Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

BELGICATHO - Page 1511

  • Dialoguer entre religions ? Oui mais comment ?

    IMPRIMER

    De Jean-Michel Castaing sur LibertéPolitique.com :

    Face à la menace djihadiste, quel dialogue interreligieux ?

    Avant le terrible massacre des chrétiens coptes égyptiens, mais après les attentats qui ont frappé la France et le Danemark, l’auteur s’interroge sur les conditions du dialogue interreligieux. Comment servir la paix en dépassant les rencontres de convenance ?

    Après les massacres djihadistes de Paris et de Copenhague, la profanation du cimetière juif de Sarre-Union, « l'esprit du 11 janvier » semble vouloir nous persuader d'accélérer, d'approfondir le dialogue interreligieux. Face aux fanatiques, le dernier mot devant rester à la paix, les religions sont priées de démontrer à toute force devant l'opinion publique qu'elles ne sont pas fautrices de guerre.

    Aussi sont-ils nombreux, dans notre société française traumatisée par les attentats islamiques du début d'année, à attendre des responsables des différentes confessions religieuses qu'ils débattent entre eux. De la sorte, pense-t-on, ils démontreront que les religions sont capables de sortir de leur pré carré, que leurs prétentions à dire la vérité au sujet de l'absolu n'en font pas pour autant des organisations autistes et potentiellement dangereuses pour la concorde civile.

    Tout cela est bel et bien. Mais est-ce vraiment cela que les citoyens attendent des plus hautes autorités religieuses ? N'est-ce pas un peu court ? Si ce dialogue est surtout destiné à la galerie, aux tiers médiatiques, s'il n’est qu’une façade envoyant un message subliminal, du genre : « Voyez comme nous sommes ouverts à l'autre ! », qu’en restera-t-il au final, sinon un simple coup de com’, un leurre imbibé de bons sentiments artificieux ? Si l'échange n'a pour but que de délivrer le message suivant : « La preuve que nous sommes tolérants, c'est que nous discutons avec ceux-là mêmes dont nous dénonçons les erreurs doctrinales ! », n'est-ce pas de la malhonnêteté ? Un échange entre dignitaires religieux qui en resterait à la photo, à des formules de courtoisie, est-ce bien sérieux ?

    Lire la suite sur LibertéPolitique.com

  • L'Europe et le spectre du Califat

    IMPRIMER

    rubon186.jpg« Un spectre hante l’Europe », disait Marx. Comme un membre coupé le califat aboli en 1924 par Attatürk – unité politique et religieuse de l’Islam – continue de tourmenter « l’homme malade de l’Europe ». Ce livre expose l’action politique en Occident de l’OCI – Organisation de la Conférence Islamique – la plus grosse organisation internationale après l’ONU, forte de cinquante-six États gouvernant un milliard trois cent millions de personnes et qui se comporte de fait comme un califat moderne associatif. 

    L’OCI a réussi à établir par delà les frontières et à l’aide de réseaux européens une véritable gouvernance sur les minorités musulmanes immigrées en Europe. Son action sur les politiques communautaires a contourné les procédures démocratiques. En imposant que ces minorités gardent leur lien avec leur religion, leur culture, leur langue et leur État d’origine, elle provoque l’échec des modèles occidentaux d’intégration et conduit l’Europe à un « multiculturalisme » aventureux. 
    Bat Ye’or révèle le projet révolutionnaire d’installer le siège permanent de l’OCI à Jérusalem et comment l’Europe est instrumentalisée dans cette opération décisive pour l’avenir du Proche Orient et ce qu’il y reste de christianisme.

