Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Témoignages - Page 97

  • "Comme des coeurs brûlants" : un livre très intime et bouleversant

    IMPRIMER

    De   sur le site du Point :

    Le feu sacré d’Alexia Vidot

    Éditions Artège

    Dans un livre très intime et bouleversant, la journaliste raconte sa conversion au catholicisme à l’âge de 20 ans. À contre-courant ?

    Lire la suite

  • « Synodalité »: le pape François lance une nouvelle usine à gaz ?

    IMPRIMER

    Non, il ne s’agira  pas de singer l’esprit de l’actuel synode des évêques allemands mais d’ élargir la représentativité du synode romain, instance consultative du gouvernement pontifical composée d’évêques du monde entier, synode  dont la création par le pape Paul VI remonte à 1965 . Lu sur le site de « Vatican News » cet article de Salvatore Cernuzio (Cité du Vatican ») :

    « Tout partira des Églises locales. Les 9 et 10 octobre, une cérémonie solennelle en présence du Pape donnera le coup d’envoi d’un itinéraire de trois ans, divisé en trois phases (diocésaine, continentale, universelle), fait de consultations et de discernement, qui culminera avec l'assemblée initialement prévue en 2022, qui sera finalement organisée en octobre 2023 à Rome.

    «Chacun à l’écoute des autres ; et tous à l’écoute de l'Esprit-Saint». Pour rendre concrète et visible cette synodalité souhaitée par François depuis le début de son pontificat, le prochain synode des évêques, prévu pour octobre 2023, ne sera pas célébré uniquement au Vatican mais dans chaque Église particulière des cinq continents, suivant un itinéraire de trois ans, divisé en trois phases : diocésaine, continentale, universelle.

    Un processus synodal intégral

    L'itinéraire synodal, approuvé par le Pape, est annoncé dans un document de la Secrétairerie générale du synode qui affirme : «Un processus synodal intégral ne se réalisera de manière authentique que si les Eglises particulières y sont impliquées. Une participation authentique des Églises particulières ne peut être réalisée que si les corps intermédiaires de la synodalité, c'est-à-dire les synodes des Églises orientales catholiques, les Conseils et Assemblées des Églises sui iuris et les conférences épiscopales, avec leurs expressions nationales, régionales et continentales, y prennent également part».

    Pour la première fois, un synode décentralisé

    C'est la première fois dans l'histoire de cette institution créée par Paul VI pour poursuivre l'expérience collégiale du Concile Vatican II qu'un synode «décentralisé» est célébré. Précisément lors de la cérémonie de commémoration du 50e anniversaire de l'institution du synode, en octobre 2015, le Pape François avait exprimé son désir d'un parcours commun «laïcs, pasteurs, évêque de Rome».

    Lire la suite

  • Liège : enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce matin du dimanche 23 mai 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) de la Pentecôte :

    IMPRIMER

    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens (L. Schyns, G. Lahaye) : aspersion d’eau bénite « Vidi aquam », propre de la messe « Spiritus Domini », Kyriale de la messe I (Xe s.), credo I (XIe s.), Hymne « Veni Creator »  (IXe s.)

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici : https://youtu.be/SXtlSyT1a8M

    La messe de la fête de la pentecôte

    Pentecôte 3171349480969dc3c01bfe9d7b703590.jpgLa Pentecôte (d’un mot grec qui veut dire le cinquantième jour) est l’octave double et jubilaire de la fête de Pâques (7 X 7 + 1). C’est en même temps le second point culminant du cycle festif de Pâques. A Pâques, le Christ, le divin Soleil, s’est levé ; à la Pentecôte, il est à son zénith, il chauffe, mûrit et apporte la vie.

    Lire la suite

  • L'euthanasie de Godelieve De Troyer : un choix libre ? Vraiment ?

    IMPRIMER

    Il vaut vraiment la peine de lire ce long article de Rachel Aviv, rédactrice en chef au New Yorker, dans une "Lettre de Belgique" parue le 22 juin 2015 sur le site de ce journal. Merci à Erwan Le Morhedec, sur twitter, d'avoir attiré notre attention sur cette publication à laquelle il ne semble pas que le moindre écho ait été donné dans la presse belge (traduction : https://www.deepl.com/translator) :

    Who Has the Right to Die?

    Le traitement de la mort

    Quand faut-il aider les personnes atteintes d'une maladie non terminale à mourir ?

