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BELGICATHO - Page 1317

  • Peter Seewald témoigne de la foi de Benoît XVI

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    Lu sur Terredecompassion.com :

    La foi de Benoit XVI, témoignage de Peter Seewald 

    Le 21 octobre dernier, le biographe de Benoît XVI évoquait ses longs entretiens avec le pape émérite, publiés sous le titre de « Dernières conversations ». Dans le grand amphithéâtre de l'université Catholique du Sacré-Cœur de Milan, il proposait une « promenade dans la vie d'un géant de la pensée, doté d'une simplicité contagieuse ». Extraits de sa conférence.  

    Un approfondissement inatendu 

    « Je pensais qu'après la démission du pape ma carrière de journaliste auprès de Ratzinger finissait là. Au contraire la réalité fut tout autre, puisque mes visites au Vatican et les rencontres avec Benoit XVI se sont intensifiées. Je me suis rendu compte qu'avec ces entretiens je possédais un trésor. J'avais dans les mains un texte historique et il n'était pas juste que le monde ne le connaisse pas. »

    « Benoit XVI ne voulait pas qu'une biographie sorte avant sa mort mais j'ai beaucoup insisté, et le pape émérite l'a permis à une seule condition : que le pape François accepte. »

    « Je me suis rendu compte combien s'était répandue une fausse image de Ratzinger et de son pontificat. Et que cela allait contre la vérité historique. En effet, il a été dit que le choix de l'élection du pape était une erreur et que du coup sa démission le confirmait. »

    Pour Seewald la thèse n'est pas seulement fausse, elle est aussi dangereuse car elle nous empêche de nous ouvrir à son message. Selon le journaliste, Benoit XVI est un géant de la pensée, non content d'une œuvre théologique qui aurait déjà suffi à marquer l'histoire, son pontificat a eu un très grand succès, si l'on en juge ne serait-ce que par le tirage astronomique de ses encycliques.

    Une foi poétique et musicale 

    « C'est un livre très personnel, explique Seewald, dans ce livre je n'ai pas voulu parler du magnifique théologien, ni du grand intellectuel, cela je l'ai fait dans mes autres livres, ici j'ai voulu m'intéresser à cette personnalité si charismatique, qui par exemple est prête à faire des choses que personne n'a jamais faites. J'ai aussi voulu montrer combien cette personne est humble. Comme en témoigne le fait qu'il n'a jamais vu sa vie comme une carrière mais plutôt comme un chemin. »

    « Sa foi, explique le journaliste, est extrêmement belle, poétique et musicale, Il y a une musique dans sa manière de parler. Benoit XVI possède une capacité de compositeur impressionnante. Ses paroles n'arrivent pas seulement à la tête mais aussi au cœur ».

    « C'est dommage que vous n'ayez pas eu la chance comme moi de le rencontrer tant de fois et de voir de près la sainteté qui s'exprime de manière si simple et contagieuse. Avec lui on rit beaucoup. Sur toute chose il a beaucoup d'humour. »

    La foi d'un enfant

    « En rencontrant le pape émérite on a l'impression d'avoir devant nous un homme qui vit déjà dans l'autre monde. Quand récemment je lui ai demandé s'il était content de fêter ses 90 ans, il m'a répondu : "Oh non, je n'espère pas !" »

    « Ce livre est une promenade dans la vie d'une personne qui n'a pas de précédent et qui est totalement accomplie dans la Foi » conclut le journaliste. Pour lui, « Benoit XVI est le catholicisme à l'état pur ! »

    « Qui lit ce livre se trouve immergé dans la joie et la paix » observe don Stefano Alberto, modérateur de la soirée. Seewald répond : «  A la fin de sa vie il reste le grand penseur et un grand maitre, mais il a la foi d'un enfant ».

    « Aujourd'hui, alors que nous vivons une période historique particulièrement obscure dans laquelle nous ne savons pas où nous allons, nous pouvons nous agripper à ce livre. Benoit XVI est la pierre sur laquelle nous pouvons construire l'Eglise du futur ».

    Source : Luca Fiore, La fede Bella di Benedetto, tracce.it, 21/10/2016

    Traduit de l'italien par Guénaëlle Rondot

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  • L'administration Obama aurait favorisé des candidats musulmans au détriment des chrétiens

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    D'Alexandre Meyer sur aleteia.org :

    L’administration Obama a-t-elle favorisé les musulmans au détriment des chrétiens ?

