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Témoignages - Page 282

  • Procession de la Fête-Dieu dans le diocèse de Namur: Waltzing (Arlon)

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    JPSC

  • Abbaye de Fontgombault : Rayonner la joie

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    Le directeur du mensuel « La Nef »  a interviewé le Père Abbé de Fontgombault. Quelques extraits de l’article paru dans le n° 259 du mois de mai 2014 :

    Pateau.jpg« Fondée au XIe siècle, Fontgombault a retrouvé la vie bénédictine en 1948 en étant une fondation de Solesmes. Abbaye rayonnante ayant déjà fondé quatre monastères érigés depuis en abbaye, elle a repris récemment l’abbaye de  Wisques. Rencontre avec le TRP Dom Jean Pateau (photo), élu Père Abbé en 2011.(…)

    L’abbaye de Fontgombault est la plus ancienne des fondations de Solesmes à avoir choisi de maintenir la forme extraordinaire du rite romain : pourquoi ce choix ?
    La forme extraordinaire a été préférée et le demeure parce qu’elle nous semble particulièrement adaptée à la vie monastique. Soulignons deux points déterminants. Le caractère plus contemplatif de la célébration promeut la dimension verticale de la liturgie. Les moments de silence de l’offertoire et du canon propices à l’intériorité rentrent dans ce cadre. Bien que cela ne soit pas propre à cette forme, il faut ajouter sur ce point le fait de ne pas user habituellement de la concélébration et de dire la Messe « tournée vers Dieu ». En second lieu, ce qui pourrait paraître paradoxal, je relève la participation du corps, sollicité par tant de gestes : génuflexions, inclinations, signes de Croix. À partir de la consécration, ces gestes, accomplis sur les espèces du pain et du vin, ramènent l’attention du prêtre au Christ réellement présent sur l’autel. Dans la tradition monastique, le corps est associé largement à la prière. La vie du moine est une liturgie. À condition de donner à chacun des gestes précisés par le Ritus servandus son poids de sens spirituel, son orientation à Dieu, le corps dans la forme extraordinaire s’associe de manière particulièrement intense à l’esprit et à l’âme en incarnant la parole, en manifestant l’humilité de celui qui célèbre face au mystère du Dieu présent.

    Avec le recul du temps, comment analysez-vous la situation liturgique actuelle, notamment la cohabitation de deux formes au sein du même rite latin depuis Summorum Pontificum ?

    Deux expressions viennent à l’esprit : action de grâces et espérance. Action de grâces parce que cette initiative de Benoît XVI a incontestablement contribué à pacifier la question liturgique. Quel succès pour le démon d’avoir mis la discorde précisément dans la célébration du sacrement de l’amour ! Aujourd’hui, les deux formes sont respectées et, dans des paroisses toujours plus nombreuses, se côtoient. Et pour l’avenir ? Beaucoup de jeunes prêtres attachés au lectionnaire de la forme ordinaire, qu’ils pratiquent habituellement, désirent une liturgie plus riche au plan des rites, associant davantage le corps à la célébration. Ne serait-il pas possible de proposer dans la forme ordinaire les prières de l’offertoire, de l’enrichir des génuflexions, des inclinations, des signes de croix de la forme extraordinaire ? Un rapprochement s’opérerait à peu de frais entre les deux formes répondant à un désir légitime et, par ailleurs, souhaité par Benoît XVI (…)

    Vous avez envoyé des moines pour aider l’abbaye de Wisques en manque de vocations (où les moines célèbrent la forme ordinaire) : quel est précisément l’accord passé (notamment en matière liturgique) ?

    Il n’y a pas eu d’« accord passé ». La condition de la reprise de Saint-Paul de Wisques était que l’observance de Fontgombault y soit instaurée. Cela paraissait si évident pour tout le monde que les choses se sont passées vraiment fraternellement. Par ailleurs, nous désirions faire tout afin de favoriser aux moines de Wisques la stabilité dans le monastère. Le modus vivendi actuel satisfait l’ensemble de la communauté. Alors que les moines nouvellement arrivés célèbrent aux divers autels de l’abbaye les messes matinales en forme extraordinaire, les anciens concélèbrent en forme ordinaire. La messe conventuelle est dite, sauf exception, en forme extraordinaire. Étant à Wisques pour la fête de Notre-Dame de Lourdes, journée des malades, j’ai présidé la concélébration de nos anciens dont certains portent le poids des ans et ont persévéré malgré les épreuves communautaires et personnelles. L’objectif de la reprise de Wisques était double : donner au monastère de survivre en conservant l’unité de la famille monastique de Saint-Paul. Je me réjouis que cet objectif soit atteint pour ce qui est de l’unité de la famille. L’arrivée de vocations permettra d’envisager sereinement l’avenir. Nos sœurs moniales de Notre-Dame usant de la forme ordinaire, les pères de Saint-Paul y célèbrent en cette forme.


