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BELGICATHO - Page 1670

  • L'affaire Dieudonné, l'avis d'un catholique (Arnaud Dumouch, 2014)

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    Dieudonné : Antisémite ou antisystème ? (34 mn). Cette vidéo n'engage que son auteur, pas l'Eglise catholique.
    Analyse de la crise de l'humoriste Dieudonné comme un thermomètre du malaise de l'Europe.
    Une cause : l'Europe et son passé douloureux : La génération de mai 68 y a réagi légitimement et violemment aux horreurs des générations précédentes (capitalisme pur, Nationalisme, Nazisme) autour de l'hyper mémoire de ces malheurs et, au sommet, de la shoah. Par réaction passionnelle, elle a exalté des valeurs inverses de celles du XIX° et XX° s. 
    Une maladie : La génération suivante (qu'elle soit de Droite, de Gauche, traditionaliste, catholique, d'origine immigre musulmane et Noire) est en train de réagir à cet excès mémoriel. Mais une partie le fait en l'attribuant à un complot des élites Juives (parce que beaucoup de Juifs sont dans les élites). 
    Un thermomètre : Dieudonné a surfé sur ce courant et sa position « anti-pensée unique » a touché l'axe de la pensée de mai 68 : la mémoire de la shoah.
    Le remède : Interdire le thermomètre est contre-productif. Par contre, analyser cette maladie Occidentale de son histoire est essentiel. Le faire sans idéologies : toutes les mémoires doivent être mises en avant, et surtout les mémoires soigneusement cachées par mai 68 : Sa complicité avec le Communisme, son exaltation folle de l'hédonisme destructeur jusqu'au excès actuels.
    Le faire par des films, des humoristes, des débats. Eviter les procès et les lois mémorielles, sauf s'il peuvent soulager l'overdose actuelle du politiquement correct.

    Par Arnaud Dumouch, agrégé en sciences religieuses, 2014.

  • Shoah : des milliers de juifs ont été sauvés dans des églises et des couvents à Rome et en Italie

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    jpg_1350704.jpgDe Sandro Magister sur chiesa.espresso.repubblica.it :

    Les milliers de juifs sauvés dans des églises et des couvents

    Relance de la polémique à propos des "silences" de Pie XII. Mais les faits parlent. L’Église catholique a donné refuge à un grand nombre d’israélites. Un commentaire de l’historienne juive Anna Foa 

    Le rabbin argentin Abraham Skorka, qui vient de rendre visite à son ami de longue date Jorge Mario Bergoglio avec qui il se rendra prochainement en Israël, a déclaré au Sunday Times, à propos du pontificat de Pie XII : "Je crois que le pape ouvrira les archives".

    En disant cela, Skorka n’a rien révélé de nouveau, mais ces quelques mots ont suffi à susciter l’attente d’une ouverture imminente des archives concernant le pape Eugenio Pacelli, qui aurait lieu avant même le voyage du pape François en Terre Sainte, programmé du 24 au 26 mai.

    Déjà, dans les années Soixante, Paul VI avait fait publier – avec une avance exceptionnelle sur les délais habituels – douze gros volumes de documents du Vatican datant de la période de la seconde guerre mondiale.

    Mais maintenant on attend que le pape François rende disponible la documentation complète du pontificat de Pie XII, de 1939 à 1958, une documentation qui comprend seize millions de feuilles, plus de 15 000 enveloppes, 2 500 fascicules.

    Au Vatican cela fait six ans que l’on travaille à mettre en ordre cette imposante masse de documents, afin de la rendre effectivement consultable par les chercheurs. Et le préfet des archives secrètes du Vatican, l’évêque Sergio Pagano, a déclaré au Corriere della Sera que "cela prendra encore un an, un an et demi".

    C’est Benoît XVI qui a lancé l’ouverture des archives de Pie XII. Mais lorsque, à la fin de 2009, il a proclamé l’héroïcité des vertus de ce pape, ce qui constitue le premier pas sur le chemin de la canonisation, les polémiques à propos des présumés silences de celui-ci pendant la Shoah ont connu un retour de flamme. Le Yad Vashem de Jérusalem, le musée de la mémoire, a jugé "déplorable" que les vertus soient reconnues avant la publication de la totalité des documents.

