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Témoignages - Page 240

  • Cardinal Burke à Versailles : « De l’Église, nous attendons l’enseignement de la vérité du Christ »

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    De François de Lens sur le site "Liberté Politique" :

    Cardinal-Burke-De-l-Eglise-nous-attendons-l-enseignement-de-la-verite-du-Christ_visuel.jpgVERBATIM | La paroisse Saint-Symphorien de Versailles recevait ce dimanche 27 septembre le cardinal Raymond Leo Burke, à l’occasion de la sortie de son livre d’entretien (Artège) avec Guillaume d’Alançon. Le cardinal est un homme simple, ne rechignant pas à prolonger sa présence auprès de simples paroissiens, malgré son emploi du temps. « Mon espérance est que l’Église soit de plus en plus fidèle à son identité d’Épouse du Christ. J’espère communiquer cette espérance à travers mon livre. »

    Le cardinal est d’abord revenu sur son enfance, et la naissance de sa vocation. Il a rendu hommage à sa famille, à ses parents, et ses grands-parents, immigrés irlandais aux États-Unis, qui lui ont transmis « la foi et sa pratique ». Dans ses entretiens avec Guillaume d’Alançon, il « examine le grand don de [sa] vie de [sa] vocation », réfléchissant « à ce que le Seigneur peut encore [lui] demander comme fidèle serviteur. »

    Lorsqu’il était jeune, l’Église était florissante, puis il a vu les effets de la crise au cours de sa formation au séminaire, notamment à cause du « soi-disant esprit du concile Vatican II », différent de son enseignement lui-même. « Le séminaire subissait de manière particulièrement dévastatrice la crise que l’Église a connu au cours de premières années de la mise en ordre des enseignement du concile Vatican II. […] Ayant vécu cette époque particulièrement tumultueuse, marquée symboliquement par les émeutes de mai 68 à Paris, je me suis interrogé sur ce qui était sous-jacent à la tranquillité de mes premières années au séminaire et a conduit à la remise en cause inconsciente et soupçonneuse de la doctrine et de la discipline de l’Église. »

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  • « Si la communion spirituelle est possible pour les divorcés remariés alors pourquoi pas la communion sacramentelle ? ».

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    6a00d83451619c69e2017d4187ea3a970c (1).jpgLe Cardinal Marc Ouellet, Préfet de la Congrégation pour les Evêques, a publié un article en deux parties le 11 juillet sur le site de la Conférence des évêques d'Italie (partie 1 et partie 2). Ce texte est une réponse à la question posée au n. 53 du Rapport final du Synode extraordinaire des Evêques qui s’est tenu l’année dernière sur le thème « Les défis pastoraux sur la Famille dans le contexte de l’Évangélisation » :

    « Si la communion spirituelle est possible pour les divorcés remariés alors pourquoi pas la communion sacramentelle ? ».

    Extrait du texte intégral publié par « Le Salon Beige » :

    […] La position de l’Église catholique à l’égard des personnes divorcées et remariées face à la communion eucharistique demeure toutefois claire et constante dans la tradition même si leur situation irrégulière n’empêche pas la communion spirituelle au sacrement. Avant même le Concile Vatican II, un commentateur de saint Thomas d’Aquin évoquait leur cas en ces termes: « Le pasteur miséricordieux devra leur enseigner l’importance et l’efficacité de la communion in voto pour procurer des grâces eucharistiques. » Il précisait ainsi l’enseignement de saint Thomas qui parle équivalemment de communion in voto et de « communion spirituelle » :

    Elle est spirituelle parce qu’elle fait atteindre la res du sacrement (l’effet), mais elle est elle-même sacramentelle parce qu’elle fait atteindre cette res (union au Christ) par un votum (désir) dont l’objet propre est le sacramentum(manducation) lui-même bien que sa réalisation rituelle soit actuellement impossible.

    La raison profonde de la discipline de l’Église vient du lien très intime entre l’alliance conjugale et la signification nuptiale de la communion eucharistique : « le lien conjugal est intrinsèquement relié à l’unité eucharistique entre le Christ époux et l’Église épouse » (SC, 27, cf. Ep. 5, 31-32). Cette affirmation de l’Exhortation apostolique Sacramentum caritatis assume l’approfondissement théologique de saint Jean-Paul II sur le mariage et dans le cas des divorcés remariés reconfirme la pratique pastorale de l’Église « parce que leur état et leur condition de vie contredisent objectivement l’union d’amour entre le Christ et l’Église, qui est signifiée et mise en œuvre dans l’Eucharistie » (SC, 29).