    L’abbaye de Fontgombault a essaimé à plusieurs reprises : qu’est-ce qui explique ces vocations nombreuses alors que d’autres abbayes ou congrégations religieuses sont en crise ?

    Le psalmiste dit que « si le Seigneur ne bâtit la maison, c’est en vain que travaillent les ouvriers » (Ps 127). De nombreux jeunes passent à Fontgombault pour découvrir la vie bénédictine. Tous ne persévèrent pas. Dieu dirige les cœurs selon les plans de sa Providence et afin de se donner les moyens de les réaliser. La devise choisie pour le monastère par le Père abbé Dom Édouard Roux au moment de la refondation est Fons Amoris, Fontaine d’Amour. Je crois que cette fontaine coule vraiment à Fontgombault et qu’il fait bon venir s’y abreuver. Pour ceux qui ont la grâce de vivre en ce lieu, il reste à prendre acte de ce fait et à discerner ce que le Seigneur attend d’eux afin que fructifient ses dons et que coule cette fontaine en d’autres lieux. (…)

    Un moine n’est  pas totalement « coupé » des réalités du monde : quelles vous semblent être les principales menaces actuelles et aussi les grandes espérances de notre temps ?

    La plus grande menace me semble être le refus de Dieu et son corollaire, le refus de la vie. La vie n’est plus respectée. Le pape François stigmatise cela en deux mots : « culture du déchet ». On prend, on consomme, on jette. Se débarrasser de celui ou de ce qui est de trop permet à bas prix de régler les problèmes ! La méthode, protégée par la loi, s’applique à tout : famille, enfant, amour, personnes âgées, handicapés, nature… Au risque d’être marginalisé, le chrétien doit promouvoir la culture de la vie, la culture du respect. Patrice de Plunkett disait : « Cherchant sourdement le sens de leur existence, les Européens du XXIe siècle tourneront le regard vers leurs frères croyants : mais seulement dans la mesure où ceux-ci leur paraîtront vivre une vie pleine de richesses partageables, une existence irriguée par un flux de sens, d’espérance, d’amour, alors que le reste de la société se desséchera dans le nihilisme. » C’est ce que nous vivons aujourd’hui. Le pape François nous lance un défi : rayonner de la joie de l’Évangile. L’urgence de proposer les valeurs sûres de l’Évangile à la société est devenue une évidence pour des chrétiens qualifiés, il y a peu encore, de tièdes. Le monde cherche des témoins. Un sondage récent donnait une cote de confiance de 18 % aux médias alors que celle de l’Église était d’environ 50 %. Un Français sur deux fait donc confiance au message de l’Église même s’il ne le met pas en pratique… Trouvera-t-il sur sa route un témoin crédible pour le convaincre de faire le pas de la cohérence totale de la vie ? La grande espérance de notre temps, de tous les temps, tient dans les mots de saint Augustin au seuil des Confessions : « Vous nous avez faits pour vous, Seigneur, et notre cœur est sans repos tant qu’il ne se repose pas en vous. » La grande espérance, c’est que tout homme, fut-il le plus opiniâtre des athées, porte en son cœur, qu’il le veuille ou non, le désir d’un lieu de repos. Ce lieu, il ne pourra le trouver qu’en Dieu.

     Propos recueillis par 
    Christophe Geffroy  .

    Ref. Abbaye de Fontgombault : Rayonner la joie . Abbaye Notre-Dame, 36220 Fontgombault. Tél. : +33. 22 54 37 12 03. Courriel : abbaye-fgt@orange.fr

    JPSC

  • Après la déconstruction soixante-huitarde, les Veilleurs font le pari de l'intelligence

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    Du Père Thierry-Dominique Humbrecht, o.p. sur le site FigaroVox  :

    PHOd3a309a2-d149-11e3-baf2-5f6a5bb018b1-100x100 (1).jpg« Dans l'Église de France, des jeunes se sont levés, pendant que s'asseyaient leurs aînés, quand ils ne se couchaient pas. Peut-on interpréter les événements? Le monde culturel et politique fait assaut d'aveuglement et de surdité, à mesure que la réalité lui échappe. Est-ce par entêtement ou bien par défaut d'analyse? Qu'en est-il des chrétiens?

