Diocèse de Séoul (Corée), 2016
JPSC
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Diocèse de Séoul (Corée), 2016
JPSC
Le 25 février, les militaires et sympathisants chrétiens faisaient leurs adieux à l'archevêque André-Joseph Léonard, également évêque de la Défense. Ce dernier remerciait la Défense lors d'une eucharistie organisée dans la majestueuse église de Saint-Jacques-sur-Coudenberg.
En novembre 2015, l’évêque de Bruges Joseph de Kesel reprenait l'archidiocèse de Malines-Bruxelles de Monseigneur André-Joseph Léonard. Depuis cinq ans, Monseigneur Léonard était le chef de l'Église catholique de Belgique. De ce fait, il était également évêque du diocèse des Forces Armées.
« Je ne connaissais rien de la Défense », affirmait Monseigneur Léonard aux personnes présentes à Saint-Jacques-sur-Coudenberg, église principale du diocèse des Forces Armées belges et église paroissiale du Palais royal. « Depuis, j'ai visité des dizaines de casernes et de lieux d’exercices. J'ai également effectué une visite lors de l’opération au Liban. Blindés, parachutistes, navires et avions de chasse, tout était nouveau pour moi. »
Monseigneur Léonard s’est régulièrement entretenu avec des volontaires, des sous-officiers et des officiers. Progressivement, il s’est familiarisé avec l’univers militaire et donc avec ses valeurs. « L'Église catholique occupe une fonction différente de la Défense, mais la fraternité et la solidarité que j'ai rencontrées dans l'armée sont des exemples pour notre Église », poursuit-il. « La discipline des jeunes au sein de la Défense est admirable. »
L'aumônier en chef de la Défense, Johan van Den Eeckhout, a pris la parole et a remercié Monseigneur Leonard de cette bonne et fructueuse coopération. Pour accompagner ces mots, il lui a fait don d’une toile de Saint-Jacob.
Entouré de tous les aumôniers de la Défense, Monseigneur Léonard a fait ses adieux en ces termes : « Mon admiration pour vous, militaires, restera gravée dans ma mémoire et dans mon cœur. Je vous suis très reconnaissant. Amen. »
André-Joseph Léonard quittera la Belgique pour occuper une autre fonction. Il sera vicaire adjoint et vicaire le dimanche au sanctuaire français de Notre-Dame du Laus, la paroisse où il s’établira.
Fin avril, la Défense accueillera, lors d'une célébration eucharistique au cœur de Bruxelles, le nouvel évêque du diocèse des Forces Armées, Monseigneur Joseph de Kesel.
De Diane Gautret sur le site de Famille Chrétienne, cet entretien avec le Père Pouliquen :
Le transhumanisme est-il l’avenir de l'homme ?
Le Père Tanguy-Marie Pouliquen, prêtre de la Communauté des Béatitudes, est professeur d'éthique et enseignant chercheur à l'institut catholique de Toulouse.
EXCLUSIF MAG - Face à l’idéologie de l’« homme augmenté », seul le Christ peut répondre à la soif de croissance qui est en nous. Entretien avec le Père Tanguy-Marie Pouliquen.
L’homme évolue-t-il ?
C’est un fait. L’homme occidental ne vit pas aujourd’hui comme il y a cinquante, deux cents ou mille ans. On a assisté en quelques décennies à deux révolutions, l’une technologique, l’autre plus récente, digitale, avec des applications nombreuses dans le domaine de la vie domestique, des télécommunications, des moyens de transport, etc.
Davantage dégagés des contingences matérielles, nous sommes devenus plus individuels, plus libres d’orienter notre vie à notre guise, la technique étant pour nous une force pour agir plus facilement sur le monde et sur nous-mêmes. Elle peut être aussi un leurre.
Le transhumanisme est-il l’avenir ou l’abolition de l’homme ?
Certains, comme le patron de la recherche chez Google, le « technoprophète » Raymond Kurzweil, qui s’est rarement trompé, annoncent la fusion entre l’intelligence humaine et l’intelligence artificielle à l’horizon de ces trente prochaines années, avec une augmentation exponentielle des potentialités de notre cerveau !
Nous sommes en train de changer de paradigme, de culture. La convergence NBIC, promise pour 2025 – convergence des nanotechnologies, de la biomédecine, de l’informatique et des neurosciences – est déjà en marche. Tout s’accélère, et il ne faut pas être naïf. La main risque de ne plus mener l’outil mais d’être menée par lui.
