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Patrimoine religieux - Page 186

  • Plaidoyer pour le latin dans la liturgie

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    De La Lettre de Paix liturgique n°456 du 9 Septembre 2014 :

    POURQUOI LE LATIN EST-IL INDISPENSABLE DANS LA LITURGIE ?

    Un certain nombre de nos lecteurs attachés à la liturgie "en latin" nous demandent régulièrement de les aider à faire comprendre à leur curé et à leurs amis paroissiens l’intérêt de l'usage de la langue latine dans la liturgie (non seulement traditionnelle, mais aussi nouvelle, puisque le n. 36 de la Constitution de Vatican II sur la liturgie rappelle que « l’usage de la langue latine, sauf droit particulier, sera conservé dans les rites latins »). 

    Tout le monde sait que le latin, langue de Rome, a été la langue de l’unité de la prière officielle pour une bonne part des catholiques du monde, en même temps que la langue des formules intangibles de la foi romaine. 

    En outre, pour préciser davantage les raisons qui expliquent que le latin est devenu et qu’il est resté une langue liturgique, nous avons pensé qu’il était intéressant de publier de larges extraits d’un chapitre du livre de l’abbé Claude Barthe, Le ciel sur la terre. Essai sur l’essence de la liturgie (éditions François-Xavier de Guibert, 2003) : « Une langue pour le sacré » (pp. 47-59).

    UNE LANGUE POUR LE SACRÉ

    La commotion culturelle produite par la réforme liturgique d’après Vatican II, conjuguée avec la quasi-disparition de l’enseignement des humanités, a torpillé le vaisseau déjà fragile dans les années soixante du latin liturgique. Aujourd’hui, dans les séminaires qui se veulent d’un bon niveau intellectuel, on étudie le grec et l’hébreu, mais pas le latin, en faisant donc l’impasse sur toute la tradition patristique et médiévale : pédagogie aberrante, qui pourra être inversée sans mal.

    Comment une langue devient langue liturgique

    Certes, tout climat idéologique peut toujours être renversé. Il reste que toute restauration liturgique va être confrontée à ce redoutable problème cultuel et culturel qu’est la perte d’habitude de la langue liturgique latine par les fidèles et même par les prêtres de quarante ans et moins, lesquels avec la meilleure volonté « restauratrice » du monde n’ont plus aucun usage de la célébration latine et du plain-chant. Mais on doit bien comprendre que l’usage d’une langue comme langue liturgique tient à bien autre chose qu’à la décision bureaucratique d’une conférence épiscopale « compétente ». 

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  • François Fillon : «Il faut une puissante réponse militaire en Irak»

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    L’ancien premier ministre français, au « Figaro », sans langue de bois :

     « LE FIGARO - Que faire pour lutter contre les exactions des djihadistes en Irak?

    François FILLON - On ne peut répondre que par la force au danger et à la menace que représentent ces djihadistes, organisés, suréquipés. Il y a des milliers d'apprentis terroristes étrangers qui se sont engouffrés dans leur combat fanatique. On ne peut pas les laisser faire et ignorer leur crime, non! Barbarie, cynisme, violences inouïes… C'est une sorte de fascisme intégriste où tout opposant mérite la mort. Sans parler de l'esclavage ou de la traite des femmes… À cinq heures de vol de Paris, on vend des femmes sur le marché et on s'en vante! On assassine des enfants, des vieillards, des handicapés… C'est une question de civilisation. C'est l'humanité qui est interpellée par cette violence radicale. J'appelle donc à la force et à une réponse militaire puissante! Le président Obama a raison quand il dit qu'il faut éradiquer l'État islamique, car c'est l'alerte rouge en Irak. Cette menace pèse désormais sur le monde entier.

    Comment s'engager concrètement?

    Il y a trois urgences pour l'Irak. La première est humanitaire. Les réfugiés que j'ai rencontrés vivent dans des conditions épouvantables. Ils ne sont pas dans des camps mais dans les rues, les parcs, les églises, là où ils peuvent. Il fait actuellement 50° à l'ombre mais il va bientôt faire très froid, car cela va durer un certain temps. Je demande donc la réunion d'une conférence des pays donateurs pour organiser une aide immédiate en matière de logement, de santé et de scolarisation. Je suis choqué de constater l'inaction de l'Europe qui réagit d'ordinaire très rapidement à ce genre de drame.

