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BELGICATHO - Page 1382

  • France : le combat de la Fondation Lejeune

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    Du site de la Fondation Lejeune, cet éditorial de Jean-Marie Le Méné :

    "Pour ne pas sortir de l’Histoire"

    "En cette année 2016, il est bien difficile de faire abstraction de l’été meurtrier qui s’est abattu sur le vieux continent. Des attentats presque quotidiens ont éclaté aux quatre coins de l’Europe. La barbarie islamiste a trouvé son point d’incandescence dans notre pays avec des assassinats de masse et des actes particulièrement symboliques comme ce vieux prêtre égorgé aux marches de son autel. Il y aurait de quoi désespérer et pourtant ce n’est pas le plus grave. Dans sa longue histoire, la France a souvent rencontré l’adversité et elle l’a surmontée parce qu’elle était la France, famille de familles, nourrie par ses racines chrétiennes.

    Mais aujourd’hui la France est-elle encore en état de résister alors même qu’elle s’évertue chaque jour depuis des décennies à cesser d’exister en tant que telle ? Un devoir de disparaître spirituellement et physiquement a été assigné à notre pays par la révolution libérale/libertaire des années soixante dont nous commençons seulement à percevoir l’amertume. A la question, "la vie vaut-elle encore la peine d'être donnée ?" les différentes politiques conduites depuis cinquante ans répondent clairement « non » ! D’où la succession ininterrompue jusqu’à ce jour de lois mortifères sur la famille, la contraception, l’avortement, la procréation artificielle, l’eugénisme et ces nouvelles formes de sacrifices humains que constituent les expériences sur l’embryon. Pour ne parler que des agressions contre le début de la vie, des dérives analogues s’ingéniant à hâter la fin de vie. L’Europe est entrée dans une sorte "d’hiver démographique", non plus à cause d’une guerre mais par un nihilisme fertile en raison de non-vivre (malthusianisme, hédonisme, écologisme, etc.). La « disparition » française de 10 millions d’enfants depuis plus de quarante ans est l’objet d’une célébration permanente et fait notre fierté nationale. Toute critique publique de cette hécatombe est formellement interdite au profit d’un masochisme auquel succombent les meilleurs. Il faudrait même se repentir, au nom d’un terrorisme de la bienveillance, d’évoquer ce cortège de morts, par égard à l’idéologie féministe et à ses prêtresses, c’est-à-dire que ce sont bel et bien les victimes qui sont devenues les bourreaux.

    Les fruits de cette tragédie pour la France sont gravement sous-estimés : « nous sortons de l’Histoire parce que nous sortons de la vie ! »1. La fondation Jérôme Lejeune est la seule institution à combattre l’avortement (et ses avatars, y compris la GPA) non seulement en tant qu’acte individuel mais parce qu’il entraîne aussi des conséquences collectives, morales, juridiques, financières, démographiques et géopolitiques dévastatrices. Pour le Pr Jérôme Lejeune « un pays qui tue ses enfants tue son âme ».

    Nous en sommes là, anémiés spirituellement et physiquement face aux nouvelles menaces. Par son action concrète, inlassable et unique, la Fondation ne se résigne pas à voir la France renoncer à protéger ses propres enfants et perdre son âme. Elle n’accepte pas que l’on sacrifie la victime pour ne pas avoir à affronter l’agresseur, que l’on ne livre pas bataille par peur de déplaire aux grandeurs d’établissement, que l’on cède pour ne pas perdre. Le salut de la France dépend de ses raisons de vivre. C’est le trésor que nous voulons partager. D’urgence, aidez la Fondation à redonner à nos compatriotes le goût de cette « incroyable signification de la vie humaine »2. Pour ne pas sortir de l’Histoire."

    Jean-Marie Le Méné,

    Président de la Fondation Jérôme Lejeune

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    Pr Jean-Louis Harouel, Les droits de l’homme contre le peuple, DDB, 2016.

    2 Chesterton

  • Le comte Jean Cornet d'Elzius est le nouvel ambassadeur de Belgique près le Saint-Siège

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    De Radio Vatican :

    Ce jeudi matin, 22 septembre 2016, le Pape François a reçu les lettres de créances du nouvel ambassadeur de Belgique près le Saint-Siège, le comte Jan Cornet d'Elzius.

    Cet homme marié, père d'une fille, est né à Louvain en 1961. Il fut notamment conseiller du prince Philippe, l'actuel roi des Belges, de 2000 à 2004 et de 2010 à 2012. Il a exercé plusieurs mission de conseiller, à Ottawa, à Rome, auprès du siège des Nations Unies à Genève et en administration centrale à Bruxelles. Depuis 2012, il était ambassadeur de Belgique en Israël, à Tel-Aviv.

    Il succède à Bruno Nève de Mévergnies, qui a exercé un court mandat en tant qu'ambassadeur de Belgique près le Saint-Siège, de 2014 à 2016.

