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BELGICATHO - Page 1849

  • L'écologie humaine

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    "L'écologie humaine, prendre soin de tout homme, de tout l'homme" est une initiative française qui se présente ainsi :

    L’écologie humaine est un courant de réflexion au service de l’action. Elle s’intéresse à ce qui constitue « tout homme et tout l’homme », pour promouvoir les politiques, les modes de vie et les pratiques qui prennent soin de l’humanité.

    Pluridisciplinaire, l’écologie humaine mobilise la philosophie, l’éthique, le droit, l’économie, les sciences humaines et les sciences de la nature etc., pour discerner ce qui fait l’essence de l’homme. Ouverte à tous, elle considère l’homme et son humanité comme un précieux patrimoine commun que chaque génération doit accueillir pour en prendre soin et le transmettre dans son intégrité aux générations futures.

    A l’heure où la nature de l’homme est menacée, l’écologie humaine relève un défi politique majeur : placer l’homme et son humanité au cœur de la société, comme mesure de toute chose.

    LES INITIATEURS DU PROJET :

    TUGDUAL DERVILLE : Fondateur d’A Bras Ouverts, mouvement d’accueil de jeunes porteurs de handicap, il est délégué général d’Alliance VITA, une association qui agit pour le respect de la vie et de la dignité humaine.

    PIERRE-YVES GOMEZ Économiste, il enseigne la stratégie et la gouvernance d’entreprise ainsi que la place de l’entreprise dans la société, et dirige l’Institut Français de Gouvernement des Entreprises/EM LYON.

    GILLES HERIARD DUBREUIL Directeur de Mutadis, il a développé des activités de recherche et de conseil dans les domaines de la gouvernance des activités à risques et du développement durable.

    Site web : http://www.ecologiehumaine.eu/

  • Entrer dans la patience pour tout supporter : l'invitation de François

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    "Entrer dans la patience: c'est la voie que Jésus nous enseigne à nous chrétiens. Entrer dans la patience... Cela ne signifie pas être tristes. Non, non, c'est autre chose... Cela veut dire supporter, porter sur nos épaules, le poids des difficultés, le poids des contradictions, le poids des tribulations. Cette attitude chrétienne de "supporter" c'est entrer dans la patience, a précisé le pape. C'est ce que la Bible exprime par le mot grec, si plein d' "hypomoné". Il s'agit de supporter dans la vie le travail de chaque jour: les contradictions, les tribulations, tout cela. Paul et Silas supportent les tribulations, supportent les humiliations: Jésus les a supportées il est entrée dans la patience. C'est un processus de maturation chrétienne par la voie de la patience. Un processus qui prend du temps, qui ne se fait pas d'un jour à l'autre: il dure toute la vie, pour arriver à la maturité chrétienne. C'est comme le bon vin": on attend le "moment où il arrive à maturation"."

    Le pape a souligné comment tant de martyrs se sont montés joyeux, comme les martyrs japonais de la colline de Nagasaki qui "s'encourageaient mutuellement" et "parlaient de Jésus" en attendant la mort. 

    De certaines martyres de Rome, on a pu dire, a rappelé le pape, qu'elles allaient au martyre "comme à des noces".

    Cette attitude de "supporter" est l'attitude "normale" du chrétien et qui n'est en rien "masochiste", a précisé le pape, en prévenant une objection courante: c'est simplement se mettre "sur la route de Jésus".

