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Patrimoine religieux - Page 185

  • Liège : découvrir l’office primitif de la fête de saint Lambert, avec Marcel Pérès

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    Une initiative de l’Académie de Chant grégorien à Liège :

     

    À l’abbaye de la Paix Notre-Dame (Bd d’Avroy, 54 à Liège), Marcel Pérès, directeur du Cirma (Centre itinérant de recherche sur les musiques anciennes) et de l’Ensemble vocal « Organum » ,animera deux week-ends de formation consacrés au chant de l’office primitif de saint Lambert (Etienne de Liège, Xe s.) :

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    du vendredi 4 (17h00) au dimanche 6 septembre 2015 (18h00) et

    du vendredi 18(17h00) au dimanche 20 septembre 2015 (18h00)

    Trente places sont ouvertes pour ces deux week-ends de stage. Les cours s’adressent prioritairement aux personnes qui disposent d’une formation musicale ou d’une pratique chorale confirmée 

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    Le second week-end se clôturera le dimanche 20 septembre à 16 heures par la célébration liturgique des vêpres restituées pour la Solennité de la fête de saint Lambert, patron de la ville et du diocèse de Liège. Cette manifestation publique aura lieu à l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132 à Liège). Entrée libre. 

    Plus de renseignements ou inscription au stage :

    S’adresser à Jean-Paul Schyns, Quai Churchill, 42/7 4020 Liège.Tél. 04.344.10.89 (de l’étranger :+32.4.344.10.89). E-mail : jpschyns@skynet.be Informations générales et inscriptions en ligne sur le site de l’académie : www.gregorien.com Copie de chantgrego_46.jpg

    En savoir plus ► 

    Inscription en ligne  ►

     JPSC

  • Liège : un colloque consacré à Monseigneur Van Bommel (1790-1852)

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    De Hageveld à Liège, Corneille Richard Antoine Van Bommel : parcours d’un évêque pédagogue et militant (1790-1852)

    *  *  *

    Publié le jeudi 20 août 2015 par Céline Guilleux

    RÉSUMÉ

    bommelpr.jpgCorneille Van Bommel (1790-1852) a profondément marqué son temps comme pédagogue d’avant-garde et comme militant pour la liberté de l’enseignement ecclésiastique avant d’occuper pendant vingt-deux ans le siège épiscopal de Liège. À l’occasion du 225e anniversaire de sa naissance, il a semblé opportun  de réunir, dans les lieux mêmes où le grand évêque a vécu, un colloque où seront examinés plusieurs aspects de son activité ainsi que l’environnement religieux, politique, économique, social et culturel où elle s’est déployée. 

    ANNONCE

    Argumentaire

    Corneille Van Bommel (1790-1852) a profondément marqué son temps comme pédagogue d’avant-garde et comme militant pour la liberté de l’enseignement ecclésiastique avant d’occuper pendant vingt-deux ans le siège épiscopal de Liège. À l’occasion du 225e anniversaire de sa naissance, il a semblé opportun  de réunir, dans les lieux mêmes où le grand évêque a vécu, un colloque où seront examinés plusieurs aspects de son activité ainsi que l’environnement religieux, politique, économique, social et culturel où elle s’est déployée. 

    Les Actes de ce colloque seront publiés dans le Bulletin de la Société d’art et d’histoire du diocèse de Liège.

    Programme

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  • Cardinal Sarah au Bénin : « je suis certain que l’Afrique sauvera la famille, que l’Afrique sauvera l’Eglise »

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    yayietclerge.jpgLe cardinal Robert Sarah est accueilli en liesse à Cotonou. Lu sur le site de Radio-Vatican :

    « Le Cardinal Robert Sarah, Préfet de la congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements est arrivé au Bénin, mercredi 19 août 2015, dans le cadre de la 61ème édition du pèlerinage marial national de Dassa-Zoumè. Il a été accueilli à l’aéroport international Cardinal Bernardin Gantin de Cotonou par Mgr Brian Udaïgwe, Nonce apostolique au Bénin et au Togo, une délégation de la Conférence épiscopale du Bénin conduite par son président Mgr Antoine Ganyé, archevêque de Cotonou, dans laquelle figurait entre autres, Mgr François Gnonhossou, évêque de Dassa-Zoumè, le Père Jean-Benoît Gnambodè, administrateur apostolique de Porto-Novo. Egalement, on y notait la présence des personnalités politico-administratives.