  • Orissa (Inde) : les massacres des chrétiens sont le résultat d'une planification orchestrée par des groupes nationalistes hindous

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    ASIE/INDE - Reconnaissance du caractère planifié des massacres antichrétiens en Orissa de la part de l’enquête d’un journaliste indien 

    Bhubaneswar (Agence Fides) – Les massacres antichrétiens survenus dans l’Etat de l’Orissa en 2008 sont le résultat d’une planification attentive orchestrée au plus haut niveau par des groupes nationalistes hindous du réseau Sangh Parivar. Des masses analphabètes de militants ont été manipulées par la propagande et instiguées jusqu’à tuer. Grâce à l’enquête menée par le journaliste indien Anto Akkara, « il est possible de réécrire l’histoire de Kandhamal », le district de l’Orissa théâtre des pogroms antichrétiens de 2008. Et aujourd’hui, « c’est une honte pour la nation et pour le système judiciaire que sept chrétiens innocents languissent en prison pour un crime qu’ils n’ont jamais commis » remarque Anto Akkara dans le cadre d’une conférence au cours de laquelle il a présenté son dernier livre enquête intitulé « Qui a tué Swami Laxmanand ? ».

    Le livre – qui fait suite à d’autres travaux tels que « Kandhamal : une tache sur la laïcité indienne » et « Kandhamal crie justice » - fait la lumière sur le mystérieux assassinat du responsable hindouiste Swami Laxmanand, dont les chrétiens furent accusés et qui représenta le prétexte pour déchaîner la violence.

    Suite à l’homicide du responsable âgé de 81 ans, le 23 août 2008, les communautés chrétiennes présentes dans le district de Kandhamal, sis dans l’Etat de l’Orissa, subirent une attaque de masse indiscriminée. Environ 100 chrétiens furent tués, 300 églises et 6.000 maisons saccagées et 56.000 personnes durent évacuer, cherchant refuge dans les bois pour échapper au féroce nettoyage ethnique.

    Après l’homicide du responsable hindouiste, revendiqué par la suite par des guérilleros maoïstes, sept chrétiens furent arrêtés et condamnés à la réclusion à perpétuité en 2013 pour homicide « bien qu’il n’y ait aucune preuve » note Anto Akkara, dénonçant une authentique « parodie de justice ». La Cour suprême doit encore fixer la date du procès en appel « mais le présumé complot chrétien contre les hindous est totalement privé de fondement » note le journaliste.

    Telle est la reconstruction d’Anto Akkara : « Dans le calcul politique du réseau extrémiste Sangh Parivar, après avoir brutalisé les chrétiens de Kandhamal, le groupe de pression chrétien international aurait induit Sonia Gandhi à démettre le gouvernement de l’Orissa, dont le parti nationaliste Baratiya Janata Party était partenaire de coalition. Ceci aurait facilité la victoire des groupes nationalistes hindous et du BJP aux élections de 2009, en revanche remportées par la suite par le Parti du Congrès ».

    Anto Akkara remarque la réticence des institutions à affronter cet argument, vu que « la Commission nationale pour les droits fondamentaux n’a pas même émis un communiqué de presse sur Kandhamal en huit ans », relevant par ailleurs que « les sept chrétiens innocents en prison représentent une tache sur le système judiciaire du pays » alors que « Kandhamal demeure une tache sur le visage de l’Orissa et sur la laïcité indienne ». (SD PA) (Agence Fides 23/09/2016)

  • L'avortement, un mal absolu

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    De l'Agence Fides :

    AMERIQUE/PEROU - Pour la Commission épiscopale pour la vie et la famille, « l’avortement n’est pas un moindre mal, c’est le mal absolu »

    Lima (Agence Fides) – « Famille, vit la joie de l’amour » : tel était le thème de la XXII° Journée de la Vie, célébrée voici quelques jours au Pérou au terme de la Semaine nationale de la famille. « La vie humaine – écrit la Commission épiscopale pour la vie et la famille dans un Message publié sur son site Internet – est un don sacré, surtout au moment des premières phases de la conception. Le Seigneur nous a appelés avant même de nous créer, dans sa pensée et Il nous a créés pour nous aimer et pour aimer ». Dans leur communiqué, les Evêques lancent l’alarme concernant la récente décision du Tribunal de Lima de lancer la distribution gratuite de la « pilule du lendemain » dans les Centres sanitaires du pays. Cette spécialité pharmaceutique, expliquent les Evêques du Pérou, représente « un attentat contre la vie humaine, en particulier celle des plus petits et des plus privés de défense, de ceux qui n’ont pas de voix ». Est en outre lancé un avertissement officiel à l’Etat afin que – du moment que la protection de la vie est citée dans l’article 2 de la Constitution nationale – il se rappelle que « sa fonction est celle de respecter et de promouvoir les droits fondamentaux de tous les péruviens, sans discrimination d’aucun type, encore moins liées à ’âge ou à l’impossibilité d’agir ». (AP) (Agence Fides 22/09/2016)
  • Financement des cultes : un rapport parlementaire fait l’état des lieux de la situation et avance des propositions

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    Lu sur cathobel.be (Jean-Jacques Durré) : 

    Financement des cultes: « Travaillons avec sérénité »

    Le est un sujet sensible. En région wallonne, le décret du ministre Furlan avait provoqué un mécontentement. Aujourd’hui, un rapport parlementaire fait l’état des lieux de la situation et avance des propositions. 

