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BELGICATHO - Page 1736

  • Un livre et un DVD pour faire connaître la pensée sociale de l'Eglise

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    La pensée sociale de l'Eglise accessible à tous

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    Avec « Notre bien commun » (éd. de l'Atelier), le Service national Famille et Société (SNFS) publie un livre et un DVD pour faire connaître la pensée sociale de l'Eglise catholique. Mgr Jean-Luc Brunin, évêque du Havre et président du Conseil Famille et Société, l'a présenté avec Monique Baujard, directrice du SNFS, et Elena Lasida, chargée de mission Justice et Paix. 
     
    La pensée sociale de l'Eglise est pour tous ! C'est « notre bien commun ». Alors que les questions d'actualité -dignité de la personne humaine, fragilisation de la famille - posent celle de l'engagement des chrétiens dans la société, comme le souligne Mgr Jean-Luc Brunin, évêque du Havre et président du Conseil Famille et Société, cet ouvrage se veut accessible au grand public.

    Après une introduction sur les grands principes qui structurent la pensée sociale de l'Eglise, l'équipe de Monique Baujard, directrice du Service national Famille et Société (SNFS), a retenu 6 thèmes : politique, travail, propriété, styles de vie, familles et migrations. Elle a fait appel à des experts mais aussi à des professionnels de la pédagogie - notamment l'Enseignement catholique- pour que ce parcours soit un véritable outil à utiliser en groupe : en paroisse, enaumônerie, dans les mouvements. 

    Indépendante, chaque thématique est introduite en vidéo par des témoignages sur des actions concrètes : plateforme de prêt d'objets sur Internet pour la problématique des styles de vie, engagement syndicaliste pour le chapitre sur le travail, prise en compte de l'éthique dans les investissements financiers pour introduire la réflexion sur la propriété... 

    Lors d'un entretien filmé, la parole est ensuite donnée à un spécialiste : P. Christian Mellon s.j. du CERAS sur les migrants, P. Antoine Sondag, directeur du Service national de la Mission universelle de l'Eglise, sur le travail... On retrouve ensuite son intervention rédigée dans le livre, enrichie par des renvois à des textes de référence. 

    Des questions permettent alors de lancer le débat dans le groupe. Une bibliographie - documents du Saint-Siège, de l'Eglise universelle mais aussi de la Conférence des évêques de France - propose d'aller plus loin.
     

    Une pensée en devenir pour un agir avec d'autres

    « Notre bien commun » n'est donc pas une encyclopédie de plus sur la pensée sociale. Et Monique Baujard de préciser que celle-ci ne cherche pas à imposer « un modèle idéal » mais fournit plutôt des « repères ».

    Pour Elena Lasida, chargée de mission Justice et Paix, qui intervient sur les styles de vie, l'Eglise est en attente d'une contribution des chrétiens pour « la faire avancer ». « L'Eglise se fait conversation, rappelle-t-elle, citant l'encyclique de Paul VI Ecclesiam Suam (1964). La pensée sociale est le fruit d'un discernement collectif ». 

    Le Pape François nous y invite ! Notre foi, écrit-il, nous donne « un profond désir de changer le monde et de transmettre des valeurs » (Evangelii Gaudium, Chapitre 4, I, 183). Ainsi la pensée sociale peut-elle ouvrir au dialogue avec des non-croyants qui rejoignent les chrétiens sur des questions essentielles au vivre ensemble.

