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Témoignages - Page 240

  • Mgr Rey : «Les Chrétiens d'Orient nous ramènent à l'essence de notre foi»

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    FIGAROVOX/INTERVIEW - L'Evêque de Toulon est actuellement en Syrie pour approfondir les liens qui unissent son diocèse à celui d'Homs. Il nous explique le

    Pourquoi vous rendez-vous en Syrie, pour la deuxième fois depuis le début du conflit?

    La Syrie est un pays que je connais bien. J'y suis allé la première fois il y a trente ans, à la rencontre des chrétiens. J'y ai séjourné à plusieurs reprises, en passant par le Liban, pour donner des conférences, et prêcher la retraite des prêtres de Beyrouth. Mon dernier voyage date d'août dernier, où j'ai rencontré le patriarche Melkite Lahram Grégoire III et monseigneur Arbach, archevêque Melkite de Homs. Je vais en Syrie pour nouer des liens entre le diocèse de Fréjus-Toulon et l'archidiocèse melkite de Homs, dans le cadre d'un jumelage entre nos deux églises. Monseigneur Larahm est venu dans mon diocèse. En retour je vais de nouveau visiter l'évêque de Homs pour renforcer les liens, les approfondir. Je crois qu'il faut aider les chrétiens à rester là-bas, les aider à reconstruire leurs églises et leurs écoles, et témoigner notre solidarité dans le drame de la guerre. 

    Que représentent les Chrétiens d'Orient pour l'Eglise d'Occident?

    Ils sont d'abord un trait d'union à l'intérieur des pays où ils vivent. Les petites communautés chrétiennes au Liban ont permis la coexistence harmonieuse entre les différents courants religieux. Ils sont des créateurs de ponts. En Syrie, quoique étant minoritaires, ils avaient une vocation d'entente de rencontre et de dialogue. Il y a 15-20 ans, il y avait une harmonie entre les communautés.

    Ensuite, ils représentent nos racines. A travers eux, nous rencontrons la trace vivante de l'Eglise des premiers siècles. Ils sont gage de l'historicité patrimoniale de notre foi. Enfin, les églises et les communautés qui sont confrontées au tragique des persécutions et à la menace de l'anéantissement nous ramènent à l'essence de notre foi. Jamais la foi n'est aussi vive et pure qu'à travers le martyre, que sur la Croix. En ce sens ils s'identifient à notre maître le Christ.

    Que signifierait la disparition des Chrétiens d'Orient?

    Ce serait une perte patrimoniale, culturelle, une amputation de nos racines. Ce serait aussi une menace pour l'interculturalisme de ces pays. Les Chrétiens sont le liant et l'attestation d'une différence. Sans eux régnerait sans partage un totalitarisme religieux qui serait écrasant. Ils sont dans les pays où ils vivent une respiration, une lucarne ouverte sur l'universel.

    Ne craignez-vous pas en prenant le parti des chrétiens de participer d'une communautarisation du christianisme?

    Il ne s'agit pas de prendre parti. Ma visite est d'abord un pèlerinage. Mon propos, celui d'aider les chrétiens à être un signe vivant, qui nous rattache à l'histoire de notre foi, et ouvre la société syrienne, en l'empêchant d'être refermée sur elle-même, qui l'ouvre aux valeurs universelles de la foi.

    N'y a t-il pas le risque d'entretenir un «choc des civilisations» entre islam et christianisme?

    Je ne voudrais pas qu'on considère ce voyage comme une marque de défiance vis-à-vis des musulmans. Mais l'avenir de la Syrie ne peut pas se concevoir sans la présence des chrétiens. Il peut y avoir des tentations à l'intérieur de l'islam de se fermer à la diversité qui permet d'appréhender l'universel. Les chrétiens ne doivent pas être une communauté fermée, mais une communauté insérée dans un écosystème, un ferment de rencontre, d'enrichissement, de fécondité mutuelle.

