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BELGICATHO - Page 1834

  • Légaliser le mariage pour tous, c'est inscrire la transgression dans la loi

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    France: le "mariage pour tous", une loi transgressive

    Le Sénat français a voté le jeudi 11 février la loi en faveur du « mariage pour tous ». La loi qui devait être à nouveau examinée à la fin du mois de mai par l’Assemblée nationale française le sera en réalité le mercredi 17 avril, ce qui en dit long sur la volonté du gouvernement français de précipiter le processus legislatif.

    Dans un entretien accordé à ZENIT, Monseigneur Tony Anatrella, psychanalyste et spécialiste en psychiatrie sociale, Consulteur du Conseil Pontifical pour la Famille et du Conseil Pontifical pour la Santé a déclaré ceci:

    Extraits

    Sur le plan de la violence:

    Il faut regretter et dénoncer tout ce qui mène à la violence et voir, à cette occasion, des groupes extrémistes de part et d’autre se mettre en scène de façon provoquante. La question est de savoir d’où vient la violence ? Celle-ci procède de la loi elle-même qui agresse et fait violence à la société en transgressant l’un des principes majeurs sur lesquels elle se développe et se civilise. La loi viole socialement le respect de la différence sexuelle qui est à l’origine de diverses institutions humaines comme le couple et la famille formés uniquement par un homme et une femme. …

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  • Partir ou mourir : le cruel dilemme des chrétiens syriens

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    SYRIE - Mourir ou partir : le dilemme sans réponse des chrétiens syriens selon l’Archevêque maronite de Damas (Source: FIDES.ORG)

    Les chrétiens de Syrie « doivent choisir entre deux calices amers : mourir ou partir ». Un dilemme qui implique toute la réalité ecclésiale se trouvant en Syrie et que raconte l’Archevêque maronite de Damas, Mgr Samir Nassar.


    L’Archevêque catholique de rite oriental mentionne les nombreuses manières dont la mort rode autour des vies de millions de civils sans défense, chrétiens et musulmans, dans une Syrie dévastée par la guerre : bombardements, voitures piégées, tireurs embusqués, manque de soins médicaux (233 hôpitaux ont été fermés et les médecins fuient tous, explique Mgr Nassar), malnutrition et manque de nourritures adaptées pour les diabétiques, les personnes affectées de pathologies cardiaques et les jeunes mères.

    Face à ce désastre, tous pensent à partir même si la fuite est en quelque sorte « une autre manière de mourir », plus lentement. L’Eglise locale, malgré sa fragilité, « devient un mur des lamentations » auquel tous s’adressent chaque jour « pour demander protection et aide afin de trouver un visa permettant de partir ».

    Les chrétiens syriens – souligne l’Archevêque maronite – « ont vu l’ONU organiser depuis 2005 le départ systématique des réfugiés irakiens en direction des pays occidentaux » et ils connaissent maintenant l’angoisse, notamment à cause de « l’indifférence et du silence mondial concernant leur long et triste calvaire… Ils sont abandonnés, destinés à mourir sans pouvoir fuir… les consulats sont fermés depuis un an et demi ».


    Mgr Nassar décrit, avec un cœur de pasteur affligé, la condition des chrétiens pauvres « qui ne trouvent aucune raison de devoir mourir dans cette guerre insensée ». Ils ont vu leurs frères plus aisés quitter la Syrie et ils voient l’Eglise comme la seule réalité à laquelle demander de l’aide dans ce naufrage.

    « L’appel du nouveau Pape, François, en faveur de la bien-aimée Syrie résonne dans leurs cœurs… Les Eglises sœurs du monde entier prient et montrent leur affection en faveur de ce petit troupeau, sans pouvoir calmer la tempête ». Cette situation met également les Pasteurs devant des problèmes de conscience. « Leur conseiller de rester pourrait les conduire à la mort comme un agneau muet devant le boucher. Notre martyrologue ne fait que s’allonger…

    Les aider à partir signifie en revanche vider la Terre biblique de ses derniers chrétiens » : un dilemme qui peut trouver une réponse seulement en se confiant « au cœur de Dieu », en offrant aux fidèles une proximité pastorale qui les aide à percevoir la réalité des paroles de Jésus : « N’ayez pas peur… je suis avec vous… ». « Ces dernières – remarque Mgr Nassar – ne déçoivent jamais ».

  • Mariage gay : triste France...