  • Quand des sommités mondiales en soins palliatifs pédiatriques s'adressent aux politiciens belges

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    Des sommités mondiales en soins palliatifs pédiatriques s'adressent aux politiciens belges

    Le premier Congrès international de soins palliatifs pédiatriques, réuni à Mumbai, en Inde, adresse une demande urgente au gouvernement belge. Elle est inscrite dans sa déclaration finale. Organisé par l’International Children Palliative Care Network ou ICPCN diffusait dans le monde entier une déclaration pour réagir au texte belge qui permettrait l’euthanasie des enfants. Cette déclaration, signée par des sommités en matière de soins palliatifs pédiatriques, "appelle urgemment le gouvernement belge à reconsidérer sa récente décision". En conclusion de leur sommet, les 250 experts issus de 35 pays "réclament pour tous les enfants en fin de vie l’accès aux moyens appropriés pour contrôler la douleur et les symptômes, ainsi que des soins palliatifs de haute qualité pour rencontrer leurs besoins particuliers". La déclaration ajoute : "Nous croyons que l’euthanasie ne fait pas partie de la thérapie palliative pédiatrique et ne constitue pas une alternative". (source)

  • Thérèse Snoy (Ecolo) ne votera pas la loi sur l'euthanasie des mineurs

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    Voici le texte de son intervention :

    Intervention en plénière sur la loi sur l’euthanasie pour les mineurs

    12 février 2014

    Après avoir lu livres et opinions diverses sur l'euthanasie, parcouru les auditions au sénat, les débats, la presse internationale, le dernier rapport de la Commission de contrôle…, mes réflexions m'ont amenée à contester le bien fondé de la proposition sur l’élargissement aux mineurs qui nous est soumise aujourd'hui.  

    Selon ma conscience je voterai contre cette proposition de loi.

    Je ne suis pas opposée par principe à l’euthanasie et je respecte l’esprit et la lettre de la loi de 2002. Mais, pour moi, l’euthanasie ne peut être acceptée que dans les conditions strictes établies par cette loi, et pour des personnes ayant fait un choix conscient et souverain.

    Je veux en tout cas absolument ne pas être prisonnière du procès d'intention qui circule parfois de part et d'autre du champ des opinions, à savoir d'un côté, " ils veulent faire mourir des enfants" et de l'autre côté : " ils veulent laisser des enfants souffrir". Ces accusations sont fausses et malveillantes. En ce qui me concerne, je ne veux ni l'un ni l'autre, mais bien que la loi mette des balises éthiques strictes et adéquatement formulées autour de l’accompagnement de la fin de vie et que les patients comme les soignants soient respectés au mieux.

    Mes arguments :

    1. L’application de la loi de 2002

    La loi de 2002 est mise en application de plus en plus largement. On est en 2012 à 2 % des décès, ce qui n’est pas rien ! 

    Les témoignages montrent bien qu’il y a des difficultés d’application, que l’information et la formation des médecins est encore incomplète, que les patients confondent aussi les notions qui entourent la fin de vie. Certains médecins font de la résistance aux dépens des patients.

    D’autre part, certains observateurs estiment qu’il y a un risque d’affaiblissement des exigences dans l’application de la loi, une sorte « d’estompement de la norme ». Cela pose question et demanderait une évaluation plus fine et réalisée par des observateurs indépendants.

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  • Liège, 26 février : veillée de prière avec Louis et Zélie Martin

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    Le reliquaire des parents de sainte Thérèse de Lisieux, les bienheureux Louis et Zélie Martin, sera l'hôte de l'église Saint-Nicolas (Outremeuse) le mercredi 26 février prochain.

    C'est une occasion unique de découvrir sous un autre angle, à travers les joies et les peines de la famille Martin (ils ont perdu 4 enfants en bas âge; Zélie est morte d'un cancer du sein à 46 ans; Louis a dû être interné à la fin de sa vie) les beautés et les difficultés des couples et des familles d'aujourd'hui.

    Venez découvrir leur vie ainsi que la puissance de leur intercession. "Les saints sont nos intercesseurs, parce qu'ils nous comprennent." Sûr que Louis et Zélie Martin peuvent comprendre vos difficultés, vos inquiétudes, vos espérances aujourd'hui !

