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BELGICATHO - Page 1837

  • Le pape s'installe dans sa cathédrale et dit l'attente de Dieu

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    "Dieu attend l'homme" (zenit.org)

    Homélie du pape François, Saint-Jean-du-Latran

    « Dieu t’attend, toi, il te demande seulement le courage de venir à lui », a déclaré le pape François lors de son homélie, en ce dimanche de la Miséricorde, 7 avril 2013.

    Le pape a pris "possession", au cours de la messe, à 17 h 30, de la basilique papale de Saint-Jean-du-Latran, sa cathédrale, en présence du clergé et de fidèles du diocèse.

    « Pour Dieu, nous ne sommes pas des numéros, nous sommes importants, ou mieux, nous sommes le plus important de ce qu’il a; même pécheurs, nous sommes ce qui lui tient le plus à cœur », a-t-il souligné, encourageant à revenir à Dieu, « quelle que soit l’erreur, quel que soit le péché qui est dans notre vie » car « la patience de Dieu doit trouver en nous le courage de revenir à lui ».

    Homélie du pape François

    Chers frères et sœurs,

    Avec joie je célèbre pour la première fois l’Eucharistie dans cette Basilique du Latran, Cathédrale de l’Évêque de Rome. Je vous salue tous avec grande affection : le Cardinal Vicaire, les évêques auxiliaires, le clergé diocésain, les diacres, les religieuses et les religieux et tous les fidèles laïcs. J’adresse aussi mon salut à Monsieur le maire de Rome, à son épouse et à toutes les autorités. Marchons ensemble dans la lumière du Seigneur Ressuscité.

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  • Mauvais temps pour les chrétiens d'Egypte

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    Plusieurs coptes ont été victimes "d'affrontements interconfessionnels" comme disent pudiquement nos médias. Ce dimanche, lors de leurs funérailles, de nouvelles violences ont éclaté qui ont oûté une nouvelle vie à la communauté copte.

    Lire les infos sur le "blog copte" : http://blogcopte.fr/

  • L’élection du pape François a-t-elle un sens politique ?

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    Une politique selon l’Ecriture sainte, bien sûr. C’est la thèse défendue par Henti et Thomas Hude dans le n° 247 (avril 2013) du mensuel catholique « La Nef » (extraits) :

    Le 13 mars 2013, le cardinal Jorge Mario Bergoglio, 76 ans, archevêque de Buenos Aires, a été élu pape au cinquième tour de scrutin, premier non-Européen et premier jésuite à diriger l’Église catholique. (… ). L’élection du pape argentin représente-t-elle le début de la fin du libéralisme idéologique, troisième grande idéologie sortie de la philosophie des Lumières, comme l’élection du pape polonais a représenté le début de la fin du communisme ? (…)

    (…). Depuis que le Christ est sorti du tombeau, l’Église catholique, dans l’annonce de la foi, s’est trouvée successivement (ou simultanément) contrariée par deux sortes de politiques, l’une autoritaire, et l’autre libérale.
    La première dénonce le christianisme comme la religion des esclaves en révolte, promotrice d’une liberté anarchique, dangereuse pour l’ordre et l’autorité. Ce fut la politique des empereurs romains, ou des empereurs asiatiques, ou encore celle des nazis. La seconde politique est au contraire de dénoncer le catholicisme comme la religion des maîtres, durement hiérarchique, opposée à la liberté dans tous les domaines.

    L’enseignement du Christ s’oppose à ces deux logiques. A l’esclavage externe, qui est une conséquence du péché, et, inversement, « qui commet le péché est esclave du péché » (…). Quand on nie cet enseignement, la liberté vire à l’arbitraire et se trouve peu à peu dissoute par l’abus de la liberté, le droit par l’abus du droit. C’est ce que fait l’idéologie libérale-libertaire et c’est là, de plus en plus, la seule politique vraiment contraire au développement de l’Église en Occident.