    Il existe un risque de reporter le choc des civilisations vers le choc des religions. Fondamentalement, le christianisme s'énonce comme une proposition universelle qui s'adresse à chaque homme, mais à l'intérieur d'une logique de rencontre et de dialogue. Cela passe par une attestation, mais aussi par l'assentiment et la liberté. Dans l'ADN du christianisme, il y a cette tension entre une proposition universelle et le chemin pour y accéder. Une grave dérive consisterait à vouloir éradiquer les différences dans la violence et forcer l'autre à croire.

    Beaucoup de chrétiens partent trouver refuge en Europe. Est-ce une solution?

    Il faut d'abord aider les chrétiens à rester sur place. Certains chrétiens ont pris le chemin de l'exil. Dans mon diocèse, j'accueille ces personnes et leur témoignage est précieux pour comprendre le drame humanitaire et civilisationnel qui se joue au Proche-Orient. Mais je ne voudrais pas que cet accueil soit interprété comme un appel à siphonner les chrétiens du terreau où ils ont toujours vécu. Il faut créer les conditions pour qu'ils n'aient pas à partir. 

    Ref. Mgr Rey : «Les Chrétiens d'Orient nous ramènent à l'essence de notre foi»

    JPSC

  • Attentats: le cinquième Chemin de croix de Liège a rendu hommage à Bruxelles

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    De RTBF-info :

    "Pour la cinquième année consécutive, les deux doyens et l'évêque de Liège ont réuni près de mille Liégeois à l'occasion du Vendredi Saint. Un Chemin de croix à travers la cité ardente était suivi d'un office dans la Cathédrale Saint-Paul. Ce dernier s'est concentré sur une méditation consacrée aux attentats survenus à Bruxelles mardi dernier.

    L'ensemble de l'évènement s'est déroulé dans le calme et n'a pas nécessité d'encadrement policier particulier. Eric de Beukelaer, doyen de Liège, a souligné la légitimité d'aborder les évènements du 22 mars lors de cette cérémonie. "Le Vendredi Saint est le jour consacré à la mémoire du Christ en croix. Le Chemin de croix est le symbole de l'innocence que l'on massacre. Le lien avec le drame que Bruxelles a connu mardi est évident pour nous". 

    L'évêque de Liège, Mgr Jean-Pierre Delville, a ainsi évoqué, lors de sa méditation, les mouvements de peur qui sont compréhensibles mais qui ne doivent pas aboutir au rejet de l'autre. "Le Chemin de croix nous permet de nous détacher de tout cela. Les citoyens se recentrent sur notre société plurielle où chacun est libre de croire, ou non, en ce qu'il veut", ajoute Eric de Beukelaer.

    Près de 1000 personnes

    Pour l'occasion, près de mille personnes étaient réunies. La plupart des marcheurs ont ensuite participé à la messe dans l'église Saint-Paul qui était bondée. L'office, empreint de beaucoup d'émotion, est cependant resté très calme. Quelques jeunes étaient présents, plus nombreux que les années précédentes. "C'est sans doute cela aussi l'audace de la jeunesse! Elle a besoin de vivre et ce genre d'évènement l'invite à sortir, à ne pas se laisser dominer par la peur. Les gens comprennent encore plus à quel point la vie est précieuse", ajoute le doyen.

    Malgré le niveau d'alerte élevé, il n'a pas été question d'annuler l'évènement et il n'a pas été nécessaire de prévoir un effectif policier plus important qu'à l'habitude. C'est en 2012, suite à la fusillade qui a eu lieu sur la place Saint-Lambert à Liège, que la Pastorale Urbaine a mis sur pied son premier Chemin de croix liégeois, à l'occasion du vendredi saint. Pour la religion chrétienne, cette date correspond à la mort de Jésus sur la croix, deux jours avant sa résurrection à Pâque. "

    Ref. Attentats: le cinquième Chemin de croix de Liège a rendu hommage à Bruxelles

    Ce chemin de croix, conduit par l'évêque et rythmé par les tambours des cadets de la marine, n'a en effet nullement pâti de la psychose des attentats: comme chaque année, il a réuni un milllier de chrétiens pérégrinant depuis Saint-Pholien en Outremeuse jusqu'à la cathédrale Saint-Paul en passant par le Perron liégeois, la place Saint-Lambert, le parvis de l'Opéra et la fontaine de la Vierge de Delcour (invisible cette année pour cause de restauration). Pas de baisse non plus, au contraire, dans l'assistance aux offices dans les autres églises de Liège: au Saint-Sacrement (Boulevard d'Avroy), l'église était pleine, tant à la messe du jeudi-saint à  20h qu'au chemin de croix du vendredi-saint à 15h.

