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Patrimoine religieux - Page 189

  • BXL : un communiqué des Amis de l'église Sainte-Catherine (16 juin)

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    Les Amis de Sainte-Catherine rappellent aux membres du jury qui se réunira ce mercredi autour des projets de réaffectation de l’église Sainte-Catherine que plus de 11. 300 personnes ont signé une pétition  contre sa désacralisation et  en faveur de son maintien au culte.

     

    Ils demandent que cet appel soit entendu et qu’un débat public au sein de l’Eglise et des communautés chrétiennes concernées  soit mené avant toute nouvelle éventuelle réaffectation d’église.

     

    Ils rappellent que l’église Sainte-Catherine avait un budget en bénéfice et que sa restauration coutera beaucoup moins cher à la collectivité si elle garde sa fonction originelle que si elle devait recevoir une nouvelle affectation. Pour information, le budget extraordinaire des Cultes à Bruxelles revient à 1 EUR par an par habitant. Quant au montant des subventions allouées par la Région de Bruxelles, ces 6 dernières années, à la restauration des églises classées, il s’élève à 6.145.000 EUR ( ce qui correspond également à  1 EUR par an par habitant)  soit environ 10%du budget total consacré à la restauration du patrimoine classé public et privé.

     

    Ils déplorent également la désinformation qui a circulation autour de la fréquentation de cette église (et d’autres qui sont menacées) qui hébergeait 2 paroisses chrétiennes vivantes qui accueillaient une moyenne de 400 visiteurs par jours ordinaires, plus de 700 les dimanches ordinaires et jusqu’à 5000 durant les animations de Noël.

     

    Ils rappellent à leurs évêques que le droit canon (art. 1222**) prévoit des conditions strictes pour les désacralisations éventuelles d’églises et qu’aucune de celles ci n’est remplie dans le cas de l’église Sainte-Catherine notamment.

     

    Ils  encouragent leurs évêques à ne céder ni aux pressions en interne, ni aux pressions de la Ville et d’accueillir toutes les offres d’aides qui leur sont parvenues de la part de prêtres, chrétiens et communautés religieuses ,pour redonner un nouvel essor et rayonnement spirituel à cette église, au cœur de la Ville et de l’Europe.

     

     

    *budget extraordinaire (couvrant les dépenses de restauration et d'entretien des édifices du culte à Bruxelles)

    *art 1222 du Droit canon :

    « Si une église ne peut en aucune manière servir au culte divin et qu’il n’est pas possible de la réparer, elle peut être réduite par l’évêque diocésain à un usage profane qui ne soit pas inconvenant »*.

     « Là où d’autres causes graves conseillent qu’une église ne serve plus au culte divin, l’évêque diocésain, après avoir entendu le conseil presbytéral, avec le consentement de ceux qui revendiquent légitimement leurs droits sur cette église et pourvu que le bien des âmes n’en subisse aucun dommage, peut la réduire à un usage profane qui ne soit pas inconvenant ». Canon 1222

     

    *Une note sous ce paragraphe précise que cet article « fait référence à l’impossibilité d’utiliser une église pour le culte par suite de la détérioration physique qu’elle aurait subie, ajoutée à l’impossibilité de la restaurer. Ce n’est qu’à ce moment-là que l’Ordinaire peut décréter sa réduction permanente à des usages profanes ».

      

    Pour les Amis de Sainte-Catherine

    Véronique et Pierre Hargot

    Arber Stani 

    Anne-Catherine Girard

  • Liège : un espoir pour Sainte-Croix ?