    Aux côtés des évêques et autorités du pays, plusieurs prêtres, religieux, religieuses et fidèles chrétiens laïcs, scandant des chants de bienvenue de la chorale Hanyé sous la direction du père Donatien Amègée, curé la cathédrale Notre-Dame, vicaire épiscopal de Cotonou 1.

    Répondant aux questions de l’hebdomadaire catholique La Croix du Bénin et de l’audio-visuel service en direct sur la radio mariale Immaculée Conception, le Cardinal Sarah a notamment déclaré : « J’ai confiance absolue en la culture africaine ; j’ai confiance absolue en la foi africaine et je suis certain que l’Afrique sauvera la famille, que l’Afrique sauvera l’Eglise. L’Afrique a sauvé la Sainte Famille, elle sauvera aussi, en ce temps moderne, la famille humaine ».

    L’agenda de la visite de dix jours du Cardinal Sarah au Bénin, comporte entre autres, une messe à la paroisse Saint Michel de Cotonou,  jeudi 20 août 2015, à l’occasion du 20ème anniversaire d’ordination épiscopale de l’archevêque de Cotonou, Mgr Antoine Ganyé, une visite pastorale qui le conduira dans presque tous les diocèses du Bénin, une rencontre avec le clergé de l’archidiocèse de Cotonou et une audience avec le Président de la République, Thomas Boni Yayi. »

    Ref.Bénin : Le Cardinal Robert Sarah accueilli en liesse à Cotonou.

    JPSC

  • Liège – Et pourquoi pas un « 15 août » festif et priant?

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    Lu sur infoCatho.be : 

    Chaque année, le quartier d’Outre-Meuse à Liège accueille plus de 100.000 personnes dans le cadre des festivités du 15 août. Cet événement majeur de l’été allie dans la bonne humeur des manifestations profanes et d’autres à caractère historique et religieux. 

    « Pour fêter le 15 août, il n’y a pas que le pékèt… même si c’est compatible, à condition de procéder dans le bon ordre chronologique ». Cette phrase, extraite du communiqué publié par l’église du Saint-Sacrement à Liège, résume à elle seule le bon esprit qui entoure la tradition populaire dans la cité ardente. Et de fait, avec les années on en viendrait presque à oublier que le point de départ de ces festivités est d’ordre religieux. « Jusqu’à la fin des années cinquante, il s’agissait d’une simple fête paroissiale, avec sa procession encadrée par les habitants de l’île et leurs invités. », rappelle le comité organisateur de la République Libre d’Outre-Meuse. Avec le nombre de spectateurs grandissant pour le cortège folklorique du 15 août, les festivités se sont peu à peu étendues et le quartier a été mis en piétonnier dès le 14 août vers midi, jusqu’au 16 dans la matinée. (Source: www.15aoutliege.be)

    Chorale ou pop-louange, à vous de choisir 

    Dans le cadre des festivités du 15 août, nous avons pointé pour vous deux événements musicaux et religieux. Pour cette édition 2015, le Doyenné de Liège-Outremeuse  joue la carte de l’audace en transformant  une de ses églises, le temps d’une soirée, en mode « Boite de nuit » afin d’y organiser un concert du groupe de ‘pop-louange’ Jesus Trip. « Plus on est de fous, plus on prie ! », c’est le slogan de ce groupe qui, en pleine tournée du ‘DANCE FOR GOD – Tour’, fera une étape exceptionnelle ce vendredi 14 août à 21h00 en l’église Saint Nicolas d’Outremeuse à Liège pour un concert gratuit qui se veut festif et accessible à tous ! Infos sur: www.jesus-trip.be 

    100_8758.JPGDans un style plus traditionnel, la messe de l’assomption à l’église du Saint-Sacrement à Liège fera la part belle au classique avec la participation de la schola du Saint-Sacrement.  Au cœur de cette messe, célébrée selon le missel de 1962, on  aura plaisir à retrouver notamment des chants grégoriens dédiés à Marie. Au programme: propre de la messe « Signum Magnum », Kyriale IX « Cum Iubilo » (XIIe s.). Magnificat du ton royal (Paris, XVIIe s.) ou hymne « Ave maris stella » (IXe s.) et des Motets classiques à Notre-Dame par la Schola du Saint-Sacrement et à l’orgue, Patrick Wilwerth, professeur au conservatoire de Verviers. Plus de renseignements sur le site de l’église du Saint-Sacrement à Liège.

