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BELGICATHO - Page 1838

  • Installation de l’évêque de Rome dans sa cathédrale: “noble simplification des rites” confirmée

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    Selon l’agence ZENIT.ORG

     Ce dimanche 7 avril, « dimanche de la miséricorde », dans l’octave de Pâques, le pape François présidera la célébration de l’Eucharistie à l’occasion de son installation sur la chaire romaine. Le rite se déroulera dans la « mère de toutes les Églises », la basilique Saint-Jean-du-Latran.

     La célébration de dimanche est le rite ancien de l’ « installation sur la chaire romaine » et non de la « prise de possession », parce qu’on ne prend possession de rien. Alors que les rites de la remise du pallium et de l’anneau du Pêcheur mettaient en évidence la dimension universelle du ministère du pape élu, celui de dimanche met en lumière la racine tout à fait ecclésiologique, plantée par la providence de Dieu dans l’Eglise de Rome, d’où part justement le ministère pétrinien. Il se déroule dans la basilique du Saint-Sauveur (plus connu comme Saint-Jean-du-Latran) parce que l’usage ancien en a fait l’Eglise « mère et tête » de toutes les Eglises de Rome et du monde entier.

    Dans un entretien accordé à Zenit, Mgr Luca Brandolini, vicaire capitulaire de Saint-Jean-du-Latran, déclarait ceci:

     “Le Pape est ce que tout évêque doit être, c’est-à-dire, pour reprendre les mots de saint Augustin, Pastor bonus in popolo, le bon pasteur au milieu de son peuple. Pour moi, c’est le premier devoir qu’un évêque ait à accomplir, sans rien enlever à la dimension théologique, doctrinale, qui font également partie de son ministère. Le pape a déjà montré qu’il était un « bon pasteur » en ce sens, avec une grande simplicité, mais aussi avec beaucoup de profondeur et une grande richesse de contenus.”

     Quant à une “simplification des rites”:

     “Nous sommes tout à fait dans la ligne de ce que dit la Constitution conciliaire sur la liturgie, Sacrosanctum conciliuum, c’est-à-dire une « noble simplicité ». Peut-être que, dans les derniers temps, on s’était un peu appesanti sur certains aspects du point de vue extérieur. Je suis donc convaincu que, à travers cette « simplification », le mystère célébré se dévoile et se rend présent de manière plus directe. L’aspect extérieur, en effet, risque d’attirer l’attention davantage sur la dimension esthétique que sur la dimension du mystère, qui nécessite au contraire du silence, un climat de prière et d’écoute essentiels dans l’expérience liturgique.”

    Tiens, à qui s’adressent exactement les critiques de ce Monseigneur ? 

  • Chronique des identités mortifères…

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    La justice pakistanaise vient d’acquitter un chrétien faussement accusé de blasphème et condamné à mort en 2007 ! Demeurent, quand même, quelques constats.

    1. Il aura fallu 8 années de prison (Dieu sait dans quelles conditions…) avant que la justice reconnaisse la fausseté des accusations.

    2. Au moment où cette fausse accusation a été portée contre un innocent, les haut-parleurs des mosquées locales ont appelé aux attaques contre lui, sa famille et tous les chrétiens, contraignant plus de 100 familles chrétiennes à abandonner leurs foyers.

    Quand aura-t-on le courage au Pakistan de poursuivre et de punir les calomniateurs, de poursuivre et de punir les imams qui ont appelé aux pogroms contre les chrétiens. Il ne suffit pas qu’un chrétien soit innocenté – des dizaines d’autres tout aussi injustement accusés croupissent en prison : souvenez-vous d’Asia Bibi ! –, il faut que les calomniateurs et ceux qui incitent aux violences contre les chrétiens soient condamnés. Il faut que cesse au Pakistan, et ailleurs, cet “enseignement du mépris” contre les chrétiens ! Il faut y abolir les “lois sur le blasphème” !

    Younis Masih, chrétien condamné à mort à cause de fausses accusations de blasphème et se trouvant en prison depuis 2005 a été acquitté ce 3 avril, par la Haute Cour de Lahore, au terme de son procès en appel.