    Depuis sa régionalisation en 2002, le financement des cultes connaît des fortunes diverses. Si la Flandre et la Région Bruxelles-Capitale se sont dotées plus ou moins rapidement d’une nouvelle législation en matière de gestion du temporel et de reconnaissance des communautés locales des cultes, la Wallonie était à la traîne. C’est en mars 2014 que le Parlement wallon a adopté une réforme globale de la tutelle sur les établissements publics des cultes, élaborée par le ministre des Pouvoirs locaux Paul Furlan, compétent en la matière. Réforme contestée partiellement la même année auprès du Conseil constitutionnel, par les évêques francophones et certaines fabriques d’église, qui furent déboutés de leur action.

    Constatant que les rapports entre les Pouvoirs publics wallons et les établissements cultuels locaux laissaient de plus en plus de place aux frustrations, mécontentements et à l’incompréhension, le député régional et chef de groupe MR au Parlement wallon, Pierre-Yves Jeholet, a pris l’initiative de dresser un état des lieux de la situation et de proposer des pistes d’amélioration de la législation en vigueur.

    D’emblée, Pierre-Yves Jeholet précise qu’il n’y a aucun parti pris dans sa démarche, qui se veut la base pour une discussion ouverte avec toutes les parties concernées. Il  a d’ailleurs rencontré de nombreux responsables de cultes et d’organisations philosophiques, dont Mgr Guy Harpigny, évêque de Tournai, et Mgr Herman Cosijns, secrétaire général de la Conférence épiscopale. « Mon objectif était vraiment d’avoir une vue d’ensemble, d’identifier les problèmes là où il y avait des nœuds. Ceci pour aider à mettre en place une législation moderne qui puisse rencontrer la majorité des attentes de toutes les parties », dit-il.

    Pourquoi cette initiative, maintenant?

    La région wallonne n’a jamais pris la responsabilité de se doter d’une législation adaptée aux réalités de son territoire, malgré le travail d’audition effectué en 2002 lors de la régionalisation des compétences. J’ai souhaité donc de prendre le temps de l’analyse et de la rencontre. Je voudrais qu’un débat puisse sereinement se faire au parlement régional avec l’ensemble des groupes politiques.

    Pourtant le ministre Furlan a rédigé un décret entré en vigueur le 1er janvier 2015 réformant la tutelle sur les établissements chargés de la gestion du temporel des six cultes reconnus. Ce n’est pas suffisant?

    Non. Il le reconnaît lui-même. Si on prend le problème des mosquées et des établissements cultuels, il n’y a pas de critères clairs. Certes, le culte est reconnu par le fédéral, mais quels sont les critères de reconnaissance d’une mosquée aujourd’hui? Même chose concernant les fabriques d’église. Les fabriciens sont de moins en moins nombreux, de plus en plus âgés, il est difficile de trouver des remplaçants. Dans l’évêché de Tournai, il y a une piste intéressante avec un regroupement des fabriques d’Eglise et cela semble fonctionner. Le but n’est pas de s’en prendre à un culte ou à un autre.

    Lorsque les évêques et certaines fabriques d’église ont contesté le décret auprès de la Cour constitutionnelle, leur recours se fondait principalement sur l’ingérence des Pouvoirs publics dans l’organisation du culte, qu’ils estimaient injustifiée. En quoi votre rapport est-il différent?

    Ce n’est pas une ingérence. Aujourd’hui, on demande de la transparence dans tous les domaines. Si on mène une réforme, il faut le faire avec les responsables des cultes. Le rapport est d’abord un constat et suggère des pistes de réflexion. On pourrait se poser la question de savoir si les Pouvoirs publics doivent continuer à financer les cultes? C’est une piste évoquée dans le rapport. Pour moi, la réponse est évidemment affirmative. Nous ne voulons pas nous immiscer dans la gestion des cultes, mais bien voir si on ne peut envisager une certaine solidarité entre fabriques d’église. Le but n’est pas de dire qu’il faut désacraliser toutes les églises, mais de savoir si, à un moment donné, il peut y avoir des projets partagés notamment avec le secteur culturel. Nous devons travailler ensemble avec bon sens, en se rappelant que nous avons de beaux bâtiments au niveau du culte catholique, qu’il faut préserver mais avec des moyens publics limités. Ma priorité est de travailler la main dans la main avec les autorités religieuses.