    Un folklore préservé et développé 

    Le programme comporte: d’une part une procession et31---Arrivee-de-la-procession.jpg une messe en wallon, avec la participation de groupes folkloriques, la distribution des petits pains bénis, la bénédiction des fiancés et la vénération des potales (niches accueillant une statue de la Vierge Marie ou d’un Saint) ; d’autre part, un marché aux puces(le week-end avant le 15), des concerts, des jeux populaires, un tir de campes (tradition des anciennes fêtes paroissiales), la sortie du bouquet d’Outre- Meuse (datant de1776), des danses folkloriques sur podium, et un grand cortège, l’après-midi du 15,  avec des groupes  venant de l’étranger et de Belgique (plus de 1000 participants + chars), les fêtes constituent la plus grande manifestation d’été de la région liégeoise. (Source:http://www.15aoutliege.be)

    Pour le programme complet des activités, consultez le site de la ville de Liège.

    MVL"

  • Les traditionalistes : aussi au Québec

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    6a00d83451619c69e201bb08609518970d.jpgPendant que l’héritage catholique québécois s’effrite et que les églises se vident, certains jeunes bravent les préjugés en se tournant vers Dieu. Qu’ils s’engagent dans une voie traditionnelle ou plus contemporaine, tous ont leur raison de lever les yeux vers le ciel, à la recherche de sens. Premier de trois textes sur ces jeunes Québécois qui, en 2015, croient toujours. Lu sur le site du grand  quotidien Montréal « Le Devoir » :

    « Dans la chapelle du séminaire de Saint-Hyacinthe, des notes d’orgue graves et rapides marquent l’entrée de deux Québécois dans la vingtaine qui, dans quelques heures, seront prêtres. Les fidèles se lèvent dès que les deux futurs abbés franchissent la porte de la chapelle avec un convoi de religieux de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre.

    Malgré leur âge, Alexandre Marchand (27 ans) et Jacques Breton (29 ans) ont choisi une branche traditionaliste du catholicisme — qui conserve l’aspect liturgique d’avant 1962, année des réformes religieuses du concile Vatican II. Le rite traditionnel est considéré par leur communauté comme plus « sacré ».

    En cette chaude journée d’été, Alexandre Marchand et son confrère ont revêtu l’aube. Ils s’agenouillent, puis se prosternent, vivant un moment déterminant dans leur vie. Les deux jeunes hommes font partie des rares Québécois à avoir fréquenté le séminaire européen de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre.

    Des chants grégoriens et l’emploi du latin tout au long de la cérémonie témoignent de l’utilisation du rite traditionnel. Une cérémonie d’ordination selon ce rite n’avait pas eu lieu au Canada depuis 1962.

    « Nous avons demandé que la cérémonie se déroule chez nous », explique l’abbé Marchand. Leurs proches remplissent la grande chapelle. Les femmes ont mis leur mantille, un carré de dentelle que l’on pose sur la tête.

    L’abbé Marchand, de Gatineau, a senti l’appel de Dieu dès l’âge de cinq ans et a rapidement opté pour le traditionalisme. « Petit, je suis allé plusieurs fois à la messe traditionnelle. Il y a une paroisse de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre à Ottawa depuis 1995, au sein de l’église Sainte-Anne. » Il dit avoir été charmé par la « beauté de la liturgie » traditionnelle et ses symboles. « Ces derniers sont nombreux [durant la messe] et parlent d’eux-mêmes », comme le prêtre qui se met à genoux, s’humiliant pour Dieu, et qui fait la messe tourné vers l’autel et non vers les fidèles, puisqu’il s’adresse au Tout-Puissant.

    Le jeune prêtre a été rebuté par certaines « dérives » des prêtres qui ont adopté la réforme. « L’Église devait être un peu réformée, oui, mais tout a changé trop rapidement, et il y a eu despertesde contrôle. Certains prêtres ont commencé à faire la messe en français avant que Rome ait légiféré sur les livres liturgiques, ont introduit la communion dans la main, sans avoir l’accord de Rome, etc. »

    L’abbé Marchand estime que la messe célébrée dans les langues officielles des pays —« des langues profanes » — « a perdu énormément de sens ». « L’église est un lieu sacré dans laquelle une action sacrée se déroule. Il faut que la langue utilisée soit sacrée. » Selon lui, le fait que le latin soit une langue qui « ne change plus » protège l’invariabilité du texte.