    « Au cours de la rédaction de cet essai, je me remémorais la question qui m’avait hantée voici vingt ans. Comment des peuples chrétiens, dotés d’États, de fortes armées et des plus riches cultures de leur temps, se désintégrèrent-t-ils dans leurs confrontations avec l’islam du VIIe au XVe siècle ? Maintenant je ne me pose plus ces questions. Ces processus de décomposition que j’étudiais dans de vieilles chroniques, je les ai vus se dérouler dans l’Europe actuelle… »

    Bat Ye’or, L’Europe et le spectre du califat

    Bat Ye’or, « fille du Nil », « une Cassandre, un esprit courageux et clairvoyant », (selon l’historien David Pryce-Jones) a consacré sa vie à étudier et à comprendre l’histoire des Juifs et des chrétiens sous l’Islam après avoir dû quitter l’Égypte de Nasser en 1957. _Ses livres ont été publiés en anglais, allemand, espagnol, français, hébreu, italien, néerlandais, russe… Elle donne de nombreuses conférences et participe à d’importants colloques internationaux en Europe et en Amérique où elle a fait connaître les mots « dhimmitude » et « Eurabia ». Depuis une dizaine d’années elle a concentré sa méthode d’investigation sur l’étude des relations institutionnelles euro-arabes et leurs implications politiques et religieuses largement ignorées des médias.

    • À propos de Bat Ye’or, cf. Jean Birnbaum, Le Monde au lendemain des attentats des 7-8 janvier 2015 : « Houellebecq et le spectre du califat »

  • L'ordination d'hommes mariés à l'agenda du pape ?

    IMPRIMER

    Lu sur lepoint.fr (Dominique Dunglas) :

    Des hommes mariés bientôt prêtres ?

    Interrogé sur le célibat des prêtres, le pape François a affirmé que la question était "dans son agenda". Une petite phrase qui relance le débat.

    Le pape François a prononcé sa petite phrase en présence de prêtres défroqués en raison de leur mariage.

    Le pape François ouvre une brèche dans le célibat des prêtres. L'épisode remonte au 10 février, mais il n'a été révélé que ce jeudi, lors d'une rencontre du souverain pontife avec le clergé romain. L'évêque de Rome avait ce matin-là convié à sa messe privée sept prêtres qui fêtaient leur cinquantième anniversaire de sacerdoce mais également cinq anciens prêtres qui avaient abandonné leur ministère pour se marier. À la fin de l'office, c'est Don Giovanni Cereti qui avait évoqué deux poids et deux mesures pour les églises orientales, où des hommes mariés peuvent être ordonnés prêtre, et celles de rite latin, où les hommes mariés ne peuvent pas célébrer la messe. "Le problème est dans mon agenda", a alors répondu Jorge Bergoglio, à la surprise de ses invités.

    Ce n'est pourtant pas la première fois que le thème du mariage des prêtres est évoqué au Vatican. Il y a quelques mois, la presse brésilienne a fait état d'une lettre que le pape aurait envoyée au cardinal Claudio Hummes pour lui demander d'ouvrir une réflexion sur le célibat ecclésiastique et la situation des "viri probati", les hommes mariés d'un certain âge qui mènent une vie religieuse "exemplaire" et qui pourraient, selon certains, remplir certaines fonctions du prêtre. "Il n'y a eu aucune lettre du pape au cardinal Hummes sur ce sujet", avait alors déclaré le père Lombardi, porte-parole de la salle de presse du Vatican. Avant toutefois d'ajouter : "Mais il est vrai que le pape a invité les évêques brésiliens à proposer des solutions aux grands problèmes pastoraux de leur pays." Un démenti du bout des lèvres qui avait des accents de demi-aveu.

    "Abolir le célibat troublerait profondément l'Église"

    L'ordination d'hommes mariés divise profondément l'Église. Jean Mercier, rédacteur en chef de La Vie, a ainsi déclaré au Figaro : "Ce n'est pas le célibat des prêtres qui est en cause mais une crise de confiance en Dieu pour un engagement radical qui dure toute la vie. Il y a un parallélisme entre la crise de vocation au mariage catholique et la pénurie de prêtres. L'ordination de prêtres mariés poserait des problèmes complexes : équilibre de vie entre couple et ministère, rémunération pour entretenir une famille, mobilité apostolique du prêtre. Abolir le célibat troublerait profondément l'Église."

    Nul doute que la petite phrase de François sur le sujet attisera le débat qui oppose au plus haut niveau de l'Église les réformateurs proches du pape François à la majorité de la curie nettement plus conservatrice.

  • Aux Etats-Unis : le soutien à l’avortement en baisse, le nombre d’avortements aussi

    IMPRIMER

    Du Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Etats-Unis : le soutien à l’avortement en baisse, le nombre d’avortements aussi

    18/02/2015 - Début de vie

    Selon un nouveau sondage de Marist Poll84% des Américains ne sont pas favorables au fait de permettre l’avortement, et surtout pas au-delà des trois premiers mois de la grossesse.

