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BELGICATHO - Page 1600

  • La famille selon le pape François

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    La-famille-selon-le-pape-François-e1407344019789.jpgLu sur le site « Réinformation.Tv » ce « post » daté du 6 août :

    « L’archidiocèse de Panama a publié mardi le message du pape François au Congrès latino-américain de pastorale de la famille qui se déroule actuellement dans la capitale panaméenne. En voici la traduction.
     
    « Qu’est-ce que la famille ? Au-delà des problèmes qui la pressent et de ses besoins immédiats, la famille est un “centre d’amour” où règne la loi du respect et de la communion, capable de résister aux assauts de la manipulation et de la domination des “centres de pouvoir” du monde. Dans le foyer familial, la personne s’intègre naturellement, de manière harmonieuse, dans un groupe humain, en dépassant la fausse opposition entre l’individu et la société. Au sein de la famille, nul n’est mis à l’écart : le vieillard aussi bien que l’enfant y sont accueillis. La culture de la rencontre et du dialogue, l’ouverture à la solidarité et à la transcendance y trouvent leur berceau.
     

    Le pape François rappelle que Dieu est une famille


    C’est pourquoi la famille constitue une grande “richesse sociale” (Caritas in veritate n° 44). En ce sens, je voudrais souligner ses deux apports primordiaux : la stabilité et la fécondité.

    Les relations basées sur l’amour fidèle, jusqu’à la mort, comme le mariage, la paternité, la filiation ou la relation fraternelle, s’apprennent et se vivent dans le noyau familial. Lorsque ces relations forment le tissu fondamental d’une société humaine, elles lui donnent cohésion et consistance. Car il n’est pas possible de faire partie d’un peuple, se sentir proche, prendre en compte ceux qui sont plus marginalisés et défavorisés, si dans le cœur de l’homme ces relations fondamentales sont brisées, elles qui lui offrent la sécurité dans son ouverture aux autres.

    En outre, l’amour familial est fécond, et pas seulement parce qu’il engendre de nouvelles vies, mais parce qu’il élargit l’horizon de l’existence, parce qu’il engendre un monde nouveau ; il nous fait croire, contre toute désespérance et contre tout défaitisme, que vive ensemble dans le respect et la confiance est possible. Face à une vision matérialiste du monde, la famille ne réduit pas l’homme à un utilitarisme stérile, elle donne une assise à ses désirs les plus profonds.

    Pour finir je voudrais vous dire que, à travers l’expérience fondatrice de l’amour familial, l’homme grandit aussi dans son ouverture à Dieu en tant que Père. C’est pourquoi le Document d’Aparecida indiquait que la famille ne doit pas seulement être considérée comme objet d’évangélisation, mais aussi comme agent évangélisateur. En elle se reflète l’image de Dieu qui au plus profond de son mystère est une famille : de cette manière, elle permet de voir l’amour humain comme signe et présence de l’amour divin (cf. Lumen Fidei). Au sein de la famille, la foi se mélange avec le lait maternel. Par exemple, ce geste simple et spontané de demander la bénédiction, qui a été conservé parmi beaucoup de nos peuples, résume parfaitement la conviction biblique selon laquelle la bénédiction de Dieu se transmet des parents aux enfants.

    Conscients de ce que l’amour familial anoblit tout ce qui fait l’homme, en lui donnant une valeur ajoutée, il est important que vous encouragiez les familles à cultiver de saines relations entre leurs membres, qu’ils sachent se dire les uns aux autres « pardon », « merci », « s’il vous plaît », et qu’ils s’adressent à Dieu avec le beau nom de Père.

    Que Notre Dame de Guadalupe obtienne de Dieu d’abondantes bénédictions pour les foyers d’Amérique et fasse d’eux des semeurs de vie, d’harmonie et d’une foi robuste, alimentée par l’Evangile et les bonnes œuvres. Je vous demande la faveur de prier pour moi, puisque j’en ai besoin.

    Fraternellement
     
    Francisco »

    Ref. : La famille selon le pape François

    Cela change des sempiternelles controverses sur la distribution de la communion aux divorcés remariés. Espérons que le prochain synode travaillera dans l'esprit de ce message pontifical. Tant pis pour les journaleux et tant mieux pour les fidèles, si c'est le cas.