    Abbé Jean Pierre Pire

     

    Pour tout renseignement:
    Secrétariat Doyenné Liège Rive Droite
    Rue Jean d'Outremeuse, 61
    4020 - Liège
    04 343 26 35

     

    17h00 : Accueil du reliquaire

    17h10 : Chapelet médité

    17h30 : Vêpres

    18h00 : Eucharistie

    19h00 : Diaporama

    19h45 : Conférence par le Père Francis Goossens : Un couple pour les couples d’aujourd’hui

    20h45 : Complies

    21h00 : Prière libre

    (avec sacrement de réconciliation)

    22h30 : Fin

  • Une fois le tabou de la mort vaincu, l’euthanasie légale devient une maladie naturellement contagieuse

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    De Jean-Pierre Denis, sur La Vie, cet éditorial :

    Euthanasie : la boîte de Pandore

    La Belgique devait autoriser, ce jeudi 13 février, l’euthanasie des mineurs gravement malades. Au Sénat d’abord, à la Chambre des représentants ensuite, une majorité s’est progressivement dégagée en faveur de la réforme, dépassant l’habituel clivage entre Flamands et Wallons, comme entre gauche et droite. Les politiques ne nagent pas à contre-courant de la société. Les prières, les jeûnes et les admonestations de l’épiscopat catholique, les mouvements de protestation pacifique comme celui des « dossards jaunes », tout cela pèse de bien peu de poids. La société belge est l’une des plus ­sécularisées d’Europe.

    Que dit la loi ? Soyons précis ! « Le patient mineur doté de la capacité de discernement » qui « se trouve dans une situation médicale sans issue entraînant le décès à brève échéance » pourra être euthanasié s’il « fait état d’une souffrance physique constante et insupportable qui ne peut être apaisée et qui résulte d’une affection pathologique ou accidentelle grave et incurable ». En théorie, cela ne concernerait donc que des enfants ou des adolescents pour lesquels les soins palliatifs ne seraient plus suffisants. En outre, on exigera l’autorisation des parents et l’avis d’un « psychologue ou pédopsychiatre » chargé de vérifier la « capacité de discernement » du mineur.

    Il s’agit donc d’une disposition très restrictive, d’apparence raisonnée et raisonnable. Un progrès ? La souffrance des enfants nous est plus odieuse encore que celle des adultes. On comprend qu’il puisse sembler charitable de l’abréger, en particulier dans ces situations extrêmes et exceptionnelles où rien d’autre ne peut être entrepris, pas même des soins palliatifs. Devant de tels drames, tout jugement de valeur paraît malvenu, voire choquant. Comment parler à la place des enfants, de leurs parents, des équipes soignantes qui les entourent ? Qui peut penser qu’ils demanderont la mort avec légèreté ?

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  • François Hollande, la France et les Catholiques

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    Ref:

    LES MARDIS DES BERNARDINS
    François Hollande, la France et les catholiques

    Diffusé le 28/01/2014 / Durée 52 mn

    Pour la première fois depuis son élection, François Hollande s'est rendu au Vatican le 24 janvier. Le président de la République et sa délégation ont été reçus au Palais apostolique par le Pape François. Cette brève visite a été décidée récemment. Quelle est la portée d'une telle rencontre ? Après avoir réduit le dialogue au strict minimum sur les questions de société et laisser un développer un certain laïcisme au niveau de l'Etat, s'agit-il d'une évolution dans la ligne du président Hollande vis-à-vis des religions, et en particulier de l'Eglise catholique en France ? Retour sur cet évènement à l'approche des échéances électorales et après un début de quinquennat tendu. Avec la participation de : Jean-Pierre Mignard, avocat, membre du Conseil national du Parti Socialiste et co-directeur de la rédaction de Témoignage Chrétien ; Jean-Frédéric Poisson, président du Parti Chrétien Démocrate et député des Yvelines ; Razzy Hammadi, Député PS de Seine-Saint-Denis ; Samuel Pruvot, journaliste et auteur de François Hollande, Dieu et la République (Salvator). Table-ronde animée par Hadrien Lecoeur.

