct) qu'elle s'élèverait désormais comme un symbole "qu'ici est notre terre , que nous sommes nés ici et que nous mourrons ici, signe visible, face au monde, de la terre de nos ancêtres et de nos futures générations".

    Ref. Une croix géante érigée face à Mossoul

    JPSC

  • Chant grégorien : les Offices du Mercredi des Cendres 2017 à Rome

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    roma_san_pietro_17.jpg« Loquetur pacem gentibus » (Za. 09.01), Il annoncera la paix aux nations : sous l’impulsion notable de l’Académie de Chant grégorien de Belgique, une petite centaine de choristes se retrouvent à Rome cette semaine à l’occasion du centenaire de la guerre 1914-1918. Sous la direction de Jaan-Eik Tulve (dir. de l’Ensemble Vox Clamantis, Estonie ) ils chanteront les Offices du Mercredi des Cendres (01.03/2017) dans trois basiliques majeures: San Pietro, où repose saint Pierre et la plupart des papes, Santa Maria Maggiore, qui conserve les reliques de la Crèche et San Paolo fueri le Mura, où repose saint Paul. Ils chanteront aussi dans trois autres basiliques remarquables : Santa Prassede, San Clemento et Santi Giovanni e Paolo. Les inscriptions ont été clôturées dès le 12 septembre 2016, étant donné le succès rencontré. Les 83 participants sont belges, hollandais, allemands, lituaniens (chorale de la Cathédrale de Vilnius), estoniens, français, anglais, polonais, hongrois, suisses et espagnols. On attend avec intérêt le compte rendu de cette belle initiative internationale.

    http://www.gregorien.be/ 

    JPSC

  • A Liège, la basilique et le couvent des Carmes de Chèvremont : sœur Anne, ne vois-tu rien venir ?

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    Qui sauvera ce haut-lieu emblématique de la piété populaire liégeoise ? Lu dans la revue « Eglise de Liège » (janvier-février 2017) sous la plume de l’abbé Emile Piront :

    Basilique-de-Chèvremont.jpg« Ce n’est pas ici le lieu de faire écho à l’histoire multiséculaire de ce site. Mais il est bon de rappeler qu’en fait, le pèlerinage à Notre-Dame de Chèvremont nous mène à la petite chapelle du 17ème siècle. Actuellement, cette chapelle classée est propriété de la fabrique d’église de Vaux-sous-Chèvremont. Ce n’est qu’après 1874 que l’évêque de Liège, Mgr de Montpellier, fait appel à une communauté religieuse pour se mettre au service du pèlerinage. Ce sont les Pères Carmes qui y arrivent, le couvent et la basilique sont érigés et consacrés en 1899. Un siècle plus tard, les choses ont bien changé.

    LES CARMES DÉCHAUSSÉS

     Actuellement, la communauté des Carmes n’a plus que trois membres, dont un est en maison de repos et de soins. Elle fait partie de la Délégation congolaise du Carmel. Leurs responsables, tant au Congo qu’à Rome, en sont venus à la décision qu’il n’est plus tenable de rester dans cette immense maison et de gérer cette vaste église. Que l’on se situe à un niveau de gestion financière, d’équilibre humain ou de sens spirituel, cette décision mérite respect et compréhension. Le site est propriété de l’asbl « Couvent des Pères Carmes Dé- chaussés de Chèvremont ». Cette asbl vient d’être renforcée et chargée de la mission de veiller – en étroite concertation avec l’évêque de Liège – à la réorientation de l’ensemble du site. Le père Patrick Bonte, vicaire épiscopal à la vie consacrée, a accepté d’en être le président.

    DEUX PISTES POSSIBLES

    Sous la direction de l’évêque, l’asbl cherche actuellement une ré- orientation durable pour le couvent et l’église de Chèvremont. La préférence va tout naturellement à une communauté religieuse désireuse de reprendre le site. Cependant, vu la taille des lieux et le coût de l’entretien, jusqu’ici, toutes les approches du diocèse sont restées sans résultat. À défaut de solution de ce genre, l’asbl devra prendre les décisions qui lui incombent pour que ce lieu ne devienne pas un lieu inhabitable, voire dangereux. Dans ce cas, il sera fait appel à des promoteurs immobiliers en leur demandant d’imaginer un autre avenir pour cet endroit cher au cœur des Calidifontains et des Liégeois.

