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Témoignages - Page 286

  • Un martyr de la persécution anti-catholique au Mexique

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    Sur Zenit.org :

    jose_cropped.jpgLe martyrologe romain fait aujourd'hui mémoire de saint Joseph Marie Robles Hurtado, prêtre et martyr mexicain (1888-1927).

    Martyr au temps de la persécution anti-catholique, au Mexique, au début du XXe siècle, le P. Joseph Marie Robles Hurtado était né à Mascota, dans la province de Jalisco, au diocèse de Tepic.

    Curé de Tecolotlan, dans le diocèse d’Autlan, il est aussi connu comme le fondateur d’une congrégation religieuse apostolique féminine: les Sœurs du Cœur de Jésus-Sacrement. Il était en effet un fervent apôtre de la dévotion au Cœur du Christ, et pour la diffuser, il rédigea quelques livrets catéchétiques.

    Peu de temps avant son arrestation, il composa une poésie recueillant ses derniers désirs:

    “Je veux aimer ton Cœur, ô mon Jésus,

    De tout mon être.

    Je veux l’aimer avec passion,

    Je veux l’aimer jusqu’au martyre.

    De toute mon âme, je te bénis, 

    Ô Sacré Cœur qui es mien.

    Mais dis-moi: Parvient-on jamais

    A l’instant de l’heureuse et éternelle union?”

    Il fut reconnu "coupable" d’être prêtre catholique et apôtre, les soldats le conduisirent au lieu de son exécution, sans autre forme de procès. C’est à la Sierra de Quila qu’on le pendit, le 26 juin 1927.

  • Ubi est Deus eorum (psaume 113) ?

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    Endormi pendant quelques siècles, l’Islam connaît aujourd’hui un « revival » étonnant, qui trouble l’ordre de nombreuses sociétés dans le monde. Le bulletin de l’ « aide à l’Eglise en détresse » a épinglé deux types de réaction face à ce phénomène : en Syrie, celle des puissances mondiales ou régionales qui se disputent le contrôle du moyen orient et, dans leur propre pays, celle des amis des pauvres Centrafricains, qui n’intéressent personne.

    Marc Fromager ( AED France ) : « Syrie, ça suffit »

    Depuis deux ans, la Syrie est exposée à la vindicte internationale et nous sommes priés d’assister silencieusement à l’anéantissement d’un des plus anciens pays au monde. Le dossier étant complexe et l’unanimité imposée, il est vrai que les voix discordantes étaient forcément mal vues. Or aujourd’hui, avec la décision américaine d’armer les rebelles et le suivisme européen et notamment français en la matière, le temps est venu de mettre fin à cette mascarade.

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  • Comment parler de Dieu aujourd'hui ?

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    Fabrice Hadjadj : comment parler de Dieu aujourd'hui ?

    source : reussirmavie.net

    Le philosophe français d'origine juive Fabrice Hadjadj est passé subitement de l'athéisme à la foi chrétienne. Dans un livre qui a obtenu le Prix Spiritualité 2013, il pose cette question dérangeante : "Comment parler de Dieu aujourd'hui?" Est-ce un sujet à placer entre la dernière coupe d'Europe et le prochain bulletin météo ?

    Fabrice Hadjadj se présente comme "juif de nom arabe et de confession catholique". Né en 1971 dans une famille de confession juive, ses parents ont été militants révolutionnaires maoïstes en mai 1968. 

    Athée et anarchiste durant son adolescence, il a même développé une pensée nihiliste avant de se convertir au catholicisme alors qu'il avait une vingtaine d'années ; c'était face à une statue de la Vierge Marie dans l'église Saint-Séverin à Paris…

    Une question de communication ?

    Fabrice Hadjadj a basculé d'un coup du côté de la foi et, ayant été lui-même athée, il sait ce que signifie l'incompréhension face au message chrétien, voire la colère, car cette foi remet presque toujours en cause un mode de vie. Au cœur de son livre Comment parler de Dieu aujourd'hui, il s'interroge donc sur la "parole sur Dieu" à porter, une parole qui peut ouvrir des horizons ou au contraire enfermer. De plus, quand il s'agit de Dieu, les réactions sont souvent  passionnées ! 