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  • Le cardinal André Vingt-Trois envoie un signal avant le synode sur la famille

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    Lu sur le blog d’information « Salon beige » :

    entretien-burke.jpg« Le cardinal Vingt-Trois, archevêque de Paris et vice-président du synode ordinaire qui débutera prochainement à Rome, a invité le cardinal Burke à venir célébrer la messe en la cathédrale Notre-Dame de Paris, demain dimanche, à 10h (programme), avant la tournée du cardinal à Paris et à Versailles pour présenter son nouvel ouvrage d'entretiens (photo).

    Le cardinal Burke devait arriver dimanche midi à Paris et l'invitation du cardinal-archevêque de Paris n'était pas prévue (programme avant modification).

    A une semaine de l'ouverture du synode, cette invitation publique du cardinal Vingt-Trois, qui co-présidera le synode, est un message envoyé à ceux qui voient le cardinal Burke totalement isolé depuis qu'il n'est plus Préfet du Tribunal suprême de la signature apostolique. Mais que le pape vient de nommer aussi membre de la Congrégation pour les causes des saints. »

    Ref. Le cardinal André Vingt-Trois envoie un signal avant le synode

    L’assemblée plénière d’une congrégation romaine comporte plusieurs dizaines de membres et la cause des saints n’est pas vraiment un secteur « sensible »… 

    JPSC

  • Le Groupe de Saint-Gall: une "mafia" anti-Benoît XVI ...

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    Le cardinal Danneels, qui emploie l’expression dans cet entretien avec le journaliste de "La Libre" Christian Laporte, parle pour la première fois du groupe secret de prélats de haut rang auquel il a appartenu. Cela se passe dans la basilique nationale de Koekelberg où l’on présente sa biographie. Le rôle occulte du cardinal Danneels dévoilé ? titrions-nous prudemment jeudi dernier. De l’aveu même de l’intéressé, le point d’interrogation n’est pas de mise.

    Retranscription et traduction du document de la chaîne VTM sur le site "Benoît et moi" : cliquez ici

    JPSC

  • 18 octobre : canonisation de Louis et Zélie Martin

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    Les parents de sainte Thérèse de l'Enfant Jésus seront canonisés le 18 octobre prochain; à cette occasion, la maison d'éditions Téqui publie deux livres qui leur sont consacrés : 

    I-Grande-7797-l-histoire-extraordinaire-de-la-famille-martin.net.jpgL'histoire extraordinaire           de la famille Martin 

    La famille de Thérèse de Lisieux

     

    Stéphane-Joseph Piat, ofm 

    Présentation de l'éditeur :

    Ce sont les sœurs de la « petite Thérèse » qui ont recommandé le Père franciscain Stéphane Piat pour rédiger la biographie de la famille Martin. Elles estimaient sa plume et se trouvaient en plein accord avec l'interprétation qu'il donnait de la pensée thérésienne. Il passera donc des heures à interroger les filles Martin sur leurs parents, pour raconter comment ce foyer vivait le cœur de l'Évangile.

    Ce récit aux allures de monographie retrace au fil des jours les mille événements qui ont jalonné l'existence de la famille Martin. Il permet d'en scruter les ressorts cachés, d'en saisir la profonde tendresse qui les liaient les uns aux autres. Des documents d'archives, d'une valeur inestimable, ont servi à dépeindre ce tableau exceptionnel d'une famille exemplaire.

    En France, en Amérique surtout, et spécialement au Canada, se multiplièrent les demandes d'ouverture d'une procédure de béatification pour ce couple. Et ce sera enfin à l'occasion du Synode de la famille (2014-2015) que la canonisation du couple a lieu.

    (Préface du Père Pierre Descouvemont, juin 2015)

    L'auteur :

    Stéphane Piat, aumônier jociste, devint pourtant le premier historien de la famille Martin. À côté de ses ouvrages, il deviendra un prédicateur infatigable de la « petite voie » de Thérèse. La spiritualité du couple Martin, estimait-il, tient « en ces trois principes : souveraineté de Dieu, confiance en sa Providence, abandon à sa volonté », principes accessibles à tous.

    et, pour les plus jeunes : 

    I-Grande-7798-saints-louis-et-zelie-martin-aimer-c-est-tout-donner.net.jpg


    Saints Louis et Zélie Martin - Aimer c'est tout donner

    Odile Haumonté

     

     

    Présentation de l'éditeur :

    Sainte Thérèse a écrit à la fin de sa vie : « Aimer, c'est tout donner et se donner soi-même. » Quel programme de vie ! Mais la petite sainte de Lisieux ne fait qu'exprimer ce que ses parents ont vécu, eux aussi.

