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Témoignages - Page 103

  • Sa santé, sa mort, les névroses… le pape se confie dans un entretien

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    Lu sur le site web « Zenit » 

    François 1317971_w980h638c1cx1288cy852.jpg« Le pape François évoque sa santé, sa mort, la psychologie, les névroses, dans un entretien datant de février 2019 avec le journaliste et médecin argentin Nelson Castro, dont La Nación a publié des extraits ce 27 février 2021.

    D’après Vatican News, il y parle de l’opération qu’il subit à l’âge de 21 ans, en 1957, pour l’ablation d’une partie de son poumon droit: « Quand je me suis réveillé de l’anesthésie, la douleur que je sentais était très intense… mais j’ai toujours eu la conviction que j’allais guérir. »

    Et son rétablissement a été complet : « Je n’ai jamais senti aucune limitation dans mes activités… je n’ai jamais éprouvé d’épuisement ou de manque de souffle. »

    Si le pape argentin n’a jamais été psychanalysé, cependant « durant les jours terribles de la dictature, j’ai dû accompagner clandestinement des personnes pour les faire sortir du pays et sauver leurs vies, j’ai dû gérer des situations que je ne savais pas comment affronter. Je suis allé trouver une femme – une grande dame – qui m’avait aidé à lire des tests psychologiques pour les novices. Pendant six mois, je l’ai consultée une fois par semaine ».

    Cette psychiatre, ajoute-t-il, « m’a aidé à m’orienter sur la façon d’affronter les peurs de ce temps » : « Imaginez ce qu’est de transporter une personne cachée dans une voiture – avec seulement une couverture – et passer trois postes de contrôle militaire dans la zone de Campo de Mayo. Cela provoquait en moi une tension énorme. »

    Les névroses ? « Il faut leur préparer un maté. Pas seulement, il faut aussi les caresser. Ce sont des compagnes de la personne durant toute sa vie ». Et le pape de citer le livre « Be glad you’re neurotic » (Sois heureux d’être névrotique) du psychiatre américain Louis Bisch: « Il est très important d’être en mesure de savoir (…) où et quels sont nos maux spirituels. Avec le temps, on apprend à connaître ses propres névroses ».

    Estimant que « tout prêtre doit connaître la psychologie humaine », le pape souligne également la nécessité de ralentir en citant la phrase attribuée à Napoléon : « Habillez moi lentement, je suis pressé ». Il confie qu’écouter du Bach le « calme » et l’aide à « mieux analyser les problèmes ».

    Au terme de l’entretien, le journaliste demande au pape s’il pense à la mort : « Oui », répond-il. A-t-il peur ? « Pas du tout ». Et comment l’imagine-t-il ? « Comme pape, en charge ou émérite. Et à Rome. Je ne retournerai pas en Argentine. »

    Cet entretien a eu lieu dans le cadre d’un essai de Nelson Castro sur la santé des papes. »

    Ref. Sa santé, sa mort, les névroses… le pape se confie dans un entretien

    On savait déjà que la vie du pape élu le 13 mars 2013 ne coulait pas comme un long fleuve tranquille…

    JPSC

  • RDC : Luca Attanasio, un martyr de plus dans une liste déjà longue au pays des grands lacs

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    fb-img-1614007109815.jpgL’histoire bégaye dans l’Est du Congo depuis les lendemains anarchiques de l’indépendance bricolée, voici soixante ans, par un gouvernement belge irresponsable.

    L’ambassadeur italien Luca Attanasio (43 ans), assassiné ce 22 février 2021 sur la route de Goma à Rutshuru (à hauteur du Nyiragongo, en plein parc des Virunga) est un martyr de plus dans la liste impressionnante jalonnant l’histoire du Congo depuis 1960. Diplomate au grand cœur, il   était aussi un chrétien ami des pauvres, en Italie et au Congo, comme le relate ici Colette Braeckman sur son blog hébergé par le journal  bruxellois « Le Soir » :

    "Luca Attanasio, l’ambassadeur d’Italie tué lundi matin au nord de Goma, dans la zone du parc des Virunga alors qu’il allait visiter un centre de distribution de vivres dans une école gérés par le Programme alimentaire mondial, était plus qu’un diplomate, qu’un politique. Il a laissé au Congo le souvenir d’un homme de cœur et les témoignages commencent à se multiplier. Depuis son arrivée au Congo voici 5 ans, d’abord attaché d’ambassade puis ambassadeur, il s’était donné une double mission : représenter son pays comme diplomate européen mais aussi se montrer attentif aux pauvres, faire pour eux ce qu’il pouvait, à titre personnel et avec son épouse mère de ses trois enfants.