    Il commence par un acte d'humilité : "je dois le confesser pour ma honte, je ne domine absolument pas mon sujet… je ne le comprends même pas… C'est plutôt lui qui me domine et me comprend."D'ailleurs, pour parler de Dieu, pas de technique d'action imparable, pas de stratégie publicitaire, en tous cas. Avant de parler du «comment», il faut surtout évoquer le «pourquoi», les fondements de la foi, sans quoi il est illusoire d'en parler à d’autres : "Mettre le comment avant le pourquoi fait insensiblement succomber à cette fascination de la télécommande où il suffirait d'utiliser quelques outils de communication adaptés pour convaincre. Ce serait "l’Evangile plus le multimédia, la Face de Dieu plus Facebook, le Saint-Esprit plus Twitter… » 

    Ecoutez Fabrice Hadjadj présenter lui-même son livre : 

    Fabrice-Hadjadj-présente-son-livre.RM  (533.58 Ko)

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  • Vendredi 7 juin 2013 : Solennité du Sacré-Cœur de Jésus

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    Sacre_Coeur_Paray.jpgLe Christ révèle à sainte Marguerite-Marie Alacoque , le 27 décembre 1673, que « Mon divin Cœur est si passionné d'amour pour les hommes, et pour toi en particulier que, ne pouvant plus contenir en lui-même les flammes de son ardente charité, il faut qu'il les répande par ton moyen, et qu'il se manifeste à eux pour les enrichir de ses précieux trésors que je te découvre... »
     
    En juin 1675, Il s'adresse à elle en ces termes : « Voilà ce Cœur qui a tant aimé les hommes, qu'il n'a rien épargné, jusqu'à s'épuiser et se consommer, pour leur témoigner son amour. Je te demande que le premier vendredi d'après l'octave du Saint-Sacrement soit dédié à une fête particulière pour honorer mon Cœur, en communiant ce jour là, et en lui faisant réparation d'honneur par une amende honorable, pour réparer les indignités qu'il a reçues pendant le temps qu'il a été exposé sur les autels.

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  • Guerre civile espagnole : reconnaissance de nouveaux martyrs tués en haine de la foi

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    Le Pape François a autorisé la promulgation de plusieurs décrets de la Congrégation pour les causes des saints qui concernent surtout des martyrs de la foi durant la guerre civile espagnole: notamment la reconnaissance du martyr du serviteur de Dieu Abel Angel Palazuelos Maruri (Dom Mauro, OSB) et ses 17 compagnons bénédictins espagnols, tués en haine de la foi en 1936. Du serviteur de Dieu Joan Vilaregut Ferrer (Frère Juan de Jesús, OFM.Carm), de ses 3 compagnons carmes espagnols et de Pau Segalá Solé, prêtre diocésain, tués en haine de la foi en 1936. Des serviteurs de Dieu Crisanto, Aquilino, Cipriano, José et leurs 63 compagnons maristes espagnols, et de deux laïcs, tués en haine de la foi entre 1936 et 1939.

    De la servante de Dieu Clementina Arambarri Fuente (Soeur Aurelia) et de ses 3 consoeurs religieuses espagnoles de l'ordre des Servantes de Marie ministres des infirmes, tuées en haine de la foi en 1936.

    Source

  • Le compositeur du concerto imposé du Concours Reine Elisabeth était un joyeux païen mais...

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    «J’étais un joyeux païen, ma femme vient d’une famille très engagée dans le protestantisme, raconte Michel Petrossian. Un jour, elle m’a dit : "Il y a quelque chose que nous ne partageons pas et qui est important pour moi : la Bible." Je l’ai lue pour lui faire plaisir. J’ai été saisi. La figure de Jésus m’a interpellé.» Alors que sa carrière de compositeur est en train de décoller, Michel Petrossian plaque la musique pour entrer en religion...

    Lire ce témoignage : http://www.liberation.fr/societe/0101641458-j-etais-un-joyeux-paien-jesus-m-a-interpelle

    Intéressante aussi la profession de foi du finaliste Sean Kennard : http://www.rtbf.be/video/detail_interview-de-sean-kennard-demi-finaliste?id=1823776

  • Quand une jeune catho s'infiltre chez les femen

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    Son témoignage (éclairant) est publié par Valeurs Actuelles :

    Exclusif. Iseul fait partie des "Antigones". Cette jeune étudiante en droit a infiltré le mouvement des Femen pendant deux mois. Récit d’une immersion dans un système qui tient de la secte et de l’agence de com.