    Quelle que soit l’option qui sera choisie, confions  l’avenir de cette chère colline à Notre-Dame de Chèvremont.

    Adresse mail de contact: asbl. couvent.chevremont@gmail.com. »

    Ref. Le couvent et l’église des Carmes de Chèvremont

    Avis à toutes les communautés nouvelles ou monastères florissants de France et de Navarre. Encore faudrait-il que, pour éviter le sort du héron de la fable, le diocèse de Liège se montre pro-actif et sans a priori idéologique dans son « discernement ». La question financière est une autre dimension non négligeable posée aussi aux pouvoirs publics intéressés à la sauvegarde d’un site emblématique

    JPSC  

  • Eglise à vendre

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    Vu sur immoweb.be :

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    Tout en respectant le cadre local et l'ancienne "activité", l'Église Saint-François d'Assise de Petit Wasmes est à vendre. Elle est construite sur un terrain d'environ 23 ares et dispose d'une superficie bÃtie d'environ 765 m². Prix indicatif : 120.000€ // Possibilité d'acquérir en sus la spacieuse cure qui jouxte ladite église. ...
  • Les dogmes "moyenâgeux", fomenteurs de schismes ?

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    cercle_logo.jpgA l’invitation de l’Union des étudiants catholiques et du groupe « Ethique sociale » Mgr Delville donnait, le 17 janvier dernier à l’Université de Liège, une conférence très suivie sur « Le christianisme médiéval, creuset de l’Europe ». Nous aurons l’occasion d’y revenir. En avant-première, nous avons épinglé, à l’écoute de l’enregistrement du débat, sa réponse à l’une des questions posées selon l’esprit du temps. Les intertitres sont de notre fait.  

    Question: Pour aller vers l'oecuménisme, revoit-on le poids de certains dogmes nés au Moyen-Âge et qui malheureusement ont provoqué des schismes?

    Réponse de Mgr Delville: 

    Les dogmes chrétiens c’est, à 99%, l’antique Credo de Nicée-Constantinople (325- c.380)

    Le Concile de Nicée, avec la rédaction du Credo, complété à Constantinople vers 380, c'est évidemment la base des dogmes chrétiens. Les dogmes chrétiens, c'est le Credo du Concile de Nicée à 99%. C'est évidemment une formulation du contenu de la Foi chrétienne, dans des termes de philosophie grecque de l'époque. Il ne faut pas oublier qu'en grec "dogma", signifie "avis", ce n'est pas le dogme au sens français du terme. Donc, c'est une manière de donner un avis sur la nature de la Foi et aussi ne le faire que pour contrer une déviation et pas nécessairement pour vouloir tout définir. 

    Le dogme met simplement des balises contre des déviations de la Foi.

    La Foi chrétienne est toujours un mystère: c'est un mystère d'amour, c'est un mystère de don, c'est un mystère de grâce, ça échappe à toute définition. Le dogme met simplement des balises contre des déviations qui seraient véritablement transformatrices, négativement parlant, de la Foi. […]  Certains ont dit: "Constantin, qui assistait au Concile de Nicée, a changé l'Evangile puisqu'il a dit: "Jésus est Dieu" alors que ce n'est pas marqué comme ça, tel quel, dans l'Evangile." Ça, c'est vraiment une simplification et même une manière fausse de voir la réalité. Dans la Foi chrétienne, dans l'Evangile lui-même, il y a ce que je vous ai dit, à savoir que le critère d'être Dieu, c'est le Christ. Et ce n'est pas la philosophie platonicienne des idées. Donc, si on dit que le Christ est Dieu, ce n'est pas une espèce d'affirmation dogmatique, comme quoi il est plus qu'un être humain normal, c'est une manière de dire que l'absolu se dit en Lui et qu'on reconnaît un absolu en Lui. Et donc ça, c'est producteur de sens. Quand on dit qu'en Jésus l'absolu se dit, c'est totalement paradoxal parce qu'en Jésus l'absolu a l'air d'être contredit par l'anéantissement, par la mort, par la souffrance, par l'Incarnation. Et pourtant, il faut conjuguer cette existence historique de Jésus, donc limitée, avec, en même temps, l'idée qu'il y a là-dedans un absolu qui se dit et donc ça, c'est Dieu. C'est un double pôle, si vous voulez, un pôle entre l'humain et le divin, sous tension, mais qui est productif. Si vous dites simplement "Jésus est le Fils de Dieu, mais Il n'est pas Dieu", vous aplatissez tout et puis ça n'est plus productif.