Prédication pour le 3e dimanche du Carême (3 mars 2013) par le père Michel-Marie Zanotti-Sorkine (Lc 8, 1-9); http://www.delamoureneclats.fr
Évangile : Sans cesse, Dieu nous invite à nous convertir (Luc 13, 1-9)
Un jour, des gens vinrent rapporter à Jésus l'affaire des Galiléens que Pilate avait fait massacrer pendant qu'ils offraient un sacrifice. Jésus leur répondit : « Pensez-vous que ces Galiléens étaient de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, pour avoir subi un tel sort ? Eh bien non, je vous le dis ; et si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous comme eux. Et ces dix-huit personnes tuées par la chute de la tour de Siloé, pensez-vous qu'elles étaient plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ? Eh bien non, je vous le dis ; et si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de la même manière. » Jésus leur disait encore cette parabole : « Un homme avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint chercher du fruit sur ce figuier, et n'en trouva pas. Il dit alors à son vigneron : 'Voilà trois ans que je viens chercher du fruit sur ce figuier, et je n'en trouve pas. Coupe-le ! À quoi bon le laisser épuiser le sol ?' Mais le vigneron lui répondit : 'Seigneur, laisse-le encore cette année, le temps que je bêche autour pour y mettre du fumier. Peut-être donnera-t-il du fruit à l'avenir. Sinon, tu le couperas.' »
Belgique : trois nouvelles propositions de loi relatives à l'euthanasie déposées ce mercredi. Pour aller toujours plus loin.
1. Plus de limite pour la déclaration anticipée d'euthanasie. Pour bétonner la volonté d'euthanasie. http://www.lachambre.be/kvvcr/showpage.cfm?section=/none&leftmenu=no&language=fr&cfm=/site/wwwcfm/flwb/flwbn.cfm?lang=F&legislat=54&dossierID=1675 …
Saluons le travail réalisé par Annie Laurent sur le site de l'association "clarifier" :
Depuis quelques mois, les médias se font l’écho de prises de position de musulmans exaspérés par le déni de réalité de leurs représentants face aux violences qui se commettent au nom de l’islam. Les auteurs de ces textes mettent en cause l’islam lui-même dans lequel ils voient la cause de tous les autres maux (absence de créativité, mépris de la femme, entraves aux libertés fondamentales, etc.) qui affectent le monde musulman, surtout arabe. Pour comprendre les blocages qui empêchent toute évolution de la pensée et de la pratique en islam, il faut prendre en considération le statut spécifique des Ecritures sacrées musulmanes. Tel est le but de ces deux Petites Feuilles vertes (n° 37 et 38) qui reprennent un article d’Annie Laurent publié dans le cadre d’un dossier comparatif sur la force et la violence dans le christianisme et dans l’islam, paru dans la revue Sedes Sapientiae n° 134 (décembre 2015) *.
Lire ces deux "petites feuilles vertes" sur le site de "clarifier"
Lu sur le site de Réinformation.tv (Anne Dolhein) :
Les fils et les gendres de M. Scalia ont transporté son cercueil recouvert du drapeau américain jusque dans la Basilique du sanctuaire national de l’Immaculée Conception à Washington à l’occasion du service funèbre en l’honneur du magistrat décédé subitement à l’âge de 79 ans.
Devant des milliers de fidèles réunis dans la plus grande basilique des Etats-Unis, le Sanctuaire national de l’Immaculée Conception à Washington – et des cardinaux, des évêques, des prêtres –l’abbé Paul Scalia a prononcé l’homélie à l’occasion des funérailles de son père, le juge Antonin Scalia, qui laisse un grand vide à la Cour suprême des Etats-Unis. Ce magnifique sermon a fait une très forte impression non seulement sur ceux qui assistèrent aux obsèques (mais non Barack Obama, fortement critiqué pour son absence) mais sur l’Amérique entière, puisque les images et le texte en ont été très largement diffusés.
A juste titre. L’abbé Scalia, empreint d’une sérénité surnaturelle, a su trouver des mots qui ont une portée pour chacun. Des mots sur la foi et les fins dernières, le vrai sens de la vie, la véritable espérance qui est la nôtre, sans paroles lénifiantes, sans fausse consolation, mais d’autant plus forts car appuyés sur l’insondable miséricorde de Dieu. Sans utiliser le terme, l’abbé Scalia a rappelé la réalité du purgatoire.