    Vous dites que des fabriques qui ont des moyens importants doivent mettre la main à la poche. Vous n’avez pas peur que si vous leur demandez de contribuer par solidarité à la restauration ou en aidant des fabriques moins bien loties, elles risquent de s’appauvrir et que finalement dans quelques années, les Pouvoirs publics reviendront au même stade d’intervention?

    Une des pistes que j’avance est d’avoir un cadastre du nombre de fabriques, de leur patrimoine et une comptabilité patrimoniale. C’est nécessaire si nous voulons une vision globale, notamment de ce qu’il faut rénover. Je ne dis pas qu’il faut nécessairement un désinvestissement des Pouvoirs publics par rapport aux cultes. Je ne plaide pas pour cela. Mais il faut aller vers plus de transparence et plus de solidarité.

    Propos recueillis par Jean-Jacques Durré

    Extraits de l’émission « En débat » que vous pouvez écouter en cliquant ici

  • Engelmar Unzeitig, "l'ange de Dachau", est béatifié aujourd'hui

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    De Marina Droujnina sur zenit.org :

    Allemagne: béatification d’Engelmar Unzeitig, prêtre mort à Dachau

    Un martyr du nazisme

    La béatification d’Engelmar Unzeitig (1911-1945), un prêtre catholique mort « martyr » en déportation à Dachau en 1945, aura lieu demain, samedi 24 septembre 2016, à  Würzburg, en Allemagne. Surnommé « L’ange de Dachau », il a soigné et consolé les détenus mourants du camp de concentration.

    Le représentant du pape, le cardinal Angelo Amato, préfet de la Congrégation pour les causes des saints, présidera à la messe de la béatification.

    Né le 1er mars 1911 à Greifendorf, en République tchèque aujourd’hui, le père Unzeitig est entré au séminaire, chez les Missionnaires de Mariannhill, à 18 ans. Ordonné prêtre à 28 ans, il choisit comme devise: « Si personne ne veut y aller, j’irai! ».

    Il critiqua le régime de Hitler, protestant notamment contre les persécutions des Juifs. De la chaire de l’église, pendant la messe, il invitait les  catholiques à rester fidèles à Dieu et à résister aux mensonges du régime.

    Arrêté par la Gestapo et emprisonné en juin 1941, il est déporté à Dachau, sans jugement. Il commence à y apprendre le russe afin de mieux aider les prisonniers d’Europe orientale.

    Il gagne une réputation de « saint » en soignant les détenus malades. Pendant l’hiver 1944-1945, une épidémie de typhus se déclencha à Dachau. Avec les autres prêtres-prisonniers, le père Unzeitig entrait dans les baraques des malades où les officiers SS n’osaient plus entrer.  Tout en étant conscient des risques qu’il courait, il soignait, lavait, consolait les mourants et il priait avec eux.

    Finalement, la typhoïde atteignit également le père Unzeitig et il s’éteignit le 2 mars 1945, quelques semaines avant  la libération du camp par les Américains.

    « La grâce de Dieu Tout-Puissant nous aide à surmonter tout obstacle, a écrit le père Unzeitig dans une lettre de Dachau à sa sœur.  L’amour double notre force, nous rend inventifs, heureux et libres… Même derrière les plus grands sacrifices et les pires souffrances, Dieu est là, avec son amour paternel. »

    Le père Engelmar Unzeitig  a été déclaré vénérable par le pape Benoît XVI en 2009. Le 21 janvier 2016, le pape François a reconnu son martyr: un autre « miracle » n’est pas nécessaire pour sa béatification. Pour sa canonisation, il faura la reconnaissance d’un miracle comme dû à sa prière d’intercession.

  • La Congrégation des causes des saints modifie les règles de reconnaissance d’un miracle

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    Autrefois les canonisations étaient relativement rares et prenaient, en général, beaucoup de temps. La sainteté pouvait alors paraître comme un idéal lointain, un peu inaccessible.  Depuis le règne de Saint Jean-Paul  II, l’Eglise a multiplié l’élévation de modèles chrétiens sur les autels, au point de susciter parfois dans l’esprit des fidèles une dévalorisation contraire à l’effet recherché : l’appel universel à la sainteté. La congrégation pour la cause des saints recadre aujourd’hui certaines exigences. Lu sur le site du journal « La Croix »

    « Le nouveau règlement de la commission médicale publié vendredi 23 septembre veut prendre en compte l’évolution de la science et moraliser certaines pratiques.

    La Congrégation des causes des saints a rendu public vendredi 23 septembre un nouveau règlement de la commission médicale chargée d’examiner les miracles dont la reconnaissance est nécessaire avant une béatification ou une canonisation.

    Le précédent règlement datait de 1976 et il était nécessaire de prendre en compte non seulement l’évolution du droit canonique, notamment après la réforme de 1983, mais aussi celle des découvertes scientifiques.