    JPSC

  • France : Chrétiens d’Irak, euthanasie, Manif pour tous : le lobby catho existe-t-il ?

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    De Bénédicte Drouin sur le site de l'hebdomadaire Famille Chrétienne  : "Le récent voyage de trois prélats français en Irak, les débats de société sur le mariage ou la fin de vie ont été l’occasion de mesurer le réveil des catholiques, trop longtemps silencieux les années passées sur les questions politiques et sociales. Certains médias y voient le résultat d'un groupe organisé et influent, assimilé à des lobbys. Faux, répondent les catholiques. Personne ne commande en secret ces réactions. Elles ne sont que le résultat de la foi et des convictions des catholiques pratiquants sur fond de déchristianisation de la société. Le tout démultiplié par les réseaux sociaux."

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  • Obama autorise des frappes aériennes contre les djihadistes en Irak

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    Dans le « Figaro » :

    « Trois ans après avoir ordonné le retrait des derniers boys d'Irak - le président Obama sollicite ses militaires sur le terrain irakien pour venir en aide aux populations civiles en danger et assurer la protection des installations et personnels américains, face à la terrifiante avancée de l'armée de l'État islamique en Irak.  «J'ai dit dans le passé que les États-Unis n'avaient pas vocation à intervenir partout, chaque fois qu'il y a une crise dans le monde», a-t-il déclaré jeudi soir, après avoir annoncé qu'il avait autorisé ses militaires à mener des frappes aériennes ciblées sur les positions de l'Armée islamique d'Irak et du Levant, si nécessaire. «Mais quand des innocents sont confrontés à un risque de violence sur une échelle horrible, quand nous avons une demande du gouvernement irakien et que nous avons la capacité d'agir, nous ne pouvons pas fermer les yeux», a expliqué le président… «L'Amérique vient pour aider», a-t-il ajouté.

    Obama a précisé qu'il avait chargé le Pentagone de mener une opération humanitaire de largage de nourriture et d'eau dans le Nord-Est, pour soulager les souffrances de plusieurs minorités, et tout particulièrement la minorité des Yazidis, une secte religieuse très ancienne apparentée aux Zoroastriens, dont près de 40.000 membres sont bloqués dans la région montagneuse de Sinjar, où ils se sont réfugiés. Trois avions cargos, escortés par des F18, ont mené l'opération avec «succès», larguant des cargaisons d'eau et quelque 8000 repas, en coordination avec les centres opérationnels américains qui avaient été installés en juin à Erbil et à Bagdad, a précisé un représentant du Pentagone jeudi soir. Parlant de «menace de génocide», le président a justifié sa décision par «des rapports effrayants» décrivant «des exécutions de masse et des femmes yazidis réduites en esclavage». «Les gens ont faim, et les enfants meurent de soif, a dénoncé Obama, précisant que les forces de l'Armée islamique avaient appelé à «la destruction totale du peuple yazidi». «Ces familles sont confrontées à un horrible choix: descendre de la montagne et se faire massacrer, ou rester en haut et mourir lentement de soif et de faim», a poursuivi Barack Obama.

    Réponse immédiate

    Alors que des sources kurdes avaient annoncé que des frappes avaient déjà été menées ce jeudi soir, le Pentagone a démenti avoir frappé l'Irak mais a souligné que toute menace sur les intérêts américains - notamment dans la région de Erbil, aujourd'hui à l'épicentre de la progression de l'armée islamique, provoquerait une réponse immédiate. De hauts responsables de l'administration n'ont pas exclu non plus des frappes destinées à soulager la pression sur les populations yazidis bloquées dans la montagne.

    Anxieux de montrer que l'Amérique ne va pas pour autant se laisser glisser dans une nouvelle campagne militaire, ces hauts responsables ont toutefois souligné que les États-Unis ne sont pas engagés dans une opération plus vaste visant à combattre l'armée islamique d'Irak, «mission qui relève de la responsabilité des forces irakiennes et des kurdes». «En tant que commandant en chef, je ne permettrai pas que les États-Unis soient entraînés dans une nouvelle guerre en Irak. Nos troupes ne retourneront pas y combattre, car il n'y a pas de solution militaire américaine au conflit en Irak», a insisté le patron de l'Amérique, rappelant qu'il avait été élu sur sa promesse de mettre fin à cette guerre. Il a toutefois garanti de continuer de fournir assistance, matériel et entraînement aux forces irakiennes et aux peshmergas kurdes.