    Les confrères d’Alexandre Marchand au séminaire européen venaient de plusieurs pays, de différents milieux sociaux et avaient en majorité grandi avec le rite traditionnel, indique-t-il. Certains avaient des profils très particuliers, comme un collègue dont il était proche qui avait commencé sa carrière comme militant pour les droits de la personne en Birmanie.

    Petite communauté 

    « C’est un mouvement fort limité » dans le monde, précise Gilles Routhier, doyen de la Faculté de théologie et de sciences religieuses de l’Université Laval, en parlant des communautés catholiques traditionalistes. « On ne peut pas dire que c’est un mouvement très important numériquement au Québec non plus », renchérit son collègue de l’Université Laval Alain Bouchard, sociologue des religions et enseignant.

    La plupart des Québécois ont accepté les réformes religieuses des années 1960, ce qui a limité l’expansion des communautés traditionalistes, avancent MM. Bouchard et Routhier. Néanmoins, « une bonne partie des jeunes prêtres qui sont à la recherche de quelque chose de clair » choisissent une branche traditionaliste, observe M. Bouchard.

    La persistance du traditionalisme

    Pourtant vouées à disparaître avec l’implantation de la réforme religieuse dans les moeurs des sociétés, les branches traditionalistes de l’Église catholique se répandent au sein de groupes minoritaires. Plusieurs communautés traditionalistes sont actives en Europe, comme l’Institut du Bon-Pasteur, en France et l’Institut Saint-Philippe-Néri, en Allemagne.

    Au Canada, les paroisses Saint-Clément, à Ottawa, et Holy Family, à Vancouver, appartiennent à la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre et célèbrent la messe selon le rite traditionnel. La Fraternité est également installée dans cinq apostolats. Huit Canadiens, dont un Québécois, seront en formation cette année aux séminaires américain et européen de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre.

    D’autres communautés traditionalistes, comme la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X — qui a créé de vives tensions au sein de la communauté catholique dans les années 1970 en s’opposant à certaines « tendances modernes » —, célèbrent des messes dans une trentaine de villes canadiennes.

    En 2007, signe que le traditionalisme vit toujours, le pape d’alors, Benoît XVI, a même tenu à libéraliser la messe traditionnelle, ce qui permet désormais aux prêtres de la célébrer sans l’accord préalable de leur évêque.

    Si la tradition continue à vivre, c’est parce qu’elle est « authentique » et « héritée de 2000 ans d’histoire », estime l’abbé Marchand. Désormais prêtre, ce dernier compte rester quelques semaines au Québec avant de s’envoler pour la Belgique, où il se joindra à une église à Namur. »

     Ref. De jeunes prêtres chérissent la tradition

    La Maison de la Fraternité Saint Pierre à Namur est située rue François Dufer, 25 081/74.25.74 et célèbre la liturgie traditionnelle à la cathédrale Saint-Aubain et à la chapelle Sainte-Thérèse, rue Jean 1er.

    JPSC

  • Saint Dominique (8 août) : le 8e centenaire

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    De Liberté Politique :

    Saint-Dominique-et-les-Precheurs-huit-cents-ans-de-predication_visuel.jpgLes 6000 dominicains présents partout dans le monde célèbrent cette année le 800eanniversaire de la naissance de leur ordre. L'un des leurs raconte la vie de saint Dominique, leur fondateur, pour mieux saisir la richesse de leur vocation dans l'Eglise et le monde : la prédication, dans la pauvreté, de la vérité contemplée.

    Logo800-ans

    « L’ORDRE est la charité de saint Dominique dilatée dans le temps et dans l’espace », écrivait Bernanos. Une telle assertion est vraie de tout ordre religieux dans ses rapports avec son fondateur. Elle est plus vraie encore dans le cas de l’Ordre des Prêcheurs, qui fête en 2015 le huitième centenaire de sa naissance, car la figure de saint Dominique est mal connue.