    Louis est horloger et Zélie à la tête d'une entreprise de fabrication de dentelle, le fameux « point d'Alençon ». Un jour, providentiellement, ils se croisent sur un pont de la ville... et se marient quelques mois plus tard. Profondément unis, ils mènent de front vie familiale et professionnelle, accueillant avec bonheur de nombreux enfants.

    Tous les deux affrontent très tôt de grandes épreuves. La mort de quatre de leurs enfants est la pire de toutes ! Puis ce sont les difficultés professionnelles, les soucis d'orientation de Léonie, le cancer de Zélie...

    Les Martin voulaient devenir « saints en famille ». Qu'est-ce qui a donc fait la « réussite » de leur vie ? Un mariage d'amour, une tendresse débordante, une éducation dans la confiance ? Oui, mais avant tout une vie ancrée dans l'amour de Dieu présent à chaque instant... Louis et Zélie sont des modèles et des protecteurs pour toutes les familles d'aujourd'hui. 

    L'auteur
    Mère de cinq enfants, Odile Haumonté est rédactrice en chef de la revue Patapon. Elle écrit aussi des romans pour la jeunesse depuis plus de dix ans, ainsi que de nombreuses vies de saints.

  • Voyage en Amérique : le pape François s'exprime dans une conférence de presse

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    De Jean-Marie Guénois, directeur adjoint du Figaro, sur son « religioblog » :

     Voici la vidéo complète de la conférence de presse et l'article que j'ai écrit dans l'avion et envoyé à Paris, sitôt notre atterrissage à Washington.

    JPSC

  • Pour les scouts d'Europe aussi, c'est la rentrée

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  • Afrique : les évêques publient une déclaration commune pré-synodale

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    Archeveques-Gh.jpgLu sur le site « aleteia » :

    Les évêques d’Afrique et de Madagascar rendent aujourd’hui publique une déclaration commune adoptée en juin dernier (8-11 juin 2015) à Accra (capitale du Ghana) lors d’une réunion de tout l’épiscopat africain et de Madagascar, préparatoire au synode ordinaire de la famille qui s’ouvrira le 4 octobre prochain.

    Dans cette déclaration signée par 45 prélats africains dont 32 présidents de Conférences épiscopales représentant 40 pays africains et Madagascar, dix cardinaux et trois prélats africains romains, les évêques africains et malgaches lancent un appel pressant aux dirigeants politiques mais aussi « aux fils et filles du bien-aimé continent africain », demandant à tous de « respecter, aimer et servir l’Afrique en vérité ». Ils le font alors qu’à la fin de la semaine s’ouvre à New York (États-Unis) le Sommet des chefs d’État devant adopter un plan mondial de développement d’ici 2030.

    Dans la tradition de saint Gélase, Pape africain, ils invitent les dirigeants politiques à « écouter la voix de leur conscience » et à se souvenir « que chaque personne humaine aura des comptes à rendre à Dieu pour ses actes ».

    Avertis des avancées culturelles, politiques et juridiques d’agents externes à l’Afrique promouvant « la santé et les droits sexuels et reproductifs » et « la perspective du genre » sur le continent africain, les évêques africains et malgaches dénoncent sans ambages le mensonge des politiques néo-colonialistes imposant aux cultures et aux gouvernements africains, « comme conditions d’aide au développement », préservatifs, contraceptifs, « services abortifs », « éducation sexuelle » purement technique et immorale, « déconstruction des stéréotypes de genre » : ces denrées, disent-ils, sont devenues plus accessibles aux africains que le mode d’emploi du développement intégral. Ils disent un « non catégorique à ce plan qui assassine [leur] continent ».

    Les évêques ciblent en particulier le Protocole de Maputo et les Observations générales n°2 sur son article 14 qui mettent les gouvernements sous pression notamment de légaliser ou dépénaliser l’avortement et de procurer à leurs populations un accès universel aux contraceptifs modernes. Ils notent que ce programme mortifère, « piloté par des agents externes à l’Afrique », se retrouve également dans des déclarations politiques panafricaines, telles que le Plan d’action de Maputo pour la Mise en œuvre du cadre d’orientation continental pour la promotion de la santé et des droits sexuels et reproductifs, la Déclaration d’Abbis-Abeba sur la population et le développement en Afrique après 2014, ou la Position africaine commune sur le programme de développement pour l’après-2015.