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    800px-LIEGE_Eglise_Sainte-Croix_(2).JPGLa Gazette de Liège évoque un espoir pour la collégiale Sainte-Croix, en tout cas un premier pas dans la bonne direction :

    C’est le prochain grand chantier de Liège après la place Saint-Lambert et les extensions du palais de Justice" : ainsi s’exprimait Jean-Marie Verdière au sujet de la rénovation de la collégiale Sainte-Croix, rapportant les propos de l’ancien échevin liégeois William Ancion, dans la "Gazette" du... 21 janvier 2004 ! Dix ans plus tard, le même, devenu entre-temps chef de cabinet de Michel Firket, annonce que la Ville va - enfin - se préoccuper de l’état jugé alarmant de cet édifice religieux dû au prince-évêque Notger et repris sur la liste du patrimoine exceptionnel de Wallonie. Il faut dire que l’inscription récente (voir "Gazette" du 25 octobre 2013) de la collégiale liégeoise sur la liste des monuments en péril dressée par le "World Monuments Fund" ne pouvait pas rester sans réponse. Mais ce dossier patrimonial fait l’objet d’un tel renvoi de balle entre la Ville et la Région que rien n’était moins sûr…

    Ainsi donc, la Ville, propriétaire du bâtiment depuis le début des années 2000, a décidé d’agir. En effet, il est question du lancement d’un marché en vue de la réalisation d’une étude relative à l’état sanitaire de la collégiale. Le point sera à l’ordre du jour du prochain Conseil communal et il fait en outre l’objet d’une inscription à hauteur de 50 000 euros dans le budget de la Ville. Laquelle a dans ses cartons un projet à vocation touristique de création d’un "circuit des collégiales" qui prendrait son départ de Sainte-Croix. "Il s’agit d’un premier pas qui est posé en vue d’une restauration globale, précise Jean-Marie Verdière. Le lancement de ce marché et la réalisation d’un diagnostic sanitaire sont un préalable aux études architecturales". L’objectif final étant constitué par la réhabilitation complète d’un édifice qui en a grand besoin et qui n’est plus affecté au culte depuis plusieurs années.

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  • Restauration dans deux églises liégeoises grâce au Fonds Richard Forgeur

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    Ce Fonds, géré par la Fondation Roi Baudouin, crée un mécénat récurrent pour le patrimoine architectural liégeois. Deux premiers lauréats en bénéficient à Liège: l’Eglise du Saint-Sacrement et la Cathédrale Saint-Paul.
     

    Le Fonds Richard Forgeur a fait connaître les lauréats de son premier appel, lancé en septembre dernier.

    DSCF0021.JPGL’Eglise du Saint-Sacrement, Boulevard d’Avroy, bénéficiera du soutien du Fonds pour la restauration complète de sa façade du XVIIIe siècle. La façade principale, due à l’architecte liégeois Jacques Barthélemy Renoz, est dans un tel état qu’elle a déjà nécessité des mesures conservatoires urgentes. L’intervention du Fonds, pour un montant de 74.000 €, vise à lui rendre son lustre d’antan pour 2016. 

    Le Fonds apportera également son aide à la Cathédrale Saint-Paul pour le traitement de son porche d’entrée et pour la restauration des remplages de la baie du transept méridional destinée à recevoir le vitrail d’Oultres (XVIe siècle) restauré. Ce dernier projet s’inscrit2014_CathStPaul_pers.jpg dans le cadre d’une collaboration entre plusieurs mécènes en vue de mener à bien la restauration d’un des vitraux les plus importants du patrimoine liégeois et pour lequel une solution est recherchée depuis plusieurs dizaines d’années. L’état du porche d’entrée quant à lui nécessite un nettoyage approfondi et une conservation, voire localement une restauration, de ses éléments. Parmi les travaux, la pose d’un vitrail moderne réalisé par l’artiste Pierre Devreux et la maître verrier Sylvia Collignon. Ces travaux permettront de rendre toute son attractivité à l’entrée principale du bâtiment. Le maître d’ouvrage espère pouvoir inaugurer le porche restauré à l’occasion du marché de Noël 2015. Le Fonds intervient pour 98.000 € dans ce projet. 