    C’est à cette époque que remontent les "impatiences" de Bergoglio, qui était alors archevêque de Buenos Aires – exprimées dans des entretiens avec le rabbin Skorka qui ont par la suite été réunis dans un livre – à propos de l’ouverture des archives concernant Pie XII, parce qu’il voulait "comprendre s’il s’est agi d’une erreur de vision ou ce qui s’est véritablement passé", parce que "si nous nous sommes trompés à propos de quelque chose, nous devons dire : 'Nous nous sommes trompés sur ce point'. Nous ne devons pas avoir peur de le faire".

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  • Le pape recevra la supplique que plus de 100.000 signataires français lui adressent

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    Du Figaro.fr :

    La «supplique au pape» de jeunes catholiques français sera remise au Saint Père

    Par Delphine de Mallevoüe

    La Nonciature apostolique à Paris a validé la supplique au Saint Père rédigée par de jeunes catholiques français qui a été signée par plus de 100.000 pétitionnaires.

    La supplique au Pape rédigée par de jeunes catholiques, mise en ligne le 14 janvier sous forme de pétition sur le site CitizenGo a passé mercredi le cap des 100.000 pétitionnaires. Les 130.000 sont visés d'ici à vendredi, jour où François Hollande sera reçu au Vatican.

    Il y a quelques jours, ces jeunes laïcs catholiques, dans une démarche «spontanée, indépendante et participative», avaient écrit une lettre pour sensibiliser le Saint Père «au malaise et à l'inquiétude ressentis par beaucoup de catholiques de France face à la promotion d'atteintes majeures aux droits fondamentaux de la personne humaine (Loi Taubira, PMA-GPA, recherches sur l'embryon humain, euthanasie, «gender», etc.) et face aux attaques dont ils sont l'objet quotidiennement (campagne médiatique de dénigrement, profanations d'églises, etc.)». Ces jeunes, pour la plupart investis dans le mouvement de la Manif pour tous ou chez les Veilleurs, avaient justifié leur initiative en se disant «encouragés par le Pape François lui-même», «comme une réponse à son appel aux catholiques à assumer leur identité».

    Fort de ce succès, les auteurs de la lettre ont pris rendez-vous avec la Nonciature apostolique en France, qui constitue la représentation officielle du Saint-Siège à Paris, pour que soit transmise par son intermédiaire la supplique au pape François. Ils ont été reçus mercredi matin par Mgr Rubén Darío Ruiz Mainardi, Premier conseiller du Nonce apostolique, Mgr Luigi Ventura. L'entretien a duré «une trentaine de minutes», raconte un des co-auteurs présents, au terme desquelles «on nous a assurés que cette supplique sera transmise à la Secrétairerie d'État et remise au Pape dans son courrier». Avec «beaucoup de bienveillance et d'intérêt pour cette initiative, reprend-t-il, Mgr Rubén Darío Ruiz Mainardi nous a confirmé qu'elle était conforme au droit canon et qu'elle s'inscrivait dans l'appel du Pape François».

    Le responsable de CitizenGo en France, Sébastien Rivallant, a même accompagné les jeunes catholiques à la Nonciature pour remettre la disquette contenant la pétition mais aussi, dans un souci d'authentification, les signatures numérisées de chaque pétitionnaire.

    Les cinq initiateurs de ce texte adressé avaient envisagé de se rendre au palais de l'Élysée pour déposer la lettre, mais ont renoncé à cette «opération» en forme de happening.

  • "Augustin ou le Maître est là" tiré de l'oubli grâce au pape François

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    PHO7529c4c0-7f6d-11e3-a3d8-f2e1126077f4-300x470.jpgLu sur le Figaro.fr :

    Joseph Malègue sauvé par le pape François

    Augustin ou le Maître est là, le grand livre de cet écrivain français tombé dans l'oubli est réédité grâce au souverain pontife, qui l'a cité à plusieurs reprises.