    Dans son journal intime, Godelieve De Troyer classait ses humeurs par couleur. Elle se sentait "gris foncé" lorsqu'elle faisait une erreur en cousant ou en cuisinant. Quand son petit ami parlait trop, elle oscillait entre "très noir" et "noir !". Elle était affligée de la pire des "taches noires" lorsqu'elle rendait visite à ses parents dans leur ferme du nord de la Belgique. En leur présence, elle se sentait agressive et dangereuse. Elle craignait d'avoir deux moi, l'un "empathique, charmant, sensible" et l'autre cruel.

    La loi belge autorise l'euthanasie pour les patients qui souffrent d'une détresse grave et incurable, y compris de troubles psychologiques.

    Elle se sentait "gris clair" lorsqu'elle allait chez le coiffeur ou faisait du vélo dans les bois de Hasselt, une petite ville de la région flamande de Belgique, où elle vivait. Dans ces moments-là, écrit-elle, elle essayait de se rappeler toutes les choses qu'elle pouvait faire pour se sentir heureuse : "exiger le respect des autres", "être physiquement attirante", "adopter une attitude réservée", "vivre en harmonie avec la nature". Elle a imaginé une vie dans laquelle elle était intellectuellement appréciée, socialement engagée, parlant couramment l'anglais (elle suivait un cours), et avait une "femme de ménage avec qui je m'entends très bien."

    Godelieve, qui enseignait l'anatomie aux infirmières, suivait une thérapie depuis l'âge de dix-neuf ans. Avec chaque nouveau médecin, elle s'engageait à nouveau dans le processus thérapeutique, adoptant la philosophie de son médecin et réécrivant l'histoire de sa vie pour qu'elle corresponde à sa théorie de l'esprit. Elle dissèque continuellement la source de sa détresse. "Je suis confrontée presque quotidiennement aux conséquences de mon enfance", écrit-elle à sa mère. Elle avait voulu être historienne, mais son père, dominateur et froid, l'avait poussée à devenir médecin. Sa mère, malheureuse dans son mariage, lui faisait penser à une "esclave". "Nouvelle vision", écrit-elle dans son journal. "Je ne veux pas toujours acquiescer comme elle et être effacée."

    Godelieve était préoccupée par l'idée qu'elle reproduirait les erreurs de ses parents avec ses propres enfants. Elle s'est mariée à l'âge de vingt-trois ans et a eu deux enfants. Mais le mariage a été tumultueux et s'est terminé par un divorce, en 1979, alors que son fils avait trois ans et sa fille sept. Deux ans plus tard, leur père, Hendrik Mortier, un radiologue, se suicide. En tant que parent isolé, Godelieve est dépassée. Dans un journal intime datant de 1990, alors que ses enfants sont adolescents, elle se dit qu'il faut "laisser mes enfants être eux-mêmes, les respecter dans leur individualité". Mais elle s'est retrouvée à se battre avec sa fille, qui était indépendante et distante sur le plan émotionnel, et à dépendre de son fils, Tom, "victime de mon instabilité", écrit-elle. Elle s'inquiétait, disait-elle à son psychologue, que ses enfants "paient maintenant pour tout ce qui s'est passé des générations plus tôt."

    La période la plus heureuse de la vie de Godelieve a commencé lorsqu'elle avait une cinquantaine d'années et un nouveau petit ami. Elle avait l'impression d'avoir enfin dépassé les drames de son enfance, un accomplissement pour lequel elle a crédité son nouveau psychiatre. "Il ouvre complètement la plaie, la nettoie à fond et la referme pour qu'elle puisse guérir", écrit-elle à un ami. Godelieve, qui avait des cheveux blonds et un sourire mélancolique, s'est fait de nombreux amis pendant ces années. "C'était la plus belle des femmes", m'a dit Tom. "Les gens me disaient : "Oh, je pourrais tomber amoureux de ta mère". "Christiane Geuens, une amie proche, a déclaré : "Les gens voulaient toujours la connaître. Quand elle entrait dans une pièce, tout le monde le savait."

    Lire la suite

  • Jérôme Lejeune, portrait spirituel au fil des vertus; 3 questions à Aude Dugast

    IMPRIMER

    3 questions à Aude Dugast : Jérôme Lejeune, portrait spirituel au fil des vertus.