    JPSC

  • Désacralisation de l’église Sainte-Catherine à Bruxelles : le dernier mot appartient à Monseigneur Léonard…

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    Lu sur le site des médias catholiques belges :

    Fermée depuis deux ans, l’église Sainte-Catherine, l’une des églises emblématiques deBxl,_Eglise_Sainte-Catherine.JPG Bruxelles,  va connaître une nouvelle affectation. Pour cela, un appel à idées pour son nouvel aménagement et sa future exploitation vient d’être lancé par la ville de Bruxelles.

     « C’est Alain Courtois, échevin en charge des cultes, qui a présenté à la presse, cet après-midi, « la boîte à idées » mise en place par la ville de Bruxelles en vue de la réaffectation de l’église Sainte-Catherine. Cette démarche entend ainsi susciter une grande diversité de projets (tout sauf un projet religieux…) pour « offrir une seconde vie au bâtiment qui puisse contribuer à la dynamique du quartier, notamment en l’animant et en l’ouvrant au public ». Outre les architectes, les entrepreneurs, les promoteurs… rompus à l’exercice, des établissements scolaires, des associations locales, des groupes d’habitants, des usagers du quartier et, de manière générale, toute personne morale intéressée pour déposer un projet pourra le faire, d’autant que la participation à cet appel est gratuite. Les propositions doivent comporter une proposition générale, plus ou moins élaborée, pour l’affectation du lieu et une proposition d’aménagement intérieur de l’église et de ses différentes parties. Elles devront être « d’une grande qualité architecturale afin d’assurer la pérennité et la mise en valeur des caractéristiques patrimoniales du lieu par la conservation de ses éléments architecturaux », précise la ville de Bruxelles.

     Projet à remettre avant le 12 mai

    Les idées formulées par les participants doivent être rentrées pour le 12 mai 2014 au plus tard. Ensuite, un jury sera en charge d’examiner tous ces projets. Il  rassemblera une quinzaine de personnes (dont des membres de l’archidiocèse) et sera présidé par Peter de Caluwe, le directeur de la Monnaie.
    Depuis presque quatre ans maintenant, les projections quant au devenir de l’église Sainte-Catherine vont bon train. Une chose est cependant certaine, l’église sera entièrement désacralisée. Pas le moindre espoir donc de voir une petite chapelle être aménagée dans la nouvelle affectation. La rupture sera totale. Le projet final de réaffectation de l’édifice devra cependant recevoir l’aval de l’évêché. Si accord il y a entre la Ville, la fabrique d’église et l’évêché, Mgr Léonard, seule personne habilitée, décidera alors de la désacralisation de l’église.

    Les amis de Sainte-Catherine ne désarment pas

    Cette façon de faire n’est pas du goût de l’asbl « Les amis de Sainte-Catherine » qui estime que l’on a mis « la charrue avant les bœufs » puisqu’aucun acte de désacralisation n’a été encore signé… « Il est étonnant de voir la ville de Bruxelles prendre ainsi les devants et penser à un avenir qui serait tout sauf religieux », explique Véronique Hargot-Deltenre, membre de cette association. Elle voit ici un mépris total des 8.000 signataires de la pétition qu’avait lancée l’asbl qui par ailleurs envisage un recours à Rome si l’acte de désacralisation devait être signé. De son côté, le vicariat de Bruxelles regrette bien évidemment de ne pouvoir sauver cet édifice en tant qu’église, mais le chanoine Tony Frison, vicaire épiscopal auxiliaire, rappelle qu’il n’y avait pas d’alternative.