    JPSC

  • Terrorisme en Belgique : le point de vue de Jean-François Godbille

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    Lu sur le site de « Famille chrétienne »

    Belge, Jean-François Godbille est engagé avec les scouts d’Europe dans un long travail de prévention auprès des familles musulmanes. Il est également avocat général près la cour d’appel de Bruxelles. Entretien sans langue de bois après les attentats du 22 mars :

    "Guilhelm Dargnies : Êtes-vous surpris par les attaques terroristes de mardi dernier ?

    hqdefault (2).jpgJean-François Godbille : C’était annoncé depuis longtemps. Daech avait mis notre pays sur sa liste noire. Dans nos enquêtes, une série de données indiquaient l’affaire imminente. D’ailleurs, nous étions en alerte 4 après le 13 novembre. Ce niveau d’alerte a temporairement été abaissé au niveau 3, ce qui restait une menace grave et imminente. Toutes les institutions qui analysent la menace l’avaient prédit. La seule question qu’on se posait, comme votre ministre de l’Intérieur, était de savoir quand et comment nous devions l’éviter.

    Selon vous, quelle était la cible de ces attaques ?

    C’est davantage le Royaume de Belgique, plus que les institutions européennes. Nos tribunaux n’ont de cesse de faire condamner des terroristes, que ce soit en première instance ou en appel. Il y a eu un grand nombre de jugements depuis plus d’un an.

    Michel Sapin, ministre français des Finances, a évoqué la « naïveté » de « certains responsables politiques » belges. Comment réagissez-vous à ce propos ?

    Je m’exprime à titre personnel sur ce sujet. Mon sentiment de magistrat et de belge est qu’il n’y a pas lieu à faire de polémique. Dire que l’on n’a jamais fait quoi que ce soit, alors que des dizaines de procès avec des peines lourdes ont eu lieu, c’est une contre-vérité, voire une insulte. C’est même pour cela, comme je l’ai dit, que nous sommes ciblés. Cette remarque est  aussi insultante par rapport à ce qui a été fait depuis des années en matière de lutte contre le terrorisme à travers des méthodes préventives.

    Justement, quel a été le travail des services de police et de justice, ces dernières années pour lutter contre le radicalisme ?

    La justice n’est pas là pour contrer les consciences religieuses de chacun. C’est hors de notre sphère de compétence. Par contre, quand il y a des actes délictueux, nous les réprimons. Ces dernières années, la Belgique a connu une hausse du nombre d’actes de délinquance. Plusieurs facteurs l’expliquent : notre société s’est s’ouverte à des marchés et à des influences extérieures, des populations de l’est sont arrivées après la chute du mur de Berlin, ainsi que d’autres, déracinées, issues de l’immigration en provenance du nord de l’Afrique. Si bien que nos tribunaux n’ont jamais autant réprimé ! Notamment en ce qui concerne la délinquance terroriste.

    > A lire aussi : « La Belgique semblait échapper aux vagues d'attentats »

     

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  • Lettre d'un prêtre catholique aux journalistes

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    Cette lettre circule depuis quelque temps sur les réseaux sociaux mais elle n'en mérite pas moins d'être reproduite ici :

    Lettre d'un prêtre catholique aux journalistes

    Ami journaliste, ami lecteur, prenez 5 minutes pour lire cette lettre avant de la diffuser. Vous ne le regretterez pas : 

    Cher Frère Journaliste

    Je suis un simple prêtre catholique. Je me sens heureux et orgueilleux de ma vocation. Cela fait 20 ans que je vis en Angola comme missionnaire.