     La déconstruction, pauvreté des riches

    La génération post-soixante-huitarde cultive le goût de la déconstruction, démolition systématique de la civilisation qui l'a enfantée. Subversion tout confort, de gauche comme de droite, entre élitisme des beaux quartiers et tiers-mondisme mondain. Elle met tout en péril mais ne risque rien. Pour disserter sur les pauvres, il faut disposer de tous les atouts de la richesse, sans se croire obligé de rencontrer ceux dont on parle. Pour priver les humbles de culture, il faut détenir les clefs du pouvoir culturel. Par ses gesticulations, l'oligarchie en déclin fait étalage de ses richesses, devant les contribuables médusés.

    Ce petit monde coupé de tout paie cher son mépris, «absorbé dans sa graisse et dans ses ténèbres», comme le disait Saint-Simon du fils de Louis XIV. Les nouvelles générations s'en détournent. Non par réaction, elles sont privées des instruments permettant d'y parvenir. Pour objecter, il faut être cultivé. Elles ne tuent pas le père, elles n'en ont pas eu. Elles ne sont même pas bobophobes, puisque nourries depuis le berceau de culture bobote, la seule autorisée en démocratie. L'idéologie monochrome les a privées de capacité pluraliste. Ignorantes des postures de leurs aînées, ces jeunes planètes s'éloignent, le cosmos se vide.

     L'ouverture murée

    Dans l'Église de France, qu'en est-il? Parfois, on se prend à tracer, malgré soi, des parallèles. Pas pour la richesse des élites, encore moins pour le snobisme de caste, ni a fortiori pour le mépris des pauvres. Mais pour la grisaille du discours, l'éloignement culturel, et, curieusement, pour la faiblesse des instruments d'analyse du présent.

    Nos générations ont été soûlées de slogans, aussi assénés que privés d'explications ; par exemple, la nécessité pour les chrétiens de «l'ouverture au monde». Mais si les chrétiens doivent s'ouvrir au monde, c'est qu'ils n'en font pas partie. Ce vent d'optimisme autoproclamé se fonde sur un pessimisme révoltant. Récusons cette mode complexée, et dans l'Église les modes sont longues. Comme si les chrétiens, en panne de fécondité, se mettaient à la remorque des idées des autres et peut-être surtout de la reconnaissance de ceux qui ne les aiment pas.

    Le pire est que l'incantation de l'ouverture, plombée et plombante, comporte une part de vérité. Or cette vérité risque de vaciller, si les chrétiens perdent les instruments de leur immense culture. Pour comprendre le monde, il faut l'étudier. Étudier, c'est lire, donc écouter, discuter à égalité, discerner au nom de l'Évangile, puis expliquer ce qu'on a compris.

    La philosophie s'est voulue critique. Étudions-la et devenons critiques. Pas seulement envers nous-mêmes, mais aussi à front renversé, envers les produits dérivés et même falsifiés qu'assène la culture postmoderne.

    L'intelligence au pouvoir

    Sont apparus des débats publics qui mettent en jeu la personne humaine, l'amour, Dieu. Où sont les dossiers philosophiques et théologiques solides et nuancés, parus à cette occasion ou surtout par anticipation? Les intellectuels qui ont préparé les lois s'y livraient au grand jour depuis Michel Foucault - pas plus d'un demi-siècle. Promener sur les boulevards son droit au courage, c'est bien. Critiquer ceux qui le font est également un droit. C'est aussi nier leur courage, celui qui brave la pensée unique, et les rejoindre à égalité dans l'absence de parole culturelle.

    Les chrétiens marginalisent leurs penseurs, alors qu'ils en ont, ou bien ne réfléchissent pas aux conditions de leur reproduction. L'Église de France a pris l'habitude de déléguer à des non-croyants le soin de penser le domaine du religieux, comme par un constat d'impuissance à s'y livrer elle-même. Elle commence à regretter son anti-intellectualisme et son déracinement doctrinal (toutes catégories spirituelles confondues, y compris les Ordres religieux qui jadis se piquaient d'intellectualité). Si la confrontation culturelle n'est pas au compte de nos priorités, elle se fera mais sans nous.

     Veilleurs et éveilleurs

    Quel discours puissant et transportant les chrétiens, laïcs comme clercs, offrent-ils aux jeunes générations? «La foi ne s'enseigne pas», nous a-t-on enseigné doctement. Elle ne l'a pas été, merci. Au sortir de cette fabrique d'ignorants, les rangs se sont éclaircis.