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  • La procession de la Fête-Dieu de retour dans les rues de Liège

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    Belle affluence et beau succès pour la grande procession de la Fête-Dieu à Liège après une éclipse d'une quarantaine d'années. Plus d'un millier de Liégeois ont répondu à l'invitation de leur nouvel évêque et se sont retrouvés à la Basilique Saint-Martin, berceau de cette fête. La messe y a été célébrée par Mgr Jean-Pierre Delville entouré par le nonce apostolique et par plusieurs évêques dont celui de Roermond. Après une célébration très fervente, la foule a escorté le Saint-Sacrement dans les rues de Liège jusqu'à la cathédrale. On a pu constater qu'après avoir déserté la Cité Ardente pendant plusieurs décennies, cette manifestation a suscité à nouveau un très bel élan de ferveur populaire. Merci, Monseigneur !

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    Mgr Delville durant l'homélie

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    la procession descend le Mont-Saint-Martin

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    des formations venues des Pays-Bas ont donné de l'éclat au cortège

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    dernier arrêt auprès de la Vierge de Del Cour avant l'arrivée à la cathédrale

    Reportage : https://www.flickr.com/photos/56464268@N02/sets/72157644866690587/

    Le communiqué de presse du diocèse :

    Les 750 ans de l'universalisation de la fête Dieu à Liège : une fête réussie !

    Universelle depuis 750 ans, la Fête Dieu à Liège a réuni près d'un millier de personnes pour la messe à la Basilique Saint-Martin et pour la procession du Saint-Sacrement dans les rues de la Cité ardente. Une grande communion autour d'un événement exceptionnel !

    Notre Évêque Jean-Pierre Delville a rappelé, ce jeudi soir, dans la basilique Saint-Martin pleine à craquer, l'historique de cette fête d'origine liégeoise et sa reconnaissance universelle par le pape  Urbain IV au 13  ième siècle grâce à la ténacité de deux femmes, sainte Julienne de Cornillon et son amie la Bienheureuse Eve de Saint-Martin. 

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  • Rome : Le Pape François ne guidera pas la procession de la Fête Dieu

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    A230508_6.jpg(Radio Vatican) Pour la Fête de Dieu, le Pape François en fin d’après-midi célébrera la messe sur le parvis de la Basilique Saint Jean de Latran mais ne participera pas à la procession qui partira ensuite vers la Basilique de Saint Marie Majeure, tout au long de la Via Merulana. Il s’y rendra directement en voiture couverte, et non découverte, afin que l’attention des fidèles reste portée sur l’adoration du Saint Sacrement. 

    Le Pape attendra l’arrivée de la procession et donnera à ce moment-là sa bénédiction du parvis de Sainte Marie Majeure. Une précision donnée par le Directeur de la Salle de presse du Saint-Siège, le Père Federico Lombardi. « Le Pape a renoncé au long parcours à pied en vue de son agenda des prochains jours, notamment la visite pastorale à Cassano, en Calabre, samedi prochain ».

    Il faut savoir que depuis quelques jours, 120 sans-logis, originaires d’Italie mais aussi d’Afrique du Nord et d’Europe de l’Est, ont trouvé refuge dans la Basilique de Sainte Marie Majeure. Le Père Lombardi a estimé que « même si l’on ne peut jamais exclure des surprises, il semble peu probable que le Pape aille rencontrer ces personnes, étant donné que l’évènement est délicieusement (sic) liturgique ». De plus, a ajouté le Père Lombardi, « l’affaire est de la compétence de la Commune de Rome Capitale, qui cherche des solutions depuis plusieurs jours ». 

    Le Père Lombardi a aussi précisé « que les sans-logis ont été accueillis dans la basilique avec beaucoup de gentillesse et d’attention, et le sont encore avec beaucoup d’humanité. » « Ils ont reçu la visite de Mgr Konrad Krajewski, l’aumônier pontifical. Mais il serait inopportun d’utiliser le Pape pour emphatiser (re-sic) médiatiquement chaque problème : ce n’est pas à lui de les résoudre tous… »

    Photo: la procession avec le Pape Benoît XVI en juin 2012

    Ref. Le Pape ne guidera pas la procession de la Fête Dieu

    Et le bon usage de la langue française se perd aussi à Rome...JPSC

  • Lauda Sion Salvatorem

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    Séquence "Lauda Sion" de la Fête-Dieu chantée par les moines de Clervaux.

