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BELGICATHO - Page 1903

  • France: Mariage ou Manif pour tous ?

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    Lu sur le site de “La Vie”

    “Le secrétaire général de l'Enseignement catholique, Eric de Labarre, a adressé une lettre à ses 8300 chefs d'établissement pour les encourager à prendre des "initiatives" dans le cadre du débat sur le mariage gay. La Vie s'est procuré (cliquer ici:) le document.

    Commentaire de “La Vie”

    Une invitation claire à débattre et faire débattre, y compris au sein des établissements scolaires, sur la question du mariage gay, mais nettement moins explicite quant à la forme précise que devraient prendre les "initiatives" envisagées par le document. Le texte se poursuit en effet ainsi : "En veillant à l'unité de la communauté éducative pour le service de laquelle vous avez reçu mission et en assurant le respect des personnes et des consciences, ces initiatives peuvent éventuellement être le fait des parents d'élèves de l'établissement."

    Faut-il y voir un appel implicite à aller manifester le 13 janvier à Paris ? Une évidence, pour le syndicat d'enseignants du privé SunDep-Solidaires, dont les associations du sud-est publient un communiqué sur leur site internet : "Nous qui travaillons dans ces établissements connaissons trop bien ce discours de pseudo liberté qui vise de fait à utiliser parents, élèves et personnels des établissements privés comme chair à canon des combats de l’Eglise catholique."

    La lettre précise par ailleurs deux points, rappelés par la Commission permanente et le Comité national de l'Enseignement catholique : d'abord, elle souligne que "la reconnaissance de la différence des sexes et l'accès à ses origines [sont] des droits essentiels pour permettre à chaque jeune de construire son identité et sa personnalité", mais elle invite aussi à "veiller au respect des personnes accueillies dans [les] établissements, quelles que soient leurs histoires familiales".

    Référence: Mariage gay

    Un enjeu: la jeunesse étudiante chrétienne, malgré le relativisme ambiant, est-elle encore à même de se mobiliser pour la manifestation du 13 janvier à Paris ? Elle nous étonnerait...

  • Derrière les réformes de société, un projet totalitaire ?

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    Joël Hautebert, dans "LA NEF" N°244 DE JANVIER 2013, dénonce un projet totalitaire :

    « Mariage » homosexuel, recherche sur l’embryon… le fait de ne pas mesurer la réalité de telles dérives confirme les prédictions d’Huxley : nous glissons vers un totalitarisme consistant à faire aimer la servitude.

    La révolution anthropologique annoncée suscite l’interrogation sur les pouvoirs que l’État s’arroge et sur le type de société vers laquelle le gouvernement nous conduit. Cet examen semble d’autant plus nécessaire que des connexions frappantes avec d’autres mesures prises ou souhaitées par les actuels maîtres de l’Élysée et du Palais-Bourbon se situent dans la plus pure tradition révolutionnaire et, disons-le, totalitaire. Plus que jamais, il s’agit de créer l’homme nouveau prétendument émancipé de tous les cadres naturels, poussant ainsi à un stade encore jamais atteint en France l’exercice de la folie idéologique dans un système démocratique. Dans la préface de l’édition de 1946 du Meilleur des mondes, Aldous Huxley avait prévenu que les totalitarismes à venir seraient différents des précédents. La violence et les déportations de masse ayant au bout du compte démontré leur inefficacité, les nouvelles méthodes consisteront, disait-il, à faire aimer la servitude. « À mesure que diminue la liberté économique et politique, la liberté sexuelle a tendance à s’accroître en compensation. Et le dictateur (à moins qu’il n’ait besoin de chair à canon et de familles pour coloniser les territoires vides ou conquis) fera bien d’encourager cette liberté-là. Conjointement avec la liberté de se livrer aux songes en plein jour sous l’influence des drogues, du cinéma et de la radio, elle contribuera à réconcilier ses sujets avec la servitude qui sera leur sort. » Éducation sexuelle à l’école de plus en plus tôt, enseignement obligatoire du gender, avortement remboursé à 100 %, remboursement intégral de la contraception des mineures de 15 à 18 ans… Bien vu Monsieur Huxley. Flatter l’égocentrisme et laisser libre cours aux passions donne cette illusion de liberté sans responsabilité, que l’État accorde d’autant plus volontiers qu’il acquiert un pouvoir illimité, tout en gratifiant chacun du sentiment de mener sa vie comme il l’entend et d’être le seul maître de lui-même.