    En Asie (comme jadis dans l’Antiquité occidentale), le christianisme est plutôt perçu comme une force de renouveau philosophique et politique, qui s’oppose aux grands autoritarismes traditionnels. On peut prévoir que l’humanisme, d’origine en partie chrétienne, et incorporé dans la technique ou dans les sciences, finira par pénétrer partout. À terme, le catholicisme (œcuménique, diversement acculturé, et devenu plus concrètement universel) n’aura plus qu’un seul grand vis-à-vis, le libéralisme idéologique. C’est ce que croyait John Henry Newman, qui écrivait : « À la fin, il n’y aura plus que des catholiques et des libéraux. »

    Fin de cycle. Pourquoi peut-on aujourd’hui estimer que cette idéologie libérale, qui semble triomphante, se trouve près de sa fin ?

    Expliquons-le en résumant l’histoire. Une fraction des élites européennes ayant rejeté le Christ au XVIIIe siècle, et s’étant emparé du pouvoir dans le monde, a voulu conserver les acquis historiques du christianisme, notamment la raison et la liberté. Cette raison sans foi, cette liberté sans Dieu, c’est la philosophie des Lumières. Dans l’ordre politique, cette philosophie a engendré trois grands systèmes idéologiques : le libéralisme, le communisme, le nazisme. Chacun s’est imposé par la violence. Puis, ils se sont fait la guerre. Les deux premiers ont dévoré le troisième. Puis le second a été dévoré par le premier.

    Demeuré seul, le libéralisme a perdu toute mesure. Il a rompu avec la Raison et le Devoir. Économiquement, à force de sacrifier le développement industriel et le bien commun économique de tous, au profit des intérêts financiers d’une minorité, il a conduit à une récession terrible dans presque tous les pays développés, partiellement masquée par la prospérité insolente d’une oligarchie notamment financière.(…) . Il est donc très probable que nous soyons à la fin du grand cycle idéologique qui a commencé au XVIIIe siècle. Le libéralisme se radicalise, preuve qu’il a perdu l’initiative.

    Le libéralisme vire à l’autoritarisme. Excessif, il prétend imposer tout et n’importe quoi en matière de politique familiale et éducative.
    Autoritariste en matière de politique économique, il se montre capable d’imposer à de nombreux peuples d’Europe et dans beaucoup d’autres pays des traitements inhumains d’austérité et de régression économique et démocratique, dans le seul but de préserver l’intérêt des créanciers et de cette oligarchie libérale. C’est la même logique de raidissement qui est à l’œuvre en matière d’influence dans le monde. Sous le paravent de beaux principes habilement pervertis (liberté des marchés, démocratie, droits de l’homme), il devient de plus en plus une volonté de domination impériale, brutale et militariste, révélant une conception de l’économie de plus en plus orientée vers le profit d’un certain nombre de groupes d’intérêts, bien souvent au détriment des intérêts du peuple (…) Tout comme la Pologne était un des pays qui avait le plus souffert de la domination communiste, de même l’Argentine est l’un des pays qui a le plus souffert de la domination du libéralisme. Son économie et sa structure sociale ont été plusieurs fois ravagées par divers intérêts oligarchiques et impérialistes, sous couvert d’une politique soi-disant libérale ou anticommuniste. Là où il y avait encore, au début du XXe siècle, un pays déjà développé, nous avons assisté à l’installation progressive de la misère, de l’inégalité et de la violence sociale, qui sont autant d’atteintes aux droits de l’homme.
    L’origine du pape et sa vie consacrée aux pauvres, sont donc aussi significatives pour l’Église et l’homme d’aujourd’hui, que l’élection du pape polonais aux temps du mur de Berlin.

    Tout l’article ici : Pape François : le sens politique d'une élection

    Bref, un nouveau Jean-Paul II, voire un nouveau Moïse, pour entrer dans la terre promise ? L’histoire et des évangiles nous enseignent cependant qu’il n’y a pas d’autre vraie terre promise que les « cieux nouveaux et la terre nouvelle », qui ne sont pas de ce monde, mais de l’ordre  de l’eschatologie. Entre-temps, contentons nous de porter le poids des jours, en faisant tant bien que mal la volonté du Père, au milieu des tribulations de l’espace et du temps qui nous sont impartis.  

    JPS  

  • Le pape François, l’Argentine et le diable

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    1574833.jpgIllustration: l’ange déchu (et soucieux), sous la chaire à prêcher de la cathédrale Saint-Paul à Liège.

