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BELGICATHO - Page 1905

  • Nuit de Noël 2012, l'homélie du pape : Quelle place pour Dieu ?

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    LA « SAINTE CURIOSITÉ » POUR SE « HÂTER » VERS DIEU (ZENIT.ORG).

    Saluant la « sainte curiosité » des bergers venus voir le nouveau-né Jésus, Benoît XVI invite à « se hâter pour les choses de Dieu », car « il est la réalité la plus importante, l’Unique qui, en dernière analyse, est vraiment important ».

    « Avons-nous vraiment de la place pour Dieu, quand il cherche à entrer chez nous ? Avons-nous du temps et de l’espace pour lui ? » : c’est la question posée par le pape lors de la messe de la nuit de Noël, ce 24 décembre, en la basilique Saint-Pierre au Vatican.

    Question qu’il relie à l’accueil de l’autre, notamment à la "question morale" de « l'accueil des personnes déplacées, des réfugiés et des immigrés ». En effet, "il s’adresse à nous dans les pauvres de ce monde".

    Mais ce n’est pas tout : le pape questionne également « la place pour Dieu » dans la « pensée » de l’homme, ainsi que dans son « sentiment » et dans son « vouloir ».

    L’enjeu de la place réservée à Dieu est décisif : « la paix sur la terre entre les hommes est en relation avec la gloire de Dieu au plus haut des cieux », par conséquent « là où on ne rend pas gloire à Dieu, là où Dieu est oublié ou même renié, il n’y pas non plus de paix », affirme le pape.

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  • Jésus est-il né le 25 décembre ? Mise au point.

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    Les chrétiens fêtent la naissance du Christ le 25 décembre. Cela signifie-t-il que nous ayons une certitude historique attestant que c'est bien la date précise de sa naissance ? Peut-être pas et, honnêtement, ça nous est égal car, ce qui compte, c'est le fait qu'Il soit venu en ce monde même si nous n'avons pas la date précise. Que la fête de Noël coïncide avec le moment où l'on fêtait le "Dies natalis solis invicti" nous réjouit puisque le Christ est lumière et qu'avec sa venue la victoire des ténèbres est définitivement compromise. Alors, qu'on s'amuse, sur la Libre ou ailleurs, à ergoter mesquinement sur la question de la date est sans importance sinon que cela manifeste une profonde méconnaissance du christianisme.

    Pour aller plus loin, nous avons trouvé des informations pleines d'intérêt sur un site bien documenté et également ICI.

    Mise au point opportune de notre collaborateur :

    Je ne suis nullement historien mais la lecture du texte péremptoire d’Itinerarium, auquel il est fait référence ci-dessus ("ICI"), m’avait laissé, instinctivement très dubitatif . Je me range à l’avis exprimé à ce sujet par Yves Daoudal, dont je découvre la réaction sur le « Forum Catholique », intitulée « Vouiii, sauf que… » «… Ce n'est pas Aurélien qui a inventé le Sol invictus, qui était déjà célébré à Rome au Ier siècle (dans le culte de Mithra... qui reprend sans doute, entre autres, des éléments du christianisme). « … On ne connaît pas une seule ligne du fameux Sextus Julius Africanus, dont l'oeuvre est perdue. On ne connaît que ce qui en a été repris par Eusèbe de Césarée, sans pouvoir dire ce qui vient de l'un et de l'autre. « … Ce n'est pas du tout la même chose qu’un auteur émette l'hypothèse que l'Annonciation ait eu lieu un 25 mars, et que l’Eglise institue une fête liturgique le 25 mars. (A supposer qu’il s’agisse de Sextus Julius Africanus, et non d’Eusèbe qui ferait écho à une fête qui commence à se répandre). « …La Nativité fut d'abord célébrée le 6 janvier dans toute l'Eglise, que c'était encore le cas à Constantinople du temps de saint Grégoire de Nazianze, et que c'est encore le cas chez les coptes (dont le calendrier particulier fait correspondre la nativité au 7 janvier). « Et surtout l'expression Sol invictus correspond parfaitement au Christ, Oriens et Sol justitiae. Donc je ne vois pas où est le problème, et cela ne me gênerait aucunement que l'Eglise ait choisi le 25 décembre pour lutter contre le Sol invictus païen en montrant qu'elle est fondée sur le véritable Sol invictus, le véritable vainqueur des ténèbres. « Il est seulement normal que les solstices et équinoxes aient été sacralisés et soient devenus des fêtes, ce qui permet de louer Dieu à travers le cosmos qu’il a créé et d’ancrer le symbolisme spirituel sur les réalités cosmiques. A la naissance de Jean Baptiste au solstice d’été (il faut qu’il croisse et que je diminue) correspond la naissance de Jésus Soleil invaincu au solstice d’hiver, à la conception de Jésus à l’équinoxe de printemps correspond la conception de Jean Baptiste à l’équinoxe d’automne (le 23 septembre chez les byzantins : cette fête est absente du calendrier romain parce que le calendrier romain ne fête que ce qui est saint et que Jean Baptiste n’a pas été conçu sans péché ; elle est plus ou moins remplacée par celle de saint Michel qui a été la grand fête du passage de l’été à l’automne) ». Ce qui est certain, c’est que l’Evangile selon saint Matthieu situe la naissance de Jésus avant la mort d’Hérode-le-Grand (à ne pas confondre avec son fils, le tétrarque Hérode Antipas) qui est indubitablement décédé en l’an 4… « avant Jésus-Christ » (comput erroné du calendrier de notre ère par Denys le Petit) ! Quant au jour et à l’heure de la naissance du Seigneur, c’est encore une autre paire de manches, sans doute historiquement insoluble.