    Pourtant, voici que des jeunes catholiques surgissent, nul ne sait comment. Les Veilleurs ont veillé, dignes, lumineux, mal soutenus, grands dans leur petitesse et leur non-violence. Les policiers en étaient bouleversés, sans avoir le droit de dénoncer la répression à laquelle ils étaient mêlés. L'Église sait-elle encore lire les signes des temps, même avec des lunettes à triple foyer?

    Beaucoup de ces jeunes pressentent qu'ils doivent parler, leurs aînés leur laissant mutisme ou hébétude. Hélas, à défaut de colonne vertébrale culturelle, ils risquent de se raccrocher à l'action, action souvent sans formation, donc à courte vue. Le moment est venu de la profondeur. Maritain l'appelait la «sainteté de l'intelligence».

    À défaut d'avoir précédé, nous pouvons encore suivre. Nous sommes acculés à l'exemplarité culturelle.

     Réf. Après la déconstruction soixante-huitarde, les Veilleurs font le pari de l'intelligence

    Thierry-Dominique Humbrecht est un religieux dominicain, écrivain, théologien, philosophe, lauréat de l'Académie des sciences morales et politiques.

    Oui mais voilà : dans l’Eglise comme dans l’Etat, qui donc occupe le pouvoir ? JPSC 

  • A Liège le 26 mai prochain: conférence de Mgr Paglia, Président du Conseil pontifical pour la Famille

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    A Liège, le lundi 26 mai ne sera pas que le lendemain des élections : invité par l’évêque du diocèse, Jean-Pierre Delville, Mgr Vincenzo Paglia, Président du Conseil Pontifical pour la Famille donnera, à 20h en la collégiale Saint-Jacques de Liège, une conférence sur ce thème de la famille, enjeu d’un important Synode qui aura lieu à Rome dans quelques mois.

     PAF 5 euro. Gratuit en-dessous de 25 ans.

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    Pour en savoir plus sur l’orateur du jour, voyez son blog et, notamment, le texte d'une conférence que Mgr Paglia a donnée au Collège des Bernardins (Paris) le 25 juin 2013.

     

    http://www.vincenzopaglia.it/index.php/la-famille-reve-et-ressource-de-la-societe.html

     

    JPSC

  • Les reliques, une idolâtrie en vogue?

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    Benoit-XVI-embrasse-le-reliquaire-de-Jean-Paul-II_scalewidth_630 (1).jpgIls ont été nombreux les pèlerins du dernier week-end à tenter d'obtenir une relique des saints Jean-Paul II ou Jean XXIII. (photo ci-contre : Benoît XVI embrasse une relique de Jean-Paul II, lors de sa béatification). Comment comprendre cette pratique si ancienne dans l'Église qui nous renvoie parfois à la superstition ?   Bosco d’Otreppe nous en parle sur son blog, hébergé par la « Libre » :

    Des reliques insolites et curieuses : un morceau de la mangeoire du Christ ; des fragments de sa croix qui pourraient en former d'innombrables ; un bout de tissus qui aurait touché la dépouille d'un saint ; des centaines de milliers de personnes lors des tournées internationales des reliques de Padre Pio, de Sainte Thérèse ou de Saint Jean-Bosco pour ne citer qu'eux ; des basiliques parfois immenses pour les accueillir, les entourer, les honorer.

    Que représentent ces étranges reliques pour les catholiques ? Pourquoi une telle adoration qui a parfois donné lieu à des commerces douteux (aujourd'hui formellement interdits par le droit canon) ? Quel est leur sens ? Comment éviter de tomber dans la superstition ou dans un « paganisme mal digéré » comme nous l'évoque Hervé Godin, séminariste français à Rome, et guide chevronné au Vatican.

    « Quand nous visitons une église avec des reliques, souvent, avec nos esprits très rationnels, nous sommes un peu heurtés, car elles nous semblent incompréhensibles et scandaleuses tant elles évoquent de sombres trafics qui nous cachent aujourd'hui leur sens profond. »

    Pourtant c'est très simple explique l'Église; tous, nous sommes attirés par des objets de personnes célèbres, ou attachés à ce qui a pu appartenir à des proches. Ce phénomène qui nous rappelle ce qu'elles ont été pour nous n'est donc pas proprement religieux.