    Les analystes soulignent que des frappes militaires même ciblées, marquerait un tournant important de la stratégie américaine, forçant l'administration Obama à s'engager plus clairement aux côtés d'un pouvoir irakien dont elle se méfie, le jugeant non inclusif. L'un des piliers de la politique américaine consiste à encourager la création d'un gouvernement mettant en sourdine ses divisions religieuses ou sectaires. Une véritable gageure. »

     Ref. Obama autorise des frappes aériennes contre les djihadistes en Irak

    Un début de réponse entortillé par un politicien bien embarrassé ?

     JPSC

     Mise à jour ce soir du vendredi 8/8/14 (extrait du site web du Figaro) :

      « Après avoir jeudi soir démenti de première frappes annoncées par des sources kurdes, le Pentagone a annoncé vendredi des bombardements dans la région d'Erbil, aujourd'hui à l'épicentre de la progression de l'armée islamique. La cible de deux chasseurs américains serait des pièces d'artillerie utilisées par l'État islamique contre les forces kurdes qui défendent la capitale du Kurdistan irakien autonome, où se trouve du personnel américain."

    La pression de l’opinion chrétienne doit être maintenue pour qu’Obama, ravalant les erreurs de sa stratégie politique, s’engage réellement dans la voie qui s’impose.

    JPSC. 

  • Chrétiens d’Irak : vœux pieux et inertie de la « communauté » internationale

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    Sous le titre  « Qaraqosh : les croix ôtées des églises, les manuscrits brûlés » le site web aleteia rapporte :

    « Fidèles à eux-même, les jihadistes prennent possession des lieux de cultes chrétiens de la ville. En profanant et en détruisant.

    "C'est une des plus grandes tragédies pour les chrétiens d'Irak depuis 2003", estime Faraj Benoit Camurat, président de l'association Fraternité Irak. En effet, alors que la communauté chrétienne d'Irak est estimée à environ 400 000 personnes, un quart à un tiers d'entre elle se retrouve prise dans la tourmente d'un nouvel exode, encore pire que celui connu à Mossoul il y a quelques semaines de cela, du fait du recul des troupes kurdes. L'Etat Islamique a pour sa part diffusé jeudi à Mossoul un communiqué victorieux pour saluer  "unenouvelle libération dans la province de Ninive, qui servira de leçon aux Kurdes profanes".

    C'est le patriarche chaldéen Louis Sako qui le confie : après la fuite des chrétiens et des minorités de la ville durant la nuit du 6 au 7 août,  les combattants de l'Etat Islamique n'ont pas tardé à prendre possession de Qaraqosh, désormais ville ouverte. Selon Mgr Sako, ils ont immédiatement entrepris d'ôter les croix d'églises, et de brûler documents et manuscrits chrétiens. Plus de 1500 manuscrits antiques seraient partis en fumée. Autant de pertes irrémédiables pour la mémoire des descendants directs de l'Eglise du Christ.

    Au désastre culturel s'ajoute un désastre humanitaire, avec plus de 100 000 chrétiens d'Irak, dont de nombreux réfugiés de Mossoul, de nouveau jetés sur les routes. Sans oublier, plus au nord, à Sinjar, les membres de la minorité Yezidi isolés dans les montagnes après la prise de la ville par les islamistes. "Les villes de Qaraqosh, Tal Kayf, Bartella et Karamlesh ont été vidées de leurs habitants et sont maintenant sous le contrôle des insurgés", a déclaré à l'AFP Mgr Joseph Thomas, archevêque chaldéen de Kirkouk et Souleimaniyeh. A Tal Kayf, tant les chrétiens que les membres de la minorité chiite Chabak onrt dû fuir dans la soirée, avant que l'Etat Islamique ne prenne le contrôle de la ville.