    Voici peut-être la plus inquiétante des révélations Wikileaks.

    L’une des révélations les plus explosives de Wikileaks semble être, une fois de plus, superbement ignorée des médias mainstream américains. Selon les e-mails du camp démocrate rendus publics par les hackeurs de Julian Assange, l’administration Obama n’a pas seulement écarté les candidatures de chrétiens aux postes offerts par le gouvernement fédéral, mais a privilégié les candidats musulmans, en violation de la Constitution américaine, qui stipule qu’ « aucun questionnaire portant sur la religion ne sera imposé pour juger de l’aptitude d’un candidat à l’exercice de fonctions ou charges publiques aux États-Unis ».

    Il est d’ailleurs ironique que l’un des e-mails proposant un test religieux décisif pour les emplois gouvernementaux privilégiant les musulmans sur les chrétiens, a été écrit par une ancienne présidente de la Commission américaine sur la liberté religieuse internationale, la juriste démocrate Preeta Bansal. Cette commission fut créée par les Républicains, alors majoritaires au Congrès (la chambre haute du Parlement, Ndlr) et échappera à la vindicte d’un président Clinton trop faible politiquement pour la combattre à la fin des années 1990, en raisons des trop nombreux scandales qui entachaient sa présidence. Les démocrates, faute de la supprimer, réussirent vraisemblablement à la détourner de sa vocation initiale sans difficulté.

    Lire la suite sur aleteia.org

  • Madrid : béatification de quatre bénédictins martyrs

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    De zenit.org (Anita Bourdin) :

    Espagne: béatification de quatre bénédictins, martyrs

    Prier pour les chrétiens persécutés aujourd’hui dans le monde

    Le pape François appelle à prier pour les chrétiens persécutés aujourd’hui dans le monde, en évoquant la béatification, à Madrid (Espagne), samedi 29 octobre 2016, de quatre prêtres et moines bénédictins martyrs « durant la persécution contre l’Eglise », dans les années 30 du siècle passé: José Antón Gómez, Antolín Pablos Villanueva, Juan Rafael Mariano Alcocer Martínez et Luis Vidaurrázaga Gonzáles.

    Le pape les a nommés expressément tous les quatre après la prière de l’angélus de ce dimanche 30 octobre 2016, place Saint-Pierre, puis il a ajouté: « Louons le Seigneur et confions à leur intercession les frères et soeurs qui, aujourd’hui encore, hélas, sontpersécutés pour leur foi dans le Christ dans différentes régions du monde. »

    Les chrétiens persécutés aujourd’hui ont été aussi au coeur de l’homélie de l’envoyé du pape François pour cette béatification, le cardinal italien Angelo Amato, préfet de la Congrégation pour les causes des saints, qui a présidé la célébration.

    Il a évoqué le père Jacques Hamel, assassiné pendant la messe le 26 juillet dernier, et dont la cause de béatification, comme martyr justement, a été ouverte par l’archevêque de Rouen, Mgr Dominique Lebrun, avec une dispense du délai de 5 ans, accordée par le pape François.

    Il citait ces paroles du père Hamel, dans son homélie pour la Toussaint 2015, après la canonisation des époux Martin, le 18 octobre précédent: « La sainteté est un don de Dieu. C’est lui qui nous rend saints. N’ayons pas peur de la sainteté ! »

    Ces bénédictins, a commenté le cardinal Amato, « ont été fusillés dans leur patrie de sang froid, non parce qu’ils étaient des malfaiteurs, mais parce qu’il étaient prêtres. » « A cette époque, il y eut des ténèbres sur la terre. Un ennemi de Dieu a baigné de sang cette terre bénie pour un bref moment », a-t-il déploré.

    Pourquoi alors, rouvrir cette page de l’histoire? « Parce que l’Eglise désire conserver la mémoire des justes, pas de l’injustice dont ils ont souffert », a répondu le cardinal Amato, la mémoire d’une « foule immense de fidèles espagnols qui ont sacrifié leur vie pour empêcher la déchristianisation de l’Espagne ».