    Chaque guérison présumée miraculeuse attribuée à l’intercession d’un futur saint ou bienheureux doit être examinée par deux médecins spécialistes de la matière concernée choisis sur une liste établie par la Congrégation des causes des saints. Ces experts rédigent chacun un avis et, si ceux-ci divergent, un troisième expert est sollicité avant que la guérison présumée ne soit examinée par une commission médicale plénière de sept experts.

    Majorité qualifiée

    Pour décider du caractère miraculeux d’une guérison, cette commission devra désormais se prononcer à une majorité qualifiée de 5 voix sur 7 (ou 4 sur 6 si un membre est absent). Si elle conclut à une guérison inexpliquée, le cas est alors présenté à la réunion des cardinaux et évêques membres de la congrégation qui peuvent alors se prononcer sur l’éventuel miracle. 

    En outre, alors qu’un miracle refusé par la commission par la commission pouvait être réexaminé par une autre commission formée d’autres experts, le nouveau règlement limite à trois le nombre d’examens successifs d’un même miracle. Au bout de trois refus, il ne pourra plus être représenté. 

    Virement bancaire

    Par ailleurs, le règlement prévoit des normes de secret beaucoup plus strictes. Les experts n’auront ainsi plus aucun contact direct avec le postulateur de la cause : toute communication devra passer par le sous-secrétaire de la Congrégation des causes des saints qui veillera à l’anonymiser. 

    Enfin, la rétribution des experts est moralisée : elle devra se faire uniquement par virement bancaire (certains experts préféraient jusqu’ici être rémunérés en liquide). 

    Selon le Saint-Siège, ces émoluments se montent à 500 € pour l’expertise de chacun des deux experts puis 3 650 € pour le travail de la commission plénière.

    Nicolas Senèze, à Rome »

    Ref. La Congrégation des causes des saints modifie les règles de reconnaissance d’un miracle

    Aujourd'hui, pour être reconnue comme sainte une personne doit remplir plusieurs conditions. La procédure commune repose sur trois critères : le candidat, Serviteur de Dieu laïc ou religieux, doit être mort en odeur de sainteté ; il doit avoir un rayonnement spirituel après sa mort (notion de réputation de sainteté, la fama sanctitatis qui doit être spontanée, durable, croissant continuellement et généralisée) avec des témoignages humains qui attestent de son martyre ou de l’héroïcité de ses vertus (vertus théologales et vertus cardinales ou vertus religieuses) ; il doit avoir accompli au moins deux miracles pour être canonisé et un miracle pour être béatifié : la béatification a été concédée par le pape Paul V Borghèse (XVIIe s) comme l'anticipation d’une canonisation prévue, mais retardée pour divers motifs. Elle est de nos jours considérée comme un degré indispensable dans le processus qui conduit à une canonisation.

    Mais, outre la canonisation formelle, la canonisation équipollente (codifiée par Benoît XIV au XVIIIe s.) permet aussi au pape d'étendre à l’Église universelle le culte d'un bienheureux et de l'inscrire au calendrier des saints dans certains cas dont il ne faudrait pas non plus abuser, sous peine d’un retour au temps des canonisations mérovingiennes…

    JPSC

  • La question du cardinal Schönborn : "faisons-nous face à une troisième tentative d’une conquête musulmane de l’Europe ?"

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    De Jules Germain sur aleteia.org :

    L’islamisation de l’Occident est-elle pour demain ?

    Dans une récente homélie, le cardinal Schönborn nous met en garde depuis Vienne.

    Le cardinal Christoph Schönborn, très proche du pape François, a la réputation d’être un homme réfléchi. Ses mots ont du poids, en Autriche comme dans le reste du monde. On le compte parmi les plus modérés et les plus éminents théologiens du collège des cardinaux.

    L’Europe a dilapidé l’héritage chrétien

    Il a cependant récemment fait récemment parler de lui avec des propos sur l’islam et l’Europe qui changent de son habituelle tempérance. Lors de son homélie du dimanche, comme le signale la conférence des évêques d’Allemagne, on célébrait en Autriche la fête du Saint Nom de Marie, qui commémore la victoire contre les Turcs le 12 septembre 1683, lors de la bataille de Vienne. Cette victoire n’a pas simplement sauvé Vienne et l’empire autrichien mais probablement protégé de grandes parts de l’Europe d’une islamisation forcée.

    « Il y a 333 ans, a expliqué le cardinal Schönborn, Vienne a été sauvée. Il faut désormais se demander  : faisons-nous face à une troisième tentative d’une conquête musulmane de l’Europe ? De nombreux musulmans le pensent et le souhaitent : l’Europe d’aujourd’hui est sur le point de mourir ». Le continent a dilapidé son trésor chrétien comme le fils prodigue a dilapidé l’argent de son père. Le cardinal a en effet terminé son homélie par ses mots : « Aie pitié de ton peuple, Seigneur, car il est sur le point de dilapider ton héritage ».

