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BELGICATHO - Page 1734

  • Euthanasie des enfants : une pétition circule pour rejeter le projet en cours d'examen

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    Sous le titre "Stop euthanasie des mineurs", une pétition (que l'on peut signer ICI) circule à l'initiative d'étudiants (cfr leur page facebook) pour recueillir des signatures en vue d'obtenir le retrait du projet de loi. "Je suis conscient, nous dit un de ses promoteurs, qu'une pétition (a fortiori sur internet) a rarement beaucoup d'effet directement sur un projet politique. Néanmoins, rassembler un nombre significatif de signatures peut soutenir les personnes qui comme vous, défendent la dignité humaine, ainsi que les étudiants universitaires qui ont lancé cette pétition."

    Présentation :

    Les commissions des affaires sociales et de la justice du Sénat belge débattent actuellement de l'élargissement de l'euthanasie aux mineurs.

    Face à cette situation et n'ayant eu l'occasion d'exprimer notre position lors d'un vote démocratique*, nous ne pouvons nous taire et appelons le gouvernement à prendre la mesure des enjeux d'une telle législation, émanant d'une culture de mort que nous ne pouvons cautionner. En effet, la loi actuelle a déjà subi de nombreuses dérives, n'ayant jamais été sanctionnées (euthanasies de mineurs et de déments, de prisonniers pour motifs psychologiques, en vue d'un état de santé risquant d'être altéré, absence de consentement de la personne euthanasiée, etc.). Ces dérives sont dénoncées par de nombreux professionnels de la santé et du droit, en Belgique et à l'étranger. 

    À l'initiative de différents étudiants, nous appelons donc la classe politique à renoncer à ces propositions de lois et à travailler à de nouvelles, en faveur de la vie, des soins palliatifs et des personnes fragiles de notre société, qui font toute sa richesse. 

    *Les programmes des partis politiques n'ayant jamais fait allusion à une modification de la loi euthanasie.

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  • Les prochaines JMJ célèbreront les béatitudes

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    Cité du Vatican, 7 novembre 2013 (VIS). Le Saint-Père a choisi les thèmes des trois prochaines éditions annuelles de la Journée mondiale de la jeunesse qui marqueront les étapes de préparation spirituelle à la Journée internationale qu'il présidera à Cracovie (Pologne) en juillet 2016:

    XXIX Journée mondiale de 2014: "Heureux les pauvres en esprit, car le Royaume des Cieux leur appartient".

    XXX Journée mondiale de 2015: "Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu".

    XXXI Journée mondiale de la jeunesse 2016: "Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde".

    Les trois thèmes sont extraits des Béatitudes. A Rio de Janeiro, le Pape François a instamment demandé aux jeunes de relire les Béatitudes pour en faire un programme de vie: "Regarde, lis les Béatitudes qui te feront du bien!", avait-il dit aux jeunes argentins le 25 juillet dernier.

  • Camus, la grande stature d'un homme libre

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    Une belle évocation du grand écrivain par Gérard Leclerc dans sa chronique sur Radio Notre-Dame :

    Le centenaire d’Albert Camus

    Nous fêtons aujourd’hui le centenaire d’Albert Camus. Quel heureux anniversaire que celui-là ! L’auteur de L’étranger, La peste, L’homme révolté, La Chute... est une figure inoubliable de notre littérature. Et au fur et à mesure que le temps passe, on peut avoir le sentiment qu’il est un des fédérateurs de notre sensibilité nationale. Dieu sait pourtant qu’il participa à des polémiques qui, à l’époque, déchiraient les intellectuels français. Lui, qui fut l’ami de Sartre, fut plus que maltraité au moment de la publication de L’homme révolté par Les Temps modernes que dirigeait l’auteur de La nausée. Et puis il y eut l’affaire algérienne, où sa position singulière ne fut guère admise par beaucoup qui l’auraient désiré plus lié uniformément à leur camp. Mais le monde a changé, beaucoup de débats douloureux d’hier se sont estompés, et Camus apparaît aujourd’hui comme un juste dont une des vertus premières est d’avoir échappé au vertige de la démesure révolutionnaire et donc de la violence.