  • Quand on ne sait même plus lire...

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    L'abrutissement collectif est-il inéluctable ? On peut le penser au vu de ces nouvelles statistiques qui viennent d'être publiées. Comment veut-on que des élèves qui ne savent même plus lire soient capables de développer des "compétences" et de faire preuve du moindre esprit critique ? L'inculture gagne du terrain, jour après jour (source) :

    ... PISA nous avait déjà ouvert les yeux… Mais voilà que PIRLS le confirme. PIRLS? Kesako? Il s’agit du Programme international de recherche en lecture scolaire, lancé en 2001 par l’IEA (Association internationale pour l’évaluation du rendement scolaire), et qui évalue, vous l’avez compris, les enfants de primaire dans le domaine de la lecture. Une des différences avec les études PISA, c’est que PIRLS est ouvert à des pays non-OCDE.

    En 2006 déjà, lorsque la Fédération Wallonie-Bruxelles avait rejoint le programme, la situation n’était pas rose. Avec un score de 500, elle se situait exactement au niveau de la moyenne internationale des 45 systèmes éducatifs participants. Il ressortait que nos petites têtes blondes de 4e primaire avaient quelques difficultés à comprendre et à utiliser les formes du langage écrit que requiert la société. Quatre compétences étaient alors définies: prélever des informations, faire des inférences directes, interpréter et assimiler et examiner et évaluer le contenu. (...)

    Les élèves « bon lecteurs » ne seraient que 25% dans nos classes (contre 45% en moyenne). Ceux qui ne dépassent pas le niveau jugé « élémentaire » sont eux plus nombreux : 30% (moyenne : 19%).

     

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  • Evadez-vous avec squeezebox !

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    Il y a peu, j'en ignorais  encore l'existence. Je pestais tant et plus en subissant les contenus distillés sur les ondes par les antennes radio que nous pouvons capter dans nos régions. Puis, on m'a offert un petit appareil permettant de capter des centaines de radios via internet, avec une qualité irréprochable. Depuis lors, je peux écouter des radios de partout, y compris des radios catholiques (Radio Notre-Dame, Radio Vatican, Radio Maria...). Quel bonheur de pouvoir échapper au bourrage de crâne quotidien de la RTBF et aux autres médiocrités habituelles ! Tout cela grâce à mysqueezebox (avec logitech).

    N'hésitez pas, évadez-vous! A titre d'exemple, faites-vous plaisir en captant "radio classique", une station très agréable où l'on n'hésite pas à célébrer un Noël chrétien ni à faire de la publicité pour la Fondation Jérôme Lejeune.

    Et n'oubliez pas, par ailleurs, que, grâce à belgacom tv, vous avez accès à KTO. C'est vraiment une grâce.

  • Sur Jésus : enfin du sérieux !

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    Sur le Figaro :

    Un homme nommé Jésus

    Ce que nous savons de lui, nous le tenons des Evangiles, de brèves notations chez des historiens romains et de découvertes archéologiques. La connaissance de l'époque et le recours à l'exégèse historico-critique éclairent l'ensemble. Enquête sur le Jésus de l'Histoire.