    Je lis dans de nombreux moyens de communication, surtout dans votre journal, l'amplification du thème des prêtres pédophiles, cela d'une manière morbide, recherchant en détail dans la vie de ces prêtres, les erreurs du passé.

    Il y en a un, dans une ville des Etats-Unis, dans les années 70, un autre, en Australie dans les années 80, et ainsi de suite, d'autres plus  récents..... Certainement tous des cas condamnables !

    Il y a des présentations journalistiques pondérées et équilibrées, d'autres amplifiées, remplies de préjudices et même de haine. Je ressens moi-même une grande douleur pour le mal immense que des personnes qui devraient être des signes de l'Amour de Dieu, soient un poignard dans la vie d'êtres innocents. Il n'y a pas de paroles pour justifier de tels actes. Il n'y a pas de doutes que l'Église ne peut être, sinon du coté des faibles, des plus démunis. Pour cette raison, toutes les mesures que l'on peut prendre pour la prévention et la protection de la dignité des enfants seront toujours une priorité absolue.

    Mais c'est curieux le peu de nouvelles et le manque d'intérêt pour les milliers de prêtres qui sacrifient leur vie et la consacrent pour des millions d'enfants, pour les adolescents et pour les plus défavorisés aux quatre coins du monde.

    Je pense qu'à votre journal, cela ne l'intéresse pas : 

    1) Que j'aie dû transporter beaucoup d'enfants faméliques par des chemins minés à cause de la guerre en l'année 2002 depuis Cangumbe à Lwena (Angola), car ni le gouvernement pouvait le faire ni les ONG n'y étaient autorisées ;

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  • Aujourd'hui, c'est encore et toujours le Vendredi Saint

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    et de l'Agence Fides :

    Rome – Un appel à la prière pour la paix, avec une intention particulière pour le Père Tom Uzhunnalil, prêtre salésien ...
    Kasur – Fouzia Sadiqe, chrétienne qui vivait avec ses parents jusqu’à ce qu’un musulman ne l’enlève et ne ...
    New Delhi – Les chrétiens en Inde demandent au gouvernement la protection des églises et la sécurité en vue des célébrations ...
    Kinshasa - Un prêtre de l’Ordre des Clercs réguliers mineurs a été grièvement blessé dans une embuscade routière hier, Dimanche ...
  • Cinq jeunes prêtres témoignent de leur fidélité au sacerdoce et du défi qu’elle représente

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    Du site de l'Eglise catholique en France :

    Des prêtres configurés au Christ par le sacerdoce

    Benoît_de_Menou_largeur

    En cette Semaine sainte – qui célèbre notamment le sacerdoce lors de la messe chrismale – nous avons demandé à cinq jeunes prêtres de témoigner de leur fidélité au sacerdoce et du défi qu’elle représente.

    Père Benoît de Menou : « Mon combat est celui de l’espérance »

    35 ans, vicaire et membre de l’équipe des vocations du diocèse de Grenoble-Vienne.

    Ce qui a la plus bougé en moi depuis mon ordination ce sont mes convictions sur l’agir pastoral : elles ne suffisent pas pour être fécond. Mon combat est d’être dans la durée pour avancer ensemble avec les gens : c’est plus long que tout seul mais on va plus loin. Cela me fait mûrir par l’écoute, par plus de compréhension, d’humilité, de capacité à m’adapter, de fatigue, de patience. Bref, beaucoup de miséricorde envers chacun et envers moi-même : cela ne s’apprend que dans la pratique. Mon combat est donc celui de l’espérance : même si cela est difficile, je me bats pour tenir bon dans le don de moi-même de cette manière que je crois être celle de Jésus et que je découvre toujours plus. Ca vaut le coup et c’est ma joie ! Avec cet état d’esprit, je suis sûr d’avancer, quelles que soient les surprises de l’aventure. La phrase qui me guide en ce moment est : « Il effacera toute larme de leurs yeux. » (Ap 21, 4)

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  • #Bruxelles… Chez nous

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    Le message d’Eric de Beukelaer, Curé-Doyen de Liège (rive gauche) :

