Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

BELGICATHO - Page 1846

  • Messe des Rameaux à Rome : ne soyez jamais tristes

    IMPRIMER

    Sans titre.png

    Quelques perles de l'homélie du pape :

    Ne soyez jamais des hommes, des femmes tristes : un chrétien ne peut jamais l’'être !

    Avec le Christ, le coeur ne vieillit jamais !

  • Manif pour Tous : le très mauvais travail de la Libre

    IMPRIMER

    La Libre croit opportun, en ce jour de la Manif pour Tous, de nous gratifier d’un fort mauvais article de son correspondant à Paris, Bernard Delattre.

    Celui-ci s’en prend à la Manif pour Tous en choisissant, comme angle d’attaque, de dénoncer une mobilisation catholique en « trompe l’œil », comme si ce rassemblement était d’abord une manifestation confessionnelle quand on sait que ceux qui y participent viennent d’horizons extrêmement divers, et même de la gauche elle-même.

    Mais, peu importe aux yeux de ce journaliste; ce qui compte, c’est de démontrer que l’Eglise est moins unie qu’il n’y paraît. Il croit opportun de souligner que les catholiques qui défileront seront d’abord motivés par leurs convictions politiques, plus que par leur foi. Quelle approche idiote ! Et s’ils étaient simplement motivés par le souci de défendre le mariage, la famille et les droits de l’enfant ? Mais non, ce triste envoyé spécial reste prisonnier d’une grille de lecture en termes de « droite-gauche ». Ainsi oppose-t-il encore les catholiques de la base à leurs évêques dont les préoccupations seraient très éloignées des leurs. On peut alors se demander d’où proviennent les centaines de milliers de personnes dont effectivement de nombreux catholiques (qui ne sont pas tous évêques) qui manifestent à Paris.

    Mais ce journaliste se complaît dans la confusion. Ainsi souligne-t-il le taux croissant d’acceptation de l’homosexualité dans la société française comme si celui-ci entraînait ipso facto l’acceptation du mariage pour tous et de l’adoption d’enfants par des couples de même sexe. Ce qui l’amène à mettre en avant un vague collectif de catholiques militant pour le mariage gay, lequel a réuni… 6500 signatures !

    Mais ce journaliste « qui s’habille en pravda » enfonce le clou en pratiquant l’amalgame et en assimilant les initiateurs de "la manifestation pour tous" à une mouvance conservatrice (lefebvriste dans le pire des cas!), éloignée des priorités réelles des chrétiens de la base.

    Le reste de cet article polémique est consacré à un « démontage » de l’Eglise de France pour souligner combien celle-ci est en perte de vitesse et finalement ne représente plus grand-chose.

    Mais en fin de compte, si l'on en croit le sieur Delattre, si l'Eglise est si peu homogène et représente si peu de monde, elle devrait être incapable de réunir de telles foules. Comment alors expliquer cette lame de fond qui traverse la société française et aboutit à une mobilisation sans précédent dans l'hexagone depuis de très nombreuses années ? Peut-on mettre tout cela à l'actif de Civitas et d'autres groupes extrémistes si peu représentatifs ? Et encore faut-il tenir compte d'un black-out médiatique et d'une hostilité affichée de tous les "faiseurs d'opinion" comme le manifeste une fois de plus cet article pénible.

  • Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique (23/3/2013) : les aveux d'un médecin euthanasieur

    IMPRIMER

    Sommaire

  • La messe des Rameaux en direct de Rome sur KTO

    IMPRIMER

    09:30 : Direct de Rome - Messe des Rameaux et de la Passion

    Bénédiction des rameaux, procession et messe sur la place Saint-Pierre.

    http://www.ktotv.com/

  • Un pape attentif à la paix et au développement

    IMPRIMER

    Un pape attentif à la paix et au développement (Source: ZENIT.ORG)

    Le jour qui a suivi la fumée blanche, selon les émissions que l’on écoutait, on pouvait entendre des portraits du pape François diamétralement opposés. Sa provenance latino-américaine, la référence aux pauvres et une perception erronée du cardinal comme un anti-Ratzinger ont aussitôt fait conclure à beaucoup qu’il s’agissait d’un « progressiste ». Mais les positions de Bergoglio sur les questions sensibles d’éthique sont tellement nettes et combattives – anti-mariage gay, anti-avortement, anti-euthanasie, pro-célibat – que l’équivoque n’a pas duré.

