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Témoignages - Page 239

  • Maredsous, 23 avril : Rassemblement National des Equipes Notre-Dame (mais ouvert à tous) avec Anne-Catherine Juliand et l'abbé Grosjean

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    De Tommy Scholtes S.J. :

    Viendrez vous au rassemblement national des Equipes Notre Dame à Maredsous ce samedi 23 avril ? Anne Catherine Juliand, l'abbé Grosjean, moi-même, on aura plein de choses à dire, à partager, à vivre...non seulement là mais aussi en Equipe, et si vous n'êtes pas équipier, bienvenue quand même! mais svp inscrivez vous... Totem nous fera chanter et prier. Vous pourrez aussi acheter l'exhortation apostolique Amoris Laetitia!

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  • Le pape et les réfugiés musulmans : une concession à l'air du temps ?

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    De Jean-François Colosimo sur Figaro Vox (lefigaro.fr) :

    Pape François et les réfugiés musulmans : derrière la provocation, une posture prophétique

    FIGAROVOX/TRIBUNE - A l'occasion de son déplacement d'une journée sur l'île de Lesbos, le pape François a ramené au Vatican douze réfugiés musulmans. Pour Jean-François Colosimo, la provocation du Saint-Père n'est pas une concession à l'air du temps.


    Jean-François Colosimo est écrivain et essayiste. Président du Centre national du livre de 2010 à 2013, il dirige désormais les éditions du Cerf. Son dernier livre, Les Hommes en trop, la malédiction des chrétiens d'Orient, est paru en septembre 2014 aux éditions Fayard.


    Sa prédication, le pape François la mène en actes et en personne. Il se rend à Lesbos, au milieu des migrants, et en revient avec douze d'entre eux qui sont des «musulmans» de naissance, de milieu ou d'adhésion. Scandale! Pourquoi aucun chrétien? Cette question même montre l'incompréhension de son magistère qui, comme la crise actuelle, est d'abord d'ordre spirituel.

    Le communiqué final, résolument œcuménique, qu'ont cosigné le patriarche Bartholomée de Constantinople, figure tutélaire des chrétiens d'Orient, et l'archevêque Hieronymos d'Athènes, primat d'une Grèce à la souffrance, dément tout angélisme béat ou laxisme bêtifiant. L'impuissance des puissants à imposer la paix par les armes au Levant, à y réprimer les nouveaux esclavagistes qu'ils soient djihadistes, trafiquants, ou les deux, à sécuriser la Méditerranée devenue un cimetière, y est clairement dénoncée. Dans la suite de son discours devant le parlement européen à Strasbourg en novembre 2014, François fustige implicitement le troc entre l'Union de Merkel-Hollande et la Turquie d'Erdoğan: une rançon de milliards d'euros contre un très hypothétique cadenas anti-réfugiés ne relève pas seulement du leurre politique, mais aussi de la faute historique. Plus gravement encore, un tel abandon souligne cette «culture du déchet» que le Vieux Continent substitue toujours plus à sa prétention d'être le «berceau des droits de l'homme».

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  • Samedi 16 avril 2016 : Benoît XVI a 89 ans !

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    mancini.jpgBenoît XVI a 89 ans (photo), aujourd'hui. A cette occasion, le site « Benoît et moi » reproduit une homélie « privée »  que le Saint-Père prononça le 16 avril 2012 devant ses amis venus de Bavière lui souhaiter son anniversaire :

    « Messieurs les cardinaux,

    chers frères dans l’épiscopat et dans le sacerdoce,

    chers frères et sœurs, 

    Le jour de mon anniversaire et de mon baptême, le 16 avril, la liturgie de l’Eglise a placé trois signes qui m’indiquent où conduit la route et qui m’aident à la trouver. En premier lieu, il y a la mémoire de sainte Bernadette Soubirous, la voyante de Lourdes; puis il y a l’un des saints les plus particuliers de l’histoire de l’Eglise, Benoît Joseph Labre; et puis surtout, il y a le fait que ce jour est toujours plongé dans le Mystère pascal, dans le Mystère de la Croix et de la Résurrection et l’année de ma naissance, il a été exprimé de façon particulière: c’était le Samedi Saint, le jour du silence de Dieu, de l’apparente absence, de la mort de Dieu, mais également le jour où l’on annonçait la Résurrection.