    Proche des sœurs des pauvres de Bergame, il multipliait les visites auprès des plus humbles des Congolais, les malades, les vieillards, les enfants des rues. On le vit à la mission de Tumikia, à Kikoti. Son épouse et lui se rendaient régulièrement dans le home de vieillards de Masina où ils préparaient de la nourriture et partageaient le repas des personnes âgées  A Kisangani, où les religieuses manquaient de courant, ce qui mettait en danger les couveuses et la banque de sang, le diplomate trouva bien vite la solution : son épouse et lui achetèrent un groupe électrogène de 100 KVA et la livraison se fit sans caméras ni communiqué de presse.

    A Kinshasa, il organisa à l‘hôtel Pullman une collecte de fonds pour soutenir des actions de bienfaisance et sa femme ouvrit dans la capitale un centre appelé « Mama Sophia » destiné à accueillir les enfants de la rue. C’est là qu’il découvrit une fillette, presque à l’agonie et l’emmena à l’hôpital du Cinquantenaire, couvrant tous les frais d’une opération coûteuse…

    Son engagement social était bien antérieur à sa nomination au Congo : proche de la communauté Sant Egidio, il avait monté des projets pour les personnes handicapées, pour les vieillards et en Italie, il avait reçu le Prix Nassiryia, récompensant les œuvres de paix mais jamais il ne se vantait de cette distinction.

    Il connaissait bien l’Est du Congo et compatissait avec les victimes de la guerre. A plusieurs reprises il avait visité l’hôpital de Panzi où il avait rencontré le Docteur Mukwege. La veille de sa mort, il se trouvait à Bukavu, et avait assisté à une messe en compagnie du père Franco, très connu dans la ville et rencontré Marie Masson, une religieuse belge qui avait longtemps dirigé le bureau des œuvres diocésaines et qui s’occupe actuellement d’une organisation qui prend soin des personnes âgées, Wawe Wetu. L’ambassadeur s’était aussi informé de la situation des ressortissants italiens vivant au Sud Kivu dont plusieurs prêtres et religieuses. Avec de tels contacts, le diplomate engagé aux côtés des pauvres et des victimes n’ignorait rien des souffrances subies depuis un quart de siècle par les populations de l’Est du Congo et c’est discrètement, trop discrètement sans doute, qu’il rendait visite aux plus démunis et en compagnie de son épouse, tentait de les aider. Lors de sa mission au Nord Kivu, il avait emprunté une route classée « jaune » et pour laquelle aucune autorisation particulière n’était nécessaire et il n’était pas homme à se faire escorter par des caméras et précéder par des jeeps chargées d’hommes armés jusqu’aux dents…

    A son retour en Italie, l’ambassadeur mort en héros des pauvres reçut un accueil ému. Quant aux Congolais, ils se souviendront d’un homme qui les aimait vraiment et qui, à force de fréquenter et d’écouter les plus humbles d’entre eux, en avait peut-être appris trop sur les secrets de la région…"

    Ref. Luca Attanasio était l’ami des pauvres, en Italie et au Congo

    JPSC

  • Témoignage : comment Marie s'est relevée d'un avortement

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    Du site de La Nef (mis en ligne le 18 février 2021):

    Avortement : comment je me suis relevée !

    J’ai fait tuer mon premier enfant. Voilà comment, quatorze années après cet avortement qui a bouleversé ma vie, je résume froidement la situation.

    Je m’appelle Marie, j’ai maintenant 34 ans et rares sont les jours qui passent sans que je ne revive cet horrible moment.

    J’avais vingt ans, j’étais étudiante et amoureuse de mon compagnon depuis 6 mois. Je suis tombée enceinte car ce désir était enfoui en moi. Mais je n’ai pas accepté la réalité. Sur mes carnets, j’écrivais : « il n’y a pas de vie en moi, seulement un amas de cellules. » Aujourd’hui, je ne comprends toujours pas comment j’ai pu penser et écrire une telle absurdité.