    C’est donc un conservateur en morale et un progressiste en économie, un mélange qui n’est pas rare, surtout dans l’actuel Collège cardinalice où l’on ne trouve pas vraiment de « modernistes » en matière de morale.

    Un tempérament de battant, incarnation du paradoxe chrétien de la force dans la simplicité, de la fierté dans l’humilité. En ces temps où tout est banalisé et où l’on en vient à préférer la mort – même pas romantique, toujours banale – à la douleur, le rappel de la Croix revêt la force révolutionnaire de la première annonce, l’antique nouveauté qui balaie les controverses et les polémiques.

    Lire la suite

  • Le pape a rencontré le pape émérite

    IMPRIMER

    Benoît et François : la rencontre historique de deux papesImprimer

    1_0_676246.JPGRadio Vatican 

    Une première historique : samedi un pape en exercice rencontre un pape émérite. Dix jours après son élection, le premier pape à porter le nom de François se rend à Castel Gandolfo pour s’entretenir avec son prédécesseur Benoît XVI, à l’abri des médias. Départ du Vatican en hélicoptère à midi, il a été accueilli par son prédécesseur. Aucune cérémonie officielle, un programme simple pour un événement inédit ; ce face-à-face extraordinaire sera guetté par les journalistes comme par les simples fidèles qui risquent fort, pourtant, de rester sur leur faim. 

    Avant de se retirer, Benoit XVI, qui doit s’installer au début du mois de mai dans un ancien monastère situé dans l’enceinte du Vatican, avait clairement assuré son obéissance inconditionnelle au futur pape et annoncé qu'il assisterait son successeur de sa prière, à l’écart de la vie publique. Les deux hommes ont déjà eu des conversations téléphoniques ces jours derniers : le jour même de l’élection, et le 19 mars, fête du Saint Patron du pape Ratzinger : Joseph. Depuis son élection, le pape François a plusieurs fois exprimé son affection, ses sentiments fraternels et son estime pour son prédécesseur avec lequel il a, malgré les apparences, de nombreuses similitudes, à commencer par le gout de la simplicité et la fidélité à la doctrine. 

    Différents quant à la forme, proches sur le fond

    Le 15 mars, deux jours après son élection, il affirmait devant le collège cardinalice : « Mes pensées, pleines d'affection et de gratitude, se tournent vers mon vénérable prédécesseur qui durant ses années de pontificat a enrichi et nourri l'Eglise de son magistère. Sa bonté et sa foi, son humilité et sa prudence resteront pour tous un patrimoine spirituel. Notre prière fervente, le souvenir impérissable que nous gardons de lui, notre fidèle et affectueuse reconnaissance l’accompagneront toujours. Sa prière soutiendra encore l’Eglise sur son chemin spirituel et missionnaire ». 

    Si le style informel du pape venu des Amériques et ses gestes symboliques sont perçus comme une rupture, il ne fait aucun doute que le riche héritage de Benoît XVI continuera à influencer ce pontificat. Contrairement à ce que l’on a pu entendre ou lire ces jours dernier, ce pape « venu du bout du monde » s’inscrit dans les pas de son prédécesseur dont il est très proche sur le fond, en dépit des différences quant à la forme. 

    Romilda Ferrauto  (Photo : le pape François accueilli à l'héliport de Castel Gandolfo par le pape émérite Benoît XVI)

    Video : http://video.repubblica.it/dossier/il-nuovo-papa/a-castel-gandolfo-lo-storico-incontro-tra-i-due-papi/123281/121771

    Le compte-rendu officiel (VIS) : 

    Cité du Vatican, 23 mars 2013 (VIS). Le Directeur de la Salle de Presse du Saint-Siège, le P.Federico Lombardi, S.I., a qualifié de "moment de profonde communion" la rencontre de ce matin à Castel Gandolfo entre le Pape François et le Pape émérite Benoît XVI. Bien qu'une vidéo de la rencontre n'était pas initialement prévue, quelques images ont été filmées des deux Papes priant ensemble et dans la bibliothèque. Voici la déclaration du P.Lombardi:

    Lire la suite

  • Le Père Jalics lave le Pape de toute accusation

    IMPRIMER

    Source: http://www.catholicnewsagency.com/news/priest-kidnapped-in-argentina-clears-pope-of-accusations/

    Dans une mise au point par rapport à des commentaires entendus récemment, un prêtre, kidnappé dans les années 70 lors de la dictature en Argentine, a insisté sur le fait que le Pape François n’était pas responsable de sa détention.