    Après l’accusation, une violence de masse s’était déchaînée : 400 musulmans armés de bâtons avaient attaqué et mis à sac le quartier de Chungi Amer Sidhu, où vivait la famille de Younis. Ce dernier et son épouse, Meena, furent malmenés et plus de 100 familles chrétiennes quittèrent la zone pour sauver leur vie. Younis avait simplement demandé à des voisins musulmans d’abaisser le volume de la musique qui provenait de leur domicile. Pour ce motif, il avait été faussement accusé de blasphème et les mosquées de la zone avaient invité les musulmans à attaquer et à incendier les maisons des chrétiens. La police, pour calmer la foule, enregistra une plainte pour blasphème à l’encontre de Younis et, dans le cadre d’un procès s’étant tenu en prison pour des motifs de sécurité, le tribunal de premier degré l’avait condamné à mort en 2007.

    Source: http://www.christianophobie.fr/breves/faussement-accuse-de-blaspheme-un-chretien-pakistanais-condamne-a-mort-acquitte-apres-8-ans-de-prison

  • Revival dominicain en Irlande

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    C’est Natalia Trouiller qui nous l’apprend, sur le site de “La Vie”:

    Le New York Times rapporte que, alors que la plupart des ordres religieux en Irlande ferment des maisons faute de postulants, les dominicains enregistrent une croissance significative des vocations. La raison? Selon le père Gerard Dunne, ancien conseiller en ressources humaines devenu moine, c'est le "retour aux fondamentaux", à savoir... à la robe de bure. "Nous avons pris la décision consciente il y a quelques années, de porter l'habit. Parce que nous n'avions pas de vocations et nous étions dans une mauvaise voie', a déclaré le père Dunne, 46 ans, qui estime avoir parcouru près d'un demi-million de miles le long des ruelles champêtres et des routes d'Irlande à la recherche de nouvelles recrues. 'Si nous ne nous présentons pas d'une manière authentique, qui voudrait nous rejoindre?" Un engouement pour la robe blanche et noire à capuchon qui ne touche pas, selon l'auteur de l'article, que l'Irlande: l'Ordre des frères prêcheurs serait en pleine croissance un peu partout. "Aux États-Unis, la plus grande province du Nord attend 18 novices dans son école de théologie à Washington, qui a été agrandie il ya trois ans. Dans la plus petite province du Sud basée à la Nouvelle-Orléans, les Dominicains se cassent la tête pour financer un afflux de novices - six cette année - avec des dépenses annuelles de 30.000 dollars pour l'éducation l'hébergement et la théologie pour sept ans".

    Ici: L'insolente santé des dominicains irlandais

    “Un peu partout” : la Belgique serait-elle l’exception qui confirme la règle ?

  • Un abbé tradi en phase avec le pape François

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    IMG_4221b.jpgSur le metablog de l’abbé Guillaume de Tanouärn (Institut du Bon Pasteur) . Extraits :

    (…) Que signifie cette élection ? Les cardinaux avaient le choix entre des théologiens d’envergure (Scola de Milan, le favori de Benoît XVI), des administrateurs efficaces (Ouellet de Québec), des pasteurs (Maradiaga du Honduras, qui était un challenger possible). Ils ont choisi une sorte de saint, levé tous les jours à 4 H 30 et qui reçoit ses prêtres entre 6 H et 8 H après une heure d’oraison quotidienne. La simplicité de Bergoglio n’est pas seulement un calcul, mais l’expression d’une âme ardente, qui s’est totalement donnée à sa tâche. Le vecteur de ce don, ce sont les Exercices spirituels de Saint Ignace de Loyola, dont on retrouve l’esprit souvent dans les improvisations qu’il livre à la foule. Ainsi vendredi 15 mars, à la Domus Sanctae Marthae, au cours de la messe toute simple qu’il a célébrée de bon matin avec quelques cardinaux, il a improvisé une homélie. Il y a cité saint Ignace qui, dans les règles du discernement, conseille « au temps de la désolation, de ne faire aucun changement, mais de demeurer ferme et constant dans ses résolutions et dans la détermination où l’on était au temps de la consolation”. Sans quoi –  a-t-il ajouté  –si l’on cède et si l’on s’éloigne, « lorsque le Seigneur se rend à nouveau visible, il risque de ne plus nous trouver ». 

    Etonnantes paroles sur la constance nécessaire chez les ministres du Christ ! On ne peut pas dire qu’avec de telles formules (je cite celle-là parce qu’elle a été très peu reprise à ma connaissance), on aille faire la Révolution dans l’Eglise.