    C'est donc à Jorge Maria Bergoglio, pape François, que l'on doit la remise en circulation de Augustin ou le maître est là, génial et étonnant roman de Joseph Malègue publié en 1933 et injustement ignoré par les histoires littéraires. Dans un long entretien d'août 2013, le Pape a en effet évoqué Joseph Malègue parmi ses romanciers de prédilection. Quelques mois auparavant, en citant Léon Bloy à l'occasion de sa première homélie romaine, il avait rendu hommage à un pamphlétaire catholique à demi oublié ; mais avec Joseph Malègue, il est allé plus loin, puisque c'est un écrivain complètement oublié qu'il a tiré du purgatoire.

    Cherchez dans les dictionnaires, dans les encyclopédies. Vous ne trouverez rien, ou presque. François Mauriac, qui a lu Augustin et l'a semble-t-il admiré, ne l'évoque nulle part dans son Bloc-notes. ­Malègue était mort en 1940, Bernanos en 1948, l'époque du roman ­catholique semblait close. Seule l'Histoire chrétienne de la littérature (1996) de Jean Duchesne a fait une place au romancier évoqué par le Saint-Père. Mais comme un auteur du second rayon, remisé entre Édouard Estaunié, Daniel-Rops, Maxence van der Meersch et ­Gilbert Cesbron.

    Lire la suite sur lefigaro.fr

  • Centrafrique : un prêtre sauve 800 musulmans

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    52df65d13570ba3e183fcc17 (1).jpgCe que nous avions prévu ici: Afrique : folies meurtrières  le 22 novembre 2013 et là, le 13 décembre suivant :  Centrafrique : on n’est pas sorti du « poto-poto »au lendemain du débarquement  des mille paras Français à Bangui s’est évidemment vérifié.

    Est-il possible de remonter la pente d’un demi-siècle d’aberrations post-coloniales ? L'Eglise catholique locale, au cœur de cette Afrique noire pour laquelle la foi chrétienne n’est pas un vain mot, joue son rôle comme elle le fit en Europe dans la nuit des temps barbares.  

    Lire  dans « La Libre » d'aujourd'hui: Centrafrique: l’archevêque et l’imam donnent l’exemple, le beau témoignage de Mgr Dieudonné Nzapalainga, archevêque de Bangui recueillant chez lui l’imam local menacé, et cet autre que rapporte aujourd’hui le site de « La Vie » : Le témoignage de l'abbé Xavier Fagba:

     « Je viens d'avoir au téléphone, écrit Anne Guion ce 22 janvier 2014, l'abbé Xavier Fagba (photo), 32 ans,image.jpg prêtre de la paroisse Saint-Pierre apôtre de Boali, une ville à 95 km de Bangui en Centrafrique. Vendredi 17 janvier, il a ouvert les portes de son église à environ 800 musulmans de la ville. Et évité ainsi un massacre. Voici son témoignage. « Tout a commencé le vendredi 17 janvier dernier dans la matinée avec l'arrivée des forces françaises de l'opération Sangaris à Boali qui sont venus désarmer les milices anti-balakas et les hommes de la sélékas. Plus de 300 anti-balakas, des hommes et des femmes armés, en ont profité pour entrer dans la ville. Ils ont pillé, saccagé les trois mosquées de Boali et ont fait une dizaine de blessés. Les musulmans ont commencé à se regrouper pour fuir vers Bangui. Je me suis dit qu'il fallait tout faire pour empêcher un massacre certain. La tension était très forte. Le 2 décembre, il y a eu un grand soulèvement de la population musulmane contre les chrétiens. Tous les Chrétiens - les pentecôtistes, les adventistes, etc- ont accouru vers l'église pour se réfugier. J'ai moi-même négocié avec la Séléka. Ils m'ont menacé de mort. J'ai même été détenu pendant plusieurs heures. Finalement, j'ai obtenu que les gens puissent revenir chez eux. Mais depuis, les Chrétiens ont gardé de la rancoeur contre les musulmans.

    Lorsque les anti-balakas sont arrivés, vendredi 17 janvier, les Chrétiens ont voulu se venger. Il n'y avait absolument personne pour protéger les musulmans, personne pour les secourir. Depuis deux mois, il n'y a plus aucune présence de l'Etat centrafricain dans la ville. Le sous-préfet, le maire et son adjoint ont tous fui vers Bangui. Même le commandant de brigade de gendarmerie est parti. Il reste juste son suppléant qui, avant l'arrivée des Français, travaillait pour les hommes de la Séléka. Avec l'abbé Boris Wiligale, le diacre stagiaire qui me seconde, nous sommes devenus les seules autorités morales de la ville : les habitants -chrétiens comme musulmans- venaient nous voir pour tout ce qui concerne leur vie quotidienne. Nous jouions tous les rôles : même celui de psychologue ou de juriste. Je ne pouvais pas les laisser à leur sort.