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    Nous lisons sur le blog de Jeanne Smits :

    « Mariage » gay : la trahison

    C’est la « droite » sénatoriale qui, devant les Français et devant l’histoire, portera la responsabilité de la facile adoption, vendredi, de la loi Taubira ouvrant le mariage aux couples de même sexe. Par le subterfuge honteux du vote à main levée, une cinquantaine de sénateurs, pas plus, à peu près également répartis entre « droite » et gauche (connaîtra-t-on jamais le décompte et l’identité des votants ?) ont fait basculer la France dans un régime de non-droit et d’idéologie triomphante.

    Car lorsque la loi se mêle de nommer blanc ce qui est noir, d’imposer la fiction à la place de la réalité, ce n’est pas seulement une faute, c’est un nihilisme d’Etat. Et comme tout mensonge, il ne peut perdurer qu’en s’imposant par la violence. Ne nous y trompons pas : ce n’est pas seulement une affaire de papas et de mamans.

    Et notons bien aussi qu’avec cette rapide adoption, assortie de quelques amendements imaginés pour encore mieux assurer les droits des couples homosexuels, le parcours législatif de la loi Taubira sera non seulement accéléré – l’Assemblée en discutera dès mercredi – mais facilité. Ce sera plié en quelques jours.

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  • Le pape confirme le "recadrage" des religieuses américaines

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    Mgr Müller : le pape confirme les réformes pour la LCWR (Radio Vatican)

    Lundi 15 avril 2013, le préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi a rencontré au Vatican les responsables de la « leadership conference of women religious », la LCWR qui rassemble, aux Etats-Unis, la majorité des religieuses américaines. L’archevêque de Seattle, Mgr Peter Sartain était également présent à cette rencontre en tant que délégué du Saint-Siège en charge de l’évaluation doctrinale de la LCWR. A l’issue de cette rencontre, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi a publié un communiqué.

    Les religieuses remerciées pour leur contribution au sein de l’Eglise américaine

    Selon cette note, Mgr Gerhard Ludwig Müller qui rencontrait la présidence de la LCWR pour la première fois, a d’abord tenu à remercier les religieuses pour leur « grande contribution » au sein de l’Eglise américaine, en particulier dans de nombreuses écoles, de nombreux hôpitaux et établissements d’assistance aux pauvres. Le préfet a mis en évidence les enseignements du concile Vatican II quant à « l’importante mission des religieux dans la promotion d’une vision de communion ecclésiale fondée sur la foi en Jésus-Christ et sur les enseignements de l’Eglise, enseignés fidèlement dans le temps sous la guidance du Magistère (cf Lumen Gentium,nn 43-47). » 

    Devant les responsables de la LCWR, Mgr Müller a réaffirmé la nécessité que la conférence des religieuses doit coopérer avec la Conférence des évêques catholiques des Etats-Unis, et avec chaque évêque. « C’est pour cette raison, poursuit le communiqué, que les conférences comme la LCWR restent sous la direction du Saint-Siège. » 

    Le pape François maintient le programme de réformes pour la LCWR

    Lors de cette rencontre, indique enfin le document, le préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi a fait savoir aux religieuses qu’il avait parlé avec le Pape François de l’évaluation doctrinale à laquelle a été soumise la LCWR. Le Pape François a confirmé les résultats de cette évaluation et maintenu le programme de réformes de la conférence des supérieures américaines. Ces réformes ont été présentées en juin dernier.

    « C’est le désir sincère du Saint-Siège » que cette rencontre puisse aider à « promouvoir le témoignage intégral des religieuses, basé sur un enracinement profond de foi et d’amour chrétien », afin de « préserver et renforcer » ce témoignage et enrichir ainsi l’Eglise et la société pour les générations à venir.

  • Le pape François subjugué par le Cardinal Danneels ?

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    Le chroniqueur « religieux » de La Libre, Christian Laporte,  a, en tout cas,  trouvé son Hercule  pour le nettoyage de la Curie romaine et s'en réjouit dans l'éditorial du  quotidien autrefois catholique de Bruxelles

    "Cette fois, il n’y a plus de doute possible. Exactement un mois après son élection comme nouvel évêque de Rome, le pape François est sorti du bois. Il entend vraiment réformer l’Eglise, trop secouée, à ses yeux, depuis plusieurs années par des rivalités intestines et pichrocolines ainsi que par des scandales à répétition qui ont fini par miner la santé de son prédécesseur et ont sans doute précipité sa décision de se retirer !