    Il est clair pourtant que la politique dite restaurationniste, menée par Benoît XVI a subi un coup d’arrêt brutal.

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  • Retour sur la semaine sainte 2013 à Liège

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    Lu dans « La Libre-Gazette de Liège » du mercredi  3 avril:

    semaine ste 2013 Liège511.jpg Voir aussi ici: Le chemin de Croix a traversé le centre de Liège Et là :Ouvrez les portes des églises !

  • Pape François : Interview du Prélat de l’Opus Dei

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    ordopusdei.jpgNous avons reçu du vicariat régional de l’Opus Dei en Belgique le texte d’une interview accordée par Mgr Xavier Echevarria, Prélat de l’Opus Dei (photo), à José Beltrán, du journal « La Razón », en Espagne, publiée le dimanche 24 mars. Extraits :

    - Dans le communiqué que vous avez publié il y a quelques jours, vous avez souligné l’appel du Pape François à évangéliser. Comment cette invitation du Saint-Père se traduit-elle dans le cas du charisme concret de l’Opus Dei ? Quels sont les défis dans ce sens ?

    La devise du cardinal Bergoglio a été « miserando et eligendo ». Elle vient d’un texte de saint Bède le Vénérable, que nous lisons chaque année dans la liturgie des heures. Il s’agit d’un commentaire à l’appel de Matthieu. Jésus avait de la pitié, de la miséricorde, et en même temps il appelait ses disciples pour qu’ils le suivent. La vocation contient une marque d’amour : elle naît du cœur divin plein de miséricorde. Saint Bède commente que Jésus a regardé « plus avec le regard intérieur de son cœur qu’avec ses yeux corporels ».

    Saint Josémaria, avec le message reçu de Dieu, a rappelé que nous sommes tous appelés à la sainteté, et il commentait souvent : « Que je voie avec tes yeux, mon Christ, Jésus de mon âme ». Je pense que l’urgence d’évangéliser —qui est toujours actuelle dans l’Église— se traduit en une invitation à regarder les gens, tous, avec une vision apostolique, avec miséricorde et avec affection, avec le désir de les aider à recevoir le grand don de la connaissance et de l’amour du Christ.

    L’esprit de l’Opus Dei pousse les fidèles de la Prélature —prêtres et laïcs— à prendre conscience que dans la vie ordinaire, dans le monde professionnel, dans la famille, dans les relations sociales, nous devons nous efforcer pour découvrir que les autres ont besoin de nous, non parce que nous sommes meilleurs, mais parce que nous sommes des frères. Comme saint Josémaria l’a dit, précisément pendant une catéchèse à Buenos Aires, « lorsque vous travaillez et aidez votre ami, votre collègue, votre voisin, de façon qu’il ne le remarque pas, vous êtes en train de le guérir, vous êtes le Christ qui guérit, vous êtes le Christ qui partage l’existence sans faire mine de dégoût avec ceux qui ont besoin de la santé, comme il peut nous arriver à nous-mêmes n’importe quel jour ».

    Tout cela signifie aussi porter et aimer la croix, dont la Pape François a parlé aussi dans sa première homélie. Et, comme le disait le cardinal Bergoglio dans l’homélie de sa dernière messe chrismale, il faut « avoir de la patience envers les gens » pour enseigner, pour expliquer, pour écouter, en comptant toujours sur la grâce de l’Esprit Saint.

    - Comment le fait de savoir que le Pape émérite Benoît XVI est près de lui peut-il aider le Pape François ?

    Je pense que le Pape ressentira surtout la force et la compagnie spirituelle de son prédécesseur. Et qu’il pourra s’appuyer souvent sur le magistère de Benoît XVI, si riche et si actuel. L’affection que nous avons tous dans l’Église envers lui devient plus grande, parce que nous savons qu’il prie pour nous dans sa messe et dans son oraison, et qu’il soutient notre union inconditionnelle au Pape François. En ce sens, je pense qu’il est important de respecter la volonté de Benoît XVI de disparaître aux yeux du monde, pour qu’il soit clair qu’il n’y a qu’un seul Pape, et que l’on ne désoriente pas des gens qui ont peut-être une formation chrétienne moindre ou peu de culture théologique. Le Souverain Pontife est maintenant le Pape François, à qui le Pontife antérieur a promis une vénération et une obéissance joyeuses et totales.