    Mais à qui profite cette défaite des Peshmergas et cet exode des chrétiens ? Comment ne pas se poser la question d'un double jeu de la part du pouvoir central irakien ? En effet, au-delà de l'erreur stratégique des forces kurdes, qui se sont attaquées à l'EI sur plusieurs fronts à la fois, l'absence de soutien aérien des forces gouvernementales irakiennes affaiblit les indépendantistes kurdes. Le pouvoir irakien, ou ce qu'il en reste, peut aussi laisser aux combattants islamistes le soin de mettre un terme aux rêves d'autonomie des kurdes tout en se débarrassant des minorités, tels des dommages collatéraux inévitables. Quitte à devoir, demain, s'en remettre à l'aide de la Ligue Arabe pour réduire les troupes de l'Etat Islamique. Fasse que la communauté internationale se réveille avant que le pire ne soit arrivé. Mais, en fait, il est déjà arrivé."

     

    INTER_201431_irak_karakosh.jpg

     

    Ref. Qaraqosh : les croix ôtées des églises, les manuscrits brûlés 

    Du pape au secrétaire général de l’Onu et des « puissances » qui se réclament de cette communauté mythique, que fait-on exactement?

    JPSC 

  • Encore trois prêtres assassinés par des rebelles dans l’Est du Congo

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    BABA.jpgUne dépêche de l’Agence Apic (datée du 7 août à Kinshasa) annonce que les trois religieux assomptionnistes, enlevés en octobre 2012 dans le Nord-Kivu, à l’est de la République démocratique du Congo, par les rebelles ougandais des Forces démocratiques alliées (ADF-NALU), seraient décédés. Selon Radio Kivu 1, ces prêtres auraient été exécutés «il y a quelques semaines», rapporte le 6 août 2014 le site internet du tabloïd «Le Potentiel», édité à Kinshasa. Le diocèse de Butembo-Beni (au nord de Goma) où se trouve la congrégation (photo) des assomptionnistes disparus, affirme cependant n'avoir aucune information confirmant les exécutions.

    Des troubles récurrents déstabilisent toute la région transfrontalière des grands lacs et l’est du Congo depuis l’époque des indépendances accordées voici plus de cinquante ans. Faut-il rappeler aux belges le massacre des vingt Père Spiritains, à Kongolo (Nord-Katanga), le 1er janvier 1962 ?

    JPSC

  • La Chine veut créer sa propre «théologie chrétienne»

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    L'État chinois a décidé de construire sa propre «théologie chrétienne», sur fond de tensions entre les autorités et les communautés chrétiennes. Lu sur le site du « Figaro » :

    « La Chine entend établir une «théologie chrétienne» compatible avec la «culture chinoise» et le «socialisme». Le dirigeant de l'Administration d'État pour les affaires religieuses, Wang Zuo'an, a en effet déclaré dans le journal China Daily que sera construite une «théologie chrétienne chinoise […] adaptée aux conditions nationales», devant «intégrer la culture chinoise» et «être compatible avec le chemin du socialisme» défini par le Parti communiste.

    Cette annonce survient dans un contexte de tensions croissantes entre les communautés chrétiennes de Chine - protestantes et catholiques - et les autorités du pays. Actuellement, les autorités chinoises enquêtent notamment sur un couple de militants chrétiens canadiens engagé auprès des réfugiés nord-coréens et soupçonné d'espionnage.

    L'établissement d'un dogme chrétien officiel pourrait être l'occasion pour les dirigeants chinois d'intensifier leur encadrement - déjà très strict - des organisations religieuses, perçues comme des contre-pouvoirs potentiels.

    La religion chrétienne strictement encadrée

    En Chine, les pratiques cultuelles sont étroitement surveillées: seuls les lieux religieux reconnus officiellement par l'État chinois sont autorisés, et les forces de l'ordre dissolvent régulièrement des églises chrétiennes «souterraines». Ce contrôle rigoureux n'empêche pas le Parti communiste chinois de s'inquiéter du développement du christianisme dans le pays: en avril, une église monumentale pourtant reconnue par les autorités a été détruite dans la ville de Wenzhou, où résident un million de chrétiens, sur ordre du gouverneur local.