    Ce vendredi, certains qu'un massacre se préparait, nous avons, l'abbé Boris et moi revêtu notre soutane et nous sommes allés chercher les musulmans pour les convaincre de venir se réfugier dans l'église. Nous avons d'abord fait le tour des mosquées. Puis fait du porte à porte, aidés d'une vingtaine de jeunes de bonne volonté. Pourquoi ces gens m'ont-ils suivi ? Parce qu'ils me font confiance. Avant de devenir prêtre, j'ai vécu deux années à Boali. Je m'y suis fait beaucoup d'amis parmi les musulmans. Avec les Chrétiens, aujourd'hui l'église accueille environ 1000 personnes qui dorment par terre. La paroisse est protégée par les forces françaises de l'opération Sangaris, mais nous manquons de vivres et d'eau potable. Pendant les messes, j'ai demandé aux chrétiens de se mobiliser et certains apportent de la nourriture, malgré les menaces et les coups des anti-balakas. Aucune ONG n'est venue nous aider à part le CICR qui a juste évacué les blessés.

    Pourquoi ai-je agi ainsi ? Je n'ai pas réfléchi. J'ai agi comme cela. Je devais le faire. Et s'il faut le refaire, je le referais. Un prêtre doit tenter d'imiter le Christ à la perfection. Or, Jésus s'est sacrifié sur la croix pour l'humanité entière et pas simplement pour les Chrétiens. J'ai fait cela au nom de ma foi. Jamais je n'aurais pensé me retrouver un jour dans cette situation. J'y vois un signe de Dieu, Dieu a voulu que je sois là pour être son témoin et sa voix. »

    Réf. CENTRAFRIQUE : un prêtre sauve 800 musulmans

    Cette foi en action me parle en vérité beaucoup plus que les grands discours sur l’Eglise des pauvres  ou de la révolution. En Afrique noire, quelles qu'en soient les faiblesses humaines, l’Eglise est une force de civilisation plus authentique qu’ailleurs.  JPSC

  • Le pape tweete son soutien à la Marche pour la Vie à Washington

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    The-March650uphill-640x285.jpgCe mercredi, à Washington, on marche pour la Vie. A cette occasion, le pape a adressé ce tweet :

    "Je m'unis par mes prières à la Marche pour la Vie à Washington. Puisse Dieu nous aider à respecter toute forme de vie, en particulier les plus vulnérables."

  • La France fragilise le principe fondamental du droit à la vie

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    De la synthèse de presse quotidienne de gènéthique.org :

    La France fragilise le principe fondamental du droit à la vie

    Cette nuit, après deux heures de débats, l'Assemblée nationale a voté deux dispositions discrètement insérées dans le projet de loi sur l'égalité entre les femmes et les hommes et qui contribuent à faire de l'avortement un droit. 

    Dans un premier temps, les députés ont débattu d'une disposition visant à modifier le titre de la deuxième partie du Code de la santé publique, l'intitulé "Santé de la famille, de la mère et de l'enfant" devenant "Santé reproductive, droits de la femme et protection de la santé de l'enfant". Pour le rapporteur Monsieur Sébastien Denaja, la notion de "santé de la famille" n'ayant aucun sens, elle mérite d'être modifiée. 

    A la suite de ce premier vote le débat s'est fait plus vif. Le projet de loi prévoyait la suppression de la condition de "détresse" de la femme comme condition à une interruption volontaire de grossesse ainsi qu'une extension du délit d'entrave de l'avortement à l'information. 