    Le Credo ne dit pas tout de notre Foi.

    Donc, le dogme maintient les choses pour qu'on ne simplifie pas à outrance et qu'on ne dénature pas une Foi qui est productive de sens et productive de salut et d'engagement. Donc, en ce sens-là, il est très important. La définition est très importante, mais elle n'est pas exhaustive. Même s'il a évidemment une volonté de synthèse, le Credo ne réduit pas la Foi à l'ensemble de ces 25 lignes. Tant il est vrai que, si à la Messe, on récite le Credo le dimanche, et seulement depuis l'époque de Charlemagne, ça n’empêche pas qu'on doive lire les Evangiles avant d'avoir lu le Credo et que le Credo ne doive pas remplacer les Evangiles. En effet, on pourrait dire "le Credo simplifie, synthétise, pourquoi encore lire les Evangiles? Ça nous complique les affaires! Surtout qu'il y en a quatre." [rire de Mgr Delville]. Donc le Credo/la définition de Foi/le dogme balise les choses mais ne veut pas totalement et exhaustivement définir les choses. Donc le recours aux autres sources est fondamental et nous montre la richesse du mystère de la Foi.

    Une seule formulation dogmatique fondamentale  au Moyen-Âge : contre l’iconoclasme

    Dans les définitions dogmatiques du Moyen-Âge, il n'y en a pas tellement, il y a le deuxième Concile de Nicée, qui est contre l'iconoclasme. Ça, c'est tout à fait fondamental. Vous allez me dire: "C'est peut-être un peu banal, l'iconoclasme, c'est un accident de l'histoire." Non, l'iconoclasme anéantit l'image. Nous sommes à l'époque de l'Islam, donc c'est le même courant iconoclaste dans le christianisme que dans l'Islam qui détruit l'image. 

    La destruction de l'image empêche, en quelque sorte, la représentation de la Foi, puisqu'on ne peut plus la représenter. Or, la représentation de la Foi permet l'interprétation de la Foi. Si vous représentez une figure de Saint dans un vitrail, dans une peinture ou dans une sculpture, vous pouvez, avec votre petit enfant, dire: "Ah! tiens, regarde, ça, c'est le Curé d'Ars et il tient un livre à la main" - "Pourquoi?" - "Il tient un chapelet." - "Pourquoi?" - "Il est habillé comme ça." - "Pourquoi?" - "Il a vécu comme ça." - "Quand? Pourquoi?". Vous vous faites l'interprète de la personne. Vous voyez Saint Joseph, Sainte Marie, la Sainte Famille, vous expliquer à votre enfant qui Ils sont, mais avec vos mots à vous. Donc l'image est productrice de nouvelles interprétations qui proviennent d'un chacun et qui sont, en même temps, infinies, parce que chacun va redire la Foi à travers l'image à sa façon.

    Le Christianisme est fondamentalement une religion de l'image.  

    Le Christ est image du Père, nous disent les Écritures. Donc, pour le Christianisme, il y a toujours l'importance d'avoir une image des choses parce qu'elle est productrice de sens et elle est productrice d'une interprétation personnalisée. Chaque chose dans l'univers est image d'une autre chose; le Moyen-Âge était très conscient de cela. C'est une peu ce qu'on appelait l'allégorie: chaque plante, chaque élément de la Création est symbole de quelque chose. Le Pape, Innocent III je crois, offre au roi d'Angleterre, Jean sans Peur, lors de son intronisation, trois pierres précieuses, et il explique dans sa lettre "Tu as une rouge, tu as une verte, tu as un bleue. Celle-ci signifie ça, l'autre signifie ça, la troisième signifie ça." C'est un cadeau symbolique parce que, pour le Moyen-Âge, la pierre précieuse, la couleur, c'est tout un symbole, c'est tout un langage. Donc, cette idée que chaque chose est l'image d'autre chose, que l'être humain est l'image d'autre chose, qu'il est l'image de Dieu en lui, est fondamental. C'est pour cela que le Christianisme accepte l'image et la valorise, et a condamné l'iconoclasme. Ça, c'est une grande définition dogmatique du Moyen-Âge ! »

    (Verbatim)

    JPSC

     