    La fascination du public - croyant ou incroyant - pour le personnage de Jésus est profonde. Sans doute témoigne-t-elle d'une quête de sens et de spiritualité dans une société largement sécularisée, où s'effondrent les connaissances de base que dispensait naguère la catéchèse traditionnelle. Cependant, le trouble s'installe dans les esprits. Mis à part des travaux spécialisés de haute qualité mais d'abord difficile, la plupart des ouvrages publiés chaque année sur le sujet sont empreints pour le moins d'ambiguïté. Ce sont soit des livres de fantaisie, avides de scandale ou de sensationnel, soit des écrits à prétention scientifique qui déforment le vrai visage du fondateur du christianisme sous prétexte de le démythifier.

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  • Quand Mgr Léonard laisse les médias sur leur faim

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    En ce temps de Noël, les médias auraient volontiers exploité l'une ou l'autre sortie de Mgr Léonard qui aurait pu faire le buzz. Malheureusement pour eux, l'archevêque a évité de tomber dans leurs pièges; du coup, ils sont un peu déconfits comme le suggère Christian Laporte :

    "A la veille de la fête de la Nativité, les grandes chaînes de télé accueillent l’archevêque de Malines-Bruxelles avec l’espoir qu’André-Joseph Léonard sorte l’une ou l’autre déclaration forte assurée de faire le "buzz". Un moment d’autant plus attendu ici que le prélat s’est fait très discret cette année. Mieux, il a souvent préféré honorer des rendez-vous de prière et de célébration plutôt que de répondre aux sirènes médiatiques ! Cela dit, avec des sujets "hot" comme le mariage pour tous en France ou la demande d’élargir l’euthanasie aux mineurs en Belgique, nos collègues pouvaient raisonnablement atteindre leurs objectifs. Mais l’invité est resté fort prudent sans pour autant mettre son drapeau en poche.

    Ainsi, à propos du mariage homosexuel, il a été très œcuménique voire interreligieux :"Nous pensons avec d’autres, pas forcément des chrétiens, que le mariage est fondamentalement, par définition et par nature, l’union, capable éventuellement de transmettre la vie, d’un homme et d’une femme et qu’il y a intérêt à respecter cette réalité. Nous ne refusons à personne le droit de cohabiter mais ce que je remets en question c’est qu’on appelle cela un ‘mariage’. Les contrats de vie commune existants suffisent à garantir fiscalement, économiquement, etc., la vie ensemble."

    Quant aux manifestations françaises contre le mariage homosexuel, il n’a pas hésité à dire"que le combat mené en France est d’avant-garde, prophétique pour l’avenir de la famille."Mais là aussi, il précise que les trois religions monothéistes"sont d’accord sur ce sujet parce qu’elles sont attentives : nous pensons parfois en Occident qu’il suffit d’un vote majoritaire pour changer la nature profonde des choses. Or un vote de ce type n’est pas nécessairement en faveur d’une loi qui est juste. On a connu des lois votées démocratiquement et qui ont semblé injuste à la classe ouvrière, et donc qui ont été contestées, avec raison."

    Sur l’extension de l’euthanasie, Mgr Léonard s’est contenté de rappeler l’opposition des évêques belges mais a insisté sur le droit du personnel médical de pouvoir lui aussi jouir vraiment de l’objection de conscience.

    http://www.lalibre.be/actu/belgique/article/786187/mgr-leonard-la-ligne-romaine.html

    thmb_13038_img1.jpgDu coup, la RTBF se rattrape en se livrant à "une piqure de rappel" au cas où l'on aurait oublié les affaires de pédophilie ecclésiastique. On en attendait pas moins de sa part à la veille de Noël. C'est fait avec la promotion ce matin sur ses antennes, d'un mauvais film pseudo-humoristique consacré à ces affaires. 

  • Hymne de Noël: a solis ortus cardine (Sedulius, Ve s.)

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    A solis ortus cardine

    Adusque terrae limitem

    Christum canamus 

    Principem

    Natum Maria Virgine

     

    Du point où le soleil se lève

    Jusqu’à la limite de la terre,

    Chantons le Christ

    Prince

    Né de la Vierge Marie

     

    Beatus auctor saeculi

    Servile corpus induit,

    Ut carne carnem liberans

    Non perderet quod condidit…

     

    Le bienheureux auteur du monde

    Revêt un corps d’esclave

    Afin que libérant la chair par sa Chair

    Ce qu’il avait créé ne se perde pas…

     

  • Noël d'angoisse pour les chrétiens de Syrie

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    Sur Radio Vatican

    Lors de sa première conférence de presse, samedi à Damas, le chef de l'Eglise grecque-orthodoxe de Syrie, Youhana Yazigi, patriarche d'Antioche et de tout l'Orient, a appelé les chrétiens à rester dans le pays. Il a exhorté les belligérants à mettre fin aux violences et à entamer un dialogue. 

