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BELGICATHO - Page 1841

  • France : une nouvelle génération catholique plus identitaire

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    D’Aymeric Pourbaix dans l’hebdomadaire « Famille Chrétienne » :

    Qu’y a-t-il de changé en France depuis sept mois que la jeunesse catholique, avec d’autres, arpente le pavé pour défendre la famille ? En premier lieu, la découverte par ces jeunes qu’avoir la foi ne suffit pas. Que leur identité chrétienne assumée doit aussi se traduire dans le domaine social, culturel, et même politique. Et donc qu’« on ne peut être chrétien à temps partiel », comme l’a si bien résumé le pape François dans son audience du 15 mai. « La vérité du Christ qu’est ­l’Esprit Saint », ajoutait-il, doit imprégner « totalement notre quotidien ».

    Cela est certes une nouveauté toute relative : il ne s’agit en fait que d’une simple redécouverte de la mission des fidèles laïques, celle que promurent saint François de Sales et tous les papes modernes. À l’instar de Pie XII, lorsqu’il affirmait que de « la forme que l’on donne à la société, conforme ou non aux lois divines, dépend et dérive le bien ou le mal des âmes ». Cette inspiration fut également celle, par exemple, des premières grandes années de l’Action catholique, lorsqu’il s’agissait de « refaire chrétiens nos frères ».

    Jusqu’à présent, la génération de ces jeunes catholiques, répondant à l’appel de la « nouvelle évangélisation », semblait se définir uniquement par un intense renouveau spirituel. Très ancrés dans la prière, fréquentant assidûment les ­sacrements et l’adoration eucharistique, un zèle missionnaire ardent… Il semble que ce zèle déborde désormais les frontières des chapelles et des communautés, pour promouvoir le « règne social du Christ » (encyclique Quas ­primas de Pie XI) dans l’ensemble de la société. Laquelle se trouvera certainement ragaillardie par ce sursaut de ­jeunesse et d’enthousiasme !

    Car ces jeunes n’ont pas les « pudeurs » de leurs anciens, à l’endroit de cette fameuse laïcité « à la française ». Une ­laïcité jusqu’à présent intégrée par les catholiques eux-mêmes, et qui neutralisait la religion en la cantonnant au domaine privé. Concrètement, cet enfouissement a conduit à rogner les ailes de toutes les œuvres dites « sociales » de l’Église : hôpitaux, écoles, patronages, mouvements de jeunesse, etc. Certaines ont subsisté, mais sont souvent trop dépendantes des subsides de l’État.

    La véritable nouveauté de ce mou­vement, c’est ainsi la découverte que ­s’assumer comme catholique partout et tout le temps n’est pas un obstacle, au contraire, pour convaincre largement. Dans un monde déboussolé, c’est une force et une cohérence qui emporte la conviction, et peut changer la donne politiquement dans les années à venir, que ce soit pour la promotion d’une culture de vie, la protection de la famille et des plus faibles, ou encore la recherche d’une économie à taille humaine.

    P.-S. : La validation par le Conseil ­constitutionnel de la loi Taubira ne rend que plus nécessaire la poursuite de ce ­mouvement. Rendez-vous le 26 mai.

    Ici  Génération Manif : l’espoir pour tous

    Au-delà des « chapelles tradis », qui ont leurs limites (idéologiques et autres)…

  • Ecologie et bioéthique sont-elles compatibles ?

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    L'écologie est-elle compatible avec la bioéthique? (source gènéthique.org)

    Ce mardi, le quotidien La Croix consacre son supplément Sciences & éthique au point de vue des écologistes français sur la bioéthique. Pour Jean-Marie Pelt, fondateur de l'Institut européen d'écologie, "l'écologie, c'est avant tout la conscience qu'il y a des limites à nos interventions sur la nature". Et "cette prudence appliquée au vivant doit s'appliquer a fortiori à l'être humain". Par conséquent, la position "avant-gard[iste]" adoptée par certains parlementaires écologistes, comme l'ouverture de la procréation médicalement assistée aux couples de femmes, l'assouplissement de certains principes relatifs à la gestation pour autrui ou l'autorisation de la recherche sur l'embryon, "le laisse mal à l'aise".  L'agro-écologiste Pierre Rabhi met également en garde: "attention à cette tentation de l'homme démiurge qui prétend mieux faire que la nature". 