    Puis le pape a repris un thème qui lui est cher: un chrétien ne se lamente pas. "Quand les difficultés arrivent, tant de tentations arrivent aussi. Par exemple celle de se lamenter: "mais regarde ce qui m'arrive"... une lamentation. Un chrétien qui ne cesse de se lamenter cesse d'être un bon chrétien: c'est Monsieur ou Madame la plainte, non? Parce qu'ils se plaignent à propos de tout, non? Le silence de qui "supporte", le silence de la patience. Le silence de Jésus: Jésus, dans sa passion, n'a plus parlé, seulement les deux ou trois paroles nécessaires... Mais ce n'est pas non plus un silence triste. Il est douloureux, si souvent très douloureux, mais pas triste. Le coeur est en paix. Paul et Silas priaient en paix. Ils ressentaient des douleurs, puisque l'on dit que le patron de la prison a lavé leurs plaies: ils avaient des plaies. Mais ils les supportaient dans la paix. Cette voie de "supporter" nous fait approfondir la paix chrétienne, nous rend forts en Jésus", rend "heureux".

    Une jeunesse pascale

    Le chrétien est donc appelé à supporter comme Jésus l'a fait "sans se plaindre supporter en paix". Et le pape a ajouté cette observation, à partir de l'oraison de la messe qui souligne que le peuple de Dieu exulte "en raison de la jeunesse nouvelle de la Pâque":  "entrer dans la patience" "renouvelle notre jeunesse, nous rend plus jeunes"!

    "Le "patient" c'est quelqu'un qui, à la longue, est plus jeune! Pensons à ces personnes âgées des maison de retraite, qui ont tellement supporté de choses dans leur vie. Regardons leurs yeux, des yeux jeunes ils ont un esprit jeune et une jeunesse renouvelée. C'est à cela que le Seigneur nous invite. A cette jeunesse pascale renouvelée par le chemin de l'amour, de la patience, en supportant les tribulations et aussi - je me permets de le dire - de nous supporter les uns les autres. 

    "Parce que cela aussi nous devons le faire avec charité et amour, a-t-il ajouté. Parce que si je dois te supporter, je suis sûr que tu me supportes aussi et ainsi, on avance sur le chemin de Jésus."

    Comme à la fin de chaque homélie, à la manière de saint Ignace, le pape a invité à demander une grâce spéciale: "Demandons au Seigneur la grâce de ce "supporter" chrétien qui nous donne la paix, de ce "supporter" par le coeur, de ce "supporter" joyeux pour devenir toujours plus jeunes, comme le bon vin, plus jeunes grâce à cette jeunesse pascale renouvelée de l'esprit. Ainsi soit-il."

    Source : http://www.zenit.org/fr/articles/la-source-de-la-vraie-jouvence

  • François sera à la Journée Mondiale de la Jeunesse à Rio en juillet

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    JMJ_Rio_2013.jpgCité du Vatican, 7 mai 2013 (VIS). Aujourd'hui a été rendu public le programme du séjour que le Pape François effectuera du 22 au 29 juillet à Rio de Janeiro (Brésil) pour la XXVIII Journée mondiale de la jeunesse. L'avion papal arrivera à Rio vers 16 h (heure locale) et la cérémonie d'accueil par le chef de l'Etat brésilien se déroulera une heure plus tard dans les jardins du palais Guanabra. Jusqu'au mercredi 24, le Pape réside en privé au Centre d'études de Sumaré, d'où il gagnera par hélicoptère le sanctuaire marial d'Aparecida. Après la messe, il déjeunera au séminaire attenant avec les évêques de la région et les séminaristes. Il regagnera Rio dans l'après-midi pour visiter l'hôpital St.François. Le lendemain à l'hôtel de ville, on lui remettra les clefs de la ville et il bénira les drapeaux olympiques. Puis il rendra visite à la communauté de Varginha avant de rencontrer les jeunes de la JMJ sur la promenade de Copacabana. Vendredi 26 juillet, le Saint-Père confessera des jeunes au parc Quinta da Boa, avant de rencontrer de jeunes détenus à l'archevêché et de réciter l'angélus depuis le balcon. Après quoi il recevra le Comité d'organisation de la JMJ et déjeunera avec des jeunes. A 18 h débutera une Via Crucis à Copacabana. Le lendemain, il célébrera la messe en la cathédrale avec les évêques, prêtres et religieux participant à la JMJ, puis rencontrera au théâtre municipal des représentants des élites nationales. Après le déjeuner avec les prélats brésiliens à sa résidence de Sumaré, le Saint-Père présidera à 19 h 30' une veillée de prière avec les jeunes à Guaratiba. Dimanche 28, il présidera dans le même campus la grand messe de la JMJ 2013 et récitera l'angélus. A 16 h à Sumaré, il rencontrera le Comité de liaison du CELAM, après quoi il gagnera le pavillon 5 du Rio Center pour rencontrer les volontaires de la JMJ, puis l'aéroport où se déroulera la cérémonie de congé. L'avion papal devrait arriver à Rome lundi vers 11 h 30' locales.