    Depuis son élection, le pape François a plusieurs fois fait référence au diable lors de ses homélies, catéchèse, et angélus. Lors de sa première messe, « pro ecclesia », au lendemain de son élection, il a notamment déclaré « celui qui ne prie pas le Seigneur, prie le diable », citant l’écrivain Léon Bloy, mais aussi « quand on ne confesse pas Jésus Christ, on confesse la mondanité du diable, la mondanité du démon. » Il est revenu sur ce thème devant les cardinaux, avant que ceux-ci ne se séparent, à l’issue du conclave : il ne faut jamais « cédé au pessimisme, à l’amertume que le diable offre chaque jour ». Lors de la messe des Rameaux, il a de nouveau fait référence au malin qu’il a expressément cité dans son deuxième tweet : « nous ne devons pas croire au Malin qui dit que nous ne pouvons rien faire contre la violence, l’injustice, le péché. »

     Ces constantes références au diable interpellent dans les pays occidentaux où la figure du malin n’est plus si souvent utilisée. Mais il ne faut pas oublier que le nouveau pape n’est pas européen mais argentin et que cela peut peut-être expliquer certaines choses.

    Le père Michel Anquetil, prêtre du diocèse de Coutances, en France, vit depuis plus de trente ans en Argentine, et officie dans le diocèse de Viedma, en Patagonie, dans l’Etat de Rio Negro: “ La plupart des croyants ici croient que l’esprit du mal existe : ils peuvent le constater tous les jours avec les guerres, les inégalités. Les gens pensent que cet esprit agit chez les personnes qui ont le pouvoir. En plus, ils croient très fort en Dieu, mais croient encore plus dans la figure du Jésus crucifié qu’en la Résurrection “.

    Le père Anquetil souligne bien qu’en tant qu’Argentin, « on croit très fort en l’esprit du bien mais on constate aussi que l’esprit du mal agit en nous et autour de nous si on le laisse agir. Et le monde est très souvent marqué par beaucoup de signes négatifs. ». Il remarque également que la religiosité qui marque tant les latino-américains est « populaire ». « Notre grande mission est ainsi de déterminer ce qui est de Dieu et ce qui ne l’est pas » ajoute-t-il, constatant qu’en Europe, « l’homme étant très sécularisé, ces différences ne sont plus aussi voyantes ». Une différence qui explique peut-être la surprise des Occidentaux vis-à-vis de ces références au diable.

     On ne peut pas s’empêcher de se remémorer l’enseignement constant de l’Eglise:

     “ …Cette chute est refus de Dieu, avec l'état conséquent de damnation ; elle consiste dans le choix libre de ces Esprits qui ont radicalement et irrévocablement refusé Dieu et son règne, usurpant ses droits souverains…   “ Vous deviendrez comme Dieu” ou “comme des Dieu… “. Ainsi, l'Esprit malin tente de transférer à l'Homme l'attitude de rivalité, d'insubordination et d'opposition à Dieu qui est presque devenu le but de toute son existence “ ( Bienheureux Jean-Paul II ). "Celui qui ne croit pas au diable ne croit pas dans 'Evangile." (Du même).

     “Le malin cherche toujours à gâcher l’œuvre de Dieu, en semant la division dans le cœur de l’homme, entre corps et âme, entre l’homme et Dieu, dans les rapports interpersonnels, sociaux, internationaux, et aussi entre l’homme et la création. Le malin sème la guerre; Dieu crée la paix.” ( Benoît XVI ).

     “Le diable est bien évidemment le grand séducteur parce qu’il essaie d’amener l’homme au péché en présentant le mal comme le bien. Mais nous sommes responsables de la chute parce que la conscience a la capacité de distinguer ce qui est bon de ce qui est mal.” (Cardinal Georges COTTIER)

    Source: http://fr.radiovaticana.va/news/2013/04/04/le_pape_françois,_l’argentine_et_le_diable/fr1-679556

  • Un colloque international de l’académie royale de Belgique sur « la démocratie, enrayée » (30 mai-1er juin 2013)