  • Russie : on réaffecte massivement au culte les églises transformées en musées

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    st-isaacs-cathedral.jpgL’Église russe va récupérer la cathédrale de Saint-Pétersbourg que le défunt régime communiste avait transformée en musée. Juste l’image inversée de ce qui se passe aujourd’hui en Europe de l'Ouest. Là aussi les nostalgiques protestent. Ce ne sont évidemment pas les mêmes. Et pour compléter le tableau à l'envers,  c'est le journal occidental « La Croix » qui se fait l’écho de leurs doléances :

     « Nous ne céderons pas la cathédrale à l’Église ! » Ces dernières semaines, avec banderoles et slogans, jusqu’à 2 000 manifestants ont protesté dans les rues de Saint-Pétersbourg contre le nouveau projet du gouverneur de la deuxième­ ville de Russie : transférer la cathédrale Saint-Isaac à l’Église orthodoxe. Les autorités religieuses, de plus en plus influentes au sommet de l’État sous la présidence de Vladimir Poutine, le demandaient depuis 2015.

    C’est à cette date, vingt-six ans après la chute de l’URSS, qu’a été promulguée la loi permettant un large transfert de patrimoine de l’État vers le Patriarcat. Il s’agit d’églises, de monastères et d’autres monuments sacrés qui, sous le régime soviétique, avaient été nationalisés et transformés en musées (mais aussi prisons, dépôts…). L’Église, fière de sa « victoire historique », pourrait à terme récupérer 17 000 bâtiments, certains ayant déjà retrouvé leurs usages religieux – mais pas encore leurs propriétaires d’avant la révolution de 1917.

    À LIRE : À Saint-Pétersbourg, la cathédrale Saint-Isaac rendue à l’Église orthodoxe

    Près de 200 bâtiments seraient déjà passés sous la propriété de l’Église. Des procédures longues et difficiles. Parmi ce vaste patrimoine, la cathédrale Saint-Isaac est un cas à part. Inaugurée et consacrée en 1858, elle a été construite par l’architecte français Auguste Ricard de Montferrand qui, pendant les quarante années de chantier, y a consacré presque toute sa vie sous les règnes successifs d’Alexandre Ier, Nicolas Ier et Alexandre II. À cette époque impériale, elle portait le statut de principale cathédrale de Russie.

    L’une des principales attractions touristiques de Saint-Pétersbourg

    Pendant la révolution d’Octobre 1917, la cathédrale a été pillée par les bolcheviks. Les nouvelles autorités communistes, anticléricales, n’ont pas tardé à la fermer et à la transformer en musée de l’athéisme. C’est à partir de 1937 qu’elle devient un musée d’histoire et d’art. Un statut que l’imposante cathédrale, l’une des plus vastes au monde sous son dôme, a conservé depuis, même si les offices religieux ont repris, notamment à l’occasion d’importantes fêtes religieuses. La troisième plus grande cathédrale d’Europe, après la basilique Saint-Pierre et la cathédrale Saint-Paul de Londres, est du coup devenue l’une des principales attractions touristiques de Saint-Pétersbourg, attirant plus de 3 millions de visiteurs par an et rapportant environ 12 millions d’euros.

    Aujourd’hui, la direction et le personnel de Saint-Isaac, écartelés entre l’administration de la ville et l’influente Église locale, figurent parmi les premiers opposants à ce transfert. Une pétition a recueilli 200 000 signatures. Et, régulièrement, des rassemblements d’opposants sont organisés. « Je continue de croire que l’on est en train de commettre une erreur », a confié à la presse Nikolaï Bourov, le directeur du musée de la cathédrale. Surpris de ne pas avoir été consulté par le gouverneur de la ville avant la décision, il s’inquiète de l’avenir du système mis en place depuis quatre-vingts ans. « Il y aura des visiteurs, certes, mais beaucoup moins qu’avant. Simplement parce que le fait d’organiser ces flux touristiques massifs exige le travail et les efforts de très nombreuses personnes, rappelle Nikolaï Bourov. Un système très complexe de fonctionnement et de gestion financière s’est mis en place. Mais tout le monde ne s’en rend pas compte, ce qui m’inquiète sérieusement. » L’an passé, 1,5 million d’euros ont été investis en travaux de restauration, en particulier pour remplacer les systèmes de ventilation et de conditionnement de l’air.