    Les formalités administratives se sont enchaînées très vite. À l’époque, quelques jours de réflexion m’ont été laissés, mais mon immaturité, mon ignorance des conséquences que cet avortement allait entraîner et le fait que je n’avais pas réussi à en parler à mes parents, n’ont fait que me précipiter vers cet acte irréversible.

    Toutes mes cellules se souviennent du comprimé à avaler avant l’opération. Mon corps n’oublie pas l’intrusion violente d’un outil, l’aspiration absurde de ce que j’avais de plus cher. Mon cœur s’est emballé si vite que j’ai poussé un cri strident : la peur de mourir me tenaillait. Mais ce n’est pas moi qui mourais.

    À la sortie de l’hôpital, des larmes coulèrent et un soulagement m’envahit. Je me disais que la tempête était passée. Mais c’était sans compter sur la mémoire de mon corps, et sur mon esprit qui chercherait le pardon, avec rage, pendant des années.

    Par la suite, cinq années s’écoulèrent dans l’insouciance de la jeunesse. Puis vient le jour où je tombais de nouveau enceinte, grossesse « socialement » désirée cette fois. J’avais 25 ans et j’étais toujours avec le même homme. La joie m’envahit quelques secondes puis elle laissa place à la peur. Une peur stressante, qui m’oppressait, serrait mon estomac. La nuit je cauchemardais en poursuivant quelqu’un avec un couteau que je finissais par tuer. Je me réveillai en sursaut, trempée de culpabilité. J’avais peur de cette vie qui grandissait en moi. Neuf semaines plus tard, emportée par une douloureuse couleur rouge, je perdais cette minuscule promesse : c’était comme si mon corps se souvenait. Mais de quoi ? Je ne comprenais pas. Pourquoi cette fausse couche ? Ma conscience fermait encore les yeux pour me préserver de la folie qui pourrait me submerger. Mais mon inconscient, lui, se souvenait.

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  • KTO La foi prise au mot : la souffrance

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    Cette année 2021, la journée des malades prend une singulière actualité. Avec la pandémie la maladie a fait irruption dans nos vies avec une cruelle acuité. N’est-ce pas le moment de prendre un peu de recul pour savoir ce que la Bible nous en dit et ce que l’Église nous invite à comprendre ? Comment trouver un sens à la maladie et la souffrance ? Comment celle-ci peut-elle nous amener à repenser notre rapport à Dieu et aux autres ? Ces questions rejoignent la problématique du mal : pourquoi est-il permis par Dieu et comment apprendre à la dépasser ?

    Xerri 41etkuKsfIL._SX323_BO1,204,203,200_.jpgDans cet épisode de La Foi prise au mot Régis Burnet reçoit la théologienne Marie-Dominique Trébuchet et le psychanalyste et essayiste Jean-Guilhem Xerri (NdB : auteur, entre autres de « Prenez soin de votre âme », petit traité d’écologie intérieure, publié aux éditions du Cerf en 2018 et prix de l’humanisme chrétien en 2014 pour son essai « A quoi sert un chrétien »)

    JPSC

  • La reconnaissance des vertus héroïques de trois missionnaires italiennes mortes d'Ebola au Congo

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    Dépêche de l'Agence Fides :

    VATICAN - Reconnaissance des vertus héroïques de trois missionnaires italiennes mortes d'Ebola au Congo

    lundi, 22 février 2021

    Le 20 février, le Saint-Père François a autorisé la Congrégation pour la Cause des Saints à promulguer un certain nombre de décrets dont ceux concernant la reconnaissance des vertus héroïques de trois religieuses missionnaires italiennes appartenant à la Congrégation des Sœurs des Pauvres, Institut Palazzolo, mortes en République démocratique du Congo – alors Zaïre – en 1995 suite à l'épidémie d'Ebola. Les religieuses, qui avaient passé plusieurs décennies en mission en Afrique, engagées dans l'assistance sanitaire, trouvèrent la mort pour ne pas laisser sans soin ceux qui avaient été contaminés. A Kikwit, l'Ebola fit 220 victimes dont 176 moururent des suites de la maladie.