    Plus encore, a-t-il ajouté, l’Eglise veut appeler  « croyants et non-croyants à ne jamais répéter cette histoire d’horreur et de mort, et à créer aujourd’hui des gestes de vie et de rencontre, d’accueil et de compréhension, à l’exemple de ces martyrs », elle invite chacun à « la mansuétude, à la fraternité, et à la joie ».

    La messe de canonisation a été concélébrée par l’archevêque de Madrid, Mgr Carlos Osoro, le cardinal archevêque émérite, Antonio María Rouco, l’évêque auxiliaire, Mgr Juan Antonio Martínez Camino, SJ, entourés des archevêques de Burgos, Tarragone, Bilbao, Alcalá de Henares et de l’évêque bénédictin argentin Mgr Martín de Elizalde, du nonce en Espagne, Mgr Renzo Fratini, et de nombreux abbés et prieurs bénédictins d’Espagne et de France.

    Notons que pour la béatification d’un « martyr » l’Eglise ne demande pas de « miracle » ultérieur: leur fidélité face à la menace de mort n’en est-il pas un? Mais il en faudra un, authentifié comme dû à leur intercession, pour leur éventuelle canonisation.

    Avec Rocio Lancho Garcia 

  • Libération : première messe après Daech à Qaraqosh, ville symbole des chrétiens d’Irak

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    De Laurence Desjoyaux sur le site web de « La Vie »

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    « Dimanche 30 octobre, Mgr Petros Mouche, archevêque syriaque catholique de Qaraqosh, est revenu pour la première fois dans sa ville depuis l’offensive de Daech en août 2014. Il y a célébré une messe dans la cathédrale Al Taheera.

    Longuement, il se prosterne sur le seuil de la cathédrale Al Taheera – l’Immaculée –, embrassant le sol recouvert de gravas et de cendres. Une semaine après l’entrée des troupes de la 9e division de l’armée irakienne dans Qaraqosh, la plus grande ville chrétienne d’Irak, Mgr Petros Mouche, l'évêque syriaque catholique de la ville, a enfin pu y revenir pour célébrer la toute première messe de l’après-Daech.

    Des coups de canon sourds se font entendre régulièrement. Les combats opposent toujours l’armée aux djihadistes de l’État islamique à cinq kilomètres de là seulement, dans le village de Minara. Des tirs et des explosions éclatent encore de façon sporadique dans certains quartiers de la ville. À l’intérieur de la cathédrale, entièrement brûlé, recouvert de suie et de cendres du sol au plafond, un autel sommaire a été préparé : un meuble en bois posé sur des grosses pierres trouvées dans les gravats, une nappe, neuf petites bougies et une croix simple. L’évêque fait le tour de l’édifice avec un encensoir et de l’eau bénite, de l’eau rapportée de Lourdes, comme pour laver le lieu du saccage qu’il a subi.

    La dernière messe célébrée dans cette église a eu lieu le 6 août 2014, dans l’après-midi, pour la fête de la Transfiguration. « Quand nous l’aurons restaurée, nous referons une grande cérémonie de dédicace », promet Mgr Petros Mouche. Les hymnes en syriaque s’élèvent au milieu d’un certain désordre. Des soldats vont et viennent, assistant debout à la messe. Dans sa rapide homélie sur l’évangile de la profession de foi de Pierre, l'évêque insiste sur deux points : l’importance de la confiance en la grâce de Dieu et l’unité entre les chrétiens. Un message à peine voilé aux chrétiens des différentes milices qui se disputent déjà le droit d’assurer la sécurité de Qaraqosh après la libération de Daech.
     

    Un rayon de soleil passe par les vitraux brisés et noircis. Le credo qui s’élève en arabe prend ici une dimension particulière. Les djihadistes de Daech ont cru pouvoir effacer des centaines d’années de présence chrétienne dans la région en détruisant les croix, en attaquant à la masse les visages des statues et des bas-reliefs et en brûlant les églises. Dans la cathédrale se trouve encore un échafaudage calciné qui leur a servi à aller démolir une croix en hauteur. La célébration de la messe, un peu plus de deux ans après la prise de la ville, vient leur donner tort. « Ma présence ici aujourd’hui est un signe d’encouragement pour tous les chrétiens de cette ville qui sont loin de chez eux depuis deux ans, explique Mgr Petros Mouche. En venant, je veux leur dire qu’il sera possible de rentrer un jour... » Il avoue être rassuré que la cathédrale soit debout, bien que brûlée. « Cette église est vraiment un symbole pour nous, si elle avait été détruite je ne sais pas si nous aurions eu la force de rentrer. »