    Bernadette Soubirous, la jeune fille simple du sud, des Pyrénées — nous la connaissons et l’aimons tous. Bernadette a grandi dans la France du siècle des Lumières du XIXe siècle, dans une pauvreté difficilement imaginable. La prison, qui avait été abandonnée car trop insalubre, devint à la fin — après quelques hésitations — la demeure de la famille, dans laquelle elle passa son enfance. Il n’y avait pas la possibilité de recevoir une formation scolaire, uniquement un peu de catéchisme pour la préparation à la première communion. Mais précisément cette jeune fille simple, qui était restée pure et droite dans son cœur, avait le cœur qui voyait, était capable de voir la Mère du Seigneur et en Elle le reflet de la beauté et de la bonté de Dieu. A cette enfant, Marie pouvait se montrer et à travers elle parler au siècle et au-delà même du siècle. Bernadette savait voir, avec un cœur pur et authentique. Et Marie lui indique la source: elle peut découvrir la source, l’eau vive, pure et incontaminée; une eau qui est vie, une eau qui donne pureté et santé. Et à travers les siècles, désormais, cette eau vive est un signe qui vient de Marie, un signe qui indique où se trouvent les sources de la vie, où nous pouvons nous purifier, où nous trouvons ce qui est incontaminé. A notre époque, à laquelle nous voyons le monde si essoufflé et dans lequel se fait ressentir la nécessité de l’eau, de l’eau pure, ce signe est d’autant plus grand. De Marie, de la Mère du Seigneur, du cœur pur provient également l’eau pure, authentique, qui donne la vie, l’eau qui dans ce siècle — et dans les siècles à venir — nous purifie et nous guérit.

    Je pense que nous pouvons considérer cette eau comme une image de la vérité que nous rencontrons dans la foi: la vérité non pas simulée, mais incontaminée. En effet, pour pouvoir vivre, pour pouvoir devenir purs, nous avons besoin qu’existe en nous la nostalgie de la vie pure, de la vérité non déformée, de ce qui n’est pas contaminé par la corruption, d’être des hommes sans tache. Voilà que ce jour, cette petite sainte, a toujours été pour moi un signe qui m’a indiqué d’où provient l’eau vive dont nous avons besoin — l’eau qui nous purifie et nous donne la vie — et un signe de ce que nous devrions être: avec tout le savoir et toutes les capacités, qui sont pourtant nécessaires, nous ne devons pas perdre le cœur simple, le regard simple du cœur, capable de voir l’essentiel, et nous devons toujours prier le Seigneur afin que nous conservions en nous l’humilité qui permet au cœur de demeurer clairvoyant — de voir ce qui est simple et essentiel, la beauté et la bonté de Dieu — et de trouver ainsi la source dont provient l’eau qui donne la vie et purifie.

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  • L'abbé Henri Ganty nous a quittés

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    abbe-ganty-n.jpgL'abbé Henri Ganty vient de mourir, soudainement, au CHA de Libramont, à 70 ans. Son décès laisse dans la surprise tous ceux qui avaient pu apprécier sa joie, sa simplicité. (http://www.diocesedenamur.be/)

    Il avait été nommé vicaire épiscopal à l'enseignement par Monseigneur Léonard il y a déjà 20 ans. Il lui avait répondu, avant d'accepter ce poste à responsabilité : "Je ne veux pas être un de ces censeurs qu'on voit trop souvent" et Monseigneur Léonard lui avait donné toute sa confiance. 

    Ainsi, durant plus de de deux décennies, il a exercé avec bienveillance et compétence les fonctions d’inspecteur en religion et de vicaire à l’enseignement, gardant dans le diocèse de Namur une bonne qualité de ce cours.

    Adepte de toutes les méthodes modernes de communication, il avait commencé à présenter le programme de religion sur Internet en vidéos (ici ).

    Ces dernières années, l’un de ses combats consistait à veiller à  maintenir le caractère propre de ce cours face aux tentatives de plus en plus pressantes pour le laïciser. Dans ce combat, il osait dire les choses, nettement, avec la force des mots. Pas d’onction ecclésiastique ou de faux semblait chez lui quand il discernait une dérive ou une injustice. On connait son combat récent pour l’Ecole d’Enseignement spécialisé des “Capucines” expulsée de ses locaux à Ciney (citation de l’Abbé Ganty) « par le seul et sombre souci d’engranger de grosses rentrées financières », ou sa défense publique d’un professeur de religion violement et injustement harcelé par sa hiérarchie. Il avait été le premier à soutenir ses élèves et à signer et commenter la pétition initiée par eux sur le Web.