    « Beaucoup de personnes dans mon entourage désapprouvaient les actions des Femen, mais personne ne faisait rien. J’ai voulu m’engager. Les voir de près, pouvoir en parler ». Jeune étudiante en droit de 21 ans, Iseul – un prénom d’emprunt – a rejoint les Femen début avril. « Je les ai d’abord contactées pour leur dire que je voulais participer à leur lutte. Pas de réponse. J’ai alors décidé d’aller les voir, en prétextant une demande d’autographe. Je me suis présentée au Lavoir Moderne Parisien, un ancien squat qu’elles occupent, dans le quartier de la Goutte-d’Or. Quand Oksana, l’une des Ukrainiennes fondatrices du mouvement, m’a signé mon autographe, je me suis lancée, je lui ai dit que je voulais les rejoindre. Elle ne m’a pas posé de questions, elle m’a simplement répondu : "Viens demain à l’entraînement". »

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  • Syrie : quand on met des boules quies aux enfants...

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    SYRIE : « On met des boules Quies aux enfants »

    source : Aide à l'Eglise en Détresse

    Voilà plus de deux ans que son pays s’est embrasé dans un conflit qui vire à la guerre civile. Sœur Raghida Al Khouri, lors d’un entretien avec l’AED, se prête au jeu des questions-réponses avec douceur. Mais aussi avec un voile de tristesse dans la gorge. Elle évoque la situation syrienne avec nuance et sa famille avec pudeur.

    • Pouvez-vous nous retracer votre parcours ?

    Je suis née à Damas, dans une famille de sept enfants, où j’ai reçu une éducation humaine et chrétienne élevée dans la foi catholique. J’ai perdu mon père que j’aimais beaucoup quand j’avais 14 ans. De lui je retiens la droiture, la justice et l’affection. J’ai fait des études en sciences de l’éducation, à Beyrouth. Et parallèlement, je suis entrée chez les Sœurs de la Charité de Besançon, communauté créée en 1799 par la Franc-Comtoise Jeanne-Antide Touret. J’ai vécu la guerre libanaise (en tant que syrienne), dans la prière et dans l’acceptation, un peu comme une mission que le Seigneur me demandait d’accomplir. J’ai occupé plusieurs postes, dont celui d’enseignante et de directrice d’établissement au Liban. Entre 2005 et 2008, on m’a mandatée en Syrie, où j’ai dirigé l’établissement scolaire du patriarcat gréco-catholique à Damas, en même temps que j’étais responsable de la communauté. En 2008, j’ai été mutée à Nice, où je suis responsable diocésaine adjointe de l’AEP  (aumônerie d’enseignement public) et de la pastorale des lycéens.

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  • Don Giussani ou comment communiquer au monde la rencontre avec le Christ (mise à jour 25/5)

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    L'expérience de don Giussani
    Communiquer au monde la rencontre avec le Christ

    (Zenit.org) - Voici l’intervention de Roberto Fontolan, directeur du Centre international de Communion et Libération, au Congrès international sur la mission des mouvements ecclésiaux et des nouvelles communautés dans la formation et la diffusion de la foi, organisé le 16 mai 2013 à l’université pontificale Regina Apostolorum, à Rome. 

    1. La communication comme reflet de l’expérience.

    « Si vous ne proposez pas […] ce qui vous rend libre, cela veut dire tout d’abord que vous n’y tenez pas tant que ça »1. C’est en ces termes que Don Giussani, en 1975, s’était adressé à ses jeunes en les défiant sur un point extrêmement provocateur : jusqu’à quel point ce que vous avez rencontré est-il important pour vous ? Si cela compte vraiment pour vous, vous devez le dire à tout le monde. Comme le rappelait Benoît XVI, « affirmer « je crois en Dieu » nous pousse […] à partir, à sortir continuellement de nous-mêmes, comme Abraham, pour apporter dans la réalité de notre vie quotidienne la certitude qui nous est donnée par la foi: soit la certitude de la présence de Dieu dans l’histoire, […]»2.

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  • Faut-il s’en vanter ?

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    Cinquantenaire oblige, les Presses Universitaires de Louvain rééditent « Vatican II et la Belgique », un ouvrage de 336 pages  réalisé en 1996 sous la direction de Claude Soetens. Claude Soetens est historien de formation et il enseigne  à la Faculté de Théologue de l’U.C.L. (Centre « Lumen Gentium »).

    Commentaire de l’hebdomadaire  «Le Vif » :

    « Rome, printemps 1963. Au Concile Vatican II, commencé quelques mois plus tôt, on aborde enfin les questions essentielles. Beaucoup se rendent compte alors de l’influence sans pareille des évêques et théologiens belges sur le travail conciliaire. Dès mars 1963, le grand dominicain français Yves Congar, expert au Concile, décide de prendre ses quartiers au Collège belge de Rome, où résident les évêques belges. Car c’est là, selon lui, que « se fait pratiquement tout le travail ». Congar quitte sans regret l’Angelicum, l’université dominicaine de la capitale italienne, où l’on se méfie de ses idées réformatrices et où l’on subit le Concile plutôt qu’on ne le vit.