    D’après cette même étude, 60% des Américains jugent l’avortement « moralement inacceptable » tandis que 64% pensent que le taux d’avortement aux Etats-Unis est supérieur à ce qu’il devrait être.

    78% des sondés sont favorables à une notification parentale dans le cas de l’avortement d’une mineure, 68% s’opposent au financement public de la pratique de l’avortement (rien qu’en 2013, Planned Parenthood, la plus grosse association  mondiale promouvant l’avortement, a reçu 540 600 000 dollars du contribuable) et 60% soutiennent la possibilité pour un praticien de faire appel à l’objection de conscience.

    Ce sondage se reflète aussi dans la réalité : avec 1,06 millions d’avortements pour 316 millions d’habitants, les Etats-Unis sont à leur niveau le plus bas depuis 1975 (1,03 millions d’avortements pour 215,5 millions d’habitants).

    Source : Atlantico

  • Sur l'idéologie contraceptive

    IMPRIMER

    Publié sur le site de l'Observatoire SocioPolitique de Fréjus Toulon :

    Par Pierre-Olivier Arduin.

    Dans Evangelium vitae dont nous fêterons le mois prochain le 20e anniversaire, Saint Jean Paul II défend avec force le magistère d’une « Eglise catholique accusée de favoriser l’avortement parce qu’elle continue obstinément à enseigner l’illicité morale de la contraception » (n. 13).

    Double connexion avec l’avortement


    Objection doublement spécieuse, répond le saint Pape, car les « contre-valeurs de la mentalité contraceptive, bien différentes de l’exercice responsable de la paternité et de la maternité réalisé dans le respect de la pleine vérité de l’acte conjugal sont telles qu’elles rendent précisément plus forte cette tentation face à la conception d’une vie non désirée ». Deux décennies plus tard, trois chercheurs de l’Institut national d’études démographiques (Ined) lui donnent implicitement raison : « Depuis les années 1970, la diffusion des méthodes efficaces de contraception a permis de diminuer la fréquence des grossesses non souhaitées mais lorsqu’elles surviennent, le recours à l’IVG est plus fréquent, et finalement le nombre total d’IVG en France n’a pas baissé [1]».

    Deuxièmement, ajoute Jean-Paul II, « l’étroite connexion que l’on rencontre entre la contraception et l’avortement est confirmée de manière alarmante par la mise au point de préparations chimiques, de dispositifs intra-utérins et de vaccins qui agissent en réalité comme des moyens abortifs aux tout premiers stades de développement de la vie ». L’analyse clairvoyante de Jean-Paul II est malheureusement d’une actualité brûlante.

    Lire la suite

  • Dieu ou rien : entretien sur la foi

    IMPRIMER

    Dieu ou rien : entretien sur la foi

    9782213686103.jpg

    Auteur : Cardinal Robert Sarah  avec Nicolas Diat

    Editeur : Fayard
    Nombre de pages : 260

    Des entretiens passionnants,  où le cardinal Robert Sarah, actuel préfet de la congrégation romaine du culte divin, revient sur son parcours en abordant les thèmes d'actualité de l'Eglise : gouvernement, papes, réforme, etc., et en exposant ses réflexions sur le monde, la politique internationale, l'économie ou la morale. Il est interrogé par Nicolas Diat, l’auteur d’un essai remarquable consacré, voici peu,  à Benoît XVI : « L’homme qui ne voulait pas devenir pape » (Albin Michel). La manchette annonce que le pape émérite lui-même préface son dialogue avec le cardinal Sarah. Publié chez Fayard. JPSC

    Lu sur le site de « Famille chrétienne » :

    cardinal-sarah.jpg

    « L’Afrique pourrait devenir le fer de lance de l’Église dans son opposition à la décadence occidentale, comme l’illustre un livre d’entretien avec le cardinal guinéen Robert Sarah.