    29 avr. 2021
    Avec son nouvel ouvrage, Jérôme Lejeune, portrait spirituel au fil des vertus, Aude Dugast offre un portrait plus intime du Professeur Lejeune, à la lumière des vertus de foi, espérance, charité, force, justice et tempérance, qu'il a pratiqué tout au long de sa vie et qui l'ont mené sur le chemin de la sainteté.
    Image
    (Famille Chrétienne)
  • Liège : enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce matin du 16 mai 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) du dimanche après l’Ascension :

    IMPRIMER

    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens (L. Schyns, G. Lahaye) : aspersion d’eau bénite « Vidi aquam », propre de la messe «Exaudi Domine vocem meam », Kyriale de la messe I (Xe s.), credo I (XIe s.), antienne mariale « Regina Caeli » (XIIe s.) 

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici : https://www.youtube.com/watch?v=-ZoI8Xu34OU&t=51s

    Dimanche après l’Ascension :

    La célébration de l’octave de l’Ascension date seulement du XVe siècle et dans les documents romains antérieurs, ce dimanche est simplement appelé dominica de rosa. La station est assignée au temple de Sancta Maria rotunda, l’antique sanctuaire des Martyrs, jadis le Panthéon d’Agrippa.

    Lire la suite

  • Gaza : une réaction israélienne disproportionnée ?

    IMPRIMER

    Une dépêche de l'Agence Fides :

    ASIE/ TERRE SAINTE - Des maisons de chrétiens bombardées à Gaza. Mgr Marcuzzo : la réaction israélienne n'est pas "proportionnée"

    14 mai 2021

    Jérusalem (Agence Fides) - "Les incursions massives de l'armée de l'air israélienne sur la bande de Gaza ont également touché les maisons des familles chrétiennes situées près de la paroisse catholique de la Sainte Famille, causant même des dommages au couvent et au jardin d'enfants des Sœurs du Rosaire."

    L'évêque Giacinto-Boulos Marcuzzo, vicaire patriarcal du Patriarcat latin de Jérusalem pour la Palestine et la Ville Sainte le confirme à l'Agence Fides. "Les incursions israéliennes font suite aux roquettes tirées par le Hamas sur le territoire d'Israël, mais d'après ce que nous voyons, les considérations de ceux qui ont qualifié la réaction militaire de l'État juif de 'proportionnée' aux États-Unis sont totalement infondées. Ils bombardent à distance. Une bombe est tombée près du Couvent des soeurs. Parmi les plus de cent victimes, on compte des femmes et des enfants. Et encore, les fameuses 'bombes guidées' font mal à tout le monde, sans pouvoir distinguer les cibles militaires de la population civile".

    Alors que les campagnes de propagande envahissent le réseau mondial des médias, Mgr Marcuzzo - né en Italie, mais devenu prêtre en Palestine, après avoir étudié au séminaire patriarcal de Beit Jala - nous invite lucidement à ne pas perdre de vue la chaîne d'événements et de provocations qui a déclenché la nouvelle violence en Terre Sainte, si nous voulons vraiment trouver des moyens de mettre fin à la violence et au sang innocent répandu. Le vicaire patriarcal rappelle que le conflit israélo-palestinien dure depuis des décennies, et surtout l'occupation israélienne des territoires palestiniens. Tant que les causes profondes du conflit ne sont pas abordées et résolues, une étincelle suffit toujours à tout relancer. Nous l'avons déjà vu avec la première et la deuxième Intifada". L'actuelle flambée de violence - souligne Mgr Marcuzzo - est due à l'accumulation d'une série de "circonstances malheureuses" qui ont ravivé les tensions autour de Jérusalem, véritable nœud du conflit : l'expropriation de maisons palestiniennes dans le quartier de Sheikh Jarrah à Jérusalem, puis les entraves imposées par les Israéliens aux fidèles musulmans qui voulaient se rendre à la mosquée al Aqsa le dernier vendredi du Ramadan, lorsque les musulmans célèbrent la "Nuit du destin" (Laylat al Qadr), au cours de laquelle l'ange Gabriel a révélé le Coran au prophète Mahomet. Puis vint la "Journée de Jérusalem", avec la "Marche des drapeaux" qui n'a pas suivi son itinéraire habituel cette année et durant laquelle les nationalistes et extrémistes israéliens traversent chaque année les quartiers arabes de la vieille ville pour réaffirmer la domination israélienne sur l'ensemble de la ville sainte. Et nous ne devons pas oublier", ajoute le vicaire patriarcal Marcuzzo, "le refus israélien de permettre la tenue d'élections politiques palestiniennes à Jérusalem-Est, qui devaient avoir lieu le 22 mai et qui a été reportée précisément à cause de cela. Et puis, il faut garder à l'esprit les causes de la situation actuelle également le plan très malheureux du président américain Donald Trump, qui en reconnaissant Jérusalem comme capitale indivise d'Israël a alimenté le ressentiment des populations arabes". A présent, les affrontements actuels sur le territoire israélien entre Arabes et Juifs sont un autre facteur très préoccupant. "Dans les villes dites "mixtes", comme Haïfa, Ramla, Jaffa ou Lod, la coexistence était plutôt pacifique. Nous avons maintenant de nouveaux attaques, d'assauts sur les maisons, d'affrontements dans les rues entre les membres des deux communautés. Et nous avons également plusieurs confirmations du fait que les forces de sécurité n'interviennent pas toujours de manière impartiale", souligne Marcuzzo. Face à la violence qui déchire à nouveau le cœur de Jérusalem et de la Terre Sainte, "nous essayons toujours en tant qu'Églises locales de travailler pour la paix", conclut Mgr Giacinto-Boulos Marcuzzo. Et comme l'a écrit Sami el Yousef , l'administrateur du Patriarcat latin de Jérusalem sur le site web patriarcal "un miracle est encore une fois nécessaire dans le pays de Jésus". (GV) (Agence Fides 14/5/2021)