  • Restaurer la liturgie n’intéresserait pas le nouveau pape

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    Lu sur le site de « Pro Liturgia » ce mardi 7 mai 2013 :

    « Que le Pape François ne soit pas absorbé par les questions liturgiques comme l’était Benoît XVI est devenu une évidence. Il semble que l’actuel Souverain Pontife ne soit pas sensible outre mesure à l’ « ars celebrandi » que les évêques du monde entier avaient demandé de respecter au point que Benoît XVI y avait consacré plusieurs lignes dans son Exhortation post-synodale « Sacramentum Caritatis ».

    Pour autant, il y a peu de risque de voir le Pape François introduire dans la liturgie les fantaisies qu’on trouve dans les paroisses de France et qui sont, de la part de nos évêques au premier chef, les marques d’une claire opposition au Concile.

    Que fera le Pape ? « Wait and see », disent certains. N’étant pas lui-même un grand « liturge », on peut espérer qu’il se laissera guider par les experts qui sont au Vatican et confirmera la mission de ceux qui sont à la Congrégation pour le Culte divin.

    Si tel ne devait pas être le cas - ce qu’à Dieu ne plaise - les conséquences seraient catastrophiques pour l’Eglise qui est en France : tout une partie du clergé proprement iconoclaste qui sévit depuis des années dans nos paroisses se sentirait conforté et continuerait, comme il l’a fait jusqu’ici, à priver les fidèles de la liturgie de l’Eglise.

    Quant aux « traditionalistes » attachés à la forme extraordinaire du rite romain, ils pourraient alors avoir d’excellentes raisons de refuser définitivement l’usage du missel de « Paul VI ».

    Mais c’est du côté des jeunes prêtres qu’il y aurait le plus de problèmes : avec Benoît XVI, ils se sentaient soutenus, appuyés. Ils « osaient » mettre en œuvre la liturgie actuelle selon une « herméneutique de continuité », en la célébrant en latin et grégorien selon les demandes. Mais que feront ces jeunes prêtres s’ils constatent que leurs initiatives pour redresser la situation de la liturgie - initiatives déjà contrecarrées par certains fidèles et certains évêques - ne sont pas ouvertement soutenues par les déclarations et le bon exemple du Souverain Pontife ?

    N’est-il pas urgent de réfléchir à ces questions dans une France qui voit la vie liturgique - et avec elle la vie de foi - s’effondrer dans des diocèses entiers ?

    Réflexion d’une religieuse bénédictine qui a eu l’occasion de discuter avec plusieurs cardinaux : « Avec le Pape François, il n’y aura rien concernant la liturgie : il laissera les choses en l’état (…) »

     

    Ici: Que le Pape François ne soit pas absorbé par les questions liturgiques comme l’était Benoît XVI est devenu une évidence

     

    sml304418a1b50f287191.jpgC’est bien cela qui est inquiétant, et pas seulement pour l’Eglise de France. Que va devenir le patient effort entrepris par Benoît XVI ? Lex orandi, lex credendi…

     

     

     

    Photo : Les deux papes, Benoît XVI et François, en prière dans la chapelle du couvent « Mater Ecclesiae », la nouvelle résidence du pape émérite. La disposition de l’autel laisse clairement voir que le Pape émérite Benoît XVI y célébrera la Messe « versus orientem ».

