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Patrimoine religieux - Page 186

  • Faute de vocations, les dominicains de Florence veulent abandonner leur couvent de San Marco

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    5479569580_a153d32d63_b.jpgC’est le couvent dominicain le plus célèbre du monde. À Florence, il constitue depuis des siècles un phare de sainteté, d’art et de culture. Mais aujourd’hui il est sur le point d’être supprimé et cela de par la volonté même de l'ordre de saint Dominique. Lu sur le site « Chiesa »  cette information publiée par Sandro Magister :

    ROME, le 17 juillet 2015 – La sentence définitive pourrait arriver d’un moment à l’autre, dans l’inattention de l'été. Et elle concernera la vie ou la mort du couvent dominicain le plus célèbre du monde, celui de San Marco à Florence.

    L’enjeu a quelque chose d’incroyable. C’est comme si les religieux franciscains avaient décidé de fermer leur couvent d’Assise. Et pourtant c’est bien ce qui pourrait se produire, de par la volonté de l’ordre dominicain lui-même, si le maître général de l'ordre, le père Bruno Cadoré, rend exécutoire la décision qui avait été prise à l'automne de 2013 par le chapitre de la province dominicaine d'Italie centrale, qui est consacrée à sainte Catherine de Sienne : celle, précisément, de supprimer la "maison", c’est-à-dire le couvent de San Marco à Florence. 

    Le maître général a pris son temps. Au mois de mars de l’année dernière, il s’est rendu en visite au couvent dont la fermeture était envisagée. Il a ensuite écrit aux dominicains de la province concernée une lettre dans laquelle il leur demandait d’étudier de nouveau la question, en la reprenant depuis le début et en se faisant aider par des "experts". Mais cette lettre n’a pas eu d’effet. Les pères dominicains de la province de sainte Catherine de Sienne se sont de nouveau réunis en chapitre, à la fin du mois de mai dernier, et ils ont encore une fois demandé au maître général que le couvent de San Marco soit supprimé.

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  • France : une large majorité opposée à ce que les églises deviennent des mosquées

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    De Philippe Oswald sur Aleteia.org :

    Les Français ne veulent pas que leurs églises deviennent des mosquées

    Selon un sondage IFOP/Valeurs Actuelles, une large majorité de Français est opposée à l’utilisation d’églises pour la prière de musulmans, comme l'a proposé le président du CFCM, Dalil Boubakeur.

    Le 15 juin, sur Europe 1, au micro de Jean-Pierre Elkabbach, Dalil Boubakeur, recteur de la grande mosquée de Paris et président du Conseil français du culte musulman, a proposé que des églises désaffectées puissent accueillir des fidèles musulmans (Aleteia). Bien que le recteur soit revenu sur sa proposition, des réactions en grande majorité négatives n’ont cessé d’affluer : 67% rejettent cette proposition dans le sondage réalisé par l’IFOP pour Valeurs actuelles.  

    "La haute mémoire de notre pays"

    Dans cet hebdomadaire, l’écrivain Denis Tillinac a lancé un appel " Touche pas à mon église !", co-signé par de nombreux intellectuels et personnalités politiques (dont Nicolas Sarkozy), qui a déjà recueilli plus de 40 000 signatures. "Une église n’est pas une mosquée, écrit notamment Denis Tillinac, et prétendre que 'les rites sont les mêmes' relève d’un déni de réalité scandaleux. Croyants, agnostiques ou athées, les Français savent de la science la plus sûre, celle du cœur, ce qu’incarnent les dizaines de milliers de clochers semés sur notre sol par la piété de nos ancêtres : la haute mémoire de notre pays. Ses noces compliquées avec la catholicité romaine. Ses riches heures et ses sombres aussi, quand le peuple se récapitulait sous les voûtes à l’appel du tocsin. Son âme pour tout dire."