    "Voici ce que j’écrivais au soir des attentats du Bataclan : « Nous le savons : la guerre contre le terrorisme n’épargne personne. Le monde est devenu un village et les conflits s’exportent. Ce soir, Paris saigne. Notre cœur aussi. D’autres attaques sont possibles, voire probables… Demain ou dans un mois. Aucune métropole européenne n’est à l’abri. Aucun lieu n’est totalement sécurisé. Aucun terrorisme ne peut être totalement contrôlé. Comment réagir ? Ne tombons pas dans le piège qui nous est tendu. Contre la terreur, ni peur, ni haine. Restons debout. Soyons citoyens. Ce soir, Paris saigne. Mais la ville-lumière se redressera. Soyons solidaires. Nous sommes Paris. »

    Ce matin, c’est chez nous. Les pensées, larmes et prières vont vers les victimes – encore inconnues – et leurs familles. Dans les rues de Liège, pour la première fois, je marche en regardant derrière moi. J’essaie de joindre un proche, qui habite la capitale. Réseaux saturés. Pourtant, au cœur du marasme et de la stupeur, le message reste le même : Contre la terreur – ni peur, ni haine. Restons debout. Soyons citoyens. La cible, c’est la démocratie. Ce sont nos libertés qui sont visées. Contre ceux qui veulent renvoyer l’humanité aux ténèbres, réagissons en criant notre amour de la lumière.

    Et pour les chrétiens, qui me lisent – encore ceci : Nous sommes entrés dans la semaine sainte, la semaine de la Croix, qui ouvre sur la Résurrection. En cette heure de Pâques sanglantes à Bruxelles – où, une fois de plus, c’est l’innocent qui est visé – soyons témoins d’Espérance."

    Ref. #Bruxelles… Chez nous

    JPSC

  • Liège, 25 mars : Chemin de Croix du Vendredi Saint dans les rues de la Ville

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    Communiqué de presse

    Vendredi saint – Chemin de croix dans les rues de Liège, 5° édition

    Vendredi 25 mars, est la date du vendredi saint : mémoire pour les chrétiens de la mort de Jésus sur la croix, deux jours avant sa résurrection à Pâques. La Pastorale Urbaine organise pour la cinquième année consécutive, un chemin de croix dans les rues de la ville. Chapeauté par les doyens des deux rives de la ville (Rive-droite, doyen Jean-Pierre Pire et rive-gauche, doyen Eric de Beukelaer), il sera présidé pour par Mgr Jean-Pierre DELVILLE, évêque de Liège.

    Le chemin de croix partira à 18h de l’église Saint-Pholien pour arriver à 19h15 à la Cathédrale. Les marcheurs suivront symboliquement une grande croix, porteront des cierges et avanceront en chantant au rythme lent des tambours. L’événement s’adresse à un large public. Chacun peut librement y participer: Liégeois ou non, jeune ou aîné, croyant ou peu, pratiquant ou pas. Le chemin de croix est une prière par les pieds. C’est un message d’amour universel qui s’adresse bien au-delà des habitués des églises. La Pastorale Urbaine remercie l’administration communale et les forces de police. Grâce à leur aimable collaboration, pareille démarche s’organise dans d’excellentes conditions.

    Ensuite : Les participants au chemin de croix seront invités à prolonger leur démarche en participant à l’office du vendredi saint présidé par l’évêque à 19h30 à la Cathédrale. Comme le Vendredi Saint est le jour par excellence pour reconnaître notre imperfection humaine, au terme de l’office celles et ceux qui souhaitent pourront recevoir le sacrement du pardon (la confession).

    Concrètement : RDV à Saint-Pholien le vendredi 25 mars à partir de 17h30. Chemin de croix dans les rues de Liège entre 18h à 19h25. Pour ceux qui le souhaitent : office à la Cathédrale de 19h30 à 20h45, suivi d’un temps libre pour les confessions jusque 21h15. 

    Contact : Pour la Pastorale Urbaine – Doyen Eric de Beukelaer, e.debeukelaer@catho.be GSM: +32(0)474.35.90.27

  • TOUCHE PAS A KTO TV : Lancement d'une grande pétition pour la défense de la diversité et de l’unique chaine continue catholique en Belgique

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    Communiqué de presse

    PLURALISME: TOUCHE PAS A KTO TV.