  • Plain-chant sur Liège le samedi 11 mai : un double rendez-vous à ne pas manquer au Boulevard d’Avroy

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    Dixième anniversaire : un concert et une messe

    L’Académie de Chant grégorien à Liège fête le dixième anniversaire de son existence. Depuis 2003, elle a accueilli plus de trois cents élèves dans ses cycles de cours annuels.

     Pour célébrer l’événement elle organise le samedi 11 mai prochain à 16 heures un concert à l’église des Bénédictines (Boulevard d’Avroy, 54), suivi d’une messe célébrée selon le missel de 1962, à 18h en l’église du Saint-Sacrement (Boulevard d’Avroy,132), par l’abbé Jean-Pierre Delville, professeur à la faculté de théologie de l'Université catholique de Louvain (U.C.L.).

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    églises des Bénédictines (gauche) et du Saint-Sacrement (droite)

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    académie de chant grégorien à Liège

    Au cours de cette double manifestation, l’Ensemble vocal « Psallentes ♀ » (dir. Hendrik Vanden Abeele, professeur aux Conservatoires de Leuven, Rotterdam et La Haye) et les trente-cinq élèves du cycle 2012-2013 de l’académie de chant grégorien à Liège(dir. Stéphan Junker, professeur au conservatoire de Verviers) illustreront le répertoire des chants de pèlerinage au temps des cathédrales (XIIe-XVe siècles).

    Un thème : les chants de pèlerinage (XIIe-XVe siècles)

    codex calixtinus .jpgAu programme : plain-chant et déchant extraits du Codex Calixtinus (photo) de Compostelle (XIIe s.), du Livre Vermeil de Montserrat (XIVe s.), de l’office et de la messe de saint Jacques le majeur (graduel et antiphonaire de l’abbaye de Solesmes) et de l’office liégeois primitif de la Fête-Dieu (manuscrit de Tongres, XIIIe )

    Une découverte : l’Ensemble « « Psallentes ♀ » 

    L’Ensemble  « Psallentes ♀ »  (photo)a vu le jour en 2007. Fondé et dirigé, comme saimagesCAJYFV22.jpg branche masculine, par Hendrik Vanden Abeele, cet Ensemble vocal est voué à l’interprétation des chants liturgiques du  moyen âge. Il est composé de jeunes musiciennes professionnelles, particulièrement remarquées lors du dernier festival international de chant grégorien de Watou, en 2012. Le  Festival des Flandres l’a inscrite à son programme pour 2013. 

    Aux orgues « Le Picard » (XVIIIe s.) des Bénédictines et Thomas du Saint-Sacrement on pourra aussi entendre Patrick Wilwerth (professeur au conservatoire de Verviers).

    cliquez ici pour voir les affiches du concert et de la messe chantée 

    Entrée libre aux deux manifestations et à la réception de clôture 

    Pour des renseignements complets sur le programme, cliquez ici :

    Journée grégorienne à Liège le samedi 11 mai 2013 

    Contacts : e-mail jpschyns@skynet.be ou tél. 04.344.10.89

  • Le bon pain quotidien du pape François

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    On ne peut tout relayer ici mais chacun pourra se nourrir de la bonne parole dispensée quotidiennement par le pape :

  • Une video sur le Père Jacques Sevin, fondateur des scouts catholiques de France

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    http://www.ktotv.com/videos-chretiennes/emissions/nouveautes/documentaire-le-pere-jacques-sevin,-fondateur-des-scouts-de-france/00070752