    Éviter que se répète le « don » du monastère Novodevitchi

    Ces investissements d’entretien et ces méthodes de gestion muséale risquent de ne pas être les priorités des autorités orthodoxes. Elles promettent, certes, de préserver le musée. Mais le ticket d’entrée, jusque-là de 250 roubles (4 €), sera désormais gratuit. Avec pour conséquence une réduction des sources de revenus pour l’entretien. C’est l’une des principales craintes de tous les musées qui, depuis la loi de 2015, doivent passer sous propriété de l’Église. L’Union des musées de Russie a notamment demandé qu’une soixantaine de monastères et églises particulièrement importants pour l’histoire russe, notamment ceux figurant – comme Saint-Isaac – sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco, ne soient pas restitués et fassent l’objet d’une exception dans la loi. Une manière d’éviter que se répète le « don » du monastère Novodevitchi : abritant à Moscou l’une des plus riches expositions d’icônes, il a été transféré à l’Église sur décision personnelle du Kremlin.

    À LIRE : L'Église et les musées se disputent le patrimoine religieux russe

    Ref. L’Eglise russe va récupérer la cathédrale de Saint-Pétersbourg

    JPSC

  • Suicide à Bruxelles, tabou à Liège ? le chanoine Eric de Beukelaer vous réinforme

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    Nous avions fait écho ici à l’éditorial alarmiste  de la Dernière Heure du  2 février, intitulé : « Le suicide de l’église catholique » sous le pastorat du cardinal-archevêque Jozef De Kesel :

    « La petite communion serait sur le point de disparaître. Une réflexion est en tout cas engagée dans ce sens dans le diocèse de Bruxelles. Le but serait de retarder l’âge d’un an ou deux. En attendant une suppression pure et simple ? L’explication de l’Église est que les enfants ne connaissent plus leur histoire sainte. Un constat qui rejoint celui de parents invités voici peu par Pascal Vrebos. Ils se plaignaient eux aussi que les enfants ne recevaient plus d’éducation religieuse même dans les écoles catholiques. Il n’y a pas de quoi s’étonner quand l’exemple vient d’en haut. Depuis son élection, le nouveau pape semble davantage préoccupé par l’accueil aux migrants que de revitaliser la pratique des fidèles. François avait d’ailleurs passablement choqué en déclarant au lendemain de l’attentat contre Charlie Hebdo que si un ami insultait sa mère, il devait s’attendre à recevoir un coup de poing. Comme charité chrétienne, il y a mieux ! Depuis lors en Belgique, le trop fougueux monseigneur Léonard a été écarté au profit d’un cardinal si transparent que la plupart des fidèles seraient bien en peine de citer son nom. L’Église catholique de Belgique s’est également illustrée en bradant son patrimoine religieux au motif que plusieurs églises n’accueillent plus de fidèles. La voici qui s’applique à supprimer des sacrements. De quoi laisser le champ libre aux autres cultes qui, aux dernières nouvelles, n’envisagent pas de retarder l’âge de la circoncision. »

    L’ancien porte-parole des évêques de Belgique réagit sur son « minisite » :  

    « Je ne connais pas l’auteur de ces lignes, mais de quelle réalité parle-t-il ? Apparemment, pas la même que celle dans laquelle je vis et exerce mon ministère de prêtre depuis 25 ans. Il doit donc s’agir d’une « Eglise alternative ». En effet, que les responsables catholiques de Bruxelles réfléchissent à retarder l’âge de la première communion pour la remettre à 12 ans – comme ce fut le cas jusqu’au début du XXe siècle – est bien le signe qu’ils prennent cette démarche religieuse au sérieux. Libre à chacun de contester la solution proposée, mais y voir une volonté de brader l’enseignement chrétien, est faire preuve d’une crasse méconnaissance du dossier. De même, critiquer un pape qui réveille les consciences face au drame de l’immigration, plutôt que de pontifier dans sa tour d’ivoire – c’est ne rien connaître à l’Evangile de Jésus-Christ… Ensuite, dénoncer un archevêque « transparent », c’est-à-dire pas assez médiatique – c’est ne pas comprendre le rôle d’un responsable spirituel. J’appréciais Mgr Léonard, parce qu’il était lui-même. J’apprécie Mgr De Kesel, parce qu’il reste également lui-même. Si l’un voulait jouer à l’autre – c’est alors que cela sonnerait faux et serait ridicule. Enfin, reprocher à l’église de brader son patrimoine, parce qu’elle mène une réflexion sur le rôle des édifices du culte – c’est une critique aussi gratuite que facile »