    Sur le plan militaire?

    Il faut constituer sous l'égide de l'ONU une coalition internationale qui soit en mesure d'intervenir, y compris sur le terrain. La proposition de François Hollande de réunir une conférence internationale sur la question irakienne est une bonne idée. Je la soutiens à fond, à condition de déboucher sur l'implication dans le conflit des pays de la région comme la Turquie, l'Iran et les pays du Golfe, car il y a des interrogations sur qui aide et finance l'État islamique. Et pourquoi la plupart des combattants islamistes arrivent par la Turquie…

    Quelle est votre troisième urgence?

    Le gouvernement français doit se porter juridiquement devant la Cour de justice internationale, contre les auteurs de ces crimes et contre les dirigeants des États qui les soutiennent et les financent.

    La France en fait-elle assez?

    Il faut reconnaître que la France s'est engagée. Les livraisons d'armes ont commencé. J'ai rencontré les responsables militaires kurdes qui sont élogieux à cet égard, même si cela ne va pas assez vite. Ma démarche n'est pas partisane. Dans cette crise irakienne, la politique française va dans le bon sens, même si elle n'est pas assez puissante. Le président de la République devrait prendre des initiatives plus visibles pour entraîner les Européens.

    Voyez-vous des risques de répercussions en France?

    Si on ne stoppe pas l'État islamique aux portes du Kurdistan, le combat sera demain à Istanbul, Francfort, Paris, Londres… Il faut éviter la contagion et être absolument intransigeant en «criminalisant» toute participation à ce djihad pour que des citoyens français ou des personnes qui vivent sur notre territoire et qui manifestent d'une manière ou d'une autre un soutien à cette guerre puissent être pénalement responsables, condamnés, expulsés s'ils ne sont pas de nationalité française.

     Pourquoi êtes-vous parti là-bas?

     J'ai évoqué l'urgence humanitaire et militaire, mais il y a au cœur de cette question celle des chrétiens d'Orient. Leur extinction est désormais possible. La France a un rôle spécifique dans ce domaine que l'histoire lui a confié. J'estime donc nécessaire de mettre la lumière du projecteur sur eux. »

    Réf. François Fillon : «Il faut une puissante réponse militaire en Irak»

    Merci à Jean-Marie guénois pour cette interview. Enfin un catholique concret, politiquement engagé sans langue de buis dans cette odieuse affaire où, après tant d'autres,  le pape lui-même a vidé l’eau de quelques bénitiers; ce qui est peut-être, après tout, son rôle. JPSC

  • Franciscaines de l’Immaculée : pourquoi un tel harcèlement ?

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    Lu sur le site « Riposte catholique » :

    Dom_joao_braz_de_aviz.jpgOn sait de quelle manière violente, en ce qui concerne le droit de l’Église, se déroule la visite canonique des Franciscains de l’Immaculée, demandée à la fin du pontificat de Benoît XVI par une minorité de religieux de cette communauté hostile à l’orientation trop traditionnelle de leur institut. Cette visite canonique, ordonnée par le cardinal João Braz de Aviz (photo), préfet de la Congrégation pour les Instituts de vie consacrée, est menée par le P. Volpi, capucin, désigné comme commissaire et disposant des pouvoirs de supérieur de l’institut.En mai dernier, le même cardinal a annoncé à la Mère générale de la branche féminine, les Franciscaines de l’Immaculée, la nomination « avec effet immédiat » d’une visiteuse, dotée de pouvoir équivalents à ceux de commissaire. Il s’agit de la Sœur Fernanda Barbiero, de l’Institut des Sœurs enseignantes de Sainte Dorothée. Cette religieuse a enseigné à l’Université Urbanienne, à Rome, à l’Université Pontificale des Sciences de l’Éducation Auxilium. Elle collabore à un certain nombre de revues, fait de nombreuses conférences sur des thèmes pastoraux, ecclésiologiques, et sur les problèmes des femmes. Elle a publié divers ouvrages, notamment : Le célibat consacré et les valeurs de la féminité dans Mulieris dignitatem, ou encore sur l’œuvre de sainte Dorothée dans la réalité culturelle d’aujourd’hui. Ses options théologiques sont très modernes et sa nomination pour visiter les Sœurs de l’Immaculée a été ressentie comme une espèce de provocation délibérée. Il ne fait pas de doute que la Congrégation pour les Religieux veut remettre au pas ces deux jeunes instituts masculin et féminin de l’Immaculée, aux nombreuses vocations, aux implantations multiples dans l’Italie et dans le monde, qui l’une et l’autre ont adopté un bi-formalisme liturgique qui s’avère très fécond.