    Il y aurait tant à dire sur son œuvre, sur sa pensée ! Comment le situer notamment par rapport au christianisme ? Lors d’une conférence mémorable au centre Richelieu, qui était alors l’aumônerie catholique de la Sorbonne, le futur cardinal Danielou avait voulu montrer à toute fin que Camus, qui était là à se débattre, était en fait un chrétien qui s’ignorait. Ou du moins un chrétien implicite. Il y avait de bonnes raisons à invoquer pour cela. Gallimard publie, à l’occasion de ce centenaire, un ensemble de correspondances fort intéressantes. Je relève un échange de Camus avec le poète Francis Ponge, acquis à la cause communiste. Ponge avait des comptes à régler avec les catholiques qu’il dépeignait comme des étouffeurs, des éteignoirs, ne poursuivant que « des fins d’exploitation » de l’humanité. Camus lui répond de bonne encre. Pour les catholiques, dit-il, « j’ai plus que de la sympathie, j’ai le sentiment d’une partie liée, c’est qu’en fait, ils s’intéressent aux mêmes choses que moi […] je ne pense pas que Pascal, Newman, Bernanos (…) aient pensé à des fins d’exploitation. » On ne s’étonne pas que l’écrivain qui affirme une telle complicité fasse cet aveu mystérieux : « Il y a plus d’un an que je lutte avec l’Ange. »

  • Vietnam : la prison ferme pour deux chrétiens

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    Vietnam : prison ferme pour deux chrétiens (source)

    Malgré la mobilisation de centaines de chrétiens descendus dans la rue, Nguyen Van Hai et Ngo Van Khoi ont été condamnés à 6 et 7 mois de prison ferme.

    Nguyen Van Hai et Ngo Van Khoi sont enfin fixés sur leur sort. Le 23 octobre, au cours d’un procès auquel leur famille n’a pas eu le droit d’assister, ils ont été condamnés respectivement à six et sept mois de prison pour "trouble de l’ordre public".

    Les deux hommes avaient été arrêtés en juin 2013 suite à un contrôle de leurs papiers alors qu’ils assistaient à la messe dans la ville de Ngi Phuong, au sud d’Hanoi.

    Au moment de leur arrestation, les autorités avaient promis de les relâcher au plus tard le 4 septembre. Ne voyant rien venir, des centaines de personnes étaient descendues pacifiquement dans les rues ce même jour, afin de réclamer justice, mais cette manifestation avait été très durement réprimée par la police. 40 personnes avaient été blessées et 15 autres arrêtées.

    Une législation qui se durcit

    Ces condamnations s’inscrivent dans un contexte de durcissement de la loi à l‘égard des religions et particulièrement du christianisme. Un nouveau décret, le ND-92, entré en vigueur le 1er janvier 2013 sous prétexte de clarifier les choses vise en fait à contrôler encore plus étroitement l’expansion des religions et notamment du christianisme. (Portes Ouvertes)

  • Quand le recours à l'IVG est considéré comme un droit comme un autre

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    Les offensives pour le droit à l'avortement ne cessent pas en France, et s'inspirent même de la Belgique, ce pays laboratoire des pires dérives. À l'école des apprentis sorciers, l'élève belge a depuis lontemps dépassé le maître français :

    Du Figaro Madame (Emeline Le Naour) :

    “Le recours à l'IVG doit être un droit comme un autre”

    Mandaté en avril par la ministre des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, le Haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes (HCEfh), a rendu aujourd’hui 34 propositions pour améliorer l’accès des femmes à l’avortement en France. On en parle avec Françoise Laurant, présidente de la commission Santé, droits sexuels et reproductif au HCEfh.

    Le Figaro.fr/Madame. - Qu’en est-il de l’accès à l’avortement aujourd’hui ? 