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    C’est bien connu, les académiciens n’ont pas la mémoire courte. L’académie royale de Belgique organise du 30 mai au 1er juin prochains un vaste bouillon de culture politique, sous un titre emprunté (à la virgule près) à celui d’un essai sur le régime parlementaire belge de 1918 à 1958, publié en 1960 par François Perin, alors chargé du cours de droit public à l’université de Liège. La critique du petit professeur « gauchiste libertaire », mais en réalité plus libertaire que gauchiste,  fit grand bruit à l’époque : elle portait sur la crise de capacité législative des assemblées et stigmatisait l’absence d’indépendance et de liberté des parlements. Mais pouvait-on alors réinventer l’histoire dans le rétroviseur des sociétés libérales du XIXe siècle ?  Depuis le pamphlet du Voltaire « d’amon nos aûtes », la particratie belge n’a fait que croître et embellir.  Lui-même, après y avoir joué (comme parlementaire, ministre et aujourd'hui ministre d'Etat) sans trop avoir l'air d'y toucher, est d’ailleurs passé à autre chose. Dans son (dernier ?) essai (2011) intitulé  « Finissons-en ! », François Perin (86 ans) a d’ailleurs fait trois vœux : que la Flandre proclame son indépendance, que Bruxelles s’organise en ville internationale et que la Wallonie rejoigne la France. Sacré professeur ! Eh oui, le temps passe, même celui des colloques…

    JPS

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  • La lettre de l'Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon

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    Afin de toujours mieux répondre aux défis de nos sociétés, La Lettre de l'Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon s'enrichit de nouvelles contributions !

    Editorial : Pâques, premier Think tank de l’histoire !

    Par P. Louis-Marie Guitton, responsable de l'Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon

    Actualité : L’impasse : du mariage laïc au mariage gay

    Entretien avec Jacques de Guillebon

    Actualité : Du « gender » au « mariage gay »

    Entretien avec Elizabeth Montfort

    Famille : L’adoption par deux personnes du même sexe bénie par les juges européens

    Brève par Mélina Douchy-Oudot, Professeur à l’Université du Sud Toulon-Var

    Famille : Eduquer autrement

    Entretien avec Pierre-Henri d’Argenson

    Vie : 24 mars : Printemps des consciences chez la Fille aînée de l’Église

    Par Pierre-Olivier Arduin, responsable de la commission Bioéthique de l'Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon

    Vie : La mort, cette énigme

    Entretien avec Gérard Terrier

    Styles de vie : Episode suivant

    Par Philippe Conte, responsable de la commission Cadre de vie et Environnement de l'Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon

    Styles de vie : Le scandale de la pauvreté 

    Entretien avec Bertrand de Kermel

    Chronique : Frigide, je t’aime !

    Par la Mouche du Coche

    Tribune : Mariage – Adoption – PMA - GPA - Endoctrinement des enfants : c’est tout ou rien

    Par Grégor Puppinck

    Spiritualité : L’amour et le mal

    Entretien avec Hervé Roullet

    Spiritualité : Saint Michel aujourd’hui

  • Une atteinte grave à l'ordre public

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    C'est ce que relate le Figaro :

    Deux gardiens du parc du Luxembourg ont demandé à un père de famille d'enlever le sweat-shirt qu'il portait, symbole de «la Manif pour tous». Incompréhension, refus d'obtempérer et procès-verbal...

    Entre le fou rire et la consternation. C'est l'état dans lequel oscille Franck Talleu, un père de famille de l'Aisne, depuis le 1er avril. «Personne ne me croit, mais c'est authentique!», rit-il. Le lundi de Pâques, alors qu'il vient d'arriver avec son épouse et ses six enfants pour un pique-nique dans les jardins du Luxembourg, à Paris, deux gardiens du parc l'interpellent. Ils lui demandent de «couvrir» ou bien d'«enlever» immédiatement son sweat-shirt.