    Pour la majorité, supprimer la condition de détresse n'est qu'un "toilettage" de la loi Veil, justifiée par le fait que la "formulation [serait] devenue obsolète" et que les femmes doivent pouvoir librement disposer de leur corps. La droite a, non sans mal, tenté de mettre en avant le droit à la vie et dénoncé cette modification majeure. Ainsi, le député UMP Frédéric Reiss a souligné que l'interruption volontaire de grossesse devait "rester une dérogation au principe de respect de l'être humain", consacré à l'article 16 du Code civil. Monsieur Jean-Frédéric Poisson a dénoncé d'une part la volonté du gouvernement de faire passer dans la plus grande discrétion des sujets de société importants et d'autre part la volonté "d'inscrire dans la loi que l'avortement est un droit plein et entier, sans aucune forme de restriction". Enfin, le chef de file des députés UMP, Christian Jacob a affirmé que " 'jamais la notion de détresse n'a empêché une femme d'avoir accès à l'IVG' accusant ainsi la gauche de 'casser ce qui fait consensus' par 'seul intérêt politicien, politicard".  

    Après un peu plus d'une heure et demie de débat, l'article relatif au délit d'entrave à l'avortement, déjà voté au Sénat, n'a pas été amendé. Le délit d'entrave à l'avortement est donc étendu à l'information. Enfin, l'amendement qui avait été déposé par une quinzaine de député UMP et qui visait à dérembourser l'IVG (Cf Synthèse de presse Gènéthique du 21 janvier 2014) a été massivement rejeté. 

  • Euthanasie des enfants : les veilleurs toujours mobilisés

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    2564535_orig.jpglls étaient hier soir devant le Parlement; ils y seront encore aujourd'hui :

    "C'est pas parce qu'ils ne font qu’accélérer le mouvement, qu'on va se taire, hein! Donc, rejoignons les Veilleurs ce soir et les soirs suivants pour montrer notre contestation!! Allez, on se lève! Plus aucune excuse n'est permise, même pas les examens, ... RIEN! Nous sommes en train de légiférer une loi qui va permettre de tuer les enfants dans l'indifférence générale et nous allons nous taire? NON!" (http://www.jeunespourlavie.org/)

  • François Hollande au Vatican : tentative de réchauffement climatique

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    De Samuel Pruvot dans « Famille Chrétienne » (extraits) :

    « Certains à Rome n’y croyaient plus. À Paris non plus. Sans être un miracle, la visite de François Hollande au Vatican est une bonne surprise. Elle atteste une tentative de réchauffement climatique entre la France et le Saint-Siège après le long hiver du « mariage pour tous ». Reste que le thermomètre affiche toujours des températures basses à en croire les responsables de l’épiscopat français en visite au Vatican les 16 et 17 janvier (…).

    La rumeur dit que le dégel est survenu d’un seul coup. La demande de Paris a été entendue à Rome : il a suffi de quelques jours pour obtenir une entrevue avec le pape contrairement aux usages diplomatiques. Et ce malgré les tempêtes sociétales en cours. Force est de constater que le climat a changé depuis mai 2012. Au lendemain de l’élection de François Hollande, l’axe Paris-Rome était gelé. La rencontre avec le pape n’est pas alors la priorité.

    Plusieurs fois, le président passe à Rome sans s’arrêter au Vatican. Il esquive, temporise et freine. C’est qu’il n’a rien à gagner (politiquement) à voir Benoît XVI. Ce pape théologien, souffre-douleur international des médias, ne se gêne pas pour dénoncer le relativisme qui va de pair avec la social-démocratie. Le modèle revendiqué par François Hollande...

    Ses électeurs – plus sensibles que d’autres aux virus de l’anticléricalisme – attendent de lui une rupture avec la « laïcité positive » de son prédécesseur. La froideur est donc de mise. Sans compter que François Hollande n’est pas au clair avec son passé catholique… Ni avec ses racines familiales ni avec l’éducation reçue des Frères des écoles chrétiennes. Bref l’ère Hollande coïncide avec une ère glaciaire. Pic de froid : la mauvaise « blague » du président lors de la renonciation de Benoît XVI.(…)

    La rencontre du 24 janvier survient donc comme une hirondelle. Suffit-elle à faire le printemps ? « C’est le moins mauvais moment », glissait un conseiller avant les révélations du journal Closer sur la vie sentimentale du président. Il faut rappeler que le changement climatique est venu de Rome. L’élection d’un pape du bout du monde, ami des pauvres et pourfendeur des mondanités, a changé la donne. L’anticyclone François a réchauffé l’atmosphère polaire qui régnait en France avec le « mariage pour tous ». Aller à la rencontre du pape François – homme de l’année selon le Times – ne fera pas de mal à la popularité de l’autre François.