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  • Découvrez la plus ancienne prière adressée à Marie

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    topic (13).jpgC'est sur un papyrus égyptien du 3è siècle que l'on a retrouvé la plus ancienne prière à Marie, le "Sub tuum praesidium". Le site « aleteia » commente :

    «  Commençons ce mois de septembre « avec Marie » : la plus ancienne prière adressée directement à la Vierge Marie, Sub tuum praesidium,a été retrouvée près d’Alexandrie sur un papyrus égyptien, copte, qui selon de nombreux spécialistes remonterait au 3e siècle après Jésus-Christ. Cette prière précède de plusieurs siècles l’Ave Maria dans la pratique des chrétiens.

    La prière, écrite en grec, est une demande d’intercession, un appel pressant à la Vierge Marie, venant d’une première communauté chrétienne dans un moment de grand danger : « Sous l’abri de ta miséricorde, nous nous réfugions, sainte Mère de Dieu. Ne repousse pas nos prières quand nous sommes dans l’épreuve, mais de tous les dangers, délivre-nous, Vierge glorieuse et bénie ».

    Ainsi, si les catholiques invoquent Marie et lui demandent d’intercéder auprès de Dieu, de les protéger et de les libérer des dangers, ils font ce qu’ont toujours fait les chrétiens depuis les origines jusqu’à nos jours. Les catholiques rendent un culte à Marie en essayant d’imiter ses vertus. Ce culte est fondé sur la sainteté singulière et unique de Marie, que l’ange a saluée, l’appelant « Pleine de grâce ».  Et l’histoire nous apporte de nombreuses confirmations de cette sainteté de la Vierge Marie. 

    Si vous visitez les catacombes de Priscille à Rome, les catacombes où se réunissaient les premiers chrétiens, vous y découvrirez une représentation datant du IIIe siècle, où l’on voit très distinctement la figure d’un évêque qui, dans l'acte d'imposer le voile sacré à une vierge chrétienne, désigne comme modèle Marie, représentée avec l’Enfant Jésus dans ses bras. 
    Ainsi, les premiers chrétiens étaient convaincus que la Vierge Marie était un exemple à imiter, en particulier par ceux et celles qui choisissaient la virginité consacrée, comme style de vie au service de Dieu. L’histoire confirme que les catholiques, en vénérant Marie et en cherchant à l’imiter, n’inventent rien, mais continuent de faire ce que les chrétiens ont toujours fait. 

    Texte grec  original :

    Ὑπὸ τὴν σὴν εὐσπλαγχνίαν,
     καταφεύγομεν, Θεοτόκε.
    Τὰς ἡμῶν ἱκεσίας,
    μὴ παρίδῃς ἐν περιστάσει,
    ἀλλ᾽ ἐκ κινδύνων λύτρωσαι ἡμᾶς,
    μόνη Ἁγνή, μόνη εὐλογημένη.

    Version romaine 
    Sub tuum praesidium confugimus, 
     Sancta Dei Genetrix. 
    Nostras deprecationes ne despicias in necessitatibus, 
    sed a periculis cunctis libera nos semper, 
    Virgo gloriosa et benedicta 


    Version ambrosienne (la plus proche du texte original)
    Sub tuam misericordiam confugimus 
    Dei Genitrix 
    (ut) nostram deprecationem 
    ne inducas in tentationem sed de periculo libera nos 
    sola casta et benedicta 

    (Ecoutez ICI l’étude musicale de l’antienne grégorienne du célèbre Maestro Giovanni Vianini, chanteur, organiste et directeur de la Schola Gregoriana mediolanensis, Basilica di San Marco, Milan N.d.R.)