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  • La catéchèse vingt ans après le Catéchisme

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    FIC70446HAB40.jpgLa catéchèse vingt ans après le Catéchisme

    Christian Gouyaud

    Livre, 264 pages - 

    Prix : 
    18,00 €

    Présentation de l'éditeur

    En proclamant une « Année de la foi », le pape Benoît XVI a voulu non seulement marquer le cinquantième anniversaire de l’ouverture du Concile Vatican II mais aussi le vingtième anniversaire de la publication du Catéchisme de l’Église catholique. 

    L’auteur analyse la situation actuelle de la catéchèse en la situant dans l’histoire complexe du mouvement catéchétique français. Il présente les documents romains de référence en soulignant le rôle de Joseph Ratzinger/Benoît XVI dans ce domaine.  Après plusieurs années de crise, l’enseignement catéchétique retrouve petit à petit une nouvelle dynamique. En s’appuyant sur les fondamentaux de la foi, plus que sur des méthodes ou des expériences, certains parcours de catéchèse participent à cette dynamique et ce renouveau voulu par le Pape.

    L'auteur :  L’abbé Christian Gouyaud, curé de paroisse à Strasbourg, est docteur en théologie. Il a publié L’Église, instrument du salut (Téqui, 2005), Pour Benoît XVI (ouvrage collectif, La Nef, 2009), Le sacerdoce selon Benoît XVI (La Nef, 2010), Quelle prédication des fins dernières aujourd’hui? (ouvrage collectif, La Nef, 2011), collabore au mensuel La Nef et enseigne la théologie fondamentale et l’ecclésiologie dans divers instituts de formation.

  • La vertu exemplaire du pape face à l'extrême petitesse des responsables politiques

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    Sous le titre "l'indécence au grand jour", Christophe Geffroy consacre son éditorial de janvier 2013 dans la Nef à ce contraste saisissant :

    Il y a un contraste saisissant entre la hauteur de vue d’un Benoît XVI, la vertu exemplaire qui émane naturellement de sa personne, et l’extrême petitesse de nos responsables politiques. Ce contraste prenait des proportions abyssales ces dernières semaines, quand on observait les palinodies de notre Président sur le « mariage » homosexuel ou la pitoyable guerre des chefs à l’UMP et qu’on lisait dans le même temps le message du pape pour la Journée mondiale de la Paix du 1er janvier 2013.

    Ce qui est frappant dans notre société postmoderne où toute morale a été évacuée – l’ordre moral, c’est bien connu, c’est « facho » ! –, c’est qu’il n’y règne plus aucune joie de vivre, mais l’indécence en tout domaine s’étale sous nos yeux sans même plus chercher à se cacher. La lutte fratricide entre Copé et Fillon est à cet égard symptomatique : les magouilles et autres tricheries pour prendre le pouvoir ne sont pas nouvelles – il suffit de se rappeler comment Mitterrand a mis la main sur le PS ou Chirac sur le RPR –, mais que deux hommes prétendant gouverner le pays offrent ainsi le triste spectacle d’une totale absence de conviction au profit d’un ego démesuré pour la seule conquête du parti, voilà qui laisse pantois.

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  • Les dernières critiques cinématographiques de l'Ecran

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    L'Homme qui rit

    Le peuple est-il le clown des gens de pouvoir ? Victor Hugo est-il un fou du roi ? Le retour du complexe hugolien. Le valet qui fait des leçons de politique aux grands d’Espagne, c’était Ruy Blas ! Le modeste comédien au sourire... 
     
    Jack Reacher
    Après Jack Ryan de Tom Clancy et Jason Bourne de Robert Ludlum, c’est au tour de Jack Reacher de Lee Child d’être adapté au cinéma.

    Ce nouveau héros des temps modernes, aux limites de la légalité et de la sociabilité, a...
     
    Possédée
    Les films de possession sont quelquefois intéressants. Ils peuvent soulever des questions théologiques, interpeller l'au-delà...
    Ici, passons allègrement notre chemin. Le but est de faire peur, dans les canons les plus conventionnels du genre. Le scénario est...
     