    Françoise Laurant. – Le système d’accès aux soins se dégrade et cela tend à culpabiliser les femmes qui souhaitent une interruption de grossesse. L’IVG n’est pas encore bien reconnue, elle est considérée comme un acte médical à part. En somme, l’avortement perd en qualité ces dernières années en raison des coupes budgétaires qui, bien souvent dans le milieu hospitalier, se répercutent en premier lieu sur les services pratiquant l’avortement. Pourtant ce ne sont pas les unités les plus couteuses puisqu’un tel acte ne nécessite pas une longue hospitalisation.

    Si depuis 2006, il n’y a pas de baisse du nombre d’avortements en France qui stagnent autour de 222.000 par an, ils interviennent de plus en plus tardivement dans la grossesse, car les prises en charge ne sont pas assez rapides. Par ailleurs, nous avons constaté que les inégalités régionales se creusaient, certaines femmes doivent faire 150 km pour une consultation gynécologique. Pour beaucoup, cela reste un vrai parcours du combattant.“ Le recours à l'IVG doit être un droit comme un autre”

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  • Trop d'hommes sur terre ? Une enquête au coeur de l'eugénisme

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    Hors-série n°13

     Enquête au coeur de l'eugénisme
     
    Sommes-nous trop nombreux sur terre ?

    Et s’il y avait neuf milliards d’hommes sur terre en 2050, pourrions-nous nourrir tout le monde ?

    La terre aurait-elle encore suffisamment de ressources exploitables ?

    L’inquiétude est contagieuse, celle de voir les habitants de la terre devenir ses envahisseurs gagne du terrain, nourrie à dessein par ceux qui savent que la peur est un moyen de coercition terriblement efficace.

    Comment cette idée de surpopulation a-t-elle émergé ? Quels sont ses vecteurs aussi bien culturels que politiques ? Qui sont les grandes figures de cette idéologie ?

    L’Homme Nouveau a sollicité des spécialistes de la question qui analysent le fantasme de la surpopulation avec l’intelligence de la science et la sagesse de la foi. On découvre au fil des pages les liens qui semblaient obscurs, entre une écologie dévoyée et la promotion de l’eugénisme portée notamment par l’Onu et affiliés.

    On y apprend comment cette idée que l’homme est un nuisible imprègne la culture occidentale jusque dans les manuels scolaires.

    Mais au-delà du décryptage, il s’agit aussi de proposer des pistes en vue d’une véritable reconstruction. C’est pourquoi ce hors-série n’analyse pas seulement le fantasme de la surpopulation ou le détournement de l’aspiration écologique. Il entend aussi donner des indications, à la fois justes sur le plan politique et conformes à la doctrine sociale de l’Église, pour mettre l’homme et la terre à leur juste place.

    Avec la collaboration de : Mgr Michel Schooyans, Gérard-François Dumont, le Père Joseph-Marie Verlinde, Joseph Pearce, Anne-Marie Libert, Vincent Badré, Steven Mosher, Falk van Gaver, Michel Fauquier, Jon Merrill, Armelle Signargout, Adélaïde Pouchol, Philippe Maxence...

    64 pages couleur - 7 € (port offert)

  • A propos du programme de religion catholique

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    On déplore souvent la médiocrité du cours de religion. Cette video présentée par Arnaud Dumouch devrait permettre d'aller au-delà des clichés habituels : 

    Publiée le 2 sept. 2013

    Le nouveau programme de religion catholique a été institué en 2003. Il est centré sur l'usage de la pédagogie par compétences. Son histoire, ses forces et ses faiblesses. L'abbé Henri Ganty est le vicaire épiscopal du Diocèse de Namur en Belgique, chargé du cours de religion catholique. Il est en outre musicien Son site : http://www.henryganty.net/

    Voir également cette page sur facebook

  • Le pape : combien de followers ?