    L’écho sur les réseaux sociaux en Allemagne et en Autriche a été considérable. On a alors souvent commenté, sur Facebook notamment, que le cardinal a nommé le risque qu’affronte aujourd’hui l’Europe de manière lucide. « Éminence, ne voulez-vous pas en parler à votre ami le cardinal de Cologne ? », lit-on par ailleurs, celui-ci, Rainer Maria Woelki, étant accusé pour sa part d’angélisme, soutenant encore et toujours l’accueil inconditionnel des réfugiés musulmans. Mais d’autres voix reprochent au cardinal de conduire ses ouailles dans les bras des populistes de droite.

    Les musulmans font partie de l’Autriche

    Effectivement, le parti d’extrême droite FPÖ a profité de l’occasion pour dire qu’il fallait, aujourd’hui, comme en 1683, protéger l’Occident. Ce n’est pourtant pas le propos du cardinal Schönborn. Il a condamné à plusieurs reprises les propos hostiles vis-à-vis des réfugiés et a même répété que les 600 000 musulmans que compte son pays font partie de l’Autriche. L’identité chrétienne qu’il voit disparaître est justement une injonction à se mettre au service des réfugiés. L’amour du prochain ne se limite pas aux chrétiens ni aux compatriotes. Il reste que son propos très fort rappelle la fragilité de l’Europe face à un islam qui peut se faire conquérant et dans lequel tout chrétien doit savoir rester lucide en même temps que charitable.

    « Nous allons les ratatiner car c’est ce que veut Allah »

    Il semble en effet ne pas avoir tort lorsqu’il dit qu’une part non négligeable des musulmans souhaite une transformation radicale de l’Europe actuelle. Nul autre que l’imam de la mosquée de Jérusalem, le Sheikh Muhammad Ayed, avait déclaré en 2015 que la baisse de la natalité en Occident ferait des musulmans le seul avenir possible de l’Europe. « Nous allons les ratatiner car c’est ce que veut Allah. » Il semble ainsi que les propos de Schönborn ont sonné juste pour de nombreuses oreilles angoissées en Europe. Mais cet épisode a également un précédent, puisque le pape François lui-même avait parlé en mars dernier d’une « invasion arabe« . Cette « invasion » est d’abord l’occasion d’une conversion radicale pour l’Europe, non pas vers l’islam, mais vers sa vraie nature, chrétienne, qu’elle a à redécouvrir.

  • Des traditionalistes américains incriminent le pape François

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    En cliquant sur l'image, on accèdera à l'article dans lequel ces catholiques américains, très critiques à l'égard du pontificat actuel, mettent en cause le pape François.

  • Quand Benoît XVI sort du silence de la prière au pied de la Croix

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    De Philippe Maxence sur le site de l'Homme Nouveau (en éditorial au n°1622 du 24 septembre):

    Notre quinzaine : Benoît XVI, coopérateur de la vérité

    C’est une impression étrange et, en tous les cas, inédite. Comme on le sait maintenant depuis plusieurs jours, les éditions Fayard viennent de publier sous le titre Dernières conversations, un nouveau livre de… Benoît XVI. Même s’il faut faire la part des arguments de vente, nul doute n’est permis : il s’agit bien d’un évènement. Pour la première fois dans l’Histoire de l’Église, le prédécesseur du pape en exercice publie un livre sous sa propre signature et de manière non posthume. Depuis 2013, malgré le temps qui passe, malgré la forte personnalité du Pape François, malgré les orientations du pontificat actuel, malgré les turbulences en tout genre qui secouent notre monde et notre époque, il semble que nous ne nous soyons pas encore habitués à…

    À quoi, d’ailleurs ? À la présence de deux papes ? À l’absence effective de Benoît XVI dont nous savons pourtant qu’il est bien vivant ? Ou, au contraire, à sa prise de parole, à travers un long livre d’entretiens, mené avec Peter Seewald, avec lequel il avait déjà publié deux précédents livres d’entretiens, Le Sel de la terre et Lumière du monde ? Difficile de répondre clairement à ce faisceau de questions, qui peuvent toutes se présenter, ensemble ou de manière isolée, furtivement ou durablement.

    Mais qu’importe ! Quoi qu’il en soit, un livre signé Benoît XVI mérite assurément d’être lu. On retrouve dans celui-ci le ton posé de Joseph Ratzinger, le calme et la profondeur qui affleurent dans ses réponses et l’intelligence avec laquelle il regarde les choses, toujours par le haut, sans entrer dans le jeu si facile de la mondanité qu’il prend bien soin de dénoncer d’ailleurs.

    Le temps suspendu

    De ce fait, même s’il évoque, dès le début du livre, sa renonciation et son successeur, le temps de la lecture de ce livre, celui-ci semble comme suspendu. Pourtant, on aurait tort et en tous les cas, on ne serait pas dans les perspectives de Benoît XVI, si la nostalgie nous pressait trop. À aucun moment, dans ce livre de souvenirs, qui complète sur plusieurs points le court récit autobiographique qu’il avait appelé Ma Vie, Benoît XVI ne semble habité par ce sentiment de regret du temps passé. Au contraire, il est entièrement tourné vers l’avenir, et même vers le seul avenir qui compte à ses yeux : la contemplation de Dieu dans l’éternité.