    Son autre passion était la musique, et il pratiquait l’art de la flûte baroque comme concertiste. On trouvera sur ce site toute l’expression de sa passion et certains des disques qu’il avait édité. (http://www.henryganty.net/)

    Il participait à de nombreuses émissions de radio pour expliquer de manière pédagogique et imagée, toute l’histoire de la musique.

    L’abbé Henri Ganty est parti trop tôt. Il avait encore beaucoup à faire sur terre. Gageons qu’il agira encore plus efficacement depuis le Ciel. Il nous voit et nous accompagne de sa joie communicative.

    Arnaud Dumouch, 16 avril 2016

  • Tugdual Derville à Liège le lundi 18 avril prochain à 18h00 : un nouveau lieu pour la conférence débat

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    Tugdual Derville est une personnalité française  internationalement connue du monde associatif. Né en 1962, il est licencié en droit, diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris et de l’École supérieure des sciences économiques et commerciales (ESSEC). 

    Tugdual Derville a travaillé pour une association d’aide aux personnes âgées, les petits frères des pauvres, avant de devenir consultant dans le domaine médico-social. En 1986, il fonde l'association À bras ouverts pour organiser l’accueil par des accompagnateurs bénévoles d’enfants, d’adolescents et de jeunes adultes porteurs d’un handicap mental, pour des week-ends ou des séjours de vacances En 1994, il rejoint l’Alliance pour les droits de la vie, association fondée par Christine Boutin. Cette association devient Alliance VITA, un des principaux mouvements pro-vie qui présente ses objectifs comme « le respect de la dignité humaine, particulièrement des plus vulnérables ». Il en est délégué général et, à ce titre, il intervient régulièrement dans les médias sur les questions bio-éthiques, rappelant « l'éminente dignité de tout être humain et son droit à ce que sa vie soit reconnue et protégée ». Après la canicule de l'été 2003, il fonde le service d’écoute SOS Fin de Vie en 2004 et à la suite du mouvement social de l'année 2013, il a lancé le Courant pour une Écologie Humaine, avec Pierre-Yves Gomez et Gilles Hériard-Dubreuil.

    Tugdual Derville est auteur de : « Le Bonheur blessé, avortement, eugénisme et euthanasie en question » (2005), « La Bataille de l’euthanasie, enquête sur les 7 affaires qui ont bouleversé la France»(2012)

    Pour des raisons indépendantes de la volonté des organisateurs, la rencontre ne se tiendra pas, comme de coutume, à l’Université de Liège mais à l’Espace Prémontrés (séminaire de Liège). Merci d’en prendre note :

     Lunch débat 

    Espace Prémontrés, rue des Prémontrés, 40- 4000 Liège - salle Saint-Lambert

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    Entrée par le portail (parking possible dans la cour) et la grande porte du bâtiment (parcours fléché)

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    lundi 18 avril 2016 à 18 heures

    Participation aux frais : 10 € (à régler sur place) - 2 € pour les étudiants
    Inscription nécessaire :
    soit par téléphone : 04 344 10 89
    soit par email : info@ethiquesociale.org 

    soit sur le site internet "éthique sociale", en cliquant ici : www.ethiquesociale.org

    JPSC

  • Rolando Rivi, un martyr de 14 ans (13 avril)

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    De la Lettre Mensuelle de l'abbaye Saint-Joseph de Clairval :

    Le visiteur qui entre dans l'église de San Valentino di Castellarano, en Italie centrale, y remarque la tombe d'un adolescent mort à quatorze ans, sur laquelle il peut lire l'inscription: Io sono di Gesù. «J'appartiens à Jésus»: c'est une phrase que Rolando Rivi répétait à temps et à contretemps. Cette appartenance inconditionnelle à Jésus-Christ, confirmée par la mort sanglante, constitue une réponse forte aux idéologies du xxe siècle, qui prétendaient que l'homme appartient à la race ou à l'État; c'est aussi une réponse chrétienne à la mentalité selon laquelle l'homme n'a pas d'autre maître que lui-même et ses désirs.