On peut voir une vidéo complète de l’homélie ici.
Comme le juge Scalia, habitué de la messe traditionnelle, l’abbé Scalia est connu pour son attachement à la dignité de la liturgie, et il est lui-même connu pour avoir célébré à l’occasion selon la forme extraordinaire du rite latin. Il est prêtre diocésain à Arlington, en Virginie.
En ce temps de carême, nous vous proposons ici le texte complet de cette homélie exemplaire, montrant que la foi et la sphère publique ne sont pas antinomiques, et que la grande affaire de chaque vie, c’est le salut. – A.D.
Lu sur le site de France Catholique :
Luxembourg - Gestation pour autrui – Le scandaleux reportage de RTL du 24 février 2016
(http://tele.rtl.lu/emissiounen/top-...) (à partir de la minute 2:20)
Le reportage met en scène deux duos d’hommes ayant chacun été faire aux Etats-Unis des enfants par GPA, ainsi que la mère porteuse américaine, tous très satisfaits et n’y voyant absolument aucun problème, sinon des difficultés administratives et de confort pour l’obtention des congés parentaux. Le reportage comporte l’interview de deux ministres du gouvernement luxembourgeois (Justice et Travail) et du chef de service de PMA du centre hospitalier de Luxembourg, qui eux non plus ne voient rien à redire de substantiel au comportement de ces duos d’hommes.
A aucun moment le reportage ne mentionne que la gestation pour autrui, même qualifiée prétendument d’« éthique », viole le principe de l’indisponibilité du corps humain (on ne loue pas son utérus) et l’interdiction des contrats sur la personne humaine (on ne cède pas un enfant), qu’elle constitue donc une marchandisation du corps de la femme et une chosification de l’enfant, qu’elle est d’ailleurs formellement condamnée par le Parlement européen qui en a demandé en décembre 2015 l’abolition internationale.
A aucun moment le reportage n’évoque les troubles existentiels, identitaires et de filiation qu’auront à affronter les enfants conçus selon cette technique, alors pourtant qu’il est bien connu que l’abandon est un traumatisme grave pour tout enfant et que même les orphelins adoptés dans des conditions normales peuvent souffrir toute leur vie de la perte de leurs vrais parents.
A aucun moment enfin le reportage n’ouvre à la contradiction et ne donne la parole aux organisations et associations qui se sont élevées contre la GPA, dans la procédure législative 6568 actuellement en cours devant la Chambre des Députés.
Ce reportage d’une rare partialité n’est autre, en définitive, qu’un exercice de désinformation du public sur les réels et graves enjeux de la GPA. Il se situe, en cela, en-dessous de tous les standards de la déontologie journalistique.
L’Initiative luxembourgeoise Schutz fir d’Kand - Défense de l’enfant proteste formellement auprès de RTL, ainsi qu’auprès des Ministres du Travail et de la Justice, qui n’ont eu lors de ce reportage aucune parole forte et claire contre la GPA, alors même que le projet de loi 6568 actuellement en débat prévoit la nullité d’ordre public des conventions de GPA.
L’Initiative SFK répète que cette nullité est indispensable dans l’intérêt des enfants et donc de l’ensemble de la société, et que le Luxembourg doit s’engager activement dans la prohibition internationale de la GPA, ainsi que dans la pénalisation efficace de tous ses acteurs (commanditaires, intermédiaires, cliniques etc…).
Le Luxembourg prêtera-t-il la main à ce (lucratif) commerce de l’humain ? Pire même, le pratiquera-t-il sur son sol ?
L’Initiative SFK appelle l’ensemble des acteurs au Luxembourg, en particulier les membres de la Chambre des Députés, le Gouvernement, les partis politiques et la société civile dans son ensemble, à refuser la GPA. Elle appelle le Gouvernement à la responsabilité et à un engagement sans faille dans la promotion et la conclusion d’accords internationaux permettant d’aboutir à la prohibition mondiale de la GPA.
www.schutzfirdkand.lu / www.defensedelenfant.lu
facebook : défense de l’enfant Luxembourg
Du 4 au 5 mars 2016 - les 24 heures pour le Seigneur
Liège à l'heure de la réconciliation avec les "24 heures pour le Seigneur" organisées un peu partout dans le monde (extrait du communiqué de Presse du Vicariat Annoncer l’Évangile du 22 janvier 2016). Le pape Francois invite tous les chrétiens du monde entier et les chercheurs de Dieu à vivre joyeusement 24 heures pour le Seigneur au seuil du 4ème dimanche de carême, les 4 et 5 mars prochains.