    Au fond, il s’agit d’un livre fort simple. Fort simple dans son organisation ; fort simple dans ses propos, alors qu’il n’est peut-être pas si simple que cela dans sa portée. De fait, les trois parties qui divisent Dernières conversations s’imposent d’elles-mêmes.

    Dans la première, sous le titre « Les cloches de Rome », Benoît XVI et son interlocuteur reviennent sur l’évènement sismique de la renonciation, sur sa vie actuelle à Mater Ecclesiæ et sur son successeur. De loin la plus intéressante, même si elle n’est pas la plus médiatique ni la plus médiatisée, la seconde partie « Histoire d’un serviteur » plonge les deux intervenants, et le lecteur avec eux, dans la vie de Joseph Ratzinger, depuis sa naissance jusqu’à son élection au Souverain Pontificat.

    Lire la suite

  • Le silence dans la liturgie

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    Lu sur le site web du P. Simon Noël, osb :

    « Un des grands bienfaits de la liturgie traditionnelle (missel de 1962) est que c'est une liturgie quisarah prière.jpg favorise chez les fidèles, la prière personnelle, l'oraison mentale, d'une façon qui est en harmonie avec la célébration des rites sacrés par le prêtre. Ce n'est guère le cas dans beaucoup de nos messes actuelles, où toute forme de recueillement est rendue impossible la plupart du temps, où l'extériorité prévaut sur l'intériorité. Notons deux moments forts du rite traditionnel lorsque la messe n'est pas chantée en semaine. L'offertoire silencieux permet de se recueillir et de se préparer à ce qui va suivre. Quelques minutes de précieux silence sont ainsi offertes au fidèle, afin qu'il puisse unir l'offrande de sa vie à celle du Christ, et dire à Dieu les raisons pour lesquelles il veut s'unir au saint sacrifice: adorer, rendre grâce, réparer ses fautes et demander des fruits particuliers pour lui ou pour les siens. Notons que dans le nouvel ordo missae, l'offertoire se fait aussi en principe en silence, à l'exception de l'orate fratres et de la prière sur les offrandes. Il est permis toutefois de dire à haute voix les deux prières d'offrande du pain et du vin. C'est ce qui se fait couramment et on peut le regretter.

    Ensuite le canon prononcé en silence favorise la contemplation intérieure du mystère de la Croix. Nous avons ainsi un temps d'adoration silencieuse du mystère qui s'accomplit sur l'autel. Cette manière traditionnelle de faire favorise ainsi une vraie participation à la liturgie, car la vraie participation est intérieure. Je me suis laissé dire que les chartreux, hommes de prière s'il en est, continuent, tout en utilisant le nouvel ordo missae, à dire le canon de la messe à voix basse.

    Le silence est important dans la liturgie. On parle même d'un silence sacré. La nouvelle liturgie, pour compenser le flux de paroles qu'elle comporte, a prévu des temps de silence. Ils sont malheureusement souvent escamotés. Pourtant ils apportent à la célébration une note d'équilibre bien nécessaire. Ainsi sont prévus des temps de silence lors de la préparation pénitentielle, avant l'oraison, après la première lecture et après l'homélie. J'insisterais pour ma part sur le temps de silence après la communion. Une action de grâce personnelle est ainsi demandée dans le cadre même de la liturgie communautaire. Comment goûter la présence bienfaisante du Christ eucharistique dans nos cœurs, comment "voir et goûter à quel point le Seigneur est bon", si ce n'est dans un moment de prière silencieuse. L'Eglise l'a bien compris. Une communion sans un minimum d'intériorité risque fort de ne pas avoir beaucoup de fruit.

    Concluons. Une vraie réforme de la liturgie doit absolument inclure des moments de silence. Sinon la liturgie sera tout sauf la prière de l'Eglise, épouse du Christ. »

    Ref. Le silence dans la liturgie

    JPSC

  • Bruxelles, ce week-end : action silencieuse et manifestation contre la GPA

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    D'Action pour la Famille - Actie Gezin :

    L’Initiative citoyenne pour l’interdiction de la GPA rappelle les dates des manifs devant le HILTON Bruxelles qui héberge la Conférence de Men having babies

    Samedi 24 à 15h : action silencieuse avant l’ouverture à 17h de la Conférence. Les médias seront présents. 

    Dimanche 25 à 9h : grande manifestation

    Lieu : devant le HILTON Grand place, en face de la Gare centrale (Bruxelles)

    IMPORTANT : relayez ces infos sur vos réseaux ! Parlez-en autour de vous !