    Le catholicisme, lui, y a vu le moyen de rapprocher le croyant du saint en question, de ce qu'il a pu réaliser durant sa vie, ou bien dans le cas de la mangeoire par exemple, de rendre visible un mystère (le mystère de l'incarnation, du Dieu qui se fait homme). « Ce n'est donc pas la relique pour elle-même que l'on adore, mais bien ce qu'elle représente. Du coup, la question de l'authenticité devient secondaire. L'essentiel est la réflexion, la méditation et la prière que la vue d'une relique induit. »

    Cependant, il est certain que l'Église veille à contrer la multiplication des faussaires, ou à éviter toute idolâtrie et superstition. « Les reliques nous conduisent à Dieu lui-même précisait Benoit XVI aux jeunes en 2005. En effet, c’est lui qui, par la force de sa grâce, donne à des êtres fragiles le courage d’être ses témoins devant le monde. »

    Voici ce que viendront chercher de nombreux catholiques à travers les reliques de Jean-Paul II et de Jean XXIII ce week-end à Rome, reliques qui ne pourront en aucun cas être vendues par qui que ce soit.

    Voici aussi ce que les pèlerins viennent chercher quand ils se recueillent sur les ossements de Saint Pierre au Vatican. « L'image que l'on garde de Saint Pierre à travers les évangiles, c'est celle d'une personne exubérante, qui dit sa foi de manière spontanée, un peu désordonnée, et en même temps celle d'une personne très faible, loin d'être parfaite, qui doute et qui a même trahi le Christ. Pourtant Jésus lui a demandé de fonder son Église. Le mystère rendu visible par ces reliques, c'est cet encouragement qui nous renvoie à notre propre fragilité : même au travers des plus faibles, Jésus peut réaliser de grandes choses » conclut le séminariste."

     Réf. : Les reliques, une idolâtrie en vogue?

    JPSC

  • Procession à Horion-Hozémont (sur les hauteurs de Liège)

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    Paroisse Saint-Sauveur

    Horion-Hozémont 

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    Procession

    en l’honneur de l’Enfant-Jésus de Prague

    **********

    Dimanche 18 mai 2014

    ¨ 9h30 : Messe

    ¨ 10h30 : Procession

    ¨ 11h45 : Salut à l’église

      L’église Saint-Sauveur se situe place du Doyenné à Horion-Hozémont

    à 20 kilomètres de Liège en direction de Namur.

     

    A partir de Bruxelles :

    Autoroute E40, sortie 30

    Suivre « Fexhe », puis « Horion-Hozémont ».

    A partir de Namur et Liège :

    Autoroute E42, sortie 4

    L’église est à 5 minutes de l’autoroute.

     

    Possibilité de manger à la salle paroissiale :

    - Petite restauration

    - Pique-nique

    Renseignements :

    ( 0032 (0)4/250.10.64

    paroisse-saint-sauveur@hotmail.com

    http://jesusdeprague.blogspot.be

     JPSC

  • Malmedy: messe dominicale en latin (1er dimanche du mois)

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    MALMEDY

     

    PROCHAINE MESSE TRADITIONNELLE

    Selon le missel de 1962

    chants grégoriens et polyphoniques

    DIMANCHE DU BON PASTEUR

    2e dimanche après Pâques

    4 MAI 2014 A 18 HEURES

    EGLISE DES CAPUCINS

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    Ruelle des Capucins à 4960 Malmedy

    Célébrant : abbé Claude Germeau, directeur du Foyer des Jeunes à Herstal et prêtre  auxiliaire à l’église du Saint Sacrement à Liège 

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    Propre grégorien de la messe  "Misericordia Domini", Kyriale "Lux et Origo" de Pâques, Motets "Laudate Dominum" à deux voix d’ Henry Du Mont (XVIIe s.) et « Isti sunt agni novelli » chanté en canon. Cantiques « au festin royal de l’agneau (ad regias agni dapes)  » et « Erschalle laut,Triumphgesang). Antienne finale:   « Regina Caeli, laetare, alleluia » (grégorien)

    infos : L. Aussems  tél. 080.33.74.85

    JPSC  

  • Le sondage du « Figaro »

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    Lu sur le site web du Figaro cette question à ses lecteurs:

     Trouvez-vous normal que Manuel Valls aille à la canonisation de Jean-Paul II et Jean XXIII ?

     Résultat ce samedi 26 avril au soir :

      41022 Votants
     

     57% Oui   43% Non

    Imaginerait-on la question suivante posée par la « Libre Belgique » à ses bobos de lecteurs (et même aux autres) : trouveriez-vous normal qu’Elio Di Rupo aille à la canonisation de Jean-Paul II et Jean XXIII ? Pas une seule réponse. La morne plaine d'outre-Quiévrain n'est pas la France.