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  • Liège : enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce matin du 21 février 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) du 1er dimanche du carême

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    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens : propre de la messe « Invocabit me »; Kyriale de la messe XI  « Orbis factor » (XIVe s.); Credo I (XIe s.);

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici :

    https://youtu.be/xLLoMSlODLw

    Ce dimanche, le premier de ceux qui se rencontrent dans la sainte « Quarantaine » (Carême), est aussi l’un des plus solennels de l’année. C’est aujourd’hui que le Carême apparaît dans toute sa solennité. On sait que les quatre jours qui précèdent ont été ajoutés assez tardivement, pour former le nombre de quarante jours de jeûne, et que, le Mercredi des Cendres, les fidèles n’ont pas l’obligation d’entendre la Messe.

    L’Introït est tiré du Psaume 90, qui forme à lui seul la matière de tous les chants de cette Messe. Tout nous y entretient de l’espérance que l’âme chrétienne doit concevoir dans le secours divin, en ces jours où elle a résolu de se livrer entièrement à la prière et à la lutte contre les ennemis de Dieu et d’elle-même. Le Seigneur lui promet, dans l’Introït, que sa confiance ne sera pas vaine.

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  • Rome : après sept mois de silence, le pape a accepté la démission du cardinal Sarah, préfet de la congrégation romaine du culte divin

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    « Nous nous retrouverons très vite à Rome et ailleurs » assure toutefois le cardinal qui ne semble donc pas avoir dit son dernier mot. Lu sur le site web « zenit » ces lignes signées par Anita Bourdin :

    cardinal-guineen-Robert-Sarah-renonciation-acceptee-Francois_0_730_1095.jpg« Je suis entre les mains de Dieu », déclare le cardinal Sarah, au moment où le pape François – qui l’avait nommé en 2014 – a accepté sa démission présentée en juin dernier, annonce le Saint-Siège, ce samedi 20 février 2021. Le nom de son successeur n’est pas encore connu.

    Sur son compte twitter @Cardinal_R_Sarah, le cardinal guinéen écrit notamment: « Aujourd’hui, le pape a accepté la renonciation de ma charge de Préfet de la Congrégation pour le Culte Divin après mon soixante-quinzième anniversaire. Je suis entre les mains de Dieu. Le seul roc, c’est le Christ. »

    Avant l’annonce de cette décision, le cardinal Sarah venait de publier des instructions pour que la célébration de Pâques se déroule en 2021 « de la manière la plus efficace possible pour nos communautés, tout en respectant le bien commun et la santé publique »

    Le préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements avait présenté sa démission le 15 juin dernier à l’occasion de ses 75 ans.

    A 34 ans, en 1979, il était devenu archevêque de Conakry, sous Jean-Paul II: il sera une figure de la résistance au régime marxiste du président Ahmed  Sékou Touré.

    Il est ensuite appelé à Rome en octobre 2001, également par le pape Jean-Paul II pour devenir secrétaire – « numéro deux » – de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples, responsable des évêques pour les pays de mission: la majorité de l’Amérique latine, de l’Afrique et de l’Asie.

    Le 7 octobre 2010, le pape Benoît XVI le nomme président du Conseil pontifical Cor Unum, qui accompagnait et coordonnait les actions de charité des organismes catholiques dans le monde.

    Et il est créé cardinal lors du consistoire du 20 novembre 2010.

    En 2014, il est nommé à la tête de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements par le pape François.

    « Nous nous retrouverons très vite à Rome et ailleurs », assure le cardinal Sarah dans son tweet.

    Ref. Culte divin: démission du card. Sarah atteint par la limite d’âge

    Fin juin 2020 la reconduction du cardinal Sarah « donec aliter provideatur » avait surpris, tant on sait les divergences de point de vue éloignant le pape actuel et le préfet de la congrégation des rites liturgiques. Que la démission de Mgr Sarah soit finalement acceptée sept mois à huit mois de « réflexion » plus tard sans qu’un successeur soit en même temps désigné pose peut-être une autre question. Affaire suivre…

    JPSC

  • France : après le Barroux, (Vaucluse), Sainte-Marie de la Garde (Lot et Garonne) devient une abbaye

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    Essaimage de l’abbaye Sainte Madeleine du Barroux, le Prieuré Sainte Marie de la Garde est devenu en ce mois de février 2021 une nouvelle abbaye de la grande famille bénédictine. Lu sur le site web « Salon beige » :

    « Annonce des abbayes Sainte-Marie de la Garde et Sainte-Madeleine du Barroux

    Le samedi 13 février 2021, notre abbé visiteur, Dom Courau (Père Abbé de Triors), a érigé le Monastère Sainte-Marie de la Garde en maison autonome avec le titre d’Abbaye.