    Lancement d'une grande pétition pour la défense de la diversité et de l’unique chaine continue catholique en Belgique.

    KTO TV, la chaîne de télévision catholique francophone de référence, a appris avec stupéfaction la décision unilatérale et inopinée de Proximus de cesser sa diffusion (canal 299 depuis 2011) à compter du 30 avril 2016.

    Cette décision a été prise sans aucune concertation préalable après quatre ans de relation, et place KTO devant un fait accompli qui ne lui laisse quasi aucune marge de manœuvre alors même que KTO Belgique vient juste de se renforcer pour appuyer son développement en Belgique. La chaine est sans but lucratif. Elle est financée uniquement par les dons de ses dizaines de milliers de téléspectateurs.

    La période que nous traversons, en Belgique et dans toute l’Europe, rappelle plus que jamais le besoin de propos apaisés sur les questions religieuses, et de libre expression de la diversité. C’est pourquoi nous sommes convaincus que cette décision contrevient non seulement à l’intérêt de KTO mais aussi à l’intérêt général et au nécessaire pluralisme. Proximus distribue le nombre impressionnant de 169 chaînes, dont KTO, qui est l’unique chaîne catholique dans l’offre de programme. En supprimant KTO, Proximus contribue à restreindre un débat citoyen. Cette politique est indubitablement contraire aux valeurs de son actionnaire principal, l’Etat Belge.

    Le rejet par Proximus des requêtes que KTO a introduites auprès de la directrice générale / CEO et du Président du Conseil ferme les portes au dialogue. KTO invite dès lors le plus grand nombre à signer une pétition en ligne pour demander au gouvernement fédéral et aux pouvoirs publics d’assurer la continuité de sa distribution sur le câble en Belgique.
     
    Invitation à une conférence de presse ce vendredi 18 mars à 11h00
    Lieu: Eurostars Montgomery, Avenue de Tervueren,134, 1150 Bruxelles

    En présence de Philippe le Hodey, Président, de Jacques Galloy, Administrateur et du conseil d'administration de KTO Belgique asbl.

    Contact presse :
    Mr. Vincent Hoellinger
    (+32) 485 71 83 79
     
    Liens pour plus d'informations:

    Liste des 66 premiers signataires de la pétition:

    1. Mgr Jozef De Kesel - Archevêque de Malines-Bruxelles 2800 Malines,

    2. Salah Echallaoui - Président du Rassemblement des musulmans de Belgique 4500 Huy,

    3. Eric-Emmanuel Schmitt - Ecrivain 1050 Bruxelles,

    4. Catherine Fonck - Députée fédérale CDH 7080 Noirchain,

    5. Dirk Frimout - Astronaute 9000 Gent, 

    6. Rabbin Albert Guigui - Grand Rabbin de Bruxelles 1000 Bruxelles,

    7. Pierre Rion - Business Angel 1360 Perwez,

    8. Philippe Markiewicz - Président du Consistoire Central des Juifs de Belgique 1000 Bruxelles,

    9. Noureddine Smaili - Président de l'Exécutif des musulmans de Belgique 4820 Dison,

    10. Baudouin Decharneux - Professeur de philosophie des religions à l’ULB et membre de l’Académie Royale de Belgique 1050 Bruxelles,