    Après la messe, l’évêque et les prêtres qui l’accompagnent ne peuvent résister à l'envie de faire le tour de Qaraqosh. Il s’agit aussi d’évaluer l’ampleur des dégâts. Tout ici rappelle des souvenirs. « Viens voir ma chambre ! » insiste Abouna Nehad, l’un des prêtres qui vivait dans le presbytère attenant à la cathédrale Al-Taheera, Pour monter à l’étage, il faut enjamber des gravats, faire attention aux fils qui pendent du plafond. Le lieu a été méthodiquement mis à sac. Il sent encore le brûlé. Comme partout, pas une croix n’est intacte, du moindre chapelet à celles qui ornaient autrefois les clochers de la dizaine d’églises de la ville. Le père Nehad ramasse un crucifix en métal brisé en deux. « Ils ont peur de la croix ! » s’exclame le prêtre ».


     Ref. Première messe après Daech à Qaraqosh, ville symbole des chrétiens d’Irak

    JPSC

  • Des bouleversements dans les médias du Vatican

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    De Sandro Magister sur son blog chiesa.espresso :

    Adieu les jésuites. Les médias du Vatican changent de visage et de patron

    Et cela sous le règne d’un pape jésuite. Radio Vatican va cesser d’émettre en ondes courtes. Quant à "L'Osservatore Romano", il va être intégré dans un unique "content hub". Sous la direction de Mgr Dario Viganò

    ROME, le 30 octobre 2016 – Jorge Mario Bergoglio est, dans l’Histoire, le premier jésuite à s’être assis sur la chaire de Pierre. Et pourtant c’est bien sous son règne que la Compagnie de Jésus risque de disparaître du Vatican.

    Elle conserve encore la direction de l'observatoire astronomique. Mais elle a perdu la direction du bureau de presse, de la radio, de la télévision, qui constituent le cœur du système de communication du Saint-Siège.

    Pendant quelques années, le père Federico Lombardi a été à la tête de ces trois positions à la fois. Mais, l'une après l’autre, elles lui ont été retirées et aucun autre jésuite n’a été nommé à sa place.

    Le nouveau boss des médias du Vatican, placé par le pape François à la tête du secrétariat pour la communication créé récemment, est Mgr Dario Edoardo Viganò, un lombard expert en cinéma, aussi éloigné que possible de la manière de voir de son prédécesseur.

    *

    Radio Vatican est l’épicentre de ce changement. Confiée dès sa naissance, en 1931, à la Compagnie de Jésus, elle a porté le message de l’Église jusqu’aux plus lointains confins du monde.

    Grâce aux ondes courtes, elle pouvait et peut encore être entendue même dans les lieux les plus interdits, tels que la Sibérie au temps de Staline ou bien, de nos jours, en Corée du Nord ou en Arabie Saoudite.

    Elle émet en 40 langues et, si cela n’avait dépendu que du père  Lombardi, elle l’aurait également fait en quelques langues supplémentaires. Elle était même parvenue à lancer, pour un coût supplémentaire d’à peine 10 000 euros par an, un programme en langue haoussa à destination du nord du Nigéria où sévissait Boko Haram. Mais ceux qui tiennent les cordons de la bourse au Vatican l’ont contrainte à suspendre ce programme afin de réaliser des économies.

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  • Quel chrétien, ce Zachée !

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    Prédication du père Michel-Marie Zanotti-Sorkine (Lc 19, 1-10) pour le 31e dimanche du temps ordinaire (archive 3 novembre 2013).

    http://www.delamoureneclats.fr

    Évangile : Zachée : la conversion d’un riche (Luc 19, 1-10)

    Jésus traversait la ville de Jéricho. Or, il y avait un homme du nom de Zachée ; il était le chef des collecteurs d’impôts, et c’était quelqu’un de riche. Il cherchait à voir qui était Jésus, mais il n’y arrivait pas à cause de la foule, car il était de petite taille. Il courut donc en avant et grimpa sur un sycomore pour voir Jésus qui devait passer par là. Arrivé à cet endroit, Jésus leva les yeux et l’interpella : « Zachée, descends vite : aujourd’hui il faut que j’aille demeurer dans ta maison. » Vite, il descendit, et reçut Jésus avec joie. Voyant cela, tous récriminaient : « Il est allé loger chez un pécheur. » Mais Zachée, s’avançant, dit au Seigneur : « Voilà, Seigneur : je fais don aux pauvres de la moitié de mes biens, et si j’ai fait du tort à quelqu’un, je vais lui rendre quatre fois plus. » Alors Jésus dit à son sujet : « Aujourd’hui, le salut est arrivé pour cette maison, car lui aussi est un fils d’Abraham. En effet, le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu.»