    Le scoutisme, " la grande affaire " du Père Jacques Sevin, jésuite qui fonda des Scouts de France en 1920. Son objectif : faire des jeunes des adultes chrétiens, faire grandir leur foi et les intégrer à l'Église catholique grâce à la vie scoute.Objectif qui a suscité de nombreuses vocations sacerdotales, religieuses et laïques, qui prendront naissance avec ce qui deviendra le véritable terreau de vigueur spirituelle et de générosité éducative et intellectuelle que nous connaissons. Grâce aux séquences tournées dans les camps scouts, d'images d'archives et de témoignages captivants, ce film éclaire d'un jour nouveau la vie toute donnée d'un prêtre qui s'oublia lui-même au profit de jeunes adultes qu'il aimait tels qu'ils étaient et pour ce qu'ils étaient appelés à être. Afin de leur donner une mentalité de campeur, c'est à dire "d'hommes libres, indépendants des lieux et des biens, qui ne tiennent à rien et qui, par conséquent, sont toujours prêts". Un film qui va bien au-delà du simple portrait pour nous faire découvrir l'essence du scoutisme et qui nous ragaillardit." On ne fait rien sur terre qu'en se consumant" Père Jacques Sevin.

  • L'adieu d'Eric de Beukelaer à Christian de Duve

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    Excellent billet de l'abbé de Beukelaer qui salue avec tact et intelligence le départ du Professeur de Duve. A lire ici : In memoriam Christian de Duve

    Retenons notamment les observations sur le choix de mourir euthanasié :

    Suicide médicalement assisté

    Tel Sénèque, Christian de Duve a choisi de quitter la vie au moment choisi par lui – afin de partir en pleine conscience. Acteur de sa vie jusqu’au dernier souffle. La culture chrétienne sans la foi, engendre un retour au stoïcisme. Une vertu lucide et sans autre espérance que la satisfaction d’avoir « bien vécu ». Comment ne pas respecter cela? Cependant, le respect n’empêche pas les commentaires. Je constate tout d’abord que la remarque que je faisais à l’époque du débat sur la loi belge dépénalisant l’euthanasie, se vérifie: Il ne s’agit pas tant d’un débat sur la fin de vie de personnes qui agonisent. La question de savoir si, en soulageant les souffrances un peu plus, on écourterait une vie de quelques jours, pouvait être laissée entre les mains des médecins. Non, cette loi ouvre – sans oser le dire – le débat sur le suicide médicalement assisté. Christian de Duve n’était pas agonisant ou aux prises à des douleurs insoutenables. Il était fatigué de vivre et ne voulait pas connaître la déchéance. Sans doute aussi, ce veuf récent souffrait-il de l’absence de son épouse tant aimée. Il a donc choisi de mourir. Je ne puis que respecter sa décision. Mais n’ayons pas peur des mots: cela s’appelle un suicide médicalement assisté. Si telle est la société voulue par une majorité de nos concitoyens, qui suis-je pour m’y opposer? Il n’empêche – cela me donne froid dans le dos. Une visiteuse de malades et mourants, me lança: « Quel terrible exemple pour les vieux! »  Surpris par la virulence de cette personne, d’habitude plus modérée que moi, je lui demandai ses raisons: « Je crains que nombre d’aînés qui se battent pour vivre, se sentiront désormais encouragés à mourir ». Vaste débat.

  • Religieuses américaines: le pape François n’a pas refermé le dossier

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    C’est ce que note Natalia Trouiller dans une matinale du site “La Vie”

    jpg_1350235.jpg"Serious misunderstandings": tels sont les mots de Soeur Florence Deacon, franciscaine et porte-parole de la LCWR, la Conférence des supérieures majeures américaines, actuellement en négociation avec la Congrégation pour la doctrine de la foi, au Vatican. Depuis avril de l'an dernier, les religieuses américaines sont en effet dans le colimateur des gardiens de la doctrine catholique à Rome; la renonciation de Benoît XVI et l'élection de François avait rempli d'espoir leurs proches, qui pensaient que le nouveau pape, réputé plus conciliant, allait peut-être mettre un terme au différend sans creuser plus loin. Or, le pape François a confirmé la semaine passée que les discussions allaient se poursuivre. Jusque-là les soeurs américaines n'avaient pas réagi; les mots de la soeur Deacon, elle-même supérieure générale des soeurs franciscaines, sont les premiers sur cette affaire. "Nous, la Conférence des supérieures majeures, nous trouvons dans une situation très difficile en ce moment. Nous avons été tenues responsables pour d'autres personnes, pour des choses au-delà de notre autorité et de nos objectifs".