    Ref. Découvrez la plus ancienne prière adressée à Marie

    Une prière traditionnelle que les catholiques chantent encore par coeur, du moins les plus âgés d’entre eux, car la continuité dans l’Eglise n’est plus ce qu’elle était. Hélàs. JPSC

  • Tournai, 14 septembre : grande procession historique

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    http://users.belgacom.net/Grande_Procession_Tournai/accueil_francais.html

    Comme l’an dernier, elle sortira à 10h. Rendez-vous le dimanche 14 septembre avec une nouveauté : un groupe des Corporations.

    La Grande Procession, en l’honneur de Notre-Dame, a retrouvé l’an dernier son ancien horaire, c’est-à-dire une sortie matinale, à 10h. L’expérience va se poursuivre cette année. Le comité organisateur s’est en effet félicité d’avoir ainsi renoué avec cette pratique immémoriale qui lui a fait bénéficier de la « magie » du dimanche matin. Et d’ajouter que « contrairement à certaines craintes, il n’y eut pas vraiment moins de monde le long du parcours ». La Grande Procession débute à la Cathédrale et y reviendra vers 11h45. Pour la première fois, on y verra apparaître un groupe des Corporations. Cette initiative, écrit le comité, « manifeste le souci de la Grande Procession de s’ouvrir à d’autres acteurs faisant la richesse de l’identité tournaisienne. » 

    Chaque année, une statue de la Vierge est mise à l’honneur. Pour 2014, il s’agira de Notre-Dame de la Consolation. Cette statue du 18ème siècle est conservée à l’église Saint-Jean-Baptiste, où se déroulera à 19h la veillée de prière du vendredi 12 septembre.  Le samedi 13 septembre, c’est à 18h à la Cathédrale que sera célébré l’office pontifical, suivi vers 19h15 de la cérémonie de la remise des clés de la ville par le bourgmestre à l’évêque.

  • BXL : Sainte-Catherine est rouverte !

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    Lu sur désacralisations-stop :

    Ce dimanche avait lieu une première messe dans l’église Sainte-Catherine rafraîchie et illuminée par les rayons de soleil. Une première en attendant l’ouverture officielle du samedi 20 septembre 2014 à 18 h, Messe présidée par Monseigneur André Joseph Leonard à laquelle nous sommes tous invités. Entretemps les travaux de nettoyage et d’aménagement se poursuivent. Contact : Véronique au 0478.31.33.45 ou email : eglisesaintecatherinebruxelles@gmail.com Ci-dessous un article publié ce lundi 01/09/2014 dans le journal LA CAPITALE :

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  • Le catéchisme « Les Trois Blancheurs » fait peau neuve et reçoit l’imprimatur… de Mgr Aillet

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    nouveau-visuel-les-trois-blancheurs-2_article_large (1).jpgLu dans l’hebdomadaire « Famille Chrétienne » :

    Le 29 juin dernier, Mgr Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron a accordé son imprimatur aux deux premiers cycles du parcours catéchétique « Les Trois Blancheurs », une collection co-dirigée par deux prêtres de la Fraternité Saint-Pierre. Elle sort en librairie le 25 août prochain dans une version entièrement modernisée.

    C’est un précieux label. À l’occasion de sa refonte, le parcours catéchétique « Les Trois Blancheurs » (1) a reçu par décret, le 29 juin dernier, l’imprimatur de l’évêque de Bayonne, Lescar et Oloron, Mgr Marc Aillet.

    Délivré par l’évêque, l’imprimatur est un certificat attestant la conformité d’une publication à l’enseignement de l’Église catholique. Elle est obligatoire pour l’édition de tout catéchisme ou tout écrit touchant à l’enseignement catéchétique (can. 827 du Code de droit canonique). En l’absence de ce label, les ouvrages catéchétiques publiés ne peuvent avoir recours à l’appellation officielle de « catéchisme », ce qui peut dissuader les parents ou les catéchistes d’y avoir recours.

    Une collection réputée pour sa solidité

    De pédagogie classique, chaque leçon comporte des questions à mémoriser par cœur. Réputée pour la solidité de son contenu, la collection « Les Trois Blancheurs » est codirigée par deux prêtres de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre, les abbés Jacques Olivier et Alexis Garnier. Conçue à l’origine, en 1997, comme un « complément à la formation catéchétique » par correspondance, elle a très rapidement séduit de nombreuses familles.