  • L'antéchrist

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    L'Antéchrist (source)

    Voici ce que Mgr Fulton Sheen, célèbre conférencier de la télévision américaine, disait à propos de l'Antéchrist. Ces paroles sont d'une brûlante actualité.
     
    L’Antéchrist ne sera pas appelé ainsi ; sinon, il n’aurait pas d’adeptes. Il ne va pas porter des collants rouges, ni vomir du soufre, ni porter un trident, ni agiter une queue fléchée comme Méphisto dans l’opéra de Faust. Cette mascarade a aidé le diable à convaincre les hommes qu’il n’existe pas. Quand personne ne le reconnaît, il exerce davantage de puissance.
    Dieu s’est défini comme “Je suis celui qui suis” et le Diable comme “Je suis celui qui ne suis pas”.
    Nulle part dans les Saintes Écritures nous ne trouvons caution au mythe populaire du Diable comme étant un bouffon qui est habillé comme étant le premier “en rouge”. Il est plutôt décrit comme un ange déchu du Ciel, comme “le Prince de ce monde” dont l’occupation est de nous dire qu’il n’y a pas d’autre monde. Sa logique est simple : s’il n’y a pas de Ciel, il n’y a pas d’enfer ; s’il n’y a pas d’enfer, alors il n’y a pas de péché ; s’il n’y a pas de péché, il n’y a donc pas de juge et s’il n’y a pas de jugement, alors le mal est un bien et le bien est un mal.

    Mais au-dessus de ces descriptions, Notre Seigneur nous dit qu’il sera tellement comme Lui-Même, qu’il séduira même les élus - et c’est certain qu’aucun diable présenté dans les livres d’images ne pourrait jamais tromper même les élus -.
    Comment va-t-il venir dans cette nouvelle ère pour gagner des disciples à sa religion ?
    (...) Il va venir déguisé comme le Grand Humanitaire ; il va parler de paix, de prospérité et d’abondance... non pas comme des moyens pour nous conduire à Dieu, mais comme des fins en soi.
    La troisième tentation au désert où Satan a demandé au Christ de l’adorer et tous les royaumes du monde Lui seraient donnés, deviendra la tentation d’avoir une nouvelle religion sans Croix, une liturgie sans monde à venir, une religion pour détruire une religion ou une politique qui est une religion : celle qui rend à César même les choses qui sont à Dieu.
     
    Au milieu de tout son amour apparent pour l’humanité et de son discours spécieux sur la liberté et l’égalité, il aura un grand secret qu’il ne dira à personne : il ne croira pas en Dieu. Parce que sa religion sera la fraternité sans la paternité de Dieu. Il va tromper même les élus. Il va mettre en place une Contre-Église qui singera l’Église parce que lui, le diable, est le singe de Dieu. Cette Contre-Église aura toutes les expressions et les caractéristiques de l’Église [catholique], mais de façon inversée et vidée de son contenu divin. Ce sera un corps mystique de l’Antéchrist qui ressemblera dans tous ses aspects extérieurs au Corps Mystique du Christ, mais qui ne sera plus ce Corps Mystique.
  • Rome : encore un remaniement à la Congrégation du culte divin

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    Lu sur le site « diakonos.be »,  qui cite l’agence I-media :

    Marini.jpgLe pape François a nommé, le 28 octobre 2016, 27 nouveaux membres de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, dont le préfet est le cardinal Robert Sarah. En procédant ainsi, le pontife a largement renouvelé le conseil consultatif de ce dicastère, qui comptait 30 membres fin février 2016.