    Ici: Des "malentendus graves" entre les religieuses américaines et le Vatican

    Ni le dossier, ni la porte.

  • Le Professeur de Duve : une icône en renfort de l'agnosticisme triomphant

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    Le professeur de Duve est mort. Il est donc légitime de souligner l'importance de l'apport scientifique considérable que ce savant laisse derrière lui. 

    Mais voilà, il n'est pas mort de mort naturelle : il a choisi d'être euthanasié en faisant profession d'agnosticisme! Quelle aubaine pour les partisans du suicide assisté : la caution d'un prix Nobel, et qui plus est, d'un ancien professeur de l'Université Catholique de Louvain!

    L'occasion était trop belle dans notre société où triomphe l'agnosticisme militant pour ne pas récupérer cette grande figure de la science belge et l'exploiter à fond pour faire avancer la propagande en faveur de l'euthanasie tout en s'extasiant devant son rejet de la foi et devant ses critiques acerbes à l'égard de l'Eglise.

    Que le Soir s'en repaisse n'a pas de quoi nous étonner. Que Guy Duplat, dans la Libre, se fasse le panégyriste du brillant professeur en ne ménageant aucun superlatif ni aucune confidence pour nous dire tout le bien qu'il en pense ne nous étonne pas davantage. Tout cela est tellement de saison que toutes les duplatitudes du monde ne pourraient évidemment nous surprendre.

    Voir également, sur notre blog :

    http://www.belgicatho.be/archive/2011/11/08/de-duve-philosophe.html

    http://www.belgicatho.be/archive/2011/10/17/de-duve-de-l-art-d-amalgamer-les-choses.html

    http://www.belgicatho.be/archive/2012/10/02/quand-l-abbe-de-beukelaer-recadre-le-professeur-de-duve.html

  • Le credo d'un planétologue

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    (Zenit.org) - La science et la religion adorent le même Dieu explique un planetologue, frère Guy Consolmagno, sj. Cet astronome de L'Observatoire du Vatican est aussi conservateur de la collection des météoritesqu'il renferme, l’une des plus grandes au monde. Il explique que l’on peut être à la fois un « fanatique » de science et « mordu » de l’Église. 

    Zenit – Où vos recherches vous portent-elles?

    Frère Guy Consolmagno – Je passe en gros la moitié de l’année à Castelgandolfo, au siège, où est installé le laboratoire des météorites, et l’autre moitié aux États-Unis, en Arizona, où se trouve le télescope.

    Pourquoi les relations entre science et foi sont-elles pertinentes dans la société actuelle ?

    C’est vraiment important pour un grand nombre de raisons pratiques. De plus en plus, l’économie mondiale, en grande partie, est basée sur la haute technologie, ce qui signifie que vous avez affaire à des êtres humains qui abordent les questions de la vie avec une mentalité technique. Et je pense qu’il est vraiment important que le monde de la religion s’habitue à penser de la manière dont les « technophiles » pensent. Que l’on sache comment ils posent les questions et quel genre de réponses ils cherchent. Je ne dis pas que nous devons nous ranger de leur côté mais les amener à reconnaître que le point de vue du monde scientifique est beau et merveilleux, mais qu’il est incomplet et nous devons encourager une réflexion philosophique parmi les « technophiles ». Parce qu’en fin de compte, comme je l’ai dit dans ma conférence, nous cherchons tous la vérité. Plus encore, nous sommes tous habités par le désir de trouver la vérité, qui est aussi en soi un signe de la présence de Dieu en nous.