    Toujours soucieux  de balancer les points de vue, il écrit à propos du freinage de la désacralisation des églises à Liège :

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  • La colonisation : un crime contre l’humanité ? Réinformation

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    Kiro_Kongo.JPG

    La colonisation : un crime contre l'humanité. C’est ce que raconte aujourd'hui un Emmanuel Macron, candidat à la présidence de la République Française. L'héritage du monde colonial une honte, vraiment ? L'histoire a aussi ses droits. Témoignage pris sur le vif à Bukavu, voici quelques années :

    JPSC

  • Encore « Amoris Laetitia » : les ex-anglicans ralliés à Rome disent non à la communion aux divorcés-remariés

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    pape écoute.jpgLu sur le site « diakonos.be » :

    Le Pape François n'a jamais caché qu'il n'aimait pas les anglicans qui se sont convertis au catholicisme. Il préfère qu'ils restent là où ils sont, comme il l'a déclaré ouvertement.

    Il a cependant hérité, de son prédécesseur Benoît XVI, d'un ordinariat spécial érigé en 2012 qui est chargé d'accueillir les fidèles anglicans d'Amérique du Nord et du Canada convertis au catholicisme.

    Cet ordinariat a reçu le nom d'Ordinariat personnel de la Chaire de Saint-Pierre et fonctionne comme un immense diocèse dont le siège central se trouve à Houston au Texas. Il regroupe plus de quarante paroisses. Ses liturgies préservent le trésor de la tradition anglicane qui n'est pas très différente de la tradition catholique la plus attachée à la tradition. Son évêque est Mgr Steven J. Lopes, 42 ans, né en Californie d'un père Portugais et d'une mère polonaise qui siégeait depuis 2005 à la Congrégation pour la Doctrine de la Foi et qui a été nommé à cette nouvelle fonction par le Pape François le 24 novembre 2015.

    Il se fait qu'en janvier, Mgr Lopes a écrit à ses prêtres et à ses fidèles une lettre pastorale avec des instructions sur la façon d'interpréter et de mettre en pratique "Amoris Laetitia".

    Naturellement, beaucoup se sont empressés d'aller lire ce que cette lettre préconisait sur la question controversée de la communion des divorcés remariés.

    Ils y ont trouvé cette réponse:

    "Un couple civilement remarié, pour autant qu'il s'engage à l'abstinence complète, peut accéder à l'eucharistie après un discernement sérieux avec son pasteur et après avoir recouru au sacrement de la réconciliation".

    Une réponse parfaitement en ligne aussi bien avec le titre donné à la lettre pastorale "Une fidélité à toute épreuve" qu'avec ce que l'Eglise enseigne depuis toujours, de Saint Paul au Concile de Trente en passant par les derniers papes qui ont précédé le pape actuel.

    Voici la traduction du passage qui concerne la communion aux divorcés remariés:

    *

    La formation de la conscience peut inclure "dans certains cas l'aide des sacrement", y compris la réconciliation et, sous certaines conditions, l'Eucharistie (Amoris Laetitia, n. 351, n. 336). Comme l'Eglise l'enseigne et l'affirme depuis toujours, étant donné que la réception de l'Eucharistie consiste à recevoir le Christ lui-même, "Celui qui est conscient d’un péché grave doit recevoir le sacrement de la Réconciliation avant d’accéder à la communion." (Catéchisme de l'Eglise Catholique, n. 1385). Saint Paul avertissait déjà que: "Celui qui aura mangé le pain ou bu la coupe du Seigneur d’une manière indigne devra répondre du corps et du sang du Seigneur." (1 Cor 11, 29) comme le pape Jean-paul II l'a réaffirmé: "Je désire donc redire que demeure et demeurera toujours valable dans l'Église la norme par laquelle le Concile de Trente a appliqué concrètement la sévère admonition de l'Apôtre Paul, en affirmant que, pour une digne réception de l'Eucharistie, « si quelqu'un est conscient d'être en état de péché mortel, il doit, auparavant, confesser ses péchés »." (Ecclesia de Eucharistia, 36).

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  • Liège : la collégiale Sainte-Croix sauvée de la ruine

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    Du site de LaMeuse.be (Liège) :

    Liège: 15 millions d’aide pour sauver Ste-Croix

    Les deux ministres ont confirmé l’aide de 15 millions.