    Désormais déclinée en albums richement illustrés et colorés (2), assortis de cahiers d’exercices attrayants, elle s’adresse aux enfants du CP à la Terminale et se divise en 4 cycles. À ce jour, seuls les deux premiers cycles (du CP à la 6e) ont été réactualisés et, à cette occasion, labélisés par l’imprimatur de Mgr Aillet. Ses auteurs travaillent désormais à la refonte des deux derniers cycles à destination des collégiens et lycéens.

    Mgr Marc Aillet : « La transmission de la foi est la vocation première de toute catéchèse »

    -Pour quelles raisons avez-vous donné votre imprimatur à ces six volumes des « Trois blancheurs » ?

    Dans mon diocèse, de nombreuses familles utilisent « Les Trois blancheurs » pour transmettre la foi à leurs enfants. J’ai jugé nécessaire qu’elles aient la certitude que ces documents étaient conformes à la foi et à la morale catholiques, ce qu’atteste l’imprimatur. À la demande de l’un de ses auteurs, qui exerce son ministère de prêtre dans mon diocèse, j’ai pris connaissance du contenu de ce parcours catéchétique avant de le transmettre pour avis à la Commission épiscopale de la catéchèse et du catéchuménat (CECC). J’ai ensuite transmis aux auteurs de cette collection le rapport d'expertise remis à la CECC par le Service national catéchèse et catéchuménat pour correction. Après avoir vérifié que les modifications demandées avaient bien été prises en compte, j’ai pris la décision d’accorder mon imprimatur à ces ouvrages.

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  • Merkel et Rajoy ensemble sur le Chemin de Compostelle !

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    Selon l’hebdomadaire « Famille Chrétienne » :

    merkel-a-compostelle_article_large (1).jpgTout un symbole : Durant une visite de deux jours en Espagne, la chancelière allemande parcourt un tronçon du Chemin de Saint-Jacques et embrasse l’Apôtre.

    Au cours d’une visite de deux jours en Galice, en Espagne, la chancelière allemande Angela Merkel  a parcouru  un tronçon de 6 kilomètres du Chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle aux côtés du chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy, symbolisant ainsi le soutien à l’Espagne ans son chemin vers la relance économique,  et a donné le baiser traditionnel à l’Apôtre.

    Ce dimanche, Angela Merkel et Mariano Rajoy ont cheminé près d’une heure de O Pedrouzo, dans la municipalité de O Pino, à Lavacolla, près de l’aéroport de Santiago. Très décontractés, Ils ont discuté en marchant, avec l’aide de deux interprètes. Les nombreux pèlerins qui les ont croisés ont été surpris par l’importance du dispositif de sécurité.

    Lundi, en marge de réunions et d'activités plus politiques, Angela Merkel a rejoint Mariano Rajoy pour une visite de la cathédrale guidée par l’archevêque de Saint-Jacques-de-Compostelle, Mgr Julián Barrio. La chancelière a admiré les travaux de restauration du Portique de la Gloire, l’un des joyaux de la cathédrale, et a reçu en cadeau un facsimilé d’un livre sur le Chemin de Saint Jacques.

    Le Chemin de Compostelle est très connu en Allemagne, pays d’où vient le plus grand nombre de pèlerins étrangers (16 203 recensé en 2013).

    Ref : Merkel et Rajoy ensemble sur le Chemin de Compostelle !

    JPSC

     

  • Tongre-Notre-Dame (Chièvres), septembre : 233e pèlerinage auprès de Notre-Dame

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    08_27-Tongre-Notre-Dame-affiche-7-septembre-2014-site.jpg

     cliquer sur l'image pour accéder aux informations

  • Mexique : 300 séminaristes diocésains font l'expérience de la forme extraordinaire du rite de la messe

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    De la Lettre 454 du 28 Août 2014 de Paix Liturgique :

    AU MEXIQUE, 300 SÉMINARISTES DIOCÉSAINS FONT L'EXPÉRIENCE DE LA FORME EXTRAORDINAIRE

    Encore une fois, c’est donc au Mexique que cela s’est passé. Plus précisément à Guadalajara, archidiocèse de solide tradition catholique, encore riche de plus de 2000 prêtres et dont le séminaire majeur, fondé en 1696, compte plus de 600 séminaristes, soit à lui seul presque autant que tous les séminaires diocésains français réunis...