    Au contraire de François d’Assise qui était son contemporain, de saint Benoît avant lui ou d’Ignace de Loyola après lui, Dominique n’attire pas les regards sur lui. Caché dans la lumière, Dominique apparaît comme dans l’ombre des plus fameux de ses fils et de ses filles, au point que, le plus souvent, Dominique n’est connu que dans un second temps, par ricochet : ce sont d’abord Thomas d’Aquin, Catherine de Sienne, ou Fra Angelico qui attirent l’attention ; il faut un effort supplémentaire pour remonter à la source qu’est la charité de Dominique.

    Caché dans la lumière

    Pour connaître Dominique, les documents sont peu nombreux, les écrits personnels presque inexistants. Les lieux saints dominicains, où l’on attendrait des traces de sa présence, sont modestes : à Caleruega où il est né, à Fanjeaux, Prouille et Toulouse où l’Ordre a pris forme, il est peu de bâtiments ou de vestiges dont on puisse affirmer avec certitude que Dominique les ait vus ou habités. À Bologne où il est mort, il a fallu attendre le xve siècle pour que les frères lui érigent un tombeau digne d’un fondateur. Peu de choses, donc.

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  • Mgr Aillet, évêque de Bayonne : refaire du chemin de Saint-Jacques de Compostelle un chemin d’évangélisation

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    0_0_0_0_312_209_csupload_20835749.jpgLu sur « Riposte catholique » :

    « Perepiscopus l’avait annoncée début juillet. Le site de la CEF mentionne aujourd’hui la lettre pastorale franco-espagnole pour les pèlerins de Compostelle. Mgr Marc Aillet répond :

    « Dans quel contexte cette rencontre intervient-elle ?

    Initiée par Mgr Barrio Barrio, évêque de Compostelle (Espagne), la première rencontre a eu lieu en 2009 à Ronceveau. Leur but est de promouvoir ensemble, Français et Espagnols, une pastorale commune d’évangélisation sur le Chemin de Saint-Jacques. Ce Chemin a une spécificité : c’est un chemin de foi et de communication de la foi. Depuis le Moyen-Age, d’une certaine façon, il a façonné l’Europe, en partageant les valeurs issues de l’Evangile, à travers les pérégrinations de tant de pèlerins chrétiens. Il semblerait qu’un certain nombre d’associations culturelles, laïques et parfois laïcistes, que des Tour Operator s’emparent du Chemin et le vident un peu de sa signification spirituelle pour en faire un chemin touristique et culturel comme un autre.

    Quelle est la posture de l’Eglise ?

    La question est : « Comment faisons-nous du Chemin un chemin d’évangélisation pour aujourd’hui ? », sachant que 70% des personnes qui s’engagent sur le Chemin de Saint-Jacques ne le font pas pour des motivations religieuses. Mais on sent qu’entreprendre ce Chemin, c’est manifester une certaine quête de sens, chercher un nouveau souffle dans sa vie, rompre avec les rythmes accélérés de la société d’aujourd’hui pour marcher au rythme de la Création, au pas de l’homme. Les témoignages abondent pour nous dire que se vivent de vraies rencontres sur le Chemin, avec Dieu et avec le Christ.

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  • Villers-Notre-Dame (Ath), 15 août : festivités de l'Assomption

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  • Une retraite à l’abbaye bénédictine de Fontgombault

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    280px-Fongombault2.jpgQuelques fidèles de l’église du Saint-Sacrement à Liège ont commencé leurs vacances d’été par une semaine de retraite à l’abbaye Notre-Dame de Fontgombault (située entre Poitiers et Châteauroux, au bord de la Creuse, dans l’Indre). Ils ont eu l’heureuse surprise d’arriver  à l’abbaye en même temps que le cardinal Robert Sarah, préfet de la congrégation romaine du culte divin, venu y séjourner trois jours, et de rencontrer cette  personnalité attachante.

    Participant  avec piété à tous les offices2010-11-20_Courtesy_visits_20.jpg monastiques et joignant sa messe matinale à celles de tous les moines, le prélat a aussi  célébré pontificalement, le 22 juillet,  la grand’ messe de la fête de sainte Marie-Madeleine. A cette occasion, il a donné une belle homélie, simple et profonde à la fois. Un jeune Liégeois présent a eu l’honneur de se joindre aux servants de cette messe. Ce fut aussi l’occasion pour le prêtre qui accompagnait les retraitants de saluer le prélat et de l’inviter à venir à Liège lors d’une prochaine occurrence.