    Pour les écologistes, il faut s'interroger sur les limites des techniques, sans renier en bloc leur intérêt, précise la journaliste : "Que doit-on leur confier? A-t-on ou non intérêt à techniciser tel ou tel aspect du vivant? Les rapports humains y gagneront-ils? quels en seraient les effets pervers potentiels?". Pour Dominique Bourg, philosophe et professeur à l'université de Lausanne ces questions sont d'autant plus jusitifiées lorsqu'il s'agit du corps humain.

    La journaliste rappelle que très souvent, "les prises de position sur les question de bioéthique sont [...] d'autant plus délicates que la dimension religieuse n'est jamais loin". A ce propos, Bernard Perret, économiste, spécialiste du développement durable, affirme que "les clivages politiciens en vigueur imposent  qu'un écolo ne puisse être ni de droite ni catho". Ce que confirme un élu d'Europe Ecologie les Verts (EELV) : "quand je dis publiquement que je suis pour la défense en toute chose du vivant, on me dit que ça fait 'prolife' ". 

    Au parlement Européen, la vision écologiste de la bioéthique est plus unitaire. En effet, Alain Lipietz, ancien député européen mentionne: "quand il s'agissait de voter le budget de la recherche, nous avons toujours choisi de remplacer les recherches sur les cellules souches embryonnaires par des recherches sur les cellules souches adultes, tant le risque de manipulation sur la reproduction humaine artificielle est grand". 

    (La Croix (Emmanuelle Réju) 21/05/2013)

  • Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique (21/5/2013) : procréation/alcool/amnesty

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    Sommaire

  • Samedi 1er juin à Liège: Fête-Dieu à l'église du Saint-Sacrement

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    LA FÊTE-DIEU À LIÈGE

    Copie de P1011230.JPG 

    SAMEDI 1er JUIN 2013 À L’EGLISE DU SAINT-SACREMENT

    Boulevard d’Avroy, 132

    MESSE SOLENNELLE À 18 HEURES

    célébrée selon le missel de 1962  par 

    L’ABBÉ JEAN-PIERRE DELVILLE

    Professeur à la Faculté de théologie de l’Université catholique de Louvain (U.C.L) 

    Homélie prononcée par le Chanoine ERIC de BEUKELAER

    Doyen de Liège (rive gauche) 

    Propre grégorien de la fête, plain-chant liégeois, diaphonies et polyphonies interprétés par:  

     

    LA SCHOLA RESUPINA DE VIENNE

    Dir. Isabell Kösler   

    Copie de P1030238.jpg

    LE CHŒUR D’ENFANTS DE LA BASILIQUE  

    DE BASSE-WAVRE 

    Dir. Charlotte Messiaen 

    025.JPG 

    À L’ORGUE : PATRICK WILWERTH 

    professeur au conservatoire de Verviers 

     

    PORTES OUVERTES LE 1er JUIN  

    A L'EGLISE DU SAINT-SACREMENT 

    Boulevard d’Avroy, 132 à Liège  

    SAMEDI 1er JUIN 2013

    DE 14h à 19h

     

    venite_adoremus.jpg

    ADORATION EUCHARISTIQUE 

     animée par  

    14:00 à 15:00 : la Communauté St. Christophe- groupe de prière « Agneau de Dieu » 

    15:00 à 16:00 : le Mouvement Eucharistique Liégeois (MEL) 

    16:00 à 16:30 : l’Association Sursum Corda 

    16:30 à 17:30 : la Communauté de l'Emmanuel -prière adaptée aux enfants et familles

    adoration 6338.jpg 

    De 14:00 à 17:30 : possibilité de recevoir le sacrement de réconciliation chez un des confesseurs présents.  