    www_bhgfd_com_securefilesystem_images_rs20140827175200_guadala1.jpgLe 2 juin 2014, pour la première fois depuis la réforme liturgique, un prêtre est en effet monté à l’autel du Seigneur en la chapelle du séminaire Saint-Joseph de Guadalajara pour y célébrer la messe selon le Missel de saint Jean XXIII. C’est l’abbé Jonathan Romanoski, l’un des prêtres de la Fraternité Saint-Pierre installés à Guadalajara, qui a célébré cette messe en présence de près de 300 des étudiants du séminaire. Il faut dire que, dès avant le Motu Proprio Summorum Pontificum, le diocèse de Guadalajara a fait une place à la liturgie traditionnelle de sorte que la cohabitation entre les deux formes liturgiques romaines s’y déroule sans accroc.

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  • Liturgie : sept propositions pour rendre plus digne la célébration de la messe selon la forme « ordinaire » du rite romain

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    Lu sur le site « Pro Liturgia » (http://www.proliturgia.org) de Denis Crouan (18 août) :

    Un bloggeur catholique américain, Pat Archbold, a établi une liste de 7 propositionsBien que ses idées ne soient pas couramment utilisées actuellement, chaque prêtre peut librement les introduire dans sa paroisse : nul besoin pour cela d’une quelconque autorisation.

    1. La célébration « ad orientem ». Le prêtre et les fidèles sont orientés vers l’est, « liturgiquement » parlant. La réforme liturgique issue du concile Vatican II n’a pas prescrit, en effet, que le prêtre devait se placer face à l’assemblée. Suivre cette proposition pourrait contribuer au plus haut point à susciter chez les fidèles la bonne disposition intérieure au cours de la célébration.

    2. Le chant grégorien et la polyphonie. Pat Archbald cite ici la Constitution « Sacrosanctum Concilium » (SC) qui considère le chant grégorien comme le chant propre de l’Eglise romaine. D’autres styles de musique religieuse, en particulier le chant polyphonique, ne sont pas à exclure dans la mesure où ils correspondent à l’esprit de la liturgie (SC 116).

    3. Le latin. Selon Archbold, le concile Vatican II a été très clair là-dessus : l’usage de la langue latine doit être maintenu dans les rites latins, sauf cas particuliers. (SC 36). Ainsi au moins les parties fixes de la messe pourraient être dites en latin. Il serait possible de proposer aux fidèles quelques aides en ce sens, comme par exemple des fiches bilingues.

    4. La réception de la communion à genoux et sur la langue. Ce serait une manière de rappeler aux croyants ce qui se passe en réalité dans ce sacrement, et de garantir ainsi une attitude respectueuse à l’égard de l’Eucharistie.

    5. Pas de distribution de la communion par des laïcs. La distribution de la communion est ordinairement réservée aux évêques, aux prêtres et aux diacres. Permettre à tout un chacun de courir au tabernacle et de distribuer les hosties n’est pas forcément une bonne idée pour favoriser la prise de conscience du caractère sacré de l’Eucharistie.

    6. Une tenue vestimentaire adaptée. Personne ne se rendrait à un entretien d’embauche ou à une audience du pape ou d’un président en tenue de plage. Qu’en est-il alors lorsque, à la messe, nous rencontrons notre Seigneur et Sauveur, demande Archbold. Chacun sait bien l’influence qu’a la tenue vestimentaire sur le comportement et l’attitude mentale. 

    7. Le respect et la notion du sacré. Il y a dans ce domaine de nombreux éléments qui pourraient contribuer à éviter les distractions et renforcer le respect dû aux actions sacrées. Par exemple, la suppression du geste de paix entre les fidèles. Ce geste est en effet facultatif et ne relève d’aucune obligation. Une autre façon de renforcer la solennité d’une messe serait que le prêtre renonce à ses monitions improvisées et à ses commentaires personnels. On pourrait aussi recourir plus généralement à l’usage de l’encens.