    Enfant, ses parents lui sourient gentiment lorsqu’il leur dit qu’il veut suivre l’exemple des missionnaires spiritains présents dans son village de Guinée : un Noir ne peut pas devenir prêtre de l’Église catholique ! Aujourd’hui, ce fils de cultivateurs nommé à 32 ans archevêque de Conakry par Paul VI est l’un devenu des principaux responsables de la Curie romaine.

    Dans ce livre d’entretien réalisé avec Nicolas Diat, le cardinal Robert Sarah, préfet de la Congrégation pour le Culte divin et la discipline des sacrements, raconte avec humilité et profondeur son incroyable histoire. Un récit étayé de réflexions personnelles franches, argumentées et parfois directes, notamment sur le néo-colonialisme idéologique exercé en Afrique par l’Occident décadent. Décapant, émouvant, tonifiant. »

    Ref. Dieu ou rien : entretien sur la foi

     

  • La solution viendrait-elle d'Egypte ?

    IMPRIMER

    Lu sur Metablog :

    La solution vient d'Egypte

    Le nom de Jésus est le dernier mot qui a effleuré leurs lèvres. Comme dans la passion des premiers martyrs, ils s’en sont remis à Celui qui peu après, les aura accueillis. Et ainsi, ils ont célébré leur victoire, la victoire qu’aucun bourreau ne pourra leur enlever. Ce nom susurré au dernier instant a été comme le sceau de leur martyre ». Ainsi s’exprime l’évêque de Gizeh Mgr Mina, à propos des 21 martyrs coptes libyens. Nous sommes dans la primitive Eglise, l’Eglise des martyrs. La photo des vingt et un martyrs coptes circule sur la toile. Il faut, sans crainte, regarder leurs visages. Ils sont habités, non pas détruits, non pas hagards, mais… Oui : heureux, dans la noblesse de leur attitude. 

    Cette fois je crois que « Daech », l’Etat islamique a fait un mauvais calcul. Il croyait terroriser les chrétiens égyptiens et les faire partir, comme ils ont réussi à le faire ailleurs au Proche Orient. C’était le programme non-déguisé, de l’ancien président Mohamed Morsi et de ses Frères musulmans, au pouvoir en Egypte jusqu’en juillet 2013. Aujourd’hui, avec ce nouveau Nasser qu’est le Maréchal Sissi, un musulman authentiquement pieux mais non intégriste, la nouvelle de ce martyre ne sera pas reçu dans la terreur par la communauté chrétienne. C’est une victoire pour les chrétiens et, annonce Sissi, nous allons construire une église en l’honneur des « martyrs en Libye » dans la ville de Minya dont ils sont originaires. Il faut noter qu’à Minya en Moyenne Egypte, (où la population est chrétienne à 35 %) trois églises ont été incendiés par un commando de 200 islamistes le 16 août 2013, pour venger la chute du président Morsi. Cette construction nouvelle est donc un symbole de la liberté religieuse. Sissi se fait l’émule du président Nasser, qui avait fait construire de ses deniers dans le centre du Caire, la cathédrale Saint-Marc, en remerciement au pape des coptes, à l’époque, Cyrille VI, dont l’intercession, disait Nasser, avait guéri son fils. Miracle ou pas, Sissi marche sur les traces de Nasser avec un courage émouvant.

    Lire la suite

  • Saint Eleuthère de Tournai (20 février)

    IMPRIMER

    La vie de saint Eleuthère (source)

    Le Missel diocésain est assez bavard au sujet d’Eleuthère : « Issu d’une grande famille de la région de Tournai, Eleuthère serait le descendant d’un converti de saint Piat. Il fut élevé, avec son ami saint Médard, à la cour des monarques mérovingiens dont Tournai était la résidence. En 486, le christianisme étant en suspicion, Eleuthère se réfugie à Blandain. En 495, la conversion de Clovis change la destinée d’Eleuthère : il est choisi comme évêque de Tournai et sacré par saint Rémy.

    L’implication du politique et du religieux – qui est un des aspects de la société mérovingienne – amène sans doute Eleuthère à assumer les responsabilités du pouvoir. Il s’efforce de reconquérir son peuple contre le paganisme et l’hérésie. Il sera victime des hérétiques : assailli et enlevé par eux, il est blessé et laissé pour mort. Il succomba à la suite de ses blessures (536). Il eût mérité le titre de martyr ».