    Cette crispation des dirigeants chinois sur la question religieuse s'accompagne d'un essor bien réel de la population chrétienne. Actuellement, la Chine compte entre 23 et 40 millions de protestants et 12 millions de catholiques, appartenant à l'Église catholique reconnue par l'État ou à celle, souterraine, fidèle à Rome.

    Ces chiffres restent relativement faibles au regard de la population totale du pays, supérieure à 1,4 milliard d'individus. Toutefois, selon une étude de l'université de Purdue (Indiana) relayée par le Telegraph en avril, le nombre de fidèles du Christ en Chine pourrait dépasser 247 millions en 2030 - soit plus qu'au Mexique, au Brésil ou aux États-Unis.

    Des mesures anti-islam dans le Xinjiang

    La religion chrétienne n'est pas la seule à préoccuper Pékin. L'islam fait également l'objet d'un contrôle particulier de la part des représentants de l'État, allant parfois jusqu'à l'interdiction de coutumes et d'usages vestimentaires liés à cette religion.

    La ville de Karamay, dans le Xinjiang (nord-ouest de la Chine), a par exemple décidé de prohiber le temps d'une compétition sportive locale le port du voile islamique - le niqab, couvrant tout le visage hormis les yeux, mais également le hijab, couvrant les cheveux et le cou. Cette année, au début du ramadan en juillet, les autorités dans cette région ont également fortement limité la possibilité pour les musulmans d'observer certains rites: les fonctionnaires, enseignants et étudiants se sont vu interdire de pratiquer le jeûne durant la journée en se forçant à se rendre à la cantine, et l'accès aux mosquées a été restreint.

    Ces mesures anti-islam sont justifiées par les autorités chinoises par la lutte contre les revendications indépendantistes d'une partie des Ouïghours - une ethnie musulmane turcophone qui compte entre neuf et dix millions d'individus dans la région. Pékin accuse les militants ouïghours d'être responsables des attentats sanglants commis ces derniers mois dans le Xinjiang. Dernièrement, lundi 28 juillet, des affrontements ont causé la mort de 59 «terroristes» et 37 civils.

    Thomas Eustache »

     Ref. La Chine veut créer sa propre «théologie chrétienne»

    Sale temps pour les chrétiens sur la planète. Il leur manque aujourd’hui une grande voix prophétique pour les confirmer dans la foi reçue du Seigneur. Demeure la petite fille Espérance, dont a si bien parlé le poète Péguy mort au front, voici juste un siècle,  à l’aube d'une guerre qui fit des millions de morts...

     JPSC

  • « Au nom de l’Humanité », que fait la France, Monsieur le Président ?!

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    Une lettre adressée au président de la république française qui pourrait tout aussi bien l'être aux excellences qui nous gouvernent : http://www.koztoujours.fr/au-nom-de-lhumanite-que-fait-la-france-monsieur-le-president

  • Chrétiens d’Irak : Le Pape François prie pour "que surgisse de toute l’Eglise une prière incessante pour invoquer de l’Esprit Saint le don de la paix"

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    Le père Lombardi, directeur de la salle de presse du Saint-Siège, a fait part aujourd’hui des inquiétudes du Pape concernant « la situation des Irakiens en fuite au nord du pays » :

    « Lors d’un point presse organisé ce jeudi dans la perspective du prochain déplacement apostolique en Corée du Sud, le père Lombardi, directeur de la salle de presse du Saint-Siège, a fait part des inquiétudes du Pape concernant la situation des Irakiens en fuite au nord du pays. « Les communautés chrétiennes en particulier sont touchées : c’est un Peuple en fuite de ses propres villages à cause de la violence qui ces jours-ci se déchainent et bouleversent la région (…).

    A la lumière des événements angoissants, le Pape renouvelle ce jeudi« sa proximité spirituelle à tous ceux qui sont en train de traverser cette très douloureuse épreuve et il s’unit aux appels des évêques sur place, pour demander avec eux et pour leurs communautés qui souffrent, que surgisse de toute l’Eglise une prière incessante pour invoquer de l’Esprit Saint le don de la paix », a poursuivi le directeur de la Salle de presse du Saint-Siège. »

     L’article complet sur le site aleteia  Pape François : "que surgisse de toute l’Eglise une prière incessante pour invoquer de l’Esprit Saint le don de la paix"

    sources: Radio Vatican

    Ne quid nimis...