    Le réchauffement a touché Paris avec la libération du Père Georges Vandenbeusch. Le chef de l’État a fait l’éloge de son « énergie » sacerdotale et salué ses « convictions religieuses ». Un discours atypique chez un François Hollande d’habitude plus sourcilleux sur la laïcité. Lors de ses vœux à la presse, François Hollande a encore soufflé le chaud (plus que le froid). Il a pris ses distances avec les commandos antichrétiens des Femen (après avoir choisi le profil de l’une d’elle pour incarner Marianne). Il a reconnu « l’autorité morale du pape » et son poids diplomatique.

    Le climat a donc changé. Mais François Hollande ? On peut se demander qui est le plus jésuite des deux François. Il est probable que les deux hommes s’entendront sur la Syrie à la veille de la conférence de Genève. Probable aussi que la future conférence sur le climat organisée à Paris en 2015 fera l’unanimité. Nicolas Hulot a déjà plaidé le dossier au Vatican au nom du gouvernement. L’heure est plutôt au réchauffement.

    Mais le projet de légaliser l’euthanasie courant 2014 suscite de sérieux courants d’air tout comme la volonté de banaliser l’avortement. Le terrain hexagonal semble encore bien givré. Tout comme la mémoire religieuse du président. Heureusement, les frimas de la vieille Europe ne refroidissent pas le pape. »

    Réf. François Hollande au Vatican : tentative de réchauffement climatique

    Du méchant pape Benoît XVI au bon pape François ? On a déjà entendu cela quelque part. Et puis, Hollande a dit publiquement que le nouveau pape pouvait (lui ?) « être utile ». Ce n’est pas une très bonne entrée en matière pour un vrai retournement de situation au pays du petit père François . JPSC

  • BXL, 24 et 25 janvier : Eucharistie et témoignage avec Nicolas Buttet

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    source

    NICOLAS BUTTET
    Jeune intellectuel promis à une belle carrière d’homme politique et d’avocat en Suisse, c’est finalement à Dieu que Nicolas Buttet a choisi de consacrer sa vie. Des couloirs du Vatican à la fondation de la Fraternité Eucharistein, où il accueille des personnes en grande difficulté, en passant par une vie d’ermite dans le canton du Valais, Nicolas Buttet nous livrera les fruits de sa riche expérience particulièrement centrée sur l’Eucharistie.

    EN SOIREE A L’EGLISE DE ST JOB
    Place St Job, 1180 Uccle
    Avec la participation du Père Jean-Djosir Djopkang
    Le vendredi 24 janvier 2014
    de 20:00 à 22:00 heures

    ET

    EN MATINEE A LA CHAPELLE DE LA GROTTE 
    DE NOTRE DAME DE LOURDES
    296, rue Léopold 1er, 1090 Jette
    Avec la participation du Père Jean-Luc Maroy
    et du Mouvement Pro Sanctitate
    Le samedi 25 janvier 2014
    de 10.00 à 12 :00 heures

    Nous vous attendons très nombreux pour ce témoignage unique et ce moment exceptionnel de partage eucharistique.

    PS. Il est possible de participer aux deux événements car les témoignages seront différents.

  • Europe : un appel pour la défense du dimanche non travaillé

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    Communiqué de presse

    Élections européennes : l’Alliance européenne pour le dimanche lance un appel aux députés européens  pour défendre un dimanche non travaillé et un travail décent dans la législation européenne

    Aujourd’hui (21 janvier), à l’occasion d’une conférence au Parlement européen qui a rassemblé 120 participants, l’Alliance européenne pour le dimanche a officiellement lancé un texte d’engagement pour le dimanche non-travaillé et un travail décent en vue des prochaines élections européennes. L’engagement est destiné à solliciter les élus européens afin qu’ils s’engagent à défendre un jour de repos hebdomadaire commun ainsi qu’un cadre législatif garantissant des rythmes de travail fondés sur le principe du travail décent.