    Par un bref mais très éclairant communiqué, le nouveau "patron" de l’Eglise catholique a fait savoir qu’il était bien décidé à mettre de l’ordre dans la Curie romaine qui, quoi qu’en disent certains prélats, ne succombait que trop aux tentations du pouvoir, elles-mêmes aux antipodes du message de l’Evangile.

    Pour ce faire, il s’appuiera sur un "conseil de la Couronne", à savoir un groupe de neuf prélats représentant tous les continents. Une idée qui vient tout droit des congrégations générales d’avant-conclave. Sans dévoiler le secret des débats, elle est même belge. C’est en effet un cheval de bataille récurrent du cardinal Danneels, qui plaide depuis longtemps pour pareille structure réunissant des conseillers éclairés autour du Pape.

    A en juger par la composition du groupe, la réforme de la Curie n’est plus du tout un vœu pieux. A l’évidence, en nommant à sa tête le cardinal hondurien, Oscar Maradiaga, par ailleurs "numero uno" de Caritas, et en optant pour des décideurs de la périphérie et non du centre romano-romain, François veut faire concorder le fonctionnement de l’Eglise avec ses propres intentions, à savoir une Eglise plus proche des pauvres et dont le maître-mot est la miséricorde.

    Voir ici  Edito: nettoyer la Curie

    Ainsi donc la bonne idée viendrait du cardinal Danneels : entourer le pape d’un « conseil de la couronne » pour réformer la « constitution » de l’Eglise.

    Soit dit en passant, en Belgique le « conseil de la couronne » (composé du gouvernement et des ministres d’Etat) est une institution tombée en désuétude : sauf erreur, elle s’est réunie pour la dernière fois  en 1960 aux fins d’entériner la décision d’octroyer l’indépendance au Congo, dans les conditions déplorables que l’on sait.

    Les Belges sont aussi les champions de la  révision constitutionnelle, avec une loi fondamentale en mutation tous les dix ans depuis plus de trente ans.  Les articles bis, ter, ou quater n’ont plus de secret pour leurs experts juridiques (et seulement pour eux).

    On a peine à croire que c’est là ce qui aurait pu convaincre les cardinaux d’accorder leurs voix à un Jorge Mario Bergoglio rallié à une proposition aussi "géniale" de l’archevêque émérite de Malines-Bruxelles.

    Les vrais problèmes de l’Eglise ne sont pas de structures mais de foi,  particulièrement en Europe, comme l’a déjà exposé clairement et à maintes reprises un autre émérite, pape celui-là : vous vous souvenez ? Il s’appelait Benoît XVI.

    Cessons de fantasmer sur la Curie romaine. Le gouvernement pontifical a sans doute besoin d’un chef affirmé et d’une meilleure coordination. Mais sûrement pas d’une révolution institutionnelle et encore moins sous le couvert abusif de la collégialité épiscopale ou de la souveraineté du peuple de Dieu(x)…

    JPS

  • François à Saint-Paul-hors-les-Murs : annoncer, témoigner, adorer

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    L'évêque de Rome à Saint-Paul-hors-les-Murs

    Source : ZENIT.ORG

    Le pape François a pris possession de la basilique papale de Saint-Paul-hors-les-Murs, lors d’une messe qu’il a célébrée ce dimanche 14 avril 2013. Il a notamment invité les chrétiens à une vie cohérente avec leur foi.

    Lors de son homélie, le pape a souligné qu’ « adorer c’est se dépouiller de nos idoles mêmes les plus cachées, et choisir le Seigneur comme le centre, comme la voie royale de notre vie ».

    Nous sommes sur la tombe de Saint Paul, un humble et grand Apôtre du Seigneur, qui l’a annoncé par la parole, lui a rendu témoignage par le martyre et l’a adoré de tout son cœur.

    Voilà justement les trois verbes sur lesquels je voudrais réfléchir à la lumière de la Parole de Dieu que nous avons écoutée : annoncer, témoigner, adorer.