    Rolando est né le 7 janvier 1931 à San Valentino, au diocèse de Reggio-Emilia, dans une famille nombreuse d'agriculteurs, unie et soutenue par une vive foi chrétienne. Son père, Roberto, consacre l'enfant dès le jour de son baptême à Notre-Dame du Mont-Carmel. De sa grand-mère, Rolando apprendra la dévotion du Rosaire. À l'école élémentaire, il est confié à l'institutrice Clotilde Selmi, chrétienne fervente qui puise sa force dans la Communion quotidienne. Une année, au temps de Noël, l'enfant apporte à la crèche un petit sac, et dit à haute voix: « Ô bon Jésus, voilà mes péchés; il y en a cent, je les ai comptés. Mais je Te promets qu'une autre année, je T'apporterai un sac de vertus!» Rolando fait sa première Communion le 16 juin 1938. Il sera décrit par ses camarades comme un garçon plein de vitalité, d'un caractère enthousiaste, déchaîné pendant les jeux, le plus rapide à la course, mais également le plus assidu à la prière. Intelligent, doué d'un ascendant naturel, c'est un «meneur», qui sait organiser les distractions, mais aussi, l'heure du jeu passée, amener ses camarades à l'église. Il leur apprend à réciter le chapelet, les incite à servir la Messe avec lui et leur enseigne la charité fraternelle: «Si tu aimes le Seigneur, alors aime tout le monde». Pour Rolando, la charité à l'égard des pauvres est inséparable de l'amour de Dieu; quand un pauvre vient à frapper au foyer paternel, il est le premier à l'accueillir, à lui apporter du pain et des couvertures.

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  • La Libre Belgique : à Liège, Tugdual Derville, Délégué général d’Alliance Vita, sera reçu à l’Espace Prémontrés (lundi 18 avril à 18h00)

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  • Pape François : réaction du cardinal Burke à “Amoris laetitia”

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    Sur son blog, Jeanne Smits propose la traduction intégrale de la réflexion publiée cet après-midi dans le “New Catholic Register” par le cardinal Raymond Burke à propos d'Amoris laetitia. Il y exhorte à une lecture conforme au magistère constant de l'Eglise, rappelant que le document « n'est pas un acte du magistère ». La traduction, précise Jeanne Smits,  a été faite par mes soins, sans relecture de la part du cardinal Burke, le texte qui fait foi est donc celui publié par le NCR. – J.S.

    Extrait :

    « […] La seule clef d’interprétation correcte d’Amoris laetitia est l'enseignement constant de l'Eglise, et sa discipline qui conserve et promeut cet enseignement. Le pape François dit très clairement, d’emblée, que l'exhortation apostolique post-synodale n'est pas un acte du magistère (No 3). La forme même du document le confirme. Il est écrit comme une réflexion du Saint-Père sur les travaux des deux dernières sessions du Synode des évêques. Par exemple, au chapitre 8, que certains voudraient interpréter comme étant la proposition d'une nouvelle discipline avec des répercussions évidentes sur la doctrine de l'Église, le pape François, citant son exhortation post-synodale Evangelii Gaudium, déclare :

    « Je comprends ceux qui préfèrent une pastorale plus rigide qui ne prête à aucune confusion. Mais je crois sincèrement que Jésus Christ veut une Église attentive au bien que l’Esprit répand au milieu de la fragilité : une Mère qui, en même temps qu’elle exprime clairement son enseignement objectif, « ne renonce pas au bien possible, même [si elle] court le risque de se salir avec la boue de la route » (No 308).

    En d'autres termes de Saint-Père propose ce qu'il pense personnellement être la volonté du Christ pour son Eglise, mais il n'a pas l'intention d'imposer son point de vue, ni de condamner ceux qui mettent l'accent sur ce qu'il appelle « une pastorale plus rigide ». La nature personnelle, c'est-à-dire non magistérielle, du document est également évidente à travers le fait que les références citées sont principalement le rapport final de la session 2015 du synode des évêques, et les allocutions et les homélies du pape François lui-même. Il n'y a pas d'effort systématique en vue de mettre en relation le texte, en général, ou ces citations, avec le magistère, les Pères de l'Église et d'autres auteurs confirmés.