    Texte et traduction : http://gregorien.info/title/pkey/1124/15/fr

  • De la participation à la liturgie

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    Invitée par nous à la célébration de la Fête-Dieu qui se déroulera samedi prochain en l'église du Saint-Sacrement à Liège et qui sera célébrée par le nouvel évêque selon le missel de saint Jean XXIII (donc antérieur à la réforme liturgique de 1970), une personne revendiquant la qualité de "théologien" nous a adressé ce reproche :

    "Comme il n'est pas difficile de s'en aperçevoir, cette "liturgie" (de leitos et ergon : l'activité du peuple) ne laisse aucune place à la participation de l'assemblée qui contemplera, comme dans un théâtre, les comportements pré-conciliaires de prêtres plus proches de la prêtrise réalisée autrefois dans l'ancien temple de Jérusalem et dans les temples païens."

    Nous lui avons adressé cette réponse :

    Il ne me semble pas que la liturgie catholique soit née au lendemain du concile Vatican II, ni qu’on n’ait jamais rien compris au sens de l’institution eucharistique avant celui-ci. 

    Vous évoquez l’aspect participatif comme un acquis de la réforme liturgique de 1970. Rétrospectivement, je n’en suis pas si sûr.

    Le terme de participatio actuosa sur lequel on insiste aujourd’hui est malheureusement pris très souvent dans le sens extérieur et superficiel d'une activité nécessaire, généralisée, comme s'il fallait que le plus grand nombre des personnes, et le plus souvent possible, soit manifestement actives.

    Mais, comme l’a justement fait remarquer Benoît XVI,  il faut d'abord établir ce qu'est l' actio centrale à laquelle tous les membres de la communauté sont censés prendre part : c’est l'oratio - la Prière eucharistique, le Canon -  qui est actio au sens le plus élevé. C’est l’oratio qui ouvre l'espace à l'actio de Dieu.

    On oublie aussi, ajoute-t-il, que le concile place dans  l'actuosa participatio le silence, qui favorise une participation vraiment profonde, personnelle, nous permettant d'écouter intérieurement la parole du Seigneur.  « Le silence, cheminement en commun vers l'homme intérieur, écrit le pape, est indispensable à une véritable participatio actuosa. »

    Et comment peut-on soutenir que le chant grégorien, même dans ses parties simplement écoutées par les fidèles, ou l’admirable messe à quatre voix extraite de la « selva spirituale » de Monteverdi que nous chanterons samedi  ne suscitent pas la prière ou le sens de l’adoration ?

    Sur toutes ces questions (et les autres) je me permets de vous renvoyer aux réponses faites par notre évêque à Christian Laporte et Paul Vaute, dans la Libre Belgique du 10 juillet 2013, à  la veille de sa consécration épiscopale :

    « Vous avez dit qu’il faut que les "clans" se parlent dans l’Eglise. L’unité dans la diversité, c’est le grand défi ? 

    « On s’est fort polarisé sur une vision gauche-droite ou progressistes-traditionnalistes. Aujourd’hui, on voit mieux qu’il n’y a pas de position idéale. Il y a des diversités qui sont quand même une richesse. 

    « C’est dans cet esprit que vous allez parfois célébrer la messe selon le rite préconciliaire à l’église du Saint-Sacrement à Liège ?

    « Oui. Il y a une richesse et une beauté dans le rite d’avant Vatican II qui méritent d’être valorisées. Il faut cesser les exclusions réciproques. »

    Je vous souhaite une excellente Fête-Dieu dans la foi qui nous unit : celle de la présence réelle de Jésus au cœur du mystère de la messe. Pour le reste, il peut y avoir plusieurs demeures dans la maison du même Père…

    JPSC

  • L’homélie de Mgr Marc Aillet à Notre-Dame de Chartres

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    6a00d83451619c69e201a3fd1b111d970b-800wi.jpgCette année encore, plus de dix mille personnes ont pris part au traditionnel pèlerinage de Pentecôte animé de Paris à Chartres par l’association « Notre-Dame de Chrétienté ». Le site « liberté politique » reproduit le texte  du sermon prononcé à Chartres par Mgr Marc Aillet lors de la messe de clôture. Durant son homélie, l'évêque de Bayonne a exhorté les fidèles à  s'engager en politique,"forme éminente de la charité… et de l’évangélisation" :

    Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit, Amen.