    Dans la première lecture, la force de Pierre et des autres Apôtres impressionne. À l’injonction de se taire, de ne plus enseigner au nom de Jésus, de ne plus annoncer son Message, ils répondent avec clarté : « Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes ». Et le fait d’être flagellés, de subir des outrages et d’être emprisonnés ne les freine pas non plus. Pierre et les Apôtres annoncent avec courage, en toute vérité, ce qu’ils ont reçu, l’Évangile de Jésus. Et nous ? Sommes-nous capables de porter la Parole de Dieu dans nos milieux de vie ? Savons-nous parler du Christ, de ce qu’il représente pour nous, en famille, avec les personnes qui partagent notre vie quotidienne ? La foi naît de l’écoute, et se raffermit dans l’annonce.

    Mais faisons un pas en avant : l’annonce de Pierre et des Apôtres n’est pas faite seulement de paroles, mais la fidélité au Christ touche leur vie, qui est changée, qui reçoit une nouvelle direction, et c’est justement par leur vie qu’ils rendent témoignage à la foi et à l’annonce du Christ. Dans l’Évangile, Jésus demande à Pierre par trois fois de paître son troupeau et de le paître par son amour, et il lui prophétise : « Quand tu seras vieux, tu étendras les mains, et c’est un autre qui te mettra ta ceinture, pour t’emmener là où tu ne voudrais pas aller »

    C’est une parole adressée surtout à nous Pasteurs : nous ne pouvons pas paître le troupeau de Dieu si nous n’acceptons pas d’être conduits par la volonté de Dieu là aussi où nous ne voudrions pas, si nous ne sommes pas prêts à témoigner du Christ par le don de nous-mêmes, sans réserve, sans calculs, quelquefois au prix de notre vie.

    Je voudrais que nous nous posions tous cette question : Toi, moi, adorons-nous le Seigneur ? Allons-nous à Dieu seulement pour demander, pour remercier, ou allons-nous à lui aussi pour l’adorer ? Que veut dire alors adorer Dieu ? Cela signifie apprendre à rester avec lui, à nous arrêter pour dialoguer avec lui, en sentant que sa présence est la plus vraie, la meilleure, la plus importante de toutes. Chacun de nous, dans sa propre vie, de manière inconsciente et peut-être parfois sans s’en rendre compte, a un ordre bien précis des choses qu’il retient plus ou moins importantes. Adorer le Seigneur veut dire lui donner la place qu’il doit avoir ; adorer le Seigneur veut dire affirmer, croire, non pas simplement en paroles, que lui seul guide vraiment notre vie ; adorer le Seigneur veut dire que devant lui nous sommes convaincus qu’il est le seul Dieu, le Dieu de notre vie, de notre histoire.

    Cela a une conséquence dans notre vie : se dépouiller de beaucoup d’idoles petites et grandes que nous avons, et dans lesquelles nous nous réfugions, dans lesquelles nous cherchons et plaçons bien des fois notre sécurité. Ce sont des idoles que nous tenons souvent cachées ; elles peuvent être l’ambition, le goût du succès, le fait de se mettre soi-même au centre, la tendance à dominer les autres, la prétention d’être les seuls maîtres de notre vie, quelques péchés auxquels nous sommes attachés, et beaucoup d’autres. Ce soir, je voudrais qu’une question résonne dans le cœur de chacun et que nous y répondions avec sincérité : ai-je pensé à cette idole cachée que j’ai dans ma vie et qui m’empêche d’adorer le Seigneur ? Adorer c’est se dépouiller de nos idoles mêmes les plus cachées, et choisir le Seigneur comme le centre, comme la voie royale de notre vie.

    On notera que le Pape avait déjà fait référence, lors de la prière du Regina caeli le même jour, au thème de la persécution, invitant à prier pour les chrétiens qui en sont victimes:

    « Prions de façon particulière pour les chrétiens qui souffrent la persécution ; en ce moment tant de chrétiens souffrent des persécutions, tant, tant, et dans tant de pays : prions pour eux, avec amour, dans notre cœur. Qu’ils sentent la présence vive et réconfortante du Seigneur ressuscité ».