    À 18:00 : Messe solennelle (missel de 1962) célébrée par l'abbé Jean-Pierre Delville. Homélie du doyen Eric de Beukelaer. Chorales d’adultes (Vienne) et d’enfants (Basse-Wavre) 

      19 :00 : Clôture. Bénédiction solennelle avec l’ostensoir

     

    Copie de saint-sacrement.png

    ostensoir de l'église du Saint-Sacrement (Liège)

    Plus de renseignements tél 04.344.10.89 ou sursumcorda@skynet.be 

     http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

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  • Clôner un embryon est inacceptable

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    Le clonage dun embryon, « une technique inacceptable ! »
    Centre de Bioéthique de l'université catholique de Milan

    (Zenit.org) - « Cette indifférence face à la valeur de l’existence humaine dans sa phase  initiale est inacceptable », déclare le professeur italien Adriano Pessina, dans une note répondant à l’annonce par des chercheurs américains de la création de cellules souches humaines embryonnaires par clonage.

    Le professeur Pessina, directeur du centre de bioéthique à l’université catholique à Milan, commente les résultats d’une technique de clonage publiés sur la revue américaine Cell, dont le procédé ressemble à celle utilisée, il y a 17 ans, pour faire naître la brebis Dolly. 

    « Mais la différence tragique entre ces deux techniques c’est que cette fois-ci il est question de cellules humaines et de la formation d’un embryon humain pour obtenir des cellules souches », relève-t-il.  

    Dans le reste de son communiqué, l’expert en bioéthique, explique ce qui le choque dans l’annonce de ce que les media semblent rapporter comme une « percée » importante pour traiter certaines maladies comme le Parkinson, la sclérose en plaques, des pathologies cardiaques et des blessures à la moelle épinière : 

    ***    

    «  Contrairement au procédé utilisé pour la brebis Dolly dont le but était reproductif, l’objectif soit disant « thérapeutique » de ce nouveau procédé, pour le moment seulement envisagé, prévoit ensuite la destruction de l’embryon pour pouvoir disposer des cellules souches. 

    Le langage scientifique ne permet pas à tout le monde de saisir la réelle gravité de cette expérience qui est le signe d’une indifférence inacceptable face à la valeur de l’homme dans la phase initiale de son existence. Le clonage de cet embryon est la génération d’un être humain,  frère jumeau de la personne dont a été prélevée la cellule qui, après manipulation, a été transférée dans l’ovocyte dénoyauté, permettant ainsi son développement. Aucune raison, à caractère scientifique ou thérapeutique, ne saurait légitimer telle pratique d’un point de vue moral. Tout comme on ne saurait négliger le fait que ces expériences prévoient l’utilisation d’ovocytes humains: pouvons-nous ignorer que celle-ci impliquerait aussi une vraie exploitation des femmes, utilisées comme productrices de matériel biologique?

    Il est frappant de voir que la communauté scientifique internationale n’a aucune réaction éthique face à cela, feignant de ne pas savoir que ce à quoi l’on donne naissance ici est un être humain. Aucune perspective thérapeutique future ne saurait légitimer la naissance et la destruction d’êtres humains. En Europe, la convention d’Oviedo, article 18, interdit explicitement la création d’embryons dans des buts de recherche: or de telles expériences échappent aux larges filets de la législation américaine.La protection de l’homme dès sa phase embryonnaire et l’interdiction de manipuler l’origine de la vie humaine quelque soit le but poursuivi, devrait être un impératif de l’humanité toute entière, un résultat partagé par tous ceux qui, dans la déclaration universelle des droits de l’homme, ont salué l’émergence d’une nouvelle conscience concernant les principes d’égalité et de non discrimination qui devraient réguler toute activité, en premier lieu l’activité scientifique. »

    Pour infos: HYPERLINK "http://www.centrodibioetica.it/"www.centrodibioetica.it

  • La bioéthique et la transgression compulsive

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     Henri Hude | Mercredi, 15 Mai 2013


    Ces dernières années, un peu partout, on légifère à tour de bras sur la bioéthique.