    Bien plus, comme noté ci-dessus, un document qui est le fruit du synode des évêques doit toujours être lu à la lumière de l'objectif du synode de lui-même, à savoir, de conserver et de promouvoir ce que l'Église a toujours enseigné et pratiqué en accord avec son enseignement.

    En d'autres termes une exhortation apostolique post-synodale, de par sa nature même, ne propose pas une nouvelle doctrine et une nouvelle discipline mais applique la doctrine et la discipline pérenne à la situation du monde à un moment donné.

    Comment donc faut-il recevoir le document ? Avant tout, il doit être reçu avec le profond respect dû Pontife romain en tant que Vicaire du Christ, ainsi que le définit le Concile oecuménique Vatican II : « le principe perpétuel et visible et le fondement de l'unité qui lie entre eux soit les évêques, soit la multitude des fidèles » (Lumen Gentium, 23). Certains commentateurs font la confusion entre ce respect et une obligation supposée de devoir « croire de foi divine et catholique » (canon 750 § 1) tout ce que contient le document. Mais l'Église catholique, tout en insistant sur le respect dû à l'office pétrinien institué par Notre Seigneur lui-même, n'a jamais tenu que chaque déclaration du successeur de Saint-Pierre doive être reçue comme faisant partie de son magistère infaillible […].

    Tout le texte se trouve ici : Réaction du cardinal Burke à “Amoris laetitia” : traduction complète

    On voit que ce cardinal est un juriste : » ce qui se conçoit bien s’énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément »…mais l'argument tiré du statut d'un texte ne dispense pas d'une analyse de fond.

    JPSC

  • L’énigme Bergoglio

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    « François nous effraye énormément et pas seulement nous. Et pourtant il nous plaît » déclare le supérieur de la Fraternité Saint-Pie-X dans une analyse surprenante que relate Sandro Magister sur son blog «chiesa » (extraits) : 

    ROME, le 1er avril 2016 – L'œcuménisme du pape François a un rayon d’action vraiment très large. Le souverain pontife a rencontré le patriarche orthodoxe de Moscou, il se rendra en Suède pour célébrer les cinq cents ans de la réforme de Luther, il est l’ami d’un grand nombre de leader pentecôtistes, et il éprouve même de la sympathie pour les disciples de l'archevêque hyper-traditionaliste Marcel Lefebvre. La dernière de ces indications est la plus surprenante. Parce que, au sein du monde catholique, c’est précisément parmi les gens qui parlent le plus de leur esprit œcuménique et de leur miséricorde que l’on rencontre l'hostilité la plus intolérante à l’égard des lefebvristes.

    En effet on voit se reproduire contre les lefebvristes, parce qu’ils se présentent comme les "véritables" catholiques, le même mécanisme qui fait que les catholiques de rite oriental sont si mal vus par les orthodoxes, qui emploient pour les désigner le terme méprisant d’"uniates". Mal vus parce que trop semblables, comme un ennemi que l’on aurait parmi les siens.

    Benoît XVI avait déjà dénoncé cette distorsion dans la lettre ouverte qu’il avait adressée à tous les évêques du monde, en 2009, après l'explosion de protestations suscitée par sa décision de lever l’excommunication des quatre évêques lefebvristes de la Fraternité Saint-Pie X :

    > "La levée de l’excommunication…"

    Le pape François a également accompli un geste de grande ouverture lorsque, au mois de septembre dernier, il a autorisé tous les fidèles catholiques, pendant la durée du jubilé, à se confesser aussi, s’ils le souhaitaient, aux prêtres de la Fraternité, et à recevoir de ceux-ci une absolution "valide et licite" de leurs péchés :

    > "L'approche du Jubilé…"

    Pour comprendre le caractère de nouveauté de ce geste de François, il suffit de se rappeler que, le 14 octobre 2014, Marcello Semeraro, l’évêque d’Albano, a interdit à ses fidèles, sous peine d’excommunication, de participer à la messe et aux sacrements célébrés par la Fraternité Saint-Pie X. Semeraro n’est pas un évêque quelconque  : il est également le secrétaire du conseil de neuf cardinaux qui assistent le pape dans le gouvernement de l’Église.