    - Est-ce que vous connaissez le Pape actuel ?

    « Je l’ai rencontré à plusieurs reprises ici, à Rome (par exemple, à l’occasion des assemblées du Synode des évêques) et à Buenos Aires. C’est une personne affectueuse, un prêtre austère et souriant en même temps. Proche des malades et de ceux qui sont dans le besoin aussi bien matériel que spirituel. Il possède une forte personnalité. Il sait avec la clarté des fils de Dieu ce qu’il veut et ce qu’il ne veut pas. Il est bien connu de tous qu’il demande toujours des prières pour lui-même et qu’il prie beaucoup pour les autres. En une occasion il est venu au siège de l’Opus Dei il y a déjà quelques années, pour visiter la tombe de saint Josémaria, qui se trouve dans l’église Prélatice de Sainte Marie de la Paix. Le cardinal Bergoglio est resté agenouillé environ 45 minutes. Sa capacité de prier —sans être pressé— est un exemple pour tous, parce que dans la prière le chrétien trouve aussi la lumière et le réconfort du Seigneur ».

     Toute l’interview ici : http://fr.be.opusdei.org/art.php?p=52958

  • Benoît XVI : le sacré et le saint

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    De Stefa_D2X0140cover.jpgno Fontana (La nuova Bussola), ce commentaire traduit sur le site web de notre consoeur « Benoît et moi » :

    « La douloureuse décision de Benoît XVI de quitter le pontificat a immédiatement été interprétée de différentes façons. Parmi celles-ci également la version dé-sacralisante: la papauté allait devenir une charge comme tous les autres, laïcisée, dans le temps, et dans un but fonctionnel. Le pape «un des nôtres». La Nuova Bussola a tout de suite mis en garde contre ces interprétations qui sont toutefois assez fréquentes, même dans l'Église, et surtout à la base, à travers les hebdomadaires diocésains.

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  • Basilique de Bonne-Espérance : reprise des célébrations en grégorien

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     BONNE-ESPÉRANCE(Estinnes, à Vellereille-les-Brayeux)

    La saison pastorale reprend à la Basilique

    Célébrations mariales, messes chantées en grégorien, accueil de chorales… voilà les grands axes de la saison 2013. Elle débute par l’Annonciation, célébrée ce lundi 8 avril à 18h30.

    En raison de la semaine sainte, la solennité de l’Annonciation du Seigneur à la Vierge Marie sera célébrée le lundi 8 avril. A Bonne-Espérance, lieu de pèlerinage marial depuis le XIVe siècle, c’est également la fête patronale de l’abbaye. L’Eucharistie de 18h30 sera présidée par l’abbé Philippe Pêtre, doyen principal de la région pastorale de Mouscron-Comines, et aumônier des Anciens du Collège de Bonne-Espérance.

    L’Assomption de la Vierge Marie, célébrée le jeudi 15 août, est l’autre grand rendez-vous marial de l’année. La messe, précédée du chapelet à 16h40, sera présidée à 17h par l’abbé José Bouchez, doyen principal de la région du Centre-Soignies.

    Ces deux célébrations mariales seront animées liturgiquement par la chorale paroissiale de Jumet Gohyssart.

    La messe dominicale reprend aussi : elle sera célébrée à la  Basilique du 14 avril au 15 octobre à 17h, avec chaque fois la prière du chapelet à 16h40. 

    Comme l’an dernier, la messe du premier dimanche du mois sera chantée en grégorien. 

    En juillet et août, les chorales qui veulent venir passer une après-midi d’été à Bonne-Espérance sont invitées à chanter la messe de 17h.

    Plus d’infos sur la saison ici

  • Audience générale : les femmes, premières à croire

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    Source : http://fr.radiovaticana.va/news/2013/04/03/audience_g%C3%A9n%C3%A9rale_:_les_femmes,_premi%C3%A8res_%C3%A0_croire/fr1-679268

    Lors de l’audience générale place Saint-Pierre ce mercredi matin, le pape François, devant plusieurs dizaines de milliers de personnes, a poursuivi sa catéchèse sur l’Année de la Foi.