    «Port d'une tenue contraire aux bonnes mœurs»

    Le vêtement, sans inscription ou slogan, affiche le dessin d'un homme et d'une femme se tenant la main avec leurs deux enfants. Ce symbole de la «Manif pour tous» est souvent porté par les personnes qui s'opposent au mariage homosexuel. Ce sont les enfants de Franck Talleu qui lui ont offert. «Port d'une tenue contraire aux bonnes mœurs», déclame impérieux et solennel un des deux gardiens du parc. On pouffe, on se dit que, finalement, l'autorité publique a le sens de la blague, que ces agents ont bien le droit de se détendre, eux aussi, le 1er avril. Mais on répète sans rire qu'il faut s'exécuter. Maintenant. A la question «Pourquoi?», le gardien répond que «cela peut choquer». Incompréhension, discussion, refus d'obtempérer. «Le ton est un peu monté, mais dans les limites du très raisonnable, je ne comprenais pas le délit, je voulais des précisions», explique Franck Talleu. Direction le poste où le bon père de famille va passer une heure pour répondre de cette infraction intolérable qui lui vaudra, à la fin, un procès verbal. Cas n°A, montant d'amende non précisé, il fera «l'objet de poursuites du ministère public», indique le verso du PV.

    Le chef du poste qui est là propose de requalifier le délit qui, dans un violent éclair de lucidité, lui apparaît soudain un peu faible. Il pourrait surtout ne pas tenir la route et, dans un grand malheur, laisser passer l'impudent à travers les gouttes de la justice. C'est donc ce qui est inscrit sur l'amende. «Rapport fourni», est-il précisé. Franck ignorait qu'il en fallait une pour discuter avec d'autres familles, rencontrées récemment sur les réseaux sociaux. Mais nul n'est censé ignorer la loi. «C'est vrai, avoue Franck, nous avions apporté des œufs en chocolat pour les cacher et amuser les enfants. Mais nous n'en avons même pas eu le temps, nous avons été tout de suite approchés par les agents». Franck Talleu conteste l'amende en signant son désaccord au verso. Il n'empêche, le gardien, qui jouit d'une compétence judiciaire, aura eu gain de cause: le père de famille ressort sans son sweat-shirt sur le dos. «C'était la condition pour me libérer, s'amuse-t-il. J'avais mes enfants qui m'attendaient dehors depuis une heure, je l'ai donc retiré».

    Si les enfants les plus grands ont ri, et demandé à leur père «s'il n'avait pas été torturé», le petit dernier de 6 ans, «à qui l'on apprend le respect de l'autorité», n'a pas compris, raconte Franck Talleu. Pour ce dernier, passée cette «énorme farce», c'est «le sentiment d'exaspération qui grandit» face à «l'entrave de plus en plus marquée à la liberté d'expression».

    Une entrave de plus en plus marquée à la liberté d'expression» Et ce sera quoi demain?, interroge Franck. «Si le seul dessin d'une famille sur un tee-shirt est contraire aux bonnes mœurs, quid d'un couple dans la rue qui se baladera par la main avec ses enfants? Il se fera verbaliser?». Aussi veut-il avertir les autres en conservant son humour: «Chers pères de famille, une nouvelle résistance s'annonce: ce n'est pas celle des combats interminables dans des tranchées pour garder quelques mètres d'une patrie à transmettre aux enfants, ce n'est plus celle des maquis dont on ne revient que quelques nuits noires pour embrasser nos bien-aimées. Non, la résistance des mois à venir est celle des parcs et des lieux publics, en famille, au bras de madame, arborant fièrement notre joie (et nos sweats) de vivre un mariage heureux».

  • Euthanasie psychiâtrie et démence

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    Sommairedu Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique (IEB)


      L’euthanasie en psychiatrie est une alternative valable au suicide


      Euthanasie in de psychiatrie als een alternatief voor zelfdoding


      Euthanasie : position de la Ligue Alzheimer francophone


      Déclaration anticipée en fin de vie

  • Malmedy : la messe tradi du premier dimanche du mois

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    MALMEDY

    PROCHAINE MESSE TRADITIONNELLE

    Célébrée (missel de 1962) par M. l’abbé Jean Schoonbroodt,

    chapelain au sanctuaire de Banneux et à l’église du Saint-Sacrement à Liège

     

    DIMANCHE 7 AVRIL 2013 A 18 HEURES

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    EGLISE DES CAPUCINS

    Ruelle des Capucins à 4960 Malmedy

     

    CELEBRATION DU PREMIER DIMANCHE APRÈS PÂQUES

    "in albis" 