    Ainsi, Eleuthère serait né vers 456 sous Childéric, roi des Francs salins (dont la cour était à Tournai). C’est d’ailleurs la présence de la cour à Tournai qui valut sans doute à cette ville de devenir siège épiscopal.

    Eleuthère appartenait à une famille chrétienne où se transmettait pieusement le souvenir d’un aïeul non seulement converti par saint Piat, mais même martyrisé avec lui. Il avait reçu au baptême le beau nom grec d’Eleuthère (eleutheros : « libre »).

    Eleuthère a dû faire partie de ces jeunes nobles élevés et formés à la cour ; sans doute a-t-il dès lors connu Clovis qui avait sensiblement le même âge que lui. Il semble aussi qu’il y ait alors connu Médard – malgré la différence d’âge – celui-ci, né vers 470, devait avoir une quinzaine d’années de moins que lui.

    Selon la tradition, c’est en 486 qu’il serait devenu évêque (selon d’autres, en 495, donc à l’âge de 40 ans). Il soutint ses fidèles dans leurs difficultés. Mais, ses adversaires lui rendant la vie intenable, il quitta le cœur de la ville pour s’installer à quelques kilomètres de là, à Blandain, probablement dans une propriété familiale d’où il dirigea quelques années son immense diocèse avant de rentrer à Tournai. Et puis, il se mit à évangéliser avec ardeur les Francs qui s’étaient installés dans la région : les Barbares, et aussi ceux qui étaient devenus ariens (les ariens nient la divinité du Christ).

    Le baptême de Clovis, à la fin du Ve siècle, dut grandement réjouir Eleuthère – et changea sans doute la donne dans l’opposition qu’il avait rencontrée parmi les habitants de Tournai ; beaucoup d’entre eux acceptèrent alors le baptême, à l’exemple de Clovis, l’enfant du pays. Selon la légende, Eleuthère baptise, en une semaine, onze mille païens.

    Saint Eleuthère aurait été évêque pendant quarante ans, d’où sa grande célébrité.

    Il aurait été deux fois à Rome pour y demander conseil : il rencontra d’abord le pape Symmaque (qui exerça son ministre de 498 à 514), puis le pape Hormisdas (514-523) : celui-ci lui remit des reliques qu’il rapporta pieusement dans son église et qui furent l’occasion, de la part de son peuple, d’un accueil triomphal en procession jusqu’à sa cathédrale.

    En 531 ou 532, des hérétiques ne lui pardonnèrent pas d’avoir organisé un synode à Tournai (sur la Trinité, sur la divinité du Christ) et lui tendirent une embuscade alors qu’il sortait de la Cathédrale. Grièvement blessé, l’évêque devait mourir peu de temps après des suites de ses blessures. C’est pourquoi la tradition aimerait en faire un martyr mais comme il n’est pas mort sur le coup et qu’il a survécu quelques semaines à cet attentat, il n’a pas reçu officiellement ce titre. Avant de mourir, il implora le pardon pour ses meurtriers.

    Fête liturgique : 20 février

  • Les djihadistes de l’ « Etat « islamique ont lu le Camp des Saints de Jean Raspail

    IMPRIMER

    Le Camp des saints est un roman de l'écrivain français Jean Raspail, publié en 1973. Il décrit les conséquences d'une immigration massive sur la civilisation occidentale, la France en particulier. Les djihadistes de Daesch fanfaronnent aujourd’hui sur le thème de ce roman d’anticipation.La nouvelle arme des terroristes : utiliser cyniquement la menace d'un «chaos en Méditerranée» pour empêcher l'Europe d'intervenir en Libye. Lu sur le site du « Figaro »:

    15_septembre_lampedusa (1).jpg «Si vous engagez des forces armées en Libye, nous vous envoyons 500.000 migrants»: tel est en substance le message envoyé par les djihadistes de la franchise libyenne de Daech au gouvernement italien.