    Les évêques d’Afrique et de Madagascar se déclarent « unanimement blessés au plus intime de [leur] cœur de pasteur » par « une résurgence terrifiante de l’esprit colonialiste ». Les Africains ne sont pas des partenaires serviles des agents de la gouvernance mondiale. Ils ont une contribution humaine et spirituelle prophétique à apporter à l’humanité en ce temps où la famille et la foi sont si gravement menacées.

    La déclaration a déjà été envoyée personnellement aux chefs d’État et de gouvernements africains, au Secrétaire général de l’ONU et aux responsables des institutions panafricaines, entre autres.

    Ref. Les évêques d’Afrique disent non au néocolonialisme et à l’esclavagisme idéologique 

    JPSC

  • Face aux migrants, quelle doit être l’attitude des chrétiens ? Dialogue entre Mgr Rey et Rémi Brague

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    monseigneur-rey-eveque-de-frejus-toulon-et-remi-brague_article.jpgLa crise des migrants que connaît l’Europe renvoie les chrétiens aux racines bibliques de leur foi et à la construction même de l’Occident. Pour sortir du débat actuel par le haut, la foi et l’annonce leur seront d’une précieuse aide. Regards croisés de Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon, et du philosophe Rémi Brague. Un article de Samuel Pruvot dans « Famille chrétienne » :

    Mgr Dominique Rey : Quand on voit ces barques fragiles ballottées par les vagues de la Méditerranée, comment ne pas penser aux origines du peuple de Dieu ? L’histoire du salut est façonnée par l’exil. Adam et Ève ont été chassés de l’Éden. Abraham quitta Ur pour se rendre à Canaan sur une route semée d’arrêts, d’embûches et d’épreuves. Le destin d’Israël est marqué par l’exil de tout un peuple à Babylone et en Égypte. Dans la douleur, les Juifs entretiennent le souvenir heureux de Jérusalem : « Au bord des fleuves de Babylone, nous étions assis et nous pleurions, en nous souvenant de Sion » (ps 137). C’est la Terre promise qui met en marche le peuple d’Israël.

    À nous chrétiens, il rappelle qu’à l’image de Jésus-Christ qui prêchait la Bonne Nouvelle de ville en ville, nous cheminons sur terre vers le Ciel. Notre vie nomade est un pèlerinage terrestre qui s’achèvera pour retrouver le Créateur. En marchant, nous nous déracinons pour mieux nous enraciner en Dieu. Nous marchons avec Dieu, vers Dieu. C’est à tout cela que font écho les cohortes de réfugiés qui quittent le Proche-Orient pour gagner l’Europe.

    Rémi Brague : La Bible rappelle effectivement au peuple installé sur sa terre qu’il fut lui aussi nomade. En conséquence, il devra comprendre ce qu’éprouve un étranger coupé de son sol et forcé à vivre dans un milieu nouveau. C’est pourquoi le souvenir de la captivité en Égypte est sans cesse ravivé.

    Ceci dit, la Bible éclaire notre expérience actuelle, mais c’est indirectement. Ne faisons pas comme les fondamentalistes musulmans ou protestants du « Bible Belt » américain. On ne peut pas appliquer tels quels aux Français les préceptes de la Bible. Nous ne sommes pas le peuple élu. Nous ne sommes rien de plus qu’une « nation du monde », dont certains membres sont baptisés, et de la sorte greffés sur Israël, qui est et reste le seul peuple élu. Parmi les baptisés, un certain nombre prend au sérieux les conséquences de son baptême. Cette nation s’est formée en une entité politique sous l’autorité d’un État qui prend en charge tous les citoyens, chrétiens ou non.

    La naissance de l’Occident chrétien n’est-elle pas le fruit de vagues successives de migrants qui ont trouvé une nouvelle identité via l’Église ?

    Rémi Brague : À partir du IIIe siècle, l’Empire romain a laissé entrer, d’abord avec l’accord des autorités, puis malgré elles, des populations venues de l’Est, de ce qu’on appelait alors la Germanie. C’est ce qu’on appelle, d’un terme péjoratif, les « invasions barbares ». Les historiens ont actuellement tendance à réviser à la baisse les estimations sur le nombre de ces nouveaux venus. Il n’y a jamais eu de submersion.