    Mais en Syrie, à la veille des fêtes de Noël, les chrétiens sont plus que jamais confrontés à l’incertitude, alors que le conflit devient, selon l’ONU, ouvertement intercommunautaire. Pris entre deux feux, ils se voient régulièrement sommés de choisir leur camp. Dans l’ouest du pays, près de Hama, deux villages chrétiens ont reçu un avertissement. Dans une vidéo, des combattants rebelles ont annoncé qu’ils lanceront un assaut pour déloger les hommes de Bachar al-Assad. Les rebelles, qui se présentent comme membres de la brigade al-Ansar, demandent aux habitants de se soulever pour expulser les forces du régime.

    Pour Fabrice Balanche, ce message d'avertissement cache des intentions moins bienveillantes. Il est interrogé par Antonino Galofaro : RealAudioMP3 

    Selon ce chercheur au sein du Groupe de recherches et d'études sur la Méditerranée et le Moyen-Orient à Lyon, « on sait très bien que ces rebelles, qui sont dans des bataillons à caractère islamique, veulent expulser les chrétiens et toutes les minorités de la région », soit précise-t-il, parce qu’elles sont proches du régime, soit parce que ce sont des groupes minoritaires qui ne sont « ni islamistes, ni salafistes ». 

    Si les chrétiens se placent sous la protection de l’armée régulière, « ce n’est pas, explique-t-il, parce qu’ils soutiennent la personne de Bachar Al Assad », c’est parce qu’ils craignent l’arrivée au pouvoir des rebelles et un scénario similaire à celui de l’Irak après la chute de Saddam Hussein.

    Pour Fabrice Balanche, « nous sommes dans une guerre civile avec des dérives confessionnelles » depuis septembre 2011, quand il y a eu une militarisation des rebelles.

    Voir également : rtl.be/triste-noel-pour-les-chretiens-de-syrie

  • Quand l'attente et l'Attendu se rencontrent

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    Paroles de Benoît XVI avant l’angélus (en italien) (ZENIT.org) :

    Chers frères et sœurs,

    En ce IVe dimanche de l’Avent, qui précède de peu la naissance du Seigneur, l’Evangile raconte la visite de Marie à sa parente Elisabeth. Cet épisode n’est pas un simple geste de courtoisie, mais représente avec grande simplicité la rencontre de l’Ancien avec le Nouveau Testament. Les deux femmes, toutes deux enceintes, incarnent en effet l’attente et l’Attendu. Elisabeth âgée symbolise Israël qui attend le Messie, tandis que la jeune Marie porte en elle l’accomplissement de cette attente, au profit de toute l’humanité. Dans les deux femmes, ce sont d'abord les fruits de leurs seins, Jean et le Christ, qui se rencontrent et se reconnaissent. Le poète chrétien Prudencio commente : « L’enfant contenu dans le sein âgé salue, à travers la bouche de sa mère, le Seigneur fils de la Vierge » (Apotheosis, 590: PL 59, 970). L’exultation de Jean dans le sein d’Elisabeth est le signe de l’accomplissement de l’attente : Dieu vient visiter son peuple. A l’Annonciation, l’archange Gabriel avait parlé à Marie de la grossesse d’Elisabeth (cf. Lc 1,36) comme preuve de la puissance de Dieu : la stérilité, malgré l’âge avancé, s’était transformée en fertilité.

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  • Un nouveau bienheureux épris du peuple juif

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    (Zenit.org) – Un décret de la Congrégation pur les causes des saints reconnaît par un décret, approuvé par Benoît XVI, les vertus héroïques d’un prêtre français : Louis-Marie Baudouin (1765-1835), fondateur des Congrégations des Fils de Marie Immaculée et des Ursulines de Jésus de Chavagnes.

    Le diocèse de La Rochelle, en France, publie cette note biographique sur le futur bienheureux : 

    Prêtre du diocèse de Luçon, insermenté et émigré en Espagne pendant la Révolution, Louis-Marie Baudouin rentre clandestinement aux Sables d’Olonne en 1797.