    « Sans la foi dans la mort et dans la Résurrection de Jésus, notre espoir sera faible mais ne sera même pas de l’espoir. C’est justement la mort et la Résurrection de Jésus qui sont le cœur de notre espoir » a-t-il notamment déclaré. Mais le Pape a insisté, et ce n’est pas fréquent, sur le rôle « primordial » des femmes dans la transmission de la foi chrétienne.

    Devant le tombeau vide du Christ, « Pierre s’arrête. Thomas, lui, doit, toucher de ses mains pour croire ». Or ce n’est pas le cas des femmes. Au contraire des apôtres, les femmes ont su, face à la tombe vide, croire à la Résurrection. Poussées par l’amour, elles y croient et tout de suite transmettent la nouvelle, elles ne la gardent pas pour elle.

    « Dans la loi judaïque à l’époque de Jésus, les femmes ne sont pas considérées comme des témoins crédibles, et pourtant, souligne le pape François, dans l’Evangile elles ont un rôle primordial et fondamental ». « C’est parce que Dieu ne choisit pas selon des critères humains ». « Pour Lui, c’est le cœur qui compte » ajoute le Pape.

    Or, dit le Pape, « les femmes n’ont pas peur d’aimer Dieu ». Dans l’Eglise, souligne-t-il, « les femmes ont eu et ont encore un rôle particulier pour ouvrir les portes du Seigneur, pour le suivre et communiquer son visage, car le regard de la foi a toujours besoin du regard profond et simple de l’amour ». « C’est beau ! » s’est exclamé le pape. « C’est un peu la mission des femmes, des mamans, de donner ce témoignage » : « la résurrection du Christ est notre force » et « le trésor le plus précieux » puisqu’il ouvre à l’espérance la plus grande, à la certitude que le mal, le péché et la mort peuvent être vaincus. Si le Pape exhorte les femmes à poursuivre la transmission de ce trésor et cette lumière, il invite tous les fidèles à avoir le courage de sortir pour annoncer la joie de la résurrection dans leurs lieux de vie. « Avec les Ecritures, l’eucharistie, les autres sacrements et la charité », il les encourage continuellement à nourrir leur foi.

    Ici le résumé de sa catéchèse en français lue aux pèlerins francophones :

    Chers frères et sœurs, aujourd’hui nous reprenons les catéchèses de l’année de la foi. Dans le credo nous disons : « il ressuscita le troisième jour, conformément aux écritures ». C’est la résurrection qui nous ouvre à l’espérance, parce qu’elle ouvre notre vie et la vie du monde à l’avenir éternel de dieu, au vrai bonheur, a la certitude que le mal, le péché, la mort peuvent être vaincus. Avoir foi dans le christ ressuscité veut dire vivre avec confiance les réalités quotidiennes, les affronter avec courage. La résurrection du christ est notre force ! Et nous voyons que les premiers témoins de cet évènement furent les femmes. Elles croient et aussitôt elles transmettent ce message, elles ne le gardent pas pour elles. La joie de savoir Jésus vivant, l’espérance qui remplit le cœur, ne peuvent se contenir. Ne gardons pas pour nous la joie d’être chrétiens ! Ayons le courage de « sortir » pour porter cette lumière partout dans notre vie. Dieu ne choisit pas ses témoins selon des critères humains. Pour lui c’est le cœur qui compte. Il est important de savoir que Dieu nous aime, de savoir lire les signes de son amour dans notre vie et de ne pas avoir peur de l’aimer. Il y a des signes par lesquels le ressuscite se fait reconnaitre: l’écriture, l’eucharistie et les autres sacrements, ainsi que la charité ; ces signes alimentent notre foi.

    XXX

    N.d. Belgicatho : « si le Christ n’est pas ressuscité, notre prédication est vaine, et notre foi vaine », lit-on dans la première lettre de St Paul aux Corinthiens (XV, 12-19). La résurrection du Christ est bien le centre de la foi chrétienne. Le Pape l’a parfaitement exprimé. Or, l’Evangile rapporte précisément que c’est une femme, Marie-Madeleine, qui, la première, est témoin du tombeau vide. A une époque où, selon le droit romain et le droit juif, le témoignage d’une femme est quasi nul.

    En termes de pure rationalité, d’interrogations sur la véracité de l’Evangile, voilà de quoi s’interroger, en relation avec les faiblesses des disciples du Christ, qui ne sont pas minimisées, mais qui se retrouvent transcendées par la miséricorde du Seigneur.