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    Lu sur le Journal de Saône-et-Loire

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    De plus en plus de followers pour le pape François

    On savait que le Vatican était entré dans l'ère moderne, le compte twitter du pape est autant suivi que celui de Christiano Ronaldo

    Fin Octobre, le compte du Pape dépasse les dix millions de followers ce qui fait de cette personalité la plus suivie des trente tendances de Tweeter.

    Ouvert le 12 décembre par le pape Benoît XVI, avec entre autres son florilège de scandales, il a rapidement grimpé en audience après l'élection du pape d'origine argentine en gagnant plus d'un million cinq cent mille membres. L'espagnol, l'anglais et l'italien sont les langues les plus gazouillées (tweetées). A noter que le latin, langue précursive de l'église, est aussi de la partie.

    Tout cela pour dire que le pape figure en bonne position alors que Tweeter est plutôt axé show business, culture et actualités. Les followers deviendraient-ils plus spirituels ?

  • Les sacrements, force du Christ

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    Les sacrements sont "la force du Christ"
    Catéchèse du Pape du 6 novembre 2013, texte intégral (Zenit.org)
    « Les sacrements ne sont pas des apparences, ce ne sont pas des rites, mais c’est la force du Christ », déclare le pape François ce 6 novembre 2013, lors de l'audience générale place Saint-Pierre.
    Après avoir médité sur la communion des saints la semaine dernière, le pape a centré la catéchèse de de ce mercredi matin sur « la communion aux biens spirituels » que sont « les sacrements, les charismes et la charité ».

    Il a insisté également sur l'évangélisation car « l’engagement apostolique à apporter l’Évangile dans tous les milieux, même les plus hostiles, constitue le fruit le plus authentique d’une vie sacramentelle assidue ».

    Les charismes, a aussi expliqué le pape, « sont les cadeaux que donne l’Esprit-Saint », faits « non pas pour être cachés mais pour servir aux autres... pour être utiles au peuple de Dieu ». En résumé, ils sont « des grâces particulières, données à certains pour faire du bien à beaucoup d’autres ».

    Catéchèse du pape François

    Chers frères et sœurs, bonjour !

    Mercredi dernier, j’ai parlé de la communion des saints, comprise comme communion entre les personnes saintes, c’est-à-dire entre nous, croyants. Aujourd’hui, je voudrais approfondir l’autre aspect de cette réalité ; vous vous souvenez qu’il y avait deux aspects : la communion, l’unité entre nous, et l’autre aspect, la communion aux choses saintes, aux biens spirituels. Ces deux aspects sont étroitement liés, en effet, car la communion entre les chrétiens grandit par la participation aux biens spirituels. Considérons plus particulièrement les sacrements, les charismes et la charité (cf. Catéchisme de l’Église catholique, n. 949-953). Nous grandissons dans l’unité, dans la communion, par les sacrements, par les charismes que chacun a reçus de l’Esprit-Saint et par la charité.

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  • Bulletin de l'IEB - 6 novembre 2013 - Euthanasie des enfants : prises de position

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    header_fr.jpgSommaire


  • Le génie de la culture française : clarifier ce dont on parle

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    Une opinion du chanoine Eric de Beukelaer dans « La Libre » l’illustre ici :

    « Quel point commun entre le débat sur l’euthanasie et celui sur la circoncision ? Non - ils n’opposent pas humanistes éclairés, d’une part et sectaires obscurantistes, de l’autre - le sectaire étant, bien entendu, celui qui ne partage pas mon avis. Ces débats concernent deux visions de l’homme : individu ou personne ? L’humain est-il souverain de sa vie, tant que son projet ne nuit pas au voisin ? (philosophie individualiste) Ou est-il un sujet qui construit son identité de façon relationnelle ? (vision personnaliste)

    Le regard individualiste défend le droit de choisir sa mort pour raisons médicales, vérifiées par des balises légales. Il récuse par contre (comme la récente résolution du Conseil de l’Europe) que l’on puisse mutiler par la circoncision un nouveau-né, car celui-ci est incapable d’y consentir. La vision personnaliste considère, au contraire, que la vie n’est pas un bien dont chacun dispose, mais un lien social - source de responsabilités croisées. Elle accueille la sédation palliative qui accompagne vers la mort, mais défend (sans raideurs face aux cas cliniques exceptionnels) l’interdit social d’ôter une vie - un des piliers du pacte social humaniste. Inversement, le personnaliste n’aura pas d’objection à ce que - par une intervention physique non handicapante (la circoncision) - des parents inscrivent symboliquement leur enfant dans une communauté de vie et de destin.