    JPSC 

  • Chrétiens d’Orient persécutés : échos de la manifestation du 6 août à Bruxelles

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    Une amie nous adresse les échos et ambiances de cette manifestation d’hier à Bruxelles, en solidarité avec nos frères persécutés du Moyen-Orient . Beaucoup de familles, de jeunesse, de vigueur chrétienne qui devraient nous stimuler !

    Voir ici :

     

    https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=Y9e1LwkH7-k

     

    https://www.facebook.com/photo.php?v=10203269528793883

     

    http://www.dhnet.be/actu/belgique/un-djihadiste-arrete-a-la-manifestation-de-soutien-aux-chretiens-d-irak-a-bruxelles-53e228be3570667a6390f5d5#0ab39

     

    JPSC

  • Irak : le S.O.S. du patriarche des Chaldéens

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    IRAK : SOS de Mgr Sako, patriarche des chaldéens (source)

    « Nous espérons qu’il n’est pas trop tard ». C’est par ces mots que Mgr Sako, patriarche des Chaldéens, conclut son appel au secours à la communauté internationale après la prise de Qaraqosh par l’EI. Nous publions ci-dessous l’intégralité du communiqué de Mgr Sako envoyé à l’AED ce matin, 7 août 2014.

    SOS : Appel du Patriarcat Chaldéens pour une aide d’urgence

    Les militants de l’Etat islamique ont attaqué au mortier la plupart des villages de la plaine de Ninive durant la nuit du 6 au 7 août. Ils contrôlent désormais la zone. Environ 100 000 chrétiens, horrifiés et paniqués, ont fui leurs villages et leurs maisons sans rien emporter d’autres que leurs vêtements. En exode, vivant une réelle via crucis, les chrétiens se dirigent à pied, dans la chaleur brulante de l’été, vers les villes kurdes d’Erbil, de Dubok et de Soulaymiyia. Parmi eux, des personnes malades, âgées, des enfants et des femmes enceintes. Ils font face à une catastrophe humaine et à un véritable risque de génocide. Ils ont besoin d’eau, de nourriture et d’abris.

    Concernant les églises et les ses biens dans les villages désormais occupés par les militants d’ISIS, nous avons des témoignages de destructions et de profanations. Des vieux manuscrits et des documents (1500) ont été brûlés.

    Il est évident pour tous que le gouvernement central est  incapable de maintenir l’ordre et la loi dans cette partie de l’Irak. Il existe aussi des doutes sur la capacité de la Région du Kurdistan de défendre seule l’avance acharnée des djihadistes. Il y a clairement un manque de coopération entre le gouvernement central et le gouvernement de la région autonome du Kurdistan. Ce « vide » est profitable pour ISIS (l’Etat Islamique ndlr) pour imposer sa loi et sa terreur. Il y a un besoin d’un soutien international et d’une armée professionnelle et bien équipée. La situation va de mal en pis.

    Nous lançons avec tristesse et douleur un appel à toutes les consciences, à toutes les personnes de bonne volonté, aux Nations-Unies, à l’Union européenne pour sauver ces personnes innocentes de la mort. Nous espérons qu’il n’est pas trop tard.

    + Louis Raphael Sako,
    Patriarche de Babylone des Chaldéens
    Président de l’Assemblée des évêques catholiques d’Irak,
    Bagdad, Irak, le 07 août 2014.

  • Quand de jeunes réfugiés chrétiens d’Irak découvrent en Europe un monde relativiste et indifférent

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    Lu sur le site de l’hebdomadaire  Famille chrétienne  sous le titre  « Réfugiés en France, les chrétiens d’Irak se heurtent à l’indifférence ». Extraits.

    Réfugiés politiques en France depuis l’attentat contre la cathédrale syriaque de Bagdad, en octobre 2010, trois jeunes Irakiens racontent sans concession la manière impersonnelle, voire glaciale, dont ils ont été accueillis en France.