  • Le délire de l'art

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    Cela nous avait échappé mais il n'est pas trop tard pour vous orienter vers une interview d'un des sommets actuels de l'art belge (ou flamand si l'on préfère), datée du 8 décembre dernier : http://www.lalibre.be/culture/arts-visuels/article/782439/fabre-on-n-est-rien-pour-bart-de-wever.html On y découvrira que la laideur et la puanteur sont des éléments constitutifs de cette nouvelle conception de l'art.

  • "La colonisation de la culture humaine", qu'est-ce à dire ?

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    Doctrine sociale : le défi de « la colonisation de la nature humaine »
    Mgr Crepaldi présente le quatrième Rapport sur la Doctrine sociale

    (Zenit.org; trad Hélène Ginabat) - En matière de doctrine sociale, le grand défi actuel est « la colonisation de la nature humaine », déclare Mgr Giampaolo Crepaldi, archevêque de Trieste et président de l’Observatoire international cardinal Van Thuân, dans un entretien publié sur le site de l’Observatoire.

    Mgr Crepaldi présente le « Quatrième Rapport sur la doctrine sociale de l’Eglise dans le monde » de l’Observatoire et explique comment l’occident exporte « une mentalité contraire à la loi morale naturelle » dans les pays émergents.

    Excellence, pouvez-vous nous expliquer le titre que vous avez donné à ce quatrième rapport : « La colonisation de la nature humaine » ?

    Mgr Crepaldi - Chaque année, le rapport fait le monitorage des principaux événements concernant la justice et la paix sur les cinq continents. Le principal trait émergent, cette année, est justement la colonisation de la nature humaine, c’est-à-dire les énormes pressions internationales pour que les gouvernements changent leur législation traditionnelle sur la procréation, sur la famille et sur la vie. L’attaque est principalement dirigée contre les pays d’Amérique latine, fait que nous avons déjà signalé dans les rapports précédents.

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  • Pour croire aujourd'hui

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    Jean Borella : pour croire aujourd'hui

    Chez L'Harmattan, la collection Theoria dirigée par Pierre-Marie Sigaud a entrepris une réédition complète de l'Oeuvre de Jean Borella, qui en profite pour nous livrer chaque livre dans une nouvelle édition corrigée et augmentée. Un travail de... Romain, pour une oeuvre à la fois profondément catholique et profondément libre, qu'il faut faire lire, sans hésiter à tous les chercheur de sens. La trêve des confiseurs vous laisse du temps ? Courrez chez L'Harmattan ou commandez sur Internet le livre qui me semble le plus accessible et le plus touchant. Jean Borella l'a intitulé Le sens du surnaturel. Il était introuvable depuis vingt ans. Le voici de nouveau disponible, augmenté de plusieurs chapitres. Vous bénéficierez aussi d'une longue postface intitulée Symbolisme et réalité, dont j'extrais ce résumé du dessein de Borella, par lui-même :
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  • Chine : trafic d'enfants et corruption

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    Sur le blog de Jeanne Smits :

    Quand le gouvernement se mêle de dicter aux couples la taille de leur famille, l'intrusion intolérable se double forcément à un moment ou à un autre des effets pervers liés à l'accaparement par l'Etat de rôles qui ne sont pas les siens. En règle générale, la Chine empêche, par la menace et la contrainte, les citadins d'avoir plus d'un enfant, et les ruraux plus de deux, le deuxième leur étant consenti s'is ont d'abord une fille. On sait que cette politique a conduit à un véritable génocide des filles dans un pays où c'est le fils qui est tenu de prendre soin de ses vieux parents. On sait qu'elle est imposée par la contrainte, par le biais d'avortements et de stérilisations forcées, ainsi que par des amendes et des brutalités policières pour les contrevenants. Mais elle est aussi source de trafics et de corruption.

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  • Le disciple que Jésus aimait

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    ME0000028533_3.jpgUne belle homélie consacrée au "disciple que Jésus aimait", dont la fête est célébrée aujourd'hui :

    Simon-Pierre est douloureusement conscient d’avoir trahi son Seigneur. Celui-ci vient pourtant de le confirmer dans sa mission de Pasteur de son Église, démontrant ainsi que « l’appel et les dons de Dieu sont irrévocables » (Rm 11, 29). Il lui aura suffi de confesser par trois fois son pauvre amour, pour que soient effacés ses trois reniements (Jn 21, 15-18).