    P.R.

  • A écouter absolument : le Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine sur la guérison du coeur humain

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    http://fr.gloria.tv/?media=419599

    Voir également : http://www.belgicatho.be/archive/2013/03/09/koekelberg-quand-la-foi-souleve-les-montagnes.html

    http://www.belgicatho.be/archive/2013/03/10/opter-pour-la-radicalite-evangelique-ici-et-maintenant.html

  • Des larmes qui purifient le regard

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    Les larmes peuvent devenir des lunettes, pour voir Jésus

    Messe quotidienne du pape François

    Source : Zenit.org - "Parfois dans notre vie, fait observer le pape François, les larmes peuvent devenir comme des lunettes qui nous permettent de voir Jésus." 

    Des membres de la Gendarmerie du Vatican ont participé, ce mardi matin, 2 avril, à la messe quotidienne du pape François en la chapelle de sa résidence au Vatican, la Maison Sainte-Marthe, indique Radio Vatican.

    Dans une brève homélie, le pape a commenté l’évangile de la rencontre entre le Christ ressuscité et Marie-Madeleine, une femme "dont tous les espoirs ont été déçus et qui pleure".

    On retrouve dans cette homélie une caractéristique de saint Ignace de Loyola qui avait reçu "le don des larmes".

    Le pape lui-même a souligné "la nécessité de savoir pleurer". Il a invité à "demander au Seigneur la grâce des larmes", en ajoutant: "C’est une belle grâce de pleurer pour tout : pour le bien, pour nos péchés, pour les grâces, pour la joie (...). Les larmes nous préparent à voir Jésus."

    "Que le Seigneur nous donne la grâce de pouvoir dire que nous L’avons vu dans notre cœur et de témoigner par notre vie : je vis ainsi parce que j’ai vu le Seigneur", a conclu le pape.

    Il est des jours où dans son Journal spirituel saint Ignace de Loyola ne note que ce mot: "larmes". Il précise parfois, comme le 5 avril 1544: "Avant la messe, larmes. Pendant, beaucoup". Elles reviennent presque chaque jour.

    Il note parfois les fruits spirituels de ce don: "Avec beaucoup d'intelligences et de sentiments intérieurs". Ou bien: "Se terminant à conforter ma volonté à la volonté divine". Et encore: "Avec locution intérieure".

  • Pape ou évêque de Rome ?

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    François, Evêque de Rome

    Le titre d’évêque de Rome correspond à la plus antique et traditionnelle théologie sacramentelle, souvent oubliée de nos jours.

    A l’origine, le collège des Cardinaux était composé de diacres et de prêtres du diocèse de Rome, plus les évêques des diocèses suburbicaires, à savoir les diocèses qui entourent la ville de Rome. Ils élisaient leur évêque, l’évêque de Rome. C’est la raison pour laquelle encore aujourd’hui, bien qu’en pratique tous les cardinaux du récent conclave étaient évêques, ils sont toujours divisés en trois « ordres » : les cardinaux « diacres », les cardinaux « prêtres » et les cardinaux « évêques ».

    C’est en tant que premier des cardinaux « diacres » que le Cardinal Tauran devait annoncer la nouvelle de l’élection, parce que l’annonce d’une bonne nouvelle, dans la liturgie, est une mission du diacre. C’est en tant que premier des cardinaux « prêtres » que le Cardinal Danneels se trouvait en première ligne à la chapelle Sixtine, juste après les patriarches et cardinaux évêques,  et proche du Pape après l’élection. C’est en tant que premier des cardinaux « évêques » que le Cardinal Re présidait le Conclave.

    Contrairement à ce que l’on croit souvent, les cardinaux n’élisent donc pas le Pape qui, parce que Pape, deviendrait aussi l’évêque de Rome ; ils élisent l’évêque de Rome qui, en tant qu’évêque de Rome, devient le Successeur de Pierre et donc Pape. De ce point de vue, l’insistance sur « évêque de Rome » est juste théologiquement et le situe dans la succession apostolique de Pierre. D’où la formule qu’il avait utilisée pour la messe du 19 mars : « inauguration du ministère pétrinien de l’évêque de Rome ».

    On notera encore que le Pape François a choisi le Dimanche de la Miséricorde pour prendre possession de sa cathédrale, Saint Jean de Latran.