    Mais beaucoup se demandent : n’avons-nous rien de mieux à faire ? Pourquoi cet acharnement, alors qu’il y a des défis bien plus urgents en ces temps de crise ? Pourquoi libéraliser l’euthanasie alors qu’on n’a jamais mieux contrôlé la douleur ? Pourquoi légaliser à tout prix le mariage homosexuel quand pratiquement personne ne le demande ? Pourquoi étendre sans arrêt les possibilités de la contraception et de l’avortement alors que nos populations décroissent à vue d’œil ?

    Le philosophe français Henri Hude analyse les racines profondes de cette sorte de « rage bioéthique ». Il y voit une sorte de compulsivité, à savoir un besoin presque irrésistible d’agir dans le sens de la transgression.

    Laissons-lui la parole dans une interview accordée au site Gènéthique, un texte dont l’excellent site didoc.be nous a légèrement adapté la présentation pour ses lecteurs , ici : La bioéthique et la transgression compulsive

  • Sur les écrans (19.5.2013)

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    Dernières sorties cinéma
    Le Passé
    Actuellement à l’affiche du Festival de Cannes, Le Passé est sûrement bien parti pour obtenir l’adhésion du jury. Le réalisateur iranien Asghar Farhadi revient sur ses thèmes de prédilection qu’il avait déjà...
     
    Gatsby le Magnifique
    Mais qui est ce mystérieux Gatsby ? Une légende ? Un menteur ? Plutôt un amoureux fabriquant son mystère pour donner plus envie de le percer … Au milieu d’un déluge baroque et anachronique, ce trentenaire riche comme Crésus veut...
     
    Dernières sorties dvd
    Django Unchained
    Spectaculaire. Un déferlement d’action, servi par un scénario intéressant, d’excellents acteurs, des dialogues délicieux, un humour garanti (nous permettant de décompresser de la violence de certaines scènes), un beau choix de musique : Quentin...
     
    Un Prince (presque) charmant
    Ce film réalise un exploit significatif : mettre une leçon de morale sur les effets destructeurs du divorce et du remariage sur les enfants, dans la bouche de l'héroïne qui fait le bonheur de son « prince charmant » en devenant... sa...
     

  • Pédophilie : quand les Verts rougissent

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    Des verts qui rougissent

    Un "papier" intéressant dans la Libre de ce week-end, de Marcel Linden, correspondant en Allemagne, rappelle que les écologistes, si prompts aujourd'hui à dénoncer les abus sexuels quand ils sont le fait de prêtres, étaient dans les années 1980 favorables à la dépénalisation de la pédophilie. Leurs campagnes d'alors ont créé un climat qui a certainement encouragé plus d'un individu ayant cette tendance à passer à l'acte. Le rôle de Cohn-Bendit notamment est épinglé. Le vieil apologue de la paille et de la poutre semble parfaitement s'appliquer à ce cas…

    Un prix décerné à Cohn-Bendit relance la polémique sur les verts et la pédophilie.

    Vue d’Allemagne, la nomination de Daniel Cohn-Bendit, aux côtés de Guy Verhofstadt, pour le Prix du Leader européen n’est pas évidente. Un houleux débat sur des propos équivoques qu’il avait tenus sur la pédophilie par le passé l’avait amené à renoncer, fin avril, au Grand prix des médias franco-allemand.

    Les verts allemands sont eux-mêmes sur la défensive : après sa fondation en 1980, le parti Ecolo avait toléré la présence de défenseurs de la pédophilie. "Der Spiegel" parle d’une situation "pénible pour les verts, qui veulent toujours être moralement du bon côté"; l’hebdomadaire leur reproche surtout d’avoir "attaqué de façon particulièrement acerbe les abus sexuels dans l’Eglise catholique et exigé des éclaircissements inconditionnels" . Il ajoute : "Aucun parti allemand ne s’est autant engagé pour des hommes aux penchants pédophiles que les verts. Au milieu des années 1980, le parti a agi en partie comme s’il était le bras parlementaire du mouvement pédophile."