  • Liège : enregistrée depuis l’église du Saint-Sacrement ce matin du jeudi 13 mai 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) de la Fête de l’Ascension :

    IMPRIMER

    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens (L. Schyns, G. Lahaye) :  propre de la messe «Viri galilaei», kyriale de la messe I (Xe s.), credo I (XIe s.), antienne mariale « Regina Caeli » (XIIe s.)

    Orgue : Patrick Wilwerth

    La solennité liturgique de l’Ascension :

    Bradi Barth 5d223773c9aed634e3b3203943b076ab.jpgMoins antique que celle de la Pentecôte, cette célébration est toutefois parmi les plus anciennes du cycle : bien qu’on ne la trouve pas dans les témoignages documentaires antérieurs à l’historien Eusèbe de Césarée (265-339) la fête de l'Ascension était pourtant déjà si universelle que saint Augustin put en attribuer la première institution aux apôtres eux-mêmes.

    Lire la suite

  • Liège : enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce matin du 09 mai 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) du 5e dimanche après Pâques :

    IMPRIMER

    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens (L. Schyns, G. Lahaye) : aspersion d’eau bénite « Vidi aquam », propre de la messe «Vocem iucunditatis», Kyriale de la messe I (Xe s.), credo I (XIe s.), antienne mariale « Regina Caeli » (XIIe s.)

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici : https://youtu.be/s_yllOKBPlg

    Plus le départ du Christ approche, plus est grande la Jubilation de l’Alléluia (l’Église ne s’attache pas à un deuil sentimental du départ) :

    moines_psalmodiant-detail_jacobus_de_voragine-legenda_aurea-france13s-mh3027folio30v.jpgIntroït « vocem iucunditatis : « Que le cri de la joie résonne et que tous l’entendent : Alléluia ! Annoncez-le jusqu’aux extrémités de la terre : le Seigneur a racheté son peuple, Alléluia, Alléluia ». De nouveau, nous chantons le cantique de l’action de grâces pour la délivrance de l’exil. C’est le psaume 65, le canticum resurrectionis.

    Lire la suite

  • RDC : les islamistes redessinent l’est du pays : nouvel appel de l’évêque de Butembo-Beni

    IMPRIMER

    Relayé par Thomas Oswald sur le site web « Aleteia » ce 8 mai 2021 :

    Sikuli.jpgMgr Paluku Sikuli Melchisédech, évêque du diocèse de Butembo-Beni, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), dénonce la faillite de son gouvernement face aux défis auxquels il est confronté. Des terroristes chassent de chez elles les populations autochtones, des trafiquants exploitent les ressources minières congolaises, sans être inquiétés. Entretien:

    "Face à la dégradation rapide de la situation sécuritaire en République démocratique du Congo (RDC), l’armée vient de prendre la responsabilité de deux provinces de l’est du pays, le Nord Kivu et l’Ituri, où les populations sont à la merci de groupes armés dont les ADF (Allied Democratic Forces), lié depuis 2019 à l’État islamique (EI). « Lors de mon intronisation comme évêque, il y a vingt ans, on parlait déjà de « balkanisation » de la région », dénonce Mgr Paluku Sikuli Melchisédech, évêque du diocèse de Butembo-Beni, dans l’est du pays. « Je constate que l’expression s’applique toujours avec la même violence ! »

    Depuis le début du mois d’avril, une vague de manifestations, parfois violentes, secoue votre pays pour dénoncer l’insécurité. Quelle est votre position à l’égard de ces manifestants ?