    Le Collège belge est un véritable carrefour d’idées. L’ordre du jour du Concile et ses méthodes y sont réorganisés. Des projets de textes et des formules compromis y sont avancés. L’activité belge est à ce point intense que Vatican II a la réputation d’être « le Concile de Louvain qui s’est tenu à Rome ». Impressionnés par l’efficacité de la délégation emmenée par le cardinal Suenens, dont les effectifs correspondent grosso-modo à ceux d’une équipe de football, les journalistes italiens la baptisent, dès l’ouverture de la deuxième session du Concile, la squadra belga.

    « Au début des travaux, les Belges ne formaient pas une équipe très soudée, nous confie Claude Soetens, professeur émérite d’histoire de l’Eglise à l’UCL et spécialiste de Vatican II. Lors de leur arrivée à Rome, les évêques belges, très individualistes, n’avaient même pas pensé à se faire accompagner par des théologiens. La collaboration avec les conseillers s’est organisée sur place, petit à petit. Suenens, archevêque de Malines-Bruxelles, était présent lors des quatre sessions plénières, mais le Concile s’est surtout joué pendant les intersessions, hors de Saint-Pierre. C’est ainsi que des textes soumis au vote de l’assemblée ont été concoctés au Collège belge. »

    Jean XXIII, le pape qui a convoqué l’ « aggiornamento » de l’Eglise catholique, meurt le 3 juin 1963. Son successeur, Paul VI, nomme Mgr Suenens membre du collège des « modérateurs » chargé de diriger le Concile. L’archevêque belge est dès lors directement impliqué dans la grande stratégie – et les petites chamailleries ! – de Vatican II. « Suenens était bien vu de Paul VI, raconte Claude Soetens. Mais les relations se sont nettement tendues quand le cardinal a cherché à jouer un rôle prépondérant par rapport aux trois autres modérateurs. En outre, Suenens a reproché au pape de s’être réservé personnellement deux dossiers : le célibat des prêtres et la contraception. Ces deux questions sensibles étaient ainsi soustraites à la compétence des pères conciliaires. »

    Autre figure marquante de la squadra belga : Mgr Charue, évêque de Namur. Cet exégète a été élu vice-président de la commission doctrinale, la plus importante du Concile. Il est l’un des artisans du texte fondamental qui reconnaît le recours à l’analyse critique et aux méthodes scientifiques pour l’interprétation des textes bibliques. Mgr De Smedt, l’évêque de Bruges, contribue au texte sur le dialogue avec les autres religions (l’ouverture œcuménique). Mais le Belge le plus actif à Rome est un théologien de Louvain, Mgr Gérard Philips, secrétaire adjoint de la commission doctrinale. Ce brillant latiniste participe à la rédaction et à l’adoption des textes centraux du Concile. Au premier rang de ceux-ci figure la constitution Lumen gentium, qui remplace une conception toute hiérarchique de l’Eglise catholique par la notion égalitaire de « peuple de Dieu ».

    Tout l’article ici : Vatican II : la squadra belga dévoilée

    Ceci n’est donc pas un scoop.

    Plus original, en 2005 l’éditeur François-Xavier de Guibert avait publié un intéressant  « journal du concile »  tenu par le baron Prosper Poswick qui fut, à l’époque (1962-1965), ambassadeur de Belgique auprès du Saint-Siège. Il témoigne aussi, non sans quelques exagérations, du rôle prépondérant joué par des évêques et théologiens belges dans la tournure prise par l'événement conciliaire. Posant aujourd’hui un regard rétrospectif sur ces assises, on peut se demander s’il y avait là matière à se vanter : un arbre se juge à ses fruits et ceux de Vatican II sont plutôt amers. Ses inconditionnels nous disent qu’une meilleure récolte reste encore à venir, lorsque le concile « authentique » aura triomphé du concile « médiatique ». Par une relecture autorisée ? Comme Sœur Anne, on l’attend toujours…

  • Incongruités liturgiques à Buizingen

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    Un ami nous écrit :

    Voici le récit authentique d'une curieuse expérience qui nous a été rapportée par des témoins dignes de foi.

    Des connaissances sont invitées par des membres de leur famille à la "1ère communion" de leur fille le 12 mai à Buizingen. 