    Pierre - comme nous tous ! - a cependant du mal à entrer dans cette logique : apercevant le disciple que Jésus aimait - celui qui l’avait fidèlement suivi jusqu’au pied de la croix - il ne peut s’empêcher d’interpeler le Maître : « Seigneur, si tu me confies la charge du troupeau que tu as rassemblé au prix de ton Sang, que reste-t-il pour lui ? Tu dois faire erreur : ce n’est pas sur moi qui t’ai trahi, mais sur lui qui est demeuré fidèle, qu’il te faut fonder ton Église ». Devant le silence de Jésus qui poursuit sa marche sans rien dire, les questions se bousculent dans la tête de Pierre qui ne peut s’empêcher de renchérir : « Mais alors, en vue de quoi le prépares-tu ? Que lui arrivera-t-il ? Quelle est sa mission à lui, et quel sera son sort ? »

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  • Jésus et la totale indigence d’une émission télévisée

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    France 3, pour le 26 décembre, a programmé une émission « l’ombre d’un doute » consacrée à Jésus. Une belle attention, direz-vous, à l’égard des chrétiens fêtant Noël. Malheureusement, le propos de cette émission était délibérément de jeter le doute sur toutes les affirmations de notre foi et d’y substituer des conjectures farfelues érigées en vérités définitives.

    Il ne manquait que Dan Brown pour compléter la brochette des pseudo-historiens sans autorité ni compétence qui ont été choisis par les réalisateurs de l’émission. Aucun historien ni exégète sérieux n’était là pour défendre une approche de Jésus conforme à la tradition. Jean-Christian Petitfils, devenu incontournable, n’a été invoqué qu’à l’extrême fin de l’émission pour présenter son livre, mais jamais, au cours des séquences, il n’a été fait référence à ce qu’il a scientifiquement établi dans son ouvrage consacré au Christ. L’inénarrable Messadié a clairement montré que son approche tenait plus du romancier que de l’historien, alléguant tout « ce qui a dû se passer » mais dont on n’a « malheureusement » aucune trace. Quant à Frédéric Lenoir*, plus subtil (encore que…), il se contente de suggérer que ce qui est dit dans les sources chrétiennes tient d’une reconstruction postérieure tandis que ce qui n’est pas dit dans les sources - mais que ce grand homme pressent - constitue très certainement la vérité. Et la voix off de reprendre, sentencieuse, les affirmations de ces savants personnages et de décréter qu’elles sont le fait « des historiens et des exégètes ». Et voilà, le tour est joué !

    Cette émission a ainsi voulu établir, en un temps record, que Jésus n’est pas né d’une Vierge, que Marie a eu son enfant de Joseph ou d’un autre homme, que Jésus avait des frères et des sœurs, que Bethléem n’est pas le lieu de la Nativité, que le Christ a séjourné chez les Esséniens auxquels il « emprunte » sa doctrine et certains rites (comme la Cène), que Jean-Baptiste était en réalité le « maître » et Jésus seulement son disciple, que les miracles du Christ ne sont que des affabulations, que Judas a joué le rôle que Jésus lui a demandé de tenir, que Jésus (comme le dit le coran !) aurait peut-être échappé à la mort, etc. A ce jeu-là, il ne reste évidemment rien de la perception que les chrétiens, les catholiques en particulier, ont de la personne du Christ. C’est précisément le but que cette émission rapide, partiale et malhonnête vise. On  peut malheureusement penser que ce but sera atteint auprès de personnes peu armées pour décrypter un tel montage et prêtes à avaler toutes les couleuvres qu’on veut leur faire ingurgiter.

    Les réalisateurs de l’émission ont clairement fait l’impasse sur tous les travaux scientifiques relatifs aux apocryphes (en particulier au pseudo « évangile de Judas »), aux découvertes archéologiques (notamment à ce fameux caveau où l’on a cru trouver les tombeaux de Jésus et de ses parents), aux manuscrits de Qumran, et à de nombreuses découvertes récentes dont Petitfils fait état. Leur propos est manifestement iconoclaste, visant à détruire la dimension divine et salvatrice de Jésus, pour ne laisser de lui qu’un vague personnage reconstruit selon les sentiments et les fantasmes de l’heure.

    En complément, on pourra lire cette note intéressante parue sur le site "benoît-et-moi" intitulée "lire l'histoire de Noël avec Benoît XVI".


    * Frédéric Lenoir a été invité aux Grandes Conférences Catholiques ainsi que par de nombreuses organisations "d'Eglise"; ses livres sont vendus dans nos librairies diocésaines...