    C’est principalement la dimension symbolique que revêtirait une telle mesure qui est récusée, comme l’avait relevé aussitôt le père Pierre Amar sur Padreblog : "Le fait qu’une église devienne une mosquée serait évidemment un symbole fort. Il sonnerait en quelque sorte la 'victoire' du croissant sur la croix, une perte d’influence de l’Église sur des terres considérées jusque-là comme des zones de culture chrétienne. Par son histoire et son attraction dans le monde arabe, la France apparaîtrait alors comme une terre idéale de conquête".

    Des propos qui doivent réveiller

    Les précédents ne manquent pas d’églises transformées en mosquées depuis les conquêtes de Mahomet jusqu’à nos jours, dans les territoires tombés aux mains du "Califat" en Syrie et en Irak (Aleteia). En outre, l’interdiction absolue d’ériger un édifice religieux autre qu’une mosquée dans plusieurs pays musulmans, à commencer par l’Arabie saoudite, n’incite pas à baisser la garde… Que la proposition faite pour la France concerne des églises plus ou moins abandonnées ne changerait pas la donne symbolique puisque chacun y verrait le signe de la victoire d’une foi conquérante sur une foi chrétienne… laissée en déshérence par une majorité de Français. C’est là évidemment que le bât blesse, comme l’écrivait encore le père Amar : "Si les propos de M. Boubakeur peuvent nous choquer, ils peuvent aussi, doivent aussi, nous réveiller. Car notre infidélité est plus choquante encore. Si les Français tiennent à leurs églises, il faudrait qu’ils en reprennent le chemin…".

    Sur ce point, même réaction de Mgr Michel Dubost, évêque d’Évry et président du Conseil pour les relations interreligieuses à la Conférence des évêques de France, commentant le sondage de l’IFOP et de l’appel de Valeurs Actuelles dans La Croix : "Je me réjouis que les Français veuillent défendre leur patrimoine ecclésial qui a une grande valeur symbolique ! Et la meilleure manière de défendre les églises est d’y célébrer la gloire de Dieu". Mgr Dubost rappelle que "sur les 45 000 paroisses et chapelles recensées par le ministère de l’intérieur, plus de 40 000 – celles ayant été construites avant 1905 – n’appartiennent pas à l’Église catholique mais aux communes. (…) Cela suppose que les catholiques utilisent un tant soit peu les églises, pour honorer les efforts que font un grand nombre de mairies pour les entretenir. Sinon, lorsqu’une église ne sert plus à la prière, la puissance publique peut la vendre".

    Au risque d'être provocateur à son tour, l’évêque d’Évry ajoute : "À tout prendre, je préfère qu’elle [une église] soit vendue à une association musulmane… J’aime mieux qu’une ancienne chapelle devienne un lieu de prière musulman qu’un lieu de débauche", ce qui ne manquera pas de faire rebondir les débats ! Il conclut cependant à la quasi-impossibilité qu’une commune vende une église à une communauté musulmane, et exclut le partage des lieux de culte : "Déjà, entre protestants et catholiques, c’est difficile, ne serait-ce que pour honorer la présence réelle…".

  • Benoît et François, un chœur à deux voix

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    Grande musique pour le pape François au Paraguay: celle des jésuites des "Reducciones". Et, depuis Castel Gandolfo, Benoît XVI tient, exceptionnellement, le rôle de guide d’écoute .  De  Sandro Magister sur son site « Chiesa :

    ROME, le 9 juillet 2015 – Demain, lorsqu’il arrivera au Paraguay, troisième et dernière étape de son voyage en Amérique du Sud, après l’Équateur et la Bolivie, le pape François écoutera de la musique qui a été composée il y a quatre siècles dans les "Reducciones", ces communautés indigènes qui avaient été créées par les jésuites pour civiliser et évangéliser les populations de ces territoires.