    JPSC

  • Canonisation de Jean XXIII et de Jean-Paul II : pas de délégation officielle de la Belgique

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    Selon l’agence Belga et « La Libre » :

    Le ministre de la Défense Pieter De Crem se rendra à Rome ce week-end, à titre privé, pour assister à la cérémonie de canonisation des papes Jean XXIII et Jean Paul II, a confirmé son cabinet. Aucune délégation officielle belge n'est prévue pour assister à la messe. Le ministre de la Défense fera le voyage avec le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, dans un avion de la Défense mis à la disposition du dirigeant européen. C'est l'Europe qui paie la facture. Herman Van Rompuy et le président de la Commission européenne José Manuel Barroso représenteront officiellement l'Union européenne lors de la célébration.

    Le roi Albert et la reine Paola seront eux aussi sur la place Saint-Pierre pour assister à la cérémonie. Ils ne représenteront pas non plus officiellement la Belgique. Ils seront reçus en audience par le pape François la veille.

    La plupart des évêques belges feront le déplacement, sous la houlette de Mgr Léonard.

    Le ministre de la Défense est déjà allé à Rome à plusieurs reprises pour des festivités religieuses: il a ainsi assisté à la canonisation du Père Damien en 2009 et à la messe d'installation du pape François l'an dernier.

    Réf. Canonisation de Jean-Paul II: De Crem assistera à la cérémonie

    A noter que la France « laïque » sera représentée par son Premier Ministre, Manuel Valls et Bernadette Chirac,  l’épouse de l’ancien Président de la République. JPSC

  • Université de Liège: une nouvelle conférence de l'Union des étudiants catholiques

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    Plus que deux jours pour s'inscrire...

    La prochaine rencontre du cycle de lunch-débats  organisé par l’Union des étudiants catholiques et le groupe "éthique sociale" à l’Université de Liège sur le thème « humanisme chrétien, travail et société », aura lieu  le mardi 29 avril 2014 à 18 heures.

     

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    Cette rencontre sera animée par le professeur Jacques Defourny (photo) sur le thème

    INNOVER POUR LE BIEN COMMUN :

    LA MONTÉE DES ENTREPRENEURS SOCIAUX

    Entreprise sociale, économie sociale, quels concepts pour quel impact dans la réalité du monde économique ?


    Le professeur Defourny, fondateur du Centre d’économie sociale de l’ULg - qui est un des plus importants centres de recherche de HEC-ULg - vient de lancer une académie pour entrepreneurs sociaux.

    La mentalité de l’entrepreneur social est aujourd’hui un exemple de la mentalité que devraient avoir tous les hommes et femmes d’entreprise : la recherche du bien commun. C’est-à-dire, qu'ils devraient tenir en compte dans l’exploitation d’une entreprise non seulement l’intérêt des actionnaires et des dirigeants et éventuellement des employés, mais aussi celui des fournisseurs, des clients et de l’environnement économique et social.

    C’est ce que le pape François demande explicitement dans son Exhortation apostolique « Evangelii Gaudium »  souhaitant l’avènement d’une « nouvelle mentalité politique et économique, qui aiderait à dépasser la dichotomie absolue entre économie et bien commun social.

    PROGRAMME
    Apéritif à 18h00

    Exposé suivi du lunch-débat de 18h15 à 20h30

    PAR JACQUES DEFOURNY
    Professeur ordinaire à HEC- Ecole de Gestion de l’Université de Liège (Département d’Economie), Directeur du Centre d’Economie Sociale de l’Université de Liège

    Le débat sera modéré par Jacques Zeegers, ancien Secrétaire général de l’Association Belge des Banques (ABB) et Chargé de cours à l’ICHEC (Institut des hautes études commerciales de Bruxelles).

    La rencontre se tient à la salle des professeurs dans le bâtiment du Rectorat de l’Université de Liège, place du XX août, 7, 1er étage (accès par la grande entrée : parcours fléché).

    Participation aux frais : 10 € (à régler sur place); 2 € pour les étudiants
    Inscription nécessaire trois jours ouvrables à l’avance (24 avril) :
    soit par téléphone : 04 344 10 89
    soit par email : info@ethiquesociale.org