  • Les Philippins ne seraient plus très catholiques

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    De Nathalia Trouiller sur le site web de “La Vie”:

    C'est l'enseignement-surprise d'un sondage effectué par le Social Weather Seasons, un institut indépendant philippin réputé pour son sérieux, rapporte Eglises d'Asie. "Dans cette enquête réalisée en février dernier, le SWS révèle en effet que les catholiques seraient les moins pratiquants parmi les croyants des différentes religions présentes aux Philippines. Une surprise dans un pays où l’Eglise considère pouvoir s’appuyer sur une très écrasante majorité de catholiques pratiquants, particulièrement dans le cadre de son combat contre la RH Bill (loi sur la santé reproductive).  Plus troublant encore, un catholique sur onze se poserait 'parfois' la question de quitter l’Eglise. L’institut a expliqué que cette investigation inhabituelle dans le domaine du sentiment religieux (et non pas du taux de pratique ou d'affiliation confessionnelle) lui a été suggérée par un billet publié par un prêtre jésuite, le P. Joël Tabora, sur son blog, très suivi par la communauté philippine catholique.  Dans un article publié le 7 février dernier, le prêtre s’exprimait sur 'les difficultés de l’Eglise' face aux fidèles qui désertent les églises. Le post avait été abondamment commenté, aussi bien par les croyants que les non-croyants, mais surtout par un très grand nombre de catholiques philippins qui affirmaient se retrouver dans ' les propos courageux et clairvoyants' du prêtre, le félicitant de briser un tabou et de révéler enfin la vraie nature de l’Eglise philippine d’aujourd’hui".

    Ici: Les Philippins ne seraient plus très catholiques

    Ce sentiment est partagé par un prêtre de la Communauté de Frères de Saint-Jean, qui a  aujourd’hui rejoint le Prieuré « Regina Pacis » de Banneux (Belgique ) après un long apostolat aux Philippines : nous l’avions interrogé voici quelques semaines déjà à ce sujet. Il est grand temps que toute l’Eglise se ressaisisse et ne renoue pas avec les vieilles querelles « conciliaires » que Benoît XVI a tenté d’apaiser par son « herméneutique de continuité ». …

  • Egypte : le pape copte dénonce

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    La dénonciation du Pape Copte (source : Oasis)

    « La justice céleste s’exprimera au moment opportun ». Voilà le commentaire de Tawadros II, Pape de l’Église copte orthodoxe, au sujet des derniers événements sanglants qui ont ébranlé l’Égypte.

    Et, pour la première fois, dans un entretien accordé à la télévision ONtv il a dénoncé la négligence coupable du président : « Nous voulons des faits, pas seulement des paroles. Le président Morsi a promis de tout faire pour protéger la cathédrale, mais en réalité il n’a rien fait ». À la proposition du gouvernement de promouvoir une commission pour affronter la question, le Pape a répondu : « Nous avons assez de groupes et de commissions. Nous avons besoin d’actions, pas de paroles ».

    Tout a commencé vendredi dernier dans la localité de al-Khusus, au nord du Caire, avec plusieurs graffiti tracés sur les murs du siège d’un institut affilié à al-Azhar. Rapidement la violence est devenue sectaire et a fait cinq morts, un musulman et quatre coptes.

    Mais le fait le plus grave du point de vue symbolique s’est produit durant les funérailles des coptes, le dimanche suivant, lorsque c’est la cathédrale Saint Marc qui a été attaquée à Abbasiyya, quartier semi-central du Caire. Malgré les appels au calme et la promesse de la part du président Morsi de prendre des mesures de sécurité extraordinaires, les fidèles rassemblés pour les funérailles ont été la cible de jets de pierre et deux personnes ont trouvé la mort. Une action très grave, parce que dirigée contre un lieu de prière qui est aussi la résidence du Pape d’Alexandrie.

    Les déclarations des autorités ont répété le refrain habituel composé de trois éléments. Tout d’abord, il s’agit d’un complot. En effet, la catégorie de la conspiration est celle qu’aujourd’hui beaucoup d’égyptiens préfèrent pour analyser les faits : n’importe quel événement, par définition, n’est jamais ce qui apparaît, et c’est toujours le camp adverse qui en est responsable. Cela vaut la peine de rappeler qu’également lors de l’attentat de l’église des Deux Saint à l’occasion du Nouvel-An copte en 2011 on a invoqué « des mains étrangères » qui ensuite se sont révélées être, plus prosaïquement, des agents provocateurs de celui qui était à l’époque le Ministre de l’Intérieur.

    Deuxième élément : la violence ne réussira pas à ébranler l’unité nationale. C’est vrai, beaucoup en Égypte partagent cet avis. Ed wahda, “une seule main”, fut un des slogans de la révolution et continue d’être répété. Mais l’unité nationale présuppose le principe de citoyenneté et non pas une Constitution qui semble faite exprès pour diviser. Troisième élément : l’attaque de lieux de culte est inacceptable. Si, sans aucun doute. Voilà pourquoi il devient encore plus urgent de répondre à une question très simple : où étaient les forces de sécurité dans toute cette histoire ?