    Mgr Paluku Sikuli Melchisédech : On ne peut pas demander aux gens qu’on est en train de tuer comme des bêtes de se taire et ne rien faire. C’est leur droit de réclamer la sécurité, c’est leur droit de réclamer la liberté mais nous voulons simplement que cela soit fait dans le respect de la loi, dans la paix, pas dans la violence.

    Il existe un projet de grande envergure pour islamiser ou chasser les populations autochtones.

    Que dénoncent-ils exactement ?

    L’absence d’efficacité de la mission de maintien de la paix de l’ONU. Mais plus largement, les conflits perpétuels, jamais réglés, qui perdurent dans l’est du pays. Lors de mon intronisation comme évêque, il y a 20 ans, on parlait déjà de « balkanisation » de la région. Je constate que l’expression s’applique toujours ! La Conférence épiscopale nationale congolaise calcule ainsi qu’il y a eu plus de 6.000 morts à Beni depuis 2013 et plus de 2.000 à Bunia pour la seule année 2020. On compte également au moins 3 millions de déplacés et environ 7.500 personnes kidnappées. Il existe un projet de grande envergure pour islamiser ou chasser les populations autochtones.

    Pourquoi parlez-vous d’islamisation ? La principale organisation en cause, l’ADF, ne se revendique pas comme une organisation islamique…

    Tous ceux qui ont été kidnappés par ces groupes terroristes et qui en sont sortis vivants rapportent la même histoire. Ils ont eu le choix entre la mort et la conversion à l’islam. On leur impose des noms musulmans, pour gommer leur identité. Par ailleurs, même les habitants du diocèse qui n’ont pas vécu cette expérience traumatisante peuvent constater que des mosquées poussent partout.

    Qui les finance ?

    En son temps, Mouammar Kadhafi se montrait très généreux pour bâtir ces mosquées. À présent, ce sont d’autres sources de financement qui permettent les constructions de ces lieux de culte.

    Lire la suite

  • Célébrations à 15 personnes : le ras-le-bol des catholiques belges

    IMPRIMER

    Messes à 15 personnes : le ras-le-bol des catholiques belges

    <p>Des manifestations ont été organisées pour réclamer la révision de la limitation à 15 personnes, notamment une manifestation inter-culte en janvier.</p>

    Des manifestations ont été organisées pour réclamer la révision de la limitation à 15 personnes, notamment une manifestation inter-culte en janvier.

    Les catholiques belges n’ont pas de mots assez durs pour critiquer le nouveau protocole qui s’appliquera à partir du 8 mai aux messes : pas plus de 50 personnes et « uniquement sur des parcelles privées en plein air, qui ne jouxtent pas la voie publique ». Les curés pourront donc se faire prêter le préau d’une école ou coloniser le jardin d’un presbytère, mais le parvis des églises leur restera interdit. De nombreux prêtres et fidèles considèrent ce nouveau protocole comme une « tartufferie ». D’autant que, ce dimanche, une température de 13 degrés est annoncée… Les catholiques belges n’attendent qu’une seule mesure : pouvoir enfin célébrer, en fonction de la taille de l’église tant que durera l’épidémie, tout en respectant les mesures sanitaires, à l’intérieur. Car, depuis la Toussaint, en Belgique, les offices religieux ne sont autorisés qu’en présence de… 15 personnes !

    La liberté de culte bafouée

    A la paroisse Notre-Dame de l’Annonciation, tenue par la communauté de l’Emmanuel, le mot « injustice » revient en boucle dans la bouche des fidèles. « La liberté de culte inscrite à l’article 19 dans la Constitution est bafouée », dit l’un. « Le magasin Trafic est ouvert à tous, mais pas l’église », soupire un autre. Mais c’est surtout la jauge de 15 qui fait grincer des dents : «de juin à novembre 2020, on a eu une jauge proportionnelle à la taille de l’église, il n’y a eu aucun problème. On mettait du gel à l’entrée, on respectait une distance entre nous, on portait des masques, le sol était fléché et aucun cluster n’a été avéré », raconte une des rares personnes âgées présente le 2 mai dernier à la messe dominicale célébrée en comité réduit.