Dans le cadre de la grande année jubilaire de la miséricorde, le pape François dit : «Le Seigneur ne se lasse jamais de nous pardonner. C’est nous qui nous lassons de demander pardon. Disons toujours merci à Dieu, surtout pour sa patience et sa miséricorde ». Le diocèse de Liège proposera plus de 20 animations dans la ville consacrées à la réconciliation et à la miséricorde.
La miséricorde, c’est le cœur de l’Evangile. Miséricorde vient de deux mots latins : « Miserere » et « cordis », « misère » et « cœur ». Elle consiste à avoir le cœur qui bat pour les pauvres. Quoi de plus beau, de plus chaleureux, de plus courageux ! C’est aussi le chemin qui unit Dieu et l’homme, pour qu’il ouvre son cœur à l’espérance d’être aimé pour toujours.
Olivier Windels, Vicaire épiscopal et coordinateur des « 24h pour le Seigneur » : « Pour cet évènement mondial des 24 heures pour le Seigneur, nous invitons les chrétiens et les chercheurs de sens à approfondir et vivre diverses facettes de la miséricorde et du pardon dans la vie quotidienne, dans son expression sacramentelle, dans l’engagement au service et dans le monde aussi... Une invitation largement ouverte, une expérience à vivre! ».
Les grands rendez-vous des 4 et 5 mars à Liège
Vendredi 4 mars, à la cathédrale
À partir de 18h00 entrée priante dans les 24 heures et lecture biblique
19h00 Introduction et messe festive pour tous, animée par les jeunes
20h30 Grande veillée de la Miséricorde pour tous, de 16 à 96 ans – aussi par le collectif jeunes NightFever Liège
21h45 Concert du groupe Jesus’Trip, pour tous
De 22h00 à 9h00, nuit de prière et d’adoration à la cathédrale, animée par des groupes et mouvements
Samedi 5 mars, en ville et à la cathédrale
9h30 Grand parcours dans la ville « à la découverte de la miséricorde ». 22 églises proposeront diverses animations tout au long de la journée, aussi pour enfants
Thèmes (En savoir plus => http://www.24heurespourleseigneur.be/programme/parcours-dans-la-ville/) :
Bible: Cathédrale Saint-Paul, Église Saint-Louis, Bénédictines, Église de la Paix Notre-Dame
Adoration: Carmel de Cornillon, Église du Saint-Sacrement
Musique: Église Saint-Remacle-au-Pont, Église Saint-Antoine et Sainte-Catherine
Ouverture à l’autre: Église Saint-Nicolas, Église Sainte-Marie-des-Anges, Église Saint-Christophe, Grand Séminaire (Salle Saint-Lambert), Collégiale Saint-Barthélemy, Église Saint-Servais
Pardon et sacrement: Église Saint-Pholien, Église Saint-François-de-Sales, Collégiale Saint-Jean-en-l’Isle, Collégiale Saint-Denis, Filles de la Croix / Chapelle Sainte-Croix
Solidarité: Église Sainte-Véronique, Église Saint-Jacques-le-Mineur, Basilique Saint-Martin, Église Sainte-Marguerite
17h00 Grande célébration de la Miséricorde à la cathédrale de Liège.
Contact :
Abbé Olivier Windels - Vicaire épiscopal « Annoncer l’Evangile »
olivierwindels@liege.catho.be, Tel : +32 (0)494/44.05.96
rue des Prémontrés 40, 4000 Liège, Tel : +32 (0)4/220.53.82, contact@annoncerlevangile.be
Téléchargements : Tableau des propositions (197 kb)
De Roland Hureaux sur le site de Liberté Politique :
La miséricorde n’est ni un vague sentiment de compassion à l’égard de la souffrance et de la misère des hommes, ni une fausse indulgence cherchant à faire table rase de l’injustice et du mal. La miséricorde est dans la volonté raisonnée et active de venir surmonter le mal physique et moral, d’imposer une limite au mal, le plus souvent en prenant sur soi, si possible, ce qui en est la cause, ou, à tout le moins, en écartant le mal, comme dans la parabole du Bon Samaritain. La miséricorde est, chez l’homme, la plus haute des vertus procédant de la charité ; elle est la clé de toutes les œuvres de Dieu.