    Je veux d’abord remercier son excellence Mgr Michel Pansard, évêque de Chartres de m’accueillir ainsi que vous tous, dans sa belle cathédrale dédiée à la Vierge Marie. 

    Et c’est une grande joie pour moi de présider cette messe de clôture de votre beau pèlerinage, non seulement pour me plonger dans votre ferveur pleine de ces trois jours de prière, de réflexion et aussi d’effort, de pénitence même que vous venez confier à la Vierge Marie. Et aussi moi-même comme pèlerin, pour confier particulièrement à Notre Dame, mon diocèse, la consécration solennelle au Sacré Cœur de Jésus et au Cœur Immaculé de Marie que j’ai accomplie avec de nombreux prêtres et fidèles hier en la fête de la Pentecôte.

    Ce n’est pas seulement une messe de clôture mais une messe d’envoi en mission, vous venez en effet de confier à la Vierge Marie qui vous accueille ici, ces trois jours de pèlerinage, ces trois journées de prière, de méditation, où vous vous êtes aussi délestés de tout ce qui vous encombre dans votre vie ordinaire pour recentrer votre existence sur Dieu.

    Magnifique démarche que vous accomplissez aujourd’hui où vous allez aussi confier à la Vierge Marie l’engagement que vous voulez prendre au terme de ce temps fort de votre vie chrétienne. En particulier votre engagement dans la cité, car c’est bien le thème de votre dernière journée de pèlerinage sous le patronage de saint Thomas More : ce grand homme d’État du XVIe siècle, laïc, qui voulut par une conscience éclairée par la foi « obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes ». Ils sont nombreux encore aujourd’hui, ceux qui payent cher leur fidélité à la voix de leur conscience, à la voix de la Vérité, et nous voulons particulièrement ce soir les envelopper dans notre prière.

    "Une forme éminente de la charité"

    La politique, au sens noble du mot, si elle est recherche incessante d’un ordre social juste, si elle est orientée vers le bien commun, est une forme éminente de la charité, comme l’ont dit tous les papes récents jusqu’à notre pape régnant, le pape François.

    Je sais bien la défiance et le désamour pour la chose publique, pour la politique, qui gagne aujourd’hui un nombre croissant de nos concitoyens à cause de la tentation de l’intérêt et du pouvoir qui traverse sans cesse avec ces affaires notre vie politique en France. Et pourtant l’engagement politique fait partie intégrante de la mission des catholiques. La tâche qui vous est dévolue à vous particulièrement fidèles du Christ, laïcs, de l’animation chrétienne des réalités temporelles, de votre propre initiative et de façon autonome, comme le rappelle le concile Vatican II à la lumière de la foi et de l’enseignement de l’Eglise. Mais encore faut-il que cet engagement politique soit resitué par rapport à la primauté de Dieu dans la vie de l’homme.

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  • Liège : Fêter Dieu avec Monseigneur Delville le samedi 21 juin à 18h00 à l’église du Saint-Sacrement

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    église du saint-sacrement ostensoir.JPG 

     

    13_05_11_18-27-10_DxO-border.jpgLe 21 juin n’est pas seulement le jour de la fête de la musique et le premier jour de l’été. On commémore aussi,  cette année, le 750e anniversaire de l’extension d’une grande fête liégeoise à l’Église universelle : la Fête-Dieu

    A cette occasion, Monseigneur Jean-Pierre Delville, évêque de Liège, célébrera une messe solennelle le samedi 21 juin à 18 heures, à l’église du Saint-Sacrement (Boulevard d’Avroy, 132, à Liège).