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    "mitte manum tuam et cognosce loca clavorum" 

    Propre grégorien de la messe « Quasimodo »

     

    MISSA BREVIS DE LÉO DELIBES, 1836-1891

    polyphonie et orgue

     

    Cantiques et motets du temps pascal 

     « Isti sunt agni novelli » mélodie traditionnelle (Jean-Marie Taslent, ténor solo)

    « Au festin de l’Agneau » (adaptation en français de l’hymne « Ad regias agni dapes »du dimanche de « Quasimodo »)

    « Das Grab ist leer » (chant populaire en allemand)

    « Il est ressuscité » (mélodie de Jean-Sebastien Bach, 1685-1550)

    Renseignements : Léonard Aussems. Tél. 080.33.74.85

  • Mariage pour tous: pourquoi François Hollande a tout à craindre du vote de la loi Taubira

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     Du site “Liberté Politique”:

    “ On ne comprend pas l’obstination de François Hollande et de la plupart des socialistes à faire passer en force le « mariage » homosexuel si on ne voit pas dans quelle vision de l’histoire, totalement simpliste, elle s’inscrit.

    Dans la culture (il faudrait plutôt dire inculture !) socialiste d’aujourd’hui, l’histoire de France n’est depuis 1789 qu’une longue marche en avant vers la lumière et le progrès que rien n’est venu interrompre et sur laquelle aucun doute n’est permis.

     Dans cette perspective linéaire, le « mariage pour tous » est la suite logique de l'égalité des droits prônée par la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789, comme la légalisation de l’homosexualité, émancipant la loi et la morale des « tabous religieux » prolonge la laïcité de Jules Ferry.

     Un hégélianisme de supermarché

    Inspirés par un hégélianisme de supermarché pour lequel la vérité morale et politique est à chercher dans l’air du temps, les socialistes diront que l’évolution de mœurs est en soi normative, que les normes n’ont aucun caractère fixe, qu’elles évoluent avec les époques et qu’il est donc normal que ce qui paraissait impensable pour la gauche du XIXe siècle apparaisse comme un progrès dans les générations ultérieures, plus éclairées cela va de soi.

    Les mœurs précèdent d’ailleurs généralement la loi et le rôle du législateur sera de « mettre la loi en conformité avec les mœurs ». De cette évolution à sens unique vers le progrès et le bonheur de l’humanité, la gauche se flatte de représenter l’avant-garde parce que, fille des Lumières, elle croit n’être prisonnière d’aucun dogme. Et face à cette évolution, il y a, comme il y a toujours eu, selon elle, des forces de résistance, voire de réaction qui n’ont que le défaut d’avoir un temps de retard. Parmi ces forces, la droite, les religions en général, mais particulièrement l’Église catholique.

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  • Rome : colloque sur la liturgie à l’Université pontificale de la Sainte-Croix (Opus Dei) du mardi 25 au vendredi 28 juin 2013

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    Mgr Rey, évêque de Fréjus-Toulon, organise, à Rome du mardi 25 au vendredi 28 juin 2013, un grand colloque international sur la liturgie : « Sacra Liturgia 2013 », tel est son intitulé, sera un événement important de nature à alimenter la nécessaire réflexion sur ce sujet cher au pape émérite Benoît XVI. Tout renseignement et inscription sur le site du colloque : www.sacraliturgia2013-france.com

    Dans son numéro 247 d’avril 2013, le mensuel « La Nef » publie l’interview de Mgr Rey,  que son directeur de rédaction Christophe Geffroy a réalisée à ce propos  (extraits) :

    La Nef – Pourquoi avoir organisé un colloque sur la liturgie à Rome ?

    Mgr Dominique Rey – Benoît XVI a beaucoup fait pour la liturgie, cœur de la vie de l’Église, poursuivant en tant que pape l’inspiration de son travail en tant que cardinal Ratzinger. Il y a là tout un enseignement et un exemple qui doivent être non seulement suivis mais aussi étudiés et médités ; avec l’expérience de pasteurs et de liturgistes venus du monde entier, nous pouvons contribuer à promouvoir le rôle central de la liturgie dans la vie et la mission de l’Église, d’une liturgie belle et sacrée qui est une dimension importante de la nouvelle évangélisation : telle est la raison de ce colloque (…)

    Vous avez évoqué la nouvelle évangélisation : en quoi la liturgie y contribue-t-elle ?