    4676657_6_7b44_le-pape-francois-a-entrepris-un-voyage-en_1c6020c3a187a73c0b9bd5d84e180ed5.jpgVoyage-du-pape-en-Bolivie-ou-Eglise-et-paysans-demeurent-unis_article_popin.jpg

    L'aventure musicale des Réductions est à la limite de l'incroyable, parce qu’elle a su combiner le meilleur de la musique baroque européenne des XVIIe et XVIIIe siècles et le talent musical inné des indigènes guaranis, le tout dans le contexte de la célébration liturgique. C’est un chef d’œuvre d’"inculturation" du christianisme, non pas au rabais, mais aux plus hauts niveaux d’intelligence missionnaire, de compréhension de l’esprit de la liturgie, et de création de la véritable musique liturgique, que l’on rencontre rarement de nos jours.

     Domenico Zipoli, un jésuite qui n’était pas prêtre, est le plus connu et le plus génial des créateurs de ce genre musical, dans les Réductions qui se trouvaient dans l’actuel Paraguay ainsi que dans les pays voisins.

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  • Discours de Benoît XVI à Castel Gandolfo aujourd’hui: la musique occidentale, née de la foi chrétienne, a quelque chose d’unique, sans égal dans les autres cultures.

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    Le-pape-emerite-Benoit-XVI-prononce-un-premier-discours-public_article_main.jpgDepuis Castel Gandolfo, le pape émérite a fait l’éloge de la musique sacrée occidentale dans ce qui est sa première prise de parole publique depuis sa renonciation, en 2013. Lu sur le site du journal « La Croix »

    « Il avait fait de brèves apparitions lors de célébrations à Saint-Pierre, à la demande du pape François. Ses réponses écrites à des questions avaient parfois été citées. Ce samedi 4 juillet, Benoît XVI est sorti pour la première fois du silence qu’il s’était imposé depuis son départ du siège de Pierre en prononçant un discours diffusé et traduit par le Vatican.

    Le pape émérite s’est exprimé depuis Castel Gandolfo, la résidence d’été où il séjourne pour deux semaines et a été fait docteur honoris causa de l’université pontificale Jean-Paul II de Cracovie et de l’académie de musique de la même ville polonaise. D’où aussi le thème de son allocution, qu’il a prononcée en allemand : la musique sacrée et sa place dans la liturgie.

    Grand amateur de musique, lui-même pianiste, Joseph Ratzinger a fait l’éloge de la musique sacrée, évoquant la forte impression que lui faisaient les premières notes de la messe du couronnement de Mozart. Il s’est interrogé devant le fait que cette musique est dorénavant davantage réservée aux salles de concert qu’à la liturgie proprement dite, à la suite du Concile Vatican II et au nom de la participation des fidèles. Des tensions ont ainsi pu exister entre cette nécessité de participation des fidèles et la valorisation du patrimoine de la musique sacrée.

    big304418a4cd124762a8.jpgPlus largement, évoquant les trois sources d’inspiration de la musique (l’amour, la tristesse et la rencontre avec Dieu), le pape, qui est lui-même issu d’un pays de grande tradition musicale, a estimé que la musique de l’Occident, née de la foi chrétienne, n’avait pas d’équivalent - « de Palestrina à Bach, à Händel, jusqu’à Mozart, Beethoven et Bruckner » : « La musique occidentale a quelque chose d’unique, sans égal dans les autres cultures ».

    « Si nous pensons à la liturgie célébrée par saint Jean-Paul II sur chaque continent, nous voyons toute l’ampleur de la possibilité expressive de la foi dans l’événement liturgique et nous voyons aussi comment la grande musique de la tradition occidentale n’est pas étrangère à la liturgie », a poursuivi le pape émérite, posant ainsi la question de l’avenir de la musique sacrée.

    En présence du cardinal Stanislaw Dziwisz, archevêque de Cracovie et ancien secrétaire personnel de Jean-Paul II, Benoît XVI a d’abord exprimé sa profonde dette envers son prédécesseur : « parce que, sans lui, mon chemin spirituel et théologique n’est pas même imaginable ». Âgé de 88 ans, Benoît XVI fait montre par cette intervention publique de la pleine possession de ses moyens intellectuels, même si sa forme physique est diminuée.