    Première surprise, le carnet que les participants reçoivent ne parle pas de 1ère communion mais de "Fête des 8 ans".

    Deuxième surprise: pas de prêtre mais deux femmes qui officient durant une heure. Les connaissances qui connaissent le néerlandais sont incapables de dire s'il y a eu consécration ou pas. L'un pense que oui, l'autre que non...

    Toujours est-il qu'au moment de la communion, les "officiantes" donnent à chaque famille concernée une grande hostie qui est ensuite partagée par la famille elle-même entre tous ses membres y compris des bébés d'un an...

    Si nos connaissances sont interloquées, les autochtones paraissent à l'aise, habitués semble-t-il. Chaque dimanche, en effet, ce sont ces dames qui officient...

  • Quand un Juif se convertit au catholicisme

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    FIC71747HAB47.jpgDe la kippa à la croix

    Présentation (Librairiecatholique.com) :

    Saint Paul, mon cher compagnon de route, a été retourné par le Christ en trois jours sur le chemin de Damas. Moi, Jésus m'a travaillé au corps pendant plus de trente ans ! Depuis que je suis petit garçon, alors que je ne connaissais rien à Dieu ni à la religion puisque ma famille ne pratiquait pas, Il m'attire à Lui. Il y a cinq ans, enfin, Il m'a donné le coup de grâce qui m'a permis de faire le grand saut de la Torah à l'Évangile. Voilà ce que je vais raconter dans ce livre, l'histoire de ma vie avec Dieu. Quand je la relis, je me dis que c'est une histoire de fou. «Ce qu'il y a de fou dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi» : c'est saint Paul qui le dit. Dieu lui-même ne se comporte-t-il pas de façon complètement folle dans l'Ancien et le Nouveau Testament, par exemple, lorsqu'il demande à son prophète Osée d'épouser une prostituée ? «Ce qui est folie aux yeux des hommes est sagesse aux yeux de Dieu», écrit le même saint Paul. D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours été attiré par Jésus, à tel point qu'à l'adolescence j'ai voulu me convertir au christianisme. Pourtant je savais que cela ferait scandale chez les miens parce que lorsqu'un Juif se convertit, sa famille, même si elle n'est pas religieuse, le vit comme une trahison. Les voies de Dieu sont mystérieuses : je voulais être chrétien et je suis devenu Juif ultra-orthodoxe puis Juif hassid. Mon coeur me portait vers Jésus mais ma tête s'y refusait et mon identité juive me travaillait. Un jour, enfin, au terme d'un long cheminement, Dieu a levé un voile devant mes yeux. Alors là, tout s'est éclairé, il m'a donné une intelligence «nouvelle» et je voyais les choses sous un jour différent. Ce livre raconte une conversion, mais surtout l'histoire d'un homme qui a lutté très longtemps contre le Dieu de Jésus qui l'attendait et lui faisait signe.

    De nombreuses personnes à qui j'ai raconté mon parcours m'ont encouragé à écrire ce livre. De toute façon, comme l'ont dit les apôtres Pierre et Jean aux prêtres qui les avaient arrêtés et voulaient leur interdire de prononcer le Nom de Jésus, il m'est impossible de ne pas parler de ce que j'ai vu et entendu ! Cela me brûle de partager cette découverte du Dieu de Jésus qui a changé ma vie, de la partager largement, pas seulement aux personnes qui assistent aux conférences que je donne sur les Écritures. Cela fait cinq ans que je me suis converti au Christ ; le moment est venu de témoigner ouvertement, sans peur. Je me sens, intérieurement, poussé à le faire.

    J'adresse ce témoignage à tous mes frères. D'abord à ceux qui se disent non-croyants mais qui sentent qu'au fond d'eux-mêmes, ils cherchent Dieu sans le connaître. Je pense à certains qui hésitent à faire une démarche religieuse parce que cela les couperait de leur milieu familial ou intellectuel ou parce qu'ils ont peur de l'Église catholique, soit qu'ils en aient une mauvaise image à travers ce qu'en rapportent les médias, soit que leurs parents catholiques leur aient transmis une vision étriquée et faussée de l'Évangile, soit qu'ils imaginent que l'Église veut les enfermer, les empêcher d'être humains, alors que c'est tout le contraire ! Je pense également à ceux qui en veulent aux chrétiens du mal qu'ils ont commis tout au long de l'histoire, j'y reviendrai. 

    Février 2013, Salvator, 224 pages.