    Réf.Une boîte à idées pour la réaffectation de l’église Sainte-Catherine

    ob_81fae9_ne-desacralisons-pas-nos-eglises-flyer-page-1 (1).pngUn symptôme de plus du haut mal qui l’affecte : l’Eglise catholique belge poursuit inexorablement son déclin depuis la clôture du Concile Vatican II, dont elle fut, parait-il, l’un des  fers de lance…

     

     

    Quel avenir pour nos églises ? Une actualité urgente ! Une réflexion interpellante. Commande par email sur : désacralisations.stop@gmail.compaiement de 17,50 EUR (15,00 EUR + 2,50 EUR frs de port) sur le compte EVA à 1120 Bruxelles IBAN : BE23 0014 1269 7791 - BIC : GEBABEBB

     

    JPSC

  • Euthanasie des mineurs en Belgique : la société civile impose peu à peu le débat…à un jour du vote !

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    Lu sur le site des médias catholiques belges :

    Chambre-des-representants (1).jpgPétition de pédiatres, sorties de députés, manifestation des Dossards Jaunes : la Belgique commence enfin à parler de la dérive de l’euthanasie des enfants malades. Mais la Chambre des représentants compte néanmoins passer au vote final pour ce jeudi soir…

    « Dans les colonnes du journal Dimanche, la députée MR Marie-Christine Marghem, avait déjà pointé le flou complet sur le concept de « capacité de discernement » de l’enfant. Un flou que le projet de loi ne règle absolument pas. Elle a redit sa volonté de contrer le projet et espère bien convaincre ses collègues députés.

    Le collectif des Dossards Jaunes a également mené une action hier soir : une centaine de manifestants se sont réunis Place de la Liberté à Bruxelles. Outre le fait que cette place soit à un jet de pierre du parlement, son nom faisait aussi écho à la demande des 160 pédiatres de préserver leur liberté. Le chiffre initial de 39 signataires s’est considérablement étoffé depuis quelques jours. Ce projet est en effet très mal perçu par les spécialistes, qui estiment que la possibilité d’euthanasie sur les enfants va profondément modifier le rapport entre médecin et patient. Le rôle du médecin ne serait plus de guérir mais de donner la mort. Une situation qui existe déjà dans le cas de l’euthanasie des adultes, mais qui sera ressentie de manière encore plus forte par les enfants malades.

    La presse tire également la sonnette d’alarme. Francis Van de Woestyne, éditorialiste à La Libre Belgique, souligne le ce projet est plus motivé par l’idéologie que par le souci des enfants malades : « Le danger est que cette loi, votée en fin de législature, ne soit finalement qu’un trophée, conçu non pas pour soulager la détresse des enfants ou des familles mais pour des raisons strictement politiques. La seule urgence à laquelle elle répond n’est pas médicale ou psychologique mais idéologique. »

    Consciente que la population n’était pas vraiment au courant de ce projet mettant en péril la solidarité envers les malades, la presse donne la possibilité aux citoyens de s’exprimer. La Libre et RTL proposent ainsi chacun un sondage sur l’euthanasie des enfants. A la formulation des questions, on ressent que les choses ne suivent pas le cours prévu : les initiateurs du projet se seraient bien contentés d’un vote rapide dans la discrétion.

    La Chambre des représentants a prévu de se saisir du sujet aujourd’hui, avant de voter demain soir. Mais la coalition de circonstance entre socialistes, écologistes, libéraux et N-VA ne semble pas vouloir se remettre en question, malgré l’appel de plus en plus pressant de la société civile.

    M. B.

    Ref:la société civile impose peu à peu le débat… à un jour du vote

    Trop tard, trop mou, sans relai politique véritable. Quel parti de la majorité serait donc prêt à faire du report du vote de la proposition de loi une question de gouvernement ? Les carabiniers d’Offenbach peuvent faire de la figuration mais ils ne sont pas de ceux qui gagnent les combats…JPSC

  • Euthanasie des mineurs : une loi dictée par des impératifs idéologiques

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    Francis Van de Woestyne, dans son éditorial d'aujourd'hui sur la Libre, pointe la seule urgence à laquelle répond la loi sur l'euthanasie des mineurs : l'urgence idéologique :

    Les députés examinent ce mercredi un projet de loi visant à étendre aux mineurs la loi de 2002 dépénalisant l’euthanasie. Ce texte, une majorité d’entre eux vont le voter malgré la vive opposition d’une partie du monde médical. D’où cette question : où sont l’urgence et la nécessité d’une telle loi ?