    Ni européen, ni occidental, le pape François a mis en garde l’Église catholique contre un euro-centrisme historique. Dans son exhortation Evangelii gaudium, il estime que la foi chrétienne n’a pas à s’exprimer à travers les continents en imitant les seules « modalités adoptées par les peuples européens à un moment précis de leur histoire ». Son voyage en Amérique latine, la semaine prochaine, pourrait être une occasion de l’illustrer.

    Le pape François manifeste beaucoup d’affection et d’admiration pour son prédécesseur, qu’il côtoie. Le 30 juin dernier, il s’est rendu à sa résidence, dans la Cité du Vatican, pour le saluer avant son départ pour Castel Gandolfo, où lui ne se rend jamais. Benoît XVI doit revenir au Vatican le 14 juillet.

    SÉBASTIEN MAILLARD (à Rome) »

    Ref. Le pape émérite, Benoît XVI, prononce un premier discours public

    Les journalistes n’ont-ils rien d’autre à faire que d’opposer à tout propos les paroles d’un pape à l’autre ? 

    JPSC

  • Benoît XVI : vacances 2015 à Castelgandolfo

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    66834.jpgDésertée depuis l’accession du pape François à la charge pontificale, la résidence d’été traditionnelle des papes à Castelgandolfo, au bord du lac d’Albano, va reprendre du service en accueillant son prédécesseur, le pape émérite Benoît XVI. Cette résidence (photo) bénéficie de l'extra-territorialité (accords du Latran, 1929). Lu sur le site Benoît et moi :

    « Benoît XVI est arrivé ce matin à 11h30 à Castelgandolfo où il passera quelques jours de repos à l'invitation du Pape François. Pour accueillir Joseph Ratzinger, arrivé du Vatican dans une voiture officielle, il y avait la police de Castelgandolfo et les autorités de la ville - le maire Milvia Monachesi et le président du Conseil communal Maurizio Colacchi, qui lui a adressé quelques mots de bienvenue (*)

     

    big304418a4ca07775091.jpgbig304418a4ca07775092.jpg

     

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  • Diocèse de Liège : les carmes quittent Chèvremont et les capucins Ayrifagne

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    chevremont15.jpgLes perspectives ne sont guère réjouissantes pour le diocèse de Liège. Le clergé vieillit et les desservants sont de moins en moins nombreux pour assurer les célébrations dans les paroisses tandis qu'une seule ordination a eu lieu à la cathédrale cette année; et on compte seulement trois séminaristes en formation... 

    Du côté des communautés religieuses, la situation n'est pas meilleure. Après l'abbaye du Val-Dieu qui a vu partir les derniers moines cisterciens qui l'occupaient, ce sont les communautés religieuses de Chèvremont et d'Ayrifagne qui s'éteindront bientôt.

    Les cinq derniers pères carmes occupant le couvent de Chèvremont dont la silhouette bien campée en surplomb de la Vesdre est si familière aux Liégeois vont bientôt quitter cette maison. La décision a été rendue publique le 18 juin dernier. Quel sera l'avenir de l'imposant sanctuaire? On évoque la possibilité d'y créer des appartements de standing... Quant aux deux derniers frères capucins du couvent d'Ayrifagne (situé entre Banneux et Tancrémont), ils vont eux aussi quitter leur maison en octobre prochain pour laisser place à un centre cogéré avec des handicapés (SudPresse).

    On peut espérer que les autorités diocésaines vont se résoudre à faire appel à des communautés nouvelles pour réactiver enfin la vie spirituelle qui se languit au pays de saint Lambert et de saint Remacle... 