    Dans un communiqué publié sur le site officiel de la Compagnie de Jésus en Allemagne, le Père Francisco Jalics a dit que s’il avait pu croire, dans le passé, que son kidnapping de 1976 était dû à une dénonciation par le Père (d’alors) Bergoglio, il avait réalisé, il y a plus de 20 ans, que cette conviction était erronée.

    Après l'élection du Cardinal Jorge Bergoglio à la papauté le 13 mars, plusieurs commentaires de presse ont tenté de faire un lien entre le nouveau pontife avec la dictature argentine de Rafael Videla. A l'époque de la dictature, le Père Bergoglio était provincial des Jésuites en Argentine.

    Le Père Jalics - qui est maintenant à la retraîte en Allemagne - a publié une déclaration lors de l’envoi de ses meilleurs voeux au nouveau Pape, en assurant que les deux hommes sont en bon termes. Le prêtre de 86 ans a dit que ses déclarations antérieures ont été mal interprétées par les médias. Il a catégoriquement nié que le Père Bergoglio d’alors a joué un rôle quelconque en rapport avec sa captivité qui dura cinq ans, pas plus que dans celle d’un autre prêtre, le Père Orlando Yorio, mort en 2000.

    “Depuis ma déclaration faite le 15 mars de cette année, j'ai reçu de nombreuses questions. Alors je voudrais ajouter ce qui suit. Je me sens presque obligé de le faire, parce que certains commentaires sont en contradiction avec ce que je voulais dire”, a dit le Père Jalics. “Les faits sont les suivants: ni moi, ni Orlando Yorio n’avons été dénoncés par le Père Bergoglio”. Comme je l’ai déjà clarifié dans ma déclaration précédente, nous avons été arrêtés à cause d’une catéchiste qui avait d’abord travaillé avec nous, et qui a rejoint la guérilla plus tard”, a-t-il expliqué. "Pendant neuf mois, nous ne l’avons plus jamais vue. Mais deux ou trois jours après sa détention, nous nous sommes retrouvés détenus également”, a-t-il poursuivi. “L’agent qui m’a interrogé m’a demandé mes papiers. Quand il a vu que j’étais né à Budapest, il a pensé que j’étais un espion russe”. "Dans la congrégation jésuite d’Argentine et dans les milieux catholiques, de fausses informations ont été répandues, selon lesquelles nous avions rejoint les quartiers pauvres parce que nous appartenions à la guérilla. Mais ce n’était pas le cas. Je suppose que ces rumeurs trouvent leur source dans le fait que nous n’avons pas été immédiatement libérés”, a poursuivi le Père Jalics.

    Le Père jésuite a aussi expliqué ceci: “Pendant un temps, j’ai été enclin à penser que nous avons été victimes d’une trahison. Mais à la fin des années 1990, j’ai réalisé, après de nombreuses conversations, que  cette hypothèse était sans fondement”. De même, il a declaré: “Pour cette raison, il est faux d’affirmer que notre capture s’est produite à cause du Père Bergoglio”.

  • "Le petit François" selon Jean Vanier

    IMPRIMER

    Jean Vanier, "le petit François"

     

    "Qu'il donne comme vision de son règne celle du petit pauvre François m'a profondément ému." Jean Vanier, fondateur de l'Arche, répond aux questions de Thierry Lyonnet sur RCF.

  • Un nouvel ordre moral à rebours, intolérant et totalitaire

    IMPRIMER

    Excellente analyse de Henri Hude sur Liberté Politique :

    Nous sommes devant un Nouvel Ordre moral "à rebours". Le philosophe, auteur d’un récent essai sur La Force de la liberté explique les mécanismes pervers par lesquels il s'impose autour du consentement universel qu’il existe des propositions morales vraies… y compris pour prétendre qu’il n’y a pas, en vérité, de morale !