    Au cours de ces derniers mois (pensons aux affrontements de Port-Saïd), il est apparu évident à plusieurs reprises que si la responsabilité la plus grande retombe sur ceux qui sont au Gouvernement et commandent les forces de l’ordre, ni les islamistes ni les libéraux n’ont le contrôle réel de la situation, déjà profondément marquée par une crise économique très grave, avec des coupures continuelles d’électricité, l’absence des biens de première nécessité et des grèves qui paralysent le pays.

    Même si les signes de collaboration entre musulmans et chrétiens ne manquent pas, comme la manifestation qu’ils ont organisée ensemble le jour après l’attaque contre la cathédrale le prouve, la violence sectaire devient toujours plus explosive et dangereuse.

  • Herve (Battice), 15 avril : conférence sur la Résurrection par Mgr Léonard

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    Mgr Léonard fait une conférence à Herve  15 avril 2013  
    André-Mutien Léonard: « La résurrection du Christ et la nôtre : mythe ou réalité ? ». Homme d’Eglise controversé, souvent mis à mal dans les médias, Monseigneur Léonard est un théologien et un croyant de haut vol. Avec simplicité et beaucoup de conviction, il nous proposera une réflexion autour du « mystère » de la résurrection du Christ et de « l’au-delà » de notre vie et de notre mort. Autant s’y intéresser quand on est vivant…

     

    Date(s), horaire(s) et lieu(x)
      Le 15/04/2013 à 20:00 
    Où ?: Cercle Saint-Vincent, rue du Centre 30 à 4651 Battice
    Personne de contact Abbé Alain Schlim
    Téléphone de contact 0477/34.54.31.
  • Sur les écrans (14.4.2013)

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    Effets secondaires
    Après le dantesque Contagion, qui frôlait la paranoïa en dénonçant les risques dramatiques d'une épidémie dans un monde où l'on parcourt l’équateur en quelques heures, Soderbergh semble s'attaquer à l'inconscience...
     
     
    Perfect Mothers
    La réalisatrice Anne Fontaine et Doris Lessing (l'auteur du roman The Grand Mothers adapté par le film), révèlent dans le dossier de presse ce que le titre laissait présager : même s'il n'y a pas de liaison incestueuse stricto sensu,...
     

     

    Dead Man Down
    Seule la cotation est disponible.
     
     
    11.6
    Encore un fait divers adapté au cinéma ! Après le meurtre d’Edouard Stern (Une histoire d’amour d’Hélène Fillières) et le procès d’Outreau (Présumé coupable de Vincent Garenq), c’est...
     

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  • Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique (13/4/2013) : avortement, Alzheimer, césariennes

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    Sommaire (cliquer sur les intitulés pour accéder aux articles)

  • Une équipe pour travailler à la réforme de la Curie

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    Cité du Vatican, 13 avril 2013 (VIS). Voici le communiqué de la Secrétairerie d'Etat diffusé ce midi: "Reprenant une suggestion émise durant les congrégations générales d'avant conclave, le Pape François a constitué un groupe de prélats chargé de le seconder dans le gouvernement de l'Eglise universelle et de travailler à un projet de révision de la constitution apostolique Pastor Bonus, relative à l'architecture et au fonctionnement de la Curie Romaine. La première réunion collégiale est fixée aux 1 - 3 octobre prochains. Ceci dit, le Saint-Père est d'ores et déjà en contact avec les prélats suivants:

    -Giuseppe Bertello, Président du Governorat de l'Etat de la Cité du Vatican.

    -Francisco Javier Errázuriz Ossa, Archevêque émérite de Santiago de Chile (Chili).

    -Oswald Gracias, Archevêque de Bombay (Inde).

    -Reinhard Marx, Archevêque de Munich (Allemagne).

    -Laurent Monsengwo Pasinya, Archevêque de Kinshasa (RD du Congo).

    -Sean Patrick O'Malley, OFM.Cap., Archevêque de Boston (USA).

    -George Pell, Archevêque de Sydney (Australie).

    -Oscar Andrés Rodríguez Maradiaga, SDB, Archevêque de Tegucigalpa (Honduras), faisant fonction de Coordinateur.

    -Mgr.Marcello Semeraro, Evêque d'Albano (Italie), faisant fonction de Secrétaire.

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