    L’élection du premier abbé a été présidée par Dom Courau ce jeudi 18 février, en la mémoire de sainte Bernadette, en présence de Dom Louis-Marie (Père Abbé du Barroux).

    La Communauté a élu le R. P. MARC GUILLOT qui était Prieur jusqu’à maintenant. La bénédiction abbatiale sera célébrée d’ici 2-3 mois (date à préciser).

    Abbaye Sainte-Marie de la Garde – 47270 Saint-Pierre-de-Clairac » (Lot et Garonne)

    Le prieuré fut fondé sous le patronage de l’Immaculée Conception le 21 novembre 2002, avec l'accord de l'évêque d'Agen, Mgr Jean-Charles Descubes, par un groupe de huit moines venant du Barroux, dans un domaine agricole comprenant une maison de maître et des bergeries, isolé dans la campagne vallonnée de Saint-Pierre-de-Clairac, au lieu-dit Lagarde.

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    Au fil du temps et des travaux d'agrandissement il est devenu un monastère bénédictin, aujourd’hui élevé au rang d’abbaye réunissant une vingtaine de moines et il compte en accueillir, à terme, une quarantaine.

    Ref. Sainte-Marie de la Garde (Lot et Garonne) devient une abbaye

    JPSC

  • Éthiopie : répression dans le sang et destruction d’un monastère du VIème siècle

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    Via le Salon Beige :

    Éthiopie : répression dans le sang et destruction d’un monastère du VIème siècle

    Éthiopie : répression dans le sang et destruction d’un monastère du VIème siècle

    Communiqué de SOS Chrétiens d’Orient :

    Le monastère de Debre Damos, vieux de plus de mille cinq cents ans, a été détruit par des bandes armées, l’un des moines aurait été assassiné. Les troupes fédérales Éthiopiennes ont combiné leurs forces avec leurs anciens ennemis Érythréens, devenus leurs nouveaux alliés, pour réprimer la volonté des habitants du Tigré, région du Nord de l’Ethiopie, de s’émanciper en partie du pouvoir central Ethiopien. Depuis trois mois, des troupes Érythréennes payées par le gouvernement éthiopien assassinent, pillent et violent la population du Tigré. 

    C’est au Nord-Ouest d’Adigrat que le monastère de Debre Damos, datant du VIème siècle, a été bombardé par les forces Érythréennes qui seraient ensuite montées sur le plateau, sur lequel le monastère a été construit, pour le piller, s’emparer de ses trésors et de ses archives. Dans la ville d’Adigrat ce sont des bandits qui ont profité de la confusion régnante pour piller la mission des Missionnaires d’Afrique avec lesquels SOS Chrétiens d’Orient travaille depuis deux ans, après avoir lynché le garde et ligoté les plus vieux prêtres qui n’étaient pas parvenus à s’enfuir.  

    Un des prêtres orthodoxes de la communauté des Missionnaires d’Afrique a rapporté qu’au moins un moine de Debre Damos aurait été assassiné. Il est cependant possible que l’ancienne église du monastère ait survécu aux bombardements, d’après cette même source.  

    Depuis 2018, année durant laquelle les Tigréens ont perdu les rênes du pouvoir central d’Ethiopie au profit de l’Oromo Abiy Ahmed, cette ethnie se sent marginalisée par le nouveau gouvernement en place. Au mois de septembre 2020, des élections régionales ont été organisées de manière illégale par les autorités du Tigré, non pour créer un nouvel état séparatiste mais en réaction aux actions du président Abiy Ahmed qui consistaient à écarter les Tigréens du pouvoir central.  

    C’est à la suite de cette action protestataire que l’armée érythréenne, dont les troupes sont payées par le gouvernement éthiopien, a marché sur les villes d’Adigrat, d’Adwa, de Wukro, où ils ont ouvert un camp militaire, et de Shire.  

    Mercredi dernier, lors de manifestations dans ces villes du Tigré, vingt jeunes ont été exécutés par les forces gouvernementales éthiopiennes et érythréennes à Adwa et 10 autres ont connu le même sort à Shire, tandis qu’à Adigrat ce sont le manque de médicaments et la famine qui provoquent la mort de nombreux citadins.  