    L’action du mercredi 21 a été un succès. L’agence Belga et Catherine Fonck (députée fédérale CdH) étaient présentes. Voyez les photos sur notre page Fb

    https://www.facebook.com/actiegezinactionfamille/

    Plusieurs articles et opinions dans la presse :

    Dans la Libre : L’Action pour la famille manifeste contre Men having babies http://m.lalibre.be/actu/belgique/nouvelle-mobilisation-contre-la-gestation-pour-autrui-57e16860cd703f6ab8cd540e

    Sur le site de la RTBF : Qui veut acheter un enfant ce week-end. Opinion d’Isabella Lenarduzzi, Patric Jean et Xavier Lombard

    https://www.rtbf.be/info/opinions/detail_qui-veut-acheter-un-enfant-120-000-euros-au-hilton-de-bruxelles-ce-week-end?id=9410559

    Sur le site de l’avenir.net : Manifestation citoyenne contre le salon pro-GPA « Men having babies »

    http://www.lavenir.net/cnt/dmf20160921_00883862/manifestation-citoyenne-a-bruxelles-contre-le-salon-pro-gpa-men-having-babies

    Sur le site du Vif, après le rejet du rapport de Sutter par le Conseil de l’Europe à Paris mardi 21

    http://www.levif.be/actualite/international/le-rapport-d-une-senatrice-belge-sur-la-gestation-pour-autrui-fait-des-remous/article-normal-553629.html

    Et aussi une opinion de Viviane Teitelbaum Conseil des Femmes (CFFB)http://www.levif.be/actualite/sante/gestation-pour-autrui-on-n-encadre-pas-une-mauvaise-pratique-on-la-combat/article-opinion-553865.html

    Si vous n’avez pas encore écrit au HILTON, il n’est pas trop tard ! (Modèle ci-dessous, mais si vous utilisez vos propres termes, c’est plus efficace). Merci !

    Envoyez aux TROIS adresses mail. Sujet : organisation de la conférence Men having babies 

    egbert.buursink@hilton.com

    reservations.brusselsgrandplace@hilton.com

    events.brusselsgrandplace@hilton.com

    « Cher Monsieur Buursink,

     J’ai appris que le Hilton de Bruxelles accueille la conférence de l’organisation américaine Men having babies les 24 et 25 septembre. En mettant en contact des parents d’intention avec des organisations qui leur fournissent des enfants via des mères porteuses, Men having babies promeut la gestation pour autrui.

    Cette pratique porte une atteinte grave au respect des femmes. Dans la GPA la mère porteuse est employée comme un moyen de production d’un enfant. A sa naissance le bébé - qui s’est attaché à sa mère pendant la grossesse - sera abandonné pour être livré aux parents d’intention. Fin 2015 le parlement européen a fermement condamné toute forme de gestation pour autrui comme étant contraire à la dignité de la femme. De nombreux pays, dont la France, la Suède et la Norvège, interdisent la pratique de la GPA.

    Des associations de sensibilités politiques différentes se mobilisent contre la gestation pour autrui sous toutes ses formes et l’organisation de la conférence. Il n’est pas exclus que des associations issues de la société civile lancent un appel international à ne plus réserver de chambre ni à organiser des congrès dans les hôtels du groupe Hilton.

    Pour ces raisons, je me permets de vous demander de revenir sur votre décision de permettre l’utilisation des installations du Hilton Bruxelles par Men having babies. Ce faisant, vous serviriez la défense des droits des femmes et des enfants.

    En vous remerciant pour votre attention, je vous prie, cher Monsieur Buursink, d’agréer l’expression de mes salutations distinguées. »

    Vous pouvez aussi envoyer une lettre par la poste à Monsieur Egbert Buursink - Hilton Grand Place - Carrefour de l’Europe 3 - 1000 Bruxelles - 02-5484211

    Le Parlement européen « condamne la pratique de la gestation pour autrui qui va à l'encontre de la dignité humaine de la femme, dont le corps et les fonctions reproductives sont utilisés comme des marchandises; estime que cette pratique, par laquelle les fonctions reproductives et le corps des femmes, notamment des femmes vulnérables dans les pays en développement, sont exploités à des fins financières ou pour d'autres gains, doit être interdite et qu'elle doit être examinée en priorité dans le cadre des instruments de défense des droits de l'homme. » §115

    http://www.europarl.europa.eu/sides/getDoc.do?type=TA&reference=P8-TA-2015-0470&language=FR&ring=A8-2015-0344

    « Les États Parties [dont la Belgique]  interdisent la vente d'enfants (…), c’est-à-dire tout acte ou toute transaction en vertu desquels un enfant est remis par toute personne ou tout groupe de personnes à une autre personne ou un autre groupe contre rémunération ou tout autre avantage. »

    Protocole à la Convention relative aux droits de l'enfant. Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH)

    http://www.ohchr.org/FR/ProfessionalInterest/Pages/OPSCCRC.aspx

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