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  • Deux ordinations chez les jésuites belges francophones

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    C’est Jean-Jacques Durré qui l’annonce sur Cathobel : Ce samedi 2 avril, Albert Evrard et Benoît Willemaers, qui est le fils aîné d’Yves Willemaers, « webmaster » de Belgicatho, seront ordonnés prêtres dans la Compagnie de Jésus, par Mgr Jozef De Kesel, archevêque de Malines-Bruxelles. Nous exprimons d’ores et déjà nos plus chaleureuses félicitations aux deux ordinands, et en particulier à notre ami Benoît et à ses heureux parents :

    ihs.jpg« Samedi 2 avril, à 15h30, Mgr Joseph De Kesel procédera à deux ordinations sacerdotales, en l’église Saint-Jean Berchmans du Collège Saint-Michel, à Bruxelles (*). « C’est une grande joie pour la Compagnie de Jésus et pour l’Eglise de Belgique. Cela montre aussi que devenir religieux et prêtre demeure un beau choix de vie pour des jeunes chrétiens désireux de suivre le Christ en se mettant au service d’un monde plus juste », se réjouit Franck Janin, Provincial de la Province Jésuite de Belgique francophone et du Luxembourg.

    Devenir prêtre pour servir davantage

    Né à Tournai en 1967, Albert Evrard est entré dans la Compagnie de Jésus en 2006. Après des études de droit, il a exercé la fonction d’avocat et mené des recherches dans le domaine du droit des personnes âgées. Au terme de deux années de noviciat à Lyon, il a entamé des études de philosophie à Namur, puis effectué trois années de théologie aux facultés jésuites de Paris, complétée par deux années à Toronto. Aujourd’hui, il continue ses recherches sur le vieillissement à l’Université de Namur et est actif dans l’accueil des réfugiés. « Devenir prêtre est pour moi un moyen de servir davantage des hommes et des femmes que la Providence met sur ma route, là où je suis. La vie religieuse, ce n’est pas la fuite en avant, c’est au contraire embrasser le monde et s’y donner totalement », explique Albert Evrard.

    Aider les jeunes et l’Eglise à entrer en dialogue

    Benoît Willemaers est né et a grandi à Verviers. Il est licencié en sciences politiques de l’Ulg, études complétée par une année de droit européen au Collège d’Europe de Varsovie. Entré lui aussi dans la Compagnie de Jésus en 2006, il a effectué deux années de noviciat à Lyon, pour rejoindre ensuite Bruxelles où il collabore au Service jésuite des réfugiés (JRS-Belgium) comme visiteur de centres fermés. Viennent ensuite cinq années d’études en philosophie et théologie aux facultés jésuites de Paris, de 2010 à 2015, années durant lesquelles il est aumônier d’étudiants. Aujourd’hui, il est au service de l’Unité pastorale Saint-Martin à Liège. Il est aussi engagé dans la pastorale de la jeunesse, notamment dans la préparation des Journées Mondiales de la Jeunesse (JMJ) qui auront lieu cette année à Cracovie, et dans la pastorale scolaire. « Par mes engagements, je souhaite aider ma génération et l’Eglise à entrer en dialogue dans un a priori de bienveillance, comme l’a enseigné Ignace de Loyola », témoigne Benoît Willemaers, peu avant son ordination.

    Rappelons que la Compagnie de Jésus est un ordre religieux catholique fondé par saint Ignace de Loyola en 1540, qui réunit près de 17.000 Jésuites dans le monde, dont 4.700 en Europe. La Province de Belgique francophone et du Luxembourg compte 172 jésuites vivant au sein de 16 communautés situées à Bruxelles, au Luxembourg, Namur, Liège, Charleroi, Haine-Saint-Paul, Louvain-la-Neuve, et des jésuites belges en mission en Europe mais aussi en Afrique, en Amérique du Sud et en Asie. La formation jésuite dure une quinzaine d’années. Acteurs d’une Eglise en marche, les jésuites souhaitent contribuer avec d’autres à un monde plus humain et plus divin. Notez aussi que le pape François est le premier jésuite a avoir été installé sur le trône pétrinien.

    J.J.D.

    (*) Bd St-Michel, 24 – 1040 Bruxelles. »

    Ref. Deux ordinations chez les jésuites belges francophones

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