Nous pouvons constater deux grands types de présence du mal dans le monde actuel.
C’est, d’une part, ce champ, malheureusement immense, du mal qui a pour origine la conduite humaine dévoyée, “ la perte des repères “ comme on dit, la conscience morale personnelle et collective qui n’exerce plus son rôle de poursuite du bien et laisse se déchaîner le mal.
Mais c’est, d’autre part, un mal plus difficile à déceler et à identifier qui est précisément l’incapacité ou l’obscurcissement de l’intelligence et de la volonté à identifier le mal, à le désigner comme mal. La miséricorde est, sur ce point, la recherche de la vérité et le témoignage, miséricordieux et ferme, de ce qu’elle est. Quant à la conduite humaine égarée, source de tant de maux, le remède ne peut être que dans la repentance et le désir de se tourner à nouveau vers le bien. Mais par lui-même, l’homme laissé à ses seules forces ne le peut pas : il a besoin du secours de Dieu qui l’appelle inlassablement et avec grande tendresse à revenir à Lui. Il a besoin de la Miséricorde divine.
La découverte de la miséricorde du Père, telle qu’elle se révèle dans la parabole de l’Enfant prodigue, permet de revenir vers lui avec confiance, de se repentir, de demander pardon dans la découverte et la reconnaissance de son amour patient et doux. (cf. 1 Co 13,4). La miséricorde est l’un des moteurs les plus forts pour aider les hommes à se détourner du mal, à lui imposer une limite, à réparer, à restaurer les injustices, les liens qui ont été bris Dans le pardon et la réconciliation, la miséricorde est une puissante limite au mal car elle l’empêche de proliférer, la haine appelant la haine, l’injustice, la violence la violence. Le pardon et la miséricorde brisent cet enchaînement en rétablissant la vérité, la justice, le droit et la bonté.
La miséricorde de Dieu n’est limitée par rien, ni par l’ampleur et l’abîme du mal, ni par le nombre et la multitude des maux et des miséreux, ni par l’espace et le temps : “ Sa miséricorde s’étend d’âge en âge ”. Elle n’est limitée que par le refus de l’accueillir.
(Mgr de Monléon, évêque émérite de Meaux)
JPSC
C’est la rengaine de la morale postmoderne qui confond la personne et l’acte et relativise la notion même de vérité.
Plusieurs délégués épiscopaux à la famille, qui se réuniront le 7 mars à Paris, contestent l’invitation faite à un professeur de théologie morale, le Père Thomasset, dont la réflexion ne leur paraît pas conforme à l’enseignement de l’Église. Explications dans l’hebdomadaire « Famille chrétienne » :
« La prochaine Journée nationale de rencontre et de formation des délégués épiscopaux à la Pastorale familiale pourrait être très animée. Il y a deux ans déjà, l’invitation de Fabienne Brugère – une philosophe acquise à la « théorie du genre » – avait semé le trouble, au point que les évêques avaient préféré la déprogrammer.
Cette fois, plusieurs délégués contestent la venue du Père Alain Thomasset sj, au point de souhaiter son annulation. Ils ne partagent pas les raisonnements de ce professeur de théologie morale « si éloignés de la doctrine de l’Église qu’ils risquent d’embrumer les participants au lieu de les éclairer et de les fortifier », résume un délégué diocésain.
C’est surtout la réflexion de ce Jésuite sur les « actes intrinsèquement mauvais » qui troublent ces délégués. « Je crois que l’interprétation de la doctrine des “actes intrinsèquement mauvais” est une source fondamentale des difficultés actuelles de la pastorale des familles, car c’est elle qui détermine en grande partie la condamnation des moyens de contraception artificiels, des relations sexuelles des divorcés remariés et des couples homosexuels, même stables », a déclaré le Père Thomasset lors d’une journée d’études sur la Pastorale de la famille, organisée en vue duSynode, le 25 mai 2015, à l’Université grégorienne de Rome.
Des propos qui font réagir le Père Hubert Lelièvre, délégué épiscopal à la famille du diocèse d’Avignon. Entretien.