    Curé de Chavagnes-en-Paillers en 1801, il y fonde un séminaire et, avec la Mère Saint-Benoît, la congrégation des Filles du Verbe Incarné. Le séminaire fut transféré à La Rochelle en 1812, et l’abbé Baudouin en resta le supérieur en devenant le vicaire général de Mgr Paillou, et ce jusqu’à ce que la restauration de l’évêché de Luçon ne l’éloigne définitivement de La Rochelle en 1821.

    Pendant ses années rochelaises, l’abbé Baudouin fut encore l’instigateur et le conseiller des missionnaires de Saintonge, à une époque où toute la vie chrétienne était à reconstruire dans les campagnes charentaises.

    Celui qui disait au soir de sa vie : « Je n’ai rien de plus que le Bon Larron, et il est en Paradis comme un innocent par la grâce de Jésus. Dieu soit béni ! », est aussi le fondateur des Filles de Marie Immaculée. 
Sa cause de béatification a été introduite en 1871.

    Louis-Marie Baudouin, l'Eglise, la Bible et les juifs
    La vision étonnante d'un futur bienheureux par Michel Remaud, F.M.I. (auteur)

    (Zenit.org) - La vision du peuple juif du P. Louis-Marie Baudouin est  « étonnante à plus d’un titre », fait observer le P. Michel Remaud, F.M.I., qui souligne la conception de l’Eglise et l’amour de la Bible de son fondateur, en route vers la béatification. Il nous le fait mieux connaître dans cette biographie. (...)

    Directeur de l'Institut chrétien d'Études juives et de Littérature hébraïque (Institut Albert Decourtray, à Jérusalem), le P. Remaud, est le lauréat 2010 du Prix de l'Amitié Judéo-Chrétienne de France.

    Et l’an dernier, il a présenté le fondateur de sa congrégation dans les colonnes de la revue « Sens », de cette même Amitié Judéo-Chrétienne de France (n° 360, juin 2011, pp. 457-477). Nous reproduisons cette présentation avec l’aimable autorisation de l’auteur et du directeur de la publication, Yves Chevalier, à l’occasion de l’approbation du décret romain.

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  • Le cantique du pain de Marie Noël

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    On sait que "bethleem" signifie "maison du pain"; l'occasion de relire ce superbe poème de l'inoubliable Marie Noël.

    Cantique du pain 

    La Boulangère en son logis pieux,
    Avril venant, reçut le grain de Dieu.
    L’a mis à l’ombre en son humble grenier.
    L’a serré là, pendant neuf mois entiers

    LE CHOEUR

    " Faites-nous le Pain,
    Marie, ô Marie !
    Faites-nous le Pain,
    Car nous avons faim. "

    La Boulangère a pris un long chemin
    pour s’en aller à la Maison du Pain,
    Pour le pétrir elle a peiné la nuit. 
    L’a mis au monde, environ la minuit.

    LE CHOEUR

    " Cuisez-nous le Pain,
    Marie, ô Marie !
    Cuisez-nous le Pain,
    Car nous avons faim. "

    L’a cuit trente ans au feu de sa maison, 
    A la chaleur de sa belle saison,
    A la douceur de son coeur le plus doux,
    Le tendre Pain, le Pain blond, le Pain roux.

    LE CHOEUR

    " Portez-nous le Pain,
    Marie, ô Marie !
    Portez-nous le Pain,
    Car nous avons faim. "

    Après trente ans, l’ayant du four ôté,
    Son fils unique, en ville, l’a porté
    A tous les gens affamés d’alentour,
    Le Pain nouveau, le Pain tout chaud d’Amour.

    LE CHOEUR

    " Servez-nous le Pain,
    Marie, ô Marie !
    Servez-nous le Pain,
    Car nous avons faim. "

    Pour trente sols, le marchand l’a vendu.
    Pour trente sols, mille dents l’ont mordu
    Au grand repas qui fut un vendredi
    Servi pour l’homme à l’heure de midi

    LE CHOEUR

    " Livrez-nous le Pain,
    Marie, ô Marie !
    Livrez-nous le Pain,
    Car nous avons faim. "

    Mais quand l’a vu meurtri, rompu, détruit
    Le Pain vivant qu’elle avait fait de nuit, 
    Comme un agneau par les loups dévoré,
    La Boulangère en grand deuil a pleuré.

    LE CHOEUR

    " Pleurez sur le Pain,
    Marie, ô Marie !
    Pleurez sur le Pain,
    Car nous avons faim. "

    interparole-catholique