  • Notre-Dame du Perpétuel Secours (27 juin)

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    Perpetual_help_original_icon.jpg(source) Sous ce titre glorieux, on vénère à Rome une image byzantine de la Sainte Vierge Marie, datant du XIIIème ou du XIVème siècle. Conservée autrefois en l’église saint Matthieu sur l’Esquilin, l’image miraculeuse était peu à peu tombée dans l’oubli, quand en 1866, le pape Pie IX la confia aux rédemptoristes, qui célébraient sa fête. Notre-Dame du Perpétuel Secours est invoquée aujourd’hui dans la plupart des églises d’Occident.

    Voir également : notre-dame-du-perpétuel-secours

  • Stage de chant grégorien à l'abbaye de Maredret

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    130 € / Pension complète 33 € par jour

     

    accueil@abbaye-maredret.be

    www.accueil-abbaye-maredret.info

  • France : des églises pour devenir des mosquées ?

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    De l'abbé Amar sur Padreblog :

    FAUTE DE MOSQUÉES : DES ÉGLISES ?

    Des églises vides pour servir… au culte musulman. C’est l’idée très sérieusement tenue sur Europe 1 par M. Dalil Boubakeur, recteur de la mosquée de Paris, au micro de Jean-Pierre Elkabbach.

    Le sujet est douloureux et sensible. Il y a effectivement de nombreuses églises vides en France, signe qu’il existe des endroits où il n’y a plus de chrétiens. A dire vrai, et à cause de l’exode rural d’après 1945, au cœur de beaucoup de villages et de hameaux de l’Hexagone, il ne manque pas que des chrétiens : il manque aussi des habitants !

    Aspect symbolique

    Le fait qu’une église devienne une mosquée serait évidemment un symbole fort. Il sonnerait en quelque sorte la « victoire » du croissant sur la croix, une perte d’influence de l’Eglise sur des terres considérées jusque-là comme des zones de culture chrétienne. Par son histoire et son attraction dans le monde arabe, la France apparaîtrait alors comme une terre idéale de conquête.

    A vrai dire, des précédents existent déjà : à Istanbul en Turquie, les touristes affluent pour visiter le musée de la basilique Sainte-Sophie, qui a d’abord été une église puis une mosquée. A Damas, la grande (et magnifique) mosquée des Omeyyades a été construite en récupérant puis en agrandissant un sanctuaire dédié à saint Jean-Baptiste.

    Mais l’impression est sensiblement la même lorsqu’une commune (tous les sanctuaires construits avant 1905 leur appartiennent) ordonne la destruction pure et simple d’une église. Les réseaux sociaux s’en émeuvent à juste titre en relayant de tristes images de vitraux et de voûtes en train d’être démolies. Sous les coups de la pelleteuse, c’est une partie de notre patrimoine et de notre identité qui s’en va. L’incendie récent de la basilique Saint-Donatien à Nantes l’a manifesté de façon assez sensible : une église, c’est un lieu de repère et de mémoire pour beaucoup, croyants ou non-croyants. Un lieu où des baptêmes et des communions ont été célébrés, où des parents se sont mariés, où des proches ont été enterrés… Nous avons une responsabilité vis-à-vis de ces édifices. Et si les propos de M. Boubakeur peuvent nous choquer, ils peuvent aussi, doivent aussi, nous réveiller. Car notre infidélité est plus choquante encore. Si les Français tiennent à leurs églises, il faudrait qu’ils en reprennent le chemin et croisent également sur leur route des chrétiens authentiques et courageux.

    Interroger l’Islam

    Dalil Boubakeur semble quelque peu provocateur… Du coup, qu’on me permette de l’interroger ! A quand, la construction d’églises dans la péninsule arabique pour les 3,2 millions de chrétiens qui y travaillent ? Le 29 juin 1995, on inaugurait la grande mosquée de Rome. Un représentant du Vatican y assistait et soulignait, avec un brin d’humour, le signe prophétique auquel il assistait : une mosquée à Rome aujourd’hui, cela voudrait-il dire qu’on pourra bientôt construire une cathédrale à La Mecque ?