    soit sur notre nouveau site internet :www.ethiquesociale.org

  • Vatican : Conférence de presse sur la sainteté des deux futurs canonisés

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    Sur la place Saint-Pierre à Rome, dimanche prochain 27 avril, le pape Bergoglio canonisera, dans une cérémonie très médiatique, ses prédécesseurs Jean XXIII et Jean-Paul II. La dernière canonisation d’un pape date du 29 mai  1954 : elle avait été faite par Pie XII qui éleva alors à la gloire des autels le champion de la lutte contre le modernisme, Guiseppe Sarto mieux connu sous son nom de règne : Pie X, pape de 1903 à 1914.  A cette occasion, le Saint-Père Pie XII avait notamment prononcé cette prière : « Saint Pie X, gloire du Sacerdoce et honneur du Peuple chrétien, Toi en qui l'humilité parut fraterniser avec la grandeur, l'austérité avec la mansuétude, la piété simple avec la doctrine profonde, Toi, Pontife de l'Eucharistie et du catéchisme, de la foi intègre et de la fermeté impavide, tourne ton regard vers la Sainte Eglise, que Tu as tant aimée et à laquelle Tu as donné le meilleur des trésors que la divine Bonté, d'une main prodigue, avait déposés dans ton âme obtiens-lui l'intégrité et la constance au milieu des difficultés et des persécutions de notre temps  et soulève cette pauvre humanité, aux douleurs de qui Tu as tellement pris part qu'elles finirent par arrêter les battements de Ton grand cœur…  afin que de la sorte les angoisses qui épuisèrent Ta vie apostolique se transforment grâce à Ton intercession, en une réalité de bonheur, à la gloire de Notre-Seigneur Jésus-Christ, qui avec le Père et le Saint-Esprit vit et règne dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il ! »

    Ce temps nous paraît aujourd’hui bien lointain et l’Eglise n’est plus ce qu’elle était voici soixante ans. Au milieu des « fervorini » qui entourent le pape François, des questions sourdent néanmoins ici et là: sur la tendance à béatifier ou canoniser systématiquement les papes contemporains, sur l’absence de miracle attribué à Jean XXIII pour le canoniser, sur la gouvernance ou les affaires qui, rétrospectivement, jettent une ombre sur l'Eglise des années postconciliaires.

    Dans une conférence de presse dont Radio-Vatican se fait ici l’écho,  le porte-parole du Saint-Siège et les deux postulateurs de la cause des nouveaux saints ont répondu à l’une ou l’autre des inquiétudes exprimées « mezzo voce » :

    « (RV) Rome, de nouveau le point de mire de l’attention médiatique : pèlerins, touristes curieux et journalistes convergent vers la Ville Eternelle, qui se prépare dans une certaine fébrilité à l’évènement tant attendu : la double canonisation des Papes Jean XXIII et Jean-Paul II. Lors d’une conférence de presse ce mardi matin, les journalistes, déjà sur place, ont pu écouter le père Giovangiuseppe Califano, et Mgr Slawomir Oder, respectivement postulateurs de la cause de Jean XXIII et de Jean-Paul II, invités à s’exprimer sur la sainteté des deux futurs canonisés, une sainteté conçue tous deux comme vocation à part entière, le but de leur vie : Angelo Roncalli, le « pasteur et le père», le « pacifié et le pacificateur », l’homme de l’obéissance et de la paix ; Karol Wojtyla, saint à l’école de la souffrance, mystique, vivant sa vie de sorte qu’elle soit « expression de la gloire de Dieu ».

    Aucune « implication personnelle » de Jean-Paul II dans l'affaire Maciel

    A l’approche de cette double canonisation, plusieurs accusations, déjà récurrentes, mettent en cause le Pape Jean-Paul II dans l’affaire Marcial Maciel, laissant entendre que le Pape polonais était au courant des agissements scabreux du fondateur des Légionnaires du Christ, et aurait pourtant refusé de sévir contre lui. Un soutien que d’aucuns interprètent comme une volonté de protéger l’Eglise de toute éclaboussure.

    Le postulateur de la cause de Jean-Paul II, Mgr Oder, ainsi que le père Federico Lombardi ont tenu à répondre à ces accusations. Une enquête a été menée, et les documents qui ont été étudiés lors du procès de canonisation du Pape Jean Paul II ont montré qu'il n'y avait « aucune implication personnelle » de sa part dans ce scandale retentissant, a expliqué Mgr Oder.

    Réticences à la canonisation ?

    Mgr Oder a par ailleurs commenté des informations sur les réserves que l'ancien cardinal de Milan, Carlo Maria Martini, aurait émis lors du procès en canonisation. Affirmer que le cardinal italien était opposé à la canonisation de Jean-Paul II n’est « pas juste et pas vrai ». Ce qui est vrai en revanche, a expliqué le père Lombardi, c’est que Mgr Martini avait reconnu la légitimité d'un débat sur l'opportunité de faire saints les Papes en général.

    "Pourquoi sont-ils saints?"