    11. Jean-Charles de Keyser - Consultant Médias 8400 Oostende,

    12. Emmanuel Cornu - Président des Grandes Conférences Catholiques 1050 Bruxelles,

    13. Philippe Maystadt -  1348 Louvain-la-Neuve,

    14. Marc Eyskens - Ministre d'Etat 3001 Heverlee,

    15. Eric de Beukelaer - Chanoine et chroniqueur 4000 Liège,

    16. Philippe de Woot - Professeur Emérite UCL, Membre de l'Académie Royale des Sciences 3080 Vossem. 

    17. Anne Delvaux - Coach, formatrice, journalliste 1474 Ways,

    18. Mgr Jean-Pierre Delville - Evêque de Liège 4000 Liège,

    19. Olivier de Clippele - Député MR à Bruxelles Capitale 1150 Woluwe Saint-Pierre,

    20. Philippe Cochinaux - Provincial des dominicains 4000 Liège,

    21. Benoit Carniaux - Abbé de Leffe 5500 Dinant,

    22. Paul Bleus - Ingénieur électronicien & directeur R&D 4000 Liège,

    23. Diane Drory - psychanalyste 1050 Bruxelles,

    24. Mgr Guy Harpigny - Evêque de Tournai 7000 Tournai,

    25. Mgr Jean-Luc Hudsyn - Evêque auxiliaire du Brabant-Wallon 1300 Wavre,

    26. Sébastien Jodogne - docteur en informatique 4600 Visé,

    27. Michel Kesteman - Président RCF Bruxelles 1000 Bruxelles,

    28. Fernand Keuleneer - Avocat 1000 Bruxelles,

    29. Philippe le Hodey - Président KTO 1150 Bruxelles,

    30. Jack McDonald - Président du Comité central du Culte anglican en Belgique 1050 Bruxelles,

    31. Dominique Moorkens - Administrateur de sociétés 2520 Ranst,

    32. André Querton - Administrateur de sociétés et de KTO 1150 Bruxelles,

    33. Philippe Mawet - Abbé 1150 Bruxelles,

    34. Tommy Scholtès sj - Porte-parole des évêques de Belgique 1040 Bruxelles,

    35. Jean-Pierre Quinet - Banquier honoraire 4020 Liège,

    36. Marc Nolet - CEO de Physiol SA 4031 Angleur,

    37. Geert W. Lorein - Président du Synode Fédéral des Églises protestantes et évangéliques de Belgique 1070 Anderlecht, 

    38. Jacques van Ypersele - Ministre d'état 1150 Woluwé Saint Pierre,

    39. Mgr Pierre Warin - Evêque auxiliaire de Namur 5000 Namur,

    40. Alain Tiri - Jeune professionnel 4671 Barchon,

    41. Laurent Thonon - Jeune professionnel 1348 LLN,

    42. Mgr Remy Van Cottem - Evêque de Namur 5000 Namur,

    43. Alphonse Borras - Président de la CCMC 4000 Liège,

    44. Benoît Coppée - CEO Investsud 6890 Ochamps,

    45. Tanguy Bocquet - Session LEAD 1380 Lasnes,

    46. Jean Berckmoes-Joos - Voorzitter Herbronnen vzw 9220 Hamme,

    47. Charles de Liedekerke - Administrateur de sociétés 1040 Bruxelles,

    48. Philippe Godfroid - Président de l'UCM 5100 Wierde,

    49. Jacques Galloy - Administrateur de sociétés et de KTO 4671 Saive,

    50. Marcienne Greindl - Présidente RCF Sud Belgique 5000 Namur,

    51. Mgr Jean Kockerols - Evêque auxiliaire de Bruxelles 1150 Bruxelles,

    52. Bernard Michelet - Bedrijfsleider 9840 Zevergem,

    53. Michel Peterbroeck - Administrateur de sociétés 1315 Pietrebais,

    54. Claire Jonard - Pastorale des Jeunes 1050 Bruxelles,

    55. Steven H. Fuite - Synodevoorzitter - Verenigde Protestantse Kerk in België 1070 Brussel,

    56. Guibert del Marmol - Auteur et conférencier 1150 Woluwe Saint-Pierre,

    57. Gabriel Fatrus - Institut Syriaque de Belgique 4000 Liège,

    58. Thibault Denotte - Notaire 4801 Verviers,

    59. Bernard de Gerlache de Gomery - administrateur de sociétés 6760 Gomery,

    60. Georges Dallemagne - Député fédéral CDH 1150 Woluwe Saint-Pierre,

    61. Gui de Vaucleroy -  1150 Bruxelles,

    62. Michel de Lamotte - Député fédéral CDH 4000 Liège,

    63. Michel Delloye - Administrateur de sociétés 1050 Bruxelles,

    64. Etienne de Calatay - Professeur d'économie UNamur 1150 Woluwe Saint-Pierre,

    65. Michel Konen - Journaliste 4257 Berloz,

    66. Francis Delperée - Sénateur CDH 1150 Bruxelles,