    Le ministre italien des affaires étrangères Angelino Alfano avait affirmé lundi dernier que la Libye devait être la «priorité absolue» pour la communauté internationale, et qu'il n'y avait «pas une minute à perdre». «Si les milices du Califat avancent plus vite que les décisions de la communauté internationale, nous avons le risque d'un exode sans précédent», avait-il . Plus prudent, Matteo Renzi avait fait savoir que «ce n'était pas le moment pour l'intervention militaire», le ministre de la défense a lui affirmé que le pays était prêt à mobiliser 5000 soldats pour lutter contre Daech en Libye. L'Italie est en première ligne, à 350 kilomètres seulement des côtes libyennes. Sur la séquence vidéo de l'assassinat des 21 coptes, avant que leur sang ne baigne dans la Méditérannée, un des djihadistes avertit: «Nous sommes au sud de Rome». Le dossier libyen est désormais au cœur de l'actualité médiatique en Italie: le pays est sous extrême tension, craignant à tout moment une attaque.

    La Libye «porte d'entrée stratégique» vers l'Europe

    D'après des écoutes téléphoniques que le quotidien italien Il Messagero a pu se procurer, l'État islamique envisagerait de recourir aux migrants comme une «arme psychologique» contre l'Europe, et en particulier contre l'Italie si celle-ci intervenait en Libye. Dans ces conversations téléphoniques interceptées par la police italienne, les djihadistes menacent d'envoyer des milliers de barques remplies de migrants vers les côtes italiennes. Ils parlent de «500.000 migrants» soit la majorité des 700.000 qui attendent d'embarquer sur les côtes libyennes. «Les djihadistes émettent l'hypothèse d'envoyer à la dérive direction l'Italie, des centaines de barques remplies de migrants, dès le moment où notre pays évoquerait une intervention armée en Libye», écrit le quotidien romain.

    Plus de 170.000 migrants sont arrivés en Italie par bateau l'an dernier. Les passeurs de migrants utilisent une nouvelle technique, celle des «bateaux-fantômes»: il s'agit de lancer des cargos d'occasion ou des bateaux attendant la casse remplis à ras-bord de migrants, et envoyés à la dérive dans la Méditerranée, sans conducteur, pour obliger les équipes de sauvetage à intervenir.

    En occasionnant un désastre humanitaire, l'objectif de l'État islamique serait de créer le «chaos» en Méditerranée prédit par le colonel Kadhafi avant sa mort. Comme le rappelle le Daily Mail, lors de sa dernière interview en mars 2011, l'ancien dictateur libyen Mouamar Kadhafi, renversé en 2011 grâce à l'appui des occidentaux, avait fait cette funeste prédiction: sans lui, la Méditerranée deviendrait «la mer du chaos». «L'Occident a le choix entre moi ou le chaos terroriste» avait également prévenu l'autocrate dans une interview au JDD.

    «La Libye est une porte d'entrée stratégique, une rampe de lancement pour couper la route maritime aux ‘croisés' et un moyen de semer la ‘pandémie' dans les villes méridionales de l'Europe» écrit, dans le Telegraph, le chercheur Charlie Winter, du think-thank britannique Quilliam, qui a publié un rapport sur le sujet. »

    Ref. L'État islamique menace d'envoyer 500.000 migrants en Europe depuis la Libye

    JPSC

  • Mgr Rey (Fréjus-Toulon) en appelle à une conversion écologique

    IMPRIMER

    Appel à une conversion écologique, par Mgr Rey.

    Discours prononcé par Mgr Rey à l’Acton Institute, San Diego (USA), 23 janvier 2015.

    (sur le site de l'Observatoire Socio-Politique du diocèse de Fréjus-Toulon)

    Garder la création est une indication de Dieu donnée non seulement au début de l’histoire, mais à chacun de nous ; c’est dans son projet !

    Tweet du Pape François 5 Juin 2013

    La question écologique est vitale pour la survie de l’homme et a une dimension morale qui nous touche tous. 

    Tweet du Pape François 11 Décembre 2014

    Introduction

    La France vient d’être frappée il y a quelques semaines par des attentats terroristes meurtriers, qui ont eu un impact international. Ces événements tragiques ne sont pas sans rapport avec le thème que je vais aborder avec vous, celui de l’écologie, c’est-à-dire le regard que l’homme porte sur lui-même et sur son environnement, les menaces qui pèsent sur l’avenir de la planète, sur son éco-système sociétal et humain.