    Vous déclarez que « la science et la religion adorent le même Dieu, qui est la vérité ». Pouvez-vous préciser votre pensée ?

    Prenons un scientifique qui pense être athée. J’ai rencontré un grand nombre de scientifiques merveilleux qui méprisent la religion. Ce scientifique serait-il prêt à fausser ses données pour obtenir une subvention, afin de devenir célèbre, en pensant : « Oh, quand on s’en apercevra, je serai mort depuis longtemps ». Non, il ne le ferait pas. Cela irait à l’encontre de tout ce qu’il ce à quoi il croit. S’il faisait cela, ce ne serait pas un scientifique. Si vous êtes un bon scientifique, la vérité est plus importante que votre réputation, que votre propre gloire, que votre salaire.

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  • La Maman que Dieu nous donne

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    marymajor.jpg
    (Zenit.org) - Le pape François a célébré sa « prise de possession » de Sainte-Marie-Majeure, ce 4 mai 2013. La prise de possession des quatre basiliques papales de Rome fait partie des rites de l'inauguration du pontificat: il s’agissait aujourd’hui de la dernière basilique, après Saint-Pierre le 19 mars, Saint-Jean-du-Latran le 7 avril et Saint-Paul-hors-les-Murs le 24 avril. 

    Accueilli par le chapitre de la basilique à son arrivée, le pape a embrassé un crucifix, avant de vénérer l’antique icône de la Vierge "Salut du Peuple Romain" (Salus Populi Romani), placée près de l’autel.

    C'est auprès de cette icône, objet d'une dévotion particulière au moins depuis le XIIIe siècle, que le pape avait déposé des fleurs au lendemain de son élection, le 14 mars dernier. C'était la première visite de son pontificat. 

    Pour sa deuxième visite, le pape a présidé la prière du chapelet, entouré de croyants du diocèse. Le cardinal Santos Abril y Castelló, archiprêtre de la basilique, a introduit la célébration par un mot d'accueil.

    Après les litanies dédiées à la Vierge Marie, le pape a donné une méditation, improvisant quelques paroles de remerciement pour le cardinal Abril y Castelló, « cet ami et frère », connu « à l’autre bout du monde ». Le cardinal espagnol a en effet été nonce apostolique en Argentine. 

    « Marie, en bonne mère, nous éduque à être comme Elle, capables de faire des choix définitifs, avec cette pleine liberté, par laquelle elle a répondu “oui” au plan de Dieu dans sa vie », a notamment expliqué le pape, rappelant que la liberté n’était pas « faire tout ce que l’on veut », ni « passer d’une expérience à l’autre sans discernement » : « la liberté nous est donnée afin que nous sachions faire les bons choix dans la vie », et surtout « des choix définitifs ».

    En repartant, le pape a salué la foule, béni de nombreux enfants et des personnes handicapées.

    Méditation du pape François

    Chers frères et sœurs,

    Ce soir nous sommes ici devant Marie. Nous avons prié sous sa conduite maternelle, afin qu’elle nous aide à être toujours plus unis à son Fils Jésus; nous lui avons apporté nos joies et nos souffrances, nos espérances et nos difficultés; nous l’avons invoquée avec le beau titre de “Salus Populi Romani” en demandant pour nous tous, pour Rome, pour le monde, qu’elle nous donne la santé. Oui, car Marie nous donne la santé, elle est notre santé.Jésus Christ, par sa passion, mort et résurrection, nous apporte le salut, nous donne la grâce et la joie d’être enfants de Dieu, de l’appeler en vérité par le nom de Père. Marie est mère, et une mère se préoccupe surtout de la santé de ses enfants, elle sait toujours prendre soin d’eux, avec un grand et tendre amour. La Vierge protège notre santé. Qu’est-ce que cela signifie ? Je pense en particulier à trois aspects : elle nous aide à grandir, à affronter la vie, à être libres. Elle nous aide à grandir, elle nous aide à affronter la vie, et elle nous aide à être libres.

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