    1. Il n’est pas question, ici, de tomber dans les excès de ceux qui prétendent que l’on va "tuer des enfants innocents". La loi concerne les enfants atteints de souffrances physiques inapaisables, dont le décès est attendu à bref délai. Mais il nous semble qu’avant de voter une loi, la première question à se poser est de savoir si le dispositif qu’elle prévoit répond à une demande, un besoin, une nécessité. Or la réponse à cette question est négative.

    2. Les Pays-Bas ont un dispositif légal depuis 12 ans : il n’a touché que cinq enfants. En Belgique, cette loi va être votée pour répondre à un non-problème. Car actuellement, dans les services d’oncologie, des médecins font déjà face à des situations de grande détresse chez des enfants atteints de tumeurs malignes incurables. Et la majorité des médecins concernés n’ont, disent-ils, jamais été confrontés à la demande d’un enfant ou d’un adolescent réclamant d’en finir. Ces cas-là se gèrent dans la douceur, grâce à des soins palliatifs adaptés. Dès lors, les médecins se disent humiliés par une loi "brutale".

    3. Le danger est que cette loi, votée en fin de législature, ne soit finalement qu’un trophée, conçu non pas pour soulager la détresse des enfants ou des familles mais pour des raisons strictement politiques. La seule urgence à laquelle elle répond n’est pas médicale ou psychologique mais idéologique.

    Voir aussi : http://www.lalibre.be/debats/opinions/il-n-y-a-pas-d-age-a-la-souffrance-52fb30a23570516ba0b96f07

  • François : redécouvrir le mystère de la présence de Dieu dans la messe

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    « Vivre le mystère de la présence de Dieu dans la Messe »

    (Radio Vatican) Redécouvrir le sens du sacré, le mystère de la présence de Dieu dans la Messe: c’est l’invitation du Pape François durant la célébration eucharistique présidée ce lundi matin en la Maison Sainte Marthe au Vatican.

    La première Lecture du jour parle d’une théophanie de Dieu à l’époque du roi Salomon. Le Seigneur descend comme une nuée sur le Temple, qui est alors rempli de la gloire de Dieu. Le Seigneur, commente le Pape, parle à son Peuple de diverses manières : à travers les prophètes, les prêtres, l’Ecriture Sainte. Mais avec les théophanies il parle d’une autre manière, « différente de la Parole : c’est une autre présence, plus proche, sans médiation. C’est Sa présence ». «Cela, ajoute le Pape, arrive lors de la célébration liturgique. La célébration liturgique n’est pas un acte social, ce n’est pas une réunion de croyants pour prier ensemble. C’est autre chose. Dans la liturgie, Dieu est présent », mais c’est une présence plus proche. Dans la Messe en effet, « la présence du Seigneur est réelle, tout à fait réelle » :

    On ne va pas « entendre » la messe, on y participe

    « Quand nous célébrons la Messe, nous ne sommes pas en train d’organiser une représentation de la Dernière Cène : non ce n’est pas une représentation. C’est autre chose : c’est véritablement la Dernière Cène. On vit une fois encore vraiment la Passion et la mort rédemptrice du Seigneur. C’est une théophanie : le Seigneur est présent sur l’autel pour être offert au Père pour le salut du monde. Et nous avons parfois l’habitude de dire : ‘ Il faut que j’aille entendre la Messe ‘. Mais on ‘ne va pas entendre la Messe, on y participe ‘, on participe à ce théophanie, à ce mystère de la présence du Seigneur parmi nous ».