    Lien vers la pétition en ligne

    Contact: KTO Belgique ASBL - Avenue de la Belle Alliance, 1 - 1000 Bruxelles

    http://www.touche-pas-a-kto-tv.com

  • Pédophilie : la sainte colère de l'abbé Grosjean

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    Via le site de "Famille Chrétienne" :

    Invité hier soir sur Canal +, l’abbé Pierre-Hervé Grosjean fait part avec émotion de sa douloureuse colère au sujet des affaires de pédophilie qui ébranlent aujourd’hui le diocèse de Lyon et le cardinal Barbarin. Il rappelle que les prêtres et tous les membres de l’Eglise sont blessés par ces crimes et que celle-ci fera toujours ce qui est possible pour en soutenir les victimes et les aider. Rendant hommage à Benoît XVI pour la prise de conscience qu’il a insufflé à l’Eglise, il assure l’archevêque de Lyon de son soutien et de sa confiance. 

  • "How do you see me ?" Une vidéo puissante pour la Journée de la trisomie 21

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    Une vidéo puissante pour la Journée de la trisomie 21

    « Voilà comment je me vois. Je me vois comme une personne ordinaire qui vit une vie qui en vaut la peine, qui a du sens, qui est belle. Et toi, comment me vois-tu ? »

    À l’occasion de la Journée mondiale de la trisomie 21, le 21 mars, la Fondation Jérôme Lejeune est fière de vous présenter la nouvelle campagne de communication internationale réalisée avec la fédération italienne Coordown et d’autres associations européennes, avec le soutien extraordinaire de Saatchi & Saatchi New York, et l'incroyable participation de l'actrice Olivia Wilde et bien sûr, d’Anna Rose !

  • Le cardinal Müller dénonce la subversion des valeurs instrumentalisée par l’État

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    Le préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi s’est exprimé avec force à Cologne le 27 février dernier. De Jules Germain sur le site « Aleteia »

    Muller.jpgLe cardinal Müller, connu et apprécié pour son intelligence très fine et sa rectitude morale, a dénoncé le caractère néfaste de certains groupes d’influence qui utilisent l’État et son pouvoir à leur profit, pour faire triompher leur idéologie à l’école, dans les médias ou les universités, comme le soulignent nos confrères du site d’information de la conférence épiscopale allemande katholisch.de.

    Une telle mise au pas de la pensée par l’État trahit selon Mgr Gerhard Müller une manière totalitaire d’agir qui va à l’encontre de la liberté de conscience et de la liberté d’expression. Elle nous rapproche dangereusement des régimes anti-démocratiques, où le citoyen ne jouit plus de la liberté de penser par lui-même. Se servir du pouvoir de coercition de l’État pour imposer une doctrine et une vision du monde fut en effet le propre du communisme ou des différents fascismes que l’Europe a connus au siècle dernier.

    Une mise en garde du Cardinal qui ravive à nos mémoires les paroles de la ministre Najat Vallaud-Belkacem qui expliquait récemment au journal La Dépêche son désir « d’impulser un changement profond des mentalités ». Les responsables politiques, selon elle, ne doivent pas appliquer la volonté du peuple, ce qui est la logique de la démocratie, mais transformer ce peuple qui, semble-t-il, pense mal, et dont il faut « changer les mentalités » qui n’ont pas l’heur de plaire au gouvernement. La crainte de Péguy lorsqu’il dénonçait « le parti intellectuel » prend corps : en prétendant supprimer la religion d’État, on la remplace en réalité par une « métaphysique d’État » ou, pour utiliser un langage plus moderne, une « idéologie d’État ». Voici en effet ce qu’il écrivait dans sa revue les Cahiers de la Quinzaine (in Les cahiers de la quinzaine, VIII, v, 2/12/1906) :

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