    « Pourquoi sont-ils saints?» : c'est le thème d'une veillée qui réunit ce mardi soir des centaines de jeunes, en la cathédrale de Rome, la basilique St Jean-de-Latran. Après une liturgie de la Parole présidée par Mgr Zuppi, évêque auxiliaire pour le centre de Rome, les deux postulateurs donneront leurs témoignages et inviteront les participants à réfléchir sur la sainteté et la spiritualité des Papes Jean XXIII et Jean-Paul II. »

    Ici : Conférence de presse sur la sainteté des deux futurs canonisés

    JPSC

     

  • Le pape a un nouveau secrétaire : il est copte égyptien

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    Lu sur le site « Chiesa » de Sandro Magister :

    « CITÉ DU VATICAN, le 23 avril 2014 – Le pape François a un nouveau secrétaire particulier. Il s’appelle Yoannis Lahzi Gaid. C’est un prêtre égyptien, de rite copte, qui appartient au service diplomatique du Vatican. Ce personnage au curriculum vitæ insolite a été l’auteur, dans le passé, de déclarations très critiques à propos de l’Islam.(…)

    François a pu l’apprécier à la fois en tant que co-résident à la maison Sainte-Marthe et en tant qu’interprète à l’occasion des rencontres avec des interlocuteurs de langue arabe. Gaid est également le prélat qui, lors des audiences générales du mercredi, salue les personnes présentes dans la langue du Coran.

    Le nouveau secrétaire du pape est également apprécié par un de ses concitoyens égyptiens, Magdi Cristiano Allam. Celui-ci, journaliste et écrivain musulman converti au christianisme et baptisé à Saint-Pierre par Benoît XVI le 22 mars 2008, est devenu, depuis quelque temps, très critique envers une Église qui, à son avis, se montre trop conciliante à l’égard de l’Islam.(…) 

    Allam a écrit à propos de Gaid : "Le père Yoannis Lahzi Gaid, Égyptien, qui a été pendant plusieurs années premier vicaire de la paroisse Santa Domitilla, à Latina, et qui est actuellement secrétaire de la nonciature apostolique au Congo-Brazzaville, mérite une mention particulière. J’ai fait sa connaissance à Rome alors que, depuis des années, il m’exprimait son amitié et sa solidarité. Ayant une connaissance approfondie de la réalité de l’Islam tel qu’il existe dans l’esprit et dans le cœur de la majorité des musulmans et non pas tel que cherchent à le présenter certains mystificateurs et dissimulateurs qui se moquent de l’ignorance, de la naïveté, de l’angélisme et de la collusion idéologique de l’Occident, le père Yoannis partage pleinement mes opinions à propos de l’Islam et il s’est montré fraternellement et chrétiennement proche de moi dans les moments où la tempête médiatique, orchestrée à la suite de ma conversion afin de me discréditer et de me diffamer, atteignait des sommets".

    À ce sujet, Allam a cité une interview du 31 mars 2008 dans laquelle Gaid déclarait ceci :"Je me suis efforcé d’être toujours l’ami qui respecte la religion, différente, de l’autre, sans avoir peur de dire la vérité ou de souligner que le christianisme est un appel à la liberté. Et lorsque Magdi me posait des questions à propos des coptes d’Égypte, je ne lui cachais pas les immenses difficultés que rencontrent les chrétiens dans les endroits où la population est majoritairement musulmane. Des difficultés qui ne proviennent pas de quelques intégristes, mais d’une culture de mort et de violence fondée sur des phrases bien claires qui parlent de et qui incitent à la violence et au jihad, c’est-à-dire à tuer tous ceux qui sont différents, à tuer la liberté de conscience. Il suffit de penser autrement pour être condamné à mort".

    De plus, après le massacre perpétré à Alexandrie dans l’église des Saints, à la fin de l’année 2010, Gaid avait répondu publiquement aux déclarations du grand imam de la mosquée Al-Azhar condamnant les propos tenus par Benoît XVI lors de l’Angélus du dimanche 2 janvier, qualifiés d’ingérence dans les affaires intérieures de l’Égypte. Déclarations qui avaient marqué la rupture, par les Égyptiens, du dialogue entre Al-Azhar et le Vatican, qui n’a été relancé, à grand-peine, que récemment.

    Bien évidemment, ce n’est pas en sa qualité de diplomate du Vatican, mais à titre personnel, sur le site web de l’Église catholique d’Alexandrie, en Égypte, que Gaid avait formulé cette critique, qui a été abondamment citée par d’autres médias dans le monde entier … »

    Voir ici : Journal du Vatican / François a un nouveau secrétaire. Qui parle arabe

     JPSC