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  • Record de conversions au christianisme de musulmans arrivant en Europe

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    Ces conversions en masse sont-elles sincères ou sont-elles une manière pour les immigrés d'augmenter leurs chances d'obtenir l'asile ? se demande le site « aleteia » :

    FCgK04nO24oRHZiEzi2mwUG9ZzA.jpg « Opportunisme ou intégration ? En plus des vagues historiques de réfugiés qui arrivent en Europe en provenance du Moyen-Orient et d’Afrique, le Vieux Continent connaît aujourd’hui une autre vague, moins médiatisée, mais qui interpelle : celle des conversions au christianisme.

    L’agence de presse internationale Associated Press (AP) s’est rendue à Berlin dans une église évangélique où « des centaines de demandeurs d’asile iraniens et afghans » font partie des fidèles de la paroisse.

    « Certes, on ne peut ignorer que cette décision améliore leurs chances d’obtenir l’asile : ils peuvent ainsi prétendre qu’ils seraient confrontés à la persécution religieuse en cas de retour dans leur pays d’origine », observe l’agence, soulignant que l’Allemagne traite les réfugiés en fonction de la gravité de la situation qui les a contraints à quitter leur patrie  : ceux qui fuient la guerre civile en Syrie, par exemple, ont davantage de chances d’obtenir l’asile.

    « La situation est plus compliquée pour les demandeurs d’asile en provenance d’Iran ou d’Afghanistan, car les conditions de vie dans ces pays sont plus stables qu’en Syrie », déclare l’AP. Au cours des dernières années, environ 40% à 50% des demandeurs issus de ces régions ont été autorisés à rester dans le pays, avec un permis de séjour temporaire pour la plupart.

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  • Une Française dans l'enfer du Goulag

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    Une française dans l'enfer du goulag
    Francine Mores

    Résumé:
    Mars 1928, Geneviève Koffmann, une adolescente de mère française et de père russe, part avec sa mère et sa sœur ainée en URSS afin de rejoindre son père.
    Mais elles n’y découvriront pas le paradis espéré.
    Victime des purges staliniennes, Geneviève va être emprisonnée dans un premier temps puis déportée dans les camps de travaux forcés du Goulag.
    Geneviève y restera enfermée, dans des conditions inhumaines, en pleine Mordovie, jusqu’en 1954, un an après la mort de Staline.
    Même une fois libérée, elle devra encore rester en URSS et ne pourra regagner la France qu’en 1991.
    Avec ce récit, le seul connu d’une Française concernant ces camps de concentration communistes, nous revivons les longues heures
    d’interrogatoires, les travaux forcés, le froid, la faim, les souffrances physiques et morales infligées aux prisonniers.
    Collection Histoire
    ISBN 978-2-87466-370-3
    EAN 9782874663703
    Date de parution 28/03/2015
    Format 14 x 21,5
    Nombre de pages 136
    Prix public 12,90

    http://www.editionsjourdan.com

  • Une conférence sur le Moyen-Orient ? Pour quoi faire ?

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    logo-AED.gifLe directeur (France) de l’ AED (Aide à l’Eglise en Détresse), Marc Fromager, de retour de Syrie, s'interroge sur la pertinence de la position française sur la guerre que traverse un pays en proie à l'Etat islamique. Les gesticulations du président Hollande  (survol de Daesch par des avions militaires français, grande conférence internationale à Paris) ont-elle, en effet, quelque chose à voir avec la réalité de terrain ? Lu sur  le site « Figarovox » :

    « Je rentre de Syrie. Ce pays, qui fut merveilleux, le demeure un peu en dépit de plus de quatre années de guerre acharnée. Cette guerre, que l'on persiste à nous décrire comme étant civile, oppose l'Etat syrien à un conglomérat de milices djihadistes, pour la plupart composées d'étrangers (tchétchènes, soudanais, algériens, français, …) et largement financées par des pays étrangers.

    230 000 morts et 12 millions de déplacés plus tard, le pays est coupé en deux: l'est, principalement désertique, occupé par l'Etat islamique et l'ouest, encore ou à nouveau sous contrôle de l'Etat. A Homs, Yabroud ou Maaloula, villes «libérées» de la présence des «rebelles», la vie revient petit à petit après des destructions de grande ampleur. Aujourd'hui, cette partie du pays est en train de se reconstruire!

    Très majoritairement, la population syrienne n'aspire qu'à la fin des combats et donc à la défaite des djihadistes. Entre un Etat pérenne et le chaos irakien ou libyen où les milices islamistes se gavent sur les décombres d'un pays failli, le choix paraît en réalité assez simple.