    Quatre observations pour affiner l’analyse : Primo - la ligne de démarcation entre individualisme et personnalisme n’est pas statique. La société de consommation rend individualiste, mais la mondialisation engendre des réactions personnalistes. Mouvements citoyens, sports d’équipe et folklore procurent, en effet, à nos sociétés les liens interpersonnels qui font défaut dans la logique individualiste de l’économie de marché.

    Secundo - la contrainte change de camp selon les dossiers. Là où l’individualiste défendra la liberté (encadrée) de mourir selon son choix, il sera plus réticent à admettre la liberté de port des signes religieux dans l’espace public.

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  • Discrimination anti-chrétienne ?

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    s65_puppinck.gregor.jpgDans un article publié par le mensuel « La Nef » de ce mois de novembre (n° 253), Grégor Puppinck, directeur de l'European Centre for law and Justice, observe que la discrimination antichrétienne qui sévit en Europe n’est autre que la violence par laquelle une nouvelle vision de l’homme prétend remplacer l’anthropologie traditionnelle héritée de la civilisation judéo-chrétienne. Extraits :

    « C’est un fait que les chrétiens ont de plus en plus de difficultés à vivre dans la société occidentale. Tout d’abord, il y a un climat d’hostilité surnaturelle croissante envers le christianisme : il semble que le mal s’enracine dans la société. L’ésotérisme et la violence sont devenus omniprésents dans les médias ; l’avortement, la drogue et la pornographie sont galvaudés ; chaque jour des églises et des cimetières sont profanés ; le blasphème serait devenu une forme d’art dont le grand public devrait se délecter ; des activistes comme les Femens s’attaquent aux symboles de la religion, et les médias manquent rarement une occasion de dévaloriser l’Église. C’est cette hostilité latente envers le christianisme qui explique l’indifférence, voire la complaisance, de notre société face aux profanations de son patrimoine religieux et aux massacres des chrétiens dans le reste du monde.

    Outre ce climat d’hostilité, qui vise à extirper le sentiment chrétien du cœur des personnes, les chrétiens se heurtent de plus en plus à des normes sociales auxquelles ils ne peuvent consentir en conscience. Ces normes portent sur la morale. On observe un phénomène croissant en Europe de limitation des droits des chrétiens, en particulier dans les pays libéraux avancés (…)..

    Prenons l’exemple du Royaume-Uni : depuis l’adoption en 2010 d’une loi sur l’égalité et la non-discrimination, les sanctions et condamnations se multiplient. Ainsi par exemple un couple s’est vu refuser l’agrément pour être famille d’accueil en raison de son jugement sur l’homosexualité, un médecin a dû quitter ses fonctions au sein d’un service social après s’être abstenu de prendre part à la décision de confier des enfants à des couples de même sexe, les agences catholiques d’adoption ont été contraintes de cesser leurs activités en raison de leur refus de confier des enfants à l’adoption à des couples de même sexe, une employée de mairie affectée à l’état civil et un conseiller conjugal ont été licenciés au nom de la non-discrimination, après avoir exprimé leur incapacité, en conscience, à célébrer l’union civile et à conseiller sexuellement un couple d’homosexuels. En janvier 2013, la Cour européenne n’a pas jugé abusifs ces deux licenciements dans un arrêt exemplaire de la tendance liberticide du libéralisme, par laquelle une société fondée sur un consensus d’amoralité devient intolérante envers ceux qui continuent à exercer en conscience un jugement moral sur la conduite humaine (…).

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