    Fondée au xie siècle, Notre-Dame de Fontgombault  est un joyau de l’art roman. Elle est redevenue abbaye « vivante » en 1948, une communauté monastique venue de Solesmes y ayant alors rétabli l’office divin . C’est aussi un lieu de tradition où les vocations affluent. Elle compte aujourd’hui une petite centaine de moines et a déjà fondé quatre autres abbayes : Notre-Dame de Randol (1971), Notre-Dame de Triors (1984), Notre-Dame de Gaussan (1994) et Notre-Dame de l’Annonciation de Clear Creek, aux Etats-Unis (1999).

    Le 11 octobre 2013, elle a aussi refondé l’abbaye Saint-Paul de Wisques (Pas-de-Calais), qui à compter de cette date a adopté les rite et coutumes de Fontgombault, y compris la célébration de la forme extraordinaire du rite romain.

    En 2001, le cardinal Joseph Ratzinger, futur Benoît XVI, était venu à Fontgombault pour donner deux conférences dans le cadre d’un grand colloque destiné à « amorcer un nouveau mouvement liturgique ». 

    JPSC

  • L'Eglise évangélique allemande présente ses excuses pour l'iconoclasme de la Réforme protestante

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    Destruction_of_icons_in_Zurich_1524.jpgD'Anita Bourdin sur ZENIT.org :

    Eglise évangélique : des excuses pour l'iconoclasme de la Réforme
     

    Une déclaration sans précédent de l'Eglise évangélique allemande contre l'iconoclame, lors d'une rencontre avec une délégation orthodoxe, saluée par L'Osservatore Romano.

     

    L’Eglise évangélique d’Allemagne (Evangelische Kirche in Deutschland, EKD) exprime ses excuses pour l’iconoclasme de la Réforme protestante, dans un communiqué de ce 29 juillet, salué par L’Osservatore Romano en italien du 30 juillet.

     

    Orthodoxes et protestants se sont réunis à Hambourg pour discuter et approfondir le sens de l'image pour leurs traditions lors d'une réunion de la délégation de l'EKD et du patriarcat œcuménique de Constantinople, tenue ces derniers jours à Hambourg.

    Le patriarche œcuménique Bartholomaios et l'évêque Heinrich Bedford-Strohm, président de l’Eglise évangélique d’Allemagne, ont envoyé leurs salutations pour bénir la réunion.

    La communauté protestante allemande exprime ses excuses à la destruction généralisée des images religieuses mises en œuvre durant la période de la Réforme, explique L’Osservatore Romano.

    La communauté protestante condamne fermement la pratique destructrice des « images », a déclaré l'évêque Petra,  Bosse-Huber.
    Les icônes sont en effet depuis longtemps devenues « une expression de la piété protestante », ont-ils reconnu.

    Cette déclaration, sans précédent, est d’autant plus importante dans le cadre de la préparation au 500e anniversaire de la Réforme de Martin Luther (1517-2017).

    Dans la première moitié du XVIe siècle, les statues de la Vierge et des saints, ainsi que des vitraux représentant des images religieuses, des événements miraculeux et surnaturels ont été enlevés des églises et chapelles catholiques, et souvent détruites, rappelle L’Osservatore Romano qui cite différents exemples.

    La Suisse, les Pays-Bas, l'Angleterre et le sud de l'Allemagne ont souffert des effets les plus importants de cette pratique destructrice.

  • Liège : quand Saint-Jacques se dévoile

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    Affiche-expo2.jpg(source)

    Une exposition (du 26 juin au 13 septembre)

    "A l’occasion du millénaire de la fondation de l’abbaye Saint-Jacques, l’église Saint-Jacques accueille, du 26 juin au 13 septembre 2015, une belle exposition consacrée aux témoins les plus significatifs et les plus prestigieux de l’histoire, l’histoire de l’art, l’archéologie et l’architecture de l’église et de l’ancienne abbaye. Cette exposition est l’occasion de fournir à un large public un regard approfondi sur l’édifice, sa genèse, son histoire et celle de l’abbaye aujourd’hui disparue, mais également sur l’éphémère collégiale, ainsi que sur l’église paroissiale actuelle, héritière d’institutions religieuses disparues. L’exposition est amplifiée par la visite de l’église Saint-Jacques elle-même selon diverses formules. Le fil conducteur de l’exposition repose sur l’histoire de l’abbaye et la mise en valeur de l’action des abbés qui ont marqué celle-ci depuis sa fondation au XIe siècle. On en compte 53 jusqu’à la sécularisation de l’église en 1785. Quelques événements particulièrement éclairants et des anecdotes qui témoignent de la vie très diversifiée de l’abbaye Saint-Jacques tout au long de son histoire sont mis en évidence."