    La crèche, le chemin de croix, sont des représentations, a alors expliqué le Pape, la Messe par contre « est une commémoration réelle, càd une théophanie : Dieu s’approche, il est avec nous, et nous participons au mystère de la Rédemption ». Malheureusement, a souligné le Pape, souvent nous regardons notre montre à la Messe, « nous comptons les minutes » : « ce n’est vraiment l’attitude requise par la liturgie : la liturgie est temps de Dieu et espace de Dieu, et nous devons nous mettre là dans ce temps de Dieu, dans l’espace de Dieu et non pas regarder notre montre » :

    Venir à la Messe à Sainte Marthe ne fait pas partie du circuit touristique

    « La liturgie c’est entrer dans le mystère de Dieu, se laisser porter au mystère et être dans le mystère. Par exemple, je suis certain que tous vous venez ici pour entrer dans le mystère ; cependant quelqu’un parmi vous pense peut-être : ‘Je dois aller à la Messe à Sainte Marthe parce que durant le séjour touristique à Rome il faut aller rendre visite au Pape à Sainte Marthe . Tous les matins, c’est un endroit touristique, non ? (le Pape rit). Vous tous venez ici, mais nous nous réunissons ici pour entrer dans le mystère: c’est cela la liturgie. C’est le temple de Dieu, c’est l’espace de Dieu, c’est la nuée de Dieu qui nous enveloppe tous ».

    Le Pape évoque un souvenir d’enfance, lors de la préparation à la Première Communion. Un chant indiquait que l’autel était gardé par les anges pour donner « le sens de la gloire de Dieu, de l’espace de Dieu, du temps de Dieu ». Et durant les répétitions, on disait aux enfants : ‘Vous savez, ces hosties ne sont pas celles que vous recevrez. Celles-ci ne valent rien, parce qu’il y aura après la consécration ! ». Ainsi, conclut le Pape, « célébrer la liturgie c’est avoir cette disponibilité à entrer dans le mystère de Dieu », dans son espace, dans son temps, et se confier « à ce mystère » :

    Prier chez soi est une chose, la Messe une autre

    « Demandons alors au Seigneur aujourd’hui de nous donner à tous ce ‘sens du sacré ‘, ce sens qui nous fait comprendre qu’une chose est de prier chez soi, prier à l’église, prier le chapelet, prier avec de belles prières, faire le Chemin de Croix, lire la Bible…une autre chose est de participer à la célébration eucharistique. Car là nous entrons dans le mystère de Dieu, sur ce chemin que nous ne pouvons contrôler. Seulement Lui l’Unique, Lui la gloire, Lui le pouvoir, Lui le tout. Demandons cette grâce : que le Seigneur nous enseigne à entrer dans le mystère de Dieu ».

  • Liège : 500 fidèles autour de leur évêque pour prier à l'occasion du vote de la loi sur l'euthanasie des mineurs

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    Euthanasie : plus de cinq cents Liégeois réunis en prière à la Cathédrale de Liège ce mardi 11 février

    Pour cette journée de jeûne et de prière, Mgr Delville, évêque de Liège, a choisi le 11 février, Journée mondiale des Malades, qui est également la fête de Notre-Dame de Lourdes et le jour de la cinquième apparition de la Vierge des Pauvres à Banneux, où Marie indiqua à la jeune voyante, Mariette Beco : Je suis venue soulager la souffrance.

     

    Il a voulu cette journée pour éveiller les consciences et provoquer un ultime débat public au moment où notre pays risque de se donner une législation étendant la possibilité de l’euthanasie à des personnes mineures.

    Mgr Delville a présidé une veillée de prière à la Cathédrale de Liège, à laquelle plus de cinq cents personnes ont participé. La Parole de Dieu, des chants, des lectures, du silence ont nourri et fortifié en elles la confiance et l’espérance.