    Le peuple de Tigré n’est pas au bout de ses souffrances et SOS Chrétiens d’Orient invite à prier pour que la paix et l’unité reviennent en Ethiopie. L’association poursuit son aide au travers des communautés encore présentes sur place, et sera présente dès le mois prochain dans le pays afin d’aller à la rencontre de ces chrétiens en souffrance et leur apporter le soutien nécessaire.    

  • Bernadette, la première sainte photographiée

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    On fête aujourd'hui sainte Bernadette Soubirous;

    source : lejourduseigneur.com.

    Voir aussi le film sur daylimotion : ephata.actifforum.com

  • Le carême a-t-il encore un sens ?

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    Sur le site « FigaroVox », l’abbé Pierre Amar, prêtre du diocèse de Versailles et rédacteur du padreblog.fr, note une reprise de la pratique du carême parmi les catholiques et donne ce commentaire (archive 2016) :

    « Il fut un temps peu éloigné où, pendant les quarante jours qui précédaient Pâques, les cinémas et les théâtres fermaient, faute de clients… Le mardi gras et le carnaval étaient des moments d'autant plus festifs! Alors que l'Église catholique entre en carême, et avec elle son milliard de croyants, faut-il reparler de ce moment où les catholiques semblent curieusement vouloir se faire mal? 

    L'objectif est simple : il est toujours bon de se « désencombrer » de soi.

    Les quarante jours du carême sont en effet un moment où il faut se priver de plein de bonnes choses: le chocolat est la pénitence classique, la privation d'Internet est apparue, 21ème siècle oblige, la fermeture du meuble télé permet quant à elle un jeûne… cathodique ...! et arrêter de fumer reste certainement la pénitence la plus difficile. Il faut l'avouer, tout cela n'est peut-être pas très motivant car personne n'aime se faire mal. Pourtant, chaque année, l'Église propose à tous les hommes de bonne volonté de faire un peu le tri dans leurs vies, de revoir la place de certaines choses, de certains désirs qui peuvent nous ligoter et nous empêcher d'être vraiment libres. L'objectif est simple: il est toujours bon de se «désencombrer» de soi. Faites donc l'essai: supprimez quelque chose que vous aimez pendant quarante jours. L'expérience est très instructive et on apprend beaucoup de choses sur soi- même! Car, très vite, une interrogation apparaît: ma vie ne vaut-elle pas plus que ce que je consomme? Une question qui a la saveur d'un slogan alter-mondialiste!

    Le cœur de l'homme, boîte à désirs

    Nul besoin d'être un grand psychologue pour se rendre compte que le cœur de l'homme est une grosse boîte à désirs. Des bons, certes, mais aussi des moins bons. Le carême est un temps de remise en cause de tous ces désirs. Un ménage intérieur en quelque sorte, alors que l'hiver touche à sa fin! Ce ménage de printemps ne fait pas que nettoyer les choses. Il crée aussi de l'espace. En acceptant de ranger mes désirs, de repérer si je suis ligoté avec telle ou telle chose, je fais de la place au plus profond de mon existence. Moins centré sur moi-même et sur mes petits plaisirs, je vais logiquement être plus attentif à l'extérieur. Les chrétiens pensent qu'ils seront d'abord disponibles à l'Autre, Dieu lui-même, mais aussi les autres, ceux qui vivent tout autour d'eux, à commencer par les plus pauvres et les plus délaissés qui avaient peut-être été un peu oubliés. En ce sens, si la privation permet de vivre en hommes libres, le partage permet de vivre en frères. Beaucoup de communautés chrétiennes lancent ainsi cette année des collectes de carême en faveur des chrétiens persécutés de Syrie ou d'Irak. 

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  • Herve : un doyenné dans la pandémie

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    De l'émission "Vitamine C" sur RCF :

    Le doyenné de Herve dans la pandémie

    Présentée par Ralph Schmeder

    VITAMINE 

    JEUDI 11 FÉVRIER À 16H03

    DURÉE ÉMISSION : 27 MIN
    Vitamine C

    A l'évêché de Liège, on souhaite une reprise progressive des activités dans les paroisses, dans le respect des règles sanitaires. Fabrice de Saint-Moulin, doyen de Herve, nous dit ce qu'il en pense et comment il organise la pastorale dans ses communautés.