    C’est le souhait de la réciprocité, un vœu du pape François dans son encyclique Evangelii Gaudium (novembre 2013) : « je prie et implore humblement ces pays [de tradition islamique] pour qu’ils donnent la liberté aux chrétiens de célébrer leur culte et de vivre leur foi, prenant en compte la liberté dont les croyants de l’Islam jouissent dans les pays occidentaux » (EG §253).

    Allons plus loin encore. Il faut acter que beaucoup de mosquées sont exiguës et que les besoins en salles de prière ont augmenté. Le gouvernement et les communes se sont attelées à cette question, en cherchant à construire. En dix ans, le nombre de lieux de culte est passé de 1545 à 2390 (source : trouvetamosquee.fr), non sans poser d’ailleurs un autre problème : celui du financement parfois très occulte de ces lieux.

    Au-delà de cet effet réel, il faut dénoncer un effet médiatique. Les musulmans ne se rassemblent en effet qu’une seule fois, pour un office unique. Nous autres, chrétiens, nous multiplions les célébrations. Entre nous soit dit, cette solution éviterait aux musulmans de prier dans la rue. Dans ma paroisse, il y a six messes chaque dimanche. En Pologne ou aux Philippines, il y en a quasiment une par heure… Le soir du 24 décembre, il n’est pas rare d’avoir cinq ou six veillées de Noël.

    Lorsqu’on l’interroge sur ses besoins, l’archevêque de Bamako au Mali – un pays à majorité musulmane – répond que sa cathédrale est trop petite. Il sait qu’en Occident, on vend des églises et des chapelles. « Donnez-moi le produit de la vente d’une église pour que j’agrandisse ma cathédrale » dit-il. Mais il s’empresse d’ajouter : « ne vendez pas trop et trop vite ; dans cinquante ans, vos descendants vous reprocheront d’avoir dilapidé leur héritage ». Entretenons la mémoire de notre pays : elle est le garant de l’avenir et entretient l’espérance !

  • Liège, 4-7 juin 2015 : Triduum de la Fête-Dieu

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    390473145.JPGAprès la procession radieuse (voir ici) organisée le jeudi 4 juin, depuis les hauteurs du Publémont jusqu’à la Cathédrale, au soir même de la messe de la Fête célébrée à la basilique Saint-Martin, les plus fervents ont pu se retrouver le vendredi 5 juin pour une adoration eucharistique qui se déroula sans discontinuité de 9h00 à 17h00 dans la chapelle des chanoines de Saint-Paul.

    Et le samedi soir 6 juin à 18h00, plus de trois cents liégeois se sont encore retrouvés à l’église du Saint-Sacrement, au Boulevard d’Avroy, pour assister à la messe solennelle célébrée selon la forme extraordinaire du rite romain, par l’evêque de Liège, Monseigneur Delville. Deux chorales, la Rheinische Frauwenschola de Wiesbaden (dir. Ximena Gonzáles)  et l’Ensemble vocal « Praeludium » de Liège (dir. Patrick Wilwerth) ont animé la célébration, en  alternant  avec brio les mélodies grégoriennes, le plain-chant liégeois et de superbes polyphonies inspirées par la liturgie de saint Jean Chrysostome.

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    La cérémonie s’est terminée par la bénédiction du Saint-Sacrement ponctuée par le « tantum ergo liégeois », chanté avec conviction par toute l’assemblée, et la vénération populaire des reliques de sainte Julienne de Cornillon, initiatrice de cette fête aujourd’hui universelle mais  née à Liège en 1246. Un moment de convivialité s’en est suivi jusqu’à 22h00. 

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  • Verviers, 7 juin : célébration solennelle de la Fête-Dieu à l'église Sainte-Julienne

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  • Fête-Dieu 2015 à Liège: le samedi 6 juin à 18h, en l'église du Saint-Sacrement avec Mgr Delville

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