    Parmi les nouveaux membres, il y a l'ancien cérémoniaire de Jean-Paul II, Piero Marini (photo, au centre) , considéré comme l'héritier de Mgr Bugnini, l'artisan de la réforme de la liturgie au moment de Vatican II, ainsi que les cardinaux Parolin, Stella et Ravasi. On y retrouve également un archevêque français, Bernard-Nicolas Aubertin ainsi qu'un québécois, Gérald Cyprien Lacroix.

    Ref. LE PAPE RENOUVELLE LE DICASTÈRE DE MGR SARAH

     Et exeunt  les cardinaux Burke, Scola, Pell, Ouellet, Bagnasco, et Ranjith …

    JPSC

     

  • Le pape en Suède : à la demande des catholiques, il ajoute la célébration d’une messe à son programme.

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    Lu sur le site de Radio Vatican :

    anniversaire réforme.jpg«  (RV) À l’approche de son prochain voyage en Suède, le Pape François s’est confié au père Antonio Spadaro sj, directeur de la revue jésuite Civiltà cattolica, et à son confrère suédois Ulf Johnsson, de la revue culturelle suédoise Signum. Le Saint-Père y évoque, entre autres, ses attentes sur ce voyage, son rapport au luthéranisme, sa conception du dialogue œcuménique, et des diverses formes qu’il peut prendre.

    La parole-clé de ce voyage est «rapprochement». François veut insister sur le «témoignage œcuménique». «Marcher ensemble, ne pas rester enfermés dans des perspectives rigides, car celles-ci ne portent en elles aucune possibilité de réforme». L’idée de réforme justement : selon le Pape, c’est une chose que l’Église catholique peut apprendre de la tradition luthérienne, avec les Écritures. Le «processus de réforme» est fondamental, pour le Pape qui rappelle que l’Église est «semper reformanda», toujours à réformer.

    Interrogé sur les meilleurs moyens de promouvoir l’unité des chrétiens, François affirme que le débat théologique doit continuer, malgré les difficultés. C’est un chemin qu’il faut nécessairement parcourir, et qui donne de vrais résultats. Et le Pape de citer en exemple la Déclaration commune sur la Justification, signée entre catholiques et luthériens en 1999.

    Mais François insiste surtout sur la prière commune et les œuvres de miséricorde. Travailler ensemble au service des pauvres, des malades, des prisonniers est une forme efficace de dialogue, observe-t-il, avant de rappeler encore l’importance de l’œcuménisme du sang. L’œcuménisme est donc sans conteste le fil-conducteur de ce voyage en Suède, l’un des pays les plus sécularisés d’Europe, mais où s’épanouit pourtant une petite communauté catholique, remarquable par son cosmopolitisme et son dynamisme. C’est également envers cette communauté que le Pape effectuera un geste pastoral de rapprochement, en célébrant la messe de la Toussaint, dans la matinée du 1er novembre, au stade de Malmö.

    Cette messe n'était pas prévue dans le programme à l'origine, compte tenu de la visée essentiellement œcuménique de ce voyage, mais le Pape a modifié son agenda en réponse à une demande très forte de la part des catholiques locaux. Ce sera la première fois, depuis le début de son pontificat, que le Pape François célèbre la Toussaint hors de Rome. »

    Ref. Le Pape s'exprime dans "La Civiltà Cattolica" sur les enjeux de son voyage en Suède

     JPSC

  • 743 cas de persécution de chrétiens dans les asiles pour réfugiés ont été dénombrés en Allemagne

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    Du site christianophobie.fr :

    Allemagne : chrétiens persécutés par centaines dans les asiles de réfugiés

    « La situation des réfugiés chrétiens dans les asiles pour réfugiés en Allemagne est insupportable » : c’est le constat, appuyé sur des constations, que viennent de diffuser dans un rapport accablant des organisations humanitaires allemandes : Portes Ouvertes(Allemagne), Aktion für verfolgte Christen und Notleidende (AVC), Zentralrat Orientalischer Christen in Deutschland (ZOCD), Aide à l’Église en Détresse (Allemagne)… Le nombre des agressions contre les chrétiens est proprement hallucinant : 743 cas documentés ! « En tant que minorité, ils sont de nouveau discriminés, battus, menacés de mort par les réfugiés musulmans mais aussi, en partie, par le personnel musulman (agents de sécurité, interprètes, volontaires) au seul motif de leur religion ». Le rapport précise qu’il ne s’agit là que du « sommet de l’iceberg » : « On doit estimer qu’il y a très grand nombre de cas non signalés ».