    Malgré leur inventivité pour nourrir leurs ouailles, les trois prêtres de cette paroisse bruxelloise ont vite vu les limites de la messe en visioconférence. « La communion spirituelle n’est pas la présence réelle, les paroissiens ont besoin d’être nourris de l’Eucharistie et de se sentir appartenir au même corps », insiste le père Cédric Claessens, curé. En plus de passer de deux à quatre messes le dimanche, ce prêtre belge de 48 ans a eu l’idée géniale de proposer aux paroissiens de venir communier à l’église, de 11h à 12h30. Environ 700 personnes (Il y en a habituellement 1200) se déplacent. « Si le Christ a choisi de passer par son corps pour se donner, ce n’est pas pour rien », renchérit son vicaire, le père Benoît de Baenst. D’autres paroisses les ont imités.

    Lire la suite

  • L'extraordinaire témoignage des convertis

    IMPRIMER

    D' sur le site du Figaro Vox :

    «J'espère que des non croyants liront ce livre, et pourront y puiser une obole de lumière et d'espérance»

    FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN - La journaliste Alexia Vidot témoigne de sa conversion au catholicisme à 20 ans, en mêlant sa voix à celle de grands auteurs chrétiens.

    «Certaines conversions peuvent sembler fulgurantes – c'est ce que j'ai vécu».
    «Certaines conversions peuvent sembler fulgurantes – c'est ce que j'ai vécu». Adobe Stock
    Alexia Vidot est journaliste à La Vie, responsable des Essentiels, le cahier central du magazine. Elle publie Comme des cœurs brûlants, L'extraordinaire témoignage des convertis (Artège, 2021, 248 p., 17,90€).
     

    FIGAROVOX. - Dans ce livre, Comme des cœurs brûlants , vous témoignez de votre conversion au catholicisme à l'âge de 20 ans et dressez le portrait de sept hommes et femmes du XXe siècle, également convertis. Au cœur de la conversion, est-ce toujours la même mécanique qui est à l'œuvre ?

    Alexia VIDOT. - Dans ce livre j'ai tenté d'approcher la céleste mécanique à l'œuvre dans le cœur des hommes, même si en réalité aucune conversion ne se ressemble.

    Certaines conversions peuvent sembler fulgurantes – c'est ce que j'ai vécu.

    D'autres, sont plus lentes ou diffuses, plus intellectuelles ou le fruit d'une quête spirituelle consciente, d'une recherche inlassable de la vérité. C'est le cas du japonais Takashi Nagaï, que rien pourtant ne destinait à mourir croix sur le cœur et chapelet à la main. Il a lu Pascal, étudié les écrits bibliques et la catéchèse. C'est aussi le cas des époux Maritain, alors jeune couple d'étudiants à la Sorbonne, où sévissaient un scientisme conquérant et un rationalisme étroit. Ils ont été particulièrement influencés par Léon Bloy et nourris à l'étude de Saint Thomas d'Aquin.

    En réalité, je pense qu'aucune conversion n'est brutale, mais le fruit d'une patiente maturation, d'un long corps à corps avec Dieu. Si Saint Paul est tombé de son cheval sur le chemin de Damas, il a d'abord été au contact de la Thora et a lui-même assisté et participé au martyre de chrétiens. Toutes ces choses ont préparé sa rencontre avec le Christ.

    Les histoires que je narre sont saisissantes, mais une constante demeure : lorsque l'homme se laisse regarder par Dieu, il se découvre infiniment aimé et aimable, objet d'un amour unique et singulier, personnel. Il est révélé à lui-même comme pécheur pardonné. Benoît XVI le dit mieux que moi : « Nous ne sommes pas le produit accidentel et dépourvu de sens de l'évolution. Chacun de nous est le fruit d'une pensée de Dieu. Chacun de nous est voulu, chacun est aimé, chacun est nécessaire. Il n'y a rien de plus beau que d'être rejoints, surpris par l'Évangile, par le Christ ». Dieu fait preuve d'ingéniosité, de délicatesse, de patience, car si tous les chemins ne mènent pas à Lui, Il les emprunte tous pour rejoindre l'homme. Son talent d'imprésario est invraisemblable !

    Lire la suite