     

    La liturgie se fera dans la forme extraordinaire du rite romain etCopie de 13_05_11_18-02-12_01_DxO-border.jpg sera rehaussée par une prestation des voix féminines du Chœur grégorien de Paris et celle de l’Ensemble polyphonique Praeludium, une formation  issue du Chœur universitaire de Liège.

    Les participants auront aussi l’occasion d’admirer, après l’office, une exposition de pièces du Trésor de la Cathédrale de Liège sélectionnées pour illustrer le thème de la fête.

    Pour prendre connaissance du programme complet des manifestations du Triduum de la Fête-Dieu à Liège, cliquez ici : 

    Liège, 19-22 juin : Célébrons la Fête-Dieu

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  • Rome : Menaces sur la Commission Ecclesia Dei ? Mise à jour 11.06.2014

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    Quel sera le sort de la Commission « Ecclesia Dei » dans le cadre de la réforme de la curie romaine ? Cette question posée par l'article de « Riposte catholique » recensé ci-dessous nous paraît légitime, même si l'analyse n'engage que son auteur.

    C’est Jean-Paul II, en effet,  qui a voulu cette commission, pour gérer l’accueil des instituts traditionalistes refusant de suivre Mgr Lefèbvre et ses épigones dans la dissidence.

    C’était, à l’origine, un organe sui generis, ne se rattachant à aucun dicastère. Le motu proprio « Summorum Pontificum » de Benoît XVI libéralisant l’usage des rites antérieurs à la réforme liturgique postconciliaire a tracé un cadre pour son action, tout en ajoutant que le statut et les pouvoirs de la commission feraient l’objet de précisions ultérieures.

    La première mesure subséquente fut de la rattacher à la congrégation pour la doctrine de la foi (motu proprio "Ecclesiae unitate" du 8 juillet 2009) : Benoît XVI voulait lui faire jouer un rôle dans la gestion du dialogue doctrinal destiné à résorber la dissidence lefébvriste. La querelle des rites est, en effet, souvent emblématique d’un désaccord plus profond.

    Par ailleurs, les règles édictées par le motu proprio pour obtenir l’usage des rites antérieurs à Vatican II se heurta très vite à des querelles d’interprétation : le problème s’est alors posé, entre autres, de savoir  si la commission avait le pouvoir juridictionnel de les trancher, surtout lorsque les conflits mettent en cause des évêques, ce qui n’est pas rare.  Une instruction d’application du motu proprio (30 avril 2011) reconnut alors formellement un pouvoir canonique de nature judiciaire à la commission, dans les matières de son ressort : deuxième mesure.

    Mais, placée désormais sous la tutelle du préfet d’un imposant dicastère de la curie, la commission demeura fort discrète, prudente et guère pro-active, semble-t-il. Il en irait probablement de même, sinon pire, si on transférait cette instance de la doctrine de la foi aux rites où aux instituts religieux.

    Si l’on reconnaissait une vraie spécificité aux questions du ressort de cette commission, le mieux serait sans doute de lui restituer son autonomie initiale autour de la mise en œuvre de « Summorum Pontificum »  et de placer à sa tête une personnalité forte, en phase avec la sensibilité « traditionaliste ». Mais c’est peut-être beaucoup demander au pape François, dont les centres d’intérêt sont manifestement ailleurs.

    JPSC

    Pope-Francis--014.jpg« Le blogue américain Rorate Cæli publie un article choc intitulé : « Quel sera l’état de l’Église après le Pape François ? » de don Pio Pace, qui a été traduit par le blogue canadien Notions romaines.

    Don Pace y explique que le pontificat de François est moins novateur qu’on ne l’a cru au début. Les “gestes” multiples (chaussures noires, etc.) sont sans conséquence. Les déclarations doctrinales hasardeuses ne paraissent pas devoir déboucher à terme sur des effets institutionnels. Les nominations de François valent celles de Benoît, soit en bien, soit en médiocre. La réforme de la Curie sera forcément un pétard mouillé. Et pendant ce temps, la crise continue et s’amplifie.