    Elle y contribue d’une façon essentielle en ce sens qu’elle est la source et le sommet de la vie et de la mission de l’Église ; c’est dans la liturgie que nous rencontrons le Christ le plus parfaitement, pas individuellement, mais tous ensemble en tant que membres de l’Église. C’est là que le Christ agit le plus puissamment en nous. Il est donc évident que la liturgie est au cœur de la nouvelle évangélisation (…)

    L’importance du colloque Sacra Liturgia 2013 est d’insister à nouveau en mettant l’accent sur cette réalité pour aider les gens à y entrer. Ce n’est pas une conférence sur les petits détails liturgiques. Bien sûr, il faut toujours prendre soin de suivre les directives liturgiques, mais à Rome, nous allons également aborder de plus grands sujets et des questions bien actuelles : la catéchèse et la formation, les relations entre la liturgie et la psychologie humaine, le rôle d’Internet dans la promotion de la liturgie, la place de la musique liturgique dans la nouvelle évangélisation, etc. Et pour cela, nous aurons des conférenciers de haut vol, laissez-moi citer les cardinaux Canizares, Burke, Randjith, Brandmüller, mais aussi Mgr Aillet, Mgr Guido Marini, Mgr Nicola Bux, le TRP Dom Jean-Charles Nault, etc.

    Vos propos font-ils écho à ce que le cardinal Ratzinger avait nommé la « réforme de la réforme » ?

    Notre ambition est de faire avancer la réflexion dans le sens de la réforme liturgique si chère au cœur de Benoît XVI et de montrer le fondement liturgique de la nouvelle évangélisation en cette Année de la foi commémorant le 50e anniversaire de l’ouverture du concile Vatican II. Un tel colloque permet à de nombreuses personnalités de se rencontrer et d’échanger, il s’y noue forcément des liens, des amitiés qui aideront peut-être un « nouveau mouvement liturgique » à se propager. Nous attendons des participants de plus de vingt pays, ce colloque aura donc une réelle dimension internationale. C’est aussi par ce genre de rencontres que progresse la réflexion liturgique.

    La liturgie demeure encore malheureusement un sujet de division et de dispute : un tel colloque peut-il contribuer à apporter la paix et la sérénité ?

    Je l’espère vivement, car il est vraiment triste et déplorable de constater de tels différends sur la liturgie. Il est donc très important de les surmonter, ainsi que Benoît XVI a très courageusement commencé à le faire (…). Les divisions entre les adeptes de la « forme extraordinaire » du rite romain et ceux de la « forme ordinaire » n’ont plus de raison d’être, Benoît XVI a d’une certaine façon résolu cette question et nous nous mettons à son école : à Sacra Liturgia 2013, nous célébrerons les deux formes liturgiques avec notamment les cardinaux Canizares et Brandmüller. Comme Benoît XVI l’a dit très clairement, les deux formes de l’unique rite romain ont chacune une place légitime dans la vie de l’Église, et l’on ne peut refuser l’une ou l’autre.

    Vous-même en tant qu’évêque avez une bonne expérience dans votre diocèse de la cohabitation des deux formes liturgiques : comment cela se passe-t-il ?

    (…) Il n’y a pas d’opposition ou de division à avoir dans la liturgie. Les rites modernes devraient être célébrés comme l’Église l’entend avec l’« ars celebrandi » demandé par Benoît XVI. Les rites anciens doivent être librement accessibles à ceux qui le désirent et célébrés avec les mêmes exigences. Nous rencontrons le Christ en personne dans les deux formes, c’est cela l’essentiel, ne l’oublions pas, c’est cela qui nous permet d’être fortifiés dans notre vie chrétienne et dans notre mission dans le monde !

    Tout l’article ici : Sacra Liturgia 2013

    Les interprétations suscitées par premiers gestes liturgiques du nouveau pape François n’apportent-elles pas un regain d’actualité à cette lancinante question, en perpétuel débat depuis la fin du concile Vatican II ?