    Source : Voice of the Persecuted, 21 octobre

  • Namur : la paroisse orthodoxe roumaine a créé un site internet dédié à la prière continuelle

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    Lu sur orthodoxie.com :

    La paroisse orthodoxe roumaine de Namur a créé un site internet dédié à la prière continuelle

    Un site dédié à la prière continuelle a été créé par le père Ciprian Gradinaru, recteur de la paroisse orthodoxe roumaine de Tous-les-Saints à Vedrin (Belgique). Le site donne des indications sur la « la veillée de la prière», à savoir une chaîne de prière de toute la nuit que le père Ciprian a proposée « à ses fils spirituels pour les aider dans leurs efforts de s’approcher du Christ et les uns des autres ». Cette « chaîne de prière » est inspirée d’exemples historiques comme celui du monastère des « acémètes » (« ceux qui ne dorment jamais », en grec) à Constantinople, où des groupes de moines se succédaient à l’église de telle façon que la prière n’y cessait jamais ou encore, plus récemment, des détenus des prisons communistes en Roumanie, qui se « relayaient » dans la prière : lorsque le dernier de la chambrée finissait la prière, il tapait dans le mur de la cellule voisine jusqu’à ce qu’on lui réponde et confirme que la prière était reprise par l’autre cellule. Guidé notamment par ces exemples, le père Ciprian a constitué auprès de ses paroissiens qui le souhaitaient des « chaînes de prière ». « Concrètement, en commençant de 22 heures jusqu’à 7 heures du matin, une heure à la fois, un membre de la communauté à tour de rôle, prie pendant une heure (bien entendu, chacun chez soi) de la façon qu’il le souhaite, particulièrement avec la prière de Jésus, les psaumes, les prières de l’Église ou celles de son propre cœur. Il prie pour lui-même, sa famille en Christ, pour ceux dont il sait qu’ils souffrent de manière grave ou chronique, etc. Lorsque l’un finit son heure de prière et va dormir, un autre se réveille et veille à ce que la prière ne s’éteigne pas, que la chaîne de la prière ne s’interrompe pas » est-il mentionné sur le site. Toujours selon le site, disponible en roumain, français et anglais, « cette initiative de prière a déjà commencé à porter ses fruits dans de nombreux endroits en Roumanie et à l’étranger, avec la bénédiction de nos pères spirituels et de plusieurs évêques ».

    Source

  • L'enquête de 'NousCitoyens' sur la transparence des partis politiques

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    logo_wecitizens_2.5   

    Madame, Monsieur
     
    Enquête de NousCitoyens sur la transparence des partis politiques :

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    Résumé
    Pour la première fois en Belgique, les partis sont évalués sur leur transparence. L’enquête s’inspire des expériences étrangères (Espagne et Chili), qui se limitent à observer la présence sur le site des partis d’une série d’informations. NousCitoyens, auteur de l’Indice de Transparence des Partis Politiques en 2016 (ITPP16), améliore la méthodologie en exploitant certaines statistiques disponibles en Belgique (Répertoire Politique, Cumuleo). Les deux partis les plus transparents sont : Open VLD et PS. Les deux moins transparents sont : MR et Vlaams Belang.

    Les seuls à publier sur leur site les comptes du parti sont aussi les trois mieux cotés : Open VLD, PS et Ecolo. Open VLD est le seul parti à publier, à un endroit bien visible sur le site, un rapport sur la mise en œuvre du programme politique.
    Les quatre partis les mieux cotés sont aussi les seuls à publier le nombre de leurs membres : Open VLD, PS, Ecolo et CD&V.
    Parmi les quatre derniers, cdH, MR et Vlaams Belang ne publient pas leurs statuts ! Les derniers sont aussi les partis qui répondent le moins aux questions politiques posées dans le Répertoire Politique : http://directory.wecitizens.be/fr > Recherche avancée > Voir les positions.
    Défi a perdu des points à cause des mandataires en défaut de déclarer leurs mandats. Les mandataires du PP sont les moins diligents pour remplir leur profil personnel dans le Répertoire Politique. Sp.a est le seul parti qui ne publie pas sur son site la composition de ses organes de direction.