    Toutes ces propositions ne seraient dans un premier temps pas faciles à accepter par les prêtres et les fidèles. Mais elles sont toutes possibles, et ont déjà été expérimentées par certains prêtres. Tout dépend de la manière dont les choses sont présentées aux fidèles. Les paroisses dans lesquelles ces idées ont été appliquées ont connu de grands moments de grâce, conclut Pat Archbold.

     Pat Archbold travaille pour une entreprise de logistique internationale et vit à Long Island (New-York) avec sa femme et leurs cinq enfants. Son blog est ici.)

    Il serait intéressant de connaître les coordonnées d’églises où ce type de consignes seraient appliquées chez nous, dans la célébration de la « nouvelle » messe.  A vos claviers, le cas échéant…

    JPSC

  • L’Eglise de Corée a-t-elle besoin d’un « aggiornamento » ?

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    Jean Mercier, sur le site de « La Vie », pointe ce qui contrarie, selon lui, l’Eglise du pape François (extraits) :

     « Que le christianisme soit la première religion parmi les Coréens - un tiers d'entre eux sont chrétiens, et 12% catholiques -, voilà qui constitue une mystérieuse anomalie si l’on considère l’incompatibilité qui existerait, a priori, entre la culture coréenne et les valeurs évangéliques (…) Même si le bouddhisme, et surtout le chamanisme - encore plus ancien - sont encore influents en Corée, c’est sans doute le système hérité du confucianisme qui marque le plus les rapports interpersonnels et les mentalités. »

    Selon le correspondant de « La Vie », les difficultés seraient les suivantes : trop de prêtres, trop d’esprit hiérarchique, trop de discipline, trop de déférence et trop de différences conceptuelles :

    « L’Eglise institutionnelle coréenne a vu gonfler ses rangs de centaines de milliers de convertis depuis le début des années 1980. Elle peut s’appuyer sur de très nombreux prêtres. Au-delà de l’image très positive de l’Eglise catholique dans la société (pour son rôle dans la démocratisation), le prêtre - contrairement à ce qui se passe en Occident - jouit d’un statut socialement valorisé, en raison des valeurs confucéennes qui renforcent son autorité. Le respect dû au supérieur renforce le respect dû au prêtre par son ordination (…). Ce phénomène a des conséquences négatives. En effet, il renforce l’architecture verticalisée de l’Eglise. La pléthore de prêtres et le nombre limité de paroisses implique que de nombreux jeunes prêtres se trouvent sous la coupe d’un curé tout puissant pendant de nombreuses années.(…)

    Les valeurs évangéliques de fraternité et d’égalité abolissent, théoriquement, dans la même appartenance au corps du Christ, les différences d’origine sociale et les niveaux hiérarchiques. Si ce défi est déjà difficile à relever dans l’Eglise catholique occidentale, il se mue en totale utopie dans le système culturel coréen où les rapports humains sont d’emblée marqués par un rapport hiérarchique.(…)

    Cette déférence hiérarchique existe dans aussi dans le rapport que le croyant doit entretenir avec Dieu. “Quand on est européen, on est habitué à tutoyer Dieu, et il n’est pas toujours facile de conduire une prière et de s’adresser à Dieu comme à une sorte de “super Empereur” par delà les nuées”, témoigne Laurence Vasseur, missionnaire d’origine belge (…).

    Au-delà du conflit de fond entre christianisme et confucianisme, la rencontre est laborieuse entre la pensée asiatique et la théologie chrétienne, Le jésuite Paul Park, théologien de l’université de Sogang, à Séoul, est le premier à se lamenter de cette difficulté (…).  Le conflit fondamental entre le mode de pensée asiatique et la théologie chrétienne explique que, très souvent, séminaristes et catéchumènes mémorisent gentiment la doctrine que l’on enseigne sans réellement comprendre de quoi il s’agit, ni pouvoir réellement s’approprier le fond du christianisme, se limitant à une pratique rituelle et collective. Les plus lucides des prêtres et évêques coréens y voient un défi particulièrement exigeant pour l’avenir du catholicisme au Pays du matin calme.

    Ref. La laborieuse rencontre entre la culture coréenne et le christianisme

    A lire cette analyse, on se prend à inverser la question posée : n’y aurait-il pas quelque valeur, dans la culture coréenne, dont l’ Occident "chrétien", ou postchrétien, pourrait tirer profit ?

    JPSC