     

    Dans son homélie, Mgr Delville a rappelé le danger que cette loi représenterait : Au lieu de stimuler la solidarité autour de la personne malade ou fragile, on risque d’engendrer la méfiance et le rejet, les discussions dans fin et les disputes. On euthanasie la solidarité ! Enfin, avec ce type de loi sur l’euthanasie, on en arrive à changer la notion même de dignité humaine. Celle-ci dépendrait désormais non de la nature humaine, mais de l’évaluation que l’on fait de cette dignité, par un jugement purement subjectif, couvert par les mots « liberté de choix ».

     

    En conclusion, il a invité l’assemblée à manifester encore plus de compassion et de solidarité aux personnes souffrantes, ainsi qu’à ceux qui les accompagnent, et d’apporter ainsi à notre société un témoignage concret du renouveau issu de la foi : (…) penchons-nous sur le corps de Jésus, qui souffre aujourd’hui dans les enfants malades et en fin de vie, dans les autres malades et les personnes fragiles ; prions pour eux ; (…) vivons la solidarité avec ceux qui soignent dans les hôpitaux, les médecins, les infirmières, le personnel, et avec les familles qui accompagnent les malades. Nous découvrirons ainsi, comme les femmes de l’évangile, la force de vie et de renouveau que notre foi apporte à la société.

     

    D’autre part, les fidèles ont été invités à prier à cette intention dans toutes les paroisses du diocèse de Liège durant les célébrations des derniers WE et plusieurs paroisses ou regroupements de paroisses (Unités pastorales, doyennés) ont également organisé un temps de prière localement, s’unissant ainsi à la démarche souhaitée par Mgr Delville, et dans le même esprit que d’autres veillées organisées dans notre pays.

  • Voici un an jour pour jour : l’abdication de Benoît XVI

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    PHO9155a5ae-926b-11e3-aa70-d6dbafe3c95b-805x453 (1).jpgUn acte longuement prémédité, explique Jean-Marie Guénois dans le « Figaro » :

     Un an après le geste historique de renonciation posé le 11 février 2013 par Benoît XVI, il apparaît que cet acte fut longuement prémédité. Il est même aujourd'hui évident que le «oui» que Joseph Ratzinger prononça, le 19 avril 2005, devant ses confrères cardinaux qui venaient de l'élire dans la chapelle Sixtine pour remplacer le géant Jean-Paul II était déjà lié à la perspective inouïe de se démettre de cette charge le jour où elle deviendrait trop lourde. Ainsi, avant d'être élu pape, Joseph Ratzinger confia à Mgr Pasquale Macchi, l'ancien secrétaire de Paul VI - un pape qui avait aussi pensé démissionner: «Voilà une chose très sage que chaque pape devrait faire».

    Il est par ailleurs certain - même si des thèses contraires insistantes circulent - que Benoît XVI n'est pas parti sous la pression de l'affaire Vatileaks (publication, de février à mai 2012, de documents réservés issus de son bureau). Le lent dénouement de cette crise - le procès, puis le pardon accordé par Benoît XVI à son majordome, Paolo Gabriele, le 22 décembre 2012 - a même retardé l'annonce de son départ, qui aurait pu intervenir avant la fin 2012. Benoît XVI a tenu à laisser un dossier propre et réglé.

    Le 11 février 2013, donc, en fin de matinée, Benoît XVI annonce en latin devant les cardinaux: «Je suis parvenu à la certitude que mes forces, en raison de l'avancement de mon âge, ne sont plus aptes à exercer adéquatement le ministère pétrinien.» L'argument central invoqué, l'usure physique et psychologique, une motivation objective, était nécessaire pour que cette renonciation soit considérée comme libre et exempte de toute pression extérieure. Sans cela, elle n'aurait pas été recevable aux yeux des critères du droit canonique, qui insistent sur la totale liberté et l'absence de contraintes. Mais, dans le contexte immédiat de l'affaire Vatileaks, cette argumentation fondée sur la santé a toutefois laissé penser que le fragile Benoît XVI fuyait devant une curie romaine devenue ingérable.

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