    Les membres de l’ASBL Collégiale Ste-Croix avaient la larme à l’œil. C’est que, depuis 1998, ils multiplient les initiatives pour assurer la sauvegarde de « leur » collégiale Ste-Croix. Et tentent de convaincre les autorités qu’il y a urgence, sous peine de voir ce bâtiment exceptionnel tomber en ruines.

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    Le combat a été long mais a porté ses fruits. Ce mardi, les ministres régionaux Prevot et Marcourt ont annoncé qu’un financement wallon à hauteur de 15 millions d’euros avait été débloqué en faveur de Ste-Croix. «  La région a prévu un montant de 100 millions en faveur de biens exceptionnels, qui nécessitent des travaux importants  », a expliqué Maxime Prevot. «  Ste-Croix s’y inscrit. Le gouvernement wallon s’engage donc à soutenir les travaux de rénovation pour 15 millions, qui vont être libérés par tranche de 1,5 million durant 10 ans. »

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    Mais ces 15 millions, de par la convention-cadre, ne peuvent couvrir que 85 % du montant total des travaux. Il faut donc y ajouter 2.250.000 euros qui vont être apportés par la Ville et la Province. Le dernier audit des lieux, en 2015, estimait les travaux nécessaires à la rénovation totale à 12 millions. Le montant accordé les couvrira donc, et prémunira contre les surcoûts inévitables sur un tel chantier. «  Dix tranches en 10 ans, cela ne veut pas dire que les travaux dureront aussi longtemps. Ce subside régional est aussi une garantie de la Région qui peut permettre d’aller négocier un prêt  », a encore noté Maxime Prevot, qui a rappelé aussi «  qu’un tel chantier a aussi un impact sur l’économie locale, le tourisme  ».

    Jean-Claude Marcourt -qui, selon plusieurs, a effectué un gros travail de lobbying auprès de son collègue en charge du patrimoine- s’est dit pour sa part heureux de savoir Ste-Croix sauvée : «  Cela aurait été pour Liège une catastrophe de laisser ce patrimoine se détruire. »

  • Dimanche 5 février 2017: messe du premier dimanche du mois à l'église du Saint-Sacrement à Liège

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    Messe du 1er dimanche du mois

    IMG_1 (3).jpg 

    célébrée à Liège

    en l’église du Saint-Sacrement, Boulevard d’Avroy, 132

    (face à la statue équestre de Charlemagne) 

    Saint-Sacrement 1er dimanche du mois_2.0 (2).jpg

    Cette messe mensuelle est organisée avec le concours de l’Ensemble instrumental Darius, l’organiste Patrick Wilwerth et la Schola grégorienne de cette église, avec un programme approprié à la célébration du jour (livrets à votre disposition)

    Voir et entendre ici :

    http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com/archive/2017/01/25/dimanche-5-fevrier-2017-messe-du-premier-dimanche-du-mois-a-5903186.html

     JPSC

  • 28 janvier, « dies natalis » du Bienheureux Charlemagne (Empereur d' Occident ,✝ 814)

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    Frédéric Ier, surnommé Barberousse, empereur germanique, fit canoniser Charlemagne ((✝ 814) en 1165, par un anti-pape qu'il soutenait. Beaucoup de diocèses du nord de la France le mirent à leur calendrier et en 1661, l'Université de Paris le choisit pour patron. Actuellement, Aix-la-Chapelle en Allemagne, fait vénérer ses reliques, mais l'Eglise a retiré de son calendrier l'empereur qui convertit les Saxons par l'épée plutôt que par la prédication pacifique de l'Evangile. Le titre de bienheureux a été toléré par le pape Benoît XIV.

    Ci-dessous, reconstitution (Eric Rice) des Vêpres et des Complies de la fête telles qu’elles auraient pu être entendues à la chapelle palatine d’Aix-la-Chapelle le samedi 27 janvier 1582.  Le contenu et l’ordre des Vêpres et des Complies, soit les offices du soir célébrés la veille de la fête, ont été déterminés grâce à des ordinaires (qui prescrivent l’ordre correct des services pour une église donnée) de sorte que les psaumes des Vêpres proposés ici correspondent à ceux chantés lors d’un service du samedi soir. Disque publié par Musique en Wallonie:

    JPSC