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  • BXL, 2 juin : célébration de la Fête-Dieu et procession du Saint-Sacrement avec Mgr Léonard

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    Le Mouvement Ecclésial Carmélitain 

    et les Pères Carmes de Bruxelles 

    vous invitent

    le dimanche 2 juin 2013 

    à la célébration eucharistique de 18h00

    présidée par notre Archevêque

    Mgr. André-Joseph Léonard

    et animée

    par la chorale "Mater Amabilis",

    suivie de la Procession du Saint-Sacrement.

    Affiche FETE-DIEU 2013.pdf

  • Faut-il s’en vanter ?

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    Cinquantenaire oblige, les Presses Universitaires de Louvain rééditent « Vatican II et la Belgique », un ouvrage de 336 pages  réalisé en 1996 sous la direction de Claude Soetens. Claude Soetens est historien de formation et il enseigne  à la Faculté de Théologue de l’U.C.L. (Centre « Lumen Gentium »).

    Commentaire de l’hebdomadaire  «Le Vif » :

    « Rome, printemps 1963. Au Concile Vatican II, commencé quelques mois plus tôt, on aborde enfin les questions essentielles. Beaucoup se rendent compte alors de l’influence sans pareille des évêques et théologiens belges sur le travail conciliaire. Dès mars 1963, le grand dominicain français Yves Congar, expert au Concile, décide de prendre ses quartiers au Collège belge de Rome, où résident les évêques belges. Car c’est là, selon lui, que « se fait pratiquement tout le travail ». Congar quitte sans regret l’Angelicum, l’université dominicaine de la capitale italienne, où l’on se méfie de ses idées réformatrices et où l’on subit le Concile plutôt qu’on ne le vit.

    Le Collège belge est un véritable carrefour d’idées. L’ordre du jour du Concile et ses méthodes y sont réorganisés. Des projets de textes et des formules compromis y sont avancés. L’activité belge est à ce point intense que Vatican II a la réputation d’être « le Concile de Louvain qui s’est tenu à Rome ». Impressionnés par l’efficacité de la délégation emmenée par le cardinal Suenens, dont les effectifs correspondent grosso-modo à ceux d’une équipe de football, les journalistes italiens la baptisent, dès l’ouverture de la deuxième session du Concile, la squadra belga.

    « Au début des travaux, les Belges ne formaient pas une équipe très soudée, nous confie Claude Soetens, professeur émérite d’histoire de l’Eglise à l’UCL et spécialiste de Vatican II. Lors de leur arrivée à Rome, les évêques belges, très individualistes, n’avaient même pas pensé à se faire accompagner par des théologiens. La collaboration avec les conseillers s’est organisée sur place, petit à petit. Suenens, archevêque de Malines-Bruxelles, était présent lors des quatre sessions plénières, mais le Concile s’est surtout joué pendant les intersessions, hors de Saint-Pierre. C’est ainsi que des textes soumis au vote de l’assemblée ont été concoctés au Collège belge. »

    Jean XXIII, le pape qui a convoqué l’ « aggiornamento » de l’Eglise catholique, meurt le 3 juin 1963. Son successeur, Paul VI, nomme Mgr Suenens membre du collège des « modérateurs » chargé de diriger le Concile. L’archevêque belge est dès lors directement impliqué dans la grande stratégie – et les petites chamailleries ! – de Vatican II. « Suenens était bien vu de Paul VI, raconte Claude Soetens. Mais les relations se sont nettement tendues quand le cardinal a cherché à jouer un rôle prépondérant par rapport aux trois autres modérateurs. En outre, Suenens a reproché au pape de s’être réservé personnellement deux dossiers : le célibat des prêtres et la contraception. Ces deux questions sensibles étaient ainsi soustraites à la compétence des pères conciliaires. »