    Leur parole est franche envers le pays qui les a accueillis en octobre 2010, après l’attentat perpétré contre la cathédrale syriaque de Bagdad. La France, Pierre, Mariam et Benoît, jeunes réfugiés politiques irakiens, lui doivent énormément. Ils le savent. Le mouvement de solidarité qui s’est mis en place ces dernières semaines pour soutenir les chrétiens d’Orient les touche. « Je veux dire merci aux chrétiens, ici, en France, qui organisent des manifestations. Si elles ne changent rien à la situation en Irak, au moins elles ont le mérite de dire : on ne vous oublie pas. C’est très important », témoigne Pierre.

    Comme Michèle Alliot-Marie l’avait fait en 2010, le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, et son homologue de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, ont proposé le 28 juillet l’asile aux chrétiens irakiens. « Si Mgr Sako a raison de dire que les chrétiens d’Irak doivent rester sur leur terre historique, explique Benoît, les familles doivent aussi prendre une décision pour sauver leur vie ! La meilleure solution pour les chrétiens, aujourd’hui, c’est de partir », poursuit le jeune hommene cachant pas les faibles chances qu’il a un jour de revoir son pays.

    Mariam, jeune lycéenne qui vient de passer son bac de français avec un brillant 19 à l’oral, se montre plus sceptique :« La France accepte de les accueillir. Mais comment pourront-ils venir ici ? », s’interroge-t-elle. Et surtout, comment seront-ils réellement accueillis ?

    Car pour eux, comme pour de nombreuses autres familles irakiennes, arriver à Paris à l’automne 2010 ne fut pas simple. Loin de là. Ce fut, d’abord, le choc de découvrir une France qui n’est pas celle où ils avaient cru se réfugier. Non pas une société chrétienne, mais multiculturelle et athée. « J’avais imaginé la France et quand je suis arrivé à Paris, j’ai trouvé tout autre chose… », témoigne Benoît.

    Ce choc, dont ils parlent volontiers, cache une autre amertume : celle de ne pas se sentir accueillis par les Français, particulièrement les chrétiens. Sur place, ils ont trouvé le traitement de l’administration française « froid et compliqué ». Aucune structure performante n’était présente pour les aider à s’insérer. Mariam se souvient : « On a trouvé de l’aide auprès des Arabes, qui croyaient que nous étions musulmans. Mais quand ils apprenaient que nous étions chrétiens, ils partaient ».

    Est-ce plus difficile pour un chrétien de s’installer en France ? « Nous rencontrons beaucoup de difficultés, alors que nous sommes chassés de notre pays », répond la lycéenne. « Nous ne sommes pas venus par envie, mais parce que nous y étions obligés. Les Algériens, les Marocains, les Turcs viennent ici pour trouver un travail, et ils sont presque mieux traités par l’État », dénonce-t-elle sans concession.

    Alors, quand ils entendent certains discours politiques, comme la réaction de Louis Aliot (FN) à la proposition de M. Fabius d’ouvrir l’asile aux chrétiens orientaux, les jeunes Irakiens voient rouge. « Selon lui, il n’y a plus de place en France pour les immigrés. Il nous a comparés à la misère, alors que nous n’étions pas pauvres dans notre pays. Étrangement, il y a toujours de la place pour les autres mais pas pour les chrétiens, alors qu’eux, ils ont vraiment besoin de se réfugier. J’ai toujours de la famille en Irak : ils sont morts de peur, et ne savent pas quoi faire. » (…)

    Les beaux discours sont aussi souvent synonymes, ensuite, d’abandon. C’est l’avis d’Arnaud Duroyaume, qui s’occupe d’aider les Irakiens chrétiens. « Combien de fois on leur a dit : « On s’occupe de vous » ? Mitterrand a fait la même chose avec les Libanais : « Venez dans les hôpitaux ». Et après, c’était « Débrouillez-vous ». Combien de Libanais se sont retrouvés à la rue, alors qu’on leur avait fait miroiter un vrai accueil ? » Selon lui, cette froideur s’explique par une gêne envers les Arabes chrétiens.