    Le texte de l’engagement stipule « Le dimanche chômé et un temps de travail décent sont de la plus haute importance pour les citoyens et les travailleurs de toute l’Europe, sans être nécessairement en conflit avec la compétitivité économique. En ce temps particulier de crise socio-économique, l’adoption d’une loi prolongeant les heures de travail le soir tard, la nuit, les jours fériés et le dimanche aurait des conséquences directes sur les conditions de travail des salariés, notamment dans les petites et moyennes entreprises. La compétitivité a besoin d’innovation, l’innovation de créativité, la créativité de repos ! » Le texte peut être téléchargé ici.

    En signant cet texte, les membres actuels du Parlement européen et les candidats aux prochaines élections européennes s’engagent  :

    1- à s’assurer que la législation communautaire respecte et préserve un jour de repos hebdomadaire commun à tous les citoyens de l’UE, en principe le dimanche, en vue de protéger la santé des travailleurs et de promouvoir un meilleur équilibre entre vie familiale et vie professionnelle ;

    2- à promouvoir une législation européenne garantissant des modèles de temps de travail durable, fondés sur le principe du travail décent, tant au bénéfice de la société qu’à l’économie dans son ensemble.

    La deuxième Conférence européenne pour la protection du Dimanche non-travaillé et le travail décent s’est tenue ce 21 janvier 2014 au Parlement européen (Bruxelles) afin de faire connaître le texte d’engagement et les revendications centrales de l’Alliance européenne pour le Dimanche. La conférence était organisée par les députés européens Evelyn Regner (S&D) et Thomas Mann (PPE), avec l’Alliance européenne pour le Dimanche.

    Afin de surmonter la crise actuelle en Europe, la création d’emploi et la compétitivité économique  sont des conditions incontournables. L’Alliance européenne pour le Dimanche est convaincue que la compétitivité et le travail décent peuvent aller de pair avec un jour de repos hebdomadaire commun. Il faut des temps de récréation pour être créatif, innovant, et donc compétitif. Les différents orateurs de la conférence étaient d’avis que, à l’heure actuelle, la législation et les pratiques dans les Etats membres comme au niveau de l’UE devraient davantage protéger la santé, la sécurité et la dignité de chacun et devraient davantage veiller à l’équilibre en travail et vie privée. Tous les européens devraient pouvoir bénéficier de dimanches fériés et de temps de travail décents. La protection du dimanche renforce la cohésion sociale dans nos sociétés. Il s’agit d’un acquis précieux, qui devrait être reconnu comme un pilier de notre modèle économique et social européen.

    Plus d’information, photos et vidéos de la conférence bientôt disponibles ici 


    L’Alliance européenne pour le Dimanche est un réseau d’alliances nationales pour le dimanche, de syndicats, d’organisations de la société civile comme les organisations sportives, d’Eglises et de communautés religieuses qui s’engagent ensemble à défendre la valeur unique de temps de repos synchronisés pour la société européenne : http://www.europeansundayalliance.eu/site/home

  • François s'adresse au Forum de Davos

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    Le Pape François s'adresse au Forum de Davos

    Source : Vatican Information Service

    Le Pape François a fait parvenir un message à M.Klaus Schwab, Président exécutif du 44 World Economic Forum de Davos (Suisse), dans lequel il dit aux participants (40 chefs d'état et de gouvernement, 2.500 experts représentant une centaine de pays) son espoir que cette rencontre soit "l’occasion d’une réflexion approfondie sur les causes de la crise économique qui touche le monde entier". Voici une large partie du texte lu sur place par de le Cardinal Peter Kodwo Appiah Turkson, Président du Conseil pontifical Iustitia et Pax:

    "Notre époque est caractérisée par des changements importants et des progrès significatifs en divers domaines qui ont d’importantes conséquences pour la vie des hommes. On doit louer tout ce qui contribue au bien-être des personnes, en matière de santé, d’éducation et de communication, comme aussi dans beaucoup d’autres domaines de l’agir humain. Il faut reconnaître le rôle fondamental que l’entreprise a eu dans de tels changements, stimulant et développant les immenses ressources de l’intelligence humaine. Cependant, les succès obtenus, bien qu’ayant réduit la pauvreté d’un grand nombre de personnes, ont souvent aussi apporté une exclusion sociale généralisée. En effet, la plus grande partie des hommes et des femmes de notre temps vivent encore dans une précarité quotidienne, avec des conséquences souvent dramatiques. Dans le cadre de cette rencontre, je désire rappeler l’importance qu’ont les diverses instances politiques et économiques dans la promotion d’une approche inclusive, qui prenne en considération la dignité de toute personne humaine et le bien commun. Il s’agit d’une préoccupation qui devrait empreindre tout choix politique et économique, mais qui semble parfois n’être qu’un rajout pour compléter un discours. Ceux qui travaillent en ces domaines ont une responsabilité précise vis à vis des autres, en particulier envers ceux qui sont plus fragiles, faibles et sans défenses. On ne peut tolérer que des milliers de personnes, chaque jour, meurent de faim, alors que des quantités considérables de nourriture sont disponibles et souvent simplement gaspillées. De même , ne peuvent laisser indifférents les nombreux réfugiés en recherche de conditions de vie ayant un minimum de dignité, et qui, non seulement ne sont pas accueillis, mais aussi périssent souvent tragiquement dans leurs déplacements. Je suis conscient que ces paroles sont fortes, voire dramatiques. Cependant elles veulent souligner, et aussi mettre au défi, la capacité d’influence de cet auditoire. En effet, ceux qui, par leur talent et leur habileté professionnelle, ont été capables de faire des innovations et de favoriser le bien-être de nombreuses personnes, peuvent apporter une contribution ultérieure en mettant leur compétence au service de ceux qui sont encore dans l’indigence. Donc, ce qu’il faut c’est un renouveau large et profond du sens de la responsabilité de la part de tous. La vocation d’entrepreneur est un noble travail, il doit toujours se laisser interroger par un sens plus large de la vie. Beaucoup d’hommes et de femmes peuvent servir avec davantage d’efficacité le bien commun et rendre plus accessibles tous les biens de ce monde. Cependant, la croissance de l’équité demande quelque chose de plus que la croissance économique, bien qu’elle la suppose. Elle exige avant tout une vision transcendante de la personne puisque, sans la perspective d’une vie éternelle, le progrès humain demeure en ce monde privé de souffle. Cela demande aussi des décisions, des mécanismes et des processus tournés vers une distribution plus équitable des richesses, la création d’opportunités de travail et une promotion intégrale des pauvres qui dépasse le pur assistanat.

    Je suis convaincu qu’à partir d’une telle ouverture la transcendance une nouvelle mentalité, politique comme d’entreprise, pourrait prendre forme, capable de guider toutes les actions économiques et financières dans l’optique d’une étique vraiment humaine. La communauté d’entreprise internationale peut compter sur beaucoup d’hommes et de femmes de grande honnêteté et intégrité, dont le travail est inspiré et guidé par de hauts idéaux de justice, de générosité, et qui sont préoccupés par l’authentique développement de la famille humaine. Je vous exhorte donc puiser dans ces grandes ressources morales et humaines, et affronter le défi avec détermination et clairvoyance. Sans ignorer, naturellement, la spécificité scientifique et professionnelle de chaque situation, je vous demande de faire en sorte que la richesse soit au service de l’humanité au lieu de la gouverner. Ayant confiance que, dans mes brèves paroles, vous puissiez entrevoir un signe de sollicitude pastorale et une contribution constructive pour que vos activités soient toujours plus nobles et fécondes, je désire renouveler mon souhait pour le bon déroulement de votre rencontre, et j’invoque la bénédiction divine sur vous, sur les participants au Forum, ainsi que sur vos familles et sur vos activités".

    (Radio Vatican) Pour sa 44ème édition, le Forum de Davos accueille quelques 2500 personnes, dont 40 chefs d’Etats ou de gouvernement. De nombreuses ONG sont également présentes, et des leaders religieux ont tenu à se rendre en Suisse pour cet important rendez-vous de l’économie mondiale. Parmi les représentants de l’Eglise Catholique : le cardinal Peter Turkson, président du Conseil pontifical justice et paix, le cardinal Onayekan, archevêque d’Abuja au Nigéria, le cardinal Luis Antonio Tagle, archevêque de Manille aux Philippines, et l’archevêque de Dublin, Mgr Diarmuid Martin.