    Toutes les communautés ont souffert pendant cette guerre et les chrétiens n'ont pas été épargnés. Il suffit de voir par exemple avec quelle rage les djihadistes ont mutilé les icônes dans les églises en détruisant systématiquement les yeux, comme s'ils ne voulaient pas être observés dans leur haine destructrice. J'ai rencontré la famille de Sarkis, Michel et Antoine, trois chrétiens de Maaloula, assassinés devant leur famille pour n'avoir pas voulu se convertir à l'islam.

    Plus de 40% des chrétiens ont déjà fui le pays mais si la guerre prenait fin, un certain nombre pourrait revenir. Les chrétiens y ont conservé une plus grande espérance que leurs frères irakiens sur lesquels les épreuves se sont appesanties depuis encore plus longtemps.

    Sur place, certains s'attendent à une amélioration de la situation avant la fin de l'année. Les cartes sont en train d'être redistribuées, les Russes et les Américains se seraient mis d'accord et le pays, peut-être, parviendrait à survivre à une destruction programmée. Pragmatiques, les Américains se rendent compte que l'opération est en train d'échouer et comme ils souhaitent maintenant se rapprocher de l'Iran, soutien de la Syrie, le panorama moyen-oriental est brusquement en train d'évoluer.

    Dans ce contexte, seule la France persiste ouvertement à réclamer l'élimination de Bachar el-Assad, ce qui démontre soit un entêtement totalement déconnecté de la réalité du terrain, soit une capitulation effective devant les intérêts de la péninsule arabique qui, elle, poursuit son rêve de renverser le régime syrien pour des raisons à la fois politiques et énergétiques.

    Nous sommes aujourd'hui plongés dans une guerre entre sunnites et chiites qui n'est pas réellement une dispute doctrinale mais bien plus une lutte entre l'Arabie saoudite et l'Iran pour la suprématie régionale. Pour briser l'arc chiite (Iran, Irak - majorité de chiites), Syrie (les alaouites au pouvoir) et Liban (Hezbollah) qui le menace, l'Arabie saoudite cible le «maillon faible», à savoir la Syrie dont la majeure partie de la population est sunnite.

    A cela se rajoute des considérations énergétiques avec un projet de gazoduc qatari contrarié qui devait passer par la Syrie pour alimenter l'Europe via la Turquie. Le refus syrien (pour ne pas nuire à son allié russe - dont l'Europe est très dépendante pour le gaz) aura été un des déclencheurs de cette guerre. Dans les deux cas, il fallait donc se débarrasser de Bachar el-Assad, d'où le soutien des milices, Etat islamique compris. »

    Veut-on vraiment en finir avec l'État Islamique? Si on voulait résoudre le problème, il faudrait exiger de la péninsule arabique, de la Turquie et de l'Occident qu'ils cessent de soutenir les djihadistes rassemblés dans le nord-est syrien et réunir autour de la table tous les acteurs de cette crise, y compris les Iraniens, les Russes et l'Etat syrien. Comme rien de tout cela n'est fait, la guerre devrait continuer, nos djihadistes vont continuer à y aller et en revenir, les chrétiens vont continuer à disparaître et l'ensemble de la population locale va continuer à souffrir!

    Alors, pourquoi une conférence sur le Moyen-Orient à Paris? Eh bien, on se le demande. La première image qui vient à l'esprit est celle de Dalida: «encore des mots, toujours des mots…» La France voudrait conserver un rôle dans cette région du monde mais force est de constater que sa diplomatie, autrefois diplomatique et dorénavant âprement partisane, aura du mal à se faire respecter. L'art ne consiste pas à exagérément choisir (ou se soumettre) aux sunnites contre les chiites ou aux américains contre les russes.

    Pour le moment, cela nous permet de vendre des armes à la péninsule arabique mais qu'en est-il de la sécurité du territoire national? La poursuite de cette stratégie du chaos au Moyen-Orient ne fait que rapprocher le cyclone de nos rives. »

    Ref. une conférence sur le Moyen-Orient ? Pour quoi faire 

    A noter:

    Aide à l’Église en Détresse-Belgique asbl
    Abdij van Park 5
    B-3001 Leuven
    horaires: 08h00 -16h00

    tel:+32 (0)16 39 50 50
    fax:+32 (0)16 39 50 60
    email:info@egliseendetresse.be ou info@egliseendetresse.lu 

     JPSC