    Autre figure marquante de la squadra belga : Mgr Charue, évêque de Namur. Cet exégète a été élu vice-président de la commission doctrinale, la plus importante du Concile. Il est l’un des artisans du texte fondamental qui reconnaît le recours à l’analyse critique et aux méthodes scientifiques pour l’interprétation des textes bibliques. Mgr De Smedt, l’évêque de Bruges, contribue au texte sur le dialogue avec les autres religions (l’ouverture œcuménique). Mais le Belge le plus actif à Rome est un théologien de Louvain, Mgr Gérard Philips, secrétaire adjoint de la commission doctrinale. Ce brillant latiniste participe à la rédaction et à l’adoption des textes centraux du Concile. Au premier rang de ceux-ci figure la constitution Lumen gentium, qui remplace une conception toute hiérarchique de l’Eglise catholique par la notion égalitaire de « peuple de Dieu ».

    Tout l’article ici : Vatican II : la squadra belga dévoilée

    Ceci n’est donc pas un scoop.

    Plus original, en 2005 l’éditeur François-Xavier de Guibert avait publié un intéressant  « journal du concile »  tenu par le baron Prosper Poswick qui fut, à l’époque (1962-1965), ambassadeur de Belgique auprès du Saint-Siège. Il témoigne aussi, non sans quelques exagérations, du rôle prépondérant joué par des évêques et théologiens belges dans la tournure prise par l'événement conciliaire. Posant aujourd’hui un regard rétrospectif sur ces assises, on peut se demander s’il y avait là matière à se vanter : un arbre se juge à ses fruits et ceux de Vatican II sont plutôt amers. Ses inconditionnels nous disent qu’une meilleure récolte reste encore à venir, lorsque le concile « authentique » aura triomphé du concile « médiatique ». Par une relecture autorisée ? Comme Sœur Anne, on l’attend toujours…

  • La Pentecôte du Pape François

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    Des heures particulièrement riches à découvrir sur Zenit.org :

    PAPE FRANÇOIS

    DOC. DU PAPE FRANÇOIS

  • Veni Creator Spiritus

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    LatinFrançais
    Veni, creator, Spiritus,
    Mentes tuorum visita,
    Imple superna gratia
    Quae tu creasti pectora.
    Qui diceris Paraclitus,
    Altissimi donum Dei.
    Fons vivus, ignis, caritas
    Et spiritalis unctio.
    Tu septiformis munere,
    Digitus paternae dexterae.
    Tu rite promissum Patris,
    Sermone ditans guttura.
    Accende lumen sensibus
    Infunde amorem cordibus,
    Infirma nostri corporis
    Virtute firmans perpeti.
    Hostem repellas longius
    Pacemque dones protinus;
    Ductore sic te praevio
    Vitemus omne noxium.
    Per te sciamus da Patrem,
    Noscamus atque Filium;
    Teque utriusque Spiritum
    Credamus omni tempore.
    Deo Patri sit gloria,
    Et Filio, qui a mortuis
    Surrexit, ac Paraclito
    In saeculorum saecula.
    Amen.
    Viens, Esprit Créateur,
    visite l'âme de tes fidèles,
    emplis de la grâce d'En-Haut
    les cœurs que tu as créés.
    Toi qu'on nomme le Consolateur,
    Le don du Dieu très-Haut,
    La source vivante, le Feu, la Charité,
    L'Onction spirituelle.
    Tu es l'Esprit aux sept dons,
    le doigt de la main du Père,
    Son authentique promesse,
    Celui qui enrichit toute prière.
    Fais briller en nous ta lumière,
    Répands l'amour dans nos coeurs,
    Soutiens la faiblesse de nos corps
    Par ton éternelle vigueur !
    Repousse au loin l'Ennemi,
    Donne-nous la paix qui dure ;
    Que sous ta prévenante conduite,
    nous évitions tout mal et toute erreur.
    Fais-nous connaître le Père,
    révèle-nous le Fils,
    et toi, leur commun Esprit,
    fais-nous toujours croire en toi.
    Gloire soit à Dieu le Père,
    au Fils ressuscité des morts,
    à l'Esprit Saint Consolateur,
    maintenant et dans tous les siècles.
    Amen. (wikipedia)