    L’article demande : « Quoi après ce pontificat ? » Les cardinaux qui ont élu Bergoglio ne le connaissaient pas et beaucoup déchantent. Quand il démissionnera, ils chercheront la “sécurité” avec un pape plus solide du point de vue théologique, moins brouillon. Et ils seront forcés d’avoir plus de réalisme en cherchant un pape qui sera moins “vitrine” et plus en phase avec les problèmes dramatiques de l’Église.

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  • Liège, 19 juin : procession de la Fête-Dieu

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    Fête-Dieu : une procession événement à Liège !

    Le jeudi 19 juin 2014 est le jour de la Fête-Dieu, solennité du calendrier catholique qui honore la présence du Christ dans l'Eucharistie. Et cette année est toute particulière, car c’est le 750ème anniversaire de la bulle Transiturus (1264), par laquelle le pape Urbain IV étendit cette fête d’origine liégeoise à l'Église universelle. La Fête-Dieu fut, en effet, inspirée par deux Liégeoises –sainte Julienne de Cornillon et la bienheureuse Ève de Saint-Martin.

    Mgr Jean-Pierre Delville, évêque de Liège, souhaite marquer l'événement, dans la ligne de ce que propose le pape François quand il demande aux chrétiens de sortir de leurs murs.

    Voilà pourquoi, après la messe de la Fête-Dieu, célébrée en la basilique Saint-Martin à 19h30, notre évêque renouera avec une tradition bien de chez nous, en présidant une procession du Saint-Sacrement dans les rues de la ville sous une forme modernisée et avec une sono adaptée. De nombreux invités de marque seront présents : Mgr Giancinto Berloco, Nonce apostolique, Mgr Frans Wiertz, évêque de Roermond (Pays-Bas), Mgr Albert Houssiau et Mgr Aloys Jousten, évêques émérites de Liège, ainsi qu’une importante délégation étrangère !

    La procession débutera vers 20h45 et sera rythmée par le son des trompes de chasse, hommage à saint Hubert, patron de la ville de Liège. Elle s’acheminera vers la Cathédrale où, après un temps de recueillement, sera servi un verre de l’amitié.

    Un car est prévu vers 22h30 pour reconduire les pèlerins vers Saint-Martin.

  • Les anti-conciliaires

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    Lu dans le journal « La Croix » du 4 juin, cette recension bibliographique signée David Roure :

    LES-ANTI-CONCILIAIRES_ouvrage.jpg« LES ANTI-CONCILIAIRES  
    Les lefébvristes à la reconquête de Rome  
    de Giovanni Miccoli 
    Éditions Lessius, 416 p., 24 €

    « N’appartenant à aucune Église ou confession chrétienne, comme il le précise dès son avant-propos, Giovanni Miccoli, aujourd’hui 80 ans, a enseigné l’histoire du christianisme à l’université de Trieste et de Venise, et publié plusieurs ouvrages sur l’Église contemporaine. 

    Ce livre aborde un point sensible, spécialement en France où l’on trouve la moitié à peu près des 150 000 ou 200 000 intégristes. Il apporte une documentation précise et très abondante. Celle fournie au début sur la généalogie du lefebvrisme et son histoire jusqu’au schisme de 1988 est déjà connue, tout ou en partie, grâce à d’autres auteurs (B. Sesboüé, G. Leclerc, N. Senèze,…).

    Plus intéressante apparaît celle, le plus souvent inédite, sur les relations entre la Fraternité Saint-Pie-X (en particulier son responsable, Mgr Fellay) et la Curie romaine sous le pontificat de Benoît XVI, ayant conduit aux deux mesures accordées sans condition par Rome, que la Fraternité réclamait avec insistance depuis une vingtaine d’années : en juillet 2007, le libre recours à la messe dite de saint Pie V et, en janvier 2009, la levée de l’excommunication des quatre évêques ordonnés illicitement par Marcel Lefebvre.

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