    Du coup, les Irakiens souffrent de vivre dans un contexte très éloigné du leur, déspiritualisé et parfois violent, comme les banlieues. Pour Arnaud Duroyaume, la solution consiste à sortir du ghetto communautaire, à s’ouvrir à la diversité dans l’Église. « Les Irakiens envoyés dans les banlieues, s’ils ne vont pas à la messe à côté de chez eux, au bout d’un moment, ils n’y vont plus. Je vois plein de jeunes livrés à eux-mêmes. Le père de famille, dans la culture orientale, est très important. Il y a un gros problème d’adaptation : soit le père verrouille tout, et ce n’est pas bon dans la société où l’on vit, soit il abandonne. Il y a beaucoup de jeunes qui sont livrés à eux-mêmes, et commencent à avoir des comportements choquants. » Et Mariam de confirmer : « On était dans un pays avec énormément de règles. Vivant en France, je découvre qu’en fait, les règles, j’aimais bien ».

    Quand Arnaud Duroyaume est allé à la rencontre des rescapés de la cathédrale, il a réalisé qu’il était l’un des seuls chrétiens non orientaux à avoir eu cette démarche. L’accueil dans les paroisses n’a pas été non plus à la hauteur. « J’ai essayé de les intégrer dans diverses structures comme le scoutisme ou les Béatitudes, mais ça n’a pas marché », regrette-t-il. Ceux qui les reçoivent souvent et avec joie font partie de la frange la plus traditionnelle, comme la paroisse Saint-Eugène, le centre Saint-Paul ou encore la communauté Saint-Martin. « Au pèlerinage de Chartres, je me suis dit : enfin, je suis en France. Je me suis sentie intégrée ! On est mieux accueillis chez les traditionnalistes qu’ailleurs », confirme Mariam. « Je ne sais pas pourquoi, mais on a senti quelque chose de différent. » (…) . Pauline Quillon.

    Ref. Réfugiés en France, les chrétiens d’Irak se heurtent à l’indifférence

    C’est que la mentalité « traditionaliste » est, comme dirait Monsieur de la Palice, la plus proche de celle des chrétientés traditionnelles…

    JPSC 

  • L'urgence irakienne : briser le silence

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    Sur la Libre, Francis Van De Woestyne souligne l'urgence de la situation en Irak :

    La communauté internationale ne sait plus où prévenir, où agir, où guérir. Elle gronde, elle menace. Mais en vain. Et son impuissance nous lasse. 

    Car les lieux d’infamie se multiplient. Les urgences arrivent en cadence : lorsqu’une trêve, fragile, est signée à Gaza, c’est l’Est de l’Ukraine qui s’enflamme. On en vient presque à oublier la Syrie et son déluge d’atrocités. Sans parler de la Libye où les fanatiques font la loi. Ou le Nigeria où Boko Haram sème la terreur dans les villages. Il est un autre endroit, où l’hérésie avance : l’Irak. 

    Là, les chrétiens sont en danger. De mort. De disparition. Et les plaintes des martyrs ne parviennent que faiblement aux Occidentaux, concentrés sur d’autres conflits. Leur bourreau a un nom : Abou Bakr al-Baghadi. 

    Ce calife, ce vautour, les chasse de la terre où ils vivaient depuis la nuit des temps. C’est là, dans ces contrées d’Irak et de Mésopotamie, que le judaïsme est né, et que les chrétiens ont toujours vécu. Pendant des siècles, la cohabitation des citoyens de différentes confessions s’est faite sans trop de heurts. 

    Depuis quelques décennies, l’Irak vit dans la terreur. Et récemment, la persécution touche ces Irakiens chrétiens, forcés de se convertir à l’Islam, de payer un impôt ou de fuir. Sur leur maison, on dessine un "N" (Nazaréen) comme à d’autres on accrochait une étoile jaune. Ils étaient quelque 800 000 autour de Mossoul. Il en reste une poignée. 

    Résignés, abandonnés, ils ont choisi le chemin de l’exil. Face la terreur que fait régner sur cette région le nouvel Etat islamique, l’Europe ne peut rester les bras ballants. Que faire ? Les accueillir, oui bien sûr. Mais protéger leur fuite, c’est déjà céder. Il faut condamner et désigner du doigt les pays qui arment ces fanatiques islamiques. Et mobiliser, crier, hurler pour briser le silence grâce auquel on persécute les chrétiens d’Irak. 

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