    Que chacun regarde en lui-même, ou autour de lui, surtout s’il habite un pays occidental. Qu’il veuille bien se demander qui sont les moralistes et les censeurs les plus ardents et les plus puissants. Qui légifère pour restreindre la liberté d'opinion ? Il est très clair que ce ne sont pas les tenants des morales se présentant ouvertement comme objectives et normatives, mais au contraire les négateurs de telles morales. (Négateurs qui en plus se moquent du monde et manipulent, puisqu'en réalité ils sont plus dogmatiques que tout autre.)

    Aux yeux de ces « négateurs » prétendus, en réalité bigots intolérants du nihilisme d'État, la morale objective et normative est très exactement un mal, voire le mal, et le principe de l’action bonne réside précisément dans le rejet de ce genre de morale objective et normative. Il est patent qu’ils tirent de là toute une doctrine des mœurs, et qu’ils mettent cette doctrine à la base de toute la vie sociale. Ils établissent ainsi un ordre moral d’un nouveau genre, qui, pour le contenu, se situe souvent au rebours de l’ordre antérieur, mais qui ne manque ni de violence culpabilisatrice, ni d’énergie impérative, ni de vigueur coercitive. 

    Lire la suite

  • Le droit à l'avortement, un nouveau droit de l'homme ?

    IMPRIMER

    Friday-Fax-Header-French.jpgD'après Austin Ruse, "il est difficile de mesurer l’ampleur du succès en termes défensifs. Mais le débat sur la vie à l’Onu nous y oblige. L’objectif du mouvement pro vie à l’ONU est d’éviter que l’avortement devienne un droit de l’homme. De ce point de vue, les militants pro vie ont arraché une victoire de plus lors de la Commission de l’Onu sur la condition de la femme. Stefano Gennarini était sur place et vous explique pourquoi."

    Lire ICI

  • La doctrine catholique sur la sexualité sera-t-elle bientôt hors-la-loi ?

    IMPRIMER

    Durant les années où j'ai enseigné la religion à des élèves du secondaire, je me suis souvent posé la question de savoir si un jour on ne nous interdirait pas de dispenser des contenus en contradiction avec les nouvelles orientations éthiques de la société. Peut-on, par exemple, continuer à professer que la sexualité repose sur la différence sexuelle sans être taxé de facto d'"homophobie"? Et, dans la mesure où l'enseignement libre est subventionné par la collectivité, a-t-on le loisir d'y délivrer un message en contradiction avec les lois autorisant l'IVG, l'euthanasie, la procréation assistée, etc ? La situation telle qu'elle se présente aujourd'hui à l'ouest du Canada et que Jeanne Smits analyse sur son blog permet de voir plus clairement dans quelle direction nous allons :

    Le ministre de l'Education du Yukon (ouest du Canada) a interdit, de manière publique, l'enseignement du point de vue catholique sur l'homosexualité dans les écoles catholiques recevant des fonds publics. Par une lettre ouverte envoyée le 19 mars à l'évêque local, Mgr Gary Gordon, Scott Kent a explicitement ordonné que cet enseignement ne soit plus donné, rapporte LifeSite.

    Dans un premier temps, la semaine dernière, Mgr Gordon avait donné un début de suite aux injonctions ministérielles en acceptant de ne plus faire figurer sur le site d'une école catholique le contenu de cet enseignement, tout en précisant que cet enseignement serait bien donné aux élèves au sein des écoles catholiques dépendant de son diocèse. Le ministre Scott Kent a donc réagi en disant que cela ne suffisait pas.

    En clair : la loi du Territoire prime l'enseignement religieux dans toutes les écoles confessionnelles du Yukon. Ou encore : la morale laïque a préséance sur la morale confessionnelle (ou naturelle). Ou encore : non à une loi morale qui primerait sur la loi civile, comme le déclarait naguère Jacques Chirac, suivi en cela par quelques autres qui avaient pu nous sembler plus proches…