    L’écologie est un des domaines d’application de la Doctrine sociale de l’Église, dont le premier principe est la centralité et la dignité de la personne humaine[1]. C’est parce qu’il y est question de l’homme et de sa vocation, de son milieu de vie, de son écosystème, que nous ne pouvons pas nous désintéresser de l’écologie. Le mot écologie recouvre des réalités diverses. Il faut donc adopter un regard critique sur les conceptions de l’écologie qui sont incompatibles avec la foi chrétienne.Pour reprendre les mots de Chesterton, l’écologie moderne est en effet pétrie d’idées chrétiennes devenues folles [2]

    Lire la suite sur le site de l'Observatoire

  • Il est grand temps que le Carême arrive...

    IMPRIMER

    Extrait d'une méditation du Père Zanotti-Sorkine "pour que les Français se rendent à la sagesse de l'Evangile" (17 février dans le cadre d'une neuvaine de prière pour la France) :

    (...)

    Ah ! Il est grand temps que le Carême arrive ! Qu’à cela ne tienne, dit le Ciel impatient ! Le voici maintenant qui surgit en ce premier jour à portée de volonté pour prendre notre haine et la jeter dans la marmite du diable, cette fournaise de bêtise et de méchanceté d’où elle est sortie. En vérité, en vérité, je vous le dis : pendant ces quarante jours qui nous séparent de Pâques, il sera inutile que nous multiplions les prières et les eucharisties, il sera inutile que nous jeûnions des meilleurs desserts, il sera inutile que nous dressions des chèques aux œuvres sociales, il sera inutile que nous formions de pieuses résolutions, si notre cœur (...) ne se décide pas à déverser dès aujourd’hui un torrent d’indulgence et de miséricorde sur tout homme, fût-il monstrueux dans ses pensées et son agir, jusqu’à désirer ardemment son salut éternel ! Ça, c’est du christianisme à l’état pur ! Et c’est cette pureté vécue pleinement par Notre Seigneur Jésus-Christ que Dieu attend de vous et de moi. Certains crieront à l’injustice, et, pire encore, décréteront que les coupables doivent payer cher dans l’éternité leurs mauvais choix, et que si Dieu pardonnait de grand cœur à des assassins et à des blasphémateurs, sa justice en serait entachée. Quel blasphème ! Et que nous sommes loin ici du Lac de Tibériade !

    (...)

  • Quand se multiplient les voix qui s'élèvent contre les caricatures de Charlie Hebdo

    IMPRIMER

    De Pierre-Emmanuel Mesqui sur lefigaro.fr/culture :

    Hayao Miyazaki a déclaré que la publication des caricatures de Charlie Hebdo était «une erreur».

    Interrogé par une radio japonaise, le célèbre réalisateur japonais de Princesse Mononoké a déclaré que la publication des dessins du journal satirique était «une erreur».

    Hayao Miyazaki est revenu, au micro une radio japonaise, sur les attentats à Charlie Hebdo qui ont fait 12 morts. Le réalisateur a déclaré ne pas avoir apprécié les caricatures du journal satirique et qu'il ne fallait pas les publier.

    «Je pense que c'est une erreur de faire des caricatures de personnes vénérées par d'autres cultures. Ce serait une bonne idée d'arrêter de faire ces dessins. Les caricatures devraient principalement viser les politiciens de votre propre pays.»

    D'autres voix se sont élevées contre ces caricatures ces dernières semaines. Fin janvier, le dessinateur de mangas Jirō Taniguchi avait déclaré, en marge du Festival d'Angoulême, que les artistes ne pouvaient pas se cacher derrière la liberté d'expression. Philippe Geluck avair qualifié de «dangereuse» la dernière couverture de Charlie Hebdo. Delfeil de Ton avait publié une chronique dans L'Obs et avait accusé l'ancien rédacteur en chef du journal satirique, Stéphane Charbonnier, d'avoir «traîné son équipe» à la mort.

    Hayao Miyazaki a réalisé de nombreux films d'animation comme Princesse Mononoké, Le Voyage de Chihiro ou encore Le vent se lève. Le mangaka a reçu un oscar d'honneur en 2014 pour l'ensemble de sa carrière. Hayao Miyazaki est aujourd'hui à la retraite, même s'il continue de travailler pour des projets personnels.