    Infos : http://abbaye-saint-jacques.be/evenements/exposition/

    Site général : http://abbaye-saint-jacques.be/ 

  • Grand-Duché : tensions entre l'archevêché et les fabriques d'église

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    Lu sur "paperjam" ces informations qui mettent en évidence l'affrontement de conceptions divergentes concernant la gestion du patrimoine religieux :

    «L’archevêché ne soutient pas les fabriques d’église»

    Selon Serge Eberhard, la création d’un fonds de gestion des édifices religieux aura notamment pour conséquence une baisse de l’engagement des bénévoles dans l’Église.

    La signature de la convention entre l’Église et l’État prévoit la création d’un fonds destiné à gérer le patrimoine ecclésiastique. Ce à quoi s’oppose le Syfel, syndicat des fabriques d’église, qui menace de porter plainte.

    Pour gérer les quelque 500 lieux de culte catholiques du Luxembourg, l’Église s’appuyait depuis 1809 sur les fabriques d’église, ces «structures autonomes et personnes juridiques» en charge de la gestion des biens appartenant à une paroisse. Mais avec la signature, en janvier dernier, de la convention entre l’archevêché et l’État, les choses vont bientôt changer. Le texte prévoit ainsi la disparition pure et simple des fabriques d’église et leur remplacement par un fonds.

    Pour Serge Eberhard, président de l’asbl Syndicat des fabriques d’église du Luxembourg (Syfel), cité par Le Quotidien, cette mort annoncée des fabriques d’église, remplacées par un fonds de gestion qui appartiendra à l’archevêché, aboutira à une situation à deux vitesses. Selon lui, «le projet de loi reflète le désir du gouvernement ou d’un ministre d’interdire aux communes de soutenir financièrement les fabriques d’église» et donc «une discrimination de la communauté catholique» car «les communes (…) qui sont libres et autonomes (…) pourront soutenir les autres communautés religieuses».

    Souhait de créer «un fonds de secours»

    En clair, Serge Eberhard craint que les bâtiments actuellement gérés par les fabriques et dont une partie appartient aux communes ne soient pas bien conservés, faute de financement suffisant. Autre appréhension, le coût de cette réforme. «Le fonds sera centralisé et (…) il va néanmoins falloir recruter des spécialistes sur les plans financier, économique et technique et leur verser des salaires. Il s’agira donc d’un appareil dont le fonctionnement coûtera très cher.» Un nouveau système que Serge Eberhard oppose au dispositif actuel, composé «de bénévoles qui font preuve de beaucoup d’engagement depuis 200 ans».

    Alors que l’archevêché souhaite la création du fonds de gestion, le Syfel plaide pour la mise sur pied d’une autre structure, baptisée «fonds de secours» destinée à libérer les communes de l’obligation de couvrir les déficits des paroisses, «tout en leur laissant le choix, si tel est leur souhait». Un fonds composé «d’une partie du patrimoine de toutes les fabriques d’église et qui entrera en service le jour où une paroisse donnée (…) rencontrera des données financières». Sur ce projet, le Syfel affirme que «l’archevêque ne nous soutient pas».

    Souhaitant démonter le mythe qui entoure les finances de l’Église, «ces gens qui veulent croire en l’existence d’un trésor enfoui quelque part dans leur jardin avec l’espoir de le retrouver un jour», le président du Syfel assure que les fabriques d’église qui disposent d’un grand patrimoine ne sont «pas tant que cela». «Un certain nombre» d’entre elles fonctionneraient ainsi «normalement», tandis qu’«un bon nombre» ne posséderaient rien. Selon les chiffres publiés par le ministère de l’Intérieur, les communes devront débourser, en 2015, 13,6 millions d’euros en faveur du culte catholique. Soit 1,8 million de plus qu’en